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• UNIVERSITÉ D’ANTANANARIVO

• ÉCOLE NORMALE SUPÉRIEURE


• CCSB S2. Année : 2018–2019
HISTOIRE DES INSTITUTIONS SELON :

LUTHER ET LE
PROTESTANTISME
PHYSIQUES GROUPES
5
• LES MEMBRES DU GROUPES:
RAKOTOSON Maholy Nirina
RAKOTOZAFY Nadia Holisoa
SAMBATRA Andrianavalona Nirina Léonnie
RANDRIAMIANDRY Mocky
RAZAFITSIALONINA Anjarasoa Mamy
RANDRIAMAROMANANA Faniloniaina Fehizoro
RONALD Arlain
ANDRIATSITOHAINA Hery Zo
RAZANAJATOVO Alain Patrick
•INTRODUCTION
• La Réforme est le résultat du rejet des orientations prises par le catholicisme
pendant le Moyen Âge (et qui ont été définitivement réaffirmées par Rome
au concile de Trente). La Réforme a été menée sous l'impulsion de
théologiens tels que Martin Luther, Ulrich Zwingli, Jean Calvin, Sébastien
Castellion, parmi tant d'autres. Pierre Valdo, John Wyclif, Jan Hus, Lefèvre
d'Etaples sont considérés comme des précurseurs de la Réforme. À la suite
de ces théologiens, le protestantisme comprend des courants théologiques
très divers. Mais la question se pose alors, comment se présente le courant
protestant : la reforme de martin Luther ?
PLAN
•INTRODUCTION

I. Généralité
II. Cause de la reforme
III. Le 95 thèse de martin Luther

•CONCLUSION
•Généralité
• Biographie de martin Luther
• Martin Luther est né le 10 novembre 1483 à Eisleben en Allemagne et
mort le18 février 1546 dans la même ville. Non seulement il est un
théologien et un réformateur, mais il est aussi un musicien et un
compositeur. Dans la réforme de la liturgie, il donne au chant de la
communauté une place importante. Il compose lui-même une
trentaine de chorals et édite, avec d’autres musiciens, un recueil de
cantiques. Il demande que le chant soit enseigné dans les écoles.
Cette place que Luther fait à la musique a contribué au
développement de cet art dans les pays de langue allemande.
• Éducation :

• 1488 : école de latin à Mansfeld


• 1497 : l'école des frères de la vie commune à Magdeburg
• 1498 : école de la paroisse ("Städtische Pfarrschule") à Eisenach
• 1501 : Luther commence ses études de droit à l'université d'Erfurt
• Luther était connu comme un élève calme et rendu timide par l'ordre strict, mais très
doué.
• Son père voulait lui donner l'occasion de s'assurer une bonne existence en tant que
juriste.
• 1502 : "baccalauréat", son premier degré universitaire.
• 1505 : maîtrise
• Lors du retour d'un voyage chez sa famille, le 2 juillet 1505, sur le chemin d'Erfurt, la
foudre s'abat tout près de lui. Il tombe par terre et promet : "Sainte Anne, je veux
devenir moine"
• C'est Luther lui-même qui a dit plus tard qu'il réfléchissait déjà avant à l'idée de devenir
moine.
• Malgré la colère de son père, il devient moine augustin à Erfurt, le 17 juillet.1505.
• Sa philosophie à propos de l’éducation :

