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Afin de rendre le cours facile à la compréhension, nos encadreurs ont résolu de nous faire passer une
série des essais au laboratoire national de l’office des routes.
Ainsi ce document contient le rapport des essais effectués par un groupe de 3 étudiants.
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ESSAI 1. ESSAI D’EQUIVALENT DES SABLES
1. Objet de l’essai
L’essai d’Equivalent des Sables permet de mettre en évidence des traces d’argile, de limon ou des
matières très fines, contenues dans un sol. Elle aide à déterminer aussi le degré de propreté d’un
sable.
2. Principe de l’essai
L’essai consiste à verser un échantillon de sable et une petite quantité de solution floculante dans un
cylindre gradué et d’agiter de façon à détacher le revêtement argileux de particules de sable de
l’échantillon. On complète alors le sable en utilisant le reste de solution floculante afin de faire
remonter les particules des fines en suspension au-dessus du sable. Après 20 minutes, les hauteurs
des produits sont mesurées. L’équivalent de sable est le rapport hauteur du sable sur hauteur totale
exprimée en %.
3. Appareillage de l’essai8
Eprouvette graduée ;
Tube à lavé;
Règle ;
Piston ;
Réservoir de mélange de la solution concentrée (bidon de 5 litres) ;
Agitateur (machine de secoue) ;
Balance ;
Entonnoir ;
Un tamis de 4mm de diamètre ;
Eau distillé
Un chronomètre pour utiliser l’agitateur
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Il existe deux méthodes de lecture à savoir :
Conclusion
Apres cet essai, Il a été démontré que dans le sable utilisé pour le béton armée ou non, le
pourcentage d’impureté doit être inférieur à 20%. Au cas contraire le sable ne peut être utilisé.
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ESSAI 2. L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE
A. Définition
L’analyse granulométrique(A.G) est une méthode par laquelle on détermine les proportions
des différents constituants des grains solides d’un sol en fonction de leurs dimensions à l’aide d’une
série des tamis emboités les uns les autres disposés d’une manière décroissante en fonction de leur
diamètre.
B. But de l’essai
Le but de l’A.G est de déterminer les proportions pondérales des grains de différentes dimensions qui
constituent le sol. Les pourcentages ainsi obtenus sont exprimés sous forme d’un graphique appelé
courbe granulométrique.
Pour obtenir la répartition en % des grains solides selon leurs dimensions, deux types d’essais
peuvent être faites selon les sols étudiés :
Par tamisage : pour les grains dont le diamètre est supérieur à 80 micromètre
Par sedimentometrie : pour les grains dont le diamètre est inférieur à 80 micromètre
Connaissant mes dimensions des échantillons que nous avions au Laboratoire National des Travaux
Publics, nous avons fait l’essai par tamisage.
C. Principe de l’essai
L’essai consiste à classer les différents grains constituants l’échantillon en utilisant une série des
tamis, emboités les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut
vers le bas. Le matériau à étudier est placé en partie supérieure des tamis et les classements des
grains s’obtiennent par vibration de la colonne des tamis.
D. Appareillage
E. Mode Opératoire
d × 200 D× 500
Détermination du poids sec de l’échantillon par la formule <P<
2 2
Avec :
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Refus cumulée en %
Tamisât en %
On trouve le % des passants
On trace la courbe granulométrique en utilisant les résultats des calculs suivant :
F. Paramètres à déterminé
G. Conclusion
Cet essai nous a permis de tracé la courbe granulométrique qui nous a donné des informations
précises sur le concassé 8/15 que nous avions et ça nous encore permis de déterminé les différents
paramètres important.
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ESSAI 3. LIMITE DE CONSISTANCE OU D’ATTEBERG
1. Objet de l’essai
Les limites d’Atterberg sont des constantes physiques conventionnelles qui marquent les seuils entre
l’état dans lequel peut se trouver un sol (Solide, liquide ou plastique) Elles permettent de déterminer
les teneurs en eau qui correspondent au changement d’état d’un matériau c’est-à-dire :
La limite de liquidité (WL) ;
la limite de plasticité (WP).
2. Principe de l’essai
La consistance d’un sol varie de façon continue selon la teneur en eau : lorsque celle-ci augmente, le
sol passe successivement de l’état solide à l’état plastique puis à l’état liquide. L’essai définit
conventionnellement les limites entre ses états.
3. Appareillage de l’essai
a. limite de liquidité
Un appareil de Casagrande à coupelle lisse ;
Une spatule ou outil à rainure ;
Un tamis de 0.4 μm ;
Pèses-filtre ;
Une balance à précision de 0,01 gr près ;
Un bocal de préparation de l’échantillon ;
Un mortier en acier pour les matériaux grenus;
Un mortier en porcelaine pour les matériaux fins;
Une plaque en marbre pour malaxer l’échantillon ;
Une étuve ;
Une spatule
Outil à rainurer
La consistance d’un sol varie de façon continue selon la teneur en eau : lorsque celle-ci augmente le
sol passe successivement de l’état solide à l’état plastique puis à l’état liquide. L’essai définit
conventionnellement les limites entres ces états.
b. limite de plasticité
Une plaque en marbre pour malaxer l’échantillon;
Un bocal de préparation de l’échantillon ;
Une étuve.
