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Chapitre 1: Introduction aux systèmes automatisés

Un système automatisé a pour but d’apporter une valeur ajoutée à la matière d’œuvre.
Il élabore des produits qui peuvent être :
- soit des produits finis, directement commercialisés
- soit des produits intermédiaires servant à la réalisation des produits finis.

I. Structure d’un système automatisé

ordres
PARTIE PARTIE
COMMANDE OPERATIVE
(PC) (PO)
information
information ordres

PARTIE
DIALOGUE
(PD)

Il est constitué de trois parties :


La Partie Opérative (PO) qui opère sur la matière d’œuvre et le produit. Elle regroupe :
- les effecteurs : dispositifs terminaux qui agissent directement sur la matière d’œuvre pour lui
donner sa valeur ajoutée (outils de coupe, pompes, têtes de soudure, etc.) ;
- les actionneurs : éléments chargés de convertir l’énergie afin de l’adapter au besoin de la partie
opérative ; cette énergie étant ensuite consommée par les effecteurs (moteur, vérin,
électroaimant, résistance de chauffage, etc.) ;
- les pré-actionneurs : éléments chargés :
- d'adapter le faible niveau énergétique disponible en sortie de la P.C. au besoin de la P.O ;
- de distribuer ou de moduler l’énergie délivrée aux actionneurs (contacteur, distributeur, variateur
de vitesse,…).
- les capteurs qui assument l’ensemble des fonctions de la chaîne d’acquisition de données (fin de
course de vérin, détecteur de position, capteur de température, etc.)
La Partie Dialogue (PD) qui comporte le pupitre de dialogue homme-machine équipé des
organes de commande permettant la mise en/hors énergie de l’installation, la sélection des modes de
marche, la commande manuelle des actionneurs, la mise en référence, le départ des cycles, l’arrêt
d’urgence… ainsi que des signalisations diverses telles que voyants lumineux, afficheurs, écrans
vidéo, Klaxons, sonneries, etc.
La Partie Commande (PC) regroupe les composants (relais électromagnétique, opérateur logique,
etc.) et les constituants (API, cartes à microprocesseur, micro-ordinateurs, etc.) destinés au
traitement des informations émises par les organes de commande de la PR et capteurs de la PO. Les
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ordres résultants sont transmis aux pré-actionneurs de la PO et aux composants de signalisation de
la PR afin d’indiquer à l’opérateur l’état et la situation du système
La dimension «point de vue» caractérise la situation de l’observateur décrivant le Système
automatisé.

II. Notion de point de vue:


Point de vue
système

PARTIE PARTIE
COMMANDE OPERATIVE
(PC) (PO)

Point de vue
PO
Point de vue
PC

PARTIE
DIALOGUE
(PD)
SA

2.1. Point de vue système (procédé et processus) ou fonctionnel


Cette représentation donne une interprétation de la solution retenue pour un problème posé, en
précisant la coordination des tâches opératives. Elle est destinée à permettre une compréhension
globale du système (fonctions principales assurées par le système).
La description faite par un observateur se situant d'un point de vue externe au SA.
Le point de vue système décrit le comportement du système vis à vis du produit.
Le procédé est l’ensemble des fonctions successives exécutées sur un même produit au cours de
sa fabrication.
Le processus est l’organisation du procédé. C’est la succession des fonctions simultanées
réalisées sur tous les produits présents dans le système automatisé.
Le GRAFCET du point de vue système permet le dialogue entre le client et le concepteur pour
la spécification du système automatisé.

2.2. Point de vue partie opérative


Dans ce type de représentation, on s'intéresse essentiellement à la technologie des constituant de
la Partie Opérative, ce qui permet de définir la nature des informations nécessaires pour identifier
l'état de PO. Le cahier des charges s'affine grâce aux choix technologiques.
La description du comportement du système faite par un observateur se situant d'un point de vue
interne au SA et externe à la PC. Les choix technologiques de la PO sont effectués.
Le point de vue partie opérative décrit les actions produites par les actionneurs à partir des
informations acquises par les capteurs.
Le GRAFCET du point de vue partie opérative permet le dialogue entre le concepteur de la
partie opérative et le concepteur de la partie commande.
La notation, à ce niveau peut être littérale (ex : fermeture de la porte) ou symbolique en utilisant
les repères du dossier technique.
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2.3. Point de vue partie commande
Cette représentation correspond à la réalisation de la Partie Commande. Les choix
technologiques de cette Partie Commande permettent de préciser le comportement de celle-ci.
La description du comportement du système par un observateur se situant d'un point de vue interne
à la PC.
Ce GRAFCET prend en compte les choix technologiques et l’ensemble des échanges
PC  PO et PC  Opérateur. Il décrit dans un premier temps la marche normale et peut évoluer
en fonction des modes de marches et d’arrêts imposés par le cahier des charges du système
automatisé.
C’est le GRAFCET du point de vue du réalisateur de la Partie Commande
La notation retenue à ce niveau est la notation symbolique utilisant les repères du dossier technique.
III. Analyse fonctionnelle: le modèle S.A.D.T
L' acronyme S.A.D.T signifié : Structured Analysis and Design Technic. Cette méthode a
été mise au point par la société Softech aux Etats Unis. La méthode SADT est une méthode
d'analyse par niveaux successifs d'approche descriptive d'un ensemble quel qu'il soit. On peut
appliquer le SADT à la gestion d'une entreprise tout comme à un système automatisé

3.1. Position du SADT dans la gestion d'un projet :

Le SADT va permettre d'aider à la gestion d'un projet. Par son rôle d'analyse, il sera possible
de l'utiliser à tous niveaux de la conception du SA au codage (programmation du système
automatisé).

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Le SADT est avant tout un langage de communication. Cette communication se fait à
différents niveaux. Au niveau de l'élaboration du projet tout d'abord en permettant par son
formalisme à chacun de participer, ensuite lors d'explications à des intervenants extérieurs son
formalisme permet à chacun d'appréhender le SA.

3.2. Objectifs d'une analyse S.A.D.T


L'objectif de cette étude doit mener les intervenants (ingénieurs, techniciens, opérateurs) a un
tout qui soit cohérent et homogène avec le système à étudier.
Dans n'importe quel système automatisé, circulent un certain nombre de flux de données. Les
flux les plus caractéristiques sont :
- les flux de pièces : flux qui caractérisent la valeur ajoutée à un produit.
- Les flux d'informations : ces flux vont permettre à l'outil de production de pouvoir évoluer.
- Les flux énergétiques.
- les flux divers (copeaux, fluides de coupe, rejets divers, etc... ).
L'analyse SADT va permettre d'organiser ces flux de données pour donner une vision globale
du système puis par une analyse des niveaux successifs, permettre de préciser de plus en plus
finement le rôle de chacun des éléments du système. La finesse de cette description dépendra
directement des besoins des utilisateurs.

3.3. l'Actigrammes et les Datagrammes

Dans une analyse SADT, on peut modéliser deux types d'analyse. L'analyse par des
actigrammes (boîtes d'action) et l'analyse par des datagrammes (boîtes de donnée).
Sur des actigrammes, les actions sont reliées entre elles par des flux de données alors que les
datagrammes se sont les données qui sont reliées entre-elles par des flux d'activité.
Remarque : dans l'exemple proposé précédemment nous ne nous sommes intéressés qu'aux
actigrammes. Les datagrammes ne seront pas traités dans cette série.

Exemples :

Actigramme Datagramme

3.4. Formalisme du S.A.D.T


Si nous reprenons l'exemple précédent un certain nombre de symboles et de notations sont
utilisés.
Niveaux : On parle de niveau d'analyse pour situer la position de l'étude. Le niveau le plus haut
est le niveau A-0. Le niveau le plus bas dans notre exemple est le niveau A4.

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Boîtes : elles sont les constituants de la décomposition. La première boîte est placée en haut et à
gauche du niveau décrit. Au dessus et à gauche de la deuxième boîte et ainsi de suite. Chaque boîte
est numérotée. Les boîtes de l'actigramme A0 sont numérotées de A1 à A4, les boîtes de
l'actigramme A4 sont numérotées de A41 à A44. Si on entrait dans la boîte A42, les numéros des
boîtes seraient notées A421 à A42x.
Flèches : liaison entre les boîtes. Une flèche est représente un ensemble de données.
Flèches à double sens : elles visualisent le flot de données dans les deux sens. Un point est mis
sur le côté droit ou en dessous pour rappeler qu'elle est bidirectionnelle. Les deux flux (flux allé et
flux retour) sont séparés par le signe /. Ces flèches ont pour but de faciliter la lecture de l'analyse.

3.5. Codes MECS


Les codes MECS, Mécanismes, Entrées, Contrôle, Sorties, sont placés près de l'extrémité de la
flèche concernée pour identifier le rôle de la flèche dans la description, accompagnée d'un chiffre
identificateur. En général on place un code MECS sur des flux entrants ou sortants du niveau décrit.
Dans l'exemple précédent, on peut voir les différents codes mecs associés à la boîte A41. Le
mécanisme permettant de tronçonner est l'unité de tronçonnage "M1".

Parenthèses : on place des parenthèses à l'extrémité non fléchée d'une flèche, pour une donnée
d'un niveau de détail particulier qui n'apparaît pas sur le diagramme père mais qui est visible sur le
diagramme fils. On appelle diagramme père le niveau supérieur d'un niveau donné et le diagramme
fils, le niveau inférieur d'un niveau donné.