• Dans la philosophie de l’éducation de Luther, la famille détient un rôle


fondamental « il n’y a pas d’autre offense qui, du point de vue de Dieu
afflige aussi lourdement l’humanité et mérite un châtiment aussi
grand que la négligence dans l’éducation des enfants »
Etymologie de protestantisme
• Le mot protestant vient du mot la latin « protestari » qui donne les
mots « pro-tester » signifie tout simplement « témoigner pour, en
faveur de » sa foi fondée sur les Écritures et l’interprétation
rationnelle qu’on peut en tirer à la lumière de l’Esprit Saint.
• Le protestantisme est une confession du christianisme. Il est
apparu au XVIe siècle en Europe Occidentale. Il est une rupture avec le
catholicisme, sur le problème du Salut de l'âme, des sacrements mais
aussi de l'organisation de l'Église et des fidèles.
• Le protestantisme s'est rapidement divisé en multiples tendances
comme le luthéranisme, le calvinisme, l’anglicanisme et de
nombreuses autres... Aujourd'hui, il existe plus de 36 000
dénominations protestantes.
• Education protestante
Tout d’abord, qu’entendons-nous par éducation ? Eduquer, ou élever un
enfant, c’est l’aider à tirer de lui-même (educere) ce qui y est en germe, en
sommeil. C’est l’aider à grandir, à se hausser (elevare) dans son corps et
son âme, dans tout son être spirituel. Par éducation, nous entendons aussi
la somme totale des processus par lesquels une société transmet d’une
génération à l’autre son expérience et son héritage accumulés dans les
domaines social, intellectuel et religieux1.
L’éducation a toujours été l’objet d’une préoccupation majeure des
protestants, dans le contexte familial aussi bien que dans le contexte
scolaire. L’éducation protestante se caractérise également par une
approche holistique de l’éducation qui intègre donc aussi la dimension
spirituelle. Le livre de référence reste la Bible, dont la lecture et la
compréhension restent prioritaires et conditionnelles de l’exercice de la
responsabilité individuelle.
• En fait, le lien entre la Réforme et l’éducation est double, parce que les
Réformateurs ne réclament pas seulement le développement de la
culture profane. Le type d’instruction religieuse dont ils se font les
champions est lui aussi porteur d’une alphabétisation du peuple : dès
lors que la Bible est la seule autorité (et non plus la hiérarchie de l’Église)
et que la lecture individuelle de la Bible est une exigence fondamentale,
il est indispensable que chaque fidèle soit en mesure de la lire et donc
qu’il dispose d’un minimum d’instruction. D’ailleurs, au milieu du XVIe
siècle, les régents d’école sont nombreux à adhérer à la Réforme, et ils
sont parmi ses principaux propagateurs. Et, pour développer l’influence
du protestantisme, l’un des moyens souvent utilisés alors – lorsque les
huguenots dominent socialement une région – est l’introduction de
maîtres protestants dans les écoles. De plus, chacun sait que la Discipline
des Églises réformées de France du XVIe siècle fait l’obligation aux Églises
de « dresser » une école à côté de chaque Église locale, le maître
devenant l’auxiliaire du pasteur.
• . Et, comme le précise Marianne Carbonnier-Burkard, cette même
Discipline demande aux fidèles d’avoir « au moins un psautier par
famille, contenant les 150 psaumes traduits et versifiés par Marot et
Bèze, avec à la suite le Catéchisme de Genève, quelques prières, la
liturgie de Genève et la Confession de foi de La Rochelle » En fait, il est
clair que l’une des réussites de la Réforme a été de créer un type de
piété marqué par un rapport au livre bien différent de celui des
catholiques. Ce genre de rapport à l’écrit caractérise l’ensemble des
protestants.
• Cause de la reforme
• Les indulgences et les reliques
• L'achat des indulgences et la possession de reliques sont des moyens
pour obtenir le salut ou du moins pour réduire la durée de son séjour,
ou de celui d’un tiers décédé, au purgatoire. Ainsi, certains fidèles
fortunés auraient été jusqu'à acheter des indulgences pour des
péchés à commettre. Frédéric III de Saxe possédait des milliers de
reliques, censées lui épargner 128 000 années de purgatoire !
• Le marché des indulgences ou des reliques met à mal le caractère
vertueux de l'Eglise catholique. S'il suffit de payer pour obtenir le
salut, à quoi bon mener une vie fidèle au Credo.
• L'humanisme et ses nouvelles idées
• L'humanisme, un mouvement de pensée initié en Italie au début du
XIVe siècle, favorise le retour aux textes anciens et au rapport direct à
l'écrit, sans intermédiaire.
• Cette approche se traduit par la traduction de la Bible en langue
vernaculaire ("vulgaire"). Ceci donne la possibilité d'avoir un contact
direct avec le texte sacré et donc avec Dieu.
• La diffusion des écrits
• La mise au point de l'imprimerie par Gutenberg permet une diffusion
large des écrits.
• La Bible en langue vernaculaire est ainsi disponible pour les fidèles
lettrés et, dans tous les cas, beaucoup plus accessible pour chacun.
• Economie et politique
• Au début du XVIe siècle, l'Eglise Catholique est toute puissante. Elle possède une
grande partie des terres cultivables, touche des impôts divers et peut s'ingérer
dans les affaires de l'Etat.
• La Réforme permet d'ébranler cette mainmise, ce qui intéresse les marchands et
les nobles.
• Tarif des indulgences d'après le livre des Taxes de la chancellerie romaine
• L'absolution pour celui qui révèle la confession de quelque pénitent est taxée à
sept carlins
• L'absolution pour celui qui abuse d'une jeune fille est taxée à six carlins.
• L'absolution pour un prêtre concubinaire est taxée à sept carlins.
• L'absolution pour un laïque coupable du même fait est taxée à huit carlins.
