Ouedraogo S-N Louis Arnaud PDF

ETUDE DES BRIQUES EN TERRE COMPRIMEE - BTC
STABILISEES A LA CHAUX DES SOLS DE DORI :

APPLICATION
MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU

MASTER EN INGENIERIE DE L’EAU ET DE
L’ENVIRONNEMENT
OPTION GENIE CIVIL
………………………………………………………….
Présenté et soutenu publiquement le 21 Juin 2012 par
Louis Arnaud S-N. OUEDRAOGO
Travaux dirigés par :

- Dr Ismaïla GUEYE, Enseignant Chercheur UTER : Infrastructures et Sciences des
Matériaux
Encadreur externe :
Sayouba TIEMTORE
Architecte Urbaniste Directeur de
Yaam International
PARTENAIRES AU DEVELOPPEMENT
Promotion 2011/2012
Etude des Briques en Terre Comprimée-BTC stabilisées à la chaux des sols de Dori :
Application
REMERCIEMENTS
Ce travail aurait été impossible sans le concours de nombreuses bonnes volontés. Je

tiens à exprimer ma profonde gratitude à tous ceux qui par leurs conseils, leurs efforts
et leurs savoir-faire ont contribué au bon déroulement de ce stage et à la rédaction de ce
mémoire.
C’est l’occasion pour moi de remercier :
 La Direction Générale de l’Institut International de l’Ingénierie de l’Eau et de

l’Environnement (2iE) à travers son personnel administratif, pour leur engagement
dans la réussite de notre formation.
 le personnel du Laboratoire Eco-Matériaux de Construction.
 Monsieur Ismaïla GUEYE, Enseignant-Chercheur UTER-ISM : Infrastructures et
Sciences des Matériaux.
 Monsieur Sayouba TIEMTORE, Directeur Général de YAAM International, pour son
encadrement.
 Ma famille pour son soutien.
 Mes camarades et ami(e)s, pour leur présence à mes côtés;
 et surtout le Seigneur notre DIEU sans qui rien n’est possible.
DEDICACES
Je dédie ce travail à :
Mon père
Ma mère
Mes frères et sœurs
i
Promotion 2011-2012 OUEDRAOGO S-N Louis Arnaud Juin 2012
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RESUME
La terre crue, utilisée depuis onze millénaires, reste aujourd'hui le matériau de
construction le plus répandu à travers le monde. Un tiers de l'humanité vit dans un habitat en
terre, soit plus de deux milliards de personnes dans 150 pays. Les architectures de terre,
simples ou monumentales, sont présentes dans des contextes variés et répondent à des besoins
très divers (http://craterre.org).
L’étude menée porte sur la caractérisation des terres de Dori, trois carrières ont été ciblées,
elles se trouvent aux alentours de Dori à quelques kilomètres de la ville. Le travail consiste à
identifier les différentes couches de ces carrières que l’on utilisera, dans le but de
confectionner à grande échelle des blocs de terres comprimées stabilisées à la chaux. Ces
briques seront employées dans les constructions de logements sociaux et de latrines dans la
ville de Dori.
Les recherches sont menées dans le Laboratoire Eco-matériau de Construction de la

Fondation 2iE en partenariat avec YAAM International. Les essais, à savoir : l’analyse
granulométriques, le poids spécifique, l’essai au bleu de méthylène, les limites d’Atterberg et
le Proctor Normal, montrent que les couches de sols (E2), (E3), (E4), (E5), (F1), (G1) et (G2)
sont des matériaux satisfaisants, convenables dans la fabrique des BTC stabilisées. Selon
CRATerre 2006, plus le matériau est plastique c'est-à-dire IP élevé, plus il est résistant. Nous
pouvons donc dire que, pour le même dosage de chaux, (E2), (E3), (E4), (E5), et (G2) dont
IP [15 ; 20] résisterons plus que (F1) et (G1) avec IP [5 ; 7].
Le but aussi c’est d’étudier le comportement des éprouvettes déjà confectionné, les briques de
(A4) sol sableux et graveleux avec fines, classe B selon GTR, à 5% de chaux; à 15 jours de
cure donne 1,073 MPa, à 28 jours on n’a 1,496 MPa et 6 mois après la valeur croit et est de
6,78 MPa. L’essai à l’immersion totale pendant 7 jours donne une résistance de 1,28 MPa.
Mots clés : blocs de terres comprimés stabilisés à la chaux ; cure ; éprouvettes ; résistance à la
compression ; l’immersion totale.
ii
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ABSTRACT
Raw earth, used for eleven millennia, remains today the building material most
prevalent worldwide. One third of humanity lives in a habitat earth made more than two
billion people in 150 countries. The earthen architecture, simple and monumental, are present
in various contexts and respond to diverse needs (http://craterre.org).
The study focuses on the characterization of Dori’s earth, three quarries have been targeted,
there are around Dori few kilometers from the city. The work is to identify the different layers
of these careers that will be used, in order to make large-scale blocks of land tablets lime
stabilized. These bricks will be used in the construction of social housing and latrines in the
town of Dori.
Research is conducted in the Laboratory of Eco-material construction 2iE Foundation in

partnership with International YAAM. Tests, namely particle size analysis, specific gravity,
the methylene blue test, Atterberg limits and the Standard Proctor, show that soil layers (E2)
(E3) (E4) (E5), (F1), (G1) and (G2) are satisfactory materials, suitable in the BTC
manufactures stabilized. According to CRATerre 2006, more plastic is the material that is to
say IP, the more resistant it is. We can therefore say that for the same dosage of lime, (E2)
(E3) (E4) (E5) and (G2) whose IP [15, 20] resist more than (F1) and (G1) with IP [5, 7].
The goal also is to study the behavior of specimens already crafted, the bricks of (A4) sandy
soil and gravel with fine Class B according to GTR, 5% lime and 15 days of curing gives
1,073 MPa at 28 days there was 1,496 MPa and 6 months and believes the value is 6,78 MPa.
The test for total immersion for 7 days gives a resistance of 1, 28 MPa.
Keywords: blocks of land lime stabilized tablets; cure; specimens; compressive strength, total
immersion
iii
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LISTE DES ABREVIATIONS
BTC : Brique en Terre Comprimée
BLT : Bloque de Latérite Taillée
Carrière E : Première carrière visitée
E1 à E5 : couche de sol de la carrière E, classé de 1 à 5
Carrière F : Deuxième carrière visitée
F1 et F2 : couche de sol de la carrière F
Carrière G : Troisième carrière visitée
G1 et G2 : couche de sol de la carrière G
LEMC : Laboratoire Eco-matériau de Construction
RH : Humidité Relative
F : Pourcentage d’élément passant à 0,08mm
IP : indice de plasticité
LCP : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées
P&CH et USCS : Ponts et chaussées et de la Unified Soil Classification System USA
GTR : Guide Technique pour la réalisation des Remblais et des Couches de formes.
MA : Matériau Atlas (Sud marocain)
MD : Matériau Driouch (Nord marocain)
iv
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................... i
DEDICACES ............................................................................................................................... i
RESUME .................................................................................................................................... ii
ABSTRACT ................................................................................................................................ iii
LISTE DES ABREVIATIONS .................................................................................................... iv
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................................. 7
CHAPITRE 1. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE............................................. 9
1.1. LA VILLE DE DORI .................................................................................................. 9
1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE................................................................................ 9
1.3. CLIMATOLOGIE ..................................................................................................... 10
1.4. VEGETATION .......................................................................................................... 10
1.5. GEOMORPHOLOGIE .............................................................................................. 10
1.6. PEDOLOGIE ............................................................................................................. 10
CHAPITRE 2. INTRODUCTION GENERALE ............................................................... 11
2.1. PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE ............................................................ 11
2.2. OBJECTIF GENERAL ............................................................................................. 11
2.3. OBJECTIFS SPECIFIQUES ..................................................................................... 12
CHAPITRE 3. ETAT DE L’ART SUR LA CARACTERISATION PHYSICO-
CHIMIQUE DES BTC STABILISEES A LA CHAUX ...................................................... 13
3.1. BLOCS DE TERRE COMPRIMEES (BTC) ............................................................ 13
3.2. CARACTERISATION MECANIQUE ..................................................................... 13
3.3. METHODES D’UTILISATIONS DE LA CHAUX ................................................. 23
3.3.1. La chaux ................................................................................................................. 23
3.3.2. Composition de la chaux ........................................................................................ 24
3.3.3. Inventaire et méthodes d’ utilisation de la chaux pour la stabilisation .................. 25
3.4. RECOMMANDATION POUR L’UTILISATION DES SOLS ............................... 26
3.4.1. La granulométrie .................................................................................................... 26
3.4.2. Teneur en argile ..................................................................................................... 26
3.4.3. Matériels ................................................................................................................ 27
CHAPITRE 4. GEOLOCALISATION DES CARRIRES DE DORI ............................... 29
4.1. FEUILLE DE RECONNAISSANCE DES CARRIERES E, F ET G ....................... 29
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4.2. LOCALISATION DES CARRIERES ...................................................................... 31

CHAPITRE 5. ETUDES AU LABORATOIRE ET RESULTATS .................................. 32
5.1. IDENTIFICATION DES MATERIAUX DES CARRIERES .................................. 32
5.1.1. Analyse granulométrique ....................................................................................... 32
5.1.2. Le poids spécifique au pycnomètre à air ................................................................ 35
5.1.3. Essai au bleu de méthylène (Norme NFP 94-068)................................................. 36
5.1.4. Limites d’Atterberg (Norme NF P 94-051). .......................................................... 37
5.1.5. Essai PROCTOR NORMAL (Norme NF P 94-093). ............................................ 39
5.2. CLASSIFICATION DES DIFFERENTES COUCHES DE SOL. ........................... 42
CHAPITRE 6. ESSAIS SUR MATERIAUX STABILISES A LA CHAUX ................... 43
6.1. RESISTANCE A LA COMPRESSION SIMPLE..................................................... 43
6.2. ESSAIS HYDRIQUES POUR DURABILITE ......................................................... 45
6.2.1. Essais d’infiltration ................................................................................................ 45
6.2.2. Essais d’immersion totale ...................................................................................... 47
CHAPITRE 7. ANALISES ET DISCUSSIONS ............................................................... 48
7.1. ANALYSES .............................................................................................................. 48
7.2. DISCUSSION ............................................................................................................ 49
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES ............................................................... 51
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................... 53
ANNEXES ............................................................................................................................... 54
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LISTE DES TABLEAUX
Tableau I: Récapitulatif des résultats en compression simple des BTC confectionnées par
YOUSSOUF A Souleyman. ..................................................................................................... 22
Table II : caractérisation géotechnique des sols de Dori .......................................................... 23
Tableau III: Activité argileuse (MARIOTTI, 1982) ................................................................ 26
Tableau IV: Situation des carrières de Latérites ...................................................................... 31
Tableau V: récapitulatif des poids spécifiques des matériaux ................................................. 35
Tableau VI: récapitulatif des résultats VBS des matériaux...................................................... 36
Tableau VII: Résultats des limites d'Atterberg des carrières de Dori à tous les horizons........ 38
Tableau VIII: Caractéristique géotechnique des latérites ........................................................ 41
Tableau IX: Nombre de briques pour chaque type d'essai. ...................................................... 43
Tableau X: Résultats des éprouvettes provenant de la couche A3 à 10% de chaux,
confectionné par YOUSSOUF .A Souleyman,mémoire, 2011. ............................................... 43
Tableau XI: Résultats des éprouvettes provenant de la couche A4 à 10% de chaux,
confectionné par YOUSSOUF .A Souleyman, mémoire ,2011. .............................................. 44
Tableau XII: Résultats des éprouvettes provenant de la couche A3 à 5% de chaux,
confectionné par YOUSSOUF .A Souleyman, mémoire, 2011. .............................................. 44
Tableau XIII: Masse de l'éprouvette à chaque 5mn d'immersion total jusqu'à saturation. ...... 45
Tableau XIV: Masse de l'éprouvette à chaque 10mn d'immersion total jusqu'à saturation. .... 45
Tableau XV: Masse de l'éprouvette à chaque 15mn d'immersion total jusqu'à saturation. ..... 46
Tableau XVI: Récapitulatif des résultats après 7 jours d'immersion totale, des briques
stabilisées à 5% de chaux. ........................................................................................................ 47
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Application
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Carte de localisation de la commune de Dori ............................................................. 9

Figure 2: Courbe montrant l'évolution des résistances en fonction des temps de cure. ........... 17
Figure 3: Courbes montrant l'évolution de la résistance en compression des briques en
fonction du dosage à chaux. ..................................................................................................... 18
Figure 4: Courbes montrant l'évolution de la résistance en fonction de durée de cure. ........... 19
Figure 5:Courbes montrant l'évolution de la résistance en compression des briques en fonction
du dosage à chaux. ................................................................................................................... 20
Figure 6: Courbes montrant l'évolution de la résistance en fonction de durée de cure. ........... 21
Figure 7: Courbes montrant l'évolution de la résistance en compression des briques en
fonction du dosage à chaux. ..................................................................................................... 22
Figure 8 : l’évolution de la résistance en fonction du temps de cure. ...................................... 23
Figure 9: Le cycle de chaux. .................................................................................................... 24
Figure 10 : fuseau granulométrique des terres conseillées pour la construction en terre par le
CRATerre. ................................................................................................................................ 26
Figure 11: Feuille de reconnaissance de la carrière E, ............................................................. 29
Figure 12: Feuille de reconnaissance de la carrière F, ............................................................. 30
Figure 13: Feuille de reconnaissance de la carrière G, ............................................................ 30
Figure 14:Representation des trois carrières à l'aide de Google Earth. .................................... 31
Figure 15: Courbes granulométrique des différentes couches de la carrière E. ....................... 33
Figure 16 : Courbes granulométrique des deux couches de la carrière F ................................ 34
Figure 17: Courbes granulométrique des différentes couches de la carrière C ........................ 34
Figure 18: Diagramme de plasticité ......................................................................................... 38
Figure 19: Diagramme de plasticité selon la classification LPC ............................................. 39
Figure 20 : Courbe de compactage Proctor, Carrière E. .......................................................... 40
Figure 21:courbe de compactage Proctor Normal de B1, Carrière F ....................................... 40
Figure 22:Courbe de compactage Proctor, Carrière G ............................................................. 41
Figure 23: Courbes représentatifs d'emmagasinement d'eau des éprouvettes .......................... 46
8
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CHAPITRE 1. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE
1.1. LA VILLE DE DORI

Dori est un département du Burkina Faso située dans la province de Séno et dans la région
Sahel.
1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

