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REMERCIMENT

Au terme de ce travail, je voudrais exprimer toute ma gratitude à Monsieur BEN


AMOR ALI le directeur du centre de transmission pour l’honneur qu’il me fait en
acceptant de m’encadrer dans ce stage.

Suite à ma réussite en 3ère année MIC un stage ouvrier est devenu fondamental pour
compléter et appliquer les acquis théoriques reçus cette année. Pour ce fait, j’ai choisi que
mon stage se déroule à TUNISIE TELECOM (SFAX GARE) afin d’accroître mes
connaissances dans les deux réseaux mobiles et fixes.

Ce stage était pour moi le 1 er contact avec le milieu professionnel qui s’est bien
déroulé grâce à mes encadreurs et je citerais en particulier Mer RAFIK ABDENNATHER.

Mon stage s’est déroulé sur la partie transmission. D’ailleurs dans ce rapport, je vais
essayer de présenter d’une façon brève TUNISIE TELECOM et ses services et de
m’approfondir sur le centre de transmission.
SOMMAIRE

Présentation de la société.
Centre de Transmission
Présentation du centre…………………………………………..1
Etude des différents systèmes de transmission……………........2
Etude de deux hiérarchies de transmission……………..………3
Hiérarchies de multiplexage PDH……………………………...4
Hiérarchies de multiplexage SDH………………………….…..5
Tunisie Télécom est un établissement public à caractère industriel et commercial doté
de la personnalité civile.

 Raison sociale  : Tunisie Télécom

 Statut  : Etablissement public à caractère industriel et commercial

 Siége  : Rue Asdrubal-1002 Tunis.

 Nombre d’abonnées  (en 2005):  en service téléphonique fixe : 1.300.000


 en service téléphonique mobile : 3.200.000
Nombres des abonnés particuliers à SFAX
* En ligne spécialisée : 456
* En X25 : 180
* En RNIS : 116
* En Frame Relay : 383
* En ADSL : 359

 Quelques statistiques  : le taux de possession d’une ligne fixe dans la Tunisie est de
12.6% selon des récentes statistiques alors qu’il n’était que 5.3% en 1994 et il est
prévisible d’atteindre les 17.7% en 2006. D’autre part, ce taux varie sur le territoire
tunisien de 3.3% à SIDI BOUZID à 25.1% à TUNIS.

 Création de l’office  : « l’office nationale de télécommunication » a été créé le


17 /04/1995 par la loi 95-36 qui a défini sa forme juridique comme étant un
établissement public à caractère industriel et commercial. Cette loi le dote de la
personnalité civile et de l’autonomie financière. Selon cette même loi, cet
établissement est dénommé “office national des télécommunications” (ONT) et il est
identifié par son nom commercial «TUNISIE TÉLÉCOM ».
L’ONT est régi par la législation commerciale, et placé sous la tutelle du
ministère des communications.

 Mission  : L’office national des télécommunications a pour mission d’assurer les


activités relatives aux domaines des communications conformément à la législation et
la réglementation en rigueur.
A cet effet, il est notamment chargé de :
 L’installation, le développement, l’entretien et l’exploitation des réseaux
publics de télécommunications et en particulier les réseaux de téléphone,
de transmission de données, de télex et de transmission par paquets.
 La présentation des services fournis par les réseaux publics de télécom.
 La promotion des nouveaux services de télécommunications à travers
l’installation des équipements nécessaires et l’adaptation au
développement technologique en ce domaine.
 La contribution au développement des études et des recherches
scientifiques liées aux secteurs de télécommunications et aux domaines
techniques y rattachées.
 L’application des conventions et des traités de l’Union Internationale des
Télécommunications et des organisations internationales et régionales
spécialisées dans le domaine des télécommunications et qui sont ratifiées
par l’Etat Tunisien.
 La promotion de la coopération avec les institutions techniques
étrangères et les organisations techniques internationales et régionales
spécialisées dans le domaine des télécommunications.
A - Présentation du centre
La commutation est la partie centrale et intelligente du réseau téléphonique. Elle
constitue une étape principale dans la procédure d’établissement d’une communication. Elle
permet de connecter une ligne d’abonné au réseau, de réaliser la mise en relation temporaire
entre les abonnés, d’assurer et de superviser les communications.
Le centre SFAX GARE est un centre de commutation situé dans le complexe SFAX
CENTRE. Il est un centre d’abonnés et de transit. Il desserve les abonnés du centre ville, de la
Médina, de la zone industrielle de Poudrière 1, la route de Gremda du km 9 au km 12 et la
localité d’Essaghar prés d’Agareb. Le centre est équipé de 20000 abonnés locaux et 8000
abonnés distants. Le nombre d’abonnés crées est 12000 (statistiques de 2004).
Chaque centre de commutation est géré par un système particulier. Le centre de
commutation automatique de Sfax Gare est gérer par le système Alcatel 1000 E 10 dit aussi
système HC3. Ce système vient remplacer le système E 10 B. Le système HC3 présente
d’énormes avantages et permet de raccorder jusqu’à 10 000 abonnés.
Concernant l’organisation du centre, elle se présente comme suit :

Chef de centre

Personnel du centre

Service Brigade Ingénieurs de Service de gestion


de supervision supervision des abonnés

Salle de supervision Répartiteur général

Salle d’équipements

Durant la première quinzaine, j’ai fait mon stage dans la salle de supervision où on
supervisait les centrales. Il y avait 4 types de centrales : DMS10 (SFAX NORD, Ramla,
Mahres), DMS100 (El Ain, Jadida, Esadra..), HC3 et WSD. Et j’ai eu le plaisir de taper
quelques commandes sur le DMS10 :
* création d’abonné  :
Ovly DN
REQ New STN (n°) ICCE
(Bati shelf LSG n° 0...31) 1MR DGT AWS
!INT il n’y a pas d’international
*enlever l’international  :
QUE STN (n°)
ADO STN (n°) !INT
**** (pour avoir la main)
*voir l’historique des alarmes  :
alail ;
B – Architecture du réseau téléphonique en Tunisie
La structure d’origine du réseau de Tunisie Télécom est hiérarchique avec trois
niveaux :

 CAA (Commutateur à autonomie d’acheminement) au bas de la hiérarchie : ils


accueillent les abonnés et peuvent établir différents types de communications 

 CTS (Commutateur de transit secondaire) : les abonnés ne sont pas reliés aux CTS,
ils assurent les brassages des circuits lorsque un CAA ne peut pas atteindre un CAA
destinataire directement.

