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Édition 2009-2010
1
Chapitre : Applications
Thème : Applications
Compétences spécifiques
1.- Savoir montrer qu’une application est bijective
2.- Savoir composer deux ou trois applications
Année : Mathématiques
Activités préparatoires
1.- Utiliser les diagrammes suivants pour N.B : Les éléments de l’ensemble de départ
préciser la nature de chaque application donnée s’appellent “antécédents “ et ceux de l’ensemble
c’est-à-dire, est-elle injective ? surjective ? d’arrivée “images”
bijective? Justifier la réponse.
Application identique
a) E F b) E F
∙
∙ ∙ ∙ ∙
∙ ∙ ∙ ∙ Application Constante de E vers F
ème
∙ ∙ ∙
Module de l’Elève du secondaire : 3
2
6.- Réciproque d’une bijection
f, bijection de E vers F, admet une réciproque
notée f –1 de F vers E.
f –1 est aussi une bijection de F vers E.
–1
L’élève retiendra aussi les propriétés entre f et f
∙ ∀x ∈ E, ∀y ∈ F f(x) = y ⇔x = f (y) –1
B
∙y = f(x)
a) Montrer que f est une bijection
A f g
C b) Calculer
∙x > ∙z = g(y) c) Déterminer fof
gof d) Vérifier (fof – 1)(x) = x
3
Exo #6 a) Vérifier que f, g et g o f sont bijections;
b) Pour tout x réel, préciser f – 1 (x), g – 1 (x);
Soit et c) Vérifier sur cet exemple que
f – 1 o g – 1 = (gof) – 1
Dans un catalogue de vêtements vendus par correspondance, pour commander des robes, on lit le
tableau suivant :
Tour de poitrine en 81 84 87 90 93 96 99 10
cm 2
Tour de basin en cm 86 89 92 95 98 10 10 10
1 4 7
Taille à commander 34 36 38 40 42 44 46 48
1o) Préciser l’application f qui au tour de poitrine (en cm) associe le tour de bassin (en cm). Il s’agit d’une
application “moyenne”, les contre-exemples individuels peuvent abonder.
2o) Même question pour g, application qui au tour de bassin associe la taille à commander.
4
Chapitre : Equations - Inéquations
Thème : Algèbre
Compétence Terminale : Résoudre des problèmes ayant rapport avec des équations
Année : (Général et Technologique)
Compétences spécifiques
1.- Savoir résoudre une équation – une inéquation du 2nd degré - une équation bicarrée.
2.- Savoir résoudre une équation du 3e degré – un système d’équations linéaires à 2, 3,
4, … inconnues.
Identités Inéquation
Déterminer le terme manquant dans chaque Trouver cinq entiers consécutifs dont la somme
expression afin d’obtenir la forme développée de est comprise entre 1994 et 1999.
(a + b)2 ou (a –b)2
a) x2 - … + 4 ; b) x2 + 6x + … ;
2
c) … - x + 9 et x – x + …
ème
Module Mathématiques de l’élève du secondaire : 3
Equation
∙ Montrer que l’on peut écrire :
x2 – 5x + 3 = (x – )2 +a, où a est un réel que
l’on calculera. Résolution d’un système d’équations linéaires
Résoudre alors l’équation x2 – 5x + 3 = 0 par la méthode du pivot de Gauss.
5
Dans les 2 dernières équations, les coefficients
de y sont égaux à 1
2)
4)
3) 1) – 2)
1) – 3)
Par différence, on élimine y de la dernière équation
Il ne reste plus qu’à résoudre le système triangulaire obtenu en 4), en commençant par la dernière ligne et en
remontant les calculs . On obtient z = – 5, puis y = 3 et enfin x = 4.
Le système admet donc une solution unique : (4, 3, –5). L’Ensemble des solutions du système est
S = {(x, y, z)} = {(4, 3, –5)}
Exo #1 Résoudre dans R les équations ou inéquations suivantes puis factoriser le trinôme quand cela est possible.
∙ – x2 + 14x – 49 = 0 ; 2x2 + 6x + 5 = 0
∙ –2x2 – x + 10 = 0 ; 3x2 – x – 4 = 0
∙2x2 + 7x – 4 < 0 ; – ½ x2 + 5x – ≥0
∙ –x + x – 1 < 0 ;
2 2
x + 3x + 3 > 0
6
∙ Trinôme du second degré est à la forme
ax2 + bx + c où a, b, c sont 3 réels donnés, a ≠ 0 et x la variable
∙Equation du second degré à une inconnue x s’écrit sous la forme :
ax2 + bx + c = 0, a≠0
f(x) =
ou
avec et
∙ Résoudre une équation – une inéquation – un système d’équations ou d’inéquations c’est chercher l’ensemble de ses
solutions.
∙L’équation du cercle :
Forme condensée
(x – a)2 + (y – b)2 = R2
Forme développée
x2 + y2 – 2ax -2by + a2 + b2 – R2 = 0
Exe Comment choisir le réel m pour que l’équation 2x2 + x – m = 0 admette x = – 1 pour racine ? En déduire alors l’autre
racine.
7
Exe Trouver deux nombres x et y tels que :
Tu retiendras que :
1) = B équivaut à :
A ≥ 0, B ≥ 0 et A = B2
2) équivaut à :
A ≥ 0, B ≥ 0 et A B2
3) équivaut à :
A ≥ 0, B ≥ 0 et A > B
Tu retiendras que :
La méthode du pivot de Gauss :
∙Permet de transformer un système donné en un système équivalent ;
∙Est très « économique » quant au nombre d’opérations à effectuer : c’est là son intérêt majeur.
a) b)
c) d)
e)
f)
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Chapitre : Fonctions : sens de variation et
représentation graphique d’une
fonction.
Thème : Analyse : Fonctions - Généralités
Compétence Terminale :
1.- Etudier une fonction
2.- Construire la courbe représentative d’une fonction f (à partir des courbes de référence).
Compétences spécifiques
1.- Savoir étudier les variations d’une fonction f sur un intervalle
2.- Savoir construire la courbe représentative d’une fonction ou
3.- Savoir justifier une symétrie observée sur une courbe Cf.
Activités préparatoires
Activité #1 (Opérations et sens de variation)
1o) a) Dans chacun des cas suivants, préciser le sens de variation des fonctions U et V sur
l’intervalle ]0 ; +∞[
1) U(x) = 2x – 3 ; V(x) = x2
2) U(x) = – 4 x + 1 ; V(x) = x2
3) U(x) = ; V(x) = – x + 3
c) Que peut-on dire du sens de variation de la somme de 2 fonctions strictement croissantes sur
un intervalle ? Justifier.
d) De façon analogue, observer le sens de variation d’un produit de fonctions monotones. Peut-on
conjecturer une règle générale ?
10
b) Par quelle translation passe-t-on de la parabole d’équation y = x2 à cette courbe (P)
Exercices
Ensembles de définition
a) ; ;
b) ; ;
c) ;
Exo #3 et
a) f(x) = 3x – 1 et g(x) = 2x + 1
b) f(x) = x2 et g(x) = 2x – 1
c) f(x) = 2x + 5 et g(x) =
d) et g(x) = 3x
11
1)
Tu retiendras que : Etant donné deux fonctions f et g définies respectivement sur les ensembles Df et Dg .
1.- La fonction somme f + g (respectivement f – g , f.g) est définie sur Df ∩ Dg c'est-à-dire l’ensemble des
réels x appartenant à la fois à Df et Dg.
3.- La fonction composée de f par g notée g o f est définie sur l’ensemble D des réels x de Df tels que f(x)
appartienne à Dg
Une fonction P, définie sur R, est une fonction polynôme lorsqu’il existe un entier naturel n et des réels a0, a1, …,
an tels que, pour tout réel x :
P(x) = anxn + an–1xn – 1 + … + a1x1 + a0x0
x0 = 1, n ∈ N, an ≠ 0
∙ Les réels a0, a1 …, an sont les coefficients du polynôme et l’entier n est son degré c'est-à-dire le plus grand
exposant de la variable x
2.- Dire que f est strictement décroissante sur I signifie que, pour tout couple (a, b) de réels de I
si a < b, alors f(a) > f(b) c'est-à-dire les images des réels de I sont rangées dans l’ordre contraire de celui de
ces réels.