• L'absolution pour celui qui a tué son père, sa mère, son frère, sa sœur, sa femme,
ou quelque autre parent ou allié, laïque néanmoins, est taxée à cinq carlins.
• L'absolution pour un laïque présent qui a tué un abbé ou un autre ecclésiastique
inférieur à l'évêque, est taxée à sept, à huit ou à neuf carlins.
• Le 95 thèse de martin Luther
• Le vrai but de cette thèse
• Martin Luther réalise de suite que le système des indulgences est faux.
Luther est d’autant plus outré que la vente des indulgences progresse et
que les propagateurs de cette pratique scandaleuse sont toujours plus
zélés. L’un deux nommé Tetzel (1465-1519) arrive à Wittenberg¹. C’est à la
criée qu’il vend les lettres d’indulgences ! Les gens accourent en masse
pour les acheter.
• Or, Luther est à Wittenberg et il découvre le juste cation gratuit en Dieu.
Mais à deux pas de chez lui, on vend des indulgences censées délivrer les
âmes du Purgatoire. Luther se met en colère… Une sainte colère contre
l’escroquerie spirituelle. Il regagne sa cellule et rédige les 95 thèses.
• Le 31 octobre 1517, vers midi, il a mis sur la porte principale de
l’Église de Wittenberg les désormais célèbres 95 thèses. Ces thèses,
écrites en latin, dénoncent les erreurs catholiques, notamment le
salut par les œuvres et les indulgences. Le placardage des thèses de
Luther marque le début de la Réforme.
• Luther, prieur du couvent de Wittenberg, maître ès arts, prédicateur
et docteur en théologie n’a que 34 ans. Il connaît aussi l’hébreu, le
grec et le latin. Il est cependant connu dans le milieu catholique, mais
pour le peuple, c’est un inconnu.
• La charge des thèses n’est pas une provocation. C’est même une
pratique courante à l’époque. Chacun peut exprimer ses idées sous
cette forme et, bien entendu, chacun peut également en discuter. Les
professeurs d’universités aimaient organiser des « disputes » en
public. Luther donne à ses collègues la possibilité de s’expliquer en
public. Ses thèses sont en rapport avec les indulgences.
L’intention de Luther
• En publiant ses thèses, Luther n’a pas l’intention de quitter l’Église
catholique. En aucun cas, il n’a la pensée de quitter définitivement
Rome. Contrairement à ce que Luther peut penser, il n’y a pas de
débat contradictoire. Personne n’ose porter sur la place son avis sur
les indulgences.
• Ce qu’il faut savoir, c’est que le lendemain du 31 octobre, c’est la
Toussaint ! La coutume veut que l’on expose les reliques censées
procurer des grâces. En allant à l’Église, les délais prennent
connaissance des thèses de Luther. Dès lors, de bouche à oreille, le
contenu des thèses se propage dans la ville, dans la Saxe, et même
au-delà. Ces thèses sont traduites en allemand ainsi qu’en d’autres
langues, et sont imprimées. Ainsi tous les pays d’Europe savent qu’un
moine allemand a écrit un texte contre les indulgences. En deux
semaines, toute l’Allemagne est au courant et, en un mois, c’est au
tour de l’Europe. L’expansion de ces thèses provoque un électrochoc
spirituel et, plus tard, politique.
• Extrait de 95 thèse
• Il n'est pas prouvé non plus que toutes les âmes du Purgatoire soient parfaitement assurées
de leur béatitude, bien que nous-mêmes nous en ayons une entière assurance.
• Donc, par la rémission plénière de toutes les peines, le Pape n'entend parler que de celles
qu'il a imposées lui-même, et non pas toutes les peines en général.
• C'est pourquoi les prédicateurs des Indulgences se trompent quand ils disent que les
indulgences du Pape délivrent l'homme de toutes les peines et le sauvent.
• Car le Pape ne saurait remettre aux âmes du Purgatoire d'autres peines que celles qu'elles
auraient dû souffrir dans cette vie en vertu des canons.
• Si la remise entière de toutes les peines peut jamais être accordée, ce ne saurait être qu'en
faveur des plus parfaits, c'est-à-dire du plus petit nombre.
• Ainsi cette magnifique et universelle promesse de la rémission de toutes les peines
accordées à tous sans distinction, trompe nécessairement la majeure partie du peuple.
• Le même pouvoir que le Pape peut avoir, en général, sur le Purgatoire, chaque évêque le
possède en particulier dans son diocèse, chaque pasteur dans sa paroisse.
• Le Pape fait très bien de ne pas donner aux âmes le pardon en vertu du pouvoir des clefs
qu'il n'a pas, mais de le donner par le mode de suffrage
• Ils prêchent des inventions humaines, ceux qui prétendent qu'aussitôt
que l'argent résonne dans leur caisse, l'âme s'envole du Purgatoire.
• Ce qui est certain, c'est qu'aussitôt que l'argent résonne, l'avarice et la
rapacité grandissent. Quant au suffrage de l'Eglise, il dépend
uniquement de la bonne volonté de Dieu.
• Qui sait si toutes les âmes du Purgatoire désirent être délivrées, témoin
de ce qu'on rapporte de Saint Séverin et de Saint Paul Pascal.
• Conclusion
• En bref, le protestantisme est l’une des principales branches du
christianisme avec le catholicisme et l’orthodoxisme. Entendu
largement, le protestantisme est l’ensemble des groupements
issus directement ou non, de la réforme et qui se rejettent l’autorité
du pape .Selon cette perspective, le protestantisme englobe des
mouvements varié allons des luthérien passant par les
évangéliques, jusqu’ aux quakers. L’éducation protestante a des
valeurs hiérarchique tel que le premier c’est que chacun doivent
appartient à Dieu, l’éducation holistique, chacun doivent capable
de lire et d’écrire, instruire un homme et forger des caractères, et
enfin, c’est de favoriser les attitudes de responsabilité et de
respect .Pourquoi cette haine de Martin Luther à l’ encontre de la
révolte des paysans ?
Merci pour votre attention

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