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13° et 14° siècles

Situation géographique
Né en Île de France, le Gothique est une production artistique de l’Occident médiéval apparue
au 1140° et finissant, pour les réalisations majeures, dans les premières décennies du
14° siècle.

Origine de l’appellation
Le mot « gothique » fut utilisé en premier par les Italiens pour désigner
l'art de la fin de Renaissance qui imitait l'art français du Moyen Âge.
C'est Giorgio Vasari qui, en 1550, sera le premier employer cette
appellation. Ce terme avait une connotation péjorative, car les
Humanistes de la Renaissance souhaitaient un retour au classicisme,
c'est-à-dire aux formes dépouillées et pures l'Antiquité. Ils étaient donc
effarés par ces constructions qui ne respectaient pas les canons de la
période de l'Antiquité, période qui, pour eux, était un modèle de perfection.
Les artistes de la Renaissance choisirent donc le mot gothique pour
signifier que cet art était digne des « barbares ». Or les Goths étaient une
ancienne peuplade germanique du Nord, des barbares, dont les armées
avaient notamment envahi l'Italie et pillé Rome en 410.
Fondements théoriques
Développement de nouvelles techniques de construction.

Types de gothique
1- Le gothique primitif
Le premier art gothique, le gothique primitif naît à l'abbatiale royale de Saint-
Denis et s´étend durant la seconde partie du XIIe siècle dans le nord de la
France. Le clergé séculier est alors tenté par un certain faste architectural.
Saint-Denis, reconstruit sous l'impulsion de l'abbé Suger passe pour le
prototype : mais ce parti, très audacieux, ne sera pas immédiatement compris
et suivi (façade harmonique, double déambulatoire, voûtes d'ogives).
2- Le gothique classique
Le Gothique Classique correspond à la phase de maturation et d'équilibre des
formes (fin XIIe-1230 environ). On construit alors toutes les plus grandes
cathédrales : Reims, Bourges, Amiens,... Le rythme et la décoration se
simplifient. En réalité, on privilégie le colossal au détriment du raffinement; l'élan
vertical est de plus en plus prononcé. L'architecture s'uniformise : on
abandonne l'idée de principe de piles alternantes très marqué à Sens. Pour
cette période, on commence à connaître le nom des architectes, notamment
grâce aux labyrinthes (Reims). La mise au point des arcs-boutants permet de
supprimer les tribunes qui jusqu'alors jouait ce rôle. Les autres pays d'Europe
commencent à s'intéresser à cette nouvelle forme architecturale.
3- Le gothique tardif
a- Le gothique rayonnant
La reconstruction du haut vaisseau du chevet de l’abbatiale de Saint-
Denis à partir de 1231 inaugure la première phase de l’art rayonnant.
Si l’on reste fidèle à l’élévation à trois niveaux (grandes arcades,
triforium et fenêtres hautes), la pile circulaire cantonnée a disparu au
profit de piliers de forme losangée conduisant par une multitude de
colonnettes engagées l’ensemble des retombées jusqu’au sol. Le
triforium, réuni aux fenêtres hautes, n’est plus aveugle mais vitré. Enfin,
les parties hautes sont totalement percées par d’immenses fenêtres
hautes à quatre lancettes surmontées de trois roses.
b- Le gothique flamboyant
Les signes avant-coureurs du gothique flamboyant semblent se manifester
d’abord en Angleterre. Il n’atteint le continent que dans la seconde moitié du
XIVe siècle, avec des particularismes et des rythmes différents selon les
régions. Si le « Decorated Style » anglais se poursuit jusque dans le troisième
tiers du XIVe siècle, vers 1330 se manifeste une tendance privilégiant des
formes beaucoup plus rigoureuses, le « Perpendiculaire Style », qui dure
jusqu’au début du XVIe siècle : les masses et les volumes sont clairement
ordonnés et les baies sont divisées en panneaux rectangulaires, en particulier
les immenses fenêtres perçant le mur droit qui ferme le sanctuaire (chœur des
prêtres de la cathédrale de Gloucester, v. 1330). Mais l’élément le plus singulier
de cette architecture est l’emploi de la voûte en éventail, composée d’une série
de demi cônes évasés, ombelliforme, prenant
appui sur les murs : galerie sud du cloître de
Gloucester (milieu du XIVe siècle).
Caractéristiques
• Tout est en fonction de la structure.
• Des espaces plus dégagés et des travées plus importantes.
• L’asymétrie peut être éviter.
• Aspect squelettique donné par les arcs boutant.

Innovations gothiques

1- la voûte maçonnée sur croisé d’ogives


a- Technique de construction
-Poser le réseau ou le squelette de nervures en pierres.
-Mettre en place le panneau de remplissage qui constitué la voûte elle-même.
b- Avantages
• Décomposition des efforts.
• Une voûte plus légère, moins réside et une relative souplesse.
• Le système de nervure aborde les tassements différentiels et évite l’effondrement de la
voûte.
• Ce système permet d’unifier le mode de couverture ce qui rend les édifices plus stables.
• Le système permet aussi l’élimination du mur plaint pour un mur de transparence.

c- Évolution de la voûte
La voûte sexpartite: voûte sur croisé d’ogives à plan carré.

La voûte barlongue: voûte sur croisé d’ogives à plan rectangulaire.


2- L’arc boutant
L’arc boutant permet l’équilibre de la voûte et l’élimination du mur plaint.
Dans l’architecture romane, le mur absorbé les charges et leurs efforts horizontaux et
verticaux.
Dans l’architecture gothique il y a eu partage des efforts:
1- les efforts horizontaux sont reprit par l’arc boutant.
2- les efforts verticaux sont repris par la voûte.
Cela créé un structure spatiale fermée.

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