;
Exo #6 Déterminer les racines des polynômes suivants après les avoir factorisés :
12
P(x) = x3 – 8 Q(x) = x3 + 125
3
R(x) = 8x – 27
Exo #7 Dans chacun des cas suivants, déterminer les réels α et β pour que le polynôme s’écrive (x – α)2 + β.
Préciser alors si le polynôme a des racines réelles et leur valeur.
2 2
a) x – 6x – 7 ; b) x – 5x + 7
2 2
c) x + 22x + 40 ; d) x + 50x + 625
Exo #8 Déterminer si le réel α est racine du polynôme P. Dans l’affirmative, chercher une factorisation de P(x)
par une méthode de son choix.
∙ P(x) = x + 1 et α = –1
3
∙ et α = –1
x –∞ –1 3 +∞
u(x) 1
–2
Les informations contenues dans ce tableau permettent-elles de comparer :
a) u(–3) et u(–2) ? b) u(0) et u(1) ?
c) u(0) et u(4)?
3.- f est strictement monotone sur I signifie que f est strictement croissante ou strictement décroissante sur I.
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Fonctions associées
Soit u une fonction, Cu sa représentation graphique dans un repère orthogonal , α et β deux réels
donnés.
1.- Fonction
La courbe Cf de la fonction f définie sur un intervalle I par f(x) = u(x + α) est l’image de la courbe Cu par la
translation de vecteur –αi,
La courbe Cu est déplacée à l’horizontale de –α unités.
2.- Fonction
La courbe Cg de la fonction g définie sur un intervalle I par g(x) = u(x) + β est la translatée de la courbe Cu par la
translation de vecteur .
La courbe Cu est déplacée à la verticale de β unités.
3.- Plus généralement, si α et β sont deux réels, alors la courbe de la fonction f définie par :
f(x) = u(x + α) + β est l’image de la courbe. Cu par la translation de vecteur –α + β .
Exo #11.
x 0 2 5 10
u(x) 3 –1
0
–2
2.- Donner le meilleur encadrement possible de u(x) dans chacun des cas suivants :
a) 0 ≤ x ≤ 2 b) 0 ≤ x ≤ 5
Exo #13 Dans chacun des cas suivants, donner le meilleur encadrement possible de f(x).
a) f(x) = x2 et – 1 < x ≤3 ;
2
f(x) = 2x et – 4 ≤ x ≤ –1
f(x) = –3x2 et – 3 < x < 3.
b) f(x) = et 2 <x≤3
f(x) = et – 4 ≤ x ≤ –1
Exo # 14 Dans chacun des cas suivants, étudier le sens de variation de la fonction f définie sui I par : a)
14
a) et I = ]2 ; +∞[
b) et I = ] –3 ; +∞[
c) et I = [–10 ; +∞[
d) et I = ] –∞ ; 2[
Courbes et Symétries
Dans un repère orthogonal du plan :
1.- la courbe Cf de la fonction f définie par f(x) = u(–x) est la transformée de la courbe Cu par la symétrie
d’axe
3.- La courbe Cg de la fonction g définie par g(x) = –u(–x) est la transformée de la courbe Cu par la symétrie
de centre O.
∙ Sur tout intervalle où u(x) ≥ 0, alors : la courbe Cu est située au-dessus de l’axe des
abscisses et la courbe est confondue avec Cu.
∙ Sur tout intervalle où u(x) ≤ 0, alors : la courbe Cu est située en dessous de l’axe des
abscisses et la courbe est la symétrie de Cu par rapport à l’axe des abscisses ;
Fonction paire
Dire que f est paire signifie que l’axe des ordonnées est axe de symétrie à Cf dans un repère
orthogonal c'est-à-dire :
∀x ∈ Df, – x ∈ Df, f(–x) = f(x)
15
Exo #17 f et g sont définies sur R par :
Fonctions associées
Exo #18 En utilisant les variations des fonctions de référence, déterminer le tableau des variations de
chacune des fonctions suivantes :
; g(x) = –x2 ;
t(x) =
f(x) = et
g(x) =
et
Dire que f est impaire signifie que l’origine O est centre de symétrie de la courbe Cf c'est-à-dire ∀x ∈ Df, –
x ∈ Df, f(–x) = –f(x)
N.B Une fonction f qui n’est ni paire ni impaire se décompose en somme d’une fonction paire P et d’une
fonction impaire I : f = P + I
Formules directes
16
Le point A (a, b) est centre de symétrie à Cf signifie que : f(a + x) + f(a – x) = 2b ou
f(2a – x) + f(x) = 2b
Tu retiendras que :
f fonction numérique est périodique de période T(réel non nul fixé) si et seulement si :
∀x ∈ Df, (x – T) ∈ Df et ( x + T) ∈ Df et
f(x – T) = f(x) = f(x + T) ; ou
Dans un plan rapporté à un repère la courbe représentative C de f est invariante par la
translation de vecteur (T, 0) (ou – ).
Si T est période, alors les KT(K∈Z*)sont aussi périodes, puis on prendra la plus petite période
strictement positive.
Tu retiendras que :
1.- Pour représenter graphiquement dans un repère un trinôme du second degré
P(x) = ax2 + bx + c, a≠ 0, il est important d’utiliser la forme canonique.
P(x) = ax2 + bx + c, forme réduite
Exo #22 u est une fonction ayant le tableau des variations ci-dessous :
x –4 0 1 3
u(x) 3 1
0
–2
En déduire le tableau des variations de f dans chacun des cas suivants :
a) f(x) = u(x) + 3 b) f(x) = u(x + 3) – 1
c) f(x) = u(x – 1) d) f(x) = u(x – 2) + 1
Forme
–α +β
Exo #24 Dans les cas suivants, étudier et représenter la fonction f. On précisera la transformation utilisée et
la nature de la courbe.
a) b)
c) d)
17
Exo #25 Soit u la fonction inverse.
Préciser l’expression de chaque fonction sous la forme d’un quotient et dresser le tableau des
variations :
a) f(x) = –3u(x – 2) + 1 b)
c) f(x) = 6(x – 3) + 2
2.- La courbe (P) représentative de la fonction P : ↦ ax2 +bx + c dans le repère est une parabole,
2
translatée de la parabole C d’équation y = ax . c'est-à-dire d’après les fonctions associées (P) est l’image
de la courbe C d’équation y = ax2 par la translation de vecteur .
,a> 0
Exo #28 Dans le plan muni d’un repère orthogonal , construire la courbe (C) d’équation
Exo #29 Parmi les fonctions suivantes, indiquer celles qui sont paires et celles qui sont impaires.
a) définie sur R
18
b) sin x, définie sur R
c) , définie sur R
d) , définie sur R
e) , définie sur [–2, 2]
Exo #31 Démontrer que les fonctions suivantes, définies sur R, sont périodiques et préciser une période
a) f(x) = cos2x b) g(x) = cosx + sinx
c) d)
Eléments de symétrie
Exo #32
1.- f est définie par f(x) = – 3x2 + 5x – 1. Montrer que la droite x = est un axe de symétrie de la
courbe (C) de f.
2.- f est définie par : . Démontrer que le point A(–1, 2) est centre de symétrie pour
la courbe (C) de f.
