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LA FONCTION PATERNELLE

INTRODUCTION

La métaphore du nom du père joue un rôle primordial dans la structuration psychique de


l’enfant : pour son indentité , pour son positionneemnt sexuel , pour sa structure psychique qui
sera soit névrotique , soit psychotique , soit perverse.

La notion de Père en psychanalye


- il ne s’agitpas de la paternité
- c’est un opérateur psychique symbolique anhistorique
- cet opérateur ne s’inscrit pas dans une chronologie , il est à l’origine de l’histoire
- pour en rendre compte Freud utilisera un mythe « la horde primitive »

- le Père symbolique est universel : ce n’est pas seulement une incarnation , tous
les individus sont concernés , il participe de la structuration de tous les sujets
- on est assujetti à la fonction paternelle , il ordonne une sexuation.

- le Père Réel est une incarnation du Père symbolique


c’est un ambassadeur , il le représente , il en assume la délégation.Le Père Réel
assume cette autorité auprès du couple mère-enfant.
Tout agent de la réalité peut faire fonction , le géniteur peut légitimement postuler à ce titre
mais il n’est qu’un cas de figure possible.

- Nul père dans la réalité n’est détenteur de la focntion symbolique qu’il représente
Il n’en est pas non plus le fondateur ; il en est le vecteur.

En psychanalyse , avec J Lacan on distinguera :


- le Père Symbolique : c’est la fonction paternelle , c’est cette focntion qui agit sur
le couple mère-enfant.Elle se fonde du Père ancestral , du Père Mort ( 0-1). Elle
ordonnance une sexuation ; la place du sujet.
- Le Père Réel : il incarne historiquement et concrètement le Père Symbolique.
- Le Père Imaginaire :c’est le père de la rivalité oedipienne.

La notion de Père en psychnalyse renvoie au mythe du père de la horde primitive.


Frend en faitun exposé dans « Totem et Tabou ».
Il décrit un Père Primitif : « il s’agit d’un père violent , jaloux , gardant toutes les femelles et
chassant ses fils à mesurent qu’ils grandissent. »
Cette horde primitive est une bande de frères subissant une tyrannie sexuelle.
L’union des frères va constituer une force suffisante pour contester le despotisme paternel.
Pour Freud , « cette union permettait de réaliser ce que chacun d’eux pris individuellement
aurait été incapable de faire ».
Ils s’opposent au Père , le tue. Il le consomme au cours d’un repas cannibalique .L’absorption
du modèle envié et redouté réalise l’identification des fils au Père en s’appropriant une partie
de sa force.
Les conséquences du festin :
Ce Père était haï et redouté mais il était envié et admiré.
Pour Freud la mort du Père ,renvoie chacun des fils au sentiment de culpabilité , au repentir
qui va avoir pour conséquence de donner une grande puissance à ce Père Mort.
Cela produit une obéissance rétrospective. Ils refusent d’avoir des rapports sexuels avec les
femmes libérées.
Ils renoncent à l’envie de possèder toutes les femmes , ils instaurent l’interdit de l’inceste.
Pour Lévi-Strauss : une règle fondamentale du don qui permet les échanges.
Le mythe :
Il existe un Père Primitif tyrannique.
L’union des frères ( des fils ) s’organise et aboutit à la Mort du Père.
Ils pourraient se désunir , souhaiter occuper sa place , prétendre à sa puissance et s’emparer de
toutes les femmes.
Ils renoncent à la possession de toutes les femmes en instaurant une règle : l’interdit de
l’inceste. Je renonce aux femmes de mon clan , pour posséder les femmes de l’autre clan et
d’entrer ainsi dans une règle des échanges.

Pour Freud , ce mythe permet de mettre en relief les désirs fondamentaux , ceux de l’oedipe,
- la mise à mort du Père
- les désirs sexuels envers la mère.

Le passage de la nature à la culture.


C’est la questionde l’origine de l’homme, de l’humanité.L’homme est le seul « animal »
à utiliser un langage, à enterrer ses morts , l’homme est un être de culture : éducation , rapport
au monde sont pétris d’élements culturels.
ON connaît la culture : le social ; les acquis ,l’institué. Elle constitue un progrès par rapport à
l’état de nature.
La nature est pensée comme une fiction , la vie de l’animal peut en être un exemple.

Lévi-Strauss
Le passage entre la nature et la culture est posé scientifiquement.
Le naturel est composé de lois universelles
Le culturel : ce sont des règles particulières.
Toutes les sociétés appartiennent à la culture ; elles ont une base commune qui participe d’une
nature.
Dans les échanges matrimoniaux , il y a une loi universelle qui est celle de la prohibition de
l’inceste , elle constitue une règle qui est la seule à posséder un caractère d’universalité.
Pour lui « la prohibition de l’inceste constitue la démarche fondamentale grâce à laquelle, en
laquelle s’accomplit le passage de la nature à la culture ».

Dans la psychanalyse , cette universalité est retrouvée autour des désirs oedipiens.

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