Un système automatisé a pour but d’apporter une valeur ajoutée à la matière d’œuvre.
Il élabore des produits qui peuvent être :
- soit des produits finis, directement commercialisés
- soit des produits intermédiaires servant à la réalisation des produits finis.
ordres
PARTIE PARTIE
COMMANDE OPERATIVE
(PC) (PO)
information
information ordres
PARTIE
DIALOGUE
(PD)
PARTIE PARTIE
COMMANDE OPERATIVE
(PC) (PO)
Point de vue
PO
Point de vue
PC
PARTIE
DIALOGUE
(PD)
SA
Le SADT va permettre d'aider à la gestion d'un projet. Par son rôle d'analyse, il sera possible
de l'utiliser à tous niveaux de la conception du SA au codage (programmation du système
automatisé).
Dans une analyse SADT, on peut modéliser deux types d'analyse. L'analyse par des
actigrammes (boîtes d'action) et l'analyse par des datagrammes (boîtes de donnée).
Sur des actigrammes, les actions sont reliées entre elles par des flux de données alors que les
datagrammes se sont les données qui sont reliées entre-elles par des flux d'activité.
Remarque : dans l'exemple proposé précédemment nous ne nous sommes intéressés qu'aux
actigrammes. Les datagrammes ne seront pas traités dans cette série.
Exemples :
Actigramme Datagramme
Parenthèses : on place des parenthèses à l'extrémité non fléchée d'une flèche, pour une donnée
d'un niveau de détail particulier qui n'apparaît pas sur le diagramme père mais qui est visible sur le
diagramme fils. On appelle diagramme père le niveau supérieur d'un niveau donné et le diagramme
fils, le niveau inférieur d'un niveau donné.
On place des parenthèses à l'extrémité fléchée d'une flèche, pour une donnée existant
implicitement sur toutes les boîtes des diagrammes fils mais n'y apparaissant pas. Ces parenthèses
figurent uniquement sur le diagramme père.
Etape 3 Action M
quelconqu
e a.b
Réceptivité
4
associée à la
transition
4.1. Règles d’évolution
Règle 1 : Situation initiale
La situation initiale est la situation à l'instant initial, elle est donc décrite par l'ensemble des
étapes actives à cet instant.
25
=1 Dans ce cas, l’évolution est dite toujours temporaire le franchissement
26 de la transition n’est conditionné que par l’activité de l’étape amont
3
a La réceptivité n’est vraie que lorsque a passe de l’état 0 à l’état 1
4
Front descendant
La notation indique que la réceptivité n’est vraie que lorsque la variable passe de la valeur 1 à la
valeur 0.
19
a.b La réceptivité n’est vraie que lorsque le produit logique « a.b » passe de
20 l’état 1 à l’état 0
3. Réceptivité temporisée
11
t/11/20s
12
X6
L'action est limitée dans le
Action2 t temps.
6 Elle débute dès que l'étape 6 est
Si t/X6/2s t
2s active, et se termine à la fin de
la temporisation t.
t
A2 Action2 = t/X6/2s · X6
t
5. Action fugitive.
La prise en compte du
X9 changement d'état signifie que
l'on tient compte des fronts
Action 12
9 t montants ou descendants.
Si X9 Ici l'action 12 est réalisé que
A12 pendant le front montant
(changement d'état) de l'étape
t 9.
Le front montant correspond à l'établissement
du courant dans un circuit, c'est le passage de Action1 = X5
0 à 1. On peut le représenter par une flèche
orientée vers le haut.
X20
Ici l'action 3 est réalisé que
t pendant le front descendant
Action 3 (changement d'état) de la
20 c
Si c variable c.
A3
t
Le front descendant correspond à la coupure
du courant dans un circuit, c'est le passage de
1 à 0. On peut le représenter par une flèche
orientée vers le bas.
Action 3 = X20 · c
3 A5 A4
Action 5 = X2 + X3 + X4
4 A5
Une macro étape est le résumé de la représentation d'un ensemble d'étapes et de transitions, afin
de ne pas surcharger le GRAFCET. L'ensemble de la macro étape est défini dans le graphisme
d'expansion de la macro étape.