Exo #33 Le plan est muni d’un repère orthonormal . Démontrer que les courbes suivantes
admettent un élément de symétrie que l’on précisera.
a) C1 d’équation : y = 3 – 2x2
b) C2 d’équation : y = x2 + 4x – 9
c) C3 d’équation : y = (x – 1)3 ; y = x3 – 3x2
d) C4 d’équation : y = et
e) C5 d’équation : y =
Sens de variation
Suivant le signe de a, on obtient le sens de variation de la fonction trinôme du second degré :
P : x ↦ ax2 + bx + c, a ≠ 0
a>0
x –∞ α +∞
P(x)
Β
Minimum
a<0
–∞ α +∞
P(x) β
Maximum
19
∙ La parabole admet un axe de symétrie : l’abscisse du sommet, la droite d’équation
Exo #36 Dans un repère, étudier et représenter graphiquement la fonction trinôme f dans les cas suivants :
1.- a) f(x) = 2x2 – 8x + 8
b) f(x) = –2x2 + 4x + 3
2.- a) f(x) =
b) f(x) = – 0,1x2 + x + 1,5
Exo #37 Construire dans un même repère, la représentation graphique des fonctions trinômes suivantes,
après les avoir mises sous forme canonique. Déterminer les coordonnées des points communs aux
deux courbes, s’il y en a.
1.- f(x) = x2 – 2x + 2 et g(x) = –2x2 +4x + 11
2.- f(x) = 2x2 – 8x + 6 et g(x)
3.- f(x) = –x2 – 2x + 9 et g(x) =
Exo #38 On donne les équations des paraboles (P) dans un repère . Déterminer dans chaque cas :
1.- Les coordonnées du S de la parabole P ;
2.- Une équation de la parabole P’ dont (P) est translatée dans la translation de vecteur
a) y = – (x + 1)2 – 2 ; b) y = 2x2 – 5x –
c) y = 6 (x +1)(x– 9) ; c) y = – – 2x – 4
20
on désigne par S le pt de coordonnées
Vérifier graphiquement
Exo #40 On considère l’hyperbole (H) d’équation y = et les droites (Dm) d’équation : y = m(x + 1) – 2, où
m ∈ R.
1.- Vérifier que les droites (Dm) passent par un point fixe C, indépendant de m, et que C appartient à
(H).
3.- Déterminer le réel m de telle sorte que D et (H) aient seulement le point C en commun.
21
Chapitre : Dérivation Tangente
à une courbe
Thème : Dérivation (Analyse)
Compétence Terminale :
1.- Etudier la dérivabilité d’une fonction en un point
2.- Déterminer une tangente à une courbe en un point.
Compétences spécifiques
1.- Savoir calculer le nombre dérivé d’une fonction en un point en utilisant la
définition de la limite.
Un objet, lâché du haut d’un immeuble, parcourt une trajectoire verticale. On a relevé la distance
parcourue par cet objet au bout de 1 seconde, 2 secondes, etc. On a obtenu le tableau suivant :
2o) Représenter dans un repère orthogonal les points de coordonnées (t, d).
22
3o) La position de ces points incite à penser qu’ils sont situés sur une parabole (P) d’équation :
y = ax2 +bx + c. En utilisant les relevés effectués, déterminer les coefficients a, b et c puis tracer la
parabole (P).
a) Quelle est la vitesse moyenne de l’objet entre les instants 0,9 et 1 ? Entre les instants 1 et 1,1 ? Entre
les instants 0,95 et 1 ? Entre les instants 1 et 1,05 ? Entre les instants 1 et 1 + h en prenant des
valeurs de h strictement positives ou strictement négatives de plus en plus proches de 0 ? Quel
constat peut-on faire ?
b) Soit h un réel non nul, strictement supérieur à –1 ; vérifier que : . Pour
quelles valeurs de h, la vitesse moyenne entre les instants 1 et 1 + h est-elle comprise entre 9,7 et 9,9 ?
Entre 9,79 et 9,81 ? Entre 9,795 et 9,805 ?
Les valeurs de sont aussi proches de 9,8 qu’on le souhaite dès que h est
suffisamment proche de 0.
On dit que « tend vers 9,8 lorsque h tend vers 0 » ou que « la limite de
Soit f la fonction définie, sur R, par : f(x) = –x2 + 4 et (P) sa courbe représentative dans un repère
orthonormal . On se propose de déterminer les coefficients directeurs des sécantes à (P)
passant par le point A(1 ; 3)
o
1 ) Déterminer les coefficients directeurs des droites (AB) et (AC) du graphique,
2o) On considère le point M de la parabole (P) ayant pour abscisse 1 + h, h est un petit nombre non nul.
Schéma
23
Géométriquement, lorsque le point M se rapproche du point A de Cf d’abscisse a, en restant sur la
courbe Cf, la sécante (AM) prend une position limite appelée « la tangente en A à la courbe Cf » Le
Schéma
b) Montrer que
b) Montrer que
b) Montrer que
24
Soit f la fonction définie sur [0; +∞[ par
a) Déterminer la limite de f en 0
Résolution
b) et d’où
Le quotient Q(h) n’existe pas quand h = 0, mais, après simplication par h, on obtient :
Résolution
c’est-à-dire ou
Pour h ≈ 0, on a Ainsi
La calculatrice permet d’observer que l’erreur commise pour chacune de ces approximations est
inférieure à 10 – 3
Exo #1 Dans chacun des cas suivants, démontrer que la fonction f est dérivable en a et préciser le
nombre dérivé f’(a).
1.- f est la fonction définie sur R, par :
f(x) = 2x + 3 et a = –1
25
2.- f est la fonction définie sur R, par :
f(x) = x2 + x et a = 1
3.- f est la fonction définie sur ]0 ;+∞[, par :
f(x) = et a = 2
Exo #2 Soit (C) la courbe représentative de la fonction f définie sur ]1 ; +∞[ par f(x) =
Exo 4 Pour chaque droite, lire le coefficient directeur et donner son équation
Schéma
Trace écrite
Tu retiens que :
Soit f une fonction dont l’ensemble de définition Df, est un intervalle ou une réunion d’intervalles et a un
réel appartenant à Df
2.- Si f est dérivable en a, alors la droite ∆, qui passe par le point (A ; f(a)) et a pour coefficient directeur
f ‘(a), est la tangente à la courbe Cf au point A.
N.B. : f’’(a) s’appelle « Nombre dérivé ou coefficient directeur ou pente ». et est la limite
3.- L’équation de la tangente à la courbe Cf au point A(a ; f(a) a pour formule générale : y = f’(a)(x – a) +
f(a).
26
N.B : Si f’(a) = 0, la tangente est horizontale.
4.- Si f est dérivable en a, la courbe Cf admet au point A une tangente ∆ qui approche le mieux la courbe
C autour du point A, alors la fonction est la meilleure approximation
affine de f au voisinage de a.
En posant h = x – a , on dit que la fonction est la meilleure approximation
affine de au voisinage de 0.
Finalement, si f est dérivable en a, alors : pour h voisin de 0,
∙ Vérifier la qualité de ces approximations à l’aide d’une calculatrice et observer que l’erreur
commise pour chacune de ces approximations est inférieure à 10–3.
1o) Démontrer que f est dérivable en 1 et donner la meilleure approximation affine de lorsque
h est proche 0.
2o) Soit g la fonction définie sur [–0,5 ; 0,5)] par :
3. Il résulte de la question 2o) que, pour tout réel h de[–0,5 ; 0,5)], l’erreur commise en remplaçant par 1 – h
est inférieure à 2h2. Utiliser ce résultat pour déterminer des valeurs approchées des réels et en
27
Exo #9 f, fonction dérivable sur [– 3 ; 3] ; Cf n’admet que deux tangentes parallèles à l’axe des
Si h ⇀0, alors Ɛ(h) ⇀0. Ainsi l’ordre de grandeur de PM = ∣h Ɛ(h)∣ est inférieur à celui de ∣h∣.
5.- La fonction dérivée de f est la fonction, notée f’’ qui, à tout réel x en lequel f est dérivable,
associe le nombre dérivé f’(x) :
6.- Soit f une fonction dérivable sur un intervalle I. Le sens de variation de f dépend du signe de sa
dérivée f’ c’est-à-dire
∙ si f’ > 0, alors f est croissante sur I
∙ si f’’< 0, alors f est décroissante sur I
∙ si f’’= 0, alors la fonction f est constante sur I.
