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Cours 1 :
Langage accès à la pensée, la pensée ne peut s’exprimer qu’ailleurs que dans le langage.
Liens entre la pensée et le langage, redéfinir les deux termes. La pensée ça peut être une structure.
Logos, terme utilisé par Platon, qui a donné lieu à psychologue, psychologie, et logique.
La parole et la raison.
Terme beaucoup repris au moyen Age, traditions qui vont réapparaitre à travers la grammaire de
port royal. Pensée : arbre à parler.
Grammaire qui aide à mieux penser. La pensée nous donne la connaissance, dimension de
connaissance importante pour ces auteurs. Parler c’est exprimer sa pensée à travers des signes que
des hommes ont créé. Pour eux parler c’est juste exprimer sa pensée. Alors qu’on ne fait pas ça : on
exprime des états etc. et pas que des connaissances.
Vision du langage difficile à accepter, où les hommes se seraient mis d’accord sur des signes pour
parler. Langage lié à la religion. On peut trouver des origines au langage autre.
Bien parler reviendrait à bien pensée. La pensée ne peut pas être fausse si on sait bien parler,
rapport à la vérité. Progresser vers la vérité si on sait « bien parler ».
Tradition qui trouve son aboutissement à la fin du 19eme siècle, mouvement défiant contre les
langues naturelles. Différence entre langues et langage.
Langues :
A la fin du 19eme siècle, les philosophes (Frege, Russel) se posent la question « si le langage ne nous
trompe pas »
Maths : pas de phrases pour expliquer les théorèmes. Récent. Fondement des sciences modernes.
Diversité des sens pour chacun des mots = un obstacle à la connaissance. Polysémique.
- Hypothèse 1 : Chaque langue à sa grammaire, mais elles ne sont pas toutes équivalentes
(grandes familles aux racines communes – indoeuropéen) dans toutes les langues on a une
grammaire commune, pas forcément visible – mettre le verbe à la fin etc. grammaire
universelle. Ce n’est pas comme ce qu’on apprend à l’école, ces lots de règles, ces règles
fonctionnent suivant le fonctionnement de ces langues, mais la grammaire est tirée de la
façon dont on parle. Rapport au locuteur qui n’est pas petit. On doit se conformer à se règle.
La structure phonétique, syntaxe. Syntaxe : squelette des phrases. Sémantique : ce que
signifie la phrase. Phonétique : le langage fonctionne avec des sons. Il n’y a pas de liens
logique entre le son et ce qu’il représente car on peut dire « chaise » de différentes manière
suivant les langues = caractère arbitraire de la langue.
Si on est tous exposé à la langue, on met un, deux, trois ans pour parler. Rien de particulier à faire
pour apprendre à parler, capacité innée (=l’innéisme). On développe cette compétence, on
n’apprend pas des phrases types (car les phrases qu’on peut inventées sont infinies, idem des mots)
Ce qu’on apprend c’est comment on combine des mots pour faire des phrases.
On a des phrases qui sont très bien formées, mais qui n’ont pas de sens selon Noam. « D’incolore
couleur vert… » Rien ne permet de la rejeter, il y a un verbe, un sujet, mais on a du mal a associé
incolore et vert.
La terre est bleue comme une orange. Une phrase qui ne veut rien dire selon Noam, mais qui a été
analyser, répéter, et même parfois accepter.
Ce que nous dit le langage de la pensée : grammaire universelle peut-elle être une structure de la
pensée ? Voir de la pensée juste ? Vers un retour de l’uniformaliste ?
Le structuralisme, Saussure, addition de système et de module, alors que c’est un tout, il faut faire
une vision globale.
Comment a ton accès à la grammaire universelle ? Pour Noam, par la langue, mais comment fait-on
pour l’extraire de la langue ? Parce qu’elle est cachée dans la langue.
Différentes langues.
Philosophe américain développe dans son œuvre le mont et la chose, une théorie ou il place un
observateur dont il n’a aucune notion de la langue et il observe et il doit reconstruire la langue. Il se
demande comment ce locuteur va-t-il s’en sortir ? Il suppose qu’avec le temps, il va finir par
segmenter les phrases, isolés des mots. Il y arrive et on obtient une certaine compréhension de la
langue, un lexique etc. mais il constate que si on met plusieurs locuteurs en même temps, qu’ils
mettent en place chacun un lexique juste, et que pourtant ils se trouvent en contradiction.
A chaque fois qu’un lapin arrive ils disent un mot, donc il suppose que ça signifie « lapin » dans sa
langue.
Même si c’est en contradiction, ça n’empêche pas la compréhension.
On veut obtenir le même sens dans une autre langue, mais on est obligé de se contenter de son point
de vue d’observateur.
Information supra linguistique : on n’aurait pas une équivalence stricte : signe, sens et le dire dans
une autre langue, mais plusieurs découpages.
Beaucoup de choses se perd dans la traduction, on perd quelque chose, il y a toujours une part
d’’incertitude.
Linguiste contemporain : classification des langues du monde, rangées selon deux catégories,
cadrage géographique, cadrage
Deux façons de décrire les actions les mouvements : je travers la rivière à la nage (français) je nage à
travers la rivière (anglais)
Cours 2 :
Il n’y a pas qu’une pensée qui s’exprime dans la langue.