La commune de Dori capitale régionale du Sahel et chef-lieu de la province du Séno est
située dans la partie Nord-est du Burkina Faso. Elle est délimitée par le parallèle 14° et 15° de
la latitude Nord et les méridiens 0° et 3° de la longitude Ouest. Elle s’étend sur une superficie
de 2532 km2. Elle partage ses frontières avec la commune rurale de de Bani au Sud et celle de
Gorgadji à l’Ouest. Au Nord, elle est limitée par les communes de Gorom-Gorom et de
falangountou. Enfin, à l’Est et au Sud-est, elle est respectivement limitée par les communes
de Seytenga et de Sampelga. Elle compte soixante-dix-huit (78) villages administratifs, en
plus de la ville de Dori et ses huit secteurs.
Figure 1: Carte de localisation de la commune de Dori
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Application
1.3. CLIMATOLOGIE
On distingue deux types de climat : le climat sahélien avec une pluviométrie moyenne
annuelle inférieure à 400 mm et le climat soudano-sahélien avec une pluviométrie moyenne
annuelle comprise entre 400 et 600mm. La région se caractérise par l’alternance de deux
saisons : une longue saison sèche de 9 à 10 mois et une courte saison pluviale de 3 mois.
La ville subit l’influence des vents d’harmattan qui couvre la période allant du mois de
Novembre à Avril. Cette période est caractérisée par la présence de vents frais (Novembre à
Févier) et des vents secs et chauds (Mars à Avril).
Les températures minimales enregistrées sont de 6° et 7°C pendant les nuits de Décembre à
Janvier et atteignent un maximum de 45°C pendant les journées d’Avril à Juin. La saison des
pluies amène un abaissement notable des températures diurnes mais les écarts avec les
températures nocturnes sont : 23° et 32°C.
1.4. VEGETATION
La formation végétale est essentiellement constituée de la steppe arborée et arbustive, la
brousse tigrée, la steppe herbeuse et la savane arbustive.
1.5. GEOMORPHOLOGIE
La région de Dori se caractérise, à l’encontre d’autre régions du Burkina, par l’apparition de
cordons dunaires. Dans la région étudiée, le relief se caractérise essentiellement par des
plaines uniformes très usée, accidentées. Il est découvert d’un manteau de sable éolien
formant des cordons dunaires, d’orientation Est-Ouest qui entrecoupent les cours d’eau
donnant de nombreuses mares. Ce sont ces cordons dunaires caractéristiques de la région du
Sahel, qui ont donné le nom de << SENO >> (dune) à la province.
1.6. PEDOLOGIE
Autour de la zone d’étude, les principaux sols que l’on peut trouver sont :
 Sols sableux (dunes mortes et vide) ;

 Les sols alluvionnaires qui se trouvent dans le bas-fond ;
 Les sols sablo-argileux ;
 Les sols limoneux ou limoneux-sableux ;
 Les sols latéritiques.
10
Application
CHAPITRE 2. INTRODUCTION GENERALE
La terre a longtemps été utilisée comme matériaux de construction puis abandonnée au

bénéfice des nouvelles technologies. Ainsi, l’utilisation du béton offrait des caractéristiques
très intéressantes pour les ingénieurs qui à l’époque n’avaient pas la problématique
environnementale.
Mais aujourd’hui, à l’heure où la protection de l’environnement et le développement durable

sont devenues des priorités en matière de construction et d’innovation, les constructions
en terre ont connu un regain d’intérêt.
Ainsi pour minimiser la consommation de l’énergie en climatisation et avoir des locaux

adapter au climat chaud et sec du sahel, la ville de Dori en partenariat avec la Commune de
Annecy-le- Vieux en France et l’agence Yaam International, la Mairie de Dori lance un
programme de construction de logements sociaux et de latrines en matériaux locaux adaptés.
Le LEMC de la Fondation 2iE lance un programme de recherche sur les sols de Dori, en vue
de confectionner les Briques de Terre Comprimées (BTC) et stabilisées à la chaux, qui
serviront aux dites construction.
2.1. PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE
Dans le cadre du partenariat avec la Commune d’Annecy-le-Vieux en France et la ville de

Dori, la Mairie de Dori lance un programme de construction de logement et de latrines en
matériaux locaux. Mais Il arrive parfois que les matériaux locaux ne présentent pas les
caractéristiques nécessaires pour la confection de brique en terre. Pour cela des recherches
seront menées pour utiliser ces sols dans les constructions sociaux.
2.2. OBJECTIF GENERAL

L’objectif de ce projet porte principalement sur une amélioration du point de vue constructif
des logements sociaux et de latrines dans la ville de Dori. La valorisation des matériaux
locaux et leur caractérisation en vue de vulgariser à vaste échelle leur utilisation.
Cette étude sera menée en vue de stabilisation à la chaux du point de vue résistance,
étanchéité et durabilité dans le temps en tenant compte des conditions climatiques
11
Application
2.3. OBJECTIFS SPECIFIQUES
 Caractériser les sols latéritiques de Dori du point de vue physique et mécanique.

 Localiser géographiquement des carrières exploitables aux alentours de Dori.
 Réaliser des essais de compressions d’éprouvettes déjà réalisées.
 Déterminer par des essais hydriques à travers les BTC pour en déduire le degré
d’endommagement.
L’étude va débuter par une étude bibliographique sur les (BTC) présentant l’ensemble des
travaux sur sols stabilisés, ensuite passé à l’étude expérimentale sur les sols de Dori puis enfin
terminer par des recommandations pour l’utilisation et une conclusion.
12
Application
CHAPITRE 3. ETAT DE L’ART SUR LA CARACTERISATION

PHYSICO-CHIMIQUE DES BTC STABILISEES A LA CHAUX
3.1. BLOCS DE TERRE COMPRIMEES (BTC)
La brique de terre comprimée communément appelée BTC est un bloc de terre

parallélépipédique de dimension standard de 29,5 x 14 x 9 cm avec un poids 6 à 8 kg , réalisé
à base de terre tamisée (0,5 à 0,8 mm au tamis). Il est possible d’ajouter à la terre, différents
produits stabilisants pour en améliorer les performances mécaniques (compression, cohésion)
ou pour réduire la sensibilité à l'eau (gonflement et retrait) et aussi réduire sa perméabilité. La
terre est très légèrement humidifiée mais fortement comprimée à l'aide d’une presse pouvant
aller de 7 à 60 bars. (CRATerre P.Doat, A.Hays, H.Houben, S.Matuck F. Vitoux (pages 155))
Une fois pressées, les briques sont stockées et séchées en phase humide, sous bâche, durant
une à trois semaines. Passé ce délai, elles pourront être mises en œuvre.
3.2. CARACTERISATION MECANIQUE
Résultats d’études de stabilisation faite par d’autres auteurs.
Valeurs par CRATerre, 2006.
Les études de résistance menées par CRATerre à permis de définir 4 classes de résistances, à
partir de 4 types de sols stabilisés entre 12 et 19% de chaux. Les résultats sont donnés dans le
tableau 1 qi dessous.
Tableau I: Classification des BTC selon la résistance donné par CRATerre.
Classe des BTC stabilisées par CRATerre, selon la résistance à la compression.

Latérite stabilisée 12 à 19% chaux comprimé à 300 bars
Classes A B C D
Résistance à la compression sèche à 25

> 12 [5 ; 12] [2 ; 5] <2
jours (MPa)
Résistance à la compression humide à 25
>2 [1 ; 2] [0,5 ; 1] [0; 0,5]
jours (24h dans l'eau) (MPa)
13
Application
Selon le guide réalisé par CRATerre-EAG et le comité scientifique international

RILEM TC 153 – CIB W 90
- Pour les bâtiments R+1, la descente de charge est d’environ 0.1 à 0.2 MPa. Il n’est
donc pas utile d’employer des matériaux résistants à une compression de 10 MPa ou plus.
Néanmoins, une résistance à la compression de 0.1 MPa ne suffit pas car d’autres contraintes
ou sollicitations s’ajoutent à cette seule performance d’un bloc de terre comprimée plein et
d’une construction réalisée avec ce matériau.
- Pour plus de sécurité, une compression de 2 à 2.4 MPa donne une grande marge de
sécurité et désormais requise par la plupart des projets de norme et des recommandations en
vigueur.
- En conclusion la résistance à la compression à sec à 28 jours de cure pour les blocs
de terre comprimée pleins doit être supérieure à 2.4 MPa, sans aucune valeur inférieure à 2.0
MPa.
- Il faut noter aussi qu’une résistance à la compression de 1.5 MPa suffit pour garantir
une bonne tenue du bloc lors des transports, aussi bien par brouette que par Camoin.
- La résistance moyenne à la compression humide à 28 jours de cure pour les blocs
de terre comprimée pleines doit être supérieure à 1.2 MPa, sans aucune valeur inférieure à
1.0 MPa.
- Le rapport de résistance à la compression moyenne sèche sur résistance moyenne
humide, toutes deux après 28 jours est inférieur ou égal à 2.
Etudes Marocaine
Selon (ELABBADI, 1986, thèse), le choix de la stabilisation à la chaux à 6% est d’ordre

économique, car le prix d’une brique ne doit pas être plus élevé que celui des blocs creux de
béton au ciment disponibles sur le marché. Ces parpaings sont souvent dosés à moins de 150
kg/m3 soit δ béton = 2.15, c'est-à-dire moins de 7% de ciment par rapport au poids du béton.
Dans ces conditions, on ne peut donc guerre envisager des teneurs en chaux supérieures à 120
kg/ m3 de chaux de brique pleine, c'est-à-dire supérieur à 6% environ par rapport au poids des
terres.
14
Application
En tenant compte de la qualité des chaux à savoir chaux pure et chaux impure et des terres du
Maroc utilisées, qui respectent le fuseau de CRAterre, nous allons récapituler ces résultats à la
compression simple des briques dosées à 6% :
Tableau II: Résistance en compression de deux terres Marocaines après 14 jours de cure, à 60°C et à
100% de HR, à des différents pourcentages de chaux éteinte.
Matériau Atlas (Sud marocain)

Résistance à la compression après (Mpa)
Provenance Duré de
Dosage 36 heures de 4 jours
chaux vie (jours) Résistance sèche
capillarité d'immersion totale
0% 14 1,8 0,8 0
Bonan
6% 14 7,5 5,2 —
(France)
Meknes
6% 14 5,5 4,1 —
(Maroc)
Matériau Driouch (Nord marocain)
0% 14 1,8 0,8 0
Bonan
6% 14 4,5 5,2 1
(France)
Conclusion : Nous remarquons que la qualité de chaux influence beaucoup à la résistance des
éprouvettes. Par exemple la chaux industrielle a de 90% à 99% de chaux active tandis que la
chaux produite localement a 60% de chaux active.
Tableau III: Caractéristiques des deux terres marocaines.
Bleu de
Granulométrie limites d'Atterberg Compactibilité
méthylène
Terres
%< %< %< %< %< δd Wopt VBS
Wl% Wp% Ip%
2mm 2mm 80µm 15µm 2µm g/cm3 % g/100g
MA 8 6 44 16 24 24 21 3 1,82 11 1,54
MD 28 7 10 12 43 30 23 7 1,78 13 2,22
15
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Etudes de Londres par J. E. OTI (2009)
Tableau IV: Résistance en compression simple des terres de Londres.
Matériaux de LONDRES
Résistance à la compression (MPa)
Carrières Chaux (3 à 8 %)
7 jours 28 jours 56 jours 90 jours
LG1 2,8 3,8 6,5 7,4
Eteinte
LG2 2,4 3,7 5,6 6
PG1 1,7 3,4 5 5,5
Hydraulique
PG1 1,5 3,3 4,8 5,1
Figure 2: Courbe montrant l'évolution des résistances en fonction des temps de cure.
Etudes au Burkina.
 La Carrière ZI matériaux située sur l’axe Ouagadougou-Kaya
L’entreprise ZI est installée au Burkina et évolue dans le domaine de la construction en BTC,

les résultats d’une de ses carrières.
16
Application
Tableau V: Résistance en compression de la carrière située sur l'axe Ouagadougou-Kaya, stabilisé à des
pourcentages de chaux à 9, 14, et 28 jours de cure.
Matériaux exploité par l'entreprise ZI (axe Ouagadougou Kaya)

Durée Durée Durée
Chaux Dosage
(jours) σc (Mpa) (jours) σc (Mpa) (jours) σc (Mpa)
0% 1,3619 1,2213 1,0858
2% 1,053 0,938 0,659
Togo 4% 9 0,853 14 1,058 28 0,771
6% 1,222 1,441 1,431
8% 1,1 1,699 1,392
Tableau VI: Caractéristique géotechnique de la carrière située sur l’axe Ouagadougou Kaya de
l’entreprise Zi
Bleu de
méthylène
Terre
%< %< %< %< %< δd VBS
Wl% Wp% Ip% 3 Wopt %
2,5mm 2mm 80µm 15µm 2µm g/cm g/100g
ZI 58 55 31 17 13 44 24,1 19,9 2,2 11,4 0,3
Résistance en fonction de la durée de cure

1,8
1,6
1,4 0%
σc (Mpa)
1,2 2%
4%
1
6%
0,8
8%
0,6
5 10 15 20 25 30
Temps de cure (jours)
Figure 3: Courbe montrant l'évolution des résistances en fonction des temps de cure.
La remarque est portée sur les briques non stabilisées et stabilisées à 2%, leurs résistances
diminuent en fonction du temps. Les briques dosées à 4, 6 et 8% ont leurs résistances qui
évoluent dès la confection jusqu’à 15 jours environ et commencent à chuter.
17
Application
Conclusion : la chaux dosée faiblement n’apporte pas d’amélioration et le temps de cure est
trop court pour une évolution normale de la résistance des briques.
Résistance en fonction de la teneur en chaux

1,8
1,6 9 jours
1,4 14 jours
σc (Mpa)
28 jours
1,2
0,8
0,6
0% 2% 4% 6% 8% 10%
Teneur en chaux (%)
Figure 4: Courbes montrant l'évolution de la résistance en compression des briques en fonction du dosage
à chaux.
- On voit que 9 jours de cure donnent les valeurs les plus élevées pour les briques
dosées à 0% et 2%.
- Les briques dosées de 4%, 6% et 8% ont les valeurs de résistance les plus élevées à 14
jours de cure.
Conclusion : plus le pourcentage de chaux est élevé, plus le temps de cure est prolongé pour
permettre à la chaux de réagir efficacement.
 Les carrières C1 et C2 situées sur l’axe Ouagadougou-Pabré par (MAHAMAT

SALEH.I .Y, mémoire 2010)
Tableau VII: Caractéristiques géotechniques des carrières C1 et C2 situés sur l’axe Ouagadougou-Pabré

Terre %< % %< %< %< δd
Wl% Wp% Ip% Wopt %
2,5mm <2mm 80µm 15µm 2µm g/cm3
C1 72,17 69 57 40 31 33 24 10 1,54 15
C2 63,15 61 52,07 40,3 35 45 27 18 1,52 16,6
18
Application
Tableau VIII: Récapitulatif des résistances en compression de C1 à 7, 14, 28 et 45 jours
Carrière (C1) situé sur l'axe Ouagadougou-Pabré

Dosage chaux Résistance à la compression (MPa)
(%) 7 jours 14 jours 28 jours 45 jours
4 0,47 0,89 0,9 0,82
5 0,96 1,2 1,5 1,82
6 0,84 0,99 1,25 1,46
7 0,82 0,83 1,57 1,62
8 0,68 0,74 1,28 1,69
9 1,01 0,97 1,58 1,71
10 0,7 0,67 1,05 1,67
11 0,97 0,95 1,35 1,68
12 0,86 0,98 1,35 2,02
Résistance en fonction de la durée de cure (C1)

3 4%
2,5 5%
6%
σc (Mpa)
2
7%
1,5
8%
1 9%
0,5 10%
0 11%
0 10 20 30 40 50 12%
Figure 5: Courbes montrant l'évolution de la résistance en fonction de durée de cure.
Les briques dosées à 4% de chaux perdent leurs résistances à partir du 14ième jour de cure.
Les briques dosées à 5, 6 et 12% de chaux, dès leur confection ne fait qu’augmenter leurs
résistances dans le temps.
Les briques dosées à 7, 8, 9, 10 et 11% de chaux, perdent leurs résistances dès la confection
mais augmenter à partir du 14ième jour de cure.
19
Application
Conclusion : de toutes les briques, ceux dosées à 12% de chaux présentent la résistance à la
compression la plus élevée après ceux dosées à 5%. Il sera donc optimale de confectionner les
briques 5% de chaux.