On place des parenthèses à l'extrémité fléchée d'une flèche, pour une donnée existant
implicitement sur toutes les boîtes des diagrammes fils mais n'y apparaissant pas. Ces parenthèses
figurent uniquement sur le diagramme père.

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a) Le SADT est un outil graphique de représentation.
b) Le SADT oblige à consigner par écrit les décisions d'une équipe de travail. Ceci permet
progressivement de créer une documentation complète.
c) Le SADT est un travail d'équipe qui demande discipline et coordination. Le SADT est un
produit pour communiquer et pour être diffusé.
d) Son formalisme conduit à une représentation structurée ascendante ou descendante.

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e) Si le SADT est utilisé complètement (Actigrammes et Datagrammes) il permet de
programmer directement un système automatisé. Une MOCN (Machine Outil à Commande
Numérique) peut être programmée directement en SADT.
f) Si nous reprenons l'exemple précédent pour avoir une vision globale de l'ensemble, les
niveaux étudiés s'enchaînent les uns sur les autres de la façon suivante :

IV. Notions de base sur le GRAFCET


L'AFCET (Association Française pour la Cybernétique Economique et Technique) et l'ADEPA
(Agence nationale pour le Développement de la Production Automatisée) ont mis au point et
développé une représentation graphique qui traduit, sans ambiguïté, l'évolution du cycle d'un
automatisme séquentiel.
Ce diagramme fonctionnel: le GRAFCET (Graphe Fonctionnel de Commande, Etapes
Transitions) permet de décrire les comportements attendus de l'automatisme en imposant une
démarche rigoureuse, évitant ainsi les incohérences dans le fonctionnement.
Le GRAFCET est un outil graphique de description du comportement attendu de la Partie
Commande. Il décrit les relations à travers la frontière d'isolement de la Partie Commande et de la
Partie Opérative d'un système automatisé. L'établissement d'un GRAFCET suppose la définition
préalable :
- du système,
- de la frontière PO-PC, spécifiant la Partie Commande,
- des Entrées et des Sorties de la Partie Commande.
La description du fonctionnement d'un automatisme logique peut alors être représenté
graphiquement par un ensemble :
- d'ETAPES auxquelles sont associées des ACTIONS,
- de TRANSITIONS auxquelles sont associées des RECEPTIVITES,
- de LIAISONS (ou ARCS) ORIENTEES,
Un tel ensemble (GRAPHE ou DIAGRAMME) est appelé GRAFCET.
Etape initiale
Exemple:
Transition 1
Action

Etape 3 Action M
quelconqu
e a.b
Réceptivité
4
associée à la
transition
4.1. Règles d’évolution
Règle 1 : Situation initiale
La situation initiale est la situation à l'instant initial, elle est donc décrite par l'ensemble des
étapes actives à cet instant.

Règles 2 : Franchissement d’une transition


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Une transition est validée lorsque toutes les étapes, immédiatement précédentes reliées à
cette transition, sont actives. Le franchissement d'une transition se produit :
- lorsque la transition est validée, et que la réceptivité associée à cette transition est
vraie.
Règles 3 : Evolution des étapes actives
Le franchissement d’une transition provoque simultanément :
- L’activation de toutes les étapes immédiatement suivantes.
- La désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.
Règle 4 : Evolutions simultanées
Plusieurs transitions simultanément franchissables sont simultanément franchies.
Règle 5 : Activation et désactivation simultanée d’une même étape
Si au cours d’une évolution, une même étape se trouve être à la fois activée et désactivée,
elle reste active.

4.2. Réceptivités associées aux transitions


Une proposition logique, appelée réceptivité, qui peut être vraie ou fausse est associée à chaque
transition.

1. Réceptivité toujours vraie


La notation ( = 1) indique que la réceptivité est toujours vraie.

25
=1 Dans ce cas, l’évolution est dite toujours temporaire le franchissement
26 de la transition n’est conditionné que par l’activité de l’étape amont

2. Front montant et descendant d’une variable logique


Front montant
La notation  indique que la réceptivité n’est vraie que lorsque la variable passe de la valeur 0 à la
valeur 1.

3
a La réceptivité n’est vraie que lorsque a passe de l’état 0 à l’état 1
4

Front descendant
La notation  indique que la réceptivité n’est vraie que lorsque la variable passe de la valeur 1 à la
valeur 0.

19
a.b La réceptivité n’est vraie que lorsque le produit logique « a.b » passe de
20 l’état 1 à l’état 0

3. Réceptivité temporisée

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La notation est de la forme « t/11/20s ». Dans l’exemple ci-contre, la réceptivité n'est vraie que si le
temps de 20 s s'écoule complètement,

11
t/11/20s
12

4.3. Actions associées aux étapes.


1. Action continue.

X5 L'action est exécutée pendant le


temps durant lequel l'étape reste
5 action 2 t active. Aucune mention
complémentaire n'est indiquée dans
A2 le rectangle d'action.
Action 2 = X5
t
2. Action conditionnelle.
X6 L'action conditionnelle permet
Action 4 de réaliser des sécurités liées à
6 t
Si b une action. L'indicateur d'une
b lettre "C" dans le rectangle des
OU ordres ou actions permet
t d'attirer l'attention sur l'aspect
b
conditionnel de l'action.
A4 Action 4 = X6 · b
6 Action 4
t

3. Action temporisée ou retardée.


L'action est retardée par
X11 rapport à l'activation de
l'étape. L'action temporisée
t s'écrit avec la notion générale :
11 Action 40 t/Xi/q.
Si t/X11/5s t 5s  t : cette lettre indique
que l'on a à faire à une
t
temporisation.
A40  Xi : repère de l'étape i
qui détermine le début de la
t temporisation.
 q : durée de la
Action 40 = t/X11/5s.X11 temporisation en secondes.

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4. Action de durée limitée.

X6
L'action est limitée dans le
Action2 t temps.
6 Elle débute dès que l'étape 6 est
Si t/X6/2s t
2s active, et se termine à la fin de
la temporisation t.
t

A2 Action2 = t/X6/2s · X6

t
5. Action fugitive.
La prise en compte du
X9 changement d'état signifie que
l'on tient compte des fronts
Action 12
9 t montants ou descendants.
Si X9 Ici l'action 12 est réalisé que
A12 pendant le front montant
(changement d'état) de l'étape
t 9.
Le front montant correspond à l'établissement
du courant dans un circuit, c'est le passage de Action1 = X5
0 à 1. On peut le représenter par une flèche
orientée vers le haut.

X20
Ici l'action 3 est réalisé que
t pendant le front descendant
Action 3 (changement d'état) de la
20 c
Si c variable c.

A3

t
Le front descendant correspond à la coupure
du courant dans un circuit, c'est le passage de
1 à 0. On peut le représenter par une flèche
orientée vers le bas.

Action 3 = X20 · c

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6. Action à effet maintenu ou répétitive.

L'effet maintenu est réalisé par répétition d'une action à


2 A5 A6
toutes les étapes.

3 A5 A4

Action 5 = X2 + X3 + X4
4 A5

4.4. Les Macro étapes.

Une macro étape est le résumé de la représentation d'un ensemble d'étapes et de transitions, afin
de ne pas surcharger le GRAFCET. L'ensemble de la macro étape est défini dans le graphisme
d'expansion de la macro étape.

Étape d'entrée L'utilisation de macro étapes dans un


21 A2 GRAFCET permet d'en simplifier
la représentation et évite en
1 A1 b
particulier les séquences linéaires
a (1  21) 22 A3 trop longues.
Dans toute macro étape, l'étape
2 Macro étape c d'entrée est celle dont la transition
est celle de la macro-étape. La
e (24  3) 23 A4 transition de sortie de la macro
étape est celle de la dernière étape.
3 k
Une macro étape peut comporter
24 A5 elle-même d'autres macro étapes.

Étape de sortie

4.5. Les Tâches.


40
Grâce à cette représentation, 35 A1 X36
on peut avoir une approche
progressive pour les a 41 A8
problèmes complexes
36 Tache1 n

Fin T1 (X43) 42 A5

37 v
43
X36

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4.6. Les structures de base.

1. Divergence et convergence en ET. Divergence en ET : lorsque la transition a


est franchie, les étapes 12 et 14 sont
Divergence actives.
11 en ET
Convergence en ET : la transition b sera
a validée lorsque les étapes 13 et 15 seront
actives. Si la réceptivité associée à cette
transition est vraie, alors celle-ci est
12 14 franchie.
Remarques : après une divergence en ET,
on trouve une convergence en ET. Le
13 15 nombre de branches parallèles peut-être
supérieur à 2. La réceptivité associée à la
convergence peut-être de la forme = 1.
b Convergence Dans ce cas la transition est franchie dès
en ET qu'elle est active.

2. Divergence et convergence en OU.

Divergence en OU : l'évolution du système vers une Divergence


branche dépend des réceptivités a et b associées aux 20 en OU
transitions.
Convergence en OU: après avoir évolué dans une
branche, on converge vers une étape commune. b a
Remarques : après une divergence en OU, on trouve 21 23
une convergence en OU.
Le nombre de branches peut-être supérieur à 2.
La convergence de toutes les branches ne se fait pas 22 24
obligatoirement au même endroit.

