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INTRODUCTION

 La formation d'ingénieur en bâtiment et travaux publics


nécessite des connaissances très variées allant de la géologie appliquée, essentielles pour la
compréhension des sites, à la technologie d'exécution des travaux en passant par les méthodes de
calcul de la Mécanique des Sols et Fondation sans oublier les méthodes d'essai in-situ essai au
laboratoire.
Pour arriver à toutes ces connaissances, le programme
d'étude en place à l'Institut National du Bâtiment et des Travaux Publics (I.N.B.P.T), a prévu en
deuxième graduat une étude approfondie en Mécanique des Sols et Fondation.
Le cours de mécanique des sols et fondation qui nous a été
transmis cette année académique 2019-2020 Par le Prof. Pierre MUZYUMBA MWANAHEMBE et
L’assistant Alpha EGBANGO MEMIDRA comprenait 4 parties à savoir:

Partie 1 : Propretés physique des sols


Chapitre 1 : Identification des sols
Chapitre 2 : Relations volumétriques
Chapitre 3 : Propriétés des grains des sols
Chapitre 4 : Compactages des sols
Chapitre 5 : Classification des sols
Partie 2 : Propriétés hydraulique des sols
Chapitre 1: Perméabilité des sols
Chapitre 2: La capillarite
Chapitre 3: Les notions des contraintes effectives
Chapitre 4: Réseaux d'écoulement
Partie 3 : Propriétés mécaniques des sols

Chapitre 1: Consolidation des sols


Chapitre 2: Distribution des contraintes et déformation dans les sols
Chapitre 3: Résistances au cisaillement des sols
Partie 4 : Fondation

Afin de rendre le cours facile à la compréhension, nos encadreurs ont résolu de nous faire passer une
série des essais au laboratoire national de l’office des routes.
Ainsi ce document contient le rapport des essais effectués par un groupe de 3 étudiants.

Les différents essais que nous avions faits sont :

1. Essai d’équivalent de sable


2. Essai d’analyse granulométrique
3. Essai de limites de consistance ou limites d’Atterberg
4. Essai de compactage
- Essai Proctor
- Essai CBR

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ESSAI 1. ESSAI D’EQUIVALENT DES SABLES

1. Objet de l’essai
L’essai d’Equivalent des Sables permet de mettre en évidence des traces d’argile, de limon ou des
matières très fines, contenues dans un sol. Elle aide à déterminer aussi le degré de propreté d’un
sable.

2. Principe de l’essai
L’essai consiste à verser un échantillon de sable et une petite quantité de solution floculante dans un
cylindre gradué et d’agiter de façon à détacher le revêtement argileux de particules de sable de
l’échantillon. On complète alors le sable en utilisant le reste de solution floculante afin de faire
remonter les particules des fines en suspension au-dessus du sable. Après 20 minutes, les hauteurs
des produits sont mesurées. L’équivalent de sable est le rapport hauteur du sable sur hauteur totale
exprimée en %.

3. Appareillage de l’essai8
 Eprouvette graduée ;
 Tube à lavé;
 Règle ;
 Piston ;
 Réservoir de mélange de la solution concentrée (bidon de 5 litres) ;
 Agitateur (machine de secoue) ;
 Balance ;
 Entonnoir ;
 Un tamis de 4mm de diamètre ;
 Eau distillé
 Un chronomètre pour utiliser l’agitateur

4. Mode opératoire de l’essai


 La solution concentrée est le mélange de l’eau distillée et un produit spécial (solution
spéciale pour le lavage du sable) utilisé. La solution concentrée est préparée en prenant 5
litres d’eau distillée et la mélanger avec le produit spécial. Ainsi nous obtenons « la solution
concentrée » ;
 Remplir l’éprouvette de la solution concentré jusqu’au trait de jauge inferieur (à peu près
100 millilitres) ;
 Puis y ajouter 120 grammes de matériaux (Sable Ø<5 mm) ;
 Laisser reposer la burette tout en étant fermé avec un bouchon pendant 20 minutes sur un
trépied ainsi pour éviter toute agitation ;
 Placer la burette sur un agitateur. Mettre en marche l’agitateur pendant 30 secondes. En cas
d’absence de l’agitateur, l’agitation se fait à la main, et compter 90 secouements ;
 Puis y ajouter encore la solution concentrée dans l’éprouvette jusqu’à atteindre le trait
supérieur (à peu près 250 millilitres) ;
 Laisser reposer pour une seconde fois la burette sur un trépied pendant 20 minutes ;
 En suite procéder à la lecture.

