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THEORIE ET CONSTRUCTION DES

MACHINES

Prof. Dr Ir KISEYA TSHIKALA F.


CONTENU
1. NOTIONS FONDAMENTALES
2. LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
3. LES ORGANES DE TRANSMISSION MECANIQUE
4. LES INTERFACES MECANIQUES
5. LES ARBRES ET PALIERS
6. LES ASSEMBLAGES
OBJECTIF PRINCIPAL
Fournir systématiquement les éléments scientifiques et technologiques
nécessaires pour appréhender les principes de fonctionnement et de
construction des machines.

OBJECTIFS SPECIFIQUES
Présenter les principes physiques mis en œuvre dans le fonctionnement
des machines;
Préparer les ingénieurs à la conception des machines;
Donner des règles de construction basées sur des analyses simples;
Contribuer à définir le cahier des charges pour choisir et dimensionner les
organes des machines;
Suggérer des solutions techniques;
Rapprocher le monde de la recherche théorique à celui de la pratique
CHAPITRE I NOTIONS FONDAMENTALES
NOTIONS FONDAMENTALES
1. EVOLUTION DES METHODES DE CONCEPTION
Développement des sciences et techniques basé sur la combinaison de
l’empirisme et des théories. Les phénomènes physiques s’exprimaient en
formules et diagrammes. Faute des moyens les modèles étaient très simples,
d’où la nécessité de fabriquer un prototype et le recours aux mises au point.
Le développement fulgurant de l’informatique et du calcul numérique permet
de concevoir des machines directement sur ordinateur. Il n’est pas nécessaire
de passer par un prototype.
Le couplage du calcul avec des logiciels de dessin paramétrables permet une
véritable conception assistée par ordinateur.
Ces méthodes modernes sont certes séduisantes mais elle présentes deux
inconvénients:
Les lois de comportement sont cachées derrière les logiciels;
La modélisation et le calcul par E.F sont souvent beaucoup plus longs que
les calculs analytiques classiques qui peuvent s’avérer suffisants pour un
avant-projet.
NOTIONS FONDAMENTALES
2. STRUCTURE GENERALE DES MACHINES
Une machine se distingue au premier coup d’œil de tout autre objet fabriqué
par l’homme par son mouvement. Elle comprend en principe au moins les
organes suivants:
Le moteur: source d’énergie mécanique (moteur électrique, moteur
thermique, vérin , ressort,...
L’outil, au sens large, est l’organe qui effectue le travail demandé à la
machine (foret d’une perceuse, crochet d’attelage d’une locomotive,...).
La transmission lie le moteur à l’outil et adapte ces organes entre eux
(réducteurs de vitesse, embrayage, cames,...).
La transmission se compose généralement d’une série d’éléments et d’organes
en mouvement constituant la chaîne cinématique.
NOTIONS FONDAMENTALES
2. STRUCTURE GENERALE DES MACHINES
Du point de vue strictement mécanique, une machine se compose d’une
série d’éléments qui:
Transmettent du mouvement;
Transmettent des efforts;
Transmettent de l’énergie.
On peut décomposer une machine en deux grands groupes d’organes:
La chaîne cinématique: les éléments en mouvement sont le siège
d’efforts qui transmettent de l’énergie.
Le bâti et les guidages: soutiennent et guident les organes de la chaîne
cinématique et ne transmettent que des efforts et non l’énergie.
NOTIONS FONDAMENTALES
3. CONCEPTS DE BASE
Une machine est un produit industriel qui est ou sera fourni à l’utilisateur pour
répondre à son besoin (NFX-50-150)
La qualité d’un produit correspond à son aptitude à satisfaire le besoin des
utilisateurs.
L’anomalie est la déviation par rapport à ce qui est attendu.
La dysqualité est l’écart global constaté entre la qualité visée et la qualité
effectivement obtenue;
 Les fonctions correspondent aux différentes actions d’un produit ou de l’un de
ses constituants. On distingue:
Les fonctions de service;
Les fonctions techniques.
Les fonctions de service décrivent les relations entre le produit et son milieu
extérieur.
Les fonctions techniques correspondent aux actions internes du produit
définies par le concepteur pour assurer les fonctions de service.
Le Cahier des charges fonctionnel (CdCF) est le document par lequel le
demandeur exprime un besoin en termes de fonctions de service et de
contraintes (AFNOR X50-151).
NOTIONS FONDAMENTALES
3. CONCEPTS DE BASE
Un élément de machine (pièce): entité matérielle indissociable, un objet
élémentaire fabriqué sans opération de montage (arbre, pignon, vis...).
Un organe de machine (composant): entité fonctionnelle indissociable qui peut
être constitué de plusieurs éléments (roulement, moteur hydraulique, pompe,
embrayage,...).
Un système fonctionnel: combinaison de plusieurs organes qui peuvent être
séparés (engrenage).
Un mécanisme: ensemble d’organes dont les mouvements respectifs sont
contraints par des liaisons mécaniques ou électromagnétiques.
Une machine désigne un ensemble plus complexe destiné à transformer l’énergie
et à utiliser cette transformation.
On distingue les fonctions essentielles des éléments et organes d’une machine:
Fonction de liaison;
Fonction de guidage;
Fonction de transmission de mouvement (axe);
Fonction de transmission d’efforts (bâti);
Fonction de conversion mouvement-effort (ressort, amortisseur);
Fonction de lubrification;
Fonction d’étanchéité.
NOTIONS FONDAMENTALES
3. CONCEPTS DE BASE
Comment appréhender le fonctionnement d’une machine à partir d’une lecture
de plan?
Déterminer la fonction globale du système mécanique: quels sont les
éléments d’entrée (bout d’arbre, levier...) et de sortie? Rechercher les axes
des mouvements.
Rechercher les liaisons élémentaires: distinguer les pièces mobiles, les
éléments solidaires.
Les éléments et organes de machines sont caractérisés par des dimensions
normalisées choisies dans des séries standardisées.
La normalisation poursuit trois objectifs:
La spécification: définition des caractéristiques et performances que doit
réunir le produit;
L’unification ou indication des dimensions et tolérances;
La simplification ou suppression dans une gamme de modèles (double
emploi ou inutiles).
La normalisation présente beaucoup d’avantages: favorise la production en
série, l’interchangeabilité,...
NOTIONS FONDAMENTALES
3. CONCEPTS DE BASE
En raison des imperfections de fabrication aussi minimes soient-elles; les
dimensions réelles d’un élément diffèrent des dimensions nominales indiquées
sur le plan d’exécution. On devra donc s’assurer que chaque dimension soit
comprise entre deux limites admissibles dont la différence constitue la
tolérance.
NOTIONS FONDAMENTALES
3. CONCEPTS DE BASE
Type Ajustements Montage Applications
Libre, jeu H7e8, H11c11 à la main Dilatation, mauvais alignement
large
Tournant H7f6 à la main Pièces tournant dans une bague
Glissant H7g6 à la main Pièces avec guidage précis pour
mouvement de faible amplitude
Glissant juste H7h6, H8h7 à la main Organes ajustés pouvant se pousser
à la main avec adjonction de
lubrifiant
Légèrement H7js6, H6js5 à la main Organes susceptibles d’être
dur démontés et remontés
fréquemment sans détérioration.
Bloqué H7m6, H6k5 au maillet Organes susceptibles d’être
démontés et remontés
fréquemment sans détérioration.
Pressé H7p6, H8s7 à la presse Emmanchement transmettant un
effort.
NOTIONS FONDAMENTALES
3. CONCEPTS DE BASE
L’analyse fonctionnelle consiste recenser, ordonner, hiérarchiser et valoriser les
fonctions de service.
Les exigences de l’utilisateur peuvent concerner également la durabilité, la
fiabilité, la maintenabilité et le coût.
La durabilité correspond à la durée de fonctionnement potentielle d’un produit
pour les fonctions qui lui ont été assignées dans les conditions d’utilisation et de
maintenance données.
La fiabilité correspond à la caractéristique d’un produit exprimée par la
probabilité qu’il accomplisse une fonction requise dans des conditions données,
pendant un temps donné.
La maintenabilité caractérise le temps nécessaire aux opérations de
maintenance.
Le coût correspond à la charge ou à la dépense supportée par un intervenant
économique par suite de la production ou de l’utilisation d’un produit. C’est
l’équivalent monétaire d’un produit lors d’une transaction commerciale.
NOTIONS FONDAMENTALES
4. CYCLE DE VIE D’UN PRODUIT
Le cycle de vie d’un produit comprend les étapes suivantes:
1. Recherche et identification du besoin;
2. Etude de faisabilité;
3. Définition des spécifications (performances techniques et financières
attendues);
4. Développement des concepts (principes de fonctionnement);
5. Définition matérielle du produit;
6. Industrialisation (préparation à la production);
7. Qualification;
8. production (fabrication et assemblage);
9. Contrôle de qualité;
10.Commercialisation et distribution;
11.Installation;
12.Exploitation et maintenance;
13.déclassement. Recyclage ou élimination.
NOTIONS FONDAMENTALES
4. CYCLE DE VIE D’UN PRODUIT
La définition et le dimensionnement d’une machine doivent vérifier les
conditions liées à:
Sa réalisation matérielle;
Sa viabilité;
Sa fiabilité;
Sa sécurité;
Ses performances;
Son intérêt économique;
Sa maintenabilité;
Sa commercialisation;
Sa mise hors service.
CHAPITRE II PHENOMENES TRIBOLOGIQUES
FONDAMENTAUX
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
INTRODUCTION : le mot tribologie vient du grec tribos qui signifie frottement.
C’est une science extrêmement complexe qui englobe la mécanique des
surfaces,, l’étude du frottement et de l’usure
surfaces l’usure.. Elle revêt une importance
économique immense eu égard aux énormes pertes provoquées par l’usure des
machines et par le coût de l’énergie dissipée par frottement.
Le développement de la tribologie repose surtout sur l’expérience (existence
des nombreux modèles et théories).
Couple tribologique:
tribologique: ensemble formé de deux solides qui glissent et frottent
l’un contre l’autre (Sauf dans le vide Existence d’une troisième substance,
ne serait-
serait-ce qu’une couche d’oxyde ).
Les trois corps baignent dans un milieu ambiant avec lequel ils interagissent.
L’ensemble constitue un système tribologique.
tribologique.
Le frottement transmet une force tangentielle à la surface de contact entre
deux solides en contact. Dans un premier temps, les solides restent en immobilité
relative puis ils glissent.
Selon les applications:
Usure et frottement minimaux (paliers, engrenages, glissières, cames...)
Usure min. et frottement max. (freins, embrayages, roues...)
Usures maximales par les meules et les limes.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
CONTACT DE SURFACES
La surface d’un solide est caractérisée par sa structure physico
physico--chimique et sa
géométrie;;
géométrie
Une surface usinée est une zone complexe qui recouvre la masse du solide
comme une peau
peau.. Ses propriétés différentes de celles du corps du solide jouent
un rôle fondamental dans le comportement tribologique d’un couple
cinématique..
cinématique
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
1. Contacts ponctuel et linéique