Étape de sortie
Fin T1 (X43) 42 A5
37 v
43
X36
Convergence
en OU
3. Cas particuliers :
Le saut d'étapes et la reprise de séquence
Le saut d'étapes permet de sauter une ou plusieurs étapes lorsque les actions à réaliser deviennent
inutiles
La reprise de séquence permet de reprendre une séquence lorsque les actions à réaliser sont
répétitives
1 10
a e f
2 11
b g
3 12 j
c h
4 13
d i
V. Le GEMMA
Les systèmes automatisés sont de plus en plus complexes et l'installation des modes de marches
et d'arrêts est devenue difficile.
C'est pour cela qu'un groupe de travail réuni sous l'égide de l'ADEPA (Agence pour le
Développement de la Productique Appliquée à l'industrie) a mis au point un guide graphique.
Ce guide se nomme GEMMA (Guide d'Etude des Modes de Marches et d'Arrêts).
Cet outil graphique permet d'exprimer clairement dès l'étude, les modes de marches et d'arrêts
puis de les réaliser.
Par un vocabulaire simple, il facilite le dialogue entre tous les techniciens qui auront à intervenir
sur le système.
Par une approche guidée, il permet de lister toutes les procédures de marches et d'arrêts de la PC
et de la PO.
Les modes de marches et d'arrêts sont vus par une partie commande (PC) sous énergie.
1 2 3 4 5 6 7 8
Mélange de béton Parpaing finis
Plaquettes 9 Rapports
Fabriquer du parpaing
Palettes en sbois 10 Déchets
A-0
Ou:
1- EE : énergie électrique, 2- EP : énergie pneumatique, 3- EH : énergie hydraulique, 4-E :
exploitation : 5- T : le temps : 6- N : comptage, 7- θ : température, 8- Q : quantité de béton
100
MP AUTO.MA MANU
101 Remplissage Marche manuelle
102
q1 INIT
GPN
103
AR MC AU+ΣF
104 Arrêt 105 Vidange 106 F/GPN:1, 5, 5-3
x5 q2 AU.ΣF
107 Réparation
Mise en énergie
108 Entretien
REA
Initialisation de PO
109
CI
1 Aménage paquettes
x1
2 Moulage
x2
2ـ3 5-3
=1
3 Séchage
x3
3ـ4
=1
4 Empilage
x4.(n2 < 12)
x4.(n2 ≥ 12)
5 Evacuation
x5
40
20
k2.x2. x103 c2.x4. x103
41 M5(DE)
21 B+
b
b1
42 S-
22 E- s1
e1
43 M5(MO)
23 E+ h
e0
2 24 A+
44 M4(AV)
x29 d
4 45 R-
a0.(n1<5) 25 A- x60 r1
a0.(n1≥5)
46 M5(DE) R+
26 M+ M1 b.r0
m1
47 S+
27 M+
s0
28
48 M5(MO)
M- h
m0
29 Fin
49 M4(AR)
g
x5 x4 60 Fin
30
10
x3. x103
31 M1
x1. x103
11 P+
c1
p1
32 F+ 1
f1 x13 12 P-
3 p0
x35 33 Rθ M2 T
13 Fin
t.θ
34 F- x1
f0
35 Fin
x3
IV. Analyse matérielle
Matérialisation de la tache de séchage
A. Les équations du GRAFCET
X30 = (X35.X3 + X31.MX30 + X109).X106
X31 = (X30.X3.X103 + X32.MX31).X106
x x3 c1 f1 f0
Circuit d’alimentation x106 109 x3 x103 t
E1 E4 E1 E4 E1 E4 E1 E4 E1 E4 E1 E4
F1
24V Z+ F Z+ F2
220V 34
A+
30 A+
31 32 33 35
C- C-
F1 F3 F1 F3
Circuit de puissance
x106 Commande des actionneurs L1
L2
L3
F- F+
KM2 KM3
24 v
Clapet
antiretour F2 F3
U V W U V W
KM2 KM3 T R F
M2 M3
M2 M3 3~ 3~
b. séquenceur électronique
OPERATEUR
Un objet technique, intégrant de l’électronique, fait souvent apparaître des fonctions ayant pour
rôle le traitement d’informations : opérations arithmétiques (addition, multiplication...) ou logiques
( ET, OU...) entre plusieurs signaux d’entrée permettant de générer des signaux de sortie.