(C1)
2,5
45 jours
2
28 jours
σc (Mpa)
1,5 14 jours
1 7 jours
0,5
0
0% 5% 10% 15%
Titre de l'axe
Figure 6:Courbes montrant l'évolution de la résistance en compression des briques en fonction du dosage
à chaux.
Nous remarquons qu’à 45 jours la résistance est optimale pour toutes les briques dosées à
partir de 6% de chaux.
Conclusion : 6% est le dosage de chaux optimale pour cette terre assurant l’évolution de la
croissance dans le temps.
Tableau IX: Récapitulatif des résistances en compression de C2 à 7, 14, 28 et 45 jours
Carrière (C2) situé sur l'axe Ouagadougou-Pabré

Dosage chaux Résistance à la compression (MPa)
(%) 7 jours 14 jours 28 jours 45 jours
4 1,64 2,11 2,39 2,18
5 1,31 1,81 2,43 1,95
6 1,38 2,23 2,34 2,57
7 1,22 1,49 2,01 2,04
8 1,36 2,14 2,31 2,56
9 2,08 2,13 2,76 3,23
10 2,37 2,14 2,49 3,11
11 2,59 2,01 3,08 3,54
12 2,62 2,87 4,02 5,09
20
Application
Résistance en fonction de la durée de cure (C2)

6 4%
5%
5
6%
4
σc (Mpa)
7%
3 8%
2 9%
1 10%
11%
0
0 10 20 30 40 50 12%
Figure 7: Courbes montrant l'évolution de la résistance en fonction de durée de cure.
Les briques dosées à 9, 10 et 11% voient évolution leurs résistances à partir du 15ième jour de
cure.
Les briques dosées à 4 et 5% ont une diminution de résistance à partir du 28ième jour.
Les briques dosées à 6, 7, 8, 9 et 12% évoluent normalement
Conclusion : pour cette terre le dosage à 12% donne le meilleur résultat dans le temps.
21
Application

(C2)
6
45 jours
5
28 jours
σc (Mpa)
4
14 jours
3
7 jours
2
1
0
0% 5% 10% 15%
Titre de l'axe
Figure 8: Courbes montrant l'évolution de la résistance en compression des briques en fonction du dosage
à chaux.
Nous remarquons qu’à 45 jours la résistance est optimale pour toutes les briques dosées à
partir de 6% de chaux.
Conclusion : 6% est le dosage de chaux optimale pour cette terre assurant l’évolution de la
croissance dans le temps.
 La terre de Dori étudié par YOUSSOUF A. Souleyman
Tableau I: Récapitulatif des résultats en compression simple des BTC confectionnées par YOUSSOUF A
Souleyman.
Matériaux de Dori
Couches de Dosage Durée σc Durée σc Durée σc
Carrière A (chaux) (jours) (Mpa) (jours) (Mpa) (jours) (Mpa)
0% 0,377 0,363 —
A3 5% 1,073 1,48 6,78
10% 1,428 1,496 3,25
15 28 180
0% 0,10 0,296 —
A4 5% 0,845 1,147 —
10% 0,946 1,097 2,01
22
Application
Table II : caractérisation géotechnique des sols de Dori
Granulométrie (%) limites d'Atterberg Compactibilité

Terre %< % % % % δd Wopt
Wl% Wp% Ip%
2,5mm <2mm <80µm <15µm <2µm g/cm3 %
A3 89.9 83.7 41 27 10 41.5 26.3 15.2 1.94 12
A4 98.6 98.2 60 46 18 54 36 18 1.82 22.5
Briques stabilisées à la chaux

8
7
6
5
σc (Mpa)
4 A3 (5%)
3 A3 (10%)
2 A4 (10%)
1
0
0 1 2 3 4
Durée de cure (jours)
Figure 9 : l’évolution de la résistance en fonction du temps de cure.
Avec l’allongement du délai de cure on constate une augmentation de la résistance. Le

phénomène s’étend sur plusieurs semaines et persiste pendant de longs mois.
3.3. METHODES D’UTILISATIONS DE LA CHAUX
3.3.1. La chaux
La chaux est un liant qui a pour propriété d’assembler par collage des matériaux inertes. Elle a
une influence sur les résistances des mortiers, notamment la résistance à l’écrasement. Elle a
été utilisée depuis 6000 ans de façon très constante dans la construction. Jusqu'à la révolution
industrielle, elle a été le principal liant de la construction, qu'elle ait été incorporée à des
mortiers de hourdage, à des enduits de parement, ou bien utilisée à l'état pur pour lier des
peintures ou badigeons. Elle a également servi à réaliser les stucs et les fresques. Elle a donc
23
Application
grandement participé à la solidité et la beauté des édifices, prestigieux ou non, de l'Antiquité à

l'époque moderne.
La chaux est obtenue par calcination de pierres calcaires réduites en poudre, suivie d'une
opération d'extinction à l'eau : selon la qualité des roches extraites, la nature de la chaux
obtenue sera différente. (Manuel de sensibilisation et de restauration de la maçonnerie).
Figure 10: Le cycle de chaux.
3.3.2. Composition de la chaux
Analysées chimiquement, les chaux ont pour principaux composants, essentiellement des
oxydes de calcium (CaO) et/ou des hydroxydes de calcium [Ca(OH)2], pouvant
comprendre des quantités moindres de magnésium (MgO), d'hydroxyde de magnésium
[Mg(OH)2], de silicium (SiO2), d'aluminium (Al2O3) et de fer (Fe2O3).
C'est actuellement la marque européenne EN 459 qui s'applique. Les chaux se divisent en
deux catégories bien distinctes, selon que leur prise s'effectue sous l'action du gaz carbonique
de l'air :
- chaux aériennes : chaux vives et chaux éteintes
Ou sous l'action de l'eau

24
Application
- chaux hydrauliques.
3.3.3. Inventaire et méthodes d’utilisation de la chaux pour la stabilisation
 Utilisation de la chaux à l’étouffée (chaux vive)
L’utilisation de la chaux vive à l’étouffée, c’est utiliser directement la chaux vive pour la
fabrication de mortier, on mêle la terre légèrement humidifier à cette chaux vive qui en
absorbe l’humidité et se délite peu à peu en poudre. Cela permet d’obtenir ainsi sur place au
chantier, de la chaux éteinte en poudre et un mortier prêt à l’emploi. Si la chaux est
hydraulique l’utiliser dans les 24 heures pour profiter de ses propriétés avant qu’elle ne fasse
prise. (www.atelier-du-paysage.com, auteur : Luc Nèples).
 Utilisation de la chaux éteinte à l’état poudreux
La chaux en poudre, si elle est bien éteinte ne dégage pas de chaleur en contact avec l’eau, on
la mesure comme le ciment, selon le pourcentage voulu et on le mélange à la terre. On malaxe
les deux matériaux de façon homogène, ensuite nous ajoutons l’eau selon la teneur en eau
optimale du matériau, et nous procédons à un deuxième malaxage. Le mortier ainsi obtenu est
prêt pour la confection des briques.
 Utilisation de la chaux éteinte à l’état pâteux
Après l'extinction on laisse refroidir. Pour préparer un enduit on mélangera directement cette
pâte à la terre. Pour le mortier des joints on ajoute la terre et on laisse reposer 24 heures. Pour
les mortiers de finition on tamise la pâte au tamis de 10 (2 mm) et on la laisse reposer 2
semaines au moins.
Pour les corps d'enduit fibrés, on tamise la pâte, on ajoute la terre et les fibres avant de laisser
reposer 02 semaines. On s'assure ainsi une bonne imprégnation des fibres. On vérifie en
même temps la bonne tenue des fibres en milieu basique.
25
Application
3.4. RECOMMANDATION POUR L’UTILISATION DES SOLS

Pour qu’un sol puisse être utilisé dans la construction, il doit respecter un certain nombre de
critère.
3.4.1. La granulométrie
Les bonnes performances des terres stabilisées où non stabilisées dépendent largement de la
granulométrie (CLIFTON, 1977-1979). Pour qu’une terre donne des briques ayant de bonnes
caractéristiques mécaniques, elle doit contenir une quantité d’argile et de limon non
négligeable. Mais l’argile est responsable des fissures dues au retrait, et au mauvais
comportement à l’eau des briques en terre. Une bonne terre doit contenir environ 70% à 80%
de sable et 20% d’argile et limon (CLIFTON, 1978). Au-delà de 30%, l’argile à des effets
négatifs sur la stabilité des briques en terre (non stabilisée) et sur leur durabilité. En cas de
stabilisation par la chaux la teneur maximale en argile est de l’ordre de 45%.
CAILLOUX GRAVIER GROS SABLE SABLE FIN LIMON ARGILE
100
90
Poucentage tamisats cumulés
80
70
60
50
40
30
20
10
0
1000 100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
Ouverture des tamis Dimensions [mm] Equivalent

sédimentométrie
Fuseau granulométrique pour pisé

Fuseau granulométrique pour briques compressées
Fuseau granulométrique pour briques compressées traitées à la chaux
Figure 11 : fuseau granulométrique des terres conseillées pour la construction en terre par le CRATerre.
3.4.2. Teneur en argile
Tableau III: Activité argileuse (MARIOTTI, 1982)

26
Application
Caractéristiques recommandées Caractéristiques acceptables
f x IP = [200 ; 400] f x IP = [170 ; 500]
IP = [8 ; 15] IP = [7 ; 20]
3.4.3. Matériels
 Analyses granulométriques :
Par tamisage
Utilisation des tamis (NFP 18-560) dont leur diamètre varie entre 80mm à 0.08mm ; (NFP18-
540) pour le module de finesse ; un fond de cuve, une balance de précision de 0.1g.
Par sédimentométrie
Un chronomètre, un agitateur électrique, des éprouvettes de deux litres, un densimètre de type
torpille (densité 1000 à 1030), un agitateur manuel, de l’eau distillée, de la solution
d’hexamétaphosphate de sodium, une balance, un thermomètre au 1/10 de C°
 Poids spécifique
Un pycnomètre à air, une balance de 3kg, et de l’eau.
 Bleu de méthylène
Un balance ; un chronomètre ; un agitateur à ailettes électriques ; une fiole jaugée de 1L ; une
baguette de verre ; un bêché de 1L dans un verre ; un papier filtre à 0.20 mm d’épaisseur,
vitesse de filtrage 75, taille des pores 8µm.
 Proctor Normal
La moule Proctor ; la dame Proctor ; la règle à araser ; les bacs d’homogénéisation des
matériaux ; le tamis de 5mm ; un pinceau ; les petits récipients pour peser le matériau ; une
balance de 20kg avec précision ±10 ; une étuve ; une boite d’huile.
 Limites d’Atterberg
Limite de liquidité
Le bol de porcelaine ; une balance ; l’étuves ; une serviette ; le tamis de 0.4mm ; pipette
d’eau ; la coupelle de Casagrande ; une plaque en acier, le four à micro-ondes.
27
Application
Limite de plasticité
Le bol de porcelaine ; une balance ; l’étuves ; la bassine ; le tamis de 0.4mm ; la plaque de
verre ou en acier (sans rouille).
28
Application
CHAPITRE 4. GEOLOCALISATION DES CARRIRES DE DORI
4.1. FEUILLE DE RECONNAISSANCE DES CARRIERES E, F ET G
Carrière (E)
C’est une carrière située non loin d’un village de Dori du nom de Wendou, elle est exploitée
localement par les villageois. On remarque plusieurs couches de sol qui se différencient par
leurs couleurs et leurs caractéristiques ; cinq couches minimums trouvées disposées comme
suit :
Couches
carrière Couches de sol selon (YOUSSOUF
0 E Identification (m) mémoire, 2011)
E1 terre végétale [0;0,3] A1 terre végétale
0,3
E2 Grave latérite [0,3;1,5] A2 Grave latérite

1,5
E3 Sol graveleux [1,5;2,3]
2,3 Terre de couleur
A3
blanchâtre
E4 Sol limoneux argileux [2,3;5,3]
5,3
E5 Sol limoneux [5,3;9,3] A4 Sol limoneux

9,3
10
z(m) z(m)
Figure 12: Feuille de reconnaissance de la carrière E,
avec ses différentes couches.
Sur le site nous avons trouvé cinq couches de sol et nous les avons nommés de (E1) à (E5).
29
Application
Carrière F
Cette carrière se situe dans la mare aménagée à l’intérieur de la ville de Dori, mais exploitable
en saison sèche. On remarque deux (2) couches de sol qui se différencient également par leurs
couleurs et leurs caractéristiques.
Couche
carrière
0 F
F1 terre graveleuse [0;1]

1
F2 Sol alluvionnaire [1;2,5]

2,5
z(m)
Figure 13: Feuille de reconnaissance de la carrière F,
avec ses différentes couches
Carrière G
Celle-ci se situe à l’entrée de Dori, carrière non encore exploité nous avons trouvé deux (2)
types de couches, en fonction de leurs couleurs et épaisseurs.
Couche
0 carrière
G
G1 Sol sableux [0;1]