La distribution q(s) dépend des


déformations locales et la
pression est à première vue
égale à:

N
p  lim A0 
A
Ce résultat est absurde; en
réalité, les solides se déforment
au voisinage du contact de
manière à former une surface
d’aire finie.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
PRESSION ENTRE LES CORPS
La pression entre les deux corps de révolution dépend de la géométrie des
pièces, des caractéristiques mécaniques des matières et des efforts appliqués. Il
existe plusieurs méthodes de contrôle de la pression sur un cylindre sollicité par
la force normale N sur la génératrice de contact : méthodes conventionnelles et
application de la théorie de l'élasticité.

Pression linéaire sur un cylindre


Une méthode simple consiste à définir une pression linéaire faisant intervenir
seulement la charge normale N, la longueur d'appui l et le diamètre réduit des
cylindres en contact dr afin de tenir compte des divers cas de contact : cylindre sur
plan, cylindre sur cylindre ou cylindre dans cylindre concave.
La pression linéaire, proposée par Stribeck, est donnée par le rapport :

N
k
ld r
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Diamètre et rayon réduits
Le cas fondamental est représenté par le contact entre un cylindre et un plan
plan..
Tous les autres cas de contact sont ramenés au cas fondamental en introduisant le
diamètre ou le rayon réduit des cylindres

1 2 1 1 (Rayon réduit)
  
rr d r r1 r2
r1 rayon de courbure du premier cylindre convexe,
r2 rayon de courbure du second cylindre : rayon positif si le cylindre est convexe,
rayon négatif si le cylindre est concave
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
PRESSIONS ADMISSIBLES
1
 1 2 1 2 
Er  2   1   2 
NEr kEr Avec:
po    E1 E2 
2 rr l   

1. Sollicitations statiques
Sous l'effet de charges statiques, donc constantes, la pression linéaire k ou la
pression superficielle po calculées ne doivent pas dépasser les valeurs admissibles
relevées lors d'essais. La pression linéaire dépend du genre de mécanisme et des
matières en contact. Le contact peut être linéique comme celui de deux cylindres à
axes parallèles, ou ponctuel comme celui d'une sphère sur un autre corps.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
2. Sollicitations dynamiques
Sous l'effet de charges dynamiques, cas le plus fréquent en construction de
machines, et d'une pression superficielle élevée, la matière peut commencer à
s'écailler.. Si les contraintes tangentielles dépassent la limite d'élasticité du
s'écailler
matériau, des fissures se produisent à l'intérieur des corps et se propagent
progressivement vers la surface
surface.. La pression limite admissible est donnée par
l'apparition de ces piqûres destructrices
destructrices..
Les valeurs admissibles dépendent non seulement des caractéristiques
mécaniques des pièces, mais également de la vitesse de roulement, de la
fréquence et de l'allure des charges en fonction du temps, de la présence ou de
l'absence d'un lubrifiant entre les surfaces, de la présence de frottement de
glissement..
glissement
Les roulements à billes et à rouleaux, les engrenages à roues dentées et vis sans
fin, les variateurs de vitesse mécanique à friction sont des éléments de machines
typiques sollicités dynamiquement par des charges importantes et des pressions
élevées..
élevées
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
PRESSION HERTZIENNE ENTRE DEUX CORPS
Les expression de Hertz permettent de trouver la pression maximale, les
déformations des pièces et la répartition des contraintes à l'intérieur des pièces.
Les hypothèses simplificatrices introduites sont :
1. Les cylindres ou les sphères et le semi-
semi-infini sont constitués par des matières
homogènes, isotropes et parfaitement élastiques,
2. La loi de Hooke entre les déformations et les contraintes est applicable,
3. Les déformations restent très petites vis à vis des dimensions géométriques des
corps,
4. Sur les surfaces en contact, seules des contraintes de compression interviennent
dans la formation de la pression. Il n'y a pas de contraintes tangentielles à ce
niveau engendrées par exemple par des forces de frottement.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Heinrich Hertz a montré que la pression est répartie selon un ellipsoïde tant
que la déformation est élastique
élastique..
La pression la plus élevée p0 régnant au centre de la surface de contact est
appelée: pression hertzienne;
hertzienne; elle caractérise l’intensité max de la pression dans
un contact ponctuel ou linéique.

2 2 1
1 1  2 
E  2  1
  (Module d’élasticité réduit)
 E1 E2 
 

Contact extérieur de deux sphères de rayons r1 et r2.

3N 1
a3 (Rayon de la surface de contact)
2 E 1 r1  1 r2
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
La pression hertzienne au centre du cercle de contact est égale:
2
3N 2 1 1
p0  2
 0,3644 E N   
3
2 a  r1 r2 
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
La surface sous la charges est comprimée
comprimée;; la contrainte normale à la surface σz
et celle parallèle σr s’évanouissent avec la profondeur
profondeur..
La contrainte max de cisaillement se trouve sous la surface de contact à une
profondeur c = 0,4747aa dans le cas de contact des corps sphériques
sphériques..
Lorsque la charge croît, les déformations et les contraintes augmentent
augmentent..
Au
Au--delà d’une certaine charge, le métal sous la surface se plastifie d’abord
autour du point le plus sollicité puis sur toute la zone de contact
contact;; la pression
s’uniformise et devient approximativement égale à celle qui régnerait si les
surfaces étaient planes
planes..
La pression de contact de déformation plastique est voisine de la dureté Brinell
(HB)..
(HB)
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Contact d’une sphères et d’un plan.
Le rayon du plan étant infini et celui de la sphère étant égal à r, on retrouve
l’expression de la pression hertzienne:
2
E N
p0  0,3644 3
r2
Contact extérieur de cylindres parallèles de rayons r1 et r2.
La surface de contact est un rectangle de longueur l du cylindre le plus court et de
largeur b donnée par la relation:
8 N 1 1
b
 l E 1 r1  1 r1

La pression hertzienne sur l’axe de ce rectangle vaut:

1 N 1 1
p0  E  
2 l  r1 r2 
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Contact entre un cylindre et un plan

N
pmoy 
2al

N
pmax 
 rr 1  12  / E1  1  22  / E2 
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Cas particulier
Les deux corps possèdent le même coefficient de Poisson valant 0,3 : υ1 = υ2 = 0,3,
par exemple pour deux corps en acier
acier..
NEr
pmax  0, 418
2 E1 E2 rr l
Er 
E1  E2 NEr
a  1,522
rr l
Remarque très importante :
La solution de Hertz admet une répartition de pression constante dans le sens
axial pour des coordonnées x et z identiques
identiques.. Pour que cette condition idéale soit
remplie, il faut que le contact s'effectue entre deux cylindres de même longueur
longueur..
 Même dans ce cas particulier, la pression varie le plus souvent dans le sens axial
axial..
Si le cylindre est placé sur un plan ou un cylindre de longueur différente, la
répartition de la pression n'est plus égale, mais dépend de la coordonnée y. La
pression aux extrémités du cylindre est très souvent plus grande que la valeur
calculée..
calculée
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Remarques:
En cas de contact intérieur, on donne une valeur négative au rayon de la
pièce concave, on voit que la surface de contact est plus étendue et la
pression plus basse.
Les formules précédentes ne sont pas valables si la zone de contact s’étend
au--delà de 16% du diamètre de la pièce concave. C’est pour cette raison qu’il
au
est généralement incorrect de calculer la pression dans les paliers lisses à
l’arrêt à l’aide des formules de Hertz.
2. Contacts surfaciques
Deux pièces conformes se touchent par une
surface géométrique finie
finie.. L’aire A contenue
dans le contour de contact apparent est
appelée surface de contact nominale ou
apparente..
apparente
Pour les pièces idéalement lisses et
indéformable, la pression de contact
vaudrait::
vaudrait N
p 
A
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
La surface de contact réelle est constituée des petites surfaces contact entre les
aspérités.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
ETAT DE SURFACE - RUGOSITE
L'état de surface d'un corps technique peut se définir par sa rugosité, les
notions faisant l'objet d'une normalisation nationale ou internationale
internationale..
La profondeur maximale de la rugosité Rmax est la profondeurs maximale
relevée sur le diagramme de rugosité.
La profondeurs moyenne de rugosité Rp est la moyenne de toutes les
profondeurs y mesurées le long du diagramme.
l
1
R p   ydx
l0
l
1
Ra   y dx
l0
l
21 2
R   y dx
q
l0
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
FROTTEMENTS DE GLISSEMENT
1. FROTTEMENT D'ADHÉRENCE
Équilibre d'un corps simple sur le plan horizontal
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Adhérence limite

(force de frottement d'adhérence limite)

