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Chapitre 3 – ANALYSE FONCTIONNELLE

INTERNE - Diagramme FAST-SADT

Sommaire
1.
Généralités ..........................................................................................................................
2. Analyse fonctionnelle interne .............................................................................................
3. Le diagramme FAST (Function Analysis System Technique) ...........................................
4. Le diagramme SADT (StructuredAnalysis and Design Technic) ..........................................
5. Exercice d’application : .................................................................................................
• 1. Généralités
• Les outils définis dans le chapitre 2 permettent de
décrire un produit d’un point de vue externe.
• C’est à dire que rien ne permet de dire comment les
fonctions sont réalisées techniquement.
• Nous avons vu précédemment qu’un système est une
association de constituants dont le rôle est de réaliser
tout ou partie des actions du processus de la valeur
ajoutée. Ces actions internes, qui permettent donc
d’assurer la réalisation des fonctions de service, sont
appelées fonctions techniques.
• D’une autre manière, chaque fonction de service est
obtenue à l’aide de fonctions techniques. Ces fonctions
techniques font elles appel à des solutions techniques.
Dans cette étape d’analyse, appelé Analyse Interne
• 2. Analyse fonctionnelle interne

• L’analyse fonctionnelle interne permet de s’intéresser aux


constituants du système appelés «solutions techniques » et de
prévoir leurs degrés de performance dans la réalisation des fonctions
de service et donc dans la satisfaction du besoin. Elle privilégie le
point de vue du concepteur, qui est chargé de concevoir un produit
réel à partir d’un cahier des charges donné traduisant le besoin de
l’utilisateur.Elle utilise deux outils de description :
• Le diagramme F.A.S.T. (Function Analysis System Technic).
• Le diagramme S.A.D.T. (Stuctured Analysis and Design Technic).
• Dans ce chapitre, on se contentera sur l’étude du diagramme FAST et
sur l’observationdes solutions techniques d’un système déjà
existant !
3. Le diagramme FAST (Function Analysis System Technique)

• La méthode de FAST permet d’établir un classement des fonctions d’un


produit et de générer ainsi un diagramme FAST. Cet outil permet, à partir
d'une fonction de service, par un questionnement, d'aboutir aux fonctions
techniques et aux solutions constructives associées. Lorsque les fonctions sont
identifiées, cette méthode les ordonne et les décompose suivant une logique
fonctionnelle pour aboutir aux solutions techniques de réalisation. Cet outil
d’analyse vise particulièrement l’analyse fonctionnelle d’un produit existant.
Les fonctions connues sont écrites dans des rectangles ou boîtes (vignettes
rectangulaires FAST). Elle s’appuie sur la technique interrogative suivante :
Le principe de ce diagramme est le suivant : On partira logiquement de
la fonction la plus importante en se posant à son propos les questions :
• Comment ?
• Dans quel but ? (Pourquoi ?)
• Quand ?
Exercice 2 :(Brosse
à dents électrique)
Exemple 3 : Porte automatique
4. Analyse fonctionnelle descendante par la méthode
SADT
• L’analyse fonctionnelle descendante par la méthode SADT
(Structed Analysis and Design Technic) : Technique
Structurée d’Analyse et Modélisation de Systèmes,
répond aux principes précédents mais utilise des règles
précises et un formalisme plus complexe. Elle est bien
adaptée aux systèmes automatisés vastes ou complexes.
• La méthode SADT est une méthode graphique qui part du
général pour aller au particulier.
• Elle permet de décrire des systèmes où coexistent des
flux de matières d'oeuvre (produits, énergies et
informations). Elle s'appuie sur la mise en relation de ces
différents flux avec les fonctions que remplit le système.
• 4.1. Principe
Le principe de la méthode SADT consiste à utiliser des boites
numérotées modélisant les fonctions et des flèches codifiant
les relations ou les contraintes entre celles-ci. Le modèle de
représentation prend la forme d'Actigramme (boites),
rectangles basés sur les activités ou les fonctions du système.
• Données d’entrée :
• Ce sont des entités qui sont modifiées par la fonction. Elles se classent en trois
catégories :
• produits ou matières,
• énergies,
• informations.
• Données de sortie :
• Il y a également plusieurs sorties qui se classe également en trois catégories :
• matière d’oeuvre dotée de sa valeur ajoutée,
• compte rendu (d’ordre informationnel),
• pertes énergétiques.
• Données de contrôle ou contraintes de pilotage :
• Ce sont les paramètres qui déclenchent ou modifient la réalisation de la fonction.
• W : contraintes d’alimentation en énergie (Energie électrique, mécanique,
• hydraulique…)
• C : contraintes de configuration (Programmation d’un automate programmable
• industriel ou d’un ordinateur…)
• R : contraintes de réglage (réglages de vitesses, de courses, de paramètres
• électriques…)
• E : contraintes d’exploitation (données opérateur et matériel, départ cycle,
• réarmement, déclanchement d’un relais thermique…)
• 3.2. Niveaux d’analyse
• L’actigramme le plus haut niveau (Figure 4) noté A – 0 (A moins
zéro) représente la finalité du système étudié. La fonction
définie à ce niveau est couramment désignée par la « fonction
globale ». Ce niveau définit la frontière d’isolement et les
relations du système avec les éléments du milieu environnant.
• Le diagramme de niveau inférieur A0 se décompose en n boites
A1, A2, A3,…, An, donnant n diagrammes de niveau inférieur de
même nom.
• De même A1 se décompose en plusieurs boites et niveau, A11,
A12, etc. Idem pour A2 et A3.
Exemple :machine à faire le café
Application n°1 : Store automatique
• Exemple 4 : Pilote automatique de bateau
• Le pilote comporte un compas intégré, appelé compas « fluxgate ».
C’est en comparant la valeur de cap donnée par ce compas à une
valeur programmée par l’utilisateur que le pilote décide d’agir sur
• la barre reliée au safran. Ainsi, dès qu’un écart de cap est détecté,
le bateau modifie sa direction pour « rattraper » l’erreur de cap.
Le pilote automatique est utilisé sur les voiliers pour :
· ne pas être occupé à manoeuvrer la barre pendant toute la durée de la navigation
•soulager le barreur fatigué par la concentration que demande le maintien d’un cap précis
•avoir les mains libres lors des manœuvres à équipage réduit
Le pilote est fixé en deux points au bateau (cockpit et barre).Un compas mesure le cap du
bateau. Tant que le bateau est sur la route souhaitée par l’équipage, la barre reste en
position. Si le bateau quitte sa route, le pilote actionne sa tige en liaison avec sa barre, et
ramène le bateau sur son cap.

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