 CTP (Commutateur de transit principal) se trouve dans une zone qui assure la


commutation des liaisons longues distantes, l’un des commutateurs CTP est relié au
commutateur de transit international CTI

Dans les zones à faible densité les abonnés sont rattachés aux commutateurs locaux.
Hiérarchie des centraux dans le réseau Tunisie Télécom

C - Description du Commutateur HC3


C – 1) Introduction
La principale fonction d’un commutateur est la connexion, c’est à dire la liaison
temporaire entre deux jonctions. Une jonction désigne dans ce cas soit un circuit (vers un
autre commutateur), soit une ligne d’abonné.

L’établissement de connexion nécessite l’échange de signalisation entre les


commutateurs et une logique d’enchaînement d’actions, désignée sous le terme de traitement
de signal assuré par unité de commande.

Le schéma suivant montre l’architecture générale du commutateur :

Unité de
raccordement
d’abonnés Autres
centraux
Maintenance
Enregistreur Traducteur Taxeur et exploitation

Unité de commande

C - 2) Alcatel 1000 E10 (OCB283) : un commutateur multiservice

L'E10 (OCB283) est un commutateur multiservice. Il peut être utilisé pour une fonction
spécifique comme pour son aptitude à réunir plusieurs applications sur le même équipement.
Le caractère multiservice de l'E10 (OCB283) permet donc de l'utiliser dans des contextes très
variés.

C – 2.1) La réponse à vos nouveaux besoins

L'évolution des réseaux de télécommunications est permanente. Le développement


rapide du réseau numérique, du réseau mobile, du réseau intelligent et la multiplication de
l'offre des services aux abonnés imposent une adaptation continue des équipements aux
nouveaux besoins.

Le commutateur Alcatel 1000 E10 (OCB283), désigné aussi par la forme réduite E10
(OCB283), est conçu pour faire face à l'évolution des réseaux et à la nécessité d'optimiser
l'exploitation des équipements. Son architecture modulaire permet d'introduire de nouveaux
services ou d'accroître la capacité de traitement sans interrompre le fonctionnement du
commutateur.
Les différentes configurations de l'E10 (OCB283) offrent des solutions pour s'adapter :

- à l'application à laquelle il est destiné (centre de commutation local, centre de


commutation international…

- à l'environnement (zone urbaine, zone rurale)

- au volume et aux caractéristiques du trafic à traiter

- aux ressources du réseau de télécommunications auxquelles il est raccordé.

L'E10 (OCB283) peut être utilisé pour toutes les applications de commutation :

- centre de commutation local

- centre de transit régional ou national

- centre de transit international

- point d'accès aux services du réseau intelligent

- point d'accès aux services de mobilité.

L'E10 (OCB283) offre, en outre, la possibilité de remplir la fonction PTS (point de transfert
sémaphore) du réseau de signalisation sémaphore Nº 7.

Réseau sémaphore  :

Le réseau sémaphore est un réseau spécialisé dans le transport des commandes de


signalisation. En effet, deux centraux peuvent s’échanger des messages de signalisation
indépendamment des circuits établis entre eux. Son principe consiste sur la commutation par
paquets.

C – 2.2) Point de raccordement d'abonnés

Le système Alcatel 1000 E10 offre une grande souplesse pour desservir tous les types
d'abonnés, en zone urbaine comme en milieu rural. Il permet :
- de raccorder des abonnés numériques comme des abonnés analogiques

- de raccorder des abonnés avec accès ADSL (lignes d'abonnés numériques


asymétriques)

- d'optimiser l'utilisation des équipements de raccordement, en fonction de la


dispersion des abonnés, par une architecture de collecte d'abonnés.

- de raccorder directement des accès primaires au commutateur.

Le CSNMM (centre satellite numérique multimédia) est l'unité de raccordement


d'abonnés du système Alcatel 1000 E10.

C – 2.3) Raccordement d’abonnée ADSL par le CSN MM (CSN multimédia


multiservice)

La technologie ADSL (ligne d'abonné numérique asymétrique) permet de transmettre des


données numériques à haut débit sur une ligne traditionnelle de raccordement d'abonnés,
composée d'une paire de cuivre. Les deux extrémités de la ligne, installation d'abonnés et
équipement de raccordement, sont équipées de modems ADSL.

Les modems ADSL utilisent, pour la transmission des données, une bande de
fréquences située au dessus de la bande de base téléphonique. Des filtres installés à chacune
des extrémités séparent le trafic téléphonique du trafic de données à haut débit. Ces deux
trafics cohabitent donc sans perturbation. La transmission des données est asymétrique. Dans
les meilleures conditions, le flux descendant (réseau vers abonné) atteint un débit de 6 Mbit/s
alors que le flux montant (abonné vers réseau) atteint 640 Kbit/s. Les hauteurs des débits de
chacun des flux dépendent de la distance qui sépare l'installation d'abonné de l'équipement de
raccordement.
C - 3) Architecture de l’E10 :

L'E10 (OCB283) est construit suivant une architecture qui permet l’évolution vers un
commutateur de haute capacité.

C – 3.1) Principes :

L'E10 (OCB283) est construit avec les principes suivants :

- une architecture modulaire,

- une distribution des fonctions du système sur les différents modules qui le
composent.

