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le budget de l'etat Algerien :

1.definition :
le budget de l'etat est une loi de finances, ou bien un’ensemble des documents votes par le parlement ,qui
prevoient et autorisent les depenses de l'etat et les moyens de financer pour chaque année. C’est donc un acte de
prévision et d’autorisation annuelles de perception des impôts et de dépense des deniers publics.

Le budget de l’État suit des règles précises de présentation et de vote qui permettent de retracer, de manière lisible
et sincère, l’intégralité des recettes et des charges de l’État.

2.la composition de budget de letat algerien :


Le budget de l’État comprend les recettes et les dépenses, et les revenus sont représentés en impôts et les taxes.
Le système fiscal de l'Algérie comprend 16 pièces majeures, il s'agit d'impôts directs et indirects :

l'impôt sur le revenu global (IGR) :Le taux de l'imposition sur le revenu global est un barème progressif. Voici celui
de l'année 2019:

entre 0 et 120 000 dinars - 0 % ;

de 120 001 à 360 000 dinars - 20 % ;

de 360 001 à 1 440 000 dinars - 30 % ;

au-delà de 1 440 000 dinars - 35 %

la taxe foncière ;

l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) :

L'IBS doit être déclaré au plus tard le 30 avril de chaque année auprès de l'inspection des impôts du siège social ou
du lieu d'implantation principal de l'entreprise. Les contribuables relevant de cet impôt doivent déclarer le
montant du bénéfice imposable de l'entreprise se rapportant à l'exercice de l'année précédente. La déclaration doit
être accompagnée du bilan fiscal. Celui-ci comprend:

un relevé des versements de taxes sur l'activité professionnelle ;

un relevé détaillé des acomptes versés au titre de l'IBS ;

une documentation justifiant la politique des prix de transfert pratiquée dans le cadre des opérations, quelle que
soit leur nature.

La base imposable est équivalente au bénéfice net des produits réalisés par l'entreprise moins les charges qui sont
liées à l'exercice de l'activité (frais financiers, frais généraux, provisions, amortissements, impôts et taxes
professionnelles...). En 2018, le taux d'imposition est le suivant :

pour les activités de production de biens - 19 % ;

pour les activités de travaux publics, de bâtiment, touristiques et thermales (à l'exclusion des agences de voyages) -
23 % ;
pour les autres activités - 26 %.

la taxe sur la valeur ajoutée ;

l'impôt sur le patrimoine ;

l'impôt forfaitaire unique (IFU) ;

la taxe sur l'activité professionnelle (TAP) :

La taxe sur l'activité professionnelle est basée sur le chiffre d'affaires réalisé en Algérie par les personnes exerçant
une activité dont les profits relèvent de l'impôt sur le revenu global, et ce dans la catégorie des bénéfices
professionnels ou de l'impôt sur les bénéfices des sociétés.

Sont exclus du champ d'application les revenus des personnes physiques qui proviennent de l'exploitation de
personnes morales ou de sociétés soumises à la taxe. Voici la base imposable :

pour les personnes assujetties à la TVA - le chiffre d'affaires hors TVA ;

pour les personnes non assujetties à la TVA - le chiffre d'affaires TVA comprise.

Il faut tenir compte des réfactions de 30 %, 50 % et 75 % qui sont prévues par la loi pour certaines opérations. Voici
le barème du taux d'imposition :

la taxe sur l'activité professionnelle est de 2 % ;

elle est ramenée à 1 % sans bénéfice de réfactions pour les activités de production de biens ;

la taxe pour les activités du bâtiment et des travaux publics et hydrauliques est de 2 % avec une réfaction de 25 % ;

le taux de la TAP est de 3 % pour le chiffre d'affaires provenant d'activités de transport des hydrocarbures par
canalisation

le droit d'enregistrement ;

le droit de timbre ;

les droits de douane ;

la taxe sur les produits pétroliers ;Le projet de loi de finances 2019, adopté en Conseil des ministres, ne contient
pas de nouvelles taxes, comme cela avait été le cas durant les deux dernières années. Le gouvernement de
Bouteflika semble ainsi vouloir éviter de prendre des mesures antisociales à l’approche de l’élection présidentielle.
Elaboré sur la base d’un cadrage macroéconomique prudent, dont un prix du pétrole à 50 dollars le baril, une
croissance de 2,6% et une inflation de 4,5%, ce texte prévoit également 6508 milliards de dinars de recettes
budgétaires (en légère hausse par rapport à 2018), dont 2714 milliards de fiscalité pétrolière.

le droit de circulation ;

la taxe intérieure de consommation ;

la taxe d'assainissement ;

le droit de garantie ;
la taxe sur l'abattage.

consernant les depenses sont on 3 natures :

depenses de fonctionnement :

depenses d'equipement :

depenses dintervention :

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