1
G2 Sol limoneux sableux [1;2,5]

2,5
z(m)
Figure 14: Feuille de reconnaissance de la carrière G,
avec ses différentes couches.
30
Application
4.2. LOCALISATION DES CARRIERES
Les coordonnées GPS
Tableau IV: Situation des carrières de Latérites
Coordonnées
Carrière Observation
Nord Ouest
E 14˚2’23,3’’ 0˚3’29,2’’ Exploité
F 14˚2’9,3’’ 0˚2’56,4’’ Exploité
G 13˚57’27,7’’ 0˚3’1,8’’ Pas Exploité
Localisation par satellite
Figure 15:Representation des trois carrières à l'aide de Google Earth.
31
Application
CHAPITRE 5. ETUDES AU LABORATOIRE ET RESULTATS
Les essais d’identification au laboratoire à savoir : (la granulométrie, la

sédimentométrie, le poids spécifique, les limites d’Atterberg, le bleu de méthylène et le
Proctor Normal) sont réalisés sur chaque couche de sol que composent les carrières E, F et G.
5.1. IDENTIFICATION DES MATERIAUX DES CARRIERES
Il a pour but de reconnaitre le bon sol ayant une bonne granulométrique, en vue de
confectionner les briques comprimées et stabilisées à la chaux qui servirons à la construction
de latrines et logements sociaux.
Pour commencer les expériences, nous avons prélevé 2kg de chaque couche de chaque
carrière, chaque échantillon est immerger dans de l’eau pendant vingt-quatre (24) heures, pour
que les éléments se détachent, ensuite nous les avons lavé au tamis de quatre-vingt (80)
micromètre. Le refus est mis à l’étuve pour assèchement complète et sera utilisé pour
l’analyse granulométrique. Les passants recueillis sont laissés dans un endroit sûr pour
décantation et chiffonnement de l’eau et seront utilisés pour la sédimentométrie. Passons aux
analyses :
5.1.1. Analyse granulométrique
L’analyse granulométrique a pour but de déterminer les proportions pondérales des grains de
différentes tailles dans le sol.
Analyse granulométrique par tamisage (Norme NFP 18-560, NFP 18-540)
Elle consiste à tamiser le matériau avec des tamis de diamètre supérieur à 80µm.
Analyse granulométrique par sédimentométrie (Norme NFP 94-093)
La sédimentométrie consiste à laisser une suspension de sol se déposer au fond d’une

éprouvette pleine d’eau. Plus les grains sont fins, plus la vitesse de décantation est lente
conformément à la loi de Navier Stokes sur la vitesse de chute de billes sphériques dans l’eau.
32
Application
La mesure de la densité de suspension à des intervalles de temps variables permet de calculer

la proportion des grains de chaque diamètre.
Procédure : Nous avons prélevé 40g dans les passants au tamis de 80 µm de chaque couche
de carrière, ensuite nous avons ajouté 60ml de solution défloculante (hexamétaphosphate de
sodium) et 440cm3 d’eau distillée, laisser au repos environ 14 heures, on les agite pendant
05mn avec l’agitateur électrique avant de les mettre dans chaque tube et compléter avec l’eau
distillée jusqu’au trait de 2000 ml. Les mesures sont faites à l’aide d’un densimètre après
agitation à la palette.
La carrière E
Fuseau CRAterre
100 Fuseau CRAterre
90
Couche E1 [0 ; 0.3]
80
Couche E2 [0.3 ; 1.5]
70
Couche E3 [1.5 ; 2.3]
60
Couche E4 [2.3 ; 5.3]
50
Couche E5 [5.3 ; 9.3]
40
30
20
10
0
1000 100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001

sédimentométrie
Figure 16: Courbes granulométrique des différentes couches de la carrière E.
L’analyse granulométrique montre que les couches (E1) et (E4) sont hors du fuseau des
briques en terre stabilisées, recommandé par CRATerre. Mais (E4) affleure la partie inférieure
du fuseau.
33
Application
La carrière F
100
Fuseau CRAterre
90
Fuseau CRAterre
80
70 Couche F1 [ 0;1 ]
60 Couche F2 [ 1 ; 2.5 ]
50
40
30
20
10
0
1000 100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001
sédimentométrie
Figure 17 : Courbes granulométrique des deux couches de la carrière F
L’analyse granulométrique montre que la deuxième couche (F2) de la carrière F sort du

fuseau de CRATrerre. Un mélange des deux couches pourrait être convenable.
La carrière G
100
Fuseau CRATerre
90
Fuseau CRATerre
80
70 Couche G1 [ 0 ; 1 ]
60 Couche G2 [ 1 ; 2.5 ]
50
40
30
20
10
0
1000 100 10 1 0,1 0,01 0,001 0,0001

sédimentométrie
Figure 18: Courbes granulométrique des différentes couches de la carrière C
La courbe granulométrique des deux couches de la carrière G respectent le fuseau, les parties
débordantes qui correspondent aux gros grains peuvent être corrigées en utilisant un tamis de
4mm comme tamis supérieur. G1 et G2 conviennent à la confection des briques stabilisées.
34
Application
Tableau X: Résultats des activités argileuses
Matériaux F IP F x IP A
E2 [0,3;1,5] 48 15,3 734,4 0,638
E3 [1,5;2,3] 48 20,3 974,4 0,655
E4 [2,3;5,3] 34 12,6 428,4 1,050
E5 [5,3;9,3] 60 16,9 1014 1,207
F1 [0; 1] 98 5,4 529,2 0,164
G1 [0; 1] 66 7 462 0,259
G2 [1;2.5] 70 15,5 1085 0,431
5.1.2. Le poids spécifique au pycnomètre à air
Les matériaux sont pris directement sans lavage, chaque échantillon est pesé entre 800g et
900g directement dans le pycnomètre taré sur la balance, ensuite nous ajoutons de l’eau
distillée en quantité supérieur à 300 cm3, l’appareil est refermé puis nous injectons de l’air à
l’aide d’une petite pompe qui se trouve sur l’appareil, ensuite l’aiguille est ramenée au point
rouge et nous commençons à faire la lecture de la pression. A la fin de l’essai, le matériau sera
utilisé pour l’analyse par sédimentométrie.
Tableau V: récapitulatif des poids spécifiques des matériaux
Valeur (γs) Unités

Carrière E
E1 [0;0.3] 27,4 KN/m3
E2 [0,3;1,5] 28,0 KN/m3
E3 [1,5;2,3] 26,3 KN/m3
E4 [2,3;5,3] 24,8 KN/m3
E5 [5,3;9,3] 28,3 KN/m3
Carrière F
F1 [0; 1] 26,99 KN/m3
F2 [1;2.5] 27,43 KN/m3
Carrière G
G1 [0; 1] 27,20 KN/m3
G2 [1;2.5] 26,48 KN/m3
35
Application
5.1.3. Essai au bleu de méthylène (Norme NFP 94-068)
Cet essai est une mesure indirecte de la surface spécifique des grains solides par absorption
d’une solution de bleu de méthylène jusqu’à saturation. En d’autres termes, il exprime la
quantité de bleu de méthylène pouvant être absorbée par les surfaces des particules de sols.
Procédure : Nous avons prélevé 120g de chaque matériau, chaque échantillon est introduit
dans un bocal contenant 500ml d’eau distillée, l’ensemble est agité à l’aide de la machine
électrique a une vitesse de 700 tours par minute pendant 05 (mn), puis nous prélevons 05 (ml)
de la solution de bleu que nous injectons dans le mélange, après 01 (mn) on prélève de
nouveau mais cette fois ci dans le mélange eau distillée-terre-solution de bleu, à l’aide d’une
baguette, une goutte que l’on dépose sur le papier filtre. La tache ainsi formée se compose
d’un dépôt central de matériaux, coloré d’un bleu entouré d’une zone humide incolore.
Le test est dit positif si, dans la zone humide, apparait autour de dépôt central une auréole
bleu clair persistante. Il est dit négatif si l’auréole est incolore ou le redevient.
Tableau VI: récapitulatif des résultats VBS des matériaux
Solution de bleu à 10g/l

Quantité de bleu par injection 5 ml
Quantité de matériaux par essai 120 g
Quantité total
Nombre de bleu B VBS Observation
d'injection injecté (ml)
Carrière E
E1 12 60 0,6 0,5 sol limoneux (peu plastique et sensible à l'eau)
E3 77 385 3,85 3,2 sol limono-argileux (plasticité moyenne)
E5 94 470 4,7 3,9 sol limono-argileux (plasticité moyenne)
Carrière F
F1 46 230 2,3 1,9 sol limoneux (peu plastique et sensible à l'eau)
F2 30 150 1,5 1,3 sol limoneux (peu plastique et sensible à l'eau)
Carrière G
G1 22 110 1,1 0,9 sol limoneux (peu plastique et sensible à l'eau)
G2 62 310 3,1 2,6 sol limono-argileux (plasticité moyenne)
36
Application
5.1.4. Limites d’Atterberg (Norme NF P 94-051).
Les limites d’ATTERBERG sont déterminées uniquement pour les éléments fins d’un sol
(fraction passant au tamis de 0,4 mm), car ce sont les seuls éléments sur lesquels l’eau agit en
modifiant la consistance du sol. L’essai consiste donc à faire varier la teneur en eau de cette
fraction de sol et à observer sa consistance.
Limite de liquidité (méthode de la coupelle)
La limite de liquidité (WL) est la teneur en eau qui sépare l’état liquide de l‘état plastique.
Procédure : le matériau lavé au tamis de 0.4mm, le passant est récupéré pour l’essai, il se
mesure avec un appareil de Casagrande. 50 à 70 g de mortier étalé dans la coupelle et divisé
en deux (2) parties par une rainure axiale normalisée. En pratique, il est presque impossible de
fournir à la fraction 0/0.4 mm la teneur en eau exacte qui va permettre de refermer la rainure
en vingt-cinq (25) coups produits par la chute de la coupelle d’une hauteur de un (1) cm sur
une surface dure. Pour solutionner se problème, on répète l’essai à plusieurs reprises en
changeant chaque fois la teneur en eau de l’échantillon. Plus la teneur en eau sera grande,
moins il faudra de coups sur la base pour refermer la rainure. On trace ensuite la courbe
d’évolution du nombre de coups (15 à 35) et des teneurs en eau.
Limite de plasticité
Noté (Wp), la limite de liquidité est le passage de l’état plastique à l’état solide avec retrait.
C’est la teneur en eau de l’échantillon de terre roulé de dimensions normalisée, (diamètre 3
mm et de longueur comprise entre 10 à 15 cm), qui se fissure en étant soulevé en son milieu
pour une hauteur de 15 à 20mm. Le matériau utilisé pour la limite de plasticité est le même
que celui de la limite de liquidité.
L’indice de plasticité
L’indice de plasticité noté (Ip) est la différence entre la limite de liquidité et la limite de
plasticité. Plus il est important plus le gonflement par humidification de la terre et son retrait
par dessiccation seront importante. Il précise les risques de déformation du matériau.
37
Application
Tableau VII: Résultats des limites d'Atterberg des carrières de Dori à tous les horizons
limites d'Atterberg
Terre
Wl% Wp% Ip% IC
E1 [0;0.3] — — — —
E2 [0,3;1,5] 36 20,7 15,3 2,3
E3 [1,5;2,3] 42,3 22 20,3 2,1
E4 [2,3;5,3] 41,6 29 12,6 3,3
E5 [5,3;9,3] 54,7 37,8 16,9 3,2
F1 [0; 1] 21,2 15,9 5,4 3,9
F2 [1;2.5] — — — —
G1 [0; 1] 25,8 18,8 7 3,6
G2 [1;2.5] 40,5 25 15,5 2,6
Les limites d’Atterberg des matériaux E1 et F2 n’ont pas pu être réalisées, car ils présentaient
des caractéristiques un peu plus sablonneuses : E1 à 91% de sable, 2%de limon et 7%
d’argile ; F2 à 81% de sable, 6% de limon et 13% d’argile selon la classification d’Atterberg.
30
25
INDICE DE PLASTICITE IP (%)
Ligne A
20
E2
E3
15
E4
E5
10
F1
G1
5
G2
0
0 10 20 30 40 50 60 70
LIMITE DE LIQUIDITE WL (%)
Figure 19: Diagramme de plasticité
38
Application
Figure 20: Diagramme de plasticité selon la classification LPC
Selon la classification LCP (E2), (E3), (F1), (G1) et (G2) sont des argiles peu
plastiques ; (E4) est un limon peu plastique et (E5) est aussi un limon mais très plastique.
Selon la classification géotechnique P & CH et USCS, (F1) est un silt peu plastique
ou de argile peu plastique ; (E4) silt et argiles organique peu plastique ;
5.1.5. Essai PROCTOR NORMAL (Norme NF P 94-093).
L’essai Proctor a pour but de déterminer la teneur en eau optimale pour un sol de remblai
donné et des conditions de compactage fixées, qui conduit au meilleur compactage possible
ou encore la capacité portante maximale.
L’essai consiste à compacter dans un moule normalisé, à l’aide d’une dame normalisée, selon
un processus bien défini, l’échantillon de sol à étudier et à mesurer sa teneur en eau et son
poids spécifique sec après compactage.
L’essai est répété plusieurs fois de suite sur des échantillons portés à différentes teneurs
en eau. On définit ainsi plusieurs points d’une courbe (δd/δw ; w) ; on trace cette courbe qui
présente un maximum dont l’abscisse est la teneur en eau optimale et l’ordonnée la densité
sèche optimale.
39
Application
Les courbes Proctor Normal
Couches de le carrière E
2,1
1,9
Densité apparente
1,8
E2 [0,3;1,5]
1,7
E3 [1,5;2,3]
1,6 E4 [2,3;5,3]
E5 [5,3;9,3]
1,5
1,4
1,3
8,00% 13,00% 18,00% 23,00% 28,00%
Teneur en eau
Figure 21 : Courbe de compactage Proctor, Carrière E.
Couche de la cafrrière F
1,90
1,89
Densité apparente (g/cm3)
1,88
1,87
1,86
F1 [ 0. 1]
1,85
1,84
1,83
1,82
11,00% 12,00% 13,00% 14,00% 15,00% 16,00%
Teneur en eau (%)
Figure 22:courbe de compactage Proctor Normal de B1, Carrière F
40
Application
Couche de la carrière G
1,97
Densité apparente (g/cm3)
1,92
1,87 G1 [0.1]
G2 [1.2.5 ]
1,82
1,77
10,00% 12,00% 14,00% 16,00% 18,00%
Teneur en eau (%)
Figure 23:Courbe de compactage Proctor, Carrière G
Tableau VIII: Caractéristique géotechnique des latérites
Compactibilit
Granulométrie limites d'Atterberg
Terr é
e %<2,5m %<2m %<80µ %<15µ %<2µ Wl δd Wopt
Wp% Ip% IC
m m m m m % g/cm3 %
E1 98 98 52 10 9 — — — — — —
2,
E2 88 86 48 29 24 36 20,7 15,3 3 2,01 10,6
2,
E3 95 91 48 39 31 42,3 22 20,3 1 1,855 14
3,
E4 95 88 34 25 12 41,6 29 12,6 3 1,804 14
3,
E5 99 99 60 39 14 54,7 37,8 16,9 2 1,44 25,5
3,
F1 99,7 99 98 38 33 21,2 15,9 5,4 9 1,895 12,9
F2 99,7 99 47 18 14 — — — — — —
3,
G1 84 83 66 37 27 25,8 18,8 7 6 1,97 12,24
2,
G2 87 86 70 46 36 40,5 25 15,5 6 1,895 14
41
Application
5.2. CLASSIFICATION DES DIFFERENTES COUCHES DE SOL.
Classification des différentes couches selon la classification GTR (Guide Technique pour la
réalisation des Remblais et des Couches de formes) SETRA.
Classification GTR (SETRA)