Le principe de modularité est appliqué à l'organisation des matériels comme à


l'organisation des logiciels du commutateur.

L'architecture modulaire du système garantit :

La facilité d'adaptation :

Le nombre des différents modules est adapté aux fonctions remplies par le commutateur ainsi
qu'au volume et aux caractéristiques du trafic traité.

La fiabilité :

Les nouveaux modules développés sont testés de façon indépendante.

La sûreté de fonctionnement :

Le principe de redondance est généralisé à chaque type de composant du système. Cette


redondance garantit la continuité du service en cas de défaillance d'un organe.

La facilité d'évolution :

L’introduction de nouveaux modules, qui prennent en compte les évolutions ou les


changements de technologie, est aisée.
C – 3.2) Organisation :

L'E10 (OCB283) est composé pour l'essentiel :

- de stations multiprocesseurs SM

- de machines logiques ML

- d'un réseau local de communication RLC

- D'autres organes complètent cette architecture parmi lesquels la STS (station de


temps et de synchronisation) qui fournit les signaux de temps nécessaires aux traitements des
données numériques.

Stations multiprocesseurs :

Les SM (stations multiprocesseurs) sont les modules matériels du sous-système


OCB283. Une SM est un ensemble de cartes enfichées dans une alvéole et alimentées par des
convertisseurs. Les cartes qui supportent les processeurs et les cartes mémoire sont reliées par
un bus. Chaque SM est connectée au réseau local de communication.

Les SM sont les éléments matériels qui sont manipulés au cours des opérations
d'exploitation et de maintenance. Ainsi une SM peut être positionnée (mise en service,
blocage), interrogée ou testée.

Machines logiques :

Les ML (machines logiques) sont les modules logiciels du sous-système OCB283.

Une ML est supportée par une station multiprocesseur. Plusieurs ML peuvent cohabiter sur
une même SM.

C - 4) Technologie HC3 :
C – 4.1) Avantages de la technologie HC :

La technologie HC offre de nombreux avantages:

- une plus grande capacité de raccordement

- une plus grande puissance de traitement

- une meilleure compacité des équipements

- une réduction du nombre de types de cartes qui équipent les SM

- une réduction très importante du nombre de cordons nécessaires au réseau de


connexion

- une réduction de la consommation électrique

- la possibilité de raccorder, à terme, des accès large bande.

L' Alcatel 1000 E10 à technologie HC (haute capacité) offre des performances
sensiblement différentes de celles de l'E10 à technologie non HC ( E10B, OCB283). La
technologie HC permet, approximativement, de multiplier :

- la capacité de raccordement maximale par 8

- la capacité de traitement maximale par 7

Les technologies HC et non HC sont compatibles, sous réserve de respecter certaines


règles d'ingénierie. Elles peuvent cohabiter sur le même commutateur.

E10 (OCB283) à technologie non HC

L'E10 (OCB283) de première génération, à technologie non HC est caractérisé par :

- des SM spécialisées selon leurs fonctions (fonctions de commande, auxiliaires, de


terminaison, de connexion, de maintenance),

- un réseau de connexion à bande étroite,


- une capacité de raccordement en configuration maximale de 2048 LR (liaisons
réseau).

E10 (OCB283) à technologie HC

L'E10 (OCB283) de deuxième génération, à technologie HC est caractérisé par :

- des SM, appelées SMB (stations multiprocesseurs banalisées), qui peuvent supporter
une ou plusieurs fonctions du commutateur selon les types des cartes qui les équipent

- un réseau de connexion à haut débit

- une capacité de raccordement en configuration maximale de 16 384 LR (liaisons


réseau)

Liaisons Trafic**
Technologie MBHCA* CA/s** Abonnés fixes Abonnés mobiles
MIC *
Non HC 1,2 336 2048 60 000 200 000 400 000 à 900 000
HC 8,4 2352 16 384 200 000 500 000 1 600 000 à 3 600 000

* millions de tentatives d'appel à l'heure chargée

** tentatives d'appel par seconde

*** trafic en erlang

C – 4.2) Stations multiprocesseurs :

Les SM (stations multiprocesseurs) sont de type :

- non banalisées dans l'E10 (OCB283) à technologie non HC,

- banalisées dans l'E10 (OCB283) à technologie HC.


SM non banalisées

Les SM non banalisées équipent l'E10 (OCB283) à technologie non HC. Elles sont
spécialisées selon les fonctions qu'elles remplissent dans le système.

Il existe cinq types de SM non banalisées :

- Les SMC (stations multiprocesseurs de commande) supportent les fonctions de


commutation (traduction, taxation, etc.).

- Les SMA (stations multiprocesseurs d'auxiliaires) supportent les fonctions auxiliaires


(gestion de l’heure, génération de la tonalité…).

- Les SMT (stations multiprocesseurs de terminaison MIC) raccordent les liaisons


MIC.

- Les SMX (stations multiprocesseurs de connexion) constituent le réseau de


connexion.

- La SMM (station multiprocesseur de maintenance) permet l'exploitation et la


maintenance du système.

SM banalisées

Les SMB équipent l'E10 (OCB283) à


technologie HC. Elles peuvent supporter une ou
plusieurs fonctions du commutateur selon les types
des cartes qui les équipent. Ainsi, en configuration
minimale, une SMB supporte toutes les fonctions du
commutateur.

* SMB_C désigne une SMB qui supporte la


fonction de commande.
* SMB_A désigne une SMB qui supporte les fonctions auxiliaires (aujourd'hui, uniquement le
traitement de la signalisation N 7).

* SMB_T désigne une SMB qui supporte la fonction de terminaison.

* SMB_X désigne une SMB qui supporte la fonction de connexion.

Structure des stations multiprocesseurs

Les SM (stations multiprocesseurs) sont composées d'éléments dont certains sont


communs à toutes les SM. D'autres éléments sont spécifiques aux fonctions remplies par les
SM qu'ils équipent.