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Il existe deux méthodes de lecture à savoir :

 la lecture à vue et la lecture avec piston.


 D’abord mesurer simplement (lecture à vue) la hauteur H1du sable et H2 la hauteur des
impuretés (à l’aide d’une règle) ;
 Ensuite on abaisse le piston dans le liquide de la burette pour séparer le floculat d’eau ; enfin
mesurer à l’aide de la règle la hauteur H (piston) du sable dans l’éprouvette
 Une fois les lectures faites, procéder au calcul des pourcentages

On remplaceH1 et H2 dans la formule : ES(1)=100×H2 H1
Par la suite on détermine : ES(2)=100×𝐻2 𝐻1
La moyenne de (1) et (2), ce qui donne l’équivalent de sable.

Conclusion
Apres cet essai, Il a été démontré que dans le sable utilisé pour le béton armée ou non, le
pourcentage d’impureté doit être inférieur à 20%. Au cas contraire le sable ne peut être utilisé.

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ESSAI 2. L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE
A. Définition

L’analyse granulométrique(A.G) est une méthode par laquelle on détermine les proportions
des différents constituants des grains solides d’un sol en fonction de leurs dimensions à l’aide d’une
série des tamis emboités les uns les autres disposés d’une manière décroissante en fonction de leur
diamètre.

B. But de l’essai

Le but de l’A.G est de déterminer les proportions pondérales des grains de différentes dimensions qui
constituent le sol. Les pourcentages ainsi obtenus sont exprimés sous forme d’un graphique appelé
courbe granulométrique.

Pour obtenir la répartition en % des grains solides selon leurs dimensions, deux types d’essais
peuvent être faites selon les sols étudiés :
 Par tamisage : pour les grains dont le diamètre est supérieur à 80 micromètre
 Par sedimentometrie : pour les grains dont le diamètre est inférieur à 80 micromètre
Connaissant mes dimensions des échantillons que nous avions au Laboratoire National des Travaux
Publics, nous avons fait l’essai par tamisage.

C. Principe de l’essai
L’essai consiste à classer les différents grains constituants l’échantillon en utilisant une série des
tamis, emboités les uns sur les autres, dont les dimensions des ouvertures sont décroissantes du haut
vers le bas. Le matériau à étudier est placé en partie supérieure des tamis et les classements des
grains s’obtiennent par vibration de la colonne des tamis.

D. Appareillage

 Une série des tamis


 Une balance à précision
 L’étuve (servant à sécher l’échantillon)
 Un bac
 Un vibro-tamis
 Une brosse
 Echantillon de concassés 8 /15 provenant de la carigres

E. Mode Opératoire

d × 200 D× 500
 Détermination du poids sec de l’échantillon par la formule <P<
2 2
Avec :

d : petit Ø de l’échantillon


D : grand Ø de l’échantillon
P : poids de l’échantillon
 Disposé la série des tamis
 Faire le tamisage jusqu'à atteindre le tamis n°20 et on a le poids des refus pour chaque tamis

Apres le tamisage nous aurons besoin de :

 Refus cumulée en gramme

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 Refus cumulée en %
 Tamisât en %
 On trouve le % des passants
 On trace la courbe granulométrique en utilisant les résultats des calculs suivant :

Rc%=(Rc en gramme*100)/ poids sec

Tamisât en %= 100-Refus Cumulé en %

F. Paramètres à déterminé

 Cu= D60/D10 Cu : coefficient d’uniformité


 Cc=D30²/D10*D60 Cc : coefficient de courbure

G. Conclusion

Cet essai nous a permis de tracé la courbe granulométrique qui nous a donné des informations
précises sur le concassé 8/15 que nous avions et ça nous encore permis de déterminé les différents
paramètres important.

