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 ABAT-VOIX, subst. masc. (inv.).

ARCHIT. Dais placé au-dessus d'une chaire d'église et facilitant l'audition du


prédicateur :
1. Dans les grandes églises modernes de Smyrne et de Constantinople ..., [les] chaires
ne sont pas surmontées d'un abat-voix comme en Occident... A. LENOIR, Architecture
monastique,t. 1, 1852, p. 341.
2. L'abat-voix ne paraît pas être d'invention antérieure au XVesiècle, les chaires
gothiques en sont dépourvues. A. LENOIR, Architecture monastique,t. 2, 1856, p. 242-
243.
3. ... tous les yeux se levèrent vers la chaire où le P. Alta était apparu très grand dans
son froc blanc. La gâchette de cuivre fit un bruit d'amorce quand le suisse ferma le
battant de la chaire. Debout sous l'abat-voix, les mains belles et posées sur le velours
du rebord, le dominicain semblait avoir laissé son nimbe sur l'outre-mer d'un fiésole. J.
PÉLADAN, Le Vice suprême,1884, p. 221.
Rem. On remarque dans tous les ex. la présence, à côté de abat-voix, des
termes chaire ou église. Autres assoc. usuelles : couronnement, dais, draperie, plafond,
voûte.
Prononc. ET ORTH. − 1. Forme phon. : [abavwa]. WARN. t. 1, 1962 donne également
la possibilité d'une prononc. avec [ɑ] pour la finale. 2. Forme graph. : inv. (Lar.
encyclop., Pt ROB.).
ÉTYMOL. − 1808, terme d'archit. (BOISTE : Abat-voix, s. m. le dessus d'une chaire. −
Reste usuel). Composé de abat, de abattre*, au sens propre, et de voix*.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 1.
BBG. − BARB.-CARD. 1963. − CHABAT 1875-76. − JOSSIER 1881.

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