Une SM est construite à partir des éléments suivants:

Unités processeur :

Les unités processeur supportent les ML (machines logiques). Une SM comporte une PUP
(unité processeur principale) et éventuellement des PUS (unités processeur secondaires). La
présence de PUS dépend du type et du nombre de ML supportées. Les unités processeur des
SM de type SMB possèdent chacune une mémoire d'échange.

Coupleur principal :

Le coupleur principal comporte un CMP (coupleur multiplex principal) qui raccorde la SM au


réseau local du sous-système OCB283.

Bus :

Le bus de station multiprocesseur permet l'échange d'informations entre tous les éléments de
la SM qui y sont raccordés. Ce bus est un MMB pour une SMB, un XBUS pour une SMM et
un BSM pour les SM d'un autre type.

C – 4.3) Station multiprocesseur de maintenance


La SMM (station multiprocesseur de maintenance) assure l'exploitation et la
maintenance du système. Son rôle est essentiel car la SMM garantit la sûreté de
fonctionnement de l'E10 (OCB283).

Rôle de la SMM

La SMM permet :

- la gestion du système (administration, configuration, initialisation),

- l'exploitation du commutateur,

- la supervision du système et de son environnement (défense, alarmes),

- la maintenance des équipements (tests, positionnements),

- l'archivage des données.

Les organes de connexion et de commande du commutateur peuvent fonctionner de façon


indépendante, mais c'est la défense centrale, assurée par la SMM, qui garantit la continuité du
service.

Organisation de la SMM

La SMM est entièrement doublée. Les deux sous ensembles, SMMA et SMMB, sont
appelés chaînes de traitement et fonctionnent en mode pilote-réserve.

Mémoire de masse

La mémoire de masse est composée de différents types de périphériques :

- Deux disques fixes sont utilisés pour stocker les logiciels et les données du système.
Ils fonctionnent en mode miroir, ce qui signifie que les informations sont écrites en parallèle
sur les deux disques, quelle que soit la chaîne pilote. Les disques sont aussi utilisés pour la
sauvegarde temporaire des informations de facturation détaillée.
- Les dérouleurs de bandes magnétiques qui permettent d'effectuer une copie
d'informations stockées sur disque fixe, vers des bandes magnétiques pour, par exemple, les
communiquer à un centre de traitement.

Le streamer.

Le streamer est utilisé principalement lors du chargement initial du système. Il sert aussi aux
opérations de sauvegarde périodique.

C - 5) Exploitation et maintenance du système HC3 :

C – 5.1) Exploitation

Les tâches d'exploitation sont regroupées en domaines d'exploitation. Les domaines


d'exploitation correspondent aux principales fonctions du commutateur. L'opérateur utilise un
ensemble de commandes, fournies par l'interface d'exploitation, pour exécuter ces tâches.

Exemples de tâches à effectuer

* Environnement téléphonique
- construire et gérer des faisceaux de circuits

- construire et gérer un réseau de signalisation Nº 7

- gérer des liaisons de données

- gérer le service trame

- superviser la qualité des liaisons MIC

* Traduction

- gérer la pré analyse, l'analyse et les acheminements

- définir les paramètres de taxation

- gérer les mécanismes de commande de réseau (régulation, renvois, espacement


d'appels, etc.)

* Taxation

- gérer les paramètres et les codes de taxes

- définir le calendrier de taxation

- gérer la facturation détaillée

* Observations

- contrôler la charge des organes du commutateur

- contrôler la charge des unités de raccordement

- contrôler la charge des faisceaux (circuits et canaux)

- observer la dispersion du trafic

- observer les causes d'inefficacité des appels


- observer le comportement des lignes d'abonné et des groupements de lignes d'abonné

C – 5.2) Maintenance

La maintenance permet d'assurer la bonne marche du système. Elle se divise en :

- maintenance préventive, qui regroupe toutes les tâches périodiques d'entretien du


système

- maintenance corrective, qui correspond aux opérations de remise en état du système


suite à la défaillance d'un organe.

Lors de l'apparition d'un défaut, les réactions de défense permettent au système de


continuer à fonctionner. Toutefois, la mise hors service d'un organe fragilise le système car
des ressources de secours sont utilisées. Les opérations de maintenance visent alors à restaurer
l'intégralité des ressources et à garantir ainsi la sûreté de fonctionnement.

Messages et signaux émis par le système

L'opérateur chargé de la maintenance observe les messages émis par le système.

Plusieurs types de messages sont utilisés, dont les principaux sont les messages d'alarme.

Les messages d'alarme sont classés, selon leur gravité, en messages :

- d'alarme sans impératif d'intervention (catégorie SI),

- d'alarme à intervention différée (catégorie ID),

- d'alarme à intervention immédiate (catégorie IM).

Selon l'urgence, des signaux lumineux ou sonores


peuvent accompagner le message d'alarme.

Salle de supervision des


alarmes
C – 5. 3) Caractéristiques logicielles

Les logiciels de l'Alcatel 1000 E10 sont organisés en ML (machines logiques)


totalement indépendantes des SM (stations multiprocesseurs) qui les supportent. Selon la
configuration et l'environnement d'exploitation, une SM supporte une ou plusieurs ML. Les
logiciels sont stockés sur disque où ils sont organisés en archives. Ils sont chargés dans les
SM à l'initialisation du système. Les logiciels sont développés à l'aide :

- du langage CHILL,

- du langage C.

D – Description du Répartiteur Général (Table d’essai)

Le répartiteur général a pour rôle principal d’affecter à une paire reliée à un abonné un
équipement numéroté de l’autocommutateur qui lui est attribué. Il est composé de deux cotés :
côté central et côté abonné.