Convergence
en OU
3. Cas particuliers :
 Le saut d'étapes et la reprise de séquence
Le saut d'étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions à réaliser deviennent
inutiles
La reprise de séquence permet de reprendre une séquence lorsque les actions à réaliser sont
répétitives

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Le saut d'étapes La reprise de séquence

1 10
a e f

2 11
b g

3 12 j

c h
4 13
d i

V. Le GEMMA
Les systèmes automatisés sont de plus en plus complexes et l'installation des modes de marches
et d'arrêts est devenue difficile.
C'est pour cela qu'un groupe de travail réuni sous l'égide de l'ADEPA (Agence pour le
Développement de la Productique Appliquée à l'industrie) a mis au point un guide graphique.
Ce guide se nomme GEMMA (Guide d'Etude des Modes de Marches et d'Arrêts).
Cet outil graphique permet d'exprimer clairement dès l'étude, les modes de marches et d'arrêts
puis de les réaliser.
Par un vocabulaire simple, il facilite le dialogue entre tous les techniciens qui auront à intervenir
sur le système.
Par une approche guidée, il permet de lister toutes les procédures de marches et d'arrêts de la PC
et de la PO.
Les modes de marches et d'arrêts sont vus par une partie commande (PC) sous énergie.

5.1. Critères de production:


En production: valeur ajoutée produite
Hors production: pas de valeur ajoutée

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5.2. Familles de procédures:
Il existe trois grandes familles de procédures:
Famille F (procédures de fonctionnement) : on regroupe tous les états du système automatisé
qui sont indispensables à l'obtention de la valeur ajoutée.
Famille A (procédures d'arrêt) : on regroupe tous les états du système automatisé qui
traduisent un arrêt pour des raisons extérieures au système. Ce sont les arrêts normaux.
Famille D (procédures de défaillance) : on regroupe tous les états du système automatisé qui
traduisent un arrêt du système pour des raisons extérieures au système. Ce sont les arrêts anormaux.

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5.3. Rectangles états:
Chaque famille est constituée de plusieurs rectangles états qui sont définis et utilisés comme suit :

a. Famille F (procédures de fonctionnement) :


F1 : production normale : La machine produit normalement, c'est l'état pour lequel elle a été
conçue. C'est à ce titre que le rectangle état a un cadre renforcé. On peut souvent faire correspondre
à cet état un GRAFCET de production normale.
F2 : marche de préparation : Cet état est utilisé pour les machines nécessitant une préparation
préalable à la production normale: préchauffage de l'outillage, remplissage de la machine, mises en
routes diverses…
F3 : marche de clôture : Cet état est nécessaire pour certaines machines devant être vidées ou
nettoyées en fin de journée ou en fin de série.
F4 : marche de vérification dans le désordre : Cet état permet de vérifier certaines fonctions
ou certains mouvements sur la machine, sans respecter l'ordre du cycle.
F5 : marche de vérification dans l'ordre : Dans cet état, le cycle de fonctionnement peut être
exploré au rythme voulue par la personne effectuant la vérification, la machine pouvant produire ou
ne pas produire.
F6 : marche de test : Cet état permet de régler ou d'étalonner certaines machines de contrôle,
de tri, comportent des capteurs qui doivent être réglés ou étalonnés périodiquement.

b. Famille A (procédures d'arrêt) :


A1 : arrêt dans état initial : C'est l'état repos de la machine. Il correspond en général à la
situation initiale du GRAFCET : c'est pourquoi, comme une étape initiale, ce rectangle état est
entouré d'un double cadre. Pour une étude plus facile de l'automatisme, il recommandé de
représenté la machine dans cet état initial.
A2 : arrêt demandé en fin de cycle : Lorsque l'arrêt est demandé, la machine continue de
produire jusqu'à la fin du cycle : A2 est un état transitoire vers A1.
A3 : arrêt demandé dans état déterminé : La machine continue de produire jusqu'à un arrêt en
une position autre que la fin du cycle : c'est un état transitoire vers A4.
A4 : arrêt obtenu : La machine est arrêtée dans une autre position que la fin de cycle.
A5 : préparation pour remise en route après défaillance : C'est dans cet état que l'on procède
à toutes les opérations (dégagement, nettoyages…) nécessaires à une remise en route après
défaillance.
A6 : mise PO dans état initial : La machine étant en A6, on remet manuellement ou
automatiquement la PO en position pour un redémarrage dans un état initial.
A7 : mise PO dans état déterminé : La machine étant en A7, on remet la PO en position pour
un redémarrage dans une position autre que l'état initial.

c. Famille D (procédures de défaillance) :


D1 : arrêt d'urgence : C'est l'état pris lors d'un arrêt d'urgence : on y prévoit non seulement les
arrêts, mais aussi les cycles de dégagements, les procédures et précautions nécessaires pour éviter
ou limiter les conséquences dues à la défaillance.

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Chapitre 2: Analyse systémique

SYSTEME AUTOMATIQUE DE FABRICATION DE PARPAINGS

I. Cahier des charges simplifié :


1.1. But de l’automatisme :

Le système doit effectuer de manière continue la fabrication de parpaings et hourdis, le séchage


et en fin le palettissage et le rangement dans une chambre spécifique.

1.2. Description succincte du système : Le système comprend 5 postes


 Poste d’aménage de plaquettes
 Poste de moulage
 Poste de séchage
 Poste d’empilage
 Poste d’évacuation
1.3.Solution adoptée :
On commande le système par un GRAFCET intégrant les fonctions de sécurité et
d’initialisation. En plus de ces deux fonctions on y trouve une tâche X101 contrôlant la marche de
préparation. En fonctionnement normal la mise en marche se fait par appui sur le bouton « MA » et
l’arrêt normale par appui sur « AR », et dans le cas d’un incident on appui sur l’arrêt d’urgence
« AU » ou par un appui automatique sur « Fx » qui serviront dans le cas des procédures de
défaillance. Le système est régit de telle façon que toute action sur « AU » entraîne l’activation des
étapes initiales de chaque tâche et la remise à zéro de toute les autres, ceci est le rôle du partie de
sécurité du GRAFCET GMMA. Après la production normale on trouve une marche de clôture pour
vider complètement le réservoir du béton. Cinq tâches assurent le bon fonctionnement du système :
 (1) Chargement des plaquettes en bois sous le peseur.
 (2) Moulage de parpaings ou de l’hourdis suivant une quantité déterminée.
 (3) Le séchage de parpaings moulés dans une température adéquate.
 (4) Le palettissage et le rangement
 (5) Evacuation
1.4. Chois de technologie :
Le système nécessite une technologie câblée avec l’utilisation des séquenceurs électriques,
pneumatiques ou électroniques. Comme il peut demander la technologie programmée par le
microcontrôleur ou par un automate programmable industriel.

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II. Analyse fonctionnelle descendante SADT :

2.1. Fonction globale :


EE EP EH E T N θ Q

1 2 3 4 5 6 7 8
Mélange de béton Parpaing finis
Plaquettes 9 Rapports
Fabriquer du parpaing
Palettes en sbois 10 Déchets
A-0

Système automatique 2 operateurs

Ou:
1- EE : énergie électrique, 2- EP : énergie pneumatique, 3- EH : énergie hydraulique, 4-E :
exploitation : 5- T : le temps : 6- N : comptage, 7- θ : température, 8- Q : quantité de béton

2.2. Analyse fonctionnelle descendante SADT :

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III. Analyse temporelle :

3.1. GEMMA : Guide d’Etude des Modes de Marches et d’Arrêts

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3.2.GMMA : Grafcet des Modes de Marches et d’Arrêts

100

MP AUTO.MA MANU
101 Remplissage Marche manuelle

102
q1 INIT

GPN

103
AR MC AU+ΣF
104 Arrêt 105 Vidange 106 F/GPN:1, 5, 5-3
x5 q2 AU.ΣF
107 Réparation
Mise en énergie
108 Entretien
REA
Initialisation de PO

109
CI

3.3. Ensemble des GRAFCETs de production normale

a. GPN : GRAFCET de coordination des taches

1 Aménage paquettes
x1
2 Moulage
x2
2‫ـ‬3 5-3

=1
3 Séchage
x3

3‫ـ‬4
=1
4 Empilage
x4.(n2 < 12)
x4.(n2 ≥ 12)
5 Evacuation
x5

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b. GRAFCET de la tache de moulage c. GRAFCET de la tache d’empilage

40
20
k2.x2. x103 c2.x4. x103
41 M5(DE)
21 B+
b
b1
42 S-
22 E- s1
e1
43 M5(MO)
23 E+ h
e0
2 24 A+
44 M4(AV)
x29 d
4 45 R-
a0.(n1<5) 25 A- x60 r1
a0.(n1≥5)
46 M5(DE) R+
26 M+ M1 b.r0
m1
47 S+
27 M+
s0
28
48 M5(MO)
M- h
m0
29 Fin
49 M4(AR)
g
x5 x4 60 Fin

d. GRAFCET de la tache de séchage e. GRAFCET de la tache de l’aménage

30
10
x3. x103
31 M1
x1. x103
11 P+
c1
p1
32 F+ 1
f1 x13 12 P-
3 p0
x35 33 Rθ M2 T
13 Fin
t.θ
34 F- x1
f0
35 Fin
x3
IV. Analyse matérielle
Matérialisation de la tache de séchage
A. Les équations du GRAFCET
X30 = (X35.X3 + X31.MX30 + X109).X106
X31 = (X30.X3.X103 + X32.MX31).X106