Ces fonctions peuvent être réalisées par des circuits intégrés analogiques ou logiques. Mais,
lorsque l’objet technique devient complexe, et qu’il est alors nécessaire de réaliser un ensemble
important de traitements d’informations, il devient plus simple de faire appel à une structure à base
de microcontrôleur.
4.2.1.2. Description et structure interne
L'environnement du microcontrôleur :
Sorties
Interface
Ecran
Interface
Microprocesseur (Commande de
P.I.A.
moteurs, vérins...)
Interface
Entrées
Clavier (C apteurs,
acquisition...)
BUS D'ADRESSES
Interface
Périphériques
ROM
RAM
Mémoires
C’est un circuit complexe abritant plusieurs millions de transistors dans un espace de quelques
cm3. Ce composant est le cerveau d’un système microprogramme : il est chargé d’effectuer toutes
les opérations nécessaires. On peut noter qu’il existe 2 catégories de microprocesseur : les CISC et
les RISC.
- CISC (Complex Instruction Set Computer) : Ce microprocesseur possède un nombre
important d’instructions. Chacune d’elles s’exécute en plusieurs périodes d’horloges.
- RISC (Reduced Instruction Set Computer) : Ce microprocesseur possède un nombre réduit
d’instructions. Chacune d’elles s’exécute en une période d’horloge.
Les bus :
Les bus sont des liaisons permettant de relier entre eux les différents organes du système.
Concrètement, ce sont des ensembles de fils électriques qui permettent de transmettre les signaux
aux composants du système. On distingue trois sortes de bus :
Le bus de données : il permet de transférer les données, c’est à dire les informations traitées par
le microprocesseur. Ces données sont de type binaire.
Le Bus d’adresse : il permet d’établir la liaison proprement dite entre le microprocesseur et un
composant. Chaque composant réagit dans un domaine d’adresse précise (de la même manière que
lorsque quelqu’un vous téléphone, c’est votre appareil qui sonne et non pas celui de votre voisin).
Le Bus de contrôle : il n’est pas représenté sur le schéma général (afin de simplifier celui-ci).
Son rôle est d’informer le microprocesseur sur l’état du système et de le prévenir en cas de
dysfonctionnement.
Mémoires de données :
Le PIA:
C’est un périphérique de sortie parallèle. Il permet la communication avec l’extérieur (aussi bien
en entrée qu’en sortie) de manière parallèle. Il est très utilisé car il permet de contrôler beaucoup de
systèmes du fait du grand nombre d’entrées et sorties disponibles.
Les interfaces :
Les interfaces permettent de relier plusieurs constituants n’étant pas forcément compatibles
entre eux. Cet étage va donc réaliser une adaptation entre les différents signaux présents en entrée et
en sortie. Par exemple le microprocesseur peut donner l’ordre d’ouverture d’un vanne mais il ne
dispose pas d’assez d’énergie pour effectuer cette action. L’interface fournira l’énergie nécessaire.
Les périphériques :
On définit dans le cahier des charges l’ensemble des commandes ou actions que doit réaliser le
microcontrôleur. Ces définitions sont données dans un ordre spécifique : il s’agit d’un
fonctionnement séquentiel. Avant d’en générer le code machine binaire compréhensible par le
microcontrôleur, des étapes intermédiaires sont nécessaires afin de réduire les risques d’erreurs et
les difficultés. On fait d’abord apparaître le cycle de fonctionnement à l’aide de deux
1- Introduction :
Editer : Assembler
- Algorithme & Simuler Transférer
CdCF - GRAFCET μC
- Algorigramme Compiler
3. Notion d’algorithme :
Un algorithme est une suite ordonnée d’actions que doit réaliser un processus de commande
pour aboutir à un résultat fixé d’avance. Cette suite d’opérations sera décomposée en actions
élémentaires ou instructions. Un algorithme peut être :
Représenté, graphiquement par un algorigramme (organigramme) ou GRAFCET.
Ecrit sous forme littérale, avec un langage algorithmique.
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4. Algorigramme :
H=0
S1 = 1
S2 = 1
H=1
End
La représentation des algorigrammes est normalisée. Elle comporte plusieurs éléments de base.