Classe A B C D Classe
E1 ×
E2 ×
E3 ×
E4 × A4
E5 × A5
F1 ×
F2 ×
G1 ×
G2 ×
A : Sols fins
B : Sols sableux et graveleux avec fines
C : Sols comportant des fines et de gros éléments
D : Sols insensibles à l’eau avec fines
42
Application
CHAPITRE 6. ESSAIS SUR MATERIAUX STABILISES A LA CHAUX
Les essais sur les briques confectionnées et stabilisées à la chaux, par (YOUSSOUF A
mémoire, 2011), doivent présenter un certain nombre de qualités, et de performances
minimales, pour être utilisé dans la construction.
Tableau IX: Nombre de briques pour chaque type d'essai.
Couche Date de Date Dosage à Compression Essais Essais

A confection d'écrasement la chaux simple d'immersion d'infiltration
10% 4 3 3
A3 12/2011 14/05/2012
5% 4 3 3
A4 12/2011 14/05/2012 10% 4 3 3
6.1. RESISTANCE A LA COMPRESSION SIMPLE
Les briques sont posées à plat dans la même position qu’elles occupent dans la construction
pour l’écrasement, les résultats consignés dans les tableaux sont donnés par la presse portique
manuelle.
Tableau X: Résultats des éprouvettes provenant de la couche A3 à 10% de chaux, confectionné par
YOUSSOUF .A Souleyman, mémoire, 2011.
Briques A3 10% conservé à l'air libre (6mois

Type Charge de Surface Résistance masse volume masse
Nbr
d'essai rupture (N) (mm²) Fcj (MPa) kg m3 volumique
1 60190 15400 3,91 2,44 0,0014 1760
2 40290 15400 2,62 2,36 0,0014 1703
3 54340 15400 3,53 2,36 0,0014 1703
4 45520 15400 2,96 2,36 0,0014 1703
Moyenne 3,25
La résistance est de 1.428 MPa après 15 jours de cure et de 1.496 Mpa à 28 jours de cure,
après elle atteint 3.25MPa après 6 mois.
43
Application
Tableau XI: Résultats des éprouvettes provenant de la couche A4 à 10% de chaux, confectionné par
Briques A4 10% conservées à l'air libre

Type Charge de Surface Résistance masse volume masse
Nbr
d'essai rupture (N) (mm²) Fcj (MPa) kg m3 volumique
1 20320 15070 1,35 2,489 0,0013 1898
2 43210 15070 2,87 2,409 0,0013 1837
3 26190 15070 1,74 2,409 0,0013 1837
4 31580 15070 2,10 2,409 0,0013 1837
Moyenne 2,01
La résistance est de 0.946 MPa après 15 jours de cure et de 1.097 Mpa à 28 jours de cure,
après elle atteint 2.01MPa après 6 mois.
Tableau XII: Résultats des éprouvettes provenant de la couche A3 à 5% de chaux, confectionné par
Briques A3 5% conservées sous film polyane à (Dori)

Type Charge de Surface Résistance masse volume
Nbr
d'essai rupture (N) (mm²) Fcj (MPa) kg m3 masse volumique
1 155590 23100 6,74 3,13 0,0022 2853
2 157200 23100 6,81 3,175 0,0022 2894
3 158460 23100 6,86 3,09 0,0022 2816
4 155000 23100 6,71 3,09 0,0022 2816
Moyenne 6,78
Des trois échantillons, seules les briques de (A3) stabilisées à 5% de chaux présentent des
résultats acceptables. 6,78 MPa en 6 mois de conservation. La résistance minimale selon ((H.
Houben et H. Guillaud, 1995) est entre 2 et 12 MPa pour la résistance des briques stabilisées
au ciment, et 6,78 MPa est compris entre ces valeurs. La résistance est de 1.073 MPa à 15
jours et 1.48 MPa à 28 jours.
44
Application
6.2. ESSAIS HYDRIQUES POUR DURABILITE
Cette partie permet de voir le comportement des BTC à l’eau, la durabilité des matériaux en
terre. Les échantillons seront soumis à l’essai d’infiltration et l’essai d’imbibition total.
6.2.1. Essais d’infiltration
Cet essai n’a concerné que quelques éprouvettes de la carrière (A),
 Trois briques dosées à 5%

 Trois autres dosées à 10% de la couche A3
 Trois briques dosées à 10% de la couche A4,
L’éprouvette est immergée totalement dans l’eau, après un certain temps, par exemple 5, 10,
ou 15mn, si elle est toujours intacte elle est retirée, essuyée et pesée puis replongé dans l’eau
pour la même période de temps et on pèse de nouveau l’échantillon, cette action est répétée
plusieurs fois jusqu'à la saturation de la brique, les résultats sont ressemblés dans les tableaux
(XIII, XIV et XV) et représentés sur la figure (24). La quantité d’eau absorbée en fonction du
temps est ainsi mise en valeur. C’est la vitesse de saturation à l’intérieure de la brique.
Tableau XVI: Masse de l'éprouvette à chaque 5mn d'immersion total jusqu'à saturation.
tps (mn) 0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 55 60 65 70 75
A3 5% masse (kg) 3,1 3,3 3,4 3,4 3,4 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,5 3,6 3,6 3,6 3,5
A3
10% masse (kg) 3,5 3,8 3,8 3,9 3,9 3,9 4,0 4,0 4,0 4,0 4,0 4,0 4,0 4,0 4,0 4,0
A4
10% masse (kg) 2,5 2,9 3,0 3,1 3,1 3,1 3,1 3,1
Tableau XVII: Masse de l'éprouvette à chaque 10mn d'immersion total jusqu'à saturation.
temps (mn) 0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

A3 10% masse (g) 3251 3522 3563 3605 3638 3674 3711 3708 3722 3717 3713
A3 5% masse (g) 3637 3878 3980 4015 4041 4046 4057 4063 4063
A4 10% masse (g) 2559 3004 3103 3130 3129
45
Application
Tableau XVIII: Masse de l'éprouvette à chaque 15mn d'immersion total jusqu'à saturation.
temps (mn) 0 15 30 45 60 75 90 105

A3 10% masse (g) 3086 3470 3538 3579 3590 3615 3590 3588
A3 5% masse (g) 3623 4015 4056 4101 4112 4165 4158
A4 10% masse (g) 2466 3024 3001
4100
3900
3700
Masse (g)
3500
3300 A3 10%
3100 A3 5%
2900 A4 10%
2700
2500
0 20 40 60 80 100 120
Temps (mn)
Figure 24: Courbes représentatifs d'emmagasinement d'eau des éprouvettes
Conclusion :
Pour tous les échantillons examinés, la quantité d’eau absorbée augmente rapidement dans les
quinze premières minutes et tend à se stabiliser par la suite.
Le temps nécessaire pour atteindre la stabilisation est de l’ordre de 60 mn environ pour

l’échantillon A3 contenant 5% de chaux, 75 mn pour l’échantillon A3 contenant 10% de
chaux et de 30 mn pour l’échantillon A4 contenant 10% de chaux.
Quantité d’eau absorbée par les éprouvettes au bout de 16 mn :
W : teneur en eau.
Mf : est la masse finale de l’éprouvette au bout de 16 mn.
Mi : est la masse initiale de l’éprouvette.
A3 (5%) A3 (10%) A4 (10%)

0,08 0,09 0,22
46
Application
6.2.2. Essais d’immersion totale
Cet essai a été pratiqué sur quatre échantillons de la même couche de carrière (A3) à
5% de chaux, la condition de cure était sous bâche à la température ambiante de Dori, pendant
6 mois. Pour des éprouvettes de plus de 3 mois de conservation, l’immersion totale dans un
bain se fait pendant 7 jours. Si elles sont encore intactes, elles seront soumises à la
compression simple tout de suite après la pesée.
Tableau XIX: Récapitulatif des résultats après 7 jours d'immersion totale, des briques stabilisées à 5% de
chaux.
Résultats essai d'immersion (Briques A3 5%)

Charge de Surface Résistance masse masse volume masse
Nbr
rupture (N) (mm²) Fcj (MPa) initiale kg finale kg m3 volumique
1 24530 19600 1,25 3,61 4,12 0,0018 2260
2 25370 18225 1,39 3,54 4,03 0,0017 2378
3 22180 18225 1,22 3,62 4,14 0,0017 2417
4 23520 18900 1,24 3,45 3,94 0,0018 2242
Conclusion : les résultats obtenus nous donnent une moyenne de 1.28MPa, ce qui est 5 fois
inférieur à la résistance des briques non immergées qui est de 6.78Mpa. Nous constatons des
décrochements superficiels de matériaux dus à l’eau.
47
Application
CHAPITRE 7. ANALISES ET DISCUSSIONS
7.1. ANALYSES
Tableau regroupant le pourcentage de sable, limon et argile de toutes les couches de sol des
carrières de Dori.
Tableau XI: Classification d’Atterberg
% SABLE % LIMON % ARGILE IP (%) A
E1 91 2 7 — —
E2 69 6 25 15,3 0,638
E3 59 10 31 20,3 0,655
E4 74 14 12 12,6 1,050
E5 57 28 15 16,9 1,207
F1 61 6 33 5,4 0,164
F2 81 6 13 — —
G1 62 12 26 7 0,259
G2 52 12 36 15,5 0,431
Carrière E
Les couches de la carrière (E) respectent le fuseau pour les briques en terre compressées et
stabilisées à la chaux de CRATerre, seule la première couche (E1) arable, présente des
caractéristiques sablonneuses à près de 91% de sable et 9% d’argile et de limon, en plus elle
bifurque du fuseau, il n’est donc pas convenable.
Pour cette carrière nous retiendrons les quatre autres couches comme convenables, car ils ont
chacun un indice de plasticité assez élever compris entre 10% et 20% Selon CRATerre plus
IP est élever plus le matériau donnera des briques d’une résistance acceptable.
48
Application
Exemple de résultats : deux matériaux à 10% de chaux et à 10 semaines de cure, le premier

