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République Algérienne démocratique et populaire

Ministère de L’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Département LMD ST

3éme Année génie électrique

Université Abderrahmane Mira-Bejaia

Faculté de la Technologie

 Travaux Pratique n°3 :

Génératrice à courant continu à excitation indépendante.

 Membres du groupe :

Beldjoudi Daoud.

Barache Rafik.

Bali Yacine.

Benlamara Amrane.

 Groupe :

A3.

Année Universitaire 2013/2014.


Feuille de mesure TP 03

Génératrice à courant continue à excitation indépendante.

J ( A) 0 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.46 0.5
Ealler (V ) 8.5 85 126 162 186 210 234 243 252 255 264
Eretour ( V ) 6.5 94 138 180 204 225 237 246 252 255 264

J ( A) 0 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.46 0.5
Ealler (V ) 4.15 41 61 80 94 104 114 123 127 128 130
Eretour ( V ) 4.15 47 67 85 100 110 119 123 128 128 130

N (Tr /min) 2800 2500 2200 2000 1800 1600 1400 1200 1000 600 400
E(V ) 250 225 195 180 159 143 127 110 90 54 37

Charge 0 1 2 3 4 5 6
I Ch ( A) 0 0.6 0.9 1.5 2 2.6 3.6
U (V ) 258 240 234 222 195 189 174

R g=6.8 Ω , 6.7 Ω ,6.6 Ω

R gmoy=6.7 Ω

Fait le 19/11/1014
I. Introduction :

Une machine à courant continu est une Machine électrique. Il s'agit d'un convertisseur
Électromécanique permettant la conversion bidirectionnelle d'énergie entre une installation
électrique parcourue par un Courant continu et un dispositif mécanique ; selon la source
d'énergie.

 En fonctionnement Moteur, l'Énergie électrique est transformée en Énergie


mécanique.
 En fonctionnement générateur, l'énergie mécanique est transformée en énergie
électrique. Dans ce cas elle est aussi appelée Dynamo.

Une machine électrique à courant continu est constituée :

 d'un Stator qui est à l'origine de la circulation d'un Flux magnétique longitudinal fixe
créé soit par des enroulements satiriques (Bobine (électricité)) soit par des Aimant
permanent. Il est aussi appelé « inducteur » en référence au fonctionnement en
génératrice de cette machine.
 d'un Rotor (électrotechnique) bobiné relié à un Collecteur tournant inversant la
Polarité de chaque enroulement rétorque au moins une fois par tour de façon à faire
circuler un flux magnétique transversal en quadrature avec le flux satirique. Les
enroulements rétorques sont aussi appelés enroulements d'induits, ou
communément « Induit » en référence au fonctionnement en génératrice de cette
machine.

II. But de la manipulation :

Le but du travail est de déterminer le rapport de transformation et l’indice horaire d’un


transformateur triphasé pour les différents couplages.

III. Matériels utilisés :

Fils électriques, voltmètre, trois ampèremètres, une source, génératrice a courant continue.

IV. Déroulement de la manipulation :

On a d’abord relevé la plaque signalétique de la génératrice à courant continue puis on a


réalisé le montage de la figure 1 ci-dessous.

Apres avoir fixé la vitesse de rotation a sa valeur nominale qui est de 3000 tours/min puis
nous avons mesuré a l’aide d’un voltmètre les différentes tensions tout en variant le courant
J en deux cas le 1er progressivement de 0 a 0.5 A puis en diminuant de 0.5 a 0 A.

On a refait la même démarche mais cette fois ci nous avons diminué le nombre de tours/min
à 1500.
Ensuite on a fixé le courant a sa valeur nominale qui est de 0.46 A puis nous avons mesuré a
l’aide d’un voltmètre les différentes tensions tout en variant le nombres de tours/min de
2800 a 400 Tours/min.

Enfin on a fixé la vitesse de rotation a sa valeur nominale qui est de 3000 tours/min et le
courant a sa valeur nominale qui est de 0.46 A puis nous avons mesuré a l’aide d’un
voltmètre et d’un ampèremètre les différentes tensions et courants tout en variant la
charge.

Figure 01 :

V. Manipulation :
1. Nombres de tours/min fixé :

Tableau n°1 :

J ( A) 0 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.46 0.5
Ealler (V ) 8.5 85 126 162 186 210 234 243 252 255 264
Eretour ( V ) 6.5 94 138 180 204 225 237 246 252 255 264

Tableau n°2 :

J ( A) 0 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3 0.35 0.4 0.45 0.46 0.5
Ealler (V ) 4.15 41 61 80 94 104 114 123 127 128 130
Eretour ( V ) 4.15 47 67 85 100 110 119 123 128 128 130
Rôle du collecteur :

Pour expliquer le rôle du collecteur, nous allons considérer que la machine à courant continu
travaille en mode générateur. Le but de celle-ci est de
produire une tension, donc un courant unidirectionnel
dans la charge qui est connectée à ses bornes. Cependant
la rotation du rotor dans le champ d'induction nous permet
d'obtenir une force électromotrice alternative. Il faut donc
réaliser un redressement de la tension. C'est le rôle du collecteur.

Pour réaliser ce redressement, on utilise ce dispositif :

Sur ce dessin nous voyons une bague collectrice divisée en deux parties. L'une des parties est
connectée à une extrémité de la spire et l'autre à l'autre extrémité. Sur ces deux bagues se
trouvent les balais formant l'axe neutre de la machine.

Voyons ce qui se passe lorsque le cadre tourne dans le champ d’induction. Nous
supposerons que la position 0° est celle du cadre quand il se trouve perpendiculaire aux
lignes d'induction.