On se limitera à l’utilisation des éléments suivants :
FinSi
FinSi
i : entier
FAIRE
i i + n
…………………….
Si
FINFAIRE
i valeur finale
- Logiciel « Logipic » :
Ce logiciel permet de programmer les microcontrôleurs PIC d’une manière simple. Il s’agit
d’une programmation de type algorigramme.
En utilisant le mini-guide fourni par le professeur, éditer l’algorigramme de l’activité 2 sous
« Logipic » après avoir affecté l’entrée et la sortie aux broches choisies du port A.
Broche microcontrôleur
Entrée S …………….
Sortie H …………….
Enregistrer le fichier sous le nom « OUI » dans un dossier nommé « 1ière M A».
Configurer puis compiler.
Simuler le montage par le logiciel « ISIS » ou autre.
30
x3. x103
31 M1
c1
32 F+
3 f1
x35 33 Rθ M2 T
t.θ
34 F-
f0
35 Fin
Do x30=1, x35=0
Read t, θ
Do M1=1
Read f0
Read c1 No
f0 =1?
No
c1=1? Yes
Do x35=1, x34=0
Yes
Do x32=1, x31=0 Read x3
Do F+=1 No
x3=0?
Read f1
Yes
End
No
f1=1?
Yes
Do x33=1, x32=0
Do Rθ =1,
M2=1, T=1
Instruction Commentaire
Program tache séchage, Nom du programme
Var x3, x30, x31, x32, x33, x34, x35, x103, T : byte ; Déclaration des variables internes
Begin Début du programme
x30=1, x31=0, x32=0, x33=0, x34=0, x35=0, x3=1, Initialisation des étapes
x3=0, x103=1
trisa = $ff ; Configuration de ports
trisb = $00 ; Port A en sortie
portb =$00 ; Port B en entrée
while true do Boucle infinie
begin
if ((x30 =1) and (x3 =1) and (x103 =1)) then x31:=1 Activation de l’étape 31
if (x32 =1) then x31:=0 Désactivation de l’étape 31
if((x31=1) and (PortB.1=1)) then x32 : =1 Activation de l’étape 32
if (x33 =1) then x32 : = 0 Désactivation de l’étape3 2
if ((x32 =1) and (PortB.2=1)) then x33:=1 Activation de l’étape 33
If( x34 = 1 ) then x33 : = 0 Désactivation de l’étape 33
if ((x33 =1) and (PortB.3=1)) then x34:=1 Activation de l’étape 34
If ( x35 =1) then x34 : = 0 Désactivation de l’étape 34
if ((x34 =1) and (PortB.4=1)) then x35:=1 Activation de l’étape 35
if (x30 =1) then x35:=0 Désactivation de l’étape 35
if ((x35 =1) and (x3 =0)) then x30:=1 Activation de l’étape 30
if ((x31=1) then x30:=0 Désactivation de l’étape 30
if (x31=1) then PortA.1:=1 else PortA.1:=0 M1 Rotation moteur 1
if (x32=1) then PortA.2:=1 else PortA.2:=0 F+ Sortie de la tige
if (x33=1) then PortA.3:=1 else PortA.3:=0 Rθ La température
if (x33=1) then PortA.4:=1 else PortA.4:=0 M2 Rotation moteur 2
if (x34=1) then PortA.5:=1 else PortA.5:=0 F- Entrée de la tige
If (x33 = 1 ) then T Temporisation
begin
vdelay_ms(720000);
T:= 1;
end;
else
T:= 0;
end Fin boucle
end. Fin Programme end. Fin Programme
L'alimentation intégrée dans l'API, fournit à partir des tensions usuelles des réseaux ( 230 V, 24 V=
) les tensions continues nécessaire au fonctionnement des circuits électroniques.
Module de sortie
4)- Programmation du TSX micro en langage PL7-micro
Le PL7-micro associe deux langages :
· Le Ladder " schéma à contacts "
· Le Grafcet " Chart "
a)- Le ladder " schéma à contacts "
Le langage Ladder est une succession " de réseaux de contacts " véhiculant des informations
logiques depuis les entrées vers les sorties. Le résultat dépend des fonctions programmées.