avec un IP =14% donne 2.49 bars et le second avec un IP =10% donne 1.05 bar.
Carrière F
La première couche (F1) est convenable pour la confection des briques stabilisées à la chaux,
elle emprunte le fuseau de CRATerre. Avec un (IP) = 5.4% et (F x IP) = 302.4 compris entre
200 et 400. (F2) conviendrait si nous mélangeons les deux matériaux, en faisant la moyenne
des pourcentages granulométriques des deux courbes.
Carrière G
Les courbes des deux couches (G1) et (G2) de cette carrière empruntent en partie le fuseau de
CRATerre. Par conséquent un portion déborde et représente 5% des gros grains de diamètre
compris entre 0,5 à 1,5 cm. Cette partie granulométrique peut-être favorable pour la résistance
des briques, d’où les deux sols conviennent et peuvent être utilisés pour la stabilisation.
L’indice de plasticité de (G2) qui est de 15.5 est plus élevé que celui de (G1) qui est de 7.
(G2) donnera des briques plus résistantes.
7.2. DISCUSSION
Nous avons réalisé des essais de compression simple sur 16 briques provenant de deux
couches (A3) dosé à 5 et 10% de chaux et (A4) dosé à 5% de chaux de la carrière (A).
En se basant sur la valeur de CRATerre, on peut conclure que (A3) à 10% de chaux qui donne
une valeur de 3.25 MPa et (A4) à 10% de chaux dont la valeur est 2.01 MPa, pour 6 mois de
cure n’est pas satisfaisante, cela est peut-être dû à une mauvaise conservation ou à une
mauvaise mise en œuvre des briques.
Par contre les éprouvettes de (A3) dosées à 5% de chaux donnent un résultat acceptable de
6.78 MPa en 6 mois. A 28 jours ces éprouvettes présentaient 1.48 MPa comme résistance. On
constate une nette évolution de la résistance en fonction du temps.
49
Application
Ces résultats permettent d’avancer certaines idées sur la stabilisation à la chaux éteinte des
briques en terres, la résistance de ces briques croit en fonction du temps de cure et non en
fonction du dosage de stabilisant. En plus de l’humidité, l’élévation de la température
convient à la réaction de la chaux. Les expériences de (A. ELABBADI, 1986) montrent que
les résistances se multiplient par 4 en passant de 10 à 20°C et par 10 en passant de 20° à 80°
C.
Pour la convenance des choix des terres, la carrière (E) présente des caractéristiques assez
intéressantes. Sauf que la première couche (E1), qui est la terre en surface est beaucoup plus
sableux donc pas convenable. La terre de la carrière (F) est intéressante dans la mesure où les
deux couches se mélangent pour la stabilisation. La carrière (G) a une partie débordante qui
constitue les gros grains, et cette partie peut être supprimée. (G) est donc aussi convenable.
Les limites des zones recommandées sont approximatives. Les tolérances acceptables peuvent
varier considérablement. Il est généralement admis que beaucoup de terre qui ne s’inscrive
pas dans les zones recommandées donnent quand même des résultats acceptables en pratique.
Toute fois les terres qui sont conformes donnent dans la plus part des cas des résultats
satisfaisants. Les zones indiquées sont destinées à guider par l’utilisateur et non à être
appliquées comme des spécifications rigides (CRATerre, Traité de construction en terre).
50
Application
CONCLUSION GENERALE ET PERSPECTIVES
Au terme de ces recherches, nous pouvons conclure que les courbes granulométriques de
toutes les couches de sol étudiées, respectent le fuseau granulométrique pour les briques
compressées traitées à la chaux de CRATerre, sauf la couche (E1) qui bifurque de façon
considérable. Des perspectives d’études sont à envisager sur d’autres types de terre, des sols
de Dori.
Des procédures d’essais de compression simple sur les BTC sont effectuées au laboratoire, et
nous sommes parvenus aux résultats suivants : les briques provenant de (A3) stabilisées à
10% de chaux et (A4) stabilisées à 10% de chaux n’ont pas donné de résultats acceptables, ils
sont entre 2 et 3.25 MPa à 6 mois cure, comparativement aux résultats de CRATerre-EAG, la
résistance devait être de l’ordre de 2.4MPa ou supérieur et sans aucune valeur inférieur à 2
MPa à 28 jours de cure .
Par contre les résultats des briques de la même carrière (A3) stabilisées à 5% de chaux a 6.78
MPa après 6 mois de cure. Un résultat satisfaisant car nous voyons bien l’évolution de la
résistance dans le temps.
L’essai d’immersion des éprouvettes se fait pendant 7 jours pour une conservation de 3 mois.
Les briques de (A3) stabilisées à 5% de chaux à une durée de vie de 6 mois, ont été
immergées totalement dans l’eau pendant 7 jours puis écrasées immédiatement après. La
valeur obtenue est de 1.28 MPa. Comparativement cette valeur est légèrement supérieur
1.20MPa qui est la valeur de la résistance humide à 28 jours donnée par CRATerre. Elle est
donc peu satisfaisante.
Si nous le comparons aux valeurs de (A. ELABBADI, 1986) sur 4 types de terre marocaines
contenant 10% d’argile non stabilisée à la chaux à 90 jours, qui est entre 0.45 MPa à 1.3 MPa,
et 1 MPa pour un autre type de terre marocaine (Driouch, Nord marocain) stabilisée à 6% de
chaux à 14 jours de cure : la valeur 1.28 MPa est satisfaisante.
L’étude scientifique des constructions en terre est très peu avancée par rapport à celle des
maçonneries classiques (blocs de béton ou terre cuite).
Les normes sur les BTC établies des différents pays sont d’ordre empirique, même si elles
sont basées sur des tests spécifiques en fonction des nécessités locales. Ces tests sont peu
51
Application
nombreux et les formules qui en découlent restent bien limitées dans le temps et dans
l’espace. Une meilleure compréhension du comportement des maçonneries en BTC nécessite
des procédés et des analyses expérimentales plus importantes.
Nous espérons pouvoir mettre en pratique ces résultats et expérimenter d’avantage les
différentes couches de sol de Dori en les stabilisants au ciment et aussi à la chaux et d’autres
types d’essais d’absorption capillaire et de transfert thermique.
52
Application
BIBLIOGRAPHIE
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53
Application
ANNEXES
54
Application
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE (E1)
%
Modules tamis Refus Refus % Refus
Passants Observations
AFNOR mm partiels cumulés cumulés
cumulés
50 80
49 63
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 0,0
42 12,5 0,0
41 10 0,0
40 8 0,0
39 6,3 0,0
38 5 0,0
37 4 0,0
36 3,15 28,0 28,0 1,4% 98,6%
35 2,5 1,5 29,5 1,5% 98,5%
34 2 29,5 1,5%
33 1,6 29,5 1,5%
32 1,25 12,0 41,5 2,1% 97,9%
31 1 41,5 2,1%
30 0,8 41,5 2,1%
29 0,63 43,0 84,5 4,2% 95,8%
28 0,5 24,2 108,7 5,4% 94,6%
27 0,4 28,5 137,2 6,9% 93,1%
26 0,315 70,2 207,4 10,4% 89,6%
25 0,25 205,9 413,3 20,7% 79,3%
24 0,2 131,1 544,4 27,2% 72,8%
23 0,16 111,2 655,6 32,8% 67,2%
22 0,125 93,0 748,6 37,4% 62,6%
21 0,1 29,0 777,6 38,9% 61,1%
20 0,08 33,7 811,3 40,6% 59,4%
19 0,063
18 0,050
17 0,040
55
Application
%
cumulés
50 80
49 63
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 0,0
42 12,5 0,0
41 10 0,0
40 8 0,0
39 6,3 6,6 6,6 0,3% 99,7%
38 6 24,1 30,7 1,5% 98,5%
37 4 30,7 1,5%
36 3,15 122,3 153,0 7,6% 92,4%
35 2,5 69,4 222,4 11,1% 88,9%
34 2 222,4 11,1%
33 1,6 222,4 11,1%
32 1,25 127,9 350,3 17,5% 82,5%
31 1 350,3 17,5%
30 0,8 350,3 17,5%
29 0,63 49,0 399,3 20,0% 80,0%
28 0,5 399,3 20,0%
27 0,4 399,3 20,0%
26 0,315 46,8 446,1 22,3% 77,7%
25 0,25 337,9 784,0 39,2% 60,8%
24 0,2 54,4 838,4 41,9% 58,1%
23 0,16 34,3 872,7 43,6% 56,4%
22 0,125 872,7 43,6%
21 0,1 872,7 43,6%
20 0,08 94,0 966,7 48,3% 51,7%
19 0,063
18 0,050
17 0,040
56
Application
Modules Refus % Refus % Passants

tamis mm Refus partiels Observations
AFNOR cumulés cumulés cumulés
50 80
49 63
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 0,0
42 12,5 0,0
41 10 0,0
40 8 0,0
39 6,3 0,0
38 5 2,2 2,2 0,1% 99,9%
37 4 2,2 0,1%
36 3,15 41,3 43,5 2,2% 97,8%
35 2,5 62,1 105,6 5,3% 94,7%
34 2 76,9 182,5 9,1% 90,9%
33 1,6 67,9 250,4 12,5% 87,5%
32 1,25 66,3 316,7 15,8% 84,2%
31 1 316,7 15,8%
30 0,8 91,2 407,9 20,4% 79,6%
29 0,63 43,3 451,2 22,6% 77,4%
28 0,5 46,3 497,5 24,9% 75,1%
27 0,4 30,7 528,2 26,4% 73,6%
26 0,315 44,0 572,2 28,6% 71,4%
25 0,25 51,1 623,3 31,2% 68,8%
24 0,2 49,4 672,7 33,6% 66,4%
23 0,16 68,7 741,4 37,1% 62,9%
22 0,125 63,9 805,3 40,3% 59,7%
21 0,1 20,8 826,1 41,3% 58,7%
20 0,08 19,4 845,5 42,3% 57,7%
19 0,063
18 0,050
17 0,040
57
Application

50 80
49 63
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 0,0
42 12,5 0,0
41 10 0,0
40 8 0,0
39 6,3 0,0
38 5 2,2 2,2 0,1% 99,9%
37 4 2,2 0,1%
36 3,15 41,3 43,5 2,2% 97,8%
35 2,5 62,1 105,6 5,3% 94,7%
34 2 76,9 182,5 9,1% 90,9%
33 1,6 67,9 250,4 12,5% 87,5%
32 1,25 66,3 316,7 15,8% 84,2%
31 1 316,7 15,8%
30 0,8 91,2 407,9 20,4% 79,6%
29 0,63 43,3 451,2 22,6% 77,4%
28 0,5 46,3 497,5 24,9% 75,1%
27 0,4 30,7 528,2 26,4% 73,6%
26 0,315 44,0 572,2 28,6% 71,4%
25 0,25 51,1 623,3 31,2% 68,8%
24 0,2 49,4 672,7 33,6% 66,4%
23 0,16 68,7 741,4 37,1% 62,9%
22 0,125 63,9 805,3 40,3% 59,7%
21 0,1 20,8 826,1 41,3% 58,7%
20 0,08 19,4 845,5 42,3% 57,7%
19 0,063
18 0,050
17 0,040
58
Application

50 80
49 63
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 0,0
42 12,5 0,0
41 10 0,0
40 8 0,0
39 6,3 0,0
38 5 2,2 2,2 0,1% 99,9%
37 4 2,2 0,1%
36 3,15 41,3 43,5 2,2% 97,8%
35 2,5 62,1 105,6 5,3% 94,7%
34 2 76,9 182,5 9,1% 90,9%
33 1,6 67,9 250,4 12,5% 87,5%
32 1,25 66,3 316,7 15,8% 84,2%
31 1 316,7 15,8%
30 0,8 91,2 407,9 20,4% 79,6%
29 0,63 43,3 451,2 22,6% 77,4%
28 0,5 46,3 497,5 24,9% 75,1%
27 0,4 30,7 528,2 26,4% 73,6%
26 0,315 44,0 572,2 28,6% 71,4%
25 0,25 51,1 623,3 31,2% 68,8%
24 0,2 49,4 672,7 33,6% 66,4%
23 0,16 68,7 741,4 37,1% 62,9%
22 0,125 63,9 805,3 40,3% 59,7%
21 0,1 20,8 826,1 41,3% 58,7%
20 0,08 19,4 845,5 42,3% 57,7%
19 0,063
18 0,050
17 0,040
59
Application
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTOMETRIES (E1)
Diamètr Pourcentag
Correcti Profondeu Passant
Heures Temps Tempér Lecture e e
Lecture on r Facteur échantillon p
cumulé tc ature corrigée équivale des grains <
12:1 R CT+Cm- effective F (p = C.P) en
t0 de lecture T °c Rc nt Ф Ф
5: Cd Hr (cm) %
= (m) P (%)
00
12:15:30 30 s 1006,5 31,7 3,9 1010,4 13,6 0,87 58 80,1% 47,6%
12:16:00 1 min 1005,0 31,7 3,9 1008,9 13,9 0,87 42 68,5% 40,7%
12:17:00 2 min 1004,0 31,7 3,9 1007,9 14,1 0,87 30 60,8% 36,2%
12:20:00 5 min 1003,0 31,7 3,9 1006,9 14,3 0,87 19 53,1% 31,6%
12:25:00 10 min 1003,0 31,8 3,9 1006,9 14,3 0,86 13 53,4% 31,7%
12:35:00 20 min 1003,0 32,0 4,0 1007,0 14,3 0,86 9 53,9% 32,0%
12:55:00 40 min 1003,0 32,2 4,1 1007,1 14,3 0,86 7 54,4% 32,3%
13:35:00 80 min 1003,0 32,5 4,2 1007,2 14,3 0,86 5 55,2% 32,8%
16:15:00 4h 1002,5 34,0 4,7 1007,2 14,3 0,85 3 55,2% 32,8%
12:15:00
24 h 1002,0 32,2 4,1 1006,1 14,5 0,86 1 46,7% 27,8%
J+1

Pourcentag Passant
Temps Profonde Diamètre
Heures Températ Lecture e échantillo
cumulé Lecture Correction ur Facteur équivalent
ure corrigé des grains np
12:30 tc de R CT+Cm-Cd effective F Ф
t0 = T °c e Rc <Ф (p = C.P)
:00 lecture Hr (cm) (m)
P (%) en %
12:30:30 30 s 1005,0 32,2 4,1 1009,1 13,9 0,86 59 69,8% 36,1%
12:31:00 1 min 1004,5 32,2 4,1 1008,6 14,0 0,86 42 66,0% 34,1%
12:32:00 2 min 1004,0 32,2 4,1 1008,1 14,1 0,86 30 62,1% 32,1%
12:35:00 5 min 1004,0 32,1 4,0 1008,0 14,1 0,86 19 61,9% 32,0%
12:40:00 10 min 1004,0 32,2 4,1 1008,1 14,1 0,86 13 62,1% 32,1%
12:50:00 20 min 1004,0 32,4 4,1 1008,1 14,1 0,86 9 62,6% 32,4%
13:10:00 40 min 1004,0 32,9 4,3 1008,3 14,1 0,85 7 63,9% 33,0%
13:50:00 80 min 1003,5 34,0 4,7 1008,2 14,1 0,85 5 62,9% 32,5%
16:30:00 4h 1002,0 32,4 4,1 1006,1 14,5 0,86 3 47,2% 24,4%
12:30:00
24 h 1002,0 32,2 4,1 1006,1 14,5 0,86 1 46,7% 24,1%
J+1
60
Application

Passant
Temps Diamètre Pourcentage
Heures Correction Lecture Profondeur échantillon
cumulé Lecture Température Facteur équivalent des grains <
CT+Cm- corrigée effective p
t0 09:14:00 tc de R T °c F Ф Ф
Cd Rc Hr (cm) (p = C.P)
= lecture (m) P (%)
en %
09:14:30 30 s 1006,0 31,3 3,8 1009,8 13,8 0,87 59 75,2% 43,4%
09:15:00 1 min 1005,5 31,3 3,8 1009,3 13,9 0,87 42 71,4% 41,2%
09:16:00 2 min 1005,5 31,3 3,8 1009,3 13,9 0,87 30 71,4% 41,2%
09:19:00 5 min 1005,5 31,3 3,8 1009,3 13,9 0,87 19 71,4% 41,2%
09:24:00 10 min 1005,0 31,3 3,8 1008,8 14,0 0,87 13 67,5% 39,0%
09:34:00 20 min 1005,0 31,3 3,8 1008,8 14,0 0,87 9 67,5% 39,0%
09:54:00 40 min 1005,0 31,3 3,8 1008,8 14,0 0,87 7 67,5% 39,0%
10:34:00 80 min 1004,0 31,6 3,9 1007,9 14,1 0,87 5 60,6% 35,0%
13:14:00 4h 1003,0 33,2 4,4 1007,4 14,2 0,85 3 57,0% 32,9%
09:14:00
24 h 1002,0 32,2 4,1 1006,1 14,5 0,86 1 46,7% 27,0%
J+1

Passant
Temps Diamètre Pourcentage
Heures Correction Lecture Profondeur échantillon
cumulé Lecture Température Facteur équivalent des grains <
CT+Cm- corrigée effective p
t0 09:14: tc de R T °c F Ф Ф
= 00 lecture (m) P (%)
en %
09:14:30 30 s 1006,0 31,3 3,8 1009,8 13,8 0,87 59 75,2% 43,4%
09:15:00 1 min 1005,5 31,3 3,8 1009,3 13,9 0,87 42 71,4% 41,2%
09:16:00 2 min 1005,5 31,3 3,8 1009,3 13,9 0,87 30 71,4% 41,2%
09:19:00 5 min 1005,5 31,3 3,8 1009,3 13,9 0,87 19 71,4% 41,2%
09:24:00 10 min 1005,0 31,3 3,8 1008,8 14,0 0,87 13 67,5% 39,0%
09:34:00 20 min 1005,0 31,3 3,8 1008,8 14,0 0,87 9 67,5% 39,0%
09:54:00 40 min 1005,0 31,3 3,8 1008,8 14,0 0,87 7 67,5% 39,0%
10:34:00 80 min 1004,0 31,6 3,9 1007,9 14,1 0,87 5 60,6% 35,0%
13:14:00 4h 1003,0 33,2 4,4 1007,4 14,2 0,85 3 57,0% 32,9%
09:14:00
24 h 1002,0 32,2 4,1 1006,1 14,5 0,86 1 46,7% 27,0%
J+1
61
Application