7.- Extrémum
f, dérivable sur [a ; b]
Si la dérivée s’annule en changeant de signe, la fonction admet un extrémum sur [a ; b]. Cet
extrémum est un Minimum ou un Maximum
x a c b
f’(x) – 0 +
f(x)
Minimum
x a c b
f’(x) + 0 –
f(x) Maximum
x –3 –2 1 3
f’(x) + 0 – 0 +
f
Vitesse instantanée
Exo #10 Un mobile M se déplace sur une droite D munie d’un repère . A chaque instant t > 0, on
2
repère sa position par son abscisse : x(t) = 6t – 3t
1o) Déterminer la vitesse V0 de ce mobile à l’instant t = 0.
2o) Décrire le mouvement du mobile sur la droite.
3o) Quelle la vitesse du mobile
a) lorsqu’il change de direction ?
b) lorsqu’il repasse en 0 ?
Exo #11 On laisse tomber un objet du sommet d’une falaise à l’instant t = 0. On estime qu’à chaque
instant, l’altitude (en mètres) de l’objet est donnée par : a(t) = 100 – 5t2
1o) Quelle est la hauteur de la falaise ?
2o) Quelle est la vitesse de l’objet lorsqu’il atteint le sol ?
28
Exo #12 Un objet est lancé verticalement vers le haut à l’instant t = 0. Pendant la phase ascendante, la
hauteur, en mètres, de cet objet à l’instant t est : h(t) = 1 + 7t – 5t2.
1o) De quelle hauteur lance-t-on cet objet ?
2o) Déterminer sa vitesse en fonction de t
3o) Quelle hauteur maximale atteint-il ?
Compétence Terminale :
1.- Déterminer la dérivée d’une fonction
Compétences spécifiques
1.- Savoir calculer la dérivée des fonctions usuelles.
Année
29
ème
2.- Savoir les formules de dérivation des fonctions usuelles.
3.- Savoir construire le tableau de variations et utiliser le sens de variations et
les extremums de la fonction
f(x) = f ’(x) =
g(x) = sur ]0 ; +∞[
∙ ;
(On donne l’ensemble de définition de f).
30
étudier les variations de la fonction f définie ∀x ∈ D, M ≥ f(x), M est un réel .
sur l’intervalle I que l’on précisera. ∙m est un minorant de f sur D signifie que :
∀x ∈ D, m ≤ f(x), m est un réel .
1.- f(x) = ; f(x) =
N.B 1.- La maximum de f sur D, s’il existe, est un
2.- f(x) = ; f(x) = majorant et, c’est en outre le plus petit des
majorants.
Exo #7 Etudier le sens de variation de 2.- Le minimum de f sur D, s’il existe, est un
la fonction minorant et, c’est en outre le plus grand des
minorants.
, puis préciser
s’il y a lieu, ses extremums locaux. Tu retiens que :
Exo #8 Déterminer les extrémums locaux Démontrer qu’une équation f(x) = 0 a, dans un
intervalle [a ; b], une solution et une seule lorsque
des fonctions suivantes sur l’intervalle
f est dérivable sur [a ; b], c’est démontrer :
donné :
1.- f(x) = x2(x – 1) sur [0 ; +∞[ 1.- que f ’ est de signe constant sur [a ; b]
2.- f(x) = x – 5 + sur ]0 ; +∞[ sauf peut être en quelques points c’est-à-
dire f est strictement monotone sur [a ; b]
3.- f(x) = 4x3 – 2x2 – 5x – 4 sur R
= et =
31
est l’intervalle le plus petit possible.
3.- ; I = [0; 2]
4.- ; I = [–4; 0]
5.- ; I = [–2; 1]
Exo #13
1.- Etudier les variations de la fonction f :
Exo1
On considère les fonctions f et g définies sur R par : f(x) = x2 + 3x e t g(x) = –x2 – x
+ 2.
Démontrer que, en leur point d’abscisse – 1, les tangentes respectives à Cf et Cg sont
parallèles.
32
Exo2
On considère les courbes C1, C2 et C3 d’équations respectives f1(x) = –x2 + 3x + 6, f2(x)
= x3 – x2 + 4 et f3(x) = x2 + 7x + 8
Montrer que ces trois courbes passent par le point A(–1, 2) et qu’elles admettent en
ce point la même tangente T.
Exo3
3 2
La courbe C représente la fonction f définie sur R par f(x) = x + 2x – 4x
Déterminer les points de C :
a) en lesquels la tangente est parallèle à l’axe des abscisses ;
b) en lesquels la tangente est parallèle à la droite d’équation y = 3x – 1
Exo4
Soit a un réel strictement positif. On considère la fonction
Exo5
f est définie sur [1 ; 5] par f(x) = ax + b + , ou a, b et c sont trois réels.
On donne le tableau de variations suivant :
x1 2 5
Déterminer les réels a, b et
signe de f ‘ (x) – 0 +
c, et calculer f(5)
f(x) 7
Exo6
Déterminer le réel m pour que la courbe d’équation y = (m – 1)x2 + (3m + 2)x + 4
admette au point d’abscisse –1 une tangente de coefficient directeur 6.
33
Exercices simples de synthèse regroupant les compétences du Thème
Détermination de tangentes et de fonctions
Exo7
On considère la courbe C d’équation y = x2 – x + 1 et la courbe C’ d’équation
1.- Démontrer que ces deux courbes se coupent en un point A dont on précisera les
coordonnées.
2.- Démontrer que les courbes C et C’ admettent en ce point une tangente commune.
3.- Etudier la position de chacune de ces courbes par rapport à cette tangente.
Exo8
Déterminer les tangentes issues du point A de coordonnées (1 ; 2) à la courbe
représentant la fonction
Exo9
Déterminer les réels a et b de sorte que la courbe représentative de la fonction f
définie sur R* par :
Exo10
Trouver l’ensemble des réels m pour lesquels la courbe représentative dans un repère
Exo11 D C
Optimisation ABCD est un carré de côté 1.
Les points E et F appartiennent respectivement à la demi droite [Ax)
et au segment [DC] et vérifient AE = CF.
I est le point d’intersection des droites (AB) et (EF). On pose AE = x.
A B
1.- a) Démontrer que :
2.- Quelle est la position du point E qui rend l’aire du triangle AIE maximale ?
34
Chapitre : Limites et Asymptotes
Comportements asymptotiques
Etudes de fonctions
Compétence Terminale :
1.- Etudier le comportement d’une fonction
Compétences spécifiques
2.- Savoir calculer la limite d’une fonction en +∞ ; en - ∞ ; en x = x0 = a
(a est un réel).
Exo #1 Exo #4 Soit f la fonction définie, sur R, par :
Année
Trace écrite
∙ ∙
Module Mathématiques de l’élève du secondaire : 3
Tu retiens que :
∙ ∙ en +∞ A.- Pour f définie sur ]a ; +∞[
1.- Dire que f a pour limite +∞ en +∞ que l’on
et
en –∞ écrit signifie que, lorsque x
35
1.- signifie que, les nombres
a) Démontrer que f a une limite finie en +∞ et f(x) finissent par être inférieurs à n’importe quel
en –∞ réel négatif M, aussi grand soit-il en valeur
b) Interpréter graphiquement le résultat absolue.
c) Etudier les variations de f, puis dresser son 3.- signifie que, la droite
tableau de variations.
d’équation y = l est (A.H) à Cf en –∞.
Exo #5 Soit f la fonction définie, sur ] –∞ ;
C.- Limite infinie en a. Asymptote Verticale
–1[ par 1.- signifie que, lorsque x
a) Déterminer la limite de f en –∞. prend des valeurs de plus en plus proches de a,
b) La courbe Cf représentant f dans un repère les nombres f(x) deviennent grands et finissent
a-t-elle une asymptote horizontale ? par dépasser n’importe quel réel M aussi grand soit-il.
