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COMITE : L'Organisation des Nations unies pour l'alimentation

Et l'agriculture (FAO)
SUJET : L’agriculture durable et la sécurité alimentaire face
aux changements climatiques.
PAYS : Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du
Nord
DELEGUEE : ZOUBIDA NEMER.

Papier de position

À mesure que notre climat continue de se réchauffer et que les effets de ce


bouleversement se font plus fréquents et plus graves, les agriculteurs et les collectivités
agricoles du monde entier seront exposés à des risques accrus. En effet, le secteur agricole est
extrêmement sensible au changement climatique, ce dernier affecte la sécurité alimentaire en
rendant la production moins fiable, ce qui augmente la fluctuation du prix des aliments et
réduit l'accès à la nourriture.
En juin 2019, la superficie agricole utilisée (SAU) au Royaume-Uni atteignait 17,5
millions d'hectares, soit 72 % de la superficie totale. Les agriculteurs, les partenaires
commerciaux, les gestionnaires et les conjoints représentent la majorité (63 %) de la main-
d'œuvre totale du pays. Le revenu total de l'agriculture s'élevait à 5,3 milliards de livres
sterling. Ces chiffres illustrent l'importance vitale que revêt l'agriculture au Royaume-Uni en
tant qu'élément de l'économie globale, tout en satisfaisant les besoins alimentaires de la
majorité de la population. De plus, ils confirment la détermination de notre pays à prendre une
part active aux efforts visant à combattre les effets du changement climatique qui mettent en
péril l'agriculture, la sécurité alimentaire et la viabilité économique mondiale. Cette volonté se
traduit par les diverses actions entreprises dont les résultats restent très satisfaisants en matière
de développement durable, et de sécurité alimentaire et environnementale. Parmi ces mesures
on cite :
Loi sur le changement climatique (2008) : le Royaume-Uni est la première grande
économie à s'être engagée à atteindre un objectif de "zéro net" pour toutes ses émissions de
gaz à effet de serre d'ici 2050. Ce texte fournit un dispositif sur le long terme visant à
améliorer la gestion du carbone, à soutenir la transition vers une économie pauvre en dioxyde
de carbone, à encourager les investissements dans les produits à faible teneur en CO2 et à
adresser un message international.
Changement de régime alimentaire : Au Royaume-Uni, adopter un régime alimentaire
conforme aux directives gouvernementales "Eatwell" permettrait de réaliser une réduction de
18 % sur les émissions liées à la production alimentaire. Ces directives constituent un
instrument politique permettant de définir les recommandations du gouvernement pour une
alimentation saine et équilibrée.
Réduction du gaspillage alimentaire : On estime à 4, 4 milliards de tonnes de CO2 par an le
total des émissions de GES générées par le cycle de vie complet du gaspillage alimentaire.
Parmi les approches adoptées au Royaume-Uni pour réduire le gaspillage alimentaire, figure
l'engagement de Courtauld, une convention bénévole des producteurs, fournisseurs et
détaillants de produits alimentaires, dont l'objectif est de réduire de 20 % le gaspillage
alimentaire par habitant d'ici 2025. Quant aux approches politiques, elles incluent la Stratégie
de gestion des ressources et des déchets 2018 du Département de l'environnement, de
l'alimentation et des affaires rurales (Defra), qui prévoit 15 millions de livres sterling en vue
de réduire le gaspillage alimentaire, ainsi que les concertations relatives aux rapports annuels
et aux objectifs imposés aux industries en matière de gaspillage alimentaire.
Linking environment and farming initiative (LEAF) : Parmi les initiatives bénévoles en
faveur de la réduction des émissions issues de l'agriculture au Royaume-Uni, on compte la
marque Linking Environment and Farming (LEAF), qui a pour but de développer et de
promouvoir la gestion intégrée des exploitations agricoles (IAM) en favorisant la génération
et l'échange de connaissances, en créant des opportunités commerciales et en sensibilisant et
en engageant le public dans l'alimentation et l'agriculture durables.
La lutte intégrée contre les parasites (IPM) : a pour objectif la gestion durable des parasites
en associant des outils biologiques, culturels, physiques et chimiques afin de minimiser les
risques économiques, sanitaires et environnementaux. Cette approche privilégie la culture de
cultures saines avec le moins de répercussions possibles sur les écosystèmes agricoles et
favorise les moyens antiparasitaires naturels.
La stratégie britannique pour les technologies agricoles : prévoit de soutenir le
développement de nouvelles technologies qui permettent un accroissement des récoltes sans
effet néfaste sur l'environnement et sans augmentation des terres cultivées.
Bien que ses impacts diffèrent considérablement dans les différentes régions du
monde, les citoyens et le gouvernement britanniques estiment que le réchauffement
climatique concerne toutes les nations, et non pas une seule, et sont déterminés à élaborer un
ensemble de mesures viables pour répondre au besoin immédiat de la population tout en
préservant la capacité des générations futures à assurer la sécurité alimentaire mondiale, telle
que définie par l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) : "la
sécurité alimentaire existe lorsque tous les peuples ont, à tout moment, un accès physique et
économique à une nourriture suffisante, saine et nutritive".
Reference
https://www.theccc.org.uk/wp-content/uploads/2018/11/Land-use-Reducing-emissions-and-
preparing-for-climate-change-CCC-2018.pdf

https://leafuk.org/

https://nerc.ukri.org/research/partnerships/ride/lwec/report-cards/agriculture/

https://www.gov.uk/government/organisations/department-for-environment-food-rural-affairs

https://www.theccc.org.uk/uk-climate-change-risk-assessment-2017/

https://climateanalytics.org/what-we-do/climate-impacts-and-risk-assessment/

https://www.i4ce.org/home/

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