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ESSAI 3. LIMITE DE CONSISTANCE OU D’ATTEBERG
1. Objet de l’essai
Les limites d’Atterberg sont des constantes physiques conventionnelles qui marquent les seuils entre
l’état dans lequel peut se trouver un sol (Solide, liquide ou plastique) Elles permettent de déterminer
les teneurs en eau qui correspondent au changement d’état d’un matériau c’est-à-dire :
La limite de liquidité (WL) ;
la limite de plasticité (WP).

2. Principe de l’essai
La consistance d’un sol varie de façon continue selon la teneur en eau : lorsque celle-ci augmente, le
sol passe successivement de l’état solide à l’état plastique puis à l’état liquide. L’essai définit
conventionnellement les limites entre ses états.
3. Appareillage de l’essai
a. limite de liquidité
 Un appareil de Casagrande à coupelle lisse ;
 Une spatule ou outil à rainure ;
 Un tamis de 0.4 μm ;
 Pèses-filtre ;
 Une balance à précision de 0,01 gr près ;
 Un bocal de préparation de l’échantillon ;
 Un mortier en acier pour les matériaux grenus;
 Un mortier en porcelaine pour les matériaux fins;
 Une plaque en marbre pour malaxer l’échantillon ;
 Une étuve ;
 Une spatule
 Outil à rainurer
La consistance d’un sol varie de façon continue selon la teneur en eau : lorsque celle-ci augmente le
sol passe successivement de l’état solide à l’état plastique puis à l’état liquide. L’essai définit
conventionnellement les limites entres ces états.
b. limite de plasticité
 Une plaque en marbre pour malaxer l’échantillon;
 Un bocal de préparation de l’échantillon ;
 Une étuve.
Mode opératoire de l’essai
a. Limite de liquidité :

 L’essai est effectué sur la fraction 0,4 μm du matériau obtenu par lavage et La détermination
de cette limite se fait à partir d’un sol sature.
 Préparer le sol par lavage, décantation et séchage jusqu’à l’obtention d’un mortier ;
 Malaxer le mortier à la spatule jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène ;
 Faire une rainure dans la patte à l’aide d’un outil tenu perpendiculairement à la coupelle
(spatule) ;
 Fixer la coupelle sur le socle ;
 Soumettre la coupelle à une série de deux chocs par seconde ;
 Noter le nombre de chocs N pour que la rainure se referme ;
 prélever une partie du matériau pour déterminer sa teneur en eau.

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Toutes ces opérations doivent être répétées trois ou quatre fois de suite. Par convention la limite de
liquidité est la teneur en eau du matériau qui correspond à une fermeture de 1cm des lèvres de la
rainure après 25 chocs.
On mesure la teneur en eau ω au moyen de la fermeture conventionnelle. La limite de liquidité est
donnée en fonction du nombre de coups N pour obtenir cette fermeture. Par-là la formule
expérimentale :
𝜔𝐿=(𝑁 /25)

b. limite de plasticité
 Rouler l’échantillon sur un marbre à la main ou avec une plaque ;
 former un rouleau aminci progressivement jusqu’à 3 mm de diamètre sur une longueur de
10 à 15 mm
Note : Par convention La limite de plasticité est la teneur en eau en % du rouleau qui se fissure et se
brise lorsqu'il atteint un diamètre de 3 mm

Domaine d’utilisation de l’essai


La connaissance de ces limites est très importante dans le domaine des travaux publics notamment
pour l’exécution de travaux de terrassement (fouille, tranchée, assise de chaussée…). En particulier,
si le matériau doit être utilisé après remaniement (remblais, barrage en terre, …), leur détermination
revêt d’une importance considérable.