Le RG (répartiteur général) sert à :

- la connexion d’abonné
- faire des tests des abonnés dérangés
- vérification de la réparation associée avec les agents du CCL

Table d’essai

Dans ce département, on trouve un minitel, des ordinateurs connectés à un serveur. On


reçoit les réclamations des abonnés à partir de ce serveur, puis à l’aide de commandes tapées
sur le minitel accompagnées du numéro de l’abonné, une suite de tests est déclenchée. Le
résultat de ces tests va donner l’état de la ligne suivant huit critères  L1 à L8 : deux pour la
communication, deux pour l’alimentation, et les autres pour la mesure des capacités,
d’inductance et la supervision.

Les types de défauts qu’on peut rencontrer sont :

- Décharge de fils : un courant étranger se trouve sur la ligne qui peut avoir lieu par contact
avec la ligne de la STEG ou avec une autre ligne téléphonique.

- Isolation: l’abonné n’a pas de tonalité (la ligne est casée).

- Bouclage: la ligne est court_circuitée.


Le logiciel utilisé est le logiciel ELIFCOM: il sert à la saisie des réclamations, leur
impression et l’envoi des résultats de tests au CCL pour les cas qui nécessitent une
intervention.

Dans ce même département, on fait le raccordement ou installation des abonnés et leur


suspension ou leur résiliation :

* Pour la création d’abonnés, les


procédures pour s’abonner à Tunisie Télécom
sont : on passe une demande au bureau d’étude
qui décide à partir de l’adresse du demandeur à
quel central il appartient, puis, un technicien se
déplace à cette adresse pour consulter la
position et il remet un rapport au bureau
d’étude, ce rapport contient les données
suivantes : distance minimale qui sépare le local
du demandeur au PC le plus proche qui contient
une broche libre, le numéro de cette broche du
PC et du sous répartiteur. Le bureau d’étude va
finalement donner l’ordre aux personnels du
central pour connecter la broche de la tête
correspondante à la réglette et un technicien
connecte l’abonné à sa broche dans le PC.
Chaque abonné possède 3 adresses : physique, logique et numérique (étage, maquette et
broche).

* Pour la suspension ou la résiliation des abonnés, le bureau d’étude va donner l’ordre


pour isoler l’abonné qui n’a pas payé sa facture en déconnectant la réglette de la tête. Pour la
coupure d’une ligne on utilise une sucette (réglette bleue). La suspension, la création et les
réparations sont enregistrées sur une fiche d’abonné.

Les points de coupures


イ Le répartiteur Général (RG) :
Le répartiteur général est un bâti métallique destiné a supporter d’une part, les têtes de
câbles placés verticalement et d’autre part, les réglettes horizontales sur les quelles sont câblés
les équipement de commutation.
Il permet en outre, de réaliser des coupures, des mutations et des interventions pour la
localisation des dérangements. Il offre aussi la jonction entre les lignes d’abonnés et les
numéros d’abonnés.
Les têtes des câbles pour répartiteurs sont composées de modules assemblés pour former
des ensembles allant jusqu’à 892 paires.

ロ Le sous répartiteurs (SR)


Il établit un lient entre le centrale et l’abonné .Le SR constitue un point de coupure, il
présente en plus un point d’intervention accessible aux agents du centre de construction des
lignes CCL, en effet des mesures sont faites de l’SR pour la localisation des dérangements
et une jarretière est indispensable en cas de nouvelles constructions.

ハ Les points de concentration :


Ils sont commercialisés sous forme de boîtier en plastique d’un couvercle. Les points de
concentration sont fixés en aérien sur des poteaux téléphoniques .En ouvrant le couvercle, on
remarque un corps de raccordement fixé permettant la distribution des lignes.

Ces derniers sont au nombre de 7 ou 14. Des lignes supplémentaires sont formées,
pouvant servir de réserve. A la place du boîtier, 14 canaux de conduction sont constitués
permettant le passage des câbles 5/1 qui seront dirigés vers les abonnés.
De même, les lignes sont concrétisées sur les corps de raccordement par 2 vis.
A – Introduction

Le réseau GSM offre à ses abonnés des services qui permettent la communication des
stations mobiles de bout en bout à travers le réseau. La téléphonie est le plus importante des
services offerts. Ce réseau permet la communication entre deux postes mobiles ou entre un
poste mobile et un poste fixe. Les autres services proposés sont la transmission de données et
la transmission de messages alphanumériques courts.

B – Architecture du réseau
L’architecture d’un réseau GSM est composée de trois grandes parties de base :
● Le sous-système radio BSS (Base Station Sub-system) qui assure les
transmissions radioélectriques et la gestion des ressources radio.
● Le sous-système d'acheminement NSS (Network Sub-System), appelé aussi
réseau fixe, réalise les fonctions d'établissements des appels et de la mobilité.
● Le sous-système d'exploitation et de maintenance OSS (Opération Sub-
System) qui permet à l'exploitant la supervision et l’exploitation du réseau
GSM partie BSS ou partie NSS.
Réseau Sous-système Sous-système radio (BSS) Terminaux

Téléphonique réseau (NSS) d’abonnés

Commuté
BTS MS
VLR EIR
Public

BSC BTS

MSC
RTCP
BTS

BSC BTS

HLR

BTS MS

AUC

X 25 A A bis Um

OMC-N OMC-R Sous-système


d’exploitation
et de
maintenance


Architecture fonctionnelle d’un réseau GSM.

MS : Station mobile. MSC : Commutateur de service mobile.


BTS : Station de base. HLR : Registre de localisation nominale.
BSC : Contrôleur de station de base. VLR : Registre de localisation visiteurs.

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AUC : Centre d’authentification.
EIR : Enregistreur d’identification.
OMC-N: Centre d’exploitation et de
maintenance réseau.
OMC-R: Centre d’exploitation et de
maintenance radio.
RTCP : Réseau téléphonique commuté
public.