Mode opératoire de l’essai
a. Limite de liquidité :
L’essai est effectué sur la fraction 0,4 μm du matériau obtenu par lavage et La détermination
de cette limite se fait à partir d’un sol sature.
Préparer le sol par lavage, décantation et séchage jusqu’à l’obtention d’un mortier ;
Malaxer le mortier à la spatule jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène ;
Faire une rainure dans la patte à l’aide d’un outil tenu perpendiculairement à la coupelle
(spatule) ;
Fixer la coupelle sur le socle ;
Soumettre la coupelle à une série de deux chocs par seconde ;
Noter le nombre de chocs N pour que la rainure se referme ;
prélever une partie du matériau pour déterminer sa teneur en eau.
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Toutes ces opérations doivent être répétées trois ou quatre fois de suite. Par convention la limite de
liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond à une fermeture de 1cm des lèvres de la
rainure après 25 chocs.
On mesure la teneur en eau ω au moyen de la fermeture conventionnelle. La limite de liquidité est
donnée en fonction du nombre de coups N pour obtenir cette fermeture. Par-là la formule
expérimentale :
𝜔𝐿=(𝑁 /25)
b. limite de plasticité
Rouler l’échantillon sur un marbre à la main ou avec une plaque ;
former un rouleau aminci progressivement jusqu’à 3 mm de diamètre sur une longueur de
10 à 15 mm
Note : Par convention La limite de plasticité est la teneur en eau en % du rouleau qui se fissure et se
brise lorsqu'il atteint un diamètre de 3 mm
𝐼𝐺 :𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒,
𝐹 ∶𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑒𝑠
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ESSAI 4. ESSAI DE COMPACTAGE
L’essai Proctor est un essai géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour
obtenir la densité sèche maximale d'un sol granulaire par compactage à une énergie fixée (dame de
poids, nombre de coups et dimensions normés).
B. Principe de l’essai
C. Appareillage
D. Mode Opératoire
Proctor Normal
Préparation de l’échantillon :
La réalisation de la couche nécessitera au moins 5 essais. Prélever une masse de 15 Kg de matériau,
tamiser pour vérifier que le refus à 20 mm est inférieur à 25 %, si non l’essai n’est réalisable
(compactage hasardeux).
Remplissage du moule :
Peser le matériau (la teneur en eau doit être inférieure à la teneur optimale). Peser le moule vide
sans la hausse (𝑊𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒).
Dans le petit moule, compacter une à une les prise en effectuant pour chacune 25 coups (Ou encore
utiliser le grand moule et compacter une à une les prise en effectuant pour chacune 55 coups).
Peser le moule remplit par les trois couches compactées.
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Calcul de la teneur en eau de l’échantillon :
𝜔%=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒−𝑊𝑠è𝑐ℎ𝑒/𝑊𝑠è𝑐ℎ𝑒
𝛾ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒/𝜋×𝑅2×ℎ
𝛾𝑑=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒 /1+𝜔%
Refaire 6 fois l’opération en ajoutant pour la première fois 8% de l’eau et le reste de2 % d’eau au
matériau, collecter les résultats pour tracer une courbe sur laquelle il est reporté la teneur en eau en
abscisses et la densité sèche en ordonné.
Proctor Modifié
Le Proctor Modifié est presqu’identité au Proctor Normal. Pour cela Il faut :
Préparation de l’échantillon :
La réalisation de la couche nécessitera au moins 6 essais comme dans le Proctor Normal. Prélever
une masse de matériau, tamiser pour vérifier que le refus à 20 mm est inférieur à 25 %, si non l’essai
n’est réalisable (compactage hasardeux).
Remplissage du moule :
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Calcul de la densité humide de l’échantillon :
𝛾ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒/𝜋×𝑅2×ℎ
𝛾𝑑=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒/1+𝜔%
Refaire 6 fois l’opération en ajoutant pour la première fois 8% de l’eau et le reste de2 % d’eau au
matériau, collecter les résultats pour tracer une courbe sur laquelle il est reporté la teneur en eau en
abscisses et la densité sèche en ordonné.
Domaine d’utilisation
L’essai Proctor est un essai routier.
L’essai Proctor est utilisé pour les études des remblais en terre, en particulier les sols de fondation
(route, piste d’aérodromes).