Autres applications de l’essai

Plusieurs paramètres peuvent être déterminés à partir de la limite de liquidité et la limite de


plasticité notamment :
𝐼𝑃=𝜔𝐿−𝜔𝑃 𝐼𝑃:𝐼𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑝𝑙𝑎𝑠𝑡𝑖𝑐𝑖𝑡é
𝐼𝐺= (𝐹−35) [0,2+0,005(𝜔𝐿−40)] +0,01(𝐹−15) (𝐼𝑃−10)

𝐼𝐺 :𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑔𝑟𝑜𝑢𝑝𝑒,
𝐹 ∶𝑝𝑜𝑢𝑟𝑐𝑒𝑛𝑡𝑎𝑔𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑓𝑖𝑛𝑒𝑠

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ESSAI 4. ESSAI DE COMPACTAGE

4.1 ESSAI PROCTOR (NORMAL ET MODIFIEE)


A. But de l’essai

L’essai Proctor est un essai géotechnique qui permet de déterminer la teneur en eau nécessaire pour
obtenir la densité sèche maximale d'un sol granulaire par compactage à une énergie fixée (dame de
poids, nombre de coups et dimensions normés).

B. Principe de l’essai

L’essai consiste à humidifier un matériau à au moins 5 teneur en eau et à le compacter dans un


moule selon un procédé et une énergie normalisés. Il faut déterminer pour chaque teneur en eau la
masse volumique sèche du matériau.

C. Appareillage

 Moule Proctor (grand moule - petit moule) ;


 Balance de précision11 ;
 Mesurette ;
 Lame à raser (ou Règle à araser) ;
 Dames (Proctor Normal : 2490 grammes - Proctor modifier : 4535 grammes) ;
 Pèse-filtre12 ;
 Truelle.

D. Mode Opératoire

Proctor Normal

 Préparation de l’échantillon :
La réalisation de la couche nécessitera au moins 5 essais. Prélever une masse de 15 Kg de matériau,
tamiser pour vérifier que le refus à 20 mm est inférieur à 25 %, si non l’essai n’est réalisable
(compactage hasardeux).
 Remplissage du moule :

Peser le matériau (la teneur en eau doit être inférieure à la teneur optimale). Peser le moule vide
sans la hausse (𝑊𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒).
Dans le petit moule, compacter une à une les prise en effectuant pour chacune 25 coups (Ou encore
utiliser le grand moule et compacter une à une les prise en effectuant pour chacune 55 coups).
Peser le moule remplit par les trois couches compactées.

Détermination de la masse humide nette de l’échantillon :


Désolidariser la rehausse du moule.
Arase le matériau à l’aide de la règle.
Peser le moule plein (𝑊𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛) et calculer la masse humide nette en effectuant :

𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒=𝑊𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛−𝑊𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒

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Calcul de la teneur en eau de l’échantillon :

Démouler le contenu du moule.


Prélever un échantillon partiel de matériau compacté situé au milieu de la deuxième couche.
Peser l’échantillon partiel pour déterminer sa masse humide.
Sécher dans l’étuve (jusqu’à l’évaporation totale de l’eau), en suite peser et déterminer sa masse
sèche (𝑊𝑠è𝑐ℎ𝑒).
Calculer la teneur en eau en effectuant le calcul :

𝜔%=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒−𝑊𝑠è𝑐ℎ𝑒/𝑊𝑠è𝑐ℎ𝑒

Calcul de la densité humide de l’échantillon :

𝛾ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒/𝜋×𝑅2×ℎ

Calcul de la densité sèche de l’échantillon :

𝛾𝑑=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒 /1+𝜔%

Refaire 6 fois l’opération en ajoutant pour la première fois 8% de l’eau et le reste de2 % d’eau au
matériau, collecter les résultats pour tracer une courbe sur laquelle il est reporté la teneur en eau en
abscisses et la densité sèche en ordonné.

Proctor Modifié
Le Proctor Modifié est presqu’identité au Proctor Normal. Pour cela Il faut :

Préparation de l’échantillon :

La réalisation de la couche nécessitera au moins 6 essais comme dans le Proctor Normal. Prélever
une masse de matériau, tamiser pour vérifier que le refus à 20 mm est inférieur à 25 %, si non l’essai
n’est réalisable (compactage hasardeux).