Passant
Diamètre Pourcentage
Heures Temps Correction Lecture Profondeur échantillon
Lecture Température Facteur équivalent des grains <
cumulé tc CT+Cm- corrigée effective p
t0 09:14: de lecture R T °c F Ф Ф
= 00 (m) P (%)
en %
09:14:30 30 s 1006,0 31,3 3,8 1009,8 13,8 0,87 59 75,2% 43,4%
09:15:00 1 min 1005,5 31,3 3,8 1009,3 13,9 0,87 42 71,4% 41,2%
09:16:00 2 min 1005,5 31,3 3,8 1009,3 13,9 0,87 30 71,4% 41,2%
09:19:00 5 min 1005,5 31,3 3,8 1009,3 13,9 0,87 19 71,4% 41,2%
09:24:00 10 min 1005,0 31,3 3,8 1008,8 14,0 0,87 13 67,5% 39,0%
09:34:00 20 min 1005,0 31,3 3,8 1008,8 14,0 0,87 9 67,5% 39,0%
09:54:00 40 min 1005,0 31,3 3,8 1008,8 14,0 0,87 7 67,5% 39,0%
10:34:00 80 min 1004,0 31,6 3,9 1007,9 14,1 0,87 5 60,6% 35,0%
13:14:00 4h 1003,0 33,2 4,4 1007,4 14,2 0,85 3 57,0% 32,9%
09:14:00
24 h 1002,0 32,2 4,1 1006,1 14,5 0,86 1 46,7% 27,0%
J+1
LIMITES D'ATTERBERG (E2)
Limite de liquidité Limite de plasticité

N° tare 1 2 3 4 5 A B C D
Poids total humide
42,08 35,38 35,26 32,26 11,61 11,64 11,46 11,19
(g)
Poids total sec (g) 35,24 30,59 30,51 28,36 10,94 10,50 10,77 11,00
Poids tare (g) 16,93 17,49 17,19 17,06 7,51 7,44 7,52 7,13
Poids de l'eau (g) 6,84 4,79 4,75 3,90 0,67 1,14 0,69 0,19
Poids sec (g) 18,31 13,10 13,32 11,30 3,43 3,06 3,25 3,87
Teneur en eau (g) 37,4% 36,6% 35,7% 34,5% 19,5% 37,3% 21,2% 4,9%
Nombre de coups N 16 20 26 35
RESULTATS
62
Application
38% ωL = 36,0%
ωP = 20,7%
Indice de plasticité :
ω en %
36% IP = ωL - ωP
IP = 15,3%
Indice de consistance
du terrain naturel :
34%
10 100 Ic = (ωL - ω ) / IP
Nombre de coups N
Ic = 2,3

N° tare 1 2 3 4 5 A B C D
Poids total humide
43,05 33,50 32,76 30,27 22,41 21,40 21,75 22,55
(g)
Poids total sec (g) 35,36 28,66 28,47 26,55 21,61 20,72 20,96 21,76
Poids tare (g) 17,70 17,43 18,19 17,47 18,01 17,53 17,50 18,10
Poids de l'eau (g) 7,69 4,84 4,29 3,72 0,80 0,68 0,79 0,79
Poids sec (g) 17,66 11,23 10,28 9,08 3,60 3,19 3,46 3,66
Teneur en eau (g) 43,5% 43,1% 41,7% 41,0% 22,2% 21,3% 22,8% 21,6%
44% ωL = 42,3%
ωP = 22,0%
Indice plasticité :
ω en %
42%
IP = ωL - ωP
IP = 20,3%
Indice consistance
40%
10 100 Ic = (ωL - ω) / IP
Ic = 2,1
Nombre de coups N
63
Application

N° tare 1 2 3 4 A B C D
Poids total humide
38,91 32,58 33,44 33,37 22,64 21,21 21,05 21,47
(g)
Poids total sec (g) 32,34 28,00 29,21 28,95 22,01 20,54 20,22 20,51
Poids tare (g) 17,16 17,03 18,90 18,04 19,81 18,10 17,45 17,31
Poids de l'eau (g) 6,57 4,58 4,23 4,42 0,63 0,67 0,83 0,96
Poids sec (g) 15,18 10,97 10,31 10,91 2,20 2,44 2,77 3,20
Teneur en eau (g) 43,3% 41,8% 41,0% 40,5% 28,6% 27,5% 30,0% 30,0%
44% RESULTATS
43% ωL = 41,6%
ωP = 29,0%
ω en %
42% Indice de plasticité :

IP = ωL - ωP
41% IP = 12,6%
40% du terrain naturel :
10 100 Ic = (ωL - ω ) / IP
Nombre de coups N Ic = 3,3

N° tare 1 2 3 4 A B C D
Poids total humide (g) 24,73 20,52 19,10 20,89 21,33 20,21 20,24 21,43
Poids total sec (g) 18,48 15,75 14,87 16,21 20,37 19,37 19,38 20,49
Poids tare (g) 7,22 7,06 7,16 7,45 17,72 17,20 17,08 18,06
Poids de l'eau (g) 6,25 4,77 4,23 4,68 0,96 0,84 0,86 0,94
Poids sec (g) 11,26 8,69 7,71 8,76 2,65 2,17 2,30 2,43
Teneur en eau (g) 55,5% 54,9% 54,9% 53,4% 36,2% 38,7% 37,4% 38,7%
64
Application
56,0% RESULTATS
55,5%
ωL = 54,7%
55,0% ωP = 37,8%
ω en %
54,5%
54,0%
53,5% IP = ωL - ω P
53,0% IP = 16,9%
10 100
Nombre de coups N
du terrain naturel
:
Ic = (ωL - ω ) / IP
Ic = 3,2
ESSAI PROCTOR E2
Teneur en eau souhaitée 6% 8% 10% 12%

Eau de mouillage 120 160 200 240
Poids total humide (g) 3607 3811 3808 3771
Poids du moule (g) 1733 1733 1733 1733
Densité
Poids net humide (g) 1875 2078 2075 2038
Volume du moule (cm3) 940 940 940 940
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8
Poids tare (g) 17,5 18,2 17,6 17,6 18,1 18,2 17,4 17,5
Teneur en
eau
Poids total sec (g) 50,1 41,9 31,5 34,0 52,3 53,0 31,6 55,6
Teneur en eau (%) 8,6% 8,3% 8,8% 11,6% 13,0% 12,5% 14,1% 14,0%
Teneur en eau moyenne (%) 8,5% 10,2% 12,8% 14,0%

Densité humide  (g/cm3) : 1,99 2,21 2,21 2,17
Densité sèche d (g/cm3) : 1,84 2,01 1,96 1,90
65
Application
ESSAI PROCTOR E3
Teneur en eau souhaitée 8% 10% 12% 14% 16%

Eau de mouillage 160 200 240 280 320
Poids total humide
5137 5241 5398 5342 5304
(g)
Poids du moule (g) 3413 3413 3413 3413 3413
Densité Poids net humide
1724 1828 1985 1929 1891
(g)
Volume du moule
940 940 940 940 940
(cm3)
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Poids tare (g) 17,0 18,3 17,4 18,0 17,7 17,4 17,5 17,6 18,2 17,9
Teneur en Poids total humide
67,8 64,2 49,4 54,4 69,3 49,5 74,8 84,8 79,7 70,0
eau (g)
Poids total sec (g) 63,1 59,9 45,8 51,0 62,9 45,7 67,0 75,1 71,0 61,8
Teneur en eau (%) 10,2% 10,3% 12,7% 10,3% 14,2% 13,4% 15,7% 16,8% 16,5% 18,7%
Teneur en eau moyenne (%) 10,3% 11,5% 13,8% 16,2% 17,6%
Densité humide  (g/cm3) : 1,83 1,95 2,11 2,05 2,01
Densité sèche d (g/cm3) : 1,66 1,74 1,86 1,77 1,71
ESSAI PROCTOR E4
Eau de mouillage 250 300 350 400 450

Poids total
5294 5348 5293 5262 5235
humide (g)
Poids du moule
3414 3414 3414 3414 3414
(g)
Densité
Poids net
1881 1934 1879 1848 1821
humide (g)
Volume du
940 940 940 940 940
moule (cm3)
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Poids tare (g) 17,5 18,1 17,4 18,0 17,4 17,5 18,1 17,5 17,9 17,7
Teneur en Poids total

69,0 47,2 65,1 80,6 56,1 75,4 92,6 90,1 71,3 66,0
eau humide (g)
Poids total sec
63,6 44,2 59,1 72,7 50,5 67,0 80,8 78,6 61,6 57,5
(g)
Teneur en eau
11,7% 11,5% 14,5% 14,4% 16,9% 17,0% 18,8% 18,8% 22,2% 21,4%
(%)
66
Application
ESSAI PROCTOR E5

Eau de mouillage 160 200 240 280 320
Poids total
3352 3429 3455 3450 3446
humide (g)
Poids du moule
1731 1731 1731 1731 1731
(g)
Densité
Poids net humide
1620 1698 1724 1719 1715
(g)
Volume du moule
940 940 940 940 940
(cm3)
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Poids tare (g) 17,8 16,8 18,1 17,5 17,6 17,8 17,6 17,9 17,2 17,6
Teneur en Poids total

66,7 66,6 85,2 85,5 61,4 66,6 68,6 65,4 65,1 55,9
eau humide (g)
Poids total sec (g) 58,5 58,4 71,8 72,0 51,8 56,2 56,6 54,5 53,4 46,8
Teneur en eau
20,1% 19,7% 25,0% 24,8% 28,1% 27,1% 30,8% 29,8% 32,3% 31,2%
(%)
67
Application
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE F1
%
cumulés
50 80
49 63
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 0,0
42 12,5 0,0
41 10 0,0
40 8 0,0
39 6,3 2,1 2,1 0,1% 99,9%
38 5 1,8 3,8 0,2% 99,8%
37 4 3,8 0,2%
36 3,15 3,6 7,4 0,4% 99,6%
35 2,5 1,7 9,1 0,5% 99,5%
34 2 9,1 0,5%
33 1,6 9,1 0,5%
32 1,25 8,7 17,8 0,9% 99,1%
31 1 17,8 0,9%
30 0,8 17,8 0,9%
29 0,63 26,4 44,2 2,2% 97,8%
28 0,5 44,2 2,2%
27 0,4 44,2 2,2%
26 0,315 88,4 132,6 6,6% 93,4%
25 0,25 136,9 269,5 13,5% 86,5%
24 0,2 117,6 387,1 19,4% 80,6%
23 0,16 115,9 502,9 25,1% 74,9%
22 0,125 502,9 25,1%
21 0,1 502,9 25,1%
20 0,08 98,4 601,3 30,1% 69,9%
19 0,063
18 0,050
17 0,040
68
Application
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE F2
%
cumulés
50 80
49 63
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 0,0
42 12,5 0,0
41 10 0,0
40 8 0,0
39 6,3 1,2 1,2 0,1% 99,9%
38 5 0,5 1,7 0,1% 99,9%
37 4 1,7 0,1%
36 3,15 2,3 4,0 0,2% 99,8%
35 2,5 0,9 4,9 0,2% 99,8%
34 2 4,9 0,2%
33 1,6 4,9 0,2%
32 1,25 22,9 27,7 1,4% 98,6%
31 1 27,7 1,4%
30 0,8 100,0 127,7 6,4% 93,6%
29 0,63 20,2 148,0 7,4% 92,6%
28 0,5 33,5 181,5 9,1% 90,9%
27 0,4 30,3 211,8 10,6% 89,4%
26 0,315 69,8 281,6 14,1% 85,9%
25 0,25 97,4 379,0 18,9% 81,1%
24 0,2 121,7 500,7 25,0% 75,0%
23 0,16 126,6 627,3 31,4% 68,6%
22 0,125 74,3 701,6 35,1% 64,9%
21 0,1 32,9 734,5 36,7% 63,3%
20 0,08 22,4 756,9 37,8% 62,2%
19 0,063
18 0,050
17 0,040
69
Application
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTOMETRIES F1
Pourcentag Passant
Heures Temps Correctio Profondeu Diamètre
Lectur Températur Lecture Facteu e échantillo
cumul n r équivalen
e e corrigé r des grains np
12:52:0 é tc de CT+Cm- effective tФ
t0 R T °c e Rc F <Ф (p = C.P)
0 lecture Cd Hr (cm) (m)
= P (%) en %
1005,
12:52:30 30 s 32,3 4,1 1009,6 13,8 0,86 58 73,9% 51,7%
5
1 1004,
12:53:00 min
32,3 4,1 1008,1 14,1 0,86 42 62,4% 43,6%
0
2 1003,
12:54:00 min
32,3 4,1 1007,6 14,2 0,86 30 58,5% 40,9%
5
5 1003,
12:57:00 min
32,3 4,1 1007,6 14,2 0,86 19 58,5% 40,9%
5
10 1003,
13:02:00 min
32,3 4,1 1007,6 14,2 0,86 13 58,5% 40,9%
5
20 1003,
13:12:00 min
32,2 4,1 1007,6 14,2 0,86 9 58,3% 40,8%
5
40 1003,
13:32:00 min
32,6 4,2 1007,2 14,3 0,86 7 55,5% 38,8%
0
80 1002,
14:12:00 min
32,8 4,3 1006,8 14,4 0,86 5 52,1% 36,4%
5
1001,
16:52:00 4h 33,9 4,6 1006,1 14,5 0,85 3 47,2% 33,0%
5
12:52:00 24 1002,
h
32,2 4,1 1006,1 14,5 0,86 1 46,7% 32,7%
J+1 0
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTOMETRIES F2

Pourcentag Passant
Temps Correctio Profondeu Diamètre
Heures Lectur Températur Lecture e échantillo
cumulé n r Facteur équivale
e e corrigé des grains np
t0 13:07:0 tc de CT+Cm- effective F nt Ф
R T °c e Rc <Ф (p = C.P)
= 0 lecture Cd Hr (cm) (m)
P (%) en %
1005,
13:07:30 30 s 32,4 4,1 1009,1 13,9 0,86 58 70,3% 43,7%
0
1 1002,
13:08:00 min
32,4 4,1 1006,6 14,4 0,86 42 51,1% 31,8%
5
2 1000,
13:09:00 min
32,4 4,1 1004,6 14,8 0,86 30 35,7% 22,2%
5
5 1000,
13:12:00 min
32,2 4,1 1004,1 14,9 0,86 19 31,3% 19,5%
0
10 1000,
13:17:00 min
32,4 4,1 1004,1 14,9 0,86 14 31,8% 19,8%
0
20 1000,
13:27:00 min
32,4 4,1 1004,1 14,9 0,86 10 31,8% 19,8%
0
40
13:47:00 min
999,5 32,6 4,2 1003,7 15,0 0,86 7 28,5% 17,7%
80
14:27:00 min
999,5 33,1 4,4 1003,9 14,9 0,85 5 29,8% 18,5%
17:07:00 4h 998,5 33,8 4,6 1003,1 15,1 0,85 3 23,9% 14,8%
13:07:00
24 h 998,5 32,9 4,3 1002,8 15,2 0,85 1 21,6% 13,4%
J+1
70
Application
LIMITES D’ATTERBERG F1