On dit que la droite d’équation x = a est asymptote
Dans l’affirmative, étudier la position de Cf par
verticale à la courbe Cf.
rapport à cette asymptote.
Exo #6 Déterminer les limites de la fonction f 2.- signifie que les nombres
en a et préciser les équations d’éventuelles
f(x) deviennent négatifs mais de plus en plus
grands en valeur absolue et x = a est (A.V) à Cf.
asymptotes verticales à Cf :
3.- Limite finie en a
pour a = –3
signifie que les nombres fx)
a) pour a = –2 et a = 2
viennent s’accumuler autour de l c’est-à-dire
b) pour a = 3 finissent par se situer entre l – α et l + α, aussi
c) pour a = petit que soit α(α > 0).
Exo #7 Déterminer les limites suivantes : 2.- La limite de toute fonction rationnelle est égale à
la limite du quotient (ou rapport) des termes de plus
;
haut degré de son numérateur et de son
dénominateur
;
Tu retiens que :
1.- Une fonction rationnelle est le quotient de 2
Exo #8 On considère la fonction f définie, sur fonctions polynômes avec la variable x au
l’intervalle ]–∞ ; –2[ ] –2 ; +∞[ par : dénominateur.
36
∙ et la valeur de x annulant le déno n’annule pas 4.- Etudier les variations de f et construire sa
le Numérateur. courbe C dans le repère.
et [f(x) – ax]
2.- En déduire l’existence d’une asymptote
oblique D pour la courbe Cf et préciser la
position relative de Cf par rapport à D. Méthode 2
Ecrire f(x) sous la forme
Exo #11 Soit la fonction f définie, sur R – { –2},
f(x) = quotient + , puis identifier le
par quotient à l’asymptote oblique c’est-à-dire
quotient = y = ax + b.
On appelle C sa courbe représentative dans un
repère orthonormal. 6.- Formes Indéterminées
1.- Déterminer les limites de f en +∞ et en –∞, 1) ∞ – ∞ 2) 0 ∞
Puis les limites de f en –2.
Quelle est la conséquence graphique du résultat 3) 4)
obtenu ?
7.- Pour k réel non nul :
2.- Déterminer des réels a, b, et c tels que, pour
tout x différent de –2, on ait
1)
En déduire que C a une
2)
A.O. en +∞ et en –∞.
3.- Démontrer que les coordonnées du point
d’intersection S des deux asymptotes est centre
de symétrie de C. 8.- a) (n naturel pair ou impair)
+ ∞ si n est pair
37
b) –∞ si n est impair
, C est sa courbe
Démontrer que
Exo #13 f est définie par
b) En déduire qu’en général Cm est une
C, sa courbe représentative dans un repère
hyperbole. Quels sont les cas d’exception ?
orthonormal.
1.- a) Etudier les limites de f aux bornes de son
2o) Faire l’étude complète (limites et variations)
ensemble de définition
de f0 et de f–3 , puis tracer C0 et C–3 dans le
b) En déduire que Cf a trois asymptotes dont on
même repère.
donnera des équations.
Déterminer les points communs à ces deux
courbes.
2.- Etudier les variations de f, puis dresser le
tableau complet des variations.
3o) Démontrer que les courbes Cm, pour m
3.- Démontrer que le point S(2, 0) est centre de différent de 2 et de –2, ont exactement deux
symétrie de la courbe Cf, puis la tracer. points communs.
38
Quel est lieu de ces centres lorsque m décrit
R–{–2 ; 2} ?
Le représenter dans le repère
Exo1
1.- Existe-t-il une fonction polynôme du troisième degré f impaire, dont la représentation
graphique C admet une tangente horizontale au point A(1 ;1) ?
2.- Si oui, étudier la fonction f, puis construire C dans un repère
Exo2
Existe-t-il une fonction polynôme de degré 3 dont la courbe représentative dans un repère
donné admet une tangente horizontale au point A(0 ; 3) et le point I(1 ; 2) comme centre de
symétrie ?
Exo3
Existe-t-il une fonction homographique f définie par telle que f(2) = 1 et dont la
Exo4
1.- Trouver des coefficients a, b, c et d pour que la courbe H passe par les points A(–1 ; 0),
B(0 ; –1) et C(2,3)
2.- Prouver que H a un centre de symétrie
3.- Par l’origine, on mène la droite d d’équation y = mx (m réel). Déterminer selon les valeurs
de m le nombre de points d’intersection de d et de H.
4.- M’ et M’’ sont les points d’intersection de la droite et de la courbe. (X ;Y) sont les
coordonnées du milieu S du segment [M’ M’’]
Quel est le lieu géométrique du point S ?
Exo5
Etudier les fonctions f, définies par les relations suivantes, et construire leur représentation
graphique dans un repère convenablement choisi :
f(x) = x2 – 4x + 3 ; f(x) = –x2 + x – 1 ; f(x) = +x+ ; f(x) =
2
f(x) = sup(2x + 1, x – 2) ; f(x) = sup(2x – x + 1, x + 1) ; sup(a, b) : plus grand des
nombres a et b
f(x) = inf(2x + 1, x – 2) ; f(x) = inf(2x2 – x + 1 ; x + 1) ; inf(a, b) : plus petit des nombres a
et b
39
Exercices simples de synthèse regroupant les compétences du Thème
Exo6
Etudier et représenter graphiquement f dans un repère choisi. Prouver que la courbe admet un
centre de symétrie que l’on précisera.
f(x) = x3 + 3x2 – 4 ; f(x) = x3 – 3x2 + 4x -1 ; f(x) = 4x – 1 ; f(x) = x3 + 8
f(x) = x3 + 3x2 – 9x – 1 ; f(x) = –x3 + x ; f(x) = –x3 – x2 – 1
Exo7
Etudier et représenter graphiquement les fonctions f définies par :
f(x) = x4 + 2x2 – 3 ; f(x) = –x4 + 16 ; f(x) = –x 4 + 4x2 ; f(x) = (x – 1)4 ; f(x) = (x2 –
2
1) + 5
Exo8
Etudier f. Préciser , s’il y a lieu en justifiant les asymptotes et le centre de symétrie puis tracer
la courbe représentative .
f(x) = ; f(x) = ; f(x) = ; f(x) = ; f(x) = 3 + ; f(x) =
Exo9
Déterminer le paramètre réel a pour que f, définies par les relations suivantes, soient
dérivables au pt donné x0. Etudier alors la fonction f.
a) b)
Exo10
Etudier et représenter graphiquement f.
f(x) = ; f(x) = ; f(x) = ; f(x) = ; f(x) =
;
f(x) = ; f(x) = (Démontrer que C admet un centre de symétrie : f(x) =
)
Exo11
Etudier et représenter graphiquement f. Centre de symétrie. Position de la courbe par rapport
à l’asymptote oblique
f(x) = ; f(x) = ; f(x) = ; f(x) = ; f(x) =
40
Chapitre : Modes de génération d’une suite
Croissance – Décroissance d’une suite
Compétence Terminale :
1.- Définir une suite numérique
2.- Etudier le sens de variation d’une suite numérique
Compétences spécifiques
1.- Savoir calculer un terme d’une suite
2.- Savoir représenter graphiquement une suite et démontrer l’égalité de deux suites.
Année
Activités préparatoires
ème
Module Mathématiques de l’élève du secondaire : 3
Activité #1 :
Dans le tableau ci-dessous, la première ligne contient la liste des entiers naturels rangés par ordre croissant
et la seconde ligne la liste des entiers impairs rangés par ordre croissant.
rang 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ..
term 1 3 5 7 9 1 1
e 1 3
Activité #2
Le tableau ci-dessous est obtenu à partir du précédent en permutant les nombres de la seconde ligne deux
à deux : 1 et 3, 5 et 7, 9 et 11, ainsi de suite…
rang 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 ..
term 3 1 7 5 1 9 1
e 1 5
41
Contrat 1 : Salaire mensuel net de 1000 euros au départ et augmentation de 8% chaque année ;
Contrat 2 : Salaire mensuel net de 1200 euros au départ et augmentation de 60 euros chaque année.