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X32 = (X31.c1 + X33.MX32).X106
X33 = (X32.f1 + X34.MX33).X106
X34 = (X33.t + X35.MX34).X106
X35 = (X34.f0 + X30.MX35).X106
M1= X31, F+= X22 Rθ = X33 M2 = X33 T = X33 F- = X34
4.1. Technologie câblé
a. séquenceur électrique

x x3 c1 f1 f0
Circuit d’alimentation x106 109 x3 x103 t

E1 E4 E1 E4 E1 E4 E1 E4 E1 E4 E1 E4
F1
24V Z+ F Z+ F2

220V 34
A+
30 A+
31 32 33 35
C- C-

F1 F3 F1 F3

Circuit de puissance
x106 Commande des actionneurs L1
L2
L3

x33 x31 x33 x33 x32 x34


P Q2 Q3

F- F+
KM2 KM3
24 v

Clapet
antiretour F2 F3

U V W U V W
KM2 KM3 T R F
M2 M3
M2 M3 3~ 3~

b. séquenceur électronique

Matérialisation de la tache de l’aménage

X10 = (X13.X1 + X11.MX10 + X109).X106


X11 = (X10.X1.X103 + X12.MX11).X106
X12 = (X11.P1 + X13.MX12).X106
X13 = (X12.P0 + X10.MX13).X106
P+ = X11, P-= X12

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c. séquenceur pneumatique

4.2. Technologie programmée


4.2.1. Le microcontrôleur

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4.2.1.1. Mise en situation :
Les systèmes à microprocesseurs ou microcontrôleurs sont omniprésents dans la vie de tous les
jours. On les rencontre dans des systèmes complexes (ordinateurs individuels) mais également dans
des systèmes simples (machine à laver, pompe à essence, store automatique, ...) où leur grande
souplesse est appréciée.
ORGANISATION FONCTIONNELLE D'UN SYSTEME A MICROCONTROLEUR"

Unité de traitement électronique


ACTIONNEUR

Interfaçage Unité centrale de Interfaçage de


CAPTEURS
d'entrée traitement sortie

OPERATEUR

Signaux analogique, Signaux numériques à traiter Signaux numériques traités


Signaux analogique,
numérique et/ou logique
numérique et/ou logique

Un objet technique, intégrant de l’électronique, fait souvent apparaître des fonctions ayant pour
rôle le traitement d’informations : opérations arithmétiques (addition, multiplication...) ou logiques
( ET, OU...) entre plusieurs signaux d’entrée permettant de générer des signaux de sortie.
Ces fonctions peuvent être réalisées par des circuits intégrés analogiques ou logiques. Mais,
lorsque l’objet technique devient complexe, et qu’il est alors nécessaire de réaliser un ensemble
important de traitements d’informations, il devient plus simple de faire appel à une structure à base
de microcontrôleur.
4.2.1.2. Description et structure interne

L'environnement du microcontrôleur :

Sorties
Interface

Ecran
Interface

Microprocesseur (Commande de
P.I.A.

moteurs, vérins...)
Interface

Entrées
Clavier (C apteurs,
acquisition...)

BUS D'ADRESSES
Interface

Modem BUS DE DONNEES

Périphériques
ROM
RAM

Mémoires

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Le CPU (microprocesseur) :

C’est un circuit complexe abritant plusieurs millions de transistors dans un espace de quelques
cm3. Ce composant est le cerveau d’un système microprogramme : il est chargé d’effectuer toutes
les opérations nécessaires. On peut noter qu’il existe 2 catégories de microprocesseur : les CISC et
les RISC.
- CISC (Complex Instruction Set Computer) : Ce microprocesseur possède un nombre
important d’instructions. Chacune d’elles s’exécute en plusieurs périodes d’horloges.
- RISC (Reduced Instruction Set Computer) : Ce microprocesseur possède un nombre réduit
d’instructions. Chacune d’elles s’exécute en une période d’horloge.

Les bus :

Les bus sont des liaisons permettant de relier entre eux les différents organes du système.
Concrètement, ce sont des ensembles de fils électriques qui permettent de transmettre les signaux
aux composants du système. On distingue trois sortes de bus :
Le bus de données : il permet de transférer les données, c’est à dire les informations traitées par
le microprocesseur. Ces données sont de type binaire.
Le Bus d’adresse : il permet d’établir la liaison proprement dite entre le microprocesseur et un
composant. Chaque composant réagit dans un domaine d’adresse précise (de la même manière que
lorsque quelqu’un vous téléphone, c’est votre appareil qui sonne et non pas celui de votre voisin).
Le Bus de contrôle : il n’est pas représenté sur le schéma général (afin de simplifier celui-ci).
Son rôle est d’informer le microprocesseur sur l’état du système et de le prévenir en cas de
dysfonctionnement.

Mémoires de données :

Ce dispositif permet de mémoriser temporairement les données générées par le microprocesseur


pendant les différentes phases du traitement numérique (résultats d’opérations, états des capteurs...).
Ces mémoires sont accessibles en écriture et en lecture.
On en trouve 2 types :
De la mémoire vive (RAM) volatile (données perdues en cas de coupure de l’alimentation) ayant
un temps de lecture et écriture assez court (quelques ns),
De la mémoire morte (EEPROM) non-volatile (données conservées en cas de coupure de
l’alimentation) ayant un temps d’écriture assez élevé (quelques ms) par rapport au temps de lecture
qui est assez faible (quelques ns).

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Mémoires programmes :
Ce dispositif contient les instructions du programme que doit exécuter le microprocesseur. Ce
type de mémoire (appelée mémoire morte), est uniquement accessible en lecture. Sa programmation
nécessite une procédure particulière et un matériel adéquat. Il en existe différents types selon leur
mode de programmation :
De la ROM dont le contenu est programmé lors de sa fabrication,
De la PROM programmable électriquement une seule fois par le,
De l’EPROM programmable électriquement et effaçable aux U-V (appelée aussi UVPROM),
De l’EEPROM programmable et effaçable électriquement.

Le PIA:

C’est un périphérique de sortie parallèle. Il permet la communication avec l’extérieur (aussi bien
en entrée qu’en sortie) de manière parallèle. Il est très utilisé car il permet de contrôler beaucoup de
systèmes du fait du grand nombre d’entrées et sorties disponibles.

Les interfaces :

Les interfaces permettent de relier plusieurs constituants n’étant pas forcément compatibles
entre eux. Cet étage va donc réaliser une adaptation entre les différents signaux présents en entrée et
en sortie. Par exemple le microprocesseur peut donner l’ordre d’ouverture d’un vanne mais il ne
dispose pas d’assez d’énergie pour effectuer cette action. L’interface fournira l’énergie nécessaire.

Les périphériques :

Ce sont des organes extérieurs au système microprogrammé. Sans périphériques, le système


fonctionnerait mais il ne servirait à rien puisqu’il n’échangerait aucune information avec l’extérieur.
Parmi les périphériques les plus connus, on peut citer : l’écran, le clavier, la souris, l’imprimante,
les haut-parleurs, le scanner, la clé USB, ...

4.2.1.3. Description et programmation de la tâche à accomplir

On définit dans le cahier des charges l’ensemble des commandes ou actions que doit réaliser le
microcontrôleur. Ces définitions sont données dans un ordre spécifique : il s’agit d’un
fonctionnement séquentiel. Avant d’en générer le code machine binaire compréhensible par le
microcontrôleur, des étapes intermédiaires sont nécessaires afin de réduire les risques d’erreurs et
les difficultés. On fait d’abord apparaître le cycle de fonctionnement à l’aide de deux

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représentations normalisées : l’algorithme et l’algorigramme (voir cours sur les algorithmes). On
peut ensuite écrire le programme associé en utilisant différents langages :
 Un langage assembleur spécifique au type du microprocesseur qui est traduit en code
machine lors de l’opération d’assemblage.
 Un langage évolué (C, Pascal et Basic) utilisant des procédures adaptées au type de
microprocesseur et qui est traduit en code machine par une opération de compilation effectuée par
un “Cross - compilateur”.

4.2.1.4. Programmation par microcontrôleur

- Mise en œuvre des outils de programmation des PIC :

1- Introduction :

La mise en œuvre d’une application à base de microcontrôleur, consiste à transcrire un cahier


des charges en un programme codé, puis à le transférer dans un composant électronique, appelé
microcontrôleur.
Pour ce faire, divers outils de développement, sont mis à la disposition du concepteur.
Parmi ces outils, on cite :
La programmation bas niveau : assembleur.
La programmation mettant en œuvre un langage évolué : langage C,, Java, Delphi, Pascal, etc…
La programmation graphique : basée sur l’interconnexion graphique de symboles ou modules
« algorigrammes, GRAFCET et autres… ».
2. Programmation graphique :
1/- Parcours à suivre : La programmation d’un microcontrôleur nécessite le passage par les étapes
suivantes :

Editer : Assembler
- Algorithme & Simuler Transférer
CdCF - GRAFCET μC
- Algorigramme Compiler

3. Notion d’algorithme :

Un algorithme est une suite ordonnée d’actions que doit réaliser un processus de commande
pour aboutir à un résultat fixé d’avance. Cette suite d’opérations sera décomposée en actions
élémentaires ou instructions. Un algorithme peut être :
 Représenté, graphiquement par un algorigramme (organigramme) ou GRAFCET.
 Ecrit sous forme littérale, avec un langage algorithmique.
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4. Algorigramme :

L’algorigramme ou l’organigramme est une représentation graphique normalisée ( NF Z 67-010


), utilisée pour analyser ou décoder le problème à résoudre.
a/- Exemple :
Start

H=0

S1 = 1

S2 = 1

H=1

End

b/- Principaux symboles utilisés :

La représentation des algorigrammes est normalisée. Elle comporte plusieurs éléments de base.
On se limitera à l’utilisation des éléments suivants :

c/- Structures algorithmiques usuelles :

c-1/- Les structures alternatives de base :

Symbole Langage Symbole Langage


algorithmique algorithmique
Si l’action 2 est vide :
Si Si condition Si
Si condition
Si non ALORS ALORS
Condition …………... Si non …………...
Condition

Alors SINON Alors SINON


…………... …………...
Action 1 Action 2 FinSi
FinSi Action 1

FinSi
FinSi

Selon l’état de la condition, deux traitements distincts sont possibles.