Remplissage du moule :

Le remplissage du moule est identique à celui du Proctor Normal.


Peser le matériau.
Peser le moule vide sans la rehausse (𝑊𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒).
Dans le petit moule, compacter une à une les prise en effectuant pour chacune 25 coups (Ou encore
utiliser le grand moule et compacter une à une les prise en effectuant pour chacune 55 coups).
Peser le moule remplit par les 6 couches compactées.

Détermination de la masse humide nette de l’échantillon et Calcule de la teneur en eau du même


échantillon :

La détermination de la masse humide nette de l’échantillon et le calcul de la teneur en eau de


l’échantillon est identique au Proctor Normal.
On calcule la masse humide nette en effectuant : 𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒=𝑊𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑝𝑙𝑒𝑖𝑛−𝑊𝑚𝑜𝑢𝑙𝑒 𝑣𝑖𝑑𝑒
Le calcul de la teneur en eau en effectuant le calcul ci-contre : 𝜔%=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒−𝑊𝑠è𝑐ℎ𝑒/𝑊𝑠è𝑐ℎ𝑒

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Calcul de la densité humide de l’échantillon :

𝛾ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒/𝜋×𝑅2×ℎ

Calcul de la densité sèche de l’échantillon :

𝛾𝑑=𝑊ℎ𝑢𝑚𝑖𝑑𝑒/1+𝜔%

Refaire 6 fois l’opération en ajoutant pour la première fois 8% de l’eau et le reste de2 % d’eau au
matériau, collecter les résultats pour tracer une courbe sur laquelle il est reporté la teneur en eau en
abscisses et la densité sèche en ordonné.

Pour chaque éprouvette compactée, il convient de déterminer la teneur en eau, la masse du


matériau sec contenu dans le moule et la masse volumique du matériau sec. Les valeurs de masses
volumiques du matériau sec et des teneurs en eau correspondantes sont portées sur un graphique.
On trace ensuite la courbe ajustée sur les expérimentaux. Le maximum de la courbe donne la masse
volumique sèche optimum et la teneur en eau optimum Proctor

Domaine d’utilisation
L’essai Proctor est un essai routier.
L’essai Proctor est utilisé pour les études des remblais en terre, en particulier les sols de fondation
(route, piste d’aérodromes).

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4.2 ESSAI C B R (California Bearing Ratio)
A. Définition

C’est un nombre sans dimensions exprimés en pourcentage du rapport entre pressions


engendrées par les enfoncements dans le mâtereau.

B. But de l’essai

L’essai permet de déterminer la capacité portante d’un sol compacté en estimant sa résistance
au poinçonnement, en fonction de son état, sa densité et son humidité ainsi que, les charges
appliquées. Il mesure la résistance à l’effort tranchant sous condition d’humidité et de densité
contrôlée et du niveau de compactage variable en permettant d’obtenir un pourcentage du
rapport de portance. Cet essai CBR est utilisé pour le dimensionnement des structures et
l’orientation des travaux de tassement.

C. Principe de l’essai
On compacte avec une dame standard dans un moule standard, l’échantillon de sol recueilli
sur le site, selon un processus bien déterminé à la teneur en eau optimum (Proctor modifié)
avec trois énergies de compactage 25coups/couches ; 55coups/couches ; 10coups/couches
et mis à l’état de saturation pendant quatre jours.

D. Appareillage

 Un moule CBR ;
 Les dames et les matériels de compactage (Proctor normal et modifie) ;
 Une étuve (ou plaque chauffante) ;
 Presse de compression
 Un piston
 Papiers Filtre
 Un dynamomètre
 Bassin ou Bac à immersion
 Balance à précision
 Une latte a arasée

E. Mode Opératoire

L’essai CBR s’effectue en trois étapes à savoir :

Le compactage des échantillons suivant les trois différentes énergies


Immersion des échantillons dans un bac à immersion
Poinçonnement des échantillons