28
B – 1) Le sous-système radio (BSS)
Il assure les transmissions radioélectriques et gère les ressources radio. Il est constitué de:
 Station mobile MS permettant aux abonnés d'accéder aux services de
télécommunication.
 Station de base BTS assurant le lien radioélectrique avec les MS.
 Contrôleurs de station de bases BSC qui gèrent les BTS et assurent la fonction
de concentration du trafic.

MS
BTS
Réseau
Sous-système
téléphonique
BSC
Réseau.
Commuté
MS BTS
public
Sous-système radio

Réseau GSM.

Sous-système radio.

B – 1.1) La station mobile MS :


Le terme station mobile désigne un équipement terminal muni d'une carte SIM, qui
permet d'accéder aux services de télécommunication d'un PLMN GSM. Chaque terminal est doté
d'une identité particulière : IMEI.
La norme définit pour les terminaux plusieurs classes suivant leur puissance maximale
d'émission.
 Classe 1 : Puissance d’émission de l’ordre de 20 W. (Embarqué)
 Classe 2 : Puissance d’émission de l’ordre de 8 W. (Portable)
 Classe 3 : Puissance d’émission de l’ordre de 5 W. (PORTATIF)
 Classe 3 : Puissance d’émission de l’ordre de 2 W.
 Classe 5 : Puissance d’émission de l’ordre de 0.8 W.

28
Cependant chaque cellule radio du réseau gère un niveau maximal de puissance auquel il
autorise le MS à émettre. Outre les fonctionnalités traditionnellement implémentées dans le
mobile, la MS assure les fonctions suivantes :
 protection des abonnements par réponse à la procédure d'authentification (triplet).
 mesure des signaux émis par les cellules environnantes (permettant le Handover).
 conversion analogique/numérique de la parole.
 protection et qualité de la transmission radio.
 multiplexage à répartition dans le temps

B – 1.2) La station de base (BTS)


La BTS, Base Transceiver Station, est un ensemble d'émetteurs-récepteurs appelés TRx.
Elle fournit un point d'entrée dans le réseau aux abonnés présents dans sa cellule pour recevoir ou
transmettre des appels. Elle a la charge de la transmission radio : modulation, démodulation,
égalisation, codage, correcteur d'erreur. Elle gère plus généralement toute la couche physique :
multiplexage, saut de fréquence et chiffrement. Elle réalise aussi l'ensemble des mesures radio
nécessaires pour vérifier qu'une communication en cours se déroule correctement. Ces mesures
ne sont pas exploitées par la BTS, mais directement transmises au BSC. La capacité maximale
d'une BTS est typiquement de 16 porteuses (limite jamais atteinte en pratique), c'est à dire qu'elle
peut supporter au plus une centaine de communications simultanées. En zone rurale, la BTS peut
être restreinte à la gestion d'une seule porteuse écoulant jusqu'à 7 communications simultanées.
En zone urbaine, les BTS comportent généralement de 2 à 4 TRx pouvant écouler environ de 14 à
28 communications simultanées.

B – 1.3) Contrôleur de station de base (BSC)


Un contrôleur de station de base " BSC ", Base Station Controller, gère une ou plusieurs
stations de base et remplit les différentes missions pour les fonctions de communication et
d'exploitation. Pour le trafic abonné venant des stations de base, c'est un concentrateur, pour le
trafic issu du commutateur, c'est un aiguilleur vers la station destiné. Il est l'organe intelligent du
BSS.

29
Il a pour fonction principale de gérer la ressource radio. Il commande l'allocation des
canaux, utilise les mesures effectuées par la BTS pour contrôler les puissances d'émission du
mobile et/ou de la BTS, prend la décision de l'exécution d'un Handover. Le BSC est relié par une
ou plusieurs liaisons MIC avec la BTS et le MSC, et gère donc une liaison de données avec ceux-
ci.

B - 2) Le sous-système réseau (NSS)


Il regroupe le commutateur du service mobile et les bases de données telles que :
 L’enregistreur de localisation nominale (HLR) contenant toutes les informations
concernant l’abonné.
 L’enregistreur de localisation des visiteurs (VLR) regroupant toutes les
informations nécessaires à la fourniture du service aux abonnés qui se trouvent
dans la zone gérée par ce VLR.
 Le centre d’authentification (AUC) détient toutes les informations nécessaires
pour sécuriser les communications radio.
 L’enregistreur d’identification (EIR) permet d’interdire l’accès au réseau GSM à
des terminaux non autorisés.

VLR EIR

M
S
MSC
Réseau Sous-système
téléphonique radio
commuté (BSS)
public
HLR

M
Sous-système réseau. AUC S

30
B - 2.1) Centre de commutation des mobiles (MSC)
Le centre de commutation mobile MSC, Mobile Switching Centre, est l’élément majeur
de sous système réseau, il assure les fonctions de commutation reliant les abonnés entre eux ou à
ceux de réseau fixe, il gère la transmission des messages courts et l’exécution du Handover
lorsqu’il est impliqué, dialogue avec le VLR pour gérer la mobilité des usagers : vérification des
caractéristiques des abonnés visiteurs et transfert des informations de localisation.

B - 2.2) L’enregistreur de localisation nominale (HLR)


L'enregistreur de localisation nominal est une base de données contenant les informations
relatives aux abonnés du réseau. Dans cette base de données, un enregistrement décrit chacun des
abonnements avec le détail des options souscrites et des services supplémentaires accessibles à
l'abonné. A ces informations statiques, sont associées d'autres dynamiques comme la dernière
localisation connue de l'abonné, l'état de son terminal, Le " HLR " différencie les entités
d'abonnés et du terminal : Un abonné est reconnu par les informations contenues dans sa carte
d'abonnement appelée Subscriber Identity Module ou " SIM ". Les informations dynamiques
relatives à l'état et à la localisation de l'abonné sont particulièrement utiles lorsque le réseau
achemine un appel vers l'abonné, car il commence par interroger le " HLR " avant toute autre
action. Le " HLR " contient aussi la clé secrète de l'abonné qui permet au réseau de l'identifier.