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c-2/- Les structures itératives ou répétitives :
Ces structures, permettent d’exécuter plusieurs fois une séquence d’instructions.
Symbole Langage algorithmique

i : entier

i  valeur initiale i  ......................................

Pour i variant de <……………………….> jusqu’à


<……………………….> par pas de < n >
Afficher sortie

FAIRE
i i + n
…………………….
Si
FINFAIRE

i  valeur finale

4.2.1.5. Logiciels d’aide à la mise en œuvre des microcontrôleurs :

- Logiciel « Logipic » :

Ce logiciel permet de programmer les microcontrôleurs PIC d’une manière simple. Il s’agit
d’une programmation de type algorigramme.
 En utilisant le mini-guide fourni par le professeur, éditer l’algorigramme de l’activité 2 sous
« Logipic » après avoir affecté l’entrée et la sortie aux broches choisies du port A.

Broche microcontrôleur
Entrée S …………….
Sortie H …………….

 Enregistrer le fichier sous le nom « OUI » dans un dossier nommé « 1ière M A».
 Configurer puis compiler.
 Simuler le montage par le logiciel « ISIS » ou autre.

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JEU D'INSTRUCTION μc 16f84

4.2.1.6. Exemple d’application


Commande un moteur pas à pas unipolaire 4 phases à aimant permanent et 2 pôles par
Le microcontrôleur 16f84.
Dans cet exemple on utilisé le jeu d’instruction du pic 16f84 pour faire le programme de
commande d’un moteur pas à pas, puis nous utilisons un logiciel de compilation pour avoir le
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fichier EXA comme le MPLAB, puis un logiciel d’écriture dans l’EPROM du pic comme le
ICPROG.

PROGRAMMATION DE LA COMMANDE DU MOTEUR


;********************************************************************
; PROGRAMME DE COMMANDE DU MOTEUR PAS A PAS *
;********************************************************************
LIST p=16F84A ; définition de processeur
#INCLUDE <p16F84A.INC> ; fichier définition de variables
__CONFIG _CP_OFF & _WDT_OFF & _PWRTE_ON & _HS_OSC
;********************************************************************
; ASSIGNATIONS *
;********************************************************************
OPTIONVAL EQU H'0008' ; valeur du registre OPTION_REG,
; Résistances Pull up sur PORTB actives
PAS0 EQU B'00000011' ; configuration des sorties pour
PAS1 EQU B'00000110' ; commander les phases du moteur
PAS2 EQU B'00001100'
PAS3 EQU B'00001001'
;********************************************************************
; DECLARATION DES VARIABLES *
;********************************************************************
CBLOCK 0x00C ; début de la zone variables
X :1 ; distance X entre les deux trous
COUNT1 :1 ; compteur1 pour 4 pas maximum
COUNT2 :1 ; compteur2 distance parcourue en mm
COUNT3 :1 ; compteur3 boucle interne pour temporisation
COUNT4 :1 ; compteur4 boucle externe pour temporisation
PAS :4 ; 4 cellules mémoires pour allocation des PAS
ENDC ; fin de la zone
;********************************************************************
; DEMARRAGE SUR RESET *
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;********************************************************************
org 0x000
goto init
init
Ecrire la routine de configuration des ports A et B ici
;********************************************************************
; INITIALISATION DES PAS *
;********************************************************************
movlw PAS0
movwf PAS
movlw PAS1
movwf PAS+1
movlw PAS2
movwf PAS+2
movlw PAS3
movwf PAS+3
;********************************************************************
; Initialisation registres interruptions et options *
;********************************************************************
clrf INTCON ; aucune interruption autorisée
clrf COUNT1 ; compteur1 à 0
clrf COUNT2 ; compteur2 à 0
bsf STATUS,RP0 ;pas nécessaire, suivant routine configuration ports
movlw OPTIONVAL
movwf OPTION_REG ; Pull up ON sur PORTB
;*******************************************************************
; Lecture PORTB et démarrage *
;*******************************************************************
bcfSTATUS,RP0
movf PORTB,w ; lecture du PORTB
andlw 0x03F ; prise en compte des bits RB0 à RB5 seulement
addlw 0x00F ; ajouter 15
movwf X ; X=X+15
lirecom
btfss PORTB,6 ; lire si demande de déplacement à droite
goto lirecom ; non
goto start ; aller au programme principal
;********************************************************************
; TEMPORISATION DE 0,1s ENTRE LES PAS *
;********************************************************************
TEMPO
Ecrire ici la routine de temporisation 0,1s entre les pas en usant
des compteurs de boucle interne COUNT3 et boucle externe COUNT4
ici.
return
;********************************************************************
; ROUTINE ROTATION DROITE 4 PAS = 1mm *
;********************************************************************
RM5DROITE
movlw PAS ; adresse PAS dans l'accumulateur
addwf COUNT1,w ; décalage dans compteur1, résultat dans w
movwf FSR ; chargement du pointeur d'adresse indirect
movf INDF,w ; charger w par valeur à transférer
movwf PORTA ; envoi de la commande au moteur
call TEMPO ; temporiser 0,1s entre les pas

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incf COUNT1,f ; incrémenter compteur1
movlw 0x004 ; charger accumulateur w avec 4
xorwf COUNT1,w ; comparer compteur1 et 4
btfss STATUS,Z ; tester si égaux
goto RM5DROITE ; non recommencer
clrf COUNT1 ; oui remettre compteur1 à 0
return
;********************************************************************
; ROUTINE ROTATION GAUCHE *
;********************************************************************
RM5GAUCHE
movlw PAS ; adresse PAS dans l'accumulateur
addwf COUNT1,w ; décalage dans compteur1, résultat dans w
movwf FSR ; chargement du pointeur d'adresse indirect
movf INDF,w ; charger w par valeur à transférer
movwf PORTA ; envoi de la commande au moteur
call TEMPO ; temporiser 0,1s entre les pas
decf COUNT1,f ; décrémenter compteur1
movlw 0x0FF ; charger FF(255) dans accumulateur(0-1=FF)
xorwf COUNT1,w ; comparer compteur1 à FF
btfss STATUS,Z ; tester si égaux
goto RM5GAUCHE ; non recommencer
movlw 0x003 ; oui mettre 3 dans w
movwf COUNT1 ; recharger compteur1 avec 3
return
;*********************************************************************
; PROGRAMME PRINCIPAL *
;*********************************************************************
start
call RM5DROITE ; demande d'avance vers la droite
btfss PORTA,4 ; test de détection du premier trou
goto start ; pas encore, avancer!
clrf COUNT2 ; oui y=1 compteur de distance à 0
distance
call RM5DROITE ; avancer d'un tour
incf COUNT2,f ; incrémenter compteur de distance
movf X,w ; envoyer X dans accumulateur
xorwf COUNT2,w ; comparer X avec distance parcourue
btfss STATUS,Z ; tester si distance X atteinte
goto distance ; non continuer rotation droite
retour
nop ; période de perçage
btfss PORTB,7 ; tester si demande retour
goto retour ; non période de perçage
gauche
call RM5GAUCHE ; fin perçage, retourner à gauche
btfsc PORTB,7 ; tester si g=1
goto gauche ; non pas encore arrivé
boucler
goto boucler ; terminé
end

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4.2.1.7. Programmation du GRAFCET de la tache de séchage :

30
x3. x103
31 M1
c1
32 F+
3 f1
x35 33 Rθ M2 T
t.θ
34 F-
f0
35 Fin

Soit on fait la même chose, ou bien on suit la démarche suivante :


1. En utilisant un logiciel comme l’ALGOPIC pour écrire un programme sous forme
d’algorithme puis on le compile en fichier langage assembleur et en langage machine EXA
Algorithme littéral
- Sart
- Do « x30=1, x35=0 »
- Read « x3, x103 »
- if « x3.x103=1 »
- Then Do « x31=1, x30=0 »
- Do « M1=1 »
- Read « c1 »
- if « c1=1 »
- Then Do « x32=1, x31=0 »
- Do « F+=1»
- Read « f1»
- if « f1=1 »
- Then Do « x33=1, x32=0 »
- Do « Rθ=1, M2=1,T=1»
- Read « θ, t »
- if «θ.t =1»
- Then Do « x34=1, x33=0 »
- Do « F-=1 »
- Read « f0 »
- if « f0=1 »
- Then Do « x35=1, x34=0 »
- Do « M1=1 »
- Read « x3 »
- if « x3=0»
- Then return to the line ‘‘Do « x31=1, x30=0 » ’’
- End

Algorithme graphique ou Algorigramme

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Start
1

Do x30=1, x35=0
Read t, θ

Read x3, x103


No
t.θ =1?
No
x3.x103=1? Yes
Do x34=1, x33=0
Yes

Do x31=1, x30=0 Do F-=1

Do M1=1
Read f0

Read c1 No
f0 =1?