L'activation des sorties associées aux étapes du Grafcet s'effectue dans le POSTERIEUR.
10
10
x1. x103
11 P+
p1 11
1
x13 12 P-
p0 12
13 Fin
x1 13
X11 X12
I1.0
#
X12 X 13
I1.1
#
Label 1
X11 O0.0
Label 2
X12 O0.1
On se propose d’étudier
le système automatisé suivant :
Fonctionnement :
Le cycle de fonctionnement démarre en appuyant sur un bouton de départ (m) :
- sortie de la tige du vérin ……(serrage de la pièce).
- sortie de la tige du vérin …… + rotation de la broche (perçage de la pièce).
- Rentrée de la tige du vérin ……
- Rentrée de la tige du vérin ……(desserrage de pièce).
Fin du cycle.
Travail demandé
1. Donner l’analyse fonctionnelle du système
2. Etablir le grafcet correspondant
I- Description du fonctionnement :
L’appui sur le bouton de mise en marche (m) provoque le départ du cycle de la façon suivante :
-Déplacement de la caisse jusqu'à l’unité d’agrafage (Tête d’agrafage) par l’intermédiaire du tapis
(T).
-La fermeture de la caisse par l’intermédiaire des deux mors mobiles (Mm1+Mm2) actionnés par
C1 et C2.
-Descente de la tête d’agrafage grâce au vérin C3 pour l’agrafage de la caisse.
-Le recul des deux mors mobiles pour libérer la caisse.
-L’évacuation de la caisse agrafée par le tapis (T).
3.
I- FONCTIONNEMENT :
L’appui sur le bouton (m) de mise en marche provoque le départ du cycle de la façon suivante :
- L’amenée de la bouteille de gaz vide par le tapis (T1) devant le bras poussoir (Bp).
- La poussée de la bouteille sous l’injecteur (I) de gaz par le bras poussoir (Bp).
- Le serrage de la bouteille par le vérin (C2).
- L’injection du gaz dans la bouteille par l’injecteur (I).
- Desserrage de la bouteille.
- Evacuation de la bouteille pleine vers le tapis roulant (T2) par le bras poussoir (Bp).
II- TRAVAIL DEMANDE : Compléter l’actigramme de niveau A-0 et de niveau A0 du système.
1. Fonction globale du système :
2.
Travail demandé
1. Donner l’analyse fonctionnelle du système
2. Etablir le grafcet correspondant
Descriptif du cycle :
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Au départ le chariot est au-dessus du tas, en position haute et la benne est ouverte. L’appui sur un
bouton poussoir marche-cycle provoque la descente de la benne sur le tas de sable, sa fermeture,
puis sa remontée. En fin de montée, le chariot se déplace jusqu’au dessus de la trémie. Dans cette
position, il y a descente de la benne, ouverture, puis remontée. Enfin, le chariot repart en arrière à sa
position d’origine au-dessus du tas de sable, et le cycle s’arrête.
AR AV
f1 f2
f h : benne en haut
Trémie
f b : benne en bas
Tapis
Travail demandé
1. Donner l’analyse fonctionnelle du système
Solution adoptée : On commande le système par un grafcet intégrant les fonctions de sécurité et
d’initialisation. En plus de ces deux fonctions on y trouve une tâche X104 contrôlant la marche de
préparation. En fonctionnement normal la mise en marche se fait par appui sur le bouton « MA » et
l’arrêt par appui sur « Ar », l’arrêt d’urgence « AU » servira dans les cas de procédures de
défaillance. Le système est régit de telle façon que toute action sur « AU » entraîne l’activation des
étapes initiales de chaque tâche et la remise à zéro de toute les autres, ceci est le rôle du grafcet de
sécurité. Après la production normale on trouve une marche de clôture. Cinq tâches assurent le bon