Dans cette position la force électromotrice récoltée aux bornes des balais vaut 0 V car les
balais court-circuitent les deux bagues. Lorsque le cadre quitte cette position, la force
électromotrice induite commence à augmenter progressivement. Ceci est rendu possible par
le fait que le balai noir se trouve sur la demi-bague noire et que le balai blanc se trouve sur
l'autre demi-bague. Lorsque le cadre mobile arrive parallèlement aux lignes du champ
d'induction, la force électromotrice induite devient maximale. Le cadre continuant à tourner,
la force électromotrice induite ne peut faire que décroître.

Elle s'annulera quand les deux balais court-circuiteront


à nouveau les deux demi-bagues. A ce moment, le balai
noir entre en contact avec la demi-bague blanche et le
balai blanc entre en contact avec la demi-bague noire.
On se rend donc compte que le balai noir reste toujours
en contact avec le conducteur qui parcourt le champ
d'induction du haut vers le bas. De ce fait la force
électromotrice récoltée aux bornes du balai se comporte
comme dans le cas précédent. Nous avons donc obtenu
le redressement de la tension comme indiqué sur le
graphique suivant:

Cependant la tension n'est pas encore parfaitement


continue. Pour obtenir une tension beaucoup
plus continue, rien ne nous empêche de placer
plusieurs spires. De ce fait nous pouvons obtenir
une tension beaucoup plus continue. Il est à
remarquer que le nombre de lames du collecteur
augmente. Pour trois spires nous obtenons la tension
suivante (Regardez celle en rouge):
Les variations de la force électromotrice

Caractéristique à vide

La première étape consiste à déterminer la valeur de la force électromotrice E induite aux


bornes du rotor. Cette fem est créée grâce aux flux magnétiques de l'inducteur, lui même
généré par le courant inducteur.

Pour cela, nous allons tracer les variations de la fem de l'induit E en fonction du courant
inducteur. La machine fonctionne en génératrice à excitation indépendante fonctionnant à
vide (pas de charge aux bornes de l'induit) entraînée à vitesse de rotation nominale par un
moteur d'entraînement. On mesure la valeur de la fem au fur et à mesure de l'augmentation
du courant inducteur.
La caractéristique à vide a la même forme que la courbe de première aimantation du circuit
magnétique. Elle est valable si le circuit magnétique de la machine n'a jamais été aimanté ou
s'il a été totalement désaimanté. Elle donne les propriétés magnétiques de la machine.

On obtient de cette figure :

 de 0 à A : la courbe est linéaire passant par 0.


La fem augmente proportionnellement au
courant d'excitation. L'aimantation n'est pas
maximale, il est possible de l'augmenter en
augmentant le courant d'excitation.
 de A à B : cette zone s'appelle le « coude de
saturation ». La fem est pratiquement maximale
pour un courant d'excitation relativement faible.
C'est la zone qui correspond à la meilleure
utilisation du circuit magnétique. Le constructeur
choisira de prendre le courant d'excitation
nominal dans cette zone.
 Après B : le circuit magnétique est saturé. La fem n'augmente plus que très
faiblement avec le courant d'excitation. Cette zone est à éviter car la consommation
de courant est trop importante pour un faible gain sur la valeur de la fem.

Donc pour conclure la fem induite dans une génératrice dépend essentiellement du courant
d’excitation.

On remarque l’augmentation de I (courant de charge) entraine une chute de tension


aux bornes de l’induit qui continu à augmenter avec I, Car en réalité l’augmentation de I
dans l’induit modifie l’aimantation du l’inducteur, en d’autre termes le flux de l’induit
oppose pratiquement à celui de l’inducteur, ce que doit changer la disposition des lignes
d’induction.

Tous ça se traduisent d’une part une réaction magnétique ɸ, et d’autre part une
chute ohmique : Rinduit × I
U =E−ɸ−Rinduit × I =E−ɸt

Pour cela on remarque une chute de tension dans cette partie (voir la feuille
millimétrique) car lorsque I =0 la machine fonctionne à vide (absente de charge).

La quantité:ɸt =ɸ−R induit × I est quelque fois appelée « la réaction totale de l’induit ».
La courbe représentant (U ) en fonction du courant débité (I) est appelé « caractéristique
externe ».

Lorsque l'on veut la faire travailler, en appliquant un couple résistant sur son axe, cela la
freine donc E diminue.

Comme U reste constante, le produit Ri × I i augmente donc I i augmente, donc le couple T


augmente lui aussi et lutte contre la diminution de vitesse : c'est un couple moteur.
Plus on le freine, plus le courant augmente pour lutter contre la diminution de vitesse. C'est
pourquoi les moteurs à courant continu peuvent « griller » lorsque le rotor est bloqué, si le
courant de la source n'est pas limité à une valeur correcte.

VI. Conclusion :

Pour le générateur de courant parfait, c'est le courant qui est constant, quelle que soit la
tension demandée. C'est également un modèle théorique car l'ouverture d'un circuit
comportant un générateur de courant non nul devrait conduire à fournir une puissance
infinie. Il est impossible de placer en série deux générateurs de courant de valeurs
différentes.

 Les générateurs réels peuvent être simplement modélisés par l'association d'un
générateur de courant et d'une résistance branchée en parallèle. Un tel modèle
s'appelle modèle de Norton d'un générateur réel.
 Un dipôle inductif est un générateur de courant au sens transitoire : il s'oppose à
toute variation de l'intensité du courant qui le traverse. Il est déconseillé d'ouvrir un
circuit comportant un dipôle inductif traversé par un courant non nul

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