Forage - Pr M. A.

- 2020

INTRODUCTION AUX FORAGES PETROLIER ET GAZIER

UNE TRES ANCIENNE CONNAISSANCE

Du latin médieval «petrolium» signifie huile de pierre. Déjà, dès l’antiquité, les
bateaux auraient été calfatés avec du bitume pétrolier. Il y a plus de 3 000 ans, les
peuples de Mésopotamie (Ahl Cham) connaissaient déjà le pétrole, notamment à
travers déjà le bitume qui suintait à la surface du sol.
Ce bitume tenait alors lieu de mortier pour la construction des remparts ou des
palais, mais c’est pour assurer l’étanchéité qu’il se révélait le plus précieux dans la
construction de citerne, de terrasses et surtout de navires.

FORAGE PETROLIER DURANT L’ERE INDUSTRIELLE

Lorsque le «Colonel» Drake décida de faire le premier forage de l’ère industrielle

le 27 août 1859 à Titusville (Pensylvanie, USA), il trouva du pétrole pratiquement
en surface, à une profondeur de 27 mètres seulement (A titre comparatif, précisons
qu’à Hassi Messaoud, on trouve du pétrole à environ 3500 mètres de profondeur et
qu’en exploration, on a déjà dépassé les 6000 mètres de profondeur en Algérie). Il
employa de système de forage par battage au câble. Tant que les terrains étaient
durs et consolidés, le système Pensylvanien était resté sans rival. L’avancement
était considérablement gêné lorsqu’on fora des argiles collantes et des sables
meubles.
METHODES DES FORAGE DES PUITS

A partir de ce moment germa l’idée du Rotary (1901), le turboforage (1923)

consiste à garder le train de tiges fixe, une turbine (moteur de fond), située au dessus
du trépan lui impose un mouvement rotatif (la boue de forage est utilisée comme
source d’énergie entre autres fonctions pour le turboforage). En 1940, on utilisa
pour la première fois l’électroforage (source d’énergie du moteur de fond provenant
de la surface et transmise grâce à un câble électrique).

Les techniques de forage des puits pétroliers et gaziers ont commencé à se

développer dans la moitié du XIXème siècle. A cette époque, seul le procédé de
forage par percussion ou battage était connu. Il existe actuellement différentes
méthodes de forage des puits basés sur la destruction mécanique des roches.

De nos jours, le forage pétrolier et gazier par battage ne se fait pratiquement plus à
cause de la lenteur d’avancement et les nombreux problèmes qu’il engendre. En
forage normal et en absence de problèmes spéciaux, les «Rotaristes» l’emportent
largement sur les «Turbinistes» qui sont pénalisés par l’usure rapide des outils de
forage (grande vitesse de rotation), ce qui engendre des pertes de temps
considérables lors des nombreuses manoeuvres pour changement d’outil.

Actuellement, les équipements évoluent rapidement (Top drive, casing

drilling,UnderbalanceDrilling, outil diamant hybride,...), on peut réaliser des puits
très profonds de 8000m et plus, de profil vertical ou dévié (dirigés ou horizontaux),
en anshor (sur terre) ou en offshore (en mer) et en activité de recherche et/ou de
développement.
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LE FORAGE

Après avoir mené différentes études sérieuses et

onéreuses de prospection, géologiques et géophysiques, les
prospecteurs déterminent l'emplacement théorique d'un
piège à pétrole.

Afin de confirmer les hypothèses, confirmant ou

infirmant la présence d’hydrocarbures, qu’ils soient
liquides ou gazeux, il faudrait réaliser un FORAGE, c’est à
dire creuser en grande profondeur, pour confirmer la
présence d'hydrocarbures. Le forage est le seul moyen de
confirmation réelle de présence ou pas d’hydrocarbures.
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Dans le cas du forage vertical terrestre (anshor), les installations se

situent directement au-dessus du gisement, c’est à dire à la

verticale de l'épaisseur maximale de la couche supposée contenir

des hydrocarbures liquide et/ou gazeux.