fonctionnement du système :
(1) Chargement pièce
(2) Perçage avec temporisation t= 3s pour assurer le débourrage
(3) Contrôle distance « X »
(4) Ejection
(5) Rotation plateau
Pièce
Pièce Perçage et contrôle validée
brute
Système
Modes de marches et d’arrêts :
MA. a.c.e.g.m
Marche de
Arrêt à l’état
Préparation
Initial
AU
MA. a.c.e.g.m
m X64
Arrêt dans état
déterminé Retour à l’état
initial
Ar.n4
AU
AU
Analyse temporelle :
Grafcet de sécurité et d’initialisation GCI ou Grafcet de modes de marches et d’arrêts
GMMA:
AU +At.n4
200
n4
n1 n1 n2 n2 n3 n3
1 Chargement 2 Perçage 3 Contrôle
5 Rotation
10 30
x1. x105.h x3.x105.g
11 P+
b 31 PaP droite
1
x13 12 P- y
a X36
3 PaP droite
13 Fin 32
x1 y
33 PaP droite
y
34 PaP gauche
II. Analyse matérielle
x3
1. séquenceur électronique
x200
X3 S Q
30
R Q
X36:
X3
X105
g
S Q
31
R Q
y S Q
32
R Q
S Q
33
R Q
y S Q
34
R Q T
+ 12 v 24v ~
g
S Q
35
dT
R Q
T
k
S Q
36
x R Q
X30
P
B B B B
R 10 R 11 12 13
P P A
P A A A
≥1
& b aX1 X1
X200
X104 X103 X1
Technologie programmée
Algorithme littéral
- Sart
- Do « x10=1, x13=0 »
- Read « x1, x105 »
- if « x1.x105=1 »
- Then Do « x11=1, x10=0 »
- Do « P+=1 »
- Read « b »
- if « b=1 »
- Then Do « x12=1, x11=0 »
- Do « P-=1»
- Read « a»
- if « a=1 »
- Then Do « x13=1, x12=0 »
- Read « x1 »
- if « x1=0»
- Then return to the line ‘‘Do « x11=1, x10=0 » ’’
- End
Do 10=1, x13=0
No
x1.x105=1?
Yes
Do x11=1, x10=0
Do P+=1
Read b
No
b=1?
Yes
Do x12=1, x11=0
Do P-=1
Read a
No
a=1?
Yes
Do x13=1, x12=0
Read x3
No
x3=0?
Yes
End
Question de cours:
1. Quelles sont les étapes principales d'une analyse systémiques d'un système industriel?
2. Citer les différents GRAFCET hirarchiques et de point de vue.
3. Donner le schéma interne d'un module d'étape pneumatique.
4. Indiquer les différents modes de fonctionnement d'un GEMMA.
Exercice 1
Unité automatique de perçage
I- Présentation du système :
V1 V1+ Clavier
Pièce à percer Ecran
m
a0
c1
V1-
a1
M2
b0
b0
V1- V2
M1 V2+
Ce système permet de percer de pièces métalliques il se compose de :
- Rampe d’arrivée de pièces à percer (l’alimentation en pièce est assurée par la descente de celle-ci
sous l’effet de la gravité à partir de la rampe d’arrivée vers le plateau rotatif).
- Unité de serrage (Vérin V2 + mors de serrage).
- Unité de perçage (Moteur M2 + Vérin V1).
- Rampe d’évacuation des pièces percées.
- Plateau tournant (Moteur M1 qui permet la rotation de 90° du plateau supportant les pièces à
usiner) Tous les vérins sont alimentés par des distributeurs 5/2 à pilotage pneumatique.
II- Fonctionnement :
L’appui sur le bouton de mise en marche (m) et la présence de la pièce sur la rampe d’arrivé
(capteur c1) provoque le démarrage du système :
- Blocage de la pièce sous le poste de perçage assuré par le vérin V2.
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- Descente de la tête de perçage par le vérin V1 pendant 10 secondes.
- Remontée de la tête de perçage permettant un débourrage (évacuation des déchets)
- Nouvelle descente de la tête jusqu'à la profondeur détectée par le capteur b0
- Remontée de la tête de perçage
- Ejection de la pièce vers la rampe d’évacuation assurée par le moteur (M1) pendant le dernier
quart de tour du plateau tournant.
Exercice 2
dcy.v0
2 V+
v1
3 M
c
4
43 V-
v0
Travail demandé
1. Donner les équations correspondantes ( activation, désactivation et sorties ) de ce
GRAFCET.