Il y a quand même une hypothèse très forte : Extrapolation : ce qui est possible pour nous et
impossible pour l’autre. Pose un débat très fort. Changement profond. Différence entre tous les
systèmes linguistiques, différence même dans la pensée.
On n’a pas une pensée première qui s’exprime. Mais des perceptions.
Classe de couleur qui reste les mêmes, mais il y a des changements sur des petits détails, mais les
études suite à ces hypothèses des années 60, on n’a pas de différence sur le signifié couleur suivant
les langues.
Dépend des perceptions visuelles. Expression du temps est calquée sur l’espace.
Phénomène temporel = métaphore spécialité. Ce n’est pas universel. On n’aura pas la même
reproduction du temps. Le futur ce qu’il y a derrière, et le passé devant nous (=/ de nous)
Espace et le temps, catégorie dans lesquelles on se perçoit. Kant = n’importe quelle expérience est
situé dans le temps et l’espace.
On est obligé d’avoir une reflexion sur le langage comme une base de la pensée. Repris par tous les
philosophes du 20eme siècle. Pour certains : le langage avec leur impression vont souligner des
problèmes.
Pensée sa logique, c’est un moyen de pensée la logique. Il faut penser le langage pour penser le
monde.
Un raisonnement correct : raisonnement qui nous empêche de nous tromper, dans lequel je suis sûr
que i mon hypothèse est vraie, la conclusion sera vrai.
Les sons émis par la voix sont des états … Triple distinction : les sons, la transcription par écrit,
Platon : Ce que signifient les mots. Lien entre les mots et les choses. Lien naturel ?
La parole c’est une convention des sons. L’objet auquel je réfère, le son, et entre les deux il y a un
état de l’âme (la pensée, l’idée que j’ai de l’objet)
Les états de l’âme sont les mêmes pour tous. On n’utilise pas le même mot pour tout le monde, mais
les états de l’âme si.
Mon accès à cet état de l’âme. Comment savoir qu’ils sont les mêmes pour tout le monde ? Cela ne
va pas de soi, même si c’est une hypothèse forte, une … de foi d’Aristote. Psychique, psychologique
au caractère individuelle = état de l’âme. Spécificité de chacun.
Si on part de quelque chose de vrai, on est sûr d’arriver à une conclusion vraie.
Un raisonnement :
Tous les hommes sont mortels, Socrate est un homme donc Socrate est mortel.
On peut remplacer « Homme » par « Chien », « Socrate » par « Médor » et « mortel » par
« vert »
On ne dit pas que les prémisses et la conclusion sont vraies, seulement que si les prémisses
sont vraies, la conclusion l’est aussi.
« Les sons émis par la voix sont des symboles des états de l’âme, et les mots écrits les symboles
des mots émis par la voix. Et de même que l’écriture n’est pas la même chez tous les hommes, les
mots parlés ne sont pas non plus les mêmes, rien que les états de l’âme dont ces expressions sont
les signes immédiats soient identiques chez tous, comme sont identiques aussi les choses sont ses
états sont les images. »
Expressions différentes.
Problème :
Comment savoir que ces états de l’âme sont identiques si je n’ai accès a ces états de l’âme
que via le langage ?
Je n’ai pas d’accès aux états de l’âme
Cf. : Quine : On ne peut rien dire de ces états de l’âme, on a seulement accès au langage, qui est la
seule chose observable
Question :
Etat de l’âme renvoie pour nous au domaine psychologique, est associé pour nous à un
caractère individuel.
Or sont ici considérés comme universels.
Le langage est le symbole de quelque chose qui est hors de lui
Mais ça n’est pas le monde : ce sont les états de l’âme (à la fois psychiques et universels)
Ces états de l’âme renvoient fidèlement au monde.
CHOSES : Universel
TERME (son) : particulier
On a toujours d’un côté le monde, de l’autre le langage, et la nécessité de faire le lien entre
les deux.
Le langage représente-t-il le monde ?
Exprime-t-il des pensées ? Il y a toujours part les choses, d’autre part les mots. Et entre les
deux ?
Aristote réfléchis à ce niveau intermédiaire car on peut parler d’une chaise sans qu’elle soit là.
Donc on est tenté de penser que le mot ne réfère pas directement à l’objet, il y a un niveau
intermédiaire : le concept de chaise ?
Sens des mots qui ne correspondent pas à des objets ? Et ? Si ? Tous ?
Permet d’expliquer qu’on puisse parler de choses qui ne sont pas là, ou qui n’existent pas.
Le contexte :
Interrogation sur les mathématiques (le texte majeur de Frege porte sur les fondements de
l’arithmétique)
Méfiance vis-à-vis du langage naturel
Depuis Aristote : idée de formes associées au raisonnement juste.
Aristote : le premier à associer une réflexion sur le langage à une réflexion sur le
raisonnement, cherche à mettre au jour les formes du raisonnement valide.