On note S0 le salaire mensuel net de départ pour le contrat 1 ; puis S1, S2, …, Sn le salaire mensuel net après 1
année, 2 années, …, n années de travail avec ce même contrat (notations équivalentes T0, T1, T2, …, Tn pour
le contrat 2).
2.- Ecrire la relation liant les deux termes consécutifs Sn et Sn+1, puis celle liant Tn et Tn+1
3.- En utilisant la calculatrice, indiquer au bout de combien d’années le salaire mensuel perçu avec le 1er
contrat devient le plus intéressant.
QCM Parmi les réponses proposées, indiquer celles qui sont exactes pour 1 et 2
1.- Soit f la fonction définie sur R par f(x) = x2. Alors, pour tout entier naturel n :
a) f(2n) = 2n2 b) f(2n) = 4n2
c) f(n + 1) = n2 + 2n + 1 d) f(n + 1) = f(n) + 1
.
2.- Si f est une fonction strictement croissante sur R, alors, pour tout entier naturel n :
a) f(n) < f(n + 1) b) f(2n) < f(n)
c) f(n – 1) < f(n + 1) d) f(n – 1) > f(n)
Représentations graphiques
Exo 5. Dans les cas suivants, représenter graphiquement chacune des suites. On représentera les premiers
termes de la suite.
(Un) tq : U0 = 4 et Un + 1 = ½Un + 1, n ∈ N
(Un)tq : U0 =1, Un+1 = f(Un) avec
42
(Un) tq : U0 = 1 et Un+1 = n∈N
∙ Deux suites sont égales si et seulement si elles ont même terme initial et vérifient la même relation de
récurrence.
Sur la monotonie
∙ Etant donné une suite (Un) et un entier naturel p,
1.- (Un) est croissante à partir du rang p si :
∀n ∈ N, n≥ p, Un + 1 – Un ≥ 0
et le réel 1.
43
3.- Wn = 2n – n et tn =
4.- Un = , n∈N
Compétence Terminale :
1.- Etudier une suite arithmétique – une suite géométrique
2.- Calculer des sommes de termes
Compétences spécifiques
1.- Savoir démontrer qu’une suite est Arithmétique - Géométrique
2.- Savoir exprimer le terme général d’une S.A. de raison r ou d’une S.G. de raison non
Année
nulle q.
3.- Savoir calculer la somme des termes consécutifs d’une S.A. ou d’une S.G. de raison
q≠1
ème
Module Mathématiques de l’élève du secondaire : 3
Activités préparatoires
Activité #1 :
Le prix d’un échafaudage est estimé de la façon suivante : 20 euros pour l’installation du premier mètre,
puis chaque mètre monté est facturé 6 euros de plus que le précédent
1.- Quel est le prix du 10e mètre d’échafaudage ?
2.- Quel est le coût du montage d’un échafaudage de 10 mètres ?
Activité 2 Location
Le loyer d’un local commercial augmente systématiquement de 1% par trimestre. Le montant initial est fixé
à 3000 euros pour le premier trimestre.
1.- Quel est le montant du dernier loyer pour un bail de 5 ans ?
2.- Quel budget représentent les loyers pour un tel bail ?
Activité #3 En altitude
Un téléphérique progresse à vitesse constante : chaque seconde, son altitude augmente de 0,75m.
La gare de départ est à une altitude de 1450mètres. On appelle a n l’altitude de la cabine après n secondes
de trajet
1.- Déterminer les valeurs de a 0, a 1 et a 2
2.- Préciser l’expression de a n+1 en fonction de a n.
3.- La durée du trajet est précisément de 15 minutes. Quelle est l’altitude de la gare d’arrivée ?
44
Un grain de blé sur la première case de l’échiquier,
Deux grains de blé sur la 2e case,
Quatre grains de blé sur la 3e case et ainsi de suite en doublant à chaque case le nombre de grains jusqu’à
la 64e case. Combien devrait-il recevoir de grains de blé en tout ?
45
Pour savoir faire (Exercices)
Exo #2 Dans chacun des cas suivants (Un) est une suite arithmétique. Exprimer Un en fonction de n.
1) Le 1er terme est U0 = –1 et la raison r = ½
2) Le 1er terme est U1 = –1 et la raison r =
3) La suite (Un) est définie sur N, telle que
a) U3 = 1 et U7 = –2
b) U12 = 5 et U30 = 41
Exo 4. On suppose que a, b et c sont dans cet ordre, trois termes consécutifs d’une suite arithmétique.
Déterminer ces 3 nombres sachant que :
1) a + b + c = 111 et a2 + b2 + c2 = 4395
2) a + b + c = 141 et abc = 58656
Exo 6. (Un) est une S.A de premier terme U0 = 2 et de raison r = 5. On pose Sn = U3 + … + Un et on sait que Sn =
6456. Trouver n.
46
∙ si r = 0, la S.A est constante ou stationnaire
2.- Une suite affine (Un = an + b, a et b réels) est une S.A. de raison a
3.- Quand 2 termes Um et Up (m > p) sont connus, on peut trouver la raison en utilisant la formule : Um = Up +
(m – p)r.
4.- Trois termes consécutifs a, b, c forment une S.A si et seulement si le terme central b est la demi somme
des termes extrêmes a et c c-à-d
5.- La somme des termes consécutifs d’une S.A a pour formule générale
er
S = (1 terme + dernier terme)(Nbre de termes)
2
Nombre de termes à préciser avant de trouver S.
∙La différence de 2 termes consécutifs d’une S.A. est une constante appelée raison
6.- Une suite infinie (Un) est Géométrique si et seulement si, il existe un réel non nul q tel que Un+1 = Un x q, q
est la raison de la S.G.
7.- Toute suite géométrique est une suite des puissances d’un nombre a.
Exemple La suite (Un) telle que Un = kan, pour tout naturel n, est une S.G. de raison a
k et a sont 2 réels.
8.- Quand 2 termes Um et Up (m > p) sont connus, on peut trouver la raison en utilisant la formule : Um = Up x
q(m – p)
Suites Géométriques
2n – 1
Exo #8 Soit les suites (Un) et (Vn) définies sur N par : Un = et Vn = 2 x 3
∙ Démontrer que (Un) et (Vn) sont géométriques. On donnera dans chaque cas la raison.
∙ Les suites (Un) et (Vn) telles que Un = n x 6n et Vn = (2n + 1)2 sont elles géométriques ?
Exo #9 La suite (Un) est définie sur N par U0 = 6 et la relation de récurrence Un + 1 = 3Un + 4.
∙Montrer que la suite (Vn) définie par
Vn = Un + 2 est géométrique.
∙Exprimer Vn et Un en fonction de n.
Exo #10 Dans chacun des cas suivants, Calculer Up et exprimer Un en fonction de n.
(Un) est une S.G de raison q.
a) U0 = 10 ; q = ½ ; p = 5
b) U0 = 3 ; q = –2 ; p = 7
c) U0 = –12 ; q = ; p = 3
47
Exprimer Un en fonction de n (n ∈ N) ;
a) U2 = –3 et q=
b) U3 = – et U4 = 1
c) U2 = –2 et U5 =
b) S =
c) S = 25 + 26 + … + 224
d) S =
Sn en fonction de n
e) Sn = 16 + 64 + … + 22n
f) Sn = 1 – 3 + 9 + … + (–3)n+1
g) Sn =
h) S0 = 1 et Sn+1 = Sn – pour n ∈ N
9.- Trois termes consécutifs a, b, c forment une S.G. si, et seulement si, le carré du terme central b est égal au
produit des termes extrêmes a et c c-à-d (b)2 = a x c
b, est la moyenne géométrique de a et c.
10.- La somme des termes consécutifs d’une S.G a pour formule générale :
S = 1er terme)[1 – (raison) nbre de termes]
1 – raison
(raison ≠ 1)
N.B 1.- Dans toute S.A, la somme des termes extrêmes est égale à la somme des termes placés à égale
distance.
