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METHODES
L’analyse d’un système mécanique ou d’un mécanisme nécessite de suivre une méthodologie
précise afin de comprendre plus profondément la fonction de chaque composant du système,
ses paramètres, ses contraintes fonctionnelles et aussi son mode de défaillance.
Pour analyser notre mécanisme, il existe différentes méthodes d’analyse parmi lesquelles
l’analyse fonctionnelle que nous allons présenter ci- dessous.
L’analyse fonctionnelle :
L'objet visé par la démarche peut être un objet, un matériel, un processus matériel ou
vivant, une organisation, un logiciel ou un mécanisme, etc.
Les besoins sont de toute nature et sont exprimés de façon individuelle ou collective,
objective ou subjective, avec des degrés de justification disparates.
La ou les fonctions étudiées sont également diverses : fonctions de service, fonctions
d'évaluation, fonctions de traitement.
Le cadre de l'étude doit être aussi pris en compte : contraintes ou variables déduites de
l'environnement, la réglementation, des usages, etc.
Le diagramme pieuvre ou diagramme des interacteurs, qui permet de définir les liens
(c’est-à-dire les fonctions de service) entre le système et son environnement. Ce
diagramme permet de recenser la plupart des fonctions du système.
Elle concerne le produit lui-même, car l'objectif est d'améliorer son fonctionnement ou ses
propriétés, de réduire son prix d'achat, son coût d'utilisation, son coût d'entretien…Il s'agit de
comprendre « l’intérieur de la boite » pour en comprendre l'architecture, la combinaison des
constituants, les fonctions techniques. Les outils de l’analyse fonctionnelle interne sont le
diagramme FAST et le diagramme SADT :
Le diagramme FAST
Le modèle F.A.S.T. se présente sous forme d'un arbre fonctionnel établi à partir de la fonction
globale ou d'une fonction de service, en s’appuyant sur la technique interrogative suivante :
Elle reprend le principe précédant mais utilise des règles et un formalisme plus complexe. Ce
type d’analyse, de décomposition fonctionnelle permet de modéliser et de décrire
graphiquement des systèmes techniques. On procède par analyses successives, en allant du
plus général vers le plus détaillé en fonction des besoins. On part de l’expression du besoin
(diagramme bête à cornes) définissant la matière d’œuvre et la fonction globale du système.
On représente le système sous forme de boîte (actigramme A-0), de la manière suivante :
Définition et but :
On opposera les embrayages aux systèmes à crabotage qui assurent un accouplement par
obstacle (crabots) et qui n'autorisent donc pas une mise en charge progressive, dans les
moyeux de vélo par exemple.
Classification :
Le nombre de disques annoncé dans un embrayage est donc le nombre de disques pincés
munis de garnitures. Des plateaux intermédiaires peuvent s'insérer entre les disques sur les
modèles multidisques.
Nous nous attarderons ici sur les grands groupes d’embrayage, qui intègre a la fois, le type de
commande, le nombre de disque et le mécanisme de fonctionnement. Ainsi, nous distinguons
les embrayages monodiques, les embrayages multidisques, les embrayages
électrorhéologiques et électromagnétiques, et les embrayages centrifuges.
Ils comportent un seul disque de friction et leur fonctionnement est limite par le fait qu’un
seul disque se surchaufferait trop vite pour une puissance transmise trop élevée.
Les embrayages multidisques fonctionnent selon le même principe, sauf qu'on utilise un
empilement de disques et de plateaux. Les disques ou disques garnis sont crantés (rainurés)
sur leur pourtour, et liés en rotation à la cloche d'embrayage, les plateaux aussi appelés
disques lisses sont cannelés à l'intérieur, et liés à la noix d'embrayage. Cet empilement est
maintenu en pression par des ressorts. La poussée est donc, en théorie et aux frottements près,
la même pour chaque disque et les plateaux intermédiaires permettent de répartir la
transmission du couple sur de plus grandes surfaces. Les versions bidisques ou multidisques
pour camions peuvent s'en passer, la multiplication des disques visant alors à répartir l'usure
et prolonger la durée de vie du système.
Cette configuration est, pour un même couple transmissible, bien plus compacte radialement
que celle à un seul disque. Elle est retenue sur les motocyclettes.
Les progrès récents dans l'électrorhéologie permettent de penser à une nouvelle génération
d'embrayage, se basant sur la capacité de changement entre l'état solide et l'état liquide
d'un fluide électrorhéologique. Ce type d'embrayage permet de connecter ou isoler le couple
d'entrée et celui de sortie très facilement et rapidement.
Ce type d'embrayage a été fabriqué et testé en laboratoire. Pourtant, les limites actuelles
des fluides électrorhéologiques (contrainte seuil encore faible et stabilité non assurée)
empêchent toujours sa commercialisation.
Dans ces dispositifs, l'embrayage est commandé par la vitesse de rotation de l'arbre moteur :
lorsque celui-ci atteint une certaine vitesse, sous l'effet de la force centrifuge, des éléments
(billes, ailettes) ont tendance à s'éloigner de l'axe de rotation et à frotter sur le disque
secondaire, ce qui assure l'embrayement.
Ce genre d'embrayage est couramment utilisé sur les cyclomoteurs ou de petits outils portatifs
comme la tronçonneuse3 mais aussi sur certaines Citroën 2CV.
Utilisé sur les compresseurs de climatisation, les lames de tondeuses, ventilateurs ou divers
dispositifs d'asservissement en mécanique générale (machines-outils, imprimantes),
l'embrayage électromagnétique utilise une bobine généralement concentrique à l'axe pour
mettre en contact les surfaces de frottement. La commande en « tout ou rien » ne le destine
généralement pas aux démarrages progressifs mais l'actionneur est intégré, et le dispositif
compact est peu coûteux.