N° tare 1 2 3 A B C D
Poids total humide (g) 48,06 45,22 39,65 22,12 22,15 21,79 22,96
Poids total sec (g) 42,60 40,44 35,92 21,49 21,56 21,19 22,30
Poids tare (g) 17,48 18,24 17,66 17,52 17,61 17,61 18,15
Poids de l'eau (g) 5,46 4,78 3,73 0,63 0,59 0,60 0,66
Poids sec (g) 25,12 22,20 18,26 3,97 3,95 3,58 4,15
Teneur en eau (g) 21,7% 21,5% 20,4% 15,9% 14,9% 16,8% 15,9%
Nombre de coups N 17 24 35
22,0% RESULTATS
21,5% ωL = 21,2%
ωP = 15,9%
ω en %
21,0%
20,5%
IP = ωL - ωP
20,0% IP = 5,4%
10 100
Nombre de coups N Indice de consistance
du terrain naturel :
Ic = (ωL - ω ) / IP
Ic = 3,9
ESSAI PROCTOR F1
Teneur en eau souhaitée 8% 10% 12%

Eau de mouillage 160 200 240
Poids total humide
3704 3743 3709
(g)
Poids du moule (g) 1733 1733 1733
Densité Poids net humide
1971 2010 1976
(g)
Volume du moule
940 940 940
(cm3)
Numéro tare 1 2 3 4 5 6
Poids tare (g) 17,6 17,6 18,1 18,2 17,4 17,5

Teneur en Poids total humide
41,7 48,0 41,4 35,8 35,9 40,9
eau (g)
Poids total sec (g) 39,2 44,8 38,7 33,7 33,4 37,9
Teneur en eau (%) 11,8% 11,9% 13,0% 13,2% 15,1% 14,9%
71
Application
Teneur en eau moyenne (%) 11,8% 13,1% 15,0%

Densité humide  (g/cm3) : 2,10 2,14 2,10
Densité sèche d (g/cm3) : 1,88 1,89 1,83
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE G1

50 80
49 63
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 0,0
42 12,5 146,9 146,9 7,3% 92,7%
41 10 38,5 185,4 9,3% 90,7%
40 8 185,4 9,3%
39 6,3 69,8 255,1 12,8% 87,2%
38 5 23,1 278,2 13,9% 86,1%
37 4 278,2 13,9%
36 3,15 35,4 313,7 15,7% 84,3%
35 2,5 12,0 325,7 16,3% 83,7%
34 2 325,7 16,3%
33 1,6 325,7 16,3%
32 1,25 46,6 372,3 18,6% 81,4%
31 1 372,3 18,6%
30 0,8 372,3 18,6%
29 0,63 59,8 432,1 21,6% 78,4%
28 0,5 432,1 21,6%
27 0,4 432,1 21,6%
26 0,315 59,6 491,7 24,6% 75,4%
25 0,25 40,1 531,8 26,6% 73,4%
24 0,2 43,7 575,5 28,8% 71,2%
23 0,16 69,1 644,6 32,2% 67,8%
22 0,125 644,6 32,2%
21 0,1 644,6 32,2%
20 0,08 16,8 661,3 33,1% 66,9%
19 0,063
18 0,050
17 0,040
72
Application
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR TAMISAGE G2
%
cumulés
50 80
49 63
48 50
47 40
46 31,5
45 25
44 20
43 16 0,0
42 12,5 111,0 111,0 5,5% 94,5%
41 10 111,0 5,5%
40 8 111,0 5,5%
39 6,3 125,2 236,1 11,8% 88,2%
38 5 236,1 11,8%
37 4 236,1 11,8%
36 3,15 236,1 11,8%
35 2,5 19,1 255,3 12,8% 87,2%
34 2 255,3 12,8%
33 1,6 255,3 12,8%
32 1,25 55,2 310,4 15,5% 84,5%
31 1 310,4 15,5%
30 0,8 310,4 15,5%
29 0,63 69,2 379,7 19,0% 81,0%
28 0,5 379,7 19,0%
27 0,4 379,7 19,0%
26 0,315 71,0 450,7 22,5% 77,5%
25 0,25 450,7 22,5%
24 0,2 450,7 22,5%
23 0,16 59,6 510,3 25,5% 74,5%
22 0,125 510,3 25,5%
21 0,1 510,3 25,5%
20 0,08 28,2 538,5 26,9% 73,1%
19 0,063
18 0,050
17 0,040
73
Application
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTOMETRIES G1
Pourcenta Passant
Temps Correctio Diamètre
Heures Lectur Tempéra Lecture Profondeur Facteu ge échantill
cumulé n équivalent
e ture corrigée effective r des grains on p
t0 13:28: tc de CT+Cm- Ф
R T °c Rc Hr (cm) F <Ф (p = C.P)
= 00 lecture Cd (m)
P (%) en %
1006,
13:28:30 30 s 32,9 4,3 1010,3 13,7 0,85 58 79,3% 53,1%
0
1003,
13:29:00 1 min 32,9 4,3 1007,8 14,2 0,85 42 60,1% 40,2%
5
1003,
13:30:00 2 min 32,9 4,3 1007,3 14,3 0,85 29 56,2% 37,6%
0
1003,
13:33:00 5 min 32,9 4,3 1007,3 14,3 0,85 19 56,2% 37,6%
0
1003,
13:38:00 10 min 32,9 4,3 1007,3 14,3 0,85 13 56,2% 37,6%
0
1003,
13:48:00 20 min 32,9 4,3 1007,3 14,3 0,85 9 56,2% 37,6%
0
1002,
14:08:00 40 min 33,2 4,4 1006,9 14,3 0,85 7 53,1% 35,6%
5
1002,
14:48:00 80 min 33,5 4,5 1006,5 14,4 0,85 5 50,1% 33,5%
0
1001,
17:28:00 4h 34,0 4,7 1005,7 14,6 0,85 3 43,6% 29,2%
0
13:28:00 1000,
24 h 33,0 4,3 1004,3 14,9 0,85 1 33,4% 22,3%
J+1 0
ANALYSE GRANULOMETRIQUE PAR SEDIMENTOMETRIES G2
Diamètr Passant
Heures Temps Correcti Profondeu Pourcentage
Températ Lecture Facteu e échantillon
cumulé Lecture on r des grains <
13:46 ure corrigée r équivale p
t0 tc de R CT+Cm- effective Ф
: T °c Rc F nt Ф (p = C.P)
= lecture Cd Hr (cm) P (%)
00 (m) en %
1006,
13:46:30 30 s 33,0 4,3 1010,3 13,7 0,85 58 79,6% 58,2%
0
1005,
13:47:00 1 min 33,0 4,3 1009,3 13,9 0,85 41 71,9% 52,5%
0
1004,
13:48:00 2 min 33,0 4,3 1008,8 14,0 0,85 29 68,0% 49,7%
5
1004,
13:51:00 5 min 33,0 4,3 1008,8 14,0 0,85 18 68,0% 49,7%
5
1004,
13:56:00 10 min 33,0 4,3 1008,8 14,0 0,85 13 68,0% 49,7%
5
1004,
14:06:00 20 min 33,0 4,3 1008,3 14,1 0,85 9 64,2% 46,9%
0
1003,
14:26:00 40 min 33,2 4,4 1007,9 14,1 0,85 7 60,8% 44,5%
5
1002,
15:06:00 80 min 33,9 4,6 1007,1 14,3 0,85 5 54,9% 40,1%
5
1002,
17:46:00 4h 34,0 4,7 1006,7 14,4 0,85 3 51,3% 37,5%
0
13:46:00 1001,
24 h 33,3 4,4 1005,9 14,5 0,85 1 45,7% 33,4%
J+1 5
74
Application
LIMITES D’ATTERBERG G1

N° tare 1 2 3 4 5 A B C D
Poids total sec (g) 39,12 32,92 32,06 32,75 10,71 10,31 10,15 10,07
Poids tare (g) 17,55 17,73 17,34 17,17 7,62 7,23 7,09 7,43
Poids de l'eau (g) 5,73 3,96 3,78 3,94 0,60 0,57 0,56 0,50
Poids sec (g) 21,57 15,19 14,72 15,58 3,09 3,08 3,06 2,64
Teneur en eau (g) 26,6% 26,1% 25,7% 25,3% 19,4% 18,5% 18,3% 18,9%
27,0% RESULTATS
26,5% ωL = 25,9%
ωP = 18,8%
ω en %
26,0%
25,5%
IP = ωL - ωP
IP = 7,1%
25,0%
10 100
Nombre de coups N du terrain naturel
:
Ic = (ωL - ω ) / IP
Ic = 3,6
LIMITES D’ATTERBERG G2

N° tare 1 2 3 4 5 A B C D
Poids total humide 41,75 36,80 33,94 34,88 11,24 13,78 13,62 14,24
(g)
Poids total sec (g) 34,93 31,40 29,13 30,04 10,45 13,21 13,07 13,55
Poids tare (g) 18,34 18,03 17,11 17,74 7,24 10,98 10,81 10,83
Poids de l'eau (g) 6,82 5,40 4,81 4,84 0,79 0,57 0,55 0,69
Poids sec (g) 16,59 13,37 12,02 12,30 3,21 2,23 2,26 2,72
Teneur en eau (g) 41,1% 40,4% 40,0% 39,3% 24,6% 25,6% 24,3% 25,4%
RESULTATS
75
Application
ωL = 40,5%
ωP = 25,0%
42%
42% Indice de plasticité :
41%
41% IP = ωL - ωP
ω en %
40% IP = 15,5%
40%
39% Indice de consistance
39% du terrain naturel :
38%
10 100 Ic = (ωL - ω ) / IP
Nombre de coups N Ic = 2,6
ESSAI PROCTOR G1

Poids du moule (g) 1732 1732 1732 1732
Densité
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8
Poids tare (g) 19,2 17,6 17,7 18,2 18,5 17,1 18,0 18,3
Teneur
en eau
Poids total sec (g) 67,8 66,6 81,3 69,9 70,1 62,0 90,2 67,7
Teneur en eau (%) 11,4% 9,8% 11,6% 11,9% 12,1% 14,2% 16,2% 16,6%

76
Application
ESSAI PROCTOR G2

Poids du moule (g) 1732 1732 1732 1732
Densité
Numéro tare 1 2 3 4 5 6 7 8
Poids tare (g) 18,0 18,3 19,2 17,6 17,7 18,2 17,5 17,1
Teneur en
eau
Poids total sec (g) 48,8 56,7 59,0 64,1 53,2 62,5 66,0 60,8
Teneur en eau (%) 10,2% 10,4% 12,8% 13,1% 14,6% 14,9% 16,7% 16.6%

77

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ETUDE DES BRIQUES EN TERRE COMPRIMEE - BTC

STABILISEES A LA CHAUX DES SOLS DE DORI :

MEMOIRE POUR L’OBTENTION DU

Présenté et soutenu publiquement le 21 Juin 2012 par

Louis Arnaud S-N. OUEDRAOGO

Travaux dirigés par :

Architecte Urbaniste Directeur de

Ce travail aurait été impossible sans le concours de nombreuses bonnes volontés. Je

C’est l’occasion pour moi de remercier :

 La Direction Générale de l’Institut International de l’Ingénierie de l’Eau et de

Les recherches sont menées dans le Laboratoire Eco-matériau de Construction de la

Research is conducted in the Laboratory of Eco-material construction 2iE Foundation in

LISTE DES ABREVIATIONS

BTC : Brique en Terre Comprimée

BLT : Bloque de Latérite Taillée

Carrière E : Première carrière visitée

E1 à E5 : couche de sol de la carrière E, classé de 1 à 5

Carrière F : Deuxième carrière visitée

F1 et F2 : couche de sol de la carrière F

Carrière G : Troisième carrière visitée

G1 et G2 : couche de sol de la carrière G

LEMC : Laboratoire Eco-matériau de Construction

F : Pourcentage d’élément passant à 0,08mm

LCP : Laboratoire Central des Ponts et Chaussées

P&CH et USCS : Ponts et chaussées et de la Unified Soil Classification System USA

MA : Matériau Atlas (Sud marocain)

MD : Matériau Driouch (Nord marocain)

4.2. LOCALISATION DES CARRIERES ...................................................................... 31

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

Figure 1: Carte de localisation de la commune de Dori ............................................................. 9

CHAPITRE 1. PRESENTATION DE LA ZONE D’ETUDE

1.1. LA VILLE DE DORI

1.2. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Figure 1: Carte de localisation de la commune de Dori

 Sols sableux (dunes mortes et vide) ;

CHAPITRE 2. INTRODUCTION GENERALE

La terre a longtemps été utilisée comme matériaux de construction puis abandonnée au

Mais aujourd’hui, à l’heure où la protection de l’environnement et le développement durable

Ainsi pour minimiser la consommation de l’énergie en climatisation et avoir des locaux

2.1. PROBLEMATIQUE DE LA RECHERCHE

Dans le cadre du partenariat avec la Commune d’Annecy-le-Vieux en France et la ville de

2.2. OBJECTIF GENERAL

2.3. OBJECTIFS SPECIFIQUES

 Caractériser les sols latéritiques de Dori du point de vue physique et mécanique.

CHAPITRE 3. ETAT DE L’ART SUR LA CARACTERISATION

3.1. BLOCS DE TERRE COMPRIMEES (BTC)

La brique de terre comprimée communément appelée BTC est un bloc de terre

3.2. CARACTERISATION MECANIQUE

Résultats d’études de stabilisation faite par d’autres auteurs.

Valeurs par CRATerre, 2006.

Tableau I: Classification des BTC selon la résistance donné par CRATerre.

Classe des BTC stabilisées par CRATerre, selon la résistance à la compression.

Résistance à la compression sèche à 25

Selon le guide réalisé par CRATerre-EAG et le comité scientifique international

Selon (ELABBADI, 1986, thèse), le choix de la stabilisation à la chaux à 6% est d’ordre

Matériau Atlas (Sud marocain)

Tableau III: Caractéristiques des deux terres marocaines.

Etudes de Londres par J. E. OTI (2009)

Tableau IV: Résistance en compression simple des terres de Londres.

 La Carrière ZI matériaux située sur l’axe Ouagadougou-Kaya

L’entreprise ZI est installée au Burkina et évolue dans le domaine de la construction en BTC,

Matériaux exploité par l'entreprise ZI (axe Ouagadougou Kaya)