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1 – PREPARER LA RECHERCHE

A - IDENTIFIER LE TYPE DE TRAVAIL ET ÉVALUER LE TEMPS REQUIS


Selon le type de travail académique exigé et le délai accordé, il est recommandé d'évaluer le degré de profondeur que la
recherche documentaire doit atteindre.
Objectifs
 Différencier les types de travail proposés.
 Définir, en fonction de ces travaux, les besoins documentaires.
 Juger la nature de l'information nécessaire.
ÉVALUER LE TEMPS À CONSACRER À LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
DÉFINITION DES TYPES DE TRAVAIL

Question à développement
Examen à faire en classe, ou travail à faire chez soi,  comportant quelques paragraphes ou plusieurs pages.
Nature de l’information : Notes de cours, textes recommandés, clarification de concepts (dictionnaires,
encyclopédies).

Compte rendu (informatif ou critique)


Description aussi fidèle que possible d'une lecture, d'un fait, d'un événement.
Nature de l’information : Livre de l’auteur, autres comptes rendus déjà publiés, documents permettant de situer
l’œuvre ou l’auteur dans leur contexte social et littéraire (biographies, encyclopédies).

Rapport technique
Compte rendu structuré dans lequel on rapporte les faits ou les observations recueillis au cours d'expériences, d'excursions
sur le terrain, d'un stage ou d'une enquête.
Nature de l’information : Ouvrages généraux sur la discipline, encyclopédies, manuels / handbooks.

Essai
Texte libre qui permet d'exprimer ses opinions de façon cohérente et organisée sans traiter le sujet de façon exhaustive.
Nature de l’information : Variété de documents permettant de nourrir sa réflexion.

Étude de cas
Analyse systématique d'une situation dans le but de trouver des solutions et de résoudre un problème.
Nature de l’information : Variété de documents relatant les faits aidant et permettant de brosser un portrait de la
situation et d'étudier et de poser le bon diagnostic.

Dissertation (explicative ou argumentative)


Texte qui questionne, met en doute, apporte une vision différente ou contraire, aide à préciser le pour ou le contre, les
avantages et les inconvénients (Variété de documents)
Nature de l’information : Variété de documents contenant des faits et idées qui décrivent, démontrent, expliquent le
sujet ou le phénomène.

Travail de recherche
Long texte qui implique généralement de développer une thèse et de proposer des arguments qui la soutiennent. Le but est
de découvrir de nouvelles relations entre les faits.
Nature de l’information : Variété de documents apportant des faits et idées pour définir la problématique et étayer ses
arguments.

Liens / documents
 Pour bien différencier les sources d'informations primaires, secondaires et tertiaires, consulter la page Catégories des
sources d'information.
B - CHOISIR SON SUJET

Prendre le temps de bien définir son sujet au départ permet d’en sauver beaucoup lorsque vient le temps de la recherche
documentaire et de la prise de notes. Plusieurs critères sont à considérer pour choisir son sujet, pas seulement son intérêt
personnel.
Objectif 
 Connaître les critères permettant de choisir rationnellement un sujet de recherche.

LE CHOIX DU SUJET
Divers facteurs influencent le choix du sujet. Certains sont plus personnels, d’autres sont externes comme le temps alloué et
la documentation disponible. 
Les facteurs d'influence

CONCLUSION
En choisissant son sujet rationnellement, le travail pourra aisément se planifier en permettant ainsi de sauver du temps et d'éviter des erreurs.
C - CERNER SON SUJET
Une fois son sujet de recherche choisi, il est utile de bien le cerner et de préciser le but du travail à réaliser afin d’établir une
stratégie qui permettra de trouver les bons documents.
Objectifs 
 Adopter une stratégie efficace pour bien cerner un sujet de recherche.
 Définir le but du travail académique à réaliser.

DÉLIMITER SON SUJET


Pour bien délimiter le sujet, il faut l’examiner sous plusieurs angles en se posant des questions sur les aspects à étudier en
priorité, sur les groupes d’individus concernés, sur l’importance du contexte géographique ou encore sur la période de temps
à considérer. Ensuite, on résume tous ces éléments en une phrase de quelques lignes :
 Utiliser des mots significatifs, précis.
 Formuler, si possible, la phrase sous forme de question.

EXEMPLE

CERNER SON SUJET


Cerner son sujet.docx
Dans le formulaire ci-dessous, répondre aux questions en fonction du sujet choisi. Consulter au besoin l’exemple
pour clarifier le sens de la question.

Thème général du travail


Thème général du travail
Quoi?
Quels sont les aspects qui m'intéressent? Quelles sont les composantes de la question?
Quoi réponse

Qui?
Quels groupes particuliers sont concernés par la question?
Qui réponse

Quand?
De quelle période s'agit-il? Est-ce une époque précise? Peut-on le circonscrire dans le temps?
Quand réponse
Où?
Quel est le contexte géographique? Peut-on limiter à une région particulière? Pays?
Où réponse

Comment?
Quelles approches ou points de vue faut-il considérer? Historique? Sociologique? Économique? Statistique? Légal?
Scientifique? Éthique?
Comment réponse

Pourquoi?
Quelle est la signification ou l'importance du sujet? Quelles en sont les implications? Pourquoi devrait-on s'en
préoccuper?
Pourquoi résponse

Quelles sont les questions auxquelles j’aimerais répondre?