No
c1=1? Yes
Do x35=1, x34=0
Yes
Do x32=1, x31=0 Read x3

Do F+=1 No
x3=0?

Read f1
Yes

End
No
f1=1?

Yes
Do x33=1, x32=0

Do Rθ =1,
M2=1, T=1

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Institut des sciences et technologie Page 35
2. Soit on utilise un programmeur comme le Mikropascal :

Instruction Commentaire
Program tache séchage, Nom du programme
Var x3, x30, x31, x32, x33, x34, x35, x103, T : byte ; Déclaration des variables internes
Begin Début du programme
x30=1, x31=0, x32=0, x33=0, x34=0, x35=0, x3=1, Initialisation des étapes
x3=0, x103=1
trisa = $ff ; Configuration de ports
trisb = $00 ; Port A en sortie
portb =$00 ; Port B en entrée
while true do Boucle infinie
begin
if ((x30 =1) and (x3 =1) and (x103 =1)) then x31:=1 Activation de l’étape 31
if (x32 =1) then x31:=0 Désactivation de l’étape 31
if((x31=1) and (PortB.1=1)) then x32 : =1 Activation de l’étape 32
if (x33 =1) then x32 : = 0 Désactivation de l’étape3 2
if ((x32 =1) and (PortB.2=1)) then x33:=1 Activation de l’étape 33
If( x34 = 1 ) then x33 : = 0 Désactivation de l’étape 33
if ((x33 =1) and (PortB.3=1)) then x34:=1 Activation de l’étape 34
If ( x35 =1) then x34 : = 0 Désactivation de l’étape 34
if ((x34 =1) and (PortB.4=1)) then x35:=1 Activation de l’étape 35
if (x30 =1) then x35:=0 Désactivation de l’étape 35
if ((x35 =1) and (x3 =0)) then x30:=1 Activation de l’étape 30
if ((x31=1) then x30:=0 Désactivation de l’étape 30
if (x31=1) then PortA.1:=1 else PortA.1:=0 M1 Rotation moteur 1
if (x32=1) then PortA.2:=1 else PortA.2:=0 F+ Sortie de la tige
if (x33=1) then PortA.3:=1 else PortA.3:=0 Rθ La température
if (x33=1) then PortA.4:=1 else PortA.4:=0 M2 Rotation moteur 2
if (x34=1) then PortA.5:=1 else PortA.5:=0 F- Entrée de la tige
If (x33 = 1 ) then T Temporisation
begin
vdelay_ms(720000);
T:= 1;
end;
else
T:= 0;
end Fin boucle
end. Fin Programme end. Fin Programme

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Circuit de réalisation

4.2.2.Automate programmable industriel

4.2.2.1. Architecture d'un API :

La structure interne d'un API peut se représenter comme suit :

L'automate programmable reçoit les informations relatives à l'état du système et puis


commande les pré-actionneurs suivant le programme inscrit dans sa mémoire.
Un API se compose donc de trois grandes parties :
- Le processeur ;
- La zone mémoire ;
- Les interfaces Entrées/Sorties

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1)- Le microprocesseur :
Le microprocesseur réalise toutes les fonctions logiques ET, OU, les fonctions de temporisation,
de comptage, de calcul... à partir d'un programme contenu dans sa mémoire.
Il est connecté aux autres éléments (mémoire et interface E/S) par des liaisons parallèles appelées '
BUS ' qui véhiculent les informations sous forme binaire..
2)- La zone mémoires :
a)- La Zone mémoire va permettre :
· De recevoir les informations issues des capteurs d'entrées
· De recevoir les informations générées par le processeur et destinées à la commande des sorties
(valeur des compteurs, des temporisation, …)
· De recevoir et conserver le programmable du processus
b)-Action possible sur une mémoire :
· ECRIRE pour modifier le contenu d'un programme
· EFFACER pour faire disparaître les informations qui ne sont plus nécessaire
· LIRE pour en lire le contenu d'un programme sans le modifier
3)- Les interfaces d'entrées/sorties :
Les entrées reçoivent des informations en provenance des éléments de détection et du pupitre
opérateur.
Les sorties transmettent des informations aux pré-actionneurs et aux éléments de signalisation du
pupitre.
a)- Interfaces d'entrées :
Elles sont destinées à :
· Recevoir l'information en provenance du capteur
· Traiter le signal en le mettant en forme, en éliminant les parasites et en isolant électriquement
l'unité de commande de la partie opérative.

b)- Interfaces de sorties :


Elles sont destinées à :

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Institut des sciences et technologie Page 38
· Commander les pré-actionneurs et éléments des signalisations du système
· Adapter les niveaux de tensions de l'unité de commande à celle de la partie opérative du système
en garantissant une isolation galvanique entre ces dernières.

4)- Alimentation de l'automate programmable industriel :

L'alimentation intégrée dans l'API, fournit à partir des tensions usuelles des réseaux ( 230 V, 24 V=
) les tensions continues nécessaire au fonctionnement des circuits électroniques.

4.2.2.2. API TSX Micro ou Premium de télémécanique

1)- Fonctionnement du TSX

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2)- Câblage des entrées/sorties

3)- Configuration matériel du TSX micro

Module de sortie
4)- Programmation du TSX micro en langage PL7-micro
Le PL7-micro associe deux langages :
· Le Ladder " schéma à contacts "
· Le Grafcet " Chart "
a)- Le ladder " schéma à contacts "
Le langage Ladder est une succession " de réseaux de contacts " véhiculant des informations
logiques depuis les entrées vers les sorties. Le résultat dépend des fonctions programmées.

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b)- Le Grafcet " Chart "

La construction du Grafcet se fait en CHART comme ci-dessous :

L'activation des sorties associées aux étapes du Grafcet s'effectue dans le POSTERIEUR.

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NB :
 Les API de type TSX permettent également une programmation avec d’autres langages
comme le « Littéral Structuré » ou encore la « Liste d’Instruction ».
 Situé plus bas dans l’arborescence, des Sous-programmes appelés « SR …» peuvent être
réalisés.
Exemple :
 Le SR0 pour la gestion des Arrêts d’Urgences.
 Le SR1 pour la réalisation d’une fonction test lampes .
Grafcet de la tache de l’aménage A. Construction du Grafcet en utilisant l’automate
TSX27

10
10
x1. x103
11 P+
p1 11
1
x13 12 P-
p0 12
13 Fin
x1 13

B. Saisie des réceptivités en utilisant l’automate TSX27


X10 X11
X1 X 103
#

X11 X12
I1.0
#

X12 X 13
I1.1
#

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X 13 X 10
X1
#

C. Etude POSTERIEUR en utilisant l’automate TSX27

Label 1

X11 O0.0

Label 2

X12 O0.1

D. Schéma de réalisation en utilisant l’automate TSX27

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Institut des sciences et technologie Page 43
Chapitre 3: Exemples d'applications

Fiche de travaux dirigés N°1


Exercice 1 Poste de perçage

On se propose d’étudier
le système automatisé suivant :

Fonctionnement :
Le cycle de fonctionnement démarre en appuyant sur un bouton de départ (m) :
- sortie de la tige du vérin ……(serrage de la pièce).
- sortie de la tige du vérin …… + rotation de la broche (perçage de la pièce).
- Rentrée de la tige du vérin ……
- Rentrée de la tige du vérin ……(desserrage de pièce).
Fin du cycle.
Travail demandé
1. Donner l’analyse fonctionnelle du système
2. Etablir le grafcet correspondant

Exercice 2 Unité automatique de perçage


V1 V1+ Clavier
I- Présentation du système : Ecran
Pièce à percer m
a0
Ce système permet de percer de
pièces métalliques il se compose de : c1
- Rampe d’arrivée de pièces à percer V1-
(l’alimentation en pièce est assurée a1

par la descente de celle-ci sous l’effet M2


de la gravité à partir de la rampe
b0
-d’arrivée vers le plateau
Rampe d’évacuation desrotatif).
pièces percées.
--Plateau
Unité de serrage(Moteur
tournant (Vérin V2
M1+quimors
permet la rotation de 90° du plateau supportant les pièces à b0
de serrage).
usiner) Tous les vérins sont alimentés par des distributeurs 5/2 à pilotage pneumatique.
V1- V2
- Unité de perçage (Moteur M2 +
Vérin V1).
II- Fonctionnement :
M1 V2+
L’appui sur le bouton de mise en marche (m) et la présence de la pièce sur la rampe d’arrivé (capteur c1)
provoque le démarrage du système :
- Blocage de la pièce sous le poste de perçage assuré par le vérin V2.
- Descente de la tête de perçage par le vérin V1 pendant 10 secondes.
- Remontée de la tête de perçage permettant un débourrage (évacuation des déchets)
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- Nouvelle descente de la tête jusqu'à la profondeur détectée par le capteur b0
- Remontée de la tête de perçage
- Ejection de la pièce vers la rampe d’évacuation assurée par le moteur (M1) pendant le dernier quart de
tour du plateau tournant.