L'angle de frottement d'adhérence limite est relié aux composantes


rectangulaires par l'expression:
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Le coefficient de frottement d'adhérence limite
limite,, désigné par µ0 est lié à l'angle
de frottement d'adhérence par :

Coefficient de sécurité au glissement


Le coefficient de sécurité au glissement Sgl se définit par le rapport entre la
force d'adhérence limite FR0 et la force de frottement réelle FR' :

Dans la plupart des mécanismes et des éléments de machines utilisant le


frottement d'adhérence, le coefficient de sécurité au glissement est
habituellement compris entre 1,4 et 2,0 suivant les exigences imposées, les
pièces en présence et toutes les hypothèses introduites dans le calcul
calcul..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
2. FROTTEMENT DE GLISSEMENT
Augmentons l'intensité de la force de traction sur le corps au repos placé sur le
plan rugueux et dépassons la valeur limite Fh lim. L'expérience montre que le corps
commence à se déplacer dans le sens de la force de traction
traction..
L'action totale FB du plan rugueux sur le corps est inclinée de l'angle ρ par
rapport à la normale au plan, cet angle étant appelé angle de frottement de
glissement.. La force de frottement est proportionnelle à la composante normale
glissement
Fn de la réaction d'appui
d'appui.. La relation fondamentale du frottement de glissement,
dénommée loi de Coulomb
Coulomb,, s'écrit :

Coefficient de frottement
de glissement
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
La loi de Coulomb pour le frottement de glissement introduit un certain
nombre d'hypothèses simplificatrices :
1. Le coefficient de frottement de glissement µ est constant pour tous les points
de la surface frottante.
2. La force de frottement FR est indépendante de l'étendue de la surface
glissante.
3. Le coefficient de frottement de glissement est indépendant de la vitesse de
glissement entre les surfaces frottantes.
Ces trois hypothèses énoncées par Coulomb ne sont pas vérifiées dans la
pratique actuelle.
Les mesures effectuées sur des corps avec frottement montrent que le
coefficient de frottement dépend : de la force normale Fn, de l'étendue de l'aire
des surfaces portantes donc de la pression, de la vitesse relative des surfaces
frottantes, de la température, du milieu ambiant et de la durée de la
sollicitation. Il n'a pas été possible d'exprimer une loi simple entre le coefficient
de frottement et ces différents paramètres.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Si le corps solide est déplacé sur la plan horizontal rugueux en translation
rectiligne et à vitesse constante par une force de traction quelconque,
quelconque, le corps
isolé est encore soumis à l'action de trois forces concourantes et les conditions
d'équilibre statique s'écrivent:
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
La résolution analytique nécessite les équations d'équilibre suivantes :
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Types de frottement de glissement
1. Frottement d'adhérence
Le comportement des surfaces rugueuses en contact dépend de la géométrie des
surfaces et de la rugosité
rugosité.. La loi du frottement d'adhérence, énoncée
précédemment, indique la condition à remplir par la composante tangentielle
pour que les corps ne se déplacent pas l'un par rapport à l'autre :

2. Frottement sec
Les deux surfaces, toujours rugueuses, en glissement l'une par rapport à l'autre,
ne sont pas séparées ou enduites d'un lubrifiant
lubrifiant.. Le déplacement relatif des
corps engendre un échauffement très localisé aux aspérités qui se traduit par
des microsoudures aussitôt cisaillées par le mouvement
mouvement.. Le coefficient de
frottement est très élevé et l'usure des pièces reste trop importante
importante..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
3. Frottement onctueux
Les corps sont enduits d'une substance étrangère, le lubrifiant, qui a pour tâche
essentielle d'empêcher le grippage des pièces et d'abaisser les forces élémentaires
de frottement
frottement.. A faible vitesse relative, l'épaisseur de la couche lubrifiante est
inférieure aux aspérités des pièces en contact
contact.. L'usure devient plus faible et les
microsoudures sont moins fréquentes
fréquentes..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
4. Frottement hydrodynamique
En présence d'une couche de lubrifiant suffisante, l'épaisseur du corps
intermédiaire est toujours supérieure à la somme des aspérités des surfaces. Un
film liquide ou pâteux sépare complètement les surfaces primitivement en
contact.
C'est le régime de frottement hydrodynamique lorsque la couche liquide est
créée par la géométrie des pièces, représentée par un coin liquide, et par la
vitesse de glissement des pièces.
 Une autre possibilité de séparer les surfaces des corps est d'engendrer une
pression artificielle entre les surfaces au moyen d'un dispositif extérieur
extérieur.. Le
régime est appelé hydrostatique bien que le déplacement des corps soit
possible..
possible
5. Frottement mixte
Entre le régime onctueux, avec lubrifiant protecteur de surfaces, et le régime
hydrodynamique avec lubrifiant porteur, se situe un frottement intermédiaire
appelé frottement mixte ou imparfait.
imparfait. La portance du lubrifiant ne suffit pas à
séparer entièrement les corps en mouvement, les surfaces restant partiellement
en contact (Glissières
(Glissières et coulisseaux de machines-
machines-outils de précision).
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
6. Frottement élastohydrodynamique
L'étude des divers types de frottement suppose que les corps en contact ou en
glissement sont indéformables
indéformables..
Le frottement élastohydrodynamique tient compte de la déformation élastique
des pièces alliée à la portance hydrodynamique du lubrifiant
Cônes de frottement
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Tant que la réaction d'appui d'un corps au repos est située à l'intérieur d'un
cône, d'axe normal au plan, d'angle total au sommet de 2 ρ0, le corps reste au
repos..
repos
Dès que cette réaction d'appui se place sur la surface du cône, le corps se
trouve dans les conditions limites d'adhérence
d'adhérence.. Ce cône est appelé cône de
frottement d'adhérence
d'adhérence..
Lorsque le corps glisse sur le plan rugueux, la réaction d'appui se situe toujours
sur la surface du cône de frottement de glissement d'angle total au sommet 2 ρ ,
quelle que soit la direction du déplacement
déplacement..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Frottement sur le plan incliné
FORCE DE TRACTION QUELCONQUE (cas de montée)
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
FORCE DE TRACTION QUELCONQUE (cas de descente)
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
FORCE DE TRACTION PARALLÈLE AU PLAN (Montée)
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
FORCE DE TRACTION PARALLÈLE AU PLAN (Descente)
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
FORCE DE TRACTION HORIZONTALE (Montée)
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
FORCE DE TRACTION HORIZONTALE (Descente)
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Synthèse

La condition d'irréversibilité du corps sur le plan incliné rugueux est


donnée dans les trois cas par la condition : α ≤ ρ.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Modèles de frottement
Théorie de rugosité (Morin, 1833)
La résistance au mouvement est due au fait que les surfaces en contact ne sont
pas lisses
lisses.. Cette théorie ne tient pas compte de la nature des matériaux
matériaux..
Théorie d’adhérence (THOMLINSON, 1929)
La résistance au mouvement est due à des forces électrostatiques des
molécules de surface
surface.. Cette théorie ne tient pas compte de la surface réelle de
contact qui peut être très petite par rapport à la surface géométrique ou
apparente de contact
contact..
Modèle simplifié de TABOR et BOWDEN (1942)

N   Ni
Ar   Ai
   i Ai    Ai   Ar
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Si le corps B est moins dur que le corps A, il y aura cisaillement dans le
matériau B et non dans le joint
joint..

 j B
FR   B Ar
D’autre part, on considérant l’essai de dureté BRINELL, on peut établir:
F N
HB  ' 
S Ar
FR  B  Ar   
µ   
N HB  Ar  HB  B

 film  a j
S’il ya présence d’impuretés, on a:
  
µ  a  0  a 1
 HB B
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Modèle amélioré
Pour le modèle demi
demi--sec
 2   2  K 2
2
 HB  N adh N film
  0     1    

 B  N N
  0  K  HB FR  FRadh  FRfilm
a FR  µadh N  µ film 1    N
µ film  1/ 2
 1  a  
2
µ  µadh  1    µ film
 
1
µadh  1/ 2
2
 HB  
   
  B  
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
En tenant compte de l’abrasion du corps mou lisse par le corps dur et
rugueux, on a:

N   N i  nAH HB
FR   HB. AV  nAV HB
FR nAV HB AV 2
µdépl     c otg
N nAH HB AH 
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
RENDEMENT MÉCANIQUE DU PLAN INCLINÉ
Le rendement mécanique d'un mécanisme quelconque se définit par le rapport
de l'énergie utile à l'énergie absorbée :
énergie utile énergie absorbée  pertes
méc  
énergie absorbée énergie absorbée
Pour déterminer la valeur du rendement mécanique du plan incliné, il est
possible d'utiliser :
1. à la montée : le rapport de la force de traction sans frottement à la force de
traction avec frottement
frottement..
2. à la descente : le rapport de la force de traction avec frottement, seulement si
cette force reste positive dans son expression, à la force de traction sans
frottement.. Dans ce mouvement, le rendement mécanique ne peut exister que si
frottement
le corps descend de lui
lui--même
même..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Force de traction parallèle au plan

(Montée)

(Descente)

Pour obtenir un rendement mécanique réel, c'est c'est--à-dire plus grand que zéro, il
faut que l'angle de frottement de glissement soit plus petit que l'angle du plan
incliné.. Pour la condition limite : α = ρ, le rendement à la montée vaut 50 % et il
incliné
est nul à la descente
descente..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Force de traction horizontale

(Montée)

(Descente)

Lorsque la tangente de la somme des deux angles tend vers l'infini, le


rendement mécanique tend vers zéro zéro.. La force de traction devient incapable de
déplacer le corps sur un plan proche de la verticale
verticale..
Le rendement mécanique devient nul à la descente lorsque l'angle du plan est
égal à l'angle de frottement.
Lorsque l'angle de frottement est égal à l'angle du plan, le rendement du plan
incliné est inférieur à 50 % dans le mouvement de montée
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Force de traction à direction quelconque

(Montée)

(Descente)

Le rendement mécanique du plan est également nul à la descente lorsque


l'angle du plan est égal à l'angle de frottement.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Frottement des corps en rotation
ÉQUILIBRE DE LA BUTÉE EN ROTATION

Répartition uniforme de la pression


LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX

Avec:
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Répartition hyperbolique de la pression

1. Equilibre de translation selon l'axe Oy


LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
2. Equilibre de rotation autour de l'axe Oy

En remplaçant la constante k par sa valeur en fonction de la force normale Fn ou


de la force axiale Fa et après simplifications, le couple de frottement sur le pivot se
trouve par :

soit la valeur désirée primitivement avec rm = (re ri)/2.