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4.2 ESSAI C B R (California Bearing Ratio)
A. Définition
B. But de l’essai
L’essai permet de déterminer la capacité portante d’un sol compacté en estimant sa résistance
au poinçonnement, en fonction de son état, sa densité et son humidité ainsi que, les charges
appliquées. Il mesure la résistance à l’effort tranchant sous condition d’humidité et de densité
contrôlée et du niveau de compactage variable en permettant d’obtenir un pourcentage du
rapport de portance. Cet essai CBR est utilisé pour le dimensionnement des structures et
l’orientation des travaux de tassement.
C. Principe de l’essai
On compacte avec une dame standard dans un moule standard, l’échantillon de sol recueilli
sur le site, selon un processus bien déterminé à la teneur en eau optimum (Proctor modifié)
avec trois énergies de compactage 25coups/couches ; 55coups/couches ; 10coups/couches
et mis à l’état de saturation pendant quatre jours.
D. Appareillage
Un moule CBR ;
Les dames et les matériels de compactage (Proctor normal et modifie) ;
Une étuve (ou plaque chauffante) ;
Presse de compression
Un piston
Papiers Filtre
Un dynamomètre
Bassin ou Bac à immersion
Balance à précision
Une latte a arasée
E. Mode Opératoire
Compactage
Pour le compactage, on utilise les moules qui seront compactés à des différentes énergies
par couches ;
On va peser la quantité nécessaire pour soumettre à l’essai après l’avoir passé à l’étuvage
pendant 24 heures ;
Faire le tamisage avec le tamis N°20 ;
Ajouter de l’eau correspondant à la teneur en eau optimal qu’on avait obtenu lors de l’essai
de l’essai Proctor modifié de ce matériau ;
Faire efficacement le brassage pour s’assurer que l’homogénéité est bonne ;
Peser le moule sans mettre le disque d’espacement ;
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Indiqué l’énergie de compactage sur un papier filtre et le placer dans le moule ;
Mettre le matériau dans le moule et faire le compactage suivant l’énergie indiqué par
couches ;
Après le compactage, retiré la hausse du moule et faire le rasage de la partie débordante du
matériau ;
Placer le papier filtre en retournant le moule ;
Enlevé le disque d’espacement ;
Peser le moule pour avoir le poids total humide
Immersion
Placer les anneaux de surcharges dans l’espace laisser par le disque d’espacement ;
Immergés les moules dans le bac à immersion et faire une lecture initial, laisser les moules a
l’imbibition pendant 4jours (Pour tenir compte des conditions climatiques) ;
Placer le comparateur pour lire les gonflements éventuels qui peuvent se produire suite a
l’infiltration de l’eau ;
Mettre le palpeur du comparateur de l’indicateur de cadence en contact avec le bord du
moule ;
Faire le poinçonnement avec un piston de 19,3Cm² de section à une vitesse de
1,25mm/minutes ;
Noter les efforts sur l’anneau dynamométrique correspondant a des différents enfoncements
en mm en abscisse ;
Tracer la courbe pour chaque énergie ;
Faire la correction des courbes d’énergies s’il le faut ;
Lire la pression correspondant à l’enfoncement de 2,5mm sur la courbe ;
Calculer l’indice CBR
L'indice recherché est par convention la plus grande de ces deux valeurs.
Poinçonnement
Faire sortir les moules du bac d’immersion, les laisser égoutte pendant 15minutes, les peser
et prélevé les poids totaux humides ;
Dresser la presse CBR pour faire le poinçonnement en disposant aux endroits appropriés
l’anneau dynamométrique, le piston et le l’indicateur de cadence ;
Placer et centré le premier moule sur le plateau de la presse ;
Mettre en contact la tête du piston avec la face de l’échantillon ;
Placer les anneaux des surcharges de part et d’autres du piston en manœuvrant lentement le
volant de la presse jusqu'à ce que l’aiguille du comparateur de l’anneau dynamométrique
commence à bouger puis faire la lecture et noter chaque pression correspondant
respectivement à 2,5mm d’enfoncement et a 5mm d’enfoncement;
Arrêter le poinçonnement lorsque l’enfoncement atteint 10mm
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F. Paramètres déterminé
La pression à l’aide de l’anneau dynamométrique
Les enfoncements à l’aide du comparateur
Domaine d’utilisation
Cet essai est utilisé pour dimensionner les structures des chaussées et orientations des travaux de
terrassement.
E. Conclusion
L’essai nous a permis de déterminer la portance de notre échantillon, connaitre la pression à la quel
elle peut être soumis et les enfoncements.
CONCLUSION GENERALE
En guise de conclusion, chaque essai effectué au laboratoire nous a permis de comprendre en
profondeur tous les connaissances du cours de Mécanique des Sols et Fondation qui nous avons
appris et acquis théoriquement. La pratique étant la mère des Sciences, tous les essais effectués
correspondant aux chapitres du cours ont permis à ce que nous ayons la capacité de faire sortir
spontanément les propriétés, les paramètres Géotechniques et les comportements du sol avant,
pendant et après la construction d’un ouvrage de génie civile afin d’éviter toute forme de
renversement imprévu.
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