III- travail demandé


3. Donner l’analyse fonctionnelle du système
4. Etablir le grafcet correspondant

Exercice 3 Poste automatique d'agrafage des caisses en carton

I- Description du fonctionnement :
L’appui sur le bouton de mise en marche (m) provoque le départ du cycle de la façon suivante :
-Déplacement de la caisse jusqu'à l’unité d’agrafage (Tête d’agrafage) par l’intermédiaire du tapis
(T).
-La fermeture de la caisse par l’intermédiaire des deux mors mobiles (Mm1+Mm2) actionnés par
C1 et C2.
-Descente de la tête d’agrafage grâce au vérin C3 pour l’agrafage de la caisse.
-Le recul des deux mors mobiles pour libérer la caisse.
-L’évacuation de la caisse agrafée par le tapis (T).

II- Travail demandé : Compléter l’actigramme de niveau A-0 et de niveau A0 du système.


1. Fonction globale du système :

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Institut des sciences et technologie Page 45
2. Analyse descendante

3.

4. Etablir le grafcet correspondant

Exercice 4 Unité automatique de remplissage de bouteille de gaz

I- FONCTIONNEMENT :
L’appui sur le bouton (m) de mise en marche provoque le départ du cycle de la façon suivante :
- L’amenée de la bouteille de gaz vide par le tapis (T1) devant le bras poussoir (Bp).
- La poussée de la bouteille sous l’injecteur (I) de gaz par le bras poussoir (Bp).
- Le serrage de la bouteille par le vérin (C2).
- L’injection du gaz dans la bouteille par l’injecteur (I).
- Desserrage de la bouteille.
- Evacuation de la bouteille pleine vers le tapis roulant (T2) par le bras poussoir (Bp).
II- TRAVAIL DEMANDE : Compléter l’actigramme de niveau A-0 et de niveau A0 du système.
1. Fonction globale du système :
2.

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3. Analyse descendante

4. Etablir le grafcet correspondant

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Exercice 5 Poste automatique de sciage de barre en acier

Travail demandé
1. Donner l’analyse fonctionnelle du système
2. Etablir le grafcet correspondant

Exercice 6 Etude d’un chariot automatise :


1. Disposition de l’installation :
Capteurs :
f1 : chariot au dessus du tas.
f2 : chariot au dessus de la trémie.
fh : benne en position haute.
fb : benne en position basse.
fo : benne ouverte.
ff : benne fermée.
 NB : les capteurs fh, fb sont des détecteurs photoélectriques d’une portée de 10m type
reflex, alors que les détecteurs fo et ff sont des capteurs inductifs placés directement sur la
benne (capteurs non représentés sur le schéma).
Moteurs :
T : moteur translation (avant / arrière)
L : moteur de levage (montée / descente)
B : moteur d’ouverture et fermeture benne.

Descriptif du cycle :
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Au départ le chariot est au-dessus du tas, en position haute et la benne est ouverte. L’appui sur un
bouton poussoir marche-cycle provoque la descente de la benne sur le tas de sable, sa fermeture,
puis sa remontée. En fin de montée, le chariot se déplace jusqu’au dessus de la trémie. Dans cette
position, il y a descente de la benne, ouverture, puis remontée. Enfin, le chariot repart en arrière à sa
position d’origine au-dessus du tas de sable, et le cycle s’arrête.

AR AV

f1 f2

f h : benne en haut

Trémie

f b : benne en bas

Tapis
Travail demandé
1. Donner l’analyse fonctionnelle du système

Fiche de travaux dirigés N° :2

SYSTEME AUTOMATIQUE DE PERCAGE ET CONTROLE DE PIECES MECANIQUES


Cahier des charges simplifié :
But de l’automatisme : Le système doit effectuer de manière continue le perçage et le contrôle de
pièces en acier disposées sur un plateau tournant.

Description succincte du système : L’ensemble comprend 4 postes


 Poste de chargement
 Poste de perçage
 Poste de contrôle
 Poste d’éjection
Les pièces percées d’un trou arrivent par une goulotte d’alimentation, le but étant d’effectuer le
perçage d’un second trou situé à une distance « X » du premier puis de tester la validité de cette
distance inter trous. Deux cas peuvent se présenter suivant la valeur de X :
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 25mm ≤ X ≤30mm la pièce est acceptée
 X < 25mm ou X > 30mm la pièce est rejetée.

Solution adoptée : On commande le système par un grafcet intégrant les fonctions de sécurité et
d’initialisation. En plus de ces deux fonctions on y trouve une tâche X104 contrôlant la marche de
préparation. En fonctionnement normal la mise en marche se fait par appui sur le bouton « MA » et
l’arrêt par appui sur « Ar », l’arrêt d’urgence « AU » servira dans les cas de procédures de
défaillance. Le système est régit de telle façon que toute action sur « AU » entraîne l’activation des
étapes initiales de chaque tâche et la remise à zéro de toute les autres, ceci est le rôle du grafcet de
sécurité. Après la production normale on trouve une marche de clôture. Cinq tâches assurent le bon
fonctionnement du système :
 (1) Chargement pièce
 (2) Perçage avec temporisation t= 3s pour assurer le débourrage
 (3) Contrôle distance « X »
 (4) Ejection
 (5) Rotation plateau

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Analyse fonctionnelle :
Fonction globale du système :
Temporisation
t
Consignes Réglage de
Energie d’exploitation x

Pièce
Pièce Perçage et contrôle validée
brute

Système
Modes de marches et d’arrêts :

MA. a.c.e.g.m
Marche de
Arrêt à l’état
Préparation
Initial

AU
MA. a.c.e.g.m
m X64
Arrêt dans état
déterminé Retour à l’état
initial

Ar.n4

AU
AU

Marche de Production Normale


clôture
h.a

Analyse temporelle :
Grafcet de sécurité et d’initialisation GCI ou Grafcet de modes de marches et d’arrêts
GMMA:

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100 X10-X20-X30-X40-X50-X60 60
X104.h
MA.(a.c.e.g.m)
61 dP1
101 dP0 dR0 dS0 PaP gauche
b
MA.(a.c.e.g.m) a.c.e.g
104 62 dP0
102 KM1
a
m X65
63 KM1
103 KM1
m
m
64 KM1
104 Marche de préparation
m
X65.AU Production normale et 65
AU Marche de clôture
105 X200 X104

AU +At.n4

Grafcet de coordination des tâches :

200

n4

201 202 203 4 Ejection

n1 n1 n2 n2 n3 n3
1 Chargement 2 Perçage 3 Contrôle

205 206 207 204

5 Rotation

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Grafcet de la tache de l’aménage Grafcet de commande du moteur PaP :

10 30
x1. x105.h x3.x105.g
11 P+
b 31 PaP droite
1
x13 12 P- y
a X36
3 PaP droite
13 Fin 32
x1 y
33 PaP droite

y
34 PaP gauche
II. Analyse matérielle

Matérialisation de la tache de l’aménage g.x


35 dT g.x
X10 = (X13.X1 + X11.MX10 + X105).X200
X11 = (X10.X1.X105.h + X12.MX11).X200 k
X12 = (X11.b + X13.MX12).X200
X13 = (X12.a + X10.MX13).X200
P+ = X11, P-= X12 36

x3
1. séquenceur électronique
x200

X3 S Q
30
R Q
X36:

X3
X105
g
S Q
31
R Q

y S Q
32
R Q

S Q
33
R Q

y S Q
34
R Q T
+ 12 v 24v ~

g
S Q
35
dT
R Q

T
k
S Q
36
x R Q
X30

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2. séquenceur électrique

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3. séquenceur pneumatique

P
B B B B
R 10 R 11 12 13
P P A
P A A A

≥1
& b aX1 X1
X200
X104 X103 X1

Technologie programmée
Algorithme littéral
- Sart
- Do « x10=1, x13=0 »
- Read « x1, x105 »
- if « x1.x105=1 »
- Then Do « x11=1, x10=0 »
- Do « P+=1 »
- Read « b »
- if « b=1 »
- Then Do « x12=1, x11=0 »
- Do « P-=1»
- Read « a»
- if « a=1 »
- Then Do « x13=1, x12=0 »
- Read « x1 »
- if « x1=0»
- Then return to the line ‘‘Do « x11=1, x10=0 » ’’
- End

Algorithme graphique ou Algorigramme

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Start

Do 10=1, x13=0

Read x1, x105

No
x1.x105=1?

Yes
Do x11=1, x10=0

Do P+=1

Read b

No
b=1?

Yes
Do x12=1, x11=0

Do P-=1

Read a

No
a=1?

Yes
Do x13=1, x12=0

Read x3

No
x3=0?

Yes
End

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Institut des sciences et technologie Page 56
Examen N°1

Question de cours:

1. Quelles sont les étapes principales d'une analyse systémiques d'un système industriel?
2. Citer les différents GRAFCET hirarchiques et de point de vue.
3. Donner le schéma interne d'un module d'étape pneumatique.
4. Indiquer les différents modes de fonctionnement d'un GEMMA.

Exercice 1
Unité automatique de perçage
I- Présentation du système :
V1 V1+ Clavier
Pièce à percer Ecran
m
a0

c1
V1-
a1
M2

b0

b0
V1- V2

M1 V2+
Ce système permet de percer de pièces métalliques il se compose de :
- Rampe d’arrivée de pièces à percer (l’alimentation en pièce est assurée par la descente de celle-ci
sous l’effet de la gravité à partir de la rampe d’arrivée vers le plateau rotatif).
- Unité de serrage (Vérin V2 + mors de serrage).
- Unité de perçage (Moteur M2 + Vérin V1).
- Rampe d’évacuation des pièces percées.
- Plateau tournant (Moteur M1 qui permet la rotation de 90° du plateau supportant les pièces à
usiner) Tous les vérins sont alimentés par des distributeurs 5/2 à pilotage pneumatique.