B - 2.3) L’enregistreur de localisation des visiteurs (VLR)


L'enregistreur de localisation des visiteurs " VLR ", Visitor Location Register, est une
base de données associée à un commutateur " MSC ". Sa mission est d'enregistrer des
informations dynamiques relatives aux abonnés de passage dans le réseau. Cette gestion est
importante car on doit connaître dans quelle cellule se trouve un abonné pour l'acheminement
d'appel. La spécificité des abonnés GSM étant la mobilité, il faut en permanence localiser tous les
abonnés présents dans le réseau et suivre leurs déplacements. A chaque changement de cellule
d'un abonné, le réseau doit mettre à jour le " VLR " du réseau visité et le " HLR " de l'abonné,
d'où un dialogue permanent entre les bases de données du réseau. En effet, le portable reçoit en
permanence des signaux de contrôle de la station de base a pus proche. Le téléphone mobile
transmet quant à lui un « message de présence » de courte durée à la station de base toutes les 20
à 60 minutes.

31
B - 2.4) Le centre d’authentification (AUC)
Le centre d'authentification " AUC ", Authentification Center, est une base de données qui
stocke des informations confidentielles. Il contrôle les droits d'usages possédés par chaque
abonné, en mémorisant une clé secrète, sur les services du réseau. Ce contrôle est important à la
fois pour l'opérateur (contestation de facturation) et pour l'abonné (fraude).

B - 2.5) L’enregistreur d’identification (EIR)


L’EIR, Equipement Identity Register, est une base de données annexe contenant les
identités des terminaux (IMEI). Elle peut être consultée lors des demandes de services d’un
abonné pour vérifier que le terminal utilisé est autorisé à fonctionner sur le réseau.
L’identité d’un terminal contient un numéro d’homologation commun à tous les
terminaux, un numéro identifiant l’usine d’assemblage et un numéro spécifique au terminal.
L’accès au réseau peut être refusé dans le cas où le terminal n’est pas homologué, il perturbe le
réseau, ou bien parce qu’il fait l’objet d’une déclaration de vol.
L’EIR contient une liste blanche des numéros d’homologation et une liste noire des
équipements volés et interdits d’accès.

Les interfaces en GSM

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Fonction du GMSC

Le Gateway MSC a pour rôle de permettre au MSC d’interroger le HLR afin de prendre
l’autorisation de router l’appel vers le MS.

Les interfaces dans le réseau GSM

Chaque interface, désignée par une lettre dans la figure précédente est totalement
spécifiée par la norme.

B – 3) Le sous-système d’exploitation et de maintenance (OSS)


Le sous système d’exploitation et de maintenance « OSS » Opération Sub-System, permet
la supervision locale des équipements. Il comprend deux sous systèmes :

 L’OMC-R qui contrôle le sous système radio BSS

 L’OMC-N qui contrôle le sous système réseau NSS

Le centre d'exploitation et de maintenance " OMC ", Operation and Maintenance


Centre, est l'entité de gestion et d'exploitation du réseau. Il regroupe la gestion administrative des
abonnés et la gestion technique des équipements.

La gestion administrative et commerciale du réseau s'intéresse aux abonnements en


terme de création, modification, suppression et de facturation, ce qui suppose une interaction
avec la base de données " HLR ".

La gestion technique veille à garantir la disponibilité et la bonne configuration


matérielle des équipements du réseau. Ses axes de travail sont la supervision des alarmes émises
par les équipements, la suppression des dysfonctionnements, la gestion des versions logicielles,
de la performance et de la sécurité.

33
M
S
Réseau
téléphonique Sous-système Sous-système
commuté public réseau (NSS) radio (BSS)

M
S

OMC-N OMC-R

 
Sous-système d’exploitation et de
maintenance.

Sous-système d’exploitation et de maintenance.

34
C - Concept cellulaire
L'idée de base d'un système cellulaire consiste à diviser un territoire en cellules, qui sont
des zones de forme cellulaire et de taille variable. Chaque cellule dispose de nombreux canaux de
communications qui s'étalent sur une certaine bande de fréquences. Le point clé consiste à ne pas
utiliser les mêmes fréquences pour des cellules adjacentes pour éviter les interférences. Sur le
schéma ci-dessous, on illustre ce concept en choisissant des cellules de forme hexagonale, bien
que dans la réalité ces derniers soient de forme circulaire. La lettre dans chaque cellule indique
une bande de fréquence, chaque bande de fréquence est différente entre deux cellules adjacentes.
On notera qu'on réutilise deux fréquences identiques entre deux cellules suffisamment éloignées,
et ceci sans risque d'interférence.

Exemple d’un concept cellulaire

La surface sur laquelle un terminal peut établir une liaison avec une station de base est une
cellule. L'opérateur cherche donc à réaliser une couverture du territoire par un ensemble de
cellules contiguës. Pour économiser le spectre hertzien, il réutilise les mêmes fréquences dans
deux cellules suffisamment éloignées pour que deux communications qui utilisent les mêmes
fréquences ne se brouillent pas.
Le nombre de communications simultanées que peut écouler une station de base est limité
pour des questions matérielles, et surtout à cause du nombre de fréquences disponibles.

35
Dans une zone urbaine dense, l'opérateur utilise des micros cellules de quelques centaines
de mètres de rayon pour écouler un trafic important par unité de surface.
Dans une zone rurale faiblement peuplée, les cellules sont de taille importante et peuvent
couvrir une zone dont le rayon peut atteindre jusqu'à 30 Km, elles sont appelées macros cellules.
Dans la bande des 900 MHz, un réseau GSM peut comporter à la fois des macros et des
micros cellules.
Un réseau cellulaire et caractérisé par sa grande capacité grâce à la réutilisation de
fréquence, il est également caractérisé par le transfert intercellulaire qui assure la continuité du
service lors de la transition d’une cellule à une autre.