(re + ri)/2.
EXPRESSION GENÉRALE DU COUPLE MOTEUR
Le couple de frottement sur le pivot ajouré en rotation peut être calculée à
l’aide l'expression générale :

Avec:
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Dans la seconde hypothèse, la pression devient infiniment grande lorsque le
rayon est nul
nul.. Pour une butée pleine, donc à rayon intérieur nul, les deux
hypothèses donnent :

Comme la répartition réelle de la pression n'est ni uniforme, ni hyperbolique, le


calcul simplifié et pratique des butées utilise le plus souvent une méthode mixte :

1. Pression moyenne sur la butée :

2. Couple moteur ou de frottement :


LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
PALIER RADIAL CYLINDRIQUE
Frottement à très faible vitesse
Cercle de frottement

L'arbre isolé est soumis à l'action de deux forces : la charge radiale extérieure
Fr et l'action du coussinet lisse sur l'arbre FB ou FB0 à la limite du glissement,
additionné d'un couple moteur Mmot appliqué sur l'arbre
l'arbre..
Lorsque l'arbre commence à tourner dans le coussinet, le frottement
d'adhérence entre ces deux pièces provoque le déplacement de l'arbre qui a
tendance à grimper le long de la surface cylindrique intérieure du coussinet
jusqu'à ce que la surface de l'arbre glisse sur la surface creuse du coussinet
coussinet..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Conditions d'équilibre de l'arbre en glissement et loi de Coulomb
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Pression dans le demi-
demi-coussinet

La poussée hydrostatique élémentaire sur l'arbre, en supposant un lubrifiant


entre les deux corps, vaut :

Les composantes élémentaires de dFndFn,, perpendiculaires à Fr et symétriques par rapport


au plan Oyz s'annulent tandis que les composantes parallèles à Fr s'additionnent
algébriquement.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
L'équilibre de translation de l'arbre selon Oz s'écrit :

La pression moyenne est égale au rapport de la charge radiale sur la surface
projetée du coussinet dont le diamètre D est généralement 1 à 2 ‰ plus grand.

[N/mm2]
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Couple de frottement

Pratiquement, le couple de frottement se trouve en oubliant les hypothèses


précédentes et en admettant un contact linéique entre l'arbre et le coussinet
sur les génératrices communes
communes..
La force de frottement totale est proportionnelle à la réaction d'appui radiale :

Cette seconde relation est pratiquement identique à celle des butées planes,
le rayon de calcul étant remplacé par le rayon de l'arbre
l'arbre.. Comme le couple de
frottement peut se trouver par mesure ou par l'application de théories plus
évoluées sur le comportement réel de la butée ou du palier, le coefficient de
frottement de glissement correspondant, défini par :

(Coefficient de frottement équivalent)


LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Frottement d'un lien souple sur une poulie
Hypothèses :
- la corde est parfaitement souple,
- le coefficient de frottement entre la corde et la poulie est constant, donc
indépendant de la vitesse de glissement et de la pression.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX

La solution générale de cette équation différentielle du premier ordre est :


La valeur de la constante d'intégration C se trouve à partir des conditions limites
de contact entre la corde et la poulie :
- pour ϕ = 0 : la force normale dans la corde est Fn1 ,
- pour ϕ = α : la tension inconnue dans la corde est Fn2.
La force normale dans la corde en un point quelconque du contact se trouve par
l'expression:
F  Fn1e 
Pour l'extrémité fixe de la corde, la tension normale vaut:

Fn 2  Fn1e 
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Le couple moteur, de même sens que la vitesse angulaire de la poulie, se
calcule simplement en considérant les forces extérieures Fn1 et Fn2 :

M mot  0,5d  Fn 2  Fn1   0,5 Fn1  e   1


Dans les transmissions par courroies plates ou trapézoïdales, le glissement ne
doit pas exister entre la courroie et la poulie
poulie.. Les conditions normales de
fonctionnement obéissent à la loi du frottement d'adhérence
d'adhérence.. Pour qu'il n'y ait
pas de glissement entre les deux pièces, il faut que :
0
Fn 2  Fn1e
La limite d'adhérence ne devrait jamais intervenir de telle sorte qu'il faut
introduire le coefficient de sécurité au glissement Sgl dans cette relation. Ainsi, la
tension maximale admissible vaut :

e 0
Fn 2  Fn1
S gl
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Efficacité du frottement
En supposant le frottement de glissement entre la corde et la poulie, la force
tangentielle vaut :

Ft  Fn 2  Fn1  Fn1  e 
 1  Fn 2 1  e  

L'efficacité du frottement se définit comme le rapport de la force tangentielle Ft
à la plus grande des tensions dans la corde :
Ft
Efficacitécorde   1  e  
Fn 2

Cette grandeur intervient dans la comparaison des possibilités de freinage dans


les freins à rubans ou dans les transmissions par courroies plates.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Vis de transmission
Les vis de transmission sont utilisées pour transformer un mouvement de
rotation en un mouvement de translation et, en général, pour transformer de la
puissance..
puissance
Le système vis vis--écrou est principalement utilisé dans le matériel de levage ainsi
que pour les mouvements de translation des machines
machines--outils
outils..
Les trois types de filets de vis de transmission le plus souvent utilisés sont : les
filets carrés standards et modifiés, les filets ACME

Filet carré Filet carré modifié Filet ACME


LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Le filetage trapézoïdal normalisé n’est que le filetage ACME adapté aux besoins
métriques conçu également pour être plus facile à réaliser et pour supprimer les
possibilités de jeu inhérentes aux vis à filets carrés carrés.. L’ajustement est facile
comparé à celui des filets carrés
carrés..
De plus, la réalisation est moins délicate tout cela en offrant une résistance
supérieure à celle des filets carrés et à des filets ISO
ISO..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Les hypothèses introduites dans l'étude de l'équilibre et de la pression sont :
1. la pression entre vis et écrou est uniforme,
2. le frottement entre vis et écrou obéit à la loi de Coulomb,
3. le coefficient de frottement m ne dépend pas de la vitesse de glissement,
4. le coefficient de frottement d'adhérence m0 reste invariable,
5. la charge est réduite sur l'hélice moyenne de diamètre dm.

Éléments de calcul

Analyse des forces

Transformation de mouvement
Pas : distance parcourue par l’écrou pour un tour de vis.
Le pas réel (hélicoïdal) dépend du nombre n de filets.
Vis à 1, 2, 4 ou 6 filets
Vis à billes : pas de 5 et 10 mm pour un filet
pas de 20 et 40 pour 4 filets
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Transmission d’effort

F : force à exercer (charge)


P : force nécessaire pour lever la charge
N : réaction normale
T : force de frottement T = µ N

dm
Couple nécessaire pour lever la charge est égal: C  P
2
p
tg  
 dm
 Fx  P  T cos   N sin   0
F
 Fy   F  T sin   N cos   0 N
 p 
 p  µ dm 
P F
cos  1  
  dm 
   dm  µp 
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Desserrage (Descente)
Rendement de la vis
P
 tg      tg 
F   0,5
 dmµ  p tg   tg 
PF
 dm  µp

Filet carré Filet trapézoïdal

tg   tg  tg 
tg   tg  éq 
cos  / 2
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Rendement d’une transmission vis-écrou
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Analyse des contraintes

Calcul de la vis
Contrainte axiale Contrainte de cisaillement Contrainte équivalente (Von Mises)
4F 16C 2  adm
2
  3  éq    3 
 di2  di F .S
Si la contrainte est en compression, il faut s’assurer qu’on empêche son
flambage en respectant la proportion suivante :

L Si cette proportion n’est pas respectée,


6 on doit vérifier le flambage.
di
Contraintes de flexion : Si la charge est excentrique, elle produira de la flexion
dans la vis : 32 Fe
f  « e » est l’excentricité de la charge par
 d i3 rapport à l’axe de la vis
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Calcul de l’écrou
Le principal élément à calculer dans la conception du système vis vis--écrou est la
hauteur de l’écrou, qui doit être suffisante pour éviter que celui
celui--ci ne subisse ni
cisaillement ni usure
usure..
 On choisira la longueur la plus grande parmi celles que l’on a obtenues en
calculant ces deux modes de faillite
faillite..
1. Cisaillement des filets de la vis et de l’écrou
F.S compris entre 1,5 et 2
F n
   max
 dt
F .S  F  p
Lev  np Lev 
0,577 él 0,577 él d i t
 max 
F .S
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
2. Usure des filets
La longueur nécessaire de l’écrou pour éviter l’usure peut être calculée par
l’équation suivante : 4 p  F
Leu 
  d 2  d i2  S p
En pratique, pour avoir un bon design, on choisira Le = (Lev, Leu) égal à plus ou
moins 1,5 d (vis). Si l’écrou calculé s’avérait trop long, il faudrait remplacer un
des matériaux ou changer la géométrie des filets
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
3. PRINCIPES ET SOLUTIONS TRIBOLOGIQUES
µ   µadh  1    µ film  µdépl Réduction de µ
dépl:améliorer la finition
1 Réduction de µadh: choix des matériaux
µadh  1/ 2 Pb: τ et HB faibles
 HB 2  Cu: τ et HB élevées
    Acier/Pb : µ = 1,2
  B   Acier/Cu : µ = 0,9
2 Acier--Cu/Pb : µ = 0,18
Acier
µdépl  c otg Matériaux antifriction : Sn, Cu, Pb, Sb