2.- Dans toute S.G, le produit des termes extrêmes est égal au produit des termes placés à égale distance
48
N.B : Pour étudier le sens de variation d’une suite :
∙ Etudier le signe de la différence Un + 1 – Un
∙Dans le cas où tous les termes de la suite sont positifs, comparer le quotient et le réel 1.
i) S0 = 3 et Sn+1 = Sn + pour n ∈ N.
er
Exo # 12 (Un) S.G de raison q telle que U1 = 1 terme ; Un = n ième terme et Sn = U1 + …
+ Un la somme des termes.
Exo # 13. (Un) S.G de premier terme U0 = 3 et de raison 2. La somme des n premiers termes est 6291453.
Que vaut n ?
Exo # 16
Une personne a obtenu un prêt progressif pour financer sa résidence. La durée de ce prêt est de 10 ans et
chaque année les mensualités augmentent de 3%. Quel était le montant de la première mensualité, sachant
que la somme totale versée (sur les 10 ans) est 275 133 euros.
Exo # 17.
A quel taux d’intérêt composé avec capitalisation annuelle une somme double-t-elle en 5 ans ?
49
Chapitre : Convergence – Limite d’une suite
Compétence Terminale :
1.- Etudier le comportement d’une suite (ou la convergence d’une suite)
2.- Etudier la limite d’une suite.
Compétences spécifiques
1.- Savoir vérifier que tous les termes d’une suite finissent par s’accumuler près d’un
nombre réel fixe l.
Année
Activités préparatoires
Module Mathématiques de l’élève du secondaire : 3
Soit (Un), (Vn) et (Wn) les suites définies, pout tout entier n ≥ 1, par :
, et
4o) Déterminer un entier p tel que Up < 10 – 3 . Que peut-on dire de Un, si n ≥ p?
N.B Faire de même avec les suites (Vn) et (Wn)..
5o) Déterminer un entier q tel que Uq < 10 – 6 . Que peut-on dire de Un, si n ≥ q ?
Faire de même avec les suites (Vn) et (Wn).
6o) Peut-on faire de même, si on remplace 10 – 6 par un réel a strictement positif quelconque ?
50
Soit (Un) la suite définie, pour tout entier n ≥ 1, par
1o) Dresser un tableau des valeurs des dix premiers termes de la suite (Un).
Représenter ces termes sur une droite graduée.
Emettre une conjecture sur le comportement de Un lorsque n → +∞
o
2 ) a) Démontrer que l’intervalle ]-0,0001; 0,001[ contient tous les termes de la suite (Un) à partir d’un
b) Soit I un intervalle ouvert contenant 0 et soit a un réel tel que ]-a; a[ est inclus dans l’intervalle I.
Déterminer une condition sur l’indice n pour que –a < Un < a.
En déduire que l’intervalle I contient tous les termes Un à partir d’un certain rang.
Utiliser la définition pour démontrer qu’une suite admet une limite infinie Exos #3, #4
Exo #3 Démontrer que les suites définies ci-dessous ont une limite infinite
a)
b) V0 = 2 et Vn+1 = Vn – 3, n ∈ N
c) Wn = –5n + 3, n ∈ N
, n∈N
b) Soit a un réel strictement positif .Démontrer que , à partir d’un certain rang n2.
Exo 5. Dans chacun des cas suivants, étudier la convergence de la suite (Un) et préciser sa limite éventuelle
51
Trace écrite
Tu retiens que :
1.- Une suite (Un) tend vers l (ou a pour limite l) si la suite (Un – l) tend vers 0.
Autrement dit :
∀Ɛ > 0, tel que pour tout
n ≥ n0, Ɛ, l est la limite de la suite (Un) et cette limite est unique.
2.- Dire qu’un réel l est limite d’une suite (Un) signifie que tout intervalle ouvert de centre l contient tous les termes
de la suite à partir d’un certain rang (ou indice) ou tous les termes sauf un nombre fini d’entre eux.
On note
a) b)
c) d)
e) f)
52
Exo #6 Etudier la convergence de la suite (Un) dans les cas suivants et préciser sa limite éventuelle.
a) ,n>0
b) ,n>0
c) ,n>0
d) ,n>0
e) ,n>0
f) g) Un = (–1)n.
Un = ; Un = ; Un =
Soit (Un), (Vn) et (Wn) trois suites numériques. Si pour tout naturel n supérieur à un entier n0,
Vn ≤ Un ≤ Wn et si les suites (Vn) et (Wn) convergent vers la même limite l, alors la suite (Un) converge vers l.
∙ De manière générale si pour une suite (Un), on sait que pour tout n > n0, , l réel fixé, et si (Vn)
converge vers 0, alors on peut affirmer que (Un) = l.
∙ Pour deux suites (Un) et (Vn) telles que
Un ≤ Vn si Un = +∞, alors Vn = +∞
53
si Vn = – ∞, alors Un= – ∞
∙ Les théorèmes énoncés sur la limite d’une somme, d’un produit et du quotient de deux fonctions sont encore
vrais pour les suites numériques.
Suites bornées
1) Démontrer que, ∀n ≥1 ;
Un = f(n), avec
1) Etudier la limite de f en +∞
2) En déduire la limite de la suite (Un).
Exo #12 On considère la suite (Un) définie sur N par Un = f(n), avec
54
1) Etudier les variations de la fonction f sur
[0 ; +∞[
2) En déduire le sens de variation de la suite (Un)
Suites bornées
Exo #13 Soit (Un) et V(n) les suites définies sur N par : Un = 2n + 1 ; Vn = – 3n + 2
Démontrer que :
∙ (Un) est minorée mais pas majorée ;
∙ (Vn) est majorée mais pas minorée.
Exo #14 Montrer que chacune des suites ci-dessous est bornée :
a) b)
c) d)
∙ Toute suite convergente est bornée. Mais une suite bornée n’est pas nécessairement convergente.
Exo #15 Parmi les nombres 1, , , , etc..., quels sont ceux qui majorent la suite de terme général
pour n ≥ 1 ?
55
MODULE DE TRIGONOMETRIE / 3e ANNEE
CHAPITRE
2
FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES
Compétences
Fonctions trigonométriques
Fonction Périodiques
Parité
Courbes représentatives
Compétences Terminales
Compétences Spécifiques
56
Définir les fonctions trigonométriques
Fonctions Trigonométriques
Pour tout réel x, il existe un angle Orienté (Ou, Ov) unique, dont x est une mesure.
Etant donné un repère orthonormé direct (O, i, j) du plan, le cercle trigonométrique est le
cercle C de centre O et de rayon 1.