Questions réponse
Imprimer

BUT DU TRAVAIL 
Le choix de la méthodologie et la sélection des documents dépendent du but du travail.
Quelques exemples de liens entre le but et la méthodologie

But du travail Méthodologie possible

Informer, présenter des faits Recension d’écrits (Méthode historique)

Retracer l’évolution d’une idée ou d’un courant de pensée Recension d’écrits (Méthode historique)

Analyser une situation, un événement Analyse de contenu


Entrevue
Analyse de données

Tester une hypothèse Analyse de données


But du travail Méthodologie possible

Observation

Proposer une solution à un problème Étude de cas

CONCLUSION
 En clarifiant le but du travail et en cernant bien le sujet, il est plus facile d'établir une stratégie de recherche efficace.
Liens / documents
 Pour des exemples de sources d’information en fonctions d’une méthodologie, consulter le tableau sur la cueillette de
données
D – DISTINGUER LES TYPES DE DOCUMENTS

Selon le besoin d’information, il est important de choisir le type de document approprié et d’identifier l’outil de recherche le
plus performant pour repérer ce document.
Le professeur fournit souvent une liste des documents à consulter.  En lisant ces références, il est possible d’identifier le type
de document dont il est question. Il est alors plus facile de poser les actions adéquates pour l’obtenir et le consulter.
Objectifs
 Connaître les principaux types de documents et leur utilité.
 Identifier les outils de recherche les plus efficaces selon le type de document souhaité.

LES DIFFÉRENTS TYPES DE DOCUMENTS
 Un commentaire présentant sa valeur informative;
 Un exemple de référence;
 Le ou les outils les plus efficaces pour le repérer.
 
 

 ACTES DE COLLOQUES / PROCEEDINGS


 ARCHIVES
 ARTICLES DE JOURNAUX
 ARTICLES DE REVUES (PÉRIODIQUES)
 DOCUMENTAIRES / FILMS
 BREVETS
 CARTES
 DICTIONNAIRES /  ENCYCLOPÉDIES
 DONNÉES / STATISTIQUES
 LIVRES (MONOGRAPHIES) / MANUELS (HANDBOOKS)
 LOIS ET RÈGLEMENTS / NORMES
 IMAGES / PHOTOS
 PRÉPUBLICATIONS (PREPRINTS)
 PUBLICATIONS GOUVERNEMENTALES / RAPPORTS
 TESTS
 THÈSES / MÉMOIRES
ACTES DE COLLOQUES / PROCEEDINGS

Valeur informative
Les actes sont le recueil des communications présentées lors de congrès, colloques ou réunions savantes, par
des chercheurs ou des spécialistes. Chaque communication, souvent confondue avec un article de périodique,
contient le résumé détaillé de la présentation faite par un ou plusieurs chercheurs.
Ce type de document aborde les tout derniers résultats de la recherche concernant des thèmes très spécifiques.
Ces contenus précèdent souvent ceux publiés dans les articles.

Référence type d’un acte :


Guilhem, J.-C., Tastet, J. et Vollet, C. (dir.). (2013). 10th Petroleum and Chemical Industry Conference  Europe
(PCIC), Actes du colloque, 28-30 mai 2013, Istanbul, Turquie. Piscataway, NJ : IEEE.

Référence type d’une communication :


Thibaut, E. et Leforgeais, B. (2013). Selection of power from shore for an offshore Oil and Gas development.
Dans 10th Petroleum and Chemical Industry Conference Europe (PCIC), les 28-30 maià Istanbul (p. 1-
7), Piscataway, NJ : IEEE

Quel est l’outil le plus efficace pour les repérer?


 Bases de données spécialisées
 Google Scholar
 Virtuose
 Google
ARCHIVES

Valeur informative
Les archives sont les sources à privilégier pour documenter le passé.
Qu’il s’agisse de documents personnels, administratifs, financiers ou techniques, elles constituent des matériaux
indispensables à l’histoire. Elles peuvent aussi fournir des informations sur les causes d’un événement ou d’une situation
présente (ex : anciens plans de construction ou d’aménagement).

Référence type d’un document d’archives :


Ville de Lac-Megantic / Jacques Lebrun; Louis-Georges Carignan . - Échelle 400 pieds au pouce, mesure
anglaise. (21 janvier 1965)  : Fonds Cour supérieure. District judiciaire de Montréal. Greffes d’arpenteurs
(CA601,S204,SS1,D1). Bibliothèque et Archives nationales du Québec.

Quel est l’outil le plus efficace pour les repérer?