2. Compléter les schémas des séquenceurs de ce GRAFCET.
B. séquenceur pneumatique:
Questions de cours:
Exercice 1
EE E
Pièces
Amenage
E EP E A2
E
Rotatio Ramp EE EP t
Pièces percées
A1
Perçage Compte
A3
Déchets
M1
Compte M2 V1
m.c1.a0.b0
2 M1
90°
3 V2+
b1
4
43 V1+ T
t/4/10s
5 V1-
a0
6 V1+ M2
a1
7
43 V1- M2
a0
8
43 V2+
b0
Exercice 2
B. Séquenceur électronique
V+ M V-
B 1 2 3 4 B
X200 R
P
P A A
≥1
1
& v1 c v0
Init dcy
v0
Exercice 1
Le bras de la cisaille s'avance, prend une plaque au niveau A, tourne ensuite en position haute afin
de poser cette plaque sur le tapis C, puis revient ensuite au point de départ.
Le départ du cycle est donné par l'opérateur mais cette information n'est pas prise en compte tant
qu'une plaque n'est pas présente au niveau A, que pince n'est pas ouverte et que le bras n'est pas à
gauche.
Les actions à effectuer et les informations nécessaires au fonctionnement sont regroupées dans
le tableau suivant :
Réceptivités Actions
Départ de cycle dcy Sortir le verin ' Avance' A+
Bras en avant a1 Rentrer le verin ' Avance' A-
Bras en arrière a0 Sortir le verin ' Fermer la pince' P+
Pince fermée p1 Rentrer le verin ' Ouvrir la pince' P-
Pence ouverte p0 Sortir le verin ' Monter le Bras' M+
Bras en haut m1 Rentrer le verin ' Monter le Bras' M-
Bras en bas m0 Sortir le verin ' Rotatio à gauche' R+
Bras à gauche r1 Rentrer le verin ' Rotation à droite' R-
Bras à droite r0
Présence plaque en A k
4
4
7
4
9
4
Exercice 2
Init
Soit le GRAFCET de point de vue commande suivant:
1
m.a0
2 A-
a1
3 T
t/3/1
4
43 A+
a0
Travail demandé
Init
Manu
A1 F4 Marche
Arrêt dans
MP manuelle
l’état
F2 Marche de
X64
Préparation
m
A2 Arrêt en fin F1
de cycle GPN
AR
Exercice 4
Soit le réseau de Pétri et son graphe de marquage suivant:
P1
T1
P2 P3
T5
T2 T3
T4
P5
P4
Exercice 1
le GRAFCET : Init
dcy.p0.r0.k
2 M-
m0
3 A+
a1
4
43 P+
p1
5 A-
a0
6 M+
m1
7
43 R+
r1
8 P-
p0
9
43 R-
r0
Exercice 2
1 A1
MP
Manu
2 F2
2 F2
m
Init
3 F1
AR
4
43 A2
X64
Exercice 4
Soit le réseau de Pétri: Le graphe de marquage.
−1 0 0 0 1
⎡ 1 −1 0 0 0⎤
é = ⎢⎢ 1 ⎥
= − 0 −1 0 0⎥
⎢0 1 0 −1 0 ⎥
⎣0 0 1 1 −1⎦
1 −1 0 0 0 1 1 0 1 1
⎡0⎤ ⎡ 1 −1 0 0 0 ⎤ ⎡1⎤ ⎡0⎤ ⎡0⎤ ⎡0⎤
5 = ⎢⎢0⎥⎥ + ⎢ ⎥⎢ ⎥ ⎢ ⎥+ ⎢ ⎥= ⎢ ⎥
⎢ 1 0 −1 0 0 ⎥ ⎢0⎥ = ⎢1⎥ ⎢0⎥ ⎢1⎥
⎢0⎥ ⎢ 0 1 0 −1 0 ⎥ ⎢1⎥ ⎢0⎥ ⎢0⎥ ⎢0⎥
⎣0⎦ ⎣ 0 0 1 1 −1⎦ ⎣1⎦ ⎣0⎦ ⎣0⎦ ⎣0⎦
- LE GRAFCET. Sa pratique et ses applications Broché. septembre 1995. J-C BOSSY , P BRARD,
CHRISTIAN MERLAUD, P FAUGERE
- Du GRAFCET aux RESEAUX DE PETRI. novembre 1992 HASSANE ALLA, RENE DAVID
HERMES