a Réduction de µfilm: choix de lubrifiant
µ film  1/ 2
 1  a  
2
 
Quelques solutions tribologiques
Revêtement, traitement de surface (oxydation, sulfuration, cémentation),
cémentation),
transformation structurelle (traitement thermique ou mécanique),
suppression des contacts (lubrification, roulement, caoutchouc)
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
LUBRIFICATION
Trois catégories de lubrifiants: Poudres sèches, graisse et Huiles.
Les graisses industrielles sont des lubrifiants viscoplastiques obtenus en
gélifiant un liquide, de l'huile minérale ou synthétique, au moyen d'agents
épaississants en dispersion colloïdale. La fabrication d'une graisse lubrifiante
consiste à porter un savon métallique à base de calcium, sodium, lithium, au
point de fusion et à l'incorporer à l'huile. Le refroidissement se fait sous contrôle
pour obtenir la cristallisation du savon. L'agent épaississant forme un réseau de
fibres microscopiques qui enserre l'huile. Ce mélange est retravaillé,
homogénéisé et débarrassé de l'air.
Les propriétés principales des graisses industrielles sont citées ci-après.
1. Masse volumique
Elle est voisine de celle de l'huile composante, donc généralement inférieure à 1
kg/dm3.
2. Consistance
La consistance est la résistance opposée à la déformation de la graisse. Elle se
mesure au moyen d'un pénétromètre normalisé, par exemple l'essai préconisé
par ASTM (American Society of Testing Material). Les graisses peuvent alors se
classer selon NLGI (National Lubrificating Grease Institute),
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
3. Point de goutte
Le point de goutte est la température à laquelle la première goutte liquide se forme et
tombe dans le tube d'essai. Cette température dépend du type de savon.

4. Stabilité et homogénéité
La stabilité de la graisse sera améliorée en évitant des températures
exagérément élevées et un entreposage trop prolongé
prolongé.. L'homogénéité dépend
du choix des matières de base, du procédé de fabrication et des soins apportés
pendant l'élaboration de la graisse
graisse..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Avantages des graisses par rapport aux Inconvénients des graisses par rapport aux
huiles: huiles
- permettent le graissage à vie - tendance au vieillissement
- application aisée du lubrifiant - ne conviennent ni aux vitesses élevées avec
- supportent mieux les chocs et vibrations charges élevées ni pour les cas où il y a des
- tiennent mieux aux vitesses lentes échauffements, des températures élevées
- peuvent participer à l'étanchéité avec des calories à évacuer.
- simplicité de conception et mise en œuvre
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
La lubrification par circulation d'huile au moyen de pompes externes, bac de
récupération, filtres pour éliminer les impuretés et les particules en suspension,
échangeurs de chaleur si nécessaire afin de maintenir la viscosité dans les
conditions de calcul, réservoir et appareils de contrôle des débits et des
pressions permet d'assurer une alimentation correcte de toutes les parties
importantes de la machine et de maintenir la température dans des limites
acceptables..
acceptables
La température ne devrait pas dépasser environ 70 70°°C, à la limite 100
100°°C, dans
les machines usuelles et la viscosité à la température de fonctionnement devrait
assurer une portance suffisante du lubrifiant
lubrifiant.. Le prix du lubrifiant joue un rôle
non négligeable, les huiles synthétiques pouvant être de 6 à 100 fois plus
coûteuses que les huiles minérales
minérales..
L'étanchéité des pièces lubrifiées doit non seulement éviter les pertes en
lubrifiant, mais aussi protéger le lubrifiant et les mécanismes contre les
poussières extérieures, la présence de l'eau de condensation, les attaques du
milieu ambiant
ambiant..
La viscosité et le point d'écoulement sont les propriétés principales
principales..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Viscosité cinématique
cinématique:: on la détermine en mesurant, à une température donnée,
la durée de l'écoulement d'un volume connu de liquide à travers un appareil
comportant un orifice ou tube calibré (tube capillaire) de dimensions normalisées
(ASTM D 2602
2602)).
Viscosité dynamique
dynamique:: elle est égale au produit de la viscosité cinématique par la
masse volumique du fluide
fluide..
Point d'écoulement: c'est la température à partir laquelle une huile, chauffée,
puis refroidie dans des conditions bien précises cesses de couler (début de
cristallisation ou de solidification).
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Classification ISO: elle classe les huiles à partir de leur viscosité. Désignation:
lettres ISO VG suivi du nombre précisant la viscosité cinématique à 40°C en cSt.
Par exemple: une huile classée ISO VG 15 a pour limites de viscosité 13,5 et 16,5
cSt.

Classification SAE: essentiellement utilisée pour l'automobile et les véhicules


industriels (moteurs et transmissions), elle classe aussi les huiles selon leur
viscosité. La classification SAE OW, SAE 5W… (W = winter) utilise la viscosité des
huiles à –18° C. Les huiles multigrades présentent deux viscosités caractéristiques.
L'huiles SAE 10W-40 a même viscosité qu'une huile SAE 40 à 100°C et même
viscosité qu'une huile SAE 10W à –18°C.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX

Rappel
La viscosité dynamique d'un fluide est définie par une relation proposée par Newton
pour les fluides dits visqueux. Dans un fluide newtonien, la contrainte de cisaillement est
égale au produit du gradient de vitesse dv/dz par une caractéristique du fluide, la viscosité
dynamique, désignée par ηv :
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
1. REGIME HYDRODYNAMIQUE

Repos Vitesse faible Grande vitesse


LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
2. REGIME HYDROSTATIQUE

Palier non chargé Palier chargé


LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
3. REGIME ELASTOHYDRODYNAMIQUE
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
3. FROTTEMENT DE ROULEMENT
Cylindre sollicité par une force motrice

Le moment produit par la force motrice F par rapport au plan est
approximativement r x F puisque les déformations restent très faibles. Ce moment
moteur équilibre le moment de roulement provoqué par le décalage de la
composante normale Fn :

(Paramètre de résistance au roulement en cm ou mm)


LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Remarquons l'analogie entre les relations du frottement de glissement et le
frottement de roulement.
La force de frottement d’adhérence FR' oblige le cylindre à tourner sur lui-
même. L'intensité de cette composante ne peut évidemment pas dépasser la
force de frottement limite F R' ≤ FR0 = µ0 Fn ,car il y aurait glissement du cylindre
sur le plan. Dans le cas d'une roue libre, comme représenté sur la figure
précédente à droite, l'équilibre de la pièce va dépendre non seulement de la
réaction d'appui au point B, mais aussi de la position de la force de traction F et
de la réaction de l'axe sur la roue FBm. Cette force doit être placée à la distance rf
du centre de rotation pour tenir compte du
frottement entre l'axe et l'alésage.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Cylindre sollicité par un couple moteur

Dans le cas d'une roue réelle avec un couple moteur Mmot, la pièce est encore
soumise à l'action de deux forces parallèles, le couple moteur se trouvant par :
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Les valeurs du paramètre de résistance de roulement données dans le tableau
s'appliquent à des cylindres de dimensions usuelles en construction de machines
soit des diamètres compris entre 20 mm et 500 mm.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
Glissement macroscopique des surfaces

Au repos, la déformation des deux pièces est symétrique par rapport à la ligne des centres.
Si le cylindre supérieur est déplacé sur le cylindre inférieur fixe tout en maintenant la
valeur des forces normales de contact, la déformation des deux pièces devient
dissymétrique. La déformation locale des cylindres modifie la distance des divers points de
contact aux centres des cylindres. Comme la vitesse angulaire est une grandeur
cinématique indépendante de la position du point sur le cylindre, les vitesses
circonférentielles aux rayons re> rb > ra sont
différentes . Il se crée ainsi obligatoirement des glissements sur la surface.
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
4. USURE
L'usure inévitable des surfaces en contact dépend de nombreux facteurs
comme la nature des matières qui constitue les corps, la répartition de la
pression, la vitesse de glissement, les états de surface, la présence ou l'absence
de lubrifiant, etc
etc.. L'usure se traduit par une modification de la forme primitive et
de la structure dans les couches extérieures des corps solides ainsi que par
l'apparition de particules libres
libres..
En construction de machines, l'usure est un phénomène à éviter ou tout au
moins à atténuer à part dans les opérations de rodage ou de superfinition
superfinition..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
L'usure intervient non seulement par le glissement de deux pièces rugueuses
l'une sur l'autre, mais également par l'action de corps liquides ou gazeux sur les
corps solides comme par exemple la cavitation et l'érosion
l'érosion.. Les mécanismes de
l'usure sont habituellement une combinaison pondérée des mécanismes
fondamentaux, ces derniers étant cités dans le tableau
tableau..
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
LES PHENOMENES TRIBOLOGIQUES FONDAMENTAUX
 Contrôle de pression et de l’échauffement
p  padm
pmoy  padm
dW f dx
dW f  FR dx, P   FR  FR .v  µNv
dt dt
N
p   N  p. A,
A
Pf  Pf 
Pf  pµvA   µ  pv    
A  A  adm
pv   pv adm
CHAPITRE III. LES TRANSMISSIONS
MECANIQUES
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Introduction
La liaison entre les arbres du moteur M et de la machine de travail
MT peut se faire :
1. directement, par des accouplements
accouplements;;
2. ou indirectement par transmissions
L'accouplement ne modifie pas, en général, les vitesses et les efforts (les
moments de torsion) à l’exception de l’accouplement angulaire
angulaire;; la transmission
modifie ces grandeurs comme grandeur, direction et sens
sens..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES

1
M 
t1 2
M
t2

La chaîne d’énergie
Vitesse Vitesse
Tension d’entrée de sortie
Energie
électrique Distribuer Convertir
l’énergie l’énergie Adapter Agir
Intensité
Couple Couple
moteur de sortie

Actionneur Adaptateur
Préactionneur (réducteur à Effectueur
(moteur
(contacteur…) électrique…) engrenages,
poulie-courroie,
chaines…)
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Il est fréquent que les vitesses nécessaires au fonctionnement des organes
d'exécution des machines soient différentes de celles de moteurs normalisés
normalisés..
Souvent, la vitesse de l'organe d'exécution doit être modifiée (réglée)
et même inversée
inversée;; la réalisation directe de cette opération par le moteur est
peu économique ou même impossible
impossible..
Il y a des périodes dans les fonctionnement d’une machine lorsque sa
commande impose des moments de torsion supérieurs à celui (ou à ceux) fourni
(fournies) par l'arbre du moteur
moteur..
Il arrive qu'un seul moteur entraîne plusieurs mécanismes animés de vitesses
différentes..
différentes
Les moteurs normalisés courants sont animés d’un mouvement de rotation
uniforme;; or, il arrive souvent que les mouvements des organes d'exécution des
uniforme
machines doivent être rectiligne et s’effectuer à des vitesses variables ou même à
arrêts périodiques
périodiques..
Parfois pour des raisons sécurité, de commodité d’entretien ou d'encombrement
imposés par la machine il serait impossible de réaliser une liaison directe de
l'arbre d'un moteur à l’organe d’exécution
d’exécution..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Le rendement d’une transmission est le rapport de la puissance de sortie à la
puissance d’entrée :
Ps MtS  S   Mt E  E

PE
 S 2
On définit le rapport de transmission : iES  
E 1
Frottement Engrènement

Réglage progressif de la Oui Non


vitesse

Rapport de transmission Non Oui


précis

Vitesse de rotation élevée Non Oui

Mouvement silencieux Oui Non

Puissance max 20 – 100 kW 10000 kW


LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Classification des transmission
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
•Caractéristiques générales
Du point de vue cinématique, qu’il s’agisse de la transmission par frottement
ou de la transmission par frottement, on peut définir un cercle primitif de rayon
rA ou rB.
Dans le cas d’une transmission à contact direct extérieur , on a des sens de
rotation inverses sur les deux roues tandis que pour le contact direct intérieur
intérieur,, le
sens de rotation est le même sur les deux roues
roues..
Dans le cas d’une transmission par courroie, pour inverser le sens de rotation,
on utilise une courroie croisée
croisée..
Pour transmettre à deux cylindres primitifs dont les axes de rotation sont
concourants, on utilise à la place des cylindres primitifs des cônes primitifs (roues
de friction coniques ou engrenages coniques)
coniques)..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
2. Transmission par roues de friction

Q
Condition de non glissement
(Force tangentielle ou périphérique à transmettre)
Ft  Ff  µoQ   Ft
(Coefficient de sécurité au glissement : 1,25 – 1,8)

P1  P1
P1  M t1  1  Ft .r11 Ft  Q 
r11 µo r11
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
En réalité au niveau du point de contact il se produit une déformation élastique ;
ce qui entraîne forcément un glissement élastique.

2 eff  2 i12 eff  i12th 2 eff  (1   )2


Coefficient élastique
2 eff 2 r1 Acier-- Acier: 0,002
Acier
i12 eff   (1   )  (1   ) Acier – Caoutchouc: 0,05
1 1 r2
P2  M t 2  2 eff P2 M t 2  r1
i12 eff  (1   )i12    (1   )
P1  M t1  1 P1 M t1  r2

 r2
Mt2   M t1
1   r1
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Avantages
-construction simple ;
- fonctionnement silencieux et sans vibrations ;
-variation continue de la vitesse de sortie ;
-en cas de surcharge, il y aura patinage ; d’où la protection du moteur électrique
d’entraînement..
d’entraînement
Inconvénients
- Il faut réaliser l’effort Q à l’aide d’un dispositif de serrage ;
-L’usure au niveau des surfaces de contact est rapide ;
-faible rendement ;
-faibles puissances à transmettre et à de faibles vitesses ;
-variation du rapport de transmission due au glissement élastique ; il n’est donc
pas rigoureusement constant
constant..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Exemple de montage : montage flottant


1
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Exemple de montage : montage flottant
   
G  RA  R  R21  0

M A  0  G.a  Q21.b  R.c  Ft 21.d  0


1 d
Q  ( R.c  G.a )  Ft  m  nFt
b b
Q s’adapte à la puissance à transmettre. Ce montage permet d’adapter la force
de serrage Q à la puissance ou au couple à transmettre.
On peut aussi déduire la tension du ressort :
1  
R   a.G  (b  d ) Ft 
c µ0 

Au repos: G.a  Q0 .b  c.R  0 c.R  a.G


Q0 
b
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
3. Transmission par courroie
Des courroies comme des chaînes sont des liens ou des éléments flexibles
utilisés lorsqu’on veut transmettre le mouvement d’un arbre à un autre qui lui est
éloigné. C’est donc une solution économique qui permet l’utilisation des roues à
dimensions acceptables.
La courroie est posée avec une tension de pose T0 = T = t

t
t

O O
1 2
 
1 2

T T
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Avantages Inconvénients
•On peut transmettre le mouvement à •Encombrement (grandes dimensions) ;
des distances de 8 à 10 m ; •Augmentation des efforts sur les arbres
•Fonctionnement doux, sans bruit et des paliers dus à des tensions ;
sans chocs ; •La courroie est soumise au phénomène
•Possibilité de patinage en cas de de fatigue, d’où diminution de la
surcharge (sécurité) ; résistance de la courroie ;
•Machine simple, montage et entretien •Le rapport de transmission n’est pas
facile et à un prix réduit
réduit.. constant à cause du glissement et la
courroie aura une faible durée de vie par
rapport aux autres éléments de
transmission..
transmission

2 eff r1 d1
i12   (1   )  (1   )
1 r2 d2
(Coefficient de glissement
: 0,01 -0,02
0,02))
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
On peut classer les transmissions par courroie suivant les aspects suivants:
a) D’après la position des arbres
•Arbres parallèles
courroie droite
courroie croisée
•Arbres gauches
courroie semi-
semi-croisée
courroie semi-
semi-croisée avec galet de guidage.
b) D’après le mode de la réalisation de la tension
Sans galet tendeur
Avec galet tendeur

L’utilisation du galet tendeur offre les avantages suivants :


Augmentation de l’angle d’enroulement ;
Augmentation de la puissance à transmettre ;
Entrainement de plusieurs poulies.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Types de courroies

Rendements < 98% (plates, crantées ou à stries)


< 96% (trapézoïdales)
Vitesses (v
(v entre 10 et 25 m/s, vmax = 30 m/s à 60 m/s)
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Types de sections
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Choix de la section
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Fonctionnement
Forces périphériques résultantes

M O1  0  M t1  t.r1  T .r1  0 M t1  (T  t )r1 T  t  Ft


1 P2
M O 2  0  M t 2  (T  t )r2 M t 2   m M t1 . m 
i12 P1
Condition de la transmission du mouvement
En prenant en compte la force centrifuge Fc et la masse linéaire de la
courroie ms  m
L
v2
dFc  dm. dm  ms rd
r
A la limite du glissement, on peut écrire les équations d’équilibre :
d d
 Fx  0  ( F  dF ) sin  F sin  ms v 2 d  dN  0
2 2
d d
 y
F  0  ( F  dF ) cos
2
 F cos
2
 µO dN  0
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
dF 1
dF  µO dN  dN  ( F  ms v 2 )d  dF
µO µO

 T dF T  ms v 2 µ0 (Condition de non


 µ0 d    e
0 t F  ms v 2 t  ms v 2 glissement)

T  ms v 2 µ0 T  ms v 2 µ0 c
  e  e
t  ms v 2 t  ms v 2

1
 0,8

(Coefficient de glissement)
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Choix de la section


dFn  2dFn ' sin
2
dFn
dFt  µ0 2dFn '  µ0

sin
2
(Effort tangentiel admissible dans
les conditions de non-
non-glissement)
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Contrainte induite dans la courroie
T Fc Fc  ms v 2
t  S  be c 
S S
1 Mf (I ) e
v f e

R EI

EI
v  f E
2 d

 t   c   f   adm  rupture
 adm 
F .S
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Conception d’une transmission par courroie
Données
Puissance à l’entrée ;
Vitesse à l’entrée ;
Vitesse à la sortie ;
Entraxe .
Conditions d’utilisation
•Nature de la charge
•Intermittente : 3 à 5 h/jour
•Normale : 8 à 10 h/jour
•Continue : 16 à 24 h/jour
•Présence de vibrations, de chocs,…
•Condition de température, humidité
Etapes à suivre
Déterminer la vitesse linéaire v à partir des données. On cherchera à avoir une
vitesse linéaire la plus élevée possible et comme v = ω.r
ω.r,, des problèmes
d’encombrement peuvent se poser et la force centrifuge deviendra très
importante. Généralement, on se limite à 45 m/s.
Si l’entraxe n’est pas donné, on le déterminera en tenant compte de
l’encombrement des poulies et de l’angle d’enroulement (α ≥130°
≥130°).
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
A partir de la puissance , on déterminera la puissance effective que l’on utilisera
pour les calculs( tenir compte du facteur de surcharge ; il est fonction de type de
machines. Il varie de 1 à 1,8;
1,8; moteur à courant alternatif ,service intermittent,
pompes centrifuges (Ks = 1), moteur à courant continu, service continu, grue (Ks =
1,1).
Vérification à la fatigue
v
On définit la fréquence de passage : fr 
L

On vérifiera:
v
f r   f r max
L

(1,4 – 2 s-1 pour une courroie en cuir et 6 -8


s-1 pour une courroie en matériaux
synthétiques)
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Tension de pose de la courroie
Pour qu’une courroie puisse bien fonctionner, il faut qu’elle soit tendue à
l’arrêt. La tension doit donc être suffisante pour transmettre une puissance
donnée ou mieux un effort périphérique équivalent.
A l’arrêt, on a :
t  T  T0
 Au démarrage T diminue tandis que t augmente augmente.. On a donc
l’allongement d’un brin et le raccourcissement de l’autre brinbrin.. En faisant
l’hypothèse d’égalité entre le raccourcissement et l’allongement ; c’estc’est--à-
dire, la longueur de la courroie reste constante, on peut écrire :

(T  T0 )  (T0  t ) 2T0  T  t

Ft 1  e µ0
T0  . µ0
2 e 1
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
4. Transmission par engrenages
Les transmissions par engrenages entre deux (ou plus) arbres sont les
transmissions les plus utilisées
utilisées.. Elles présentent de très nombreux avantages :
nombreuses possibilités d'utilisation, excellentes fiabilité et longévité, très bons
rapports puissance/coût et puissance/encombrement
puissance/encombrement..
La transmission de l'énergie mécanique entre deux (ou plus) arbres relativement
proches, animés de mouvements de rotation, est assurée par un engrenage
comportant toujours au moins deux éléments :
•une roue dentée de petite taille désignée sous le terme de pignon,
•une roue dentée identique ou plus grande désignée sous le terme de roue dentée
dentée..