Distingue entre le sujet et le prédicat
Question de la forme du raisonnement valide est reprise par Frege (et Russel) à la fin du
19eme siècle dans un contexte philosophique particulier
Pour faire sens, une question doit pouvoir être formulée en termes scientifiques, on doit
pouvoir falsifier.
Russel : toute bonne question est une question logique. Reprennent là où Aristote s’était
arrêté.
Pour eux le langage naturel nous cache ses formes logiques.
Frege propose une analyse du langage naturel qui va fonder toute la philosophie du langage
Pour Frege, il s’agit d’inventer un langage formel.
Je peux parler de choses qui ne sont pas là, qui n’existent pas
Dimension créatique du langage
Le langage
Frege – sens et dénotation
Le contexte :
interrogation sur les mathématiques (le texte majeur de Frege porte sur les données de
l’arithmétique)
Méfiance vis-à-vis du langage naturel
Depuis Aristote :
idée de formes associées au raisonnement juste, mais structure forme des syllogismes.
Question de la forme du raisonnement valide est reprise par Frege (et Russell) à la fin du
19e siècle dans un contexte philosophique particulier : philosophie analytique : comment
on est sur de se poser les bonnes questions ?
Pleins de questions auxquelles on ne peut pas répondre car elles sont au-delà de ce
qu’on voit, ou qu’elles sont mal posées. Donc elles doivent être formulées en termes
scientifiques, on doit pouvoir la falsifier.
Aristote : le premier à associer une réflexion sur le lange a une réflexion sur le raisonnement,
cherche à mettre au jour les formes du raisonnement valide.
Tous Les individus ont la propriété d’être des hommes ont aussi la propriété d’être mortels.
A partir de ce type d’exemple qu’on peut savoir que la structure du langage peur nous cacher la
structure logique.
Monde : Langage :
L’objet table a une propriété => on applique le prédicat « …est verte » au sujet « table « qui
est un nom
(a) Met en relations des noms avec des prédicats (qui renvoient à des propriétés)
(b) Met en relation deux propriétés (inclusion de l’une dans l’autre
(c) Clark Kent est superman
N’est pas de la même forme que « tous les hommes sont mortels » n’est pas dans la même forme
que « Socrate est un homme »
« Homme » et « mortel » sont des termes génériques, qui renvoient à des propriétés. On va appeler
ces termes des « prédicats »
« Socrate », « Clark Kent », « superman » sont des mots qui désignent une personne
Dans (a) : rapport entre un (nom d’) objet et un (nom de) propriété
On parle de prédicat
Dans (c) : rapport entre deux objets dont on dit qu’ils sont un seul ?
Clark Kent
A=B
L’individu désigné par « superman » est le même que celui désigné par Clark Kent.
Différence entre :
(a) Socrate est un homme / la table est verte
(b) Tous les hommes sont mortels ET
(c) Superman est Clark Kent
Dans (a) : rapport entre (nom) d’objet et un nom de propriété
Si je donne plusieurs noms à une chose, mais il n’y a qu’une seule personne à qui on fait référence :
Deux noms différents qui véhiculent deux façons de concevoir le même objet et donc deux
sens
un seul objet (dénotation) ; ce n’est pas forcément un objet physique, qui n’existe pas.
Différence dans la façon dont l’objet se présente à nous = pour Frege une différence de sens.
Quand pour parler d’une même personne je dis « le roux » « l’intello » ou « le gros » ca n’est
pas le même sens, même si je réfère à la même personne
L’expression « 2+2 » à la même dénotation que « 3+1 », mais pas le même sens
Ces trois niveaux (signe, sens, dénotation) se retrouvent pour tous les éléments du langage.
La distinction du sens et de la dénotation (référence) permet l’émergence d’un vrai champ d’étude.
Prédicats :
Instaurés
De la forme « est vert » « marche »
Ne forment pas une proposition à eux seuls ont besoin d'être saturés par un nom propre
Noms propres
Saturés
Se suffisent à eux-mêmes, n’ont pas besoin d’être complétés
Socrate, une table
Remarque : un « nom propre » renvoie à un objet qui a ou non une existence.
Cours 5 :
Tripartition chez Aristote on a le concept, chose, le terme et chez Frege on a le signe, le sens,
dénotation (lien entre le mot et la chose)
Exemple : licorne.
Selon Frege, on a aussi un sens et une dénotation : chacun de signe différent doit avoir un sens et
une dénotation.
La façon de designer quelqu’un, nous donne accès aux propriétés particulières du nom (=sens) ; la
dénotation d’un prédicat (c’est l’ensemble des prédicats qui désigne le mot).
L’intention correspond à la description du mot. Etre vert, le sens du concept c’est tout ce qui pourrait
me permettre de décrire ce qui est vert. Pour le niveau des propositions, c’est l’idée transmise. C’est
cette idée qui permet le sens de cette proposition (=phrase)
Une division normative du langage : comment il doit être utilisé, et comment il fonctionne.
Le concept, des images, tout ce qui reprend de manière globale l’idée de représentation = comment
ils s’articulent ?
Ce sont sur ces hypothèses que les sciences se retrouvent, permet de mettre d’autres outils. Les
sciences permettent d’apprendre plus sur le comportement humain.