Compactage

 Pour le compactage, on utilise les moules qui seront compactés à des différentes énergies
par couches ;
 On va peser la quantité nécessaire pour soumettre à l’essai après l’avoir passé à l’étuvage
pendant 24 heures ;
 Faire le tamisage avec le tamis N°20 ;
 Ajouter de l’eau correspondant à la teneur en eau optimal qu’on avait obtenu lors de l’essai
de l’essai Proctor modifié de ce matériau ;
 Faire efficacement le brassage pour s’assurer que l’homogénéité est bonne ;
 Peser le moule sans mettre le disque d’espacement ;

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 Indiqué l’énergie de compactage sur un papier filtre et le placer dans le moule ;
 Mettre le matériau dans le moule et faire le compactage suivant l’énergie indiqué par
couches ;
 Après le compactage, retiré la hausse du moule et faire le rasage de la partie débordante du
matériau ;
 Placer le papier filtre en retournant le moule ;
 Enlevé le disque d’espacement ;
 Peser le moule pour avoir le poids total humide

Immersion

 Placer les anneaux de surcharges dans l’espace laisser par le disque d’espacement ;
 Immergés les moules dans le bac à immersion et faire une lecture initial, laisser les moules a
l’imbibition pendant 4jours (Pour tenir compte des conditions climatiques) ;
 Placer le comparateur pour lire les gonflements éventuels qui peuvent se produire suite a
l’infiltration de l’eau ;
 Mettre le palpeur du comparateur de l’indicateur de cadence en contact avec le bord du
moule ;
 Faire le poinçonnement avec un piston de 19,3Cm² de section à une vitesse de
1,25mm/minutes ;
 Noter les efforts sur l’anneau dynamométrique correspondant a des différents enfoncements
en mm en abscisse ;
 Tracer la courbe pour chaque énergie ;
 Faire la correction des courbes d’énergies s’il le faut ;
 Lire la pression correspondant à l’enfoncement de 2,5mm sur la courbe ;
 Calculer l’indice CBR

effort de pénétration à 2,5 mm d ' enfoncement(en KN )


×100
13,35

effort fe pénétration à 5 mm d ' enfocement (en KN )


×100
20

L'indice recherché est par convention la plus grande de ces deux valeurs.
Poinçonnement

 Faire sortir les moules du bac d’immersion, les laisser égoutte pendant 15minutes, les peser
et prélevé les poids totaux humides ;
 Dresser la presse CBR pour faire le poinçonnement en disposant aux endroits appropriés
l’anneau dynamométrique, le piston et le l’indicateur de cadence ;
 Placer et centré le premier moule sur le plateau de la presse ;
 Mettre en contact la tête du piston avec la face de l’échantillon ;
 Placer les anneaux des surcharges de part et d’autres du piston en manœuvrant lentement le
volant de la presse jusqu'à ce que l’aiguille du comparateur de l’anneau dynamométrique
commence à bouger puis faire la lecture et noter chaque pression correspondant
respectivement à 2,5mm d’enfoncement et a 5mm d’enfoncement;
 Arrêter le poinçonnement lorsque l’enfoncement atteint 10mm

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F. Paramètres déterminé
La pression à l’aide de l’anneau dynamométrique
Les enfoncements à l’aide du comparateur

Domaine d’utilisation
Cet essai est utilisé pour dimensionner les structures des chaussées et orientations des travaux de
terrassement.

E. Conclusion

L’essai nous a permis de déterminer la portance de notre échantillon, connaitre la pression à la quel
elle peut être soumis et les enfoncements.

CONCLUSION GENERALE
En guise de conclusion, chaque essai effectué au laboratoire nous a permis de comprendre en
profondeur tous les connaissances du cours de Mécanique des Sols et Fondation qui nous avons
appris et acquis théoriquement. La pratique étant la mère des Sciences, tous les essais effectués
correspondant aux chapitres du cours ont permis à ce que nous ayons la capacité de faire sortir
spontanément les propriétés, les paramètres Géotechniques et les comportements du sol avant,
pendant et après la construction d’un ouvrage de génie civile afin d’éviter toute forme de
renversement imprévu.

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