Engrenage extérieur Engrenage intérieur Système pignon-


pignon-crémaillère
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Typologie des engrenages
Les engrenages sont classés en différentes catégories caractérisées par :
•la position relative des axes des arbres d'entrée et de sortie ;
•la forme extérieure des roues dentées ;
•le type de denture ;
•Le profil de la dent.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Caractéristiques de la roue

Module m À choisir parmis des modules normalisés

Nombre de dents Z Nombre entier et positif

Pas p p = .m

Diamètre primitif d d = m.Z


Entraxe E d1d2 Z1Z2
E m.
2 2
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Le module permet de déterminer la plupart des caractéristiques des dentures.
- le cercle de tête : da = d + 2 ha = d + 2 m
- le cercle de pied : df = d –2 hf = d – 2,5 m
- la saillie : ha = m
- le creux : hf = 1,25 m
- la hauteur de dent : h = ha + hf
- la largeur de denture : b = K . m (avec K de 7 à 12 selon la qualité de
l’engrènement)
-l’épaisseur de la dent sur le cercle primitif : s = p/2
d1  d 2 Z  Z2
-L’entraxe entre deux roues dentées E est égal à : E m 1
2 2
Dans les pays anglo
anglo--saxons où les mesures en pouces sont en usage, les roues
dentées sont définies par le Diametral pitch ou "module diamétral"
diamétral"..

z 
DP  
d en pouces p
25, 4mm
m
DP
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Condition d’engrènement
     
  
1  O1M  MP  2  O2 M  MP 
   
1  1I 3 2  2 I3
  
O1M  O1 P  PM
  
O2 M  O2 P  PM
   
O1P  O1PI 2 O2 P  O2 PI 2
     
   
1  O1 P  MP  2  O2 P  MP
   
 
1O1 P I1  MP  2O2 P I1  MP  
1 O1 P  2 O2 P
2 O1 P
i12  
1 O2 P
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Engrenages cylindriques à denture hélicoïdale

Pn  Pt cos 
mn  mt cos 
d  mt Z

T  2C / d
R  T / cos   tg
A  Ttg 
Roues à chevrons
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Engrenage conique
Les engrenages coniques sont utilisés pour transmettre entre deux arbres
concourants non alignés
alignés.. L’angle peut être de 90
90°°, mais aussi autre
autre..

r1 d1 d2
L  
sin 1 2 sin 1 2 sin  2

d 2 sin 1
i12  
d1 sin  2
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Roue et vis sans fin : entre deux arbres orthogonaux, lorsque le rapport de
transmission est élevé, on recourt à la solution de vis
vis--sans
sans--fin (roue tangente)
tangente)..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Afin d’augmenter la surface de contact des dentures, on utilise très souvent des
systèmes à roue creuse
creuse..
L’utilisation d’une vis globique permet d’augmenter encore cette surface, mais le
coût de la vis est important
important..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Efforts dans les engrenages
L’effort normal à la denture (F
(F) donne ici trois efforts en projection sur les trois
directions principales de la roue dentée (tangentielle, axiale et radiale). Si T est
l’effort tangentiel déterminé à partir du couple, les relations s’écrivent:

A  Ttg sin 
R  Ttg cos 
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES

 F cos  sin 
 
A21   F cos  cos 
 F sin 

LES TRANSMISSIONS MECANIQUES

 Ax  FN sin 1 
  
 
A21   Ay  FT 
 
A
 z  FN cos 1  x , y , z 

2M
FT  FN tg1 FT 
dm
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Trains d’engrenages
On appelle train d’engrenage un ensemble d’engrenages qui transmettent le
mouvement et la puissance tout en satisfaisant à des restrictions géométriques
géométriques..
Les engrenages peuvent être associés dans des configurations en série ou en
parallèle de telle manière que l’organe récepteur d’une combinaison soit moteur
dans une autre
autre.. De tels arrangements portent le nom de trains d’engrenages
d’engrenages..
Le rapport de transmission entre deux roues en contact est limité par le nombre
de dents maximum (Zmax) et le nombre de dents minimum (Zmin). Pour une
denture en développante de cercle, on admet, pour un angle de pression de 20 20°°,
Zmin =12 et Zmax= 120
120..
D’où :
0,1  i12  10
On distingue les trains à axes fixes (simples) et les trains à axes mobiles
(planétaires)
S
iES  (Raison du train)
E
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Trains à axes fixes
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Calculer les deux rapports de vitesses qu’on peut obtenir avec le système
illustré ci-
ci-dessous, sachant qu’on peut embrayer les engrenages # 13 et 14.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Trains planétaires
Un train planétaire est un train d’engrenages dont un ou des arbres se
déplacent dans l’espace.
Habituellement, les trains planétaires sont constitués d’engrenages
cylindriques droits, hélicoïdaux et coniques.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Définitions
Le planétaire : toute roue qui tourne autour d’un axe fixe dans l’espace
Le satellite : toute roue qui tourne autour d’un axe qui se déplace lui-lui-même dans
l’espace
Le porte – satellite ou châssis : l’élément qui porte les satellites et qui les maintient
dans une position relative constante les uns par rapport aux autres.
Un des avantages importants des trains planétaires ressort immédiatement : le
porte - satellite (châssis), ou n’importe quelle planétaire, peut être moteur,
entraîné ou fixe. En fonction de l’élément que l’on désire entraîner, tenir fixe ou
être moteur, on pourra ainsi obtenir des rapports de vitesse différents.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Réducteur à axes mobiles
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Réducteur à axes mobiles
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Méthode d’analyse cinématique
1. Identifier les roues à axes fixe
2. Exprimer les vitesses de rotation absolues des roues à axe fixe
par rapport au bras
3. Exprimer les rapports des vitesses de rotation relatives par
rapport au bras
4. Effectuer les calculs algébriques nécessaires
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Méthode d’analyse cinématique
1. Identifier les roues à axes fixes
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Méthode d’analyse cinématique
2. Exprimer les vitesses absolues de ces roues relativement au bras
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Méthode d’analyse cinématique
3. Exprimer les rapports de vitesse de rotation relatives par rapport au bras

4. Calculs algébriques
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Méthode d’analyse cinématique
Application à un réducteur à 2 étages
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Méthode d’analyse cinématique
Application à un réducteur à 2 étages
1/ 0  1/ 5  5/ 0
4 / 0  4 / 5  5 / 0
1/ 5
?
4 / 5
1/ 5 Z2 
 
2 / 5 Z1  1/ 5 Z 2 Z 4 5
   i1,4  0
3/ 5 Z 4  4 / 5 Z1Z 3

4 / 5 Z 3 
4 5 Z2 Z4 
i1,5  1  i1,4  1  0
Z1Z 3 
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Réducteur planétaire ou épicycloïdal
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Train épicycloïdal de type 1

Schéma cinématique général

Pour fonctionner, au moins une des pièces (porte satellite, planétaire central ou
extérieur) doit être fixe avec le bâti.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Calcul de la loi liant les vitesses des différentes pièces
Prenons comme repère de référence le porte satellite.

PE Z S

S Z PE

PE Z S .Z PC
On en déduit: 
PC Z S .Z PE
Le système obéit aux loi des trains à étages (noter que les satellites sont à la
fois roues menantes et menées) :
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Le porte satellite, le planétaire central et la couronne tournent autour du
même axe, nous pouvons donc effectuer un changement de repère pour
ramener l’équation précédente dans un repère lié au bâti :

Cette formule est la formule de Willis. r est appelé la raison du train.

La formule de Willis est une équation à 3 inconnues, pour obtenir le rapport de


réduction du système, il est nécessaire de supprimer une inconnue, c'est-
c'est-à-dire
rendre une pièce solidaire du bâti.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1er cas : planétaire extérieur bloqué

PS .Z PE  PC .Z PC  PS .Z PC

PS Z PC

PC Z PE  Z PC
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
2ème cas : porte satellite bloqué
Cela revient à un train d’engrenages classique déjà étudié dans le repère lié au
porte satellites
PE Z PC

PC Z PE
3ème cas : planétaire central bloqué
Comme pour le premier cas, on peut calculer :

PS Z PE

PE Z PE  Z PC

On peut résoudre le cas d’un réducteur ayant les caractéristiques suivantes :
· 40 dents sur le planétaire central
· 80 dents sur la couronne
· 20 dents sur les satellites
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Trains épicycloïdaux de types 2,3 et 4
Dans les réducteurs de type 1, les satellites sont à la fois roues menantes et
menées.. Dans les types 2,3 et 4, les satellites sont constitués de deux roues :
menées
une qui engrène avec la couronne et une avec le planétaire central
Type 2
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Type 3 Type 4
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Les trains de type 2,3 et 4 sont également régis par la formule de Willis (la
démonstration est similaire aux types 1).
La seule différence est que les satellites ne pourront plus être à la fois
menants et menés.