II- Fonctionnement :

L’appui sur le bouton de mise en marche (m) et la présence de la pièce sur la rampe d’arrivé
(capteur c1) provoque le démarrage du système :
- Blocage de la pièce sous le poste de perçage assuré par le vérin V2.
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Institut des sciences et technologie Page 57
- Descente de la tête de perçage par le vérin V1 pendant 10 secondes.
- Remontée de la tête de perçage permettant un débourrage (évacuation des déchets)
- Nouvelle descente de la tête jusqu'à la profondeur détectée par le capteur b0
- Remontée de la tête de perçage
- Ejection de la pièce vers la rampe d’évacuation assurée par le moteur (M1) pendant le dernier
quart de tour du plateau tournant.

III- Travail demandé

5. Donner l’analyse fonctionnelle du système


6. Etablir le GRAFCET correspondant

Exercice 2

Soit le GRAFCET de point de vue commande suivant:


Init

dcy.v0
2 V+

v1
3 M

c
4
43 V-
v0

Travail demandé
1. Donner les équations correspondantes ( activation, désactivation et sorties ) de ce
GRAFCET.
2. Compléter les schémas des séquenceurs de ce GRAFCET.

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Institut des sciences et technologie Page 58
A. séquenceur électronique:

B. séquenceur pneumatique:

Correction d'examen N°1

Questions de cours:

1. Les étapes principales d'analyse systémique


a. analyse fonctionnelle AF,
b. analyse temporelle AT,
c. analyse matérielle AM.

2. Les différents GRAFCET

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* Hiérarchiquement
a. Grafcet de sécurité GS,
b. Grafcet de commande et de conduite GCI,
c. Grafcet de production normale GPN.
* De point de vue
a. Grafcet de point de vue système,
b. Grafcet de point de vue partie opérative,
c. Grafcet de point de vue partie commande.

3. Le schéma interne du module d'étape pneumatique.

4. Les différents modes de fonctionnement d'un GEMMA.


F1: marche de production normale, F2: marche de préparation, F3: marche de clôture, F4: marche
manuelle, F5: marche étape par étape, F6: marche de test.

Exercice 1

1. Analyse fonctionnelle du système

EE E
Pièces
Amenage
E EP E A2
E
Rotatio Ramp EE EP t
Pièces percées
A1
Perçage Compte
A3
Déchets
M1
Compte M2 V1

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2. le Grafcet correspondant
Init

m.c1.a0.b0
2 M1

90°
3 V2+

b1
4
43 V1+ T
t/4/10s
5 V1-

a0
6 V1+ M2

a1
7
43 V1- M2
a0
8
43 V2+
b0
Exercice 2

A. Les équations du grafcet

X1= (X4.v0 + X2.MX1 + Init).X200


X2= (X1.dcy.v0 + X3.MX2).X200
X3= (X2.v1 + X4.MX3).X200
X4= (X3.c + X1.MX4).X200
V+ = X2, M= X3, V-= X4

B. Séquenceur électronique

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Institut des sciences et technologie Page 61
C. Séquenceur pneumatique

V+ M V-

B 1 2 3 4 B
X200 R
P
P A A

≥1
1
& v1 c v0
Init dcy
v0

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Institut des sciences et technologie Page 62
Examen N°2

Exercice 1

I- Présentation du système : Alimentation d'une cisaille

Le bras de la cisaille s'avance, prend une plaque au niveau A, tourne ensuite en position haute afin
de poser cette plaque sur le tapis C, puis revient ensuite au point de départ.
Le départ du cycle est donné par l'opérateur mais cette information n'est pas prise en compte tant
qu'une plaque n'est pas présente au niveau A, que pince n'est pas ouverte et que le bras n'est pas à
gauche.
Les actions à effectuer et les informations nécessaires au fonctionnement sont regroupées dans
le tableau suivant :
Réceptivités Actions
Départ de cycle dcy Sortir le verin ' Avance' A+
Bras en avant a1 Rentrer le verin ' Avance' A-
Bras en arrière a0 Sortir le verin ' Fermer la pince' P+
Pince fermée p1 Rentrer le verin ' Ouvrir la pince' P-
Pence ouverte p0 Sortir le verin ' Monter le Bras' M+
Bras en haut m1 Rentrer le verin ' Monter le Bras' M-
Bras en bas m0 Sortir le verin ' Rotatio à gauche' R+
Bras à gauche r1 Rentrer le verin ' Rotation à droite' R-
Bras à droite r0
Présence plaque en A k

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Institut des sciences et technologie Page 63
Compliter le GRAFCET suivant: Init

4
4

7
4

9
4

Exercice 2
Init
Soit le GRAFCET de point de vue commande suivant:
1

m.a0
2 A-

a1
3 T

t/3/1
4
43 A+
a0
Travail demandé

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Institut des sciences et technologie Page 64
1. Donner les équations correspondantes ( activation, désactivation et sorties ) de ce
GRAFCET.
2. Donner le schémas du séquenceur électronique correspondant a ce GRAFCET.
Exercice 3
Soit le Guide de GEMMA suivant:

Init
Manu
A1 F4 Marche
Arrêt dans
MP manuelle
l’état

F2 Marche de
X64
Préparation
m

A2 Arrêt en fin F1
de cycle GPN
AR

Donner le GRAFET correspondant.

Exercice 4
Soit le réseau de Pétri et son graphe de marquage suivant:

P1

T1

P2 P3
T5
T2 T3
T4
P5
P4

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Institut des sciences et technologie Page 65
1. Compléter le graphe de marquage.
2. Déterminer la matrice d'incidence W.
3. Retrouver M5 par l'utilisation de l’équation fondamentale de marquage Mk pour la séquence de
franchissement S = T1T2T4T5 du RdP.

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Institut des sciences et technologie Page 66
Correction d'examen N°2

Exercice 1
le GRAFCET : Init

dcy.p0.r0.k
2 M-

m0
3 A+

a1
4
43 P+
p1
5 A-

a0
6 M+

m1
7
43 R+
r1
8 P-

p0
9
43 R-
r0

Exercice 2

3. Les équations correspondantes ( activation, désactivation et sorties ) du GRAFCET.


X1 = (X4.a0 + X2.MX1 + Init).AU
X2 = (X1.m.a0 + X3.MX2).AU
X3 = (X2.t + X4.MX3).AU
X4 = (X3.a0 + X1.MX4).AU
A- = X2, T = X3 A+ = X4
4. Le schémas du séquenceur électronique correspondant a ce GRAFCET.

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Institut des sciences et technologie Page 67
Exercice 3
Le GRAFET correspondant.

1 A1

MP
Manu
2 F2
2 F2
m
Init
3 F1

AR

4
43 A2

X64

Exercice 4
Soit le réseau de Pétri: Le graphe de marquage.

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Institut des sciences et technologie Page 68
2. La matrice d'incidence W.
1 0 0 0 0 0 0 0 0 1
⎡0 1 0 0 0⎤ ⎡1 0 0 0 0⎤
⎢ ⎥ = ⎢⎢1 ⎥
é = ⎢0 0 1 0 0⎥ 0 0 0 0⎥
⎢0 0 0 0 0⎥ ⎢0 1 0 0 0⎥
⎣0 0 0 0 1⎦ ⎣0 0 1 1 0⎦

−1 0 0 0 1
⎡ 1 −1 0 0 0⎤
é = ⎢⎢ 1 ⎥
= − 0 −1 0 0⎥
⎢0 1 0 −1 0 ⎥
⎣0 0 1 1 −1⎦

3. Le vecteur M5 pour la séquence de franchissement S = T1T2T4T5:


M5 = M0 + W.ST S = T1T2T4T5 = [1 1 0 1 1]

1 −1 0 0 0 1 1 0 1 1
⎡0⎤ ⎡ 1 −1 0 0 0 ⎤ ⎡1⎤ ⎡0⎤ ⎡0⎤ ⎡0⎤
5 = ⎢⎢0⎥⎥ + ⎢ ⎥⎢ ⎥ ⎢ ⎥+ ⎢ ⎥= ⎢ ⎥
⎢ 1 0 −1 0 0 ⎥ ⎢0⎥ = ⎢1⎥ ⎢0⎥ ⎢1⎥
⎢0⎥ ⎢ 0 1 0 −1 0 ⎥ ⎢1⎥ ⎢0⎥ ⎢0⎥ ⎢0⎥
⎣0⎦ ⎣ 0 0 1 1 −1⎦ ⎣1⎦ ⎣0⎦ ⎣0⎦ ⎣0⎦

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Institut des sciences et technologie Page 69
Bibliographie
- Le GRAFCET: Conception-implantation dans les automates programmables industriels 2002
SIMON MORENO et EDMOND PEULOT

- Le GRAFCET : Conception-Implantation dans les Automates Programmables Industriels mai


2002. SIMON MORENO, EDMOND PEULOT. EDUCALIVRE CASTILLA

- LE GRAFCET. Sa pratique et ses applications Broché. septembre 1995. J-C BOSSY , P BRARD,
CHRISTIAN MERLAUD, P FAUGERE

- Comprendre, maîtriser et appliquer le GRAFCET 2000 M. BLANCHARD

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Institut des sciences et technologie Page 70

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