C – 1) Itinérance
L'usager d'un réseau de radiotéléphonie, qui se déplace en différant points du territoire
couvert, doit pouvoir appeler et être appelé. C'est la notion d'itinérance.
Le rôle principal d'un mécanisme de gestion de la localisation ou de l'itinérance est de
permettre au système de connaître à tout moment la position d'un mobile et/ou d'un abonné. Cette
fonction est nécessaire pour que le système puisse joindre un abonné. Dans la gestion de la
localisation des mobiles, deux mécanismes de base interviennent :

 La localisation qui consiste à savoir où se trouve un mobile et ce à tout moment.

 La recherche d'abonné (ou paging) qui consiste à émettre des messages d'avis de
recherche dans les cellules où le système a précédemment localisé l'abonné.

C - 2) Handover
Pendant une communication, le terminal est en liaison radio avec une station de base bien
déterminée. Il est nécessaire d'assurer la continue du service alors que l'utilisateur se déplace. Il
est aussi nécessaire de changer la station de base avec laquelle le terminal est relié tout en
maintenant la communication : c'est le transfert inter - cellulaire ou Handover.
Le Handover permet l'utilisation en continue de la station mobile tout en se déplaçant au
voisinage de la frontière séparant les cellules. Le changement de cellule (BTS) doit bien
évidemment être transparent pour l'utilisateur.

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Voici le principe : durant la communication, le mobile utilise le temps laissé libre (SLOT)
par l'AMRT (Accès Multiple à Répartition dans le Temps) pour scruter les canaux de
signalisation (BCCH : Broadband Control Channel) des cellules proches de sa propre cellule. Ces
mesures sont envoyées au BSC afin d'y être analysées.

D - L’interface radio
D – 1) Partage en fréquence
La bande allouée au système est séparée en 2 sous bandes d'égales importances :

 Bande : 890-915 MHz


 Bande : 935-960 MHz

Ces deux sous bandes sont séparées par un intervalle fréquentiel qui n'est pas attribué au
système afin de faciliter le filtrage et la séparation des voies.
Chaque sou bande est divisé en canaux fréquentiels de 200 kHz. Chaque bande comporte
124 porteuses espacées de 200 KHz et un écart duplexe (W duplex) égal à 45 MHz. Un canal
véhicule un signal modulé autour d'une fréquence porteuse qui siège au centre de la bande. Ces
fréquences sont allouées de façon fixe aux différentes BTS ; il faut veiller à ce que 2 BTS
voisines n'utilisent pas des porteuses proches.

D – 2) Partage en temps

L'accès TDMA permet à 1 canal de


supporter plusieurs utilisateurs. Une
trame TDMA est divisée en 8 intervalles
de temps appelés slots. Un huitième du
temps de transmision est donc attribué à
chacune d’eux. L’information sera divisée
e « paquets » d’environ une demi-
milliseconde transmis toutes les 4,6
millisecondes ( 4.615 ms).

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E - Les services
La notion de service en télécommunication permet de préciser les capacités que le reseau
offrira et ceci en terme de débits et de délais ainsi que les facilités qu’il apportera à l’utilisateur.
Les services sont classés de la façon suivante dans le réseaux GSM :

 Les services supports


 Les télés services

 Les services supplémentaires

E – 1) Les services supports

Les services supports « bearer services » comprennent l’offre d’une capacité de


transmission entre des interfaces utilisateurs définis, en réseau GSM le service support consiste à
fournir une capacité de transmission avec des caractéristiques techniques de débit, de taux
d’erreur, de mode de transmission (synchrone/asynchrone).
La mise à disposition d’une liaison point à point numérique à 9.6 Kbits/s.

E - 2) Les télés services

Les télés services comportent une offre de communication incluant les terminaux et
éventuellement des applications. Les principaux téléservices offert par le réseau GSM sont :

 La téléphonie : La téléphonie est le premier télé services offerts par le réseau GSM, il est
appelé aussi la transmission de parole. Il permet à l’utilisateur d’établir ou de recevoir des
communications.
 L’appel d’urgence : Les appels d’urgences sont prioritaires et permettent par un numéro
unique pour tous les abonnés GSM de contacter un service d’urgence. L’opérateur doit
prendre l’appel même en cas d’insuffisance de ressources radio. En effet l’appel sera mis
dans un fil d’attente en cas d’encombrement.

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 Messages courts (SMS) : Les messages courts « SMS » (Short Message Service),
permettent de réaliser une messagerie bidirectionnelle avec acquittement (en point à
point).Les SMS ont une taille de 140 octets c’est à dire 160 caractères alphanumériques.

 La télécopie : La transmission de fax est possible via un réseau GSM suivant deux
modes: soit en mode manuel ou automatique.

E – 3) Les services supplémentaires

Les services supplémentaires regroupent toutes les facilités d’utilisation qui peuvent être
offertes en complément des services.En èffet ils apportent un certain nombre d’améliorations aux
téléservices et aux services supports.

 L’identification du numéro d’appel : Ce service permet à un des intervenant d’une


communication de connaître le numéro de l’abonné avec lequel il converse.
 Le renvoi d’appel : Le renvoi d’appel consiste à demander le ré aiguillage des appels qui
arrivent sur un poste vers un poste tiers que ce soit fixe ou mobile.

 La restriction d’appel  : Elle permet à l’abonné d’inactiver certains appels, citons les
appels internationaux et l’émission des appels à l’étranger.

 Indication de facturation : L’indication de facturation permet à l’abonné de connaître le


coût d’une communication établie.

 Double appel : Le double appel permet de communiquer avec deux intervenants de


manière à avoir à un moment donné un intervenant actif et un autre en attente.

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