Remarque : avec un réducteur de type 4, il est possible d’obtenir un rapport


de réduction infini toutefois, cela est difficilement réalisable en pratique :
· Le nombre de dents doit être entier (sauf si c’est un réducteur à roues de
frictions)
· Le rendement devient médiocre lorsque le rapport de réduction augmente
augmente..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Différentiel d’automobile
Le différentiel est le mécanisme qui, sur un véhicule automobile, permet aux
roues motrices de tourner à des fréquences angulaires différentes. Cette
différence de fréquences angulaires est rendue nécessaire pour les raisons
suivantes :
lors d’un virage, la fréquence angulaire de la roue située à l’intérieur de la
courbe est nécessairement inférieure à celle de la roue située à l’extérieur de la
courbe.
en ligne droite, une égalité rigoureuse des fréquences angulaires impose une
parfaite égalité des diamètres des roues. Cette condition n’est pas réalisable avec
des pneumatiques compte tenu de leur déformation et usure.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Différentiel d’automobile
Le différentiel d’automobile (fig. ci-dessous) constitue un cas particulier, mais
largement utilisé, du train planétaire à deux planétaires.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Différentiel d’automobile
Il est remarqué que le pignon conique et la couronne qui sont fixées au boîtier
(châssis) ne font pas partie du train planétaire. Ils forment à eux deux un train
d’engrenages simple et offrent une réduction de vitesse à l’entrée du planétaire.
L’équation générale de Willis développée précédemment s’applique et
l’équation générale relative au différentiel d’une automobile est :
véhicule évolue en ligne droite (ω
(ω1 = ω3)
b  1  3
véhicule n’a plus d’adhérence sur l’une des deux roues motrices (une roue
patine, l’autre non)

Supposons ω1 = 0

3 Z1  Z 3
 2
b Z3
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Différentiel d’automobile
voiture soulevée et arbre moteur bloqué (ω
(ωb =0)
Dans ce cas, la relation de Willis indique que, si on tourne une roue dans un
sens, l’autre roue tournera en sens contraire.

conduite dans une courbe


Les roues arrière du véhicule tournent à des vitesses légèrement différentes qui
dépendent du rayon de courbure de la courbe en question, du régime du moteur
et du diamètre des pneus en contact avec le sol
sol.. Dans ce cas, les satellites 2 et 2′
auront une vitesse de rotation par rapport au châssis
châssis..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
5. VARIATEURS DE VITESSE
Les variateurs de vitesses c’est sont les appareils qui permettent d’obtenir un
rapport de vitesse quelconque entre un arbre moteur et un arbre récepteur.

La modification du rapport des vitesses est obtenue en modifiant le rapport


des diamètres des circonférences de contact.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES

Principaux types
Selon les commandes à utiliser on distingue plusieurs types de variateurs de
vitesse, à savoir :
Les variateurs mécaniques :
à poulies extensibles, à plateaux et galet : simple, biconique, torique,
sphérique,

Les variateurs hydrauliques :


moteur à V constante et 1 sens de rotation,
pompe volumétrique à cylindrée variable,
moteur hydraulique à cylindrée constante,
récepteur à V variable et sens de rotation quelconque
quelconque..

Les variateurs électroniques :


moteur à courant continu + système électronique de variation de vitesse,
moteur à courant alternatif + modulateur de vitesse (variateur de fréquence)
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Variateurs de vitesse mécaniques à poulies extensibles
1. Variateur a l’entraxe fixe et commande sur une seule poulie
La variation du rapport de transmission est obtenue par déplacement du
flasque mobile (1b) commandé par différents systèmes de transformation de
mouvement (vis/écrou, pignon/crémaillère, vérin hydraulique hydraulique.. ..)) non
schématisés sur la figure
figure.. À chaque translation d’amplitude Δx du flasque (1b)
correspond une translation d’égale amplitude du flasque (2b) b).. Ce dernier est
équilibré axialement par l’action de la courroie (3) et du ressort comprimé (5).
Le rapport de transmission peut être calculé on utilisant la formule cici--dessous :
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
2. Variateur a l’entraxe fixe et commande sur les deux poulies
L’écartement des flasques (1) – (2) et (3) – (4) fait varier les diamètres de
contact (D
(D1
1 et D2) sur les poulies
poulies.. L’entraînement des poulies s’effectue avec
une courroie trapézoïdale, un anneau rigide ou une chaîne crantée crantée.. La
translation de (7) est obtenue soit par un système vis vis--écrou ou pignon
crémaillère..
crémaillère
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
3. Variateur à l’entraxe variable
Le rapport de transmission est obtenu par translation d’axe (A,y
A,y)) du dispositif de
commande (4) portant l’arbre de sortie (2). Ce mouvement entraîne le
déplacement simultané des flasques (2a) et (2b), symétriquement par rapport
au plan médian de la courroie dont la tension est maintenue grâce aux ressorts
de compression (5) et (5’)’)..
La position du plan médian de la courroie est inchangée, quel que soit le rapport
de transmission sélectionné
sélectionné..
Le rapport de vitesse s’inscrit : R1,2 = r1/r
/r22
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
4. Variateurs mécaniques à plateau et galet
4.1. Variateur à plateau et galet simple

La translation du galet fait varier le diamètre de contact sur le plateau.


LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
4.2. Variateur à plateau et galet biconique

La translation du galet fait varier les diamètres de contact (D1) et (D2) sur les
plateaux.
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Les joints de transmission

Les qualités que l’on attend d’un joint d’entraînement sont :


— de s’adapter aux variations relatives de position tant linéaires qu’angulaires
des arbres ;
— d’avoir un caractère homocinétique afin de ne pas être à l’origine de couple
pulsé, source de vibrations ;
— d’amortir, voire d’isoler, les vibrations ;
— de ne pas générer de vibrations ;
— d’avoir un rendement le plus élevé possible ;
— d’être d’un entretien aisé, les pièces d’usure devant être facilement
remplaçables ;
— de ne pas surcharger les liaisons, tant par les conditions de montage
(l’ensemble devant être isostatique) que par un balourd dû à un manque
d’équilibrage du joint
joint..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN
On appelle transmission un organe mécanique destiné à assurer l’entraînement
(en rotation et sous couple) d’un arbre mené à partir d’un arbre menant (les
deux arbres prenant, dans certaines limites, des débattements relatifs
quelconques) et comprenant deux joints de cardan centrés réunis par un arbre,
généralement tubulaire, et un dispositif dit de coulissement
coulissement..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN

Joint de cardan à anneau Joint de cardan (simple et double) à noix


LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN
Un arbre menant S1, lié au bâti ou carter S0 par une liaison pivot d’axe Δ10, doit
entraîner un arbre mené S2 luilui--même lié à S0 par une liaison pivot d’axe Δ20. On
est dans la situation simple où Δ10 et Δ20 sont concourants, donc contenus dans le
plan de brisure, mais non alignés d’un angle de brisure α.
Le joint de cardan comprend deux pièces S’1 et S’2 montées rigidement sur S1 et
S2 et une pièce intermédiaire S3 telle que la liaison (S3, S1) soit une liaison pivot
(ou liaison pivot glissant) d’axe Δ13 généralement perpendiculaire à Δ10 ,une
même liaison d’axe Δ23 généralement perpendiculaire à Δ20 intervenant entre S2
et S3; souvent Δ23 et Δ13 sont perpendiculaires
perpendiculaires..
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN
ETUDE CINEMATIQUE
Appelons θ1 et θ2 les angles de rotation, respectivement de S1 et de S2.

  
13  sin 1 x1  cos 1 z0
  
 23  cos  2 x2  sin  2 z0

   
13   23  0  sin 1 cos  2 x1  x2  cos 1 sin  2
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN
 
x1.x1  cos 
sin 1 cos  2 cos   cos 1 sin  2  0 1
tan 1 cos   tan  2  2
1   2   sin  2  1   sin  2  1   cos   sin  2  1   sin  2  1   0
1  cos 
 sin  2  1   sin  21   2  1  
1  cos 
Posons:    2  1
1  cos  2 
 sin   sin  21     tan sin  21   
1  cos  2
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN
Le maximum d’avance (ou de
retard) est donné par :
 
sin  M  tan 2 pour 1   2k  1 
2 4
Pratiquement pour α=25
=25°°, on peut
utiliser la formule:
2

M  0, 27 2 
4

Évolution de ε = (θ
(θ2 – θ1) en fonction de θ1 et α
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN
 Vitesses angulaires
La dérivation de la relation (2) donne :

20

1  tan   cos 
2
1

cos 
10 1  tan 2 1 cos 2  1  sin 2 1 sin 2 

Un joint de cardan n’est donc pas homocinétique puisque, à part pour α = 0, 0, le


rapport ω20/ω10 est différent de 1, sauf pour les valeurs particulières de θ1 à
savoir :

1 1 1
  arctan
1  arcsin
cos  1  cos 
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN
Accélération angulaire
Dans l’hypothèse où ω10 est constant, en supposant le joint de raideur infinie
(non déformable), on obtient
obtient::
d20
dt  2sin 2
 cos  tan 1 1  tan 2
1 
2
102 1  tan 2
 cos 2
 
1

d20
dt  2 tan 1  1  tan 2
1 
cos  sin 2

2 2
10 1  tan 1 cos  
2 2

2 tan 1 1  tan 2 1  2 tan 1


2
 2
 sin 21
1  tan  
2 1  tan 1
1

d20
dt  sin 2 sin 2  
1 pour 1   2k  1
102 4
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
1. Le joint de CARDAN
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
2. Le joint d’Oldham
LES TRANSMISSIONS MECANIQUES
Les joints de transmission

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