Pour tout réel x, il existe sur C un point M unique tel que x soit, une mesure de l’angle
- Figure 1 : Le cosinus de x (on écrit Cosx) est l’abscisse de M dans le repère (O,
OA, OB). Donc : Cosx = Cos(Ou, Ov) = Cos(i, OM) = OQ
57
Le sinus de x (On écrit sinx) est l’ordonnée de M dans le repère (O, OA, OB)
v
B
M
C S
j
u
A’ O i Q A
Figure 1 B’
Remarque: Si x = 2kπ (K ε Z)
M est confondu avec A(1, 0), donc Cos(2kπ) = 1, Sin(2kπ) = 0 si x = π + 2kπ (K ε Z), M
2
est confondu avec B(1, 0) donc Cos(π + 2kπ) = 0 et Sin(π + 2kπ) = 1
2 2
Définition : L’unité de mesure d’angle étant le radians, pour tout réel x, d’image M sur le
cercle trigonométrique, on définit le Cosinus et le Sinus de x, respectivement notés
Cosx et Sinx par : Cosx = Cos(i, OM) et Sinx = Sin(i, OM)
On a donc : Cosx = OQ et Sinx = OS
Si de plus x n’est pas de la forme π + kπ, ou k ε z on définit la tangente de x, notée tgx,
2
par : tgx = Sinx
cosx
On a donc : tgx = OS = AT
OQ
Exemple: x = 50π, déterminons l’image M de x, (i, OM) a pour mesure 50π, cherchons
3 3
une mesure x’ de (I’, OM) telle que – π < x’ < π
X’ est de la forme x + 2kπ où k ε z, calculons k :
50π + 2kπ = 50π +6kπ = 50 +6k x π
3 3 3
58
π
Pour que – π ≤ (50 +6k) < π il faut et il suffit que – 3 ≤ 50 + 6k < 3 soit que – 53 ≤ k < -
3 6
47
6
Le seul entier relatif k vérifiant cet encadrement est – 8 donc x’ = 50π +6( -8) x π → 2π
3 3
Figure 2 : l’image de 50π sur le cercle trigonométrique est le point M de C tel que 3π
3 2
2π o
soit une mesure de l’angle orienté (i, OM) = ( rd = 120 )
B 3
M
j
‘’ 2π
3
A’ Q O i A
C B’
T
Les fonctions Cos : x → Cosx ; Sin : x → sinx ; tg : x → tgx sont les fonctions
trigonométriques
Les fonctions Cosinus et Sinus sont définies sur R ; La fonction tangente est définie
dur R` {π + kπ / K ε Z} ; tgx = sinx pour x = π tgx n’existe pas car cosπ = 0
2 cosx 2 2
Par définition de Cosx et Sinx : -1 ≤ Cosx < 1 et -1 ≤ Sinx < 1dans le repère
orthonormal (O, OA, OB), M a pour coordonnées (Cosx, Sinx) donc OM2 = Cos2x +
Sin2x or OM = 1 donc OM2 = 1 d’où Cos2x + Sin2x = 1
59
-1 ≤ Cos < 1 et -1 ≤ Sinx < 1
Cos2x + Sin2x = 1
B
+
Sinx
x
O Cos A
x
On retrouve donc, dans le cas d’un angle aigu, les définitions vues en 1e et 2e année :
Cosx = côté adjacent et sinx = côté opposé
hypoténuse hypoténuse
Q M
Sinx
x
O Cosx A
P
Valeurs remarquables
- x=π
4
60
le quadrilatère OPMQ est un carré. On a alors OP2 + OQ2 = OM2 = 1. Puisque OP = OQ,
on obtient 2OP2 = 1, donc OP = 1 = 2 . D’où cosπ = sinπ = 2 .
2 2 4 4 2
- x=π
3
Le triangle OMA est équilatéral, donc la hauteur [MP] est aussi médiane. Donc OP =
½ OA = ½.
Dans le triangle rectangle OPM, on a OM2 = OP2 + MP2, c’est-à-dire : MP2 = OM2 –
OP2 = 1 – ¼ = ¾, donc MP = 3 . D’où OQ = 3 . Ainsi, cosπ = ½ et sinπ = 3 .
2 2 3 3 2
- x=π
6
Le triangle OMB est équilatéral. On démontre, comme ci-dessus, que OQ = ½ ,
puisque OP = QM = 3 . D’où cosπ = 3 et sinπ = ½
2 6 2 6
B
+ M
Q B
B
+ +
Q M π
3 Q M
π O P π
4 4
O P A O P A
C
C C
A
Tableau récapitulatif :
X (en radians) 0 π π π π
6 4 3 2
Cosx 1 3 2 0
1/2
2 2
Sinx 0 2 3 1
1/2
2 2
61
Périodicité des fonctions trigonométriques
Quel que soit le réel x :
Cos(x + 2π) = Cosx et Sin(x + 2π) = x ; de même pour tout entier relatif x :
Cos(x + 2kπ) = Cosx et Sin(x + 2kπ) = Sinx
Nous admettons que 2π est le plus petit des réels strictement positifs t vérifiant Cosx(x + t)
= Cosx et Sin(x + t) = sinx » On dit que les fonctions Cosinus et Sinus sont périodiques de
période 2π.
De façon générale, on dit qu’une fonction numérique f est périodique lorsqu’il existe au moins
un réel t non nul tel que, pour tout réel x :
Si x ε Df, alors (x + t) ε Df et f(x + t) = f(x). On dit que t est une période de f ;
La plus petite période strictement positive T de f, si elle existe, est la période de f. On dit que f
est périodique de période T.
Nous admettons que la fonction tangente est périodique de période π. On retient que, pour
tout réel x, Cos(x + 2π) = Cosx et Sin(x + 2π) = Sinx
On en déduit :
62
Cos(π – x) = - cosx; sin(π – x) = sinx.
+
B
M’ M
π-x
P’ O P A
63
Cos(x + π) = - sinx ; sin(x + π) = cosx
2 2
Donc cos(x + π) = cos[π – (π - x)]. Or, d’après les deux formules précédentes :
2 2
64
Cos(π - x) = Sinx Sin(π – x) = Cosx
2 2
x
-π -π 0 π x -π -π 0 π
2 2 2 2
π π
1
1
0 0 sinx
Cos
x -1 0 0
-1 0
65
y = cosx
la fonction cosinus est paire : sa représentation graphique est symétrique par rapport à
l'axe des ordonnées
la fonction cosinus est périodique, de période 2π
y = sinx
Domaine de définition
La fonction sinus est définie pour n'importe quel réel x.
Périodicité
Pour tout x, on a sin ( x + 2 ) = sin x
Les réels x, x + 2 et x + k(2 ) avec k entier relatif ont la même image. On dit que la fonction
sinus est périodique, de période 2 .
Pour la connaître entièrement, il suffit de l'étudier sur un intervalle de longueur 2 .
Par exemple : [ 0 ; 2 ] ou [ - ; ].
Parité
Variations et représentation
66
L'intégralité de la courbe peut être déduite à partir de la représentation sur l'intervalle [ 0 ; π]
car :
CHAPITRE
3
FONCTIONS TRIGONOMETRIQUES
Compétences
Equations trigonométriques
Formules d’addition
67
direct (O, i , j ). Notons A et B les points tels que, en radians
( i, OA) = a et ( i , OB) =b, les coordonnées de A sont donc (Cosa ; Sina) et celles
de B, (Cosb, Sinb).
( )
( i , OB) = b, nous obtenons OA, OB =(b – a)
̂
- En utilisant le Cosinus de (OA,OB)
̂
‖ ‖ ‖ ‖
OA ∙ OB = OA x OB x Cos(OA, OB)
̂
Or, ‖OA‖ = ‖OB‖ = 1 et l’angle (OA, OB) = b – a d’où OA ∙OB =Cos(b – a)
68
Pour tout réel x, Sinx = Cos(π – x), donc :
2
Sin(a + b) = Cos((π - a) – b)
2
a – b = a + (-b)
= Sina.Cos(-b) + Cosa.Sin(-b)
En faisant a = b dans les égalités donnant Cos(a + b), Sin(a + b), on obtient les
formules de duplication suivantes
69
= Cos2a – Sin2a
Et Sin2a = 2sina.Cosa
Formules de Multiplication
Conversion de produits en sommes
Quels que soient a, b réels :
Les formules sont les mêmes que les précédentes. Un changement de notations
facilite l’emploi :
70
Cosp – Cosq = – 2Sin p + q.Sinp - q
2 2
p +q p -q
Sinp + Sinq = 2Sin Cos
2 2
p +q
Sinp – Sinq = 2Sin p - q.Cos
2 2
Equations trigonométriques
Pour résoudre une équation Sinu = Cosu, en général on se ramène à une équation
Sinu = SinV (ou CosU = Cosv), en écrivant que Cosv = Sin(π + v)(ou Sinu = Cos(π - u)
2 2
71
Equations du second degré en Sinx, en Cosx
a) On vérifie que :
Si x est une solution de (E), alors le nombre X0 = Sinx0 est Solution de (E1)
Si X est une solution de (E1) telle que /x0/ ≤ 1, alors les nombres x0 tels que Sinx0
= X sont solutions de (E).
72
73