   BanQ
   Archives Canada et service de gestion documentaire de l’organisation
   Bases de données spécialisées
   Google
ARTICLES DE JOURNAUX

Valeur informative
On y retrouve de l’information factuelle, politique et statistique sur les événements d’actualité locale, nationale et 
internationale.
Les sujets y sont souvent traités d’un point de vue plus informatif qu’analytique.
Les articles de journaux actualisent les données, présentent divers faits, informent sur les derniers développements
politiques, culturels ou scientifiques par exemple et fournissent des renseignements ponctuels qui peuvent être plus
difficilement repérables dans d’autres sources d’information comme c’est le cas notamment avec certains renseignements
statistiques.

Référence type d’un article de journal :


Plante, C. et Nadeau, J. (2014, 19 mars). Lac-Mégantic : du pétrole à nouveau un jour au centre-ville, admet la
mairesse. La Tribune, p. 3.

Quel est l’outil le plus efficace pour les repérer?


 Bases de données spécialisées
 Google
 Virtuose
ARTICLES DE REVUES (PÉRIODIQUES)

Valeur informative
Les articles de revue offrent une information spécifique, avec un niveau d’analyse variable mais habituellement plus profond
qu’un article de journal. Son contenu est souvent plus actuel que dans les livres.
Pour distinguer les types de revues, consultez le tableau Revues en revue du module Analyser l’information.

Référence type d’un article de revue :


Corniou, M. (2013). Un salmigondis de polluants. Québec Science, 52(2), 17-18.

Quel est l’outil le plus efficace pour les repérer?


 Bases de données spécialisées
 Google Scholar
 Virtuose
DOCUMENTAIRES / FILMS

Ces documents  à valeur historique et artistique sont non seulement source de témoignage pour documenter un travail, mais
sont aussi objet d’analyse au plan cinématographique.

Référence type d’un documentaire :


Fox, J., Adlesic, T. et Sanchez, M. (2014). Gasland. Part II. [DVD]. New York : Cinedigm Entertainment.

Quel est l’outil le plus efficace pour les repérer?


 Audiovidéothèque
 Bases de données spécialisées
 Google
 Virtuose

BREVETS

Valeur informative
Le brevet est un document légal émis par les gouvernements pour des produits ou des procédés nouveaux susceptibles
d’applications industrielles.
Le brevet donne accès à de l’information technique et stratégique ne se trouvant pas dans les revues savantes.
Référence type d’un brevet :
Andelfinger, A., Le, F.F. et Jolidon, H. (2013). Dispositif de détection de déraillement. [Office européen des
brevets]. EP2665630 A2.

Quel est l’outil le plus efficace pour les repérer?


 Guide thématique (brevets)
 Bases de données spécialisées
 Google Scholar
 Google

DONNÉES / STATISTIQUES

Ce type d’information permet de décrire qualitativement et quantitativement une situation actuelle. Outre les données
statistiques, on peut aussi exploiter, par exemple, des données financières, marketing et des données géo-spatiales.

Référence type d’un tableau de données statistiques :


Statistique Canada. [s.d.]. Tableau  126-0001 -  Approvisionnement et utilisation du pétrole brut et équivalent,
mensuel (mètres cubes). CANSIM (base de données). Version mise à jour le 10 mars 2014.

Quel est l’outil le plus efficace pour les repérer?


 Guide thématique (données statistiques)
 Bases de données spécialisées
 Google
LIVRES (MONOGRAPHIES) / MANUELS (HANDBOOKS)
On consulte les livres pour faire le point sur son sujet, trouver des arguments et étayer les idées qu’on souhaite formuler.
En général, les livres traitent d’un sujet assez en profondeur et font souvent référence à des personnes connues, à des
événements, à des recherches, à des faits passés ou contemporains. Cependant, certains livres tels le roman, le récit, la
nouvelle, etc. font l’objet d’analyse ou de critique littéraires.
Parfois, seulement une partie d’un livre est retenue pour un travail. La référence est alors faite uniquement à cette partie.
C’est couramment le cas avec les chapitres de livres.
Dans le domaine de l’éducation, des livres sont conçus à des fins didactiques et reçoivent l’appellation " Manuels ". Parmi
les manuels, il y a les "handbooks" qui donnent un accès rapide et pratique à l’information de base et à l’état de l’art de
certaines pratiques dans des domaines disciplinaires spécifiques. Ils renferment, par exemple, des renseignements factuels,
des statistiques, des graphiques, des tables, des équivalences ou encore des procédures. 

Référence type d’un livre :


Timmis, K.N.(2010). Handbook of hydrocarbon and lipid microbiology. Berlin : Springer.

Référence type d’un chapitre de livre :


Walters, C.C., Peters, K.E.  et Moldowan, J.M. (2010). History of Life from the Hydrocarbon Fossil Record.
Dans Timmis, K. (dir.), Handbook of Hydrocarbon and Lipid Microbiology (p. 171-183). Berlin : Springer.

Quel est l’outil le plus efficace pour les repérer?


 Autres catalogues de bibliothèques
 Bases de données spécialisées
 Virtuose
 Google
THÈSES / MÉMOIRES

Ces rapports de recherche sont spécifiquement rédigés dans le cadre des études supérieures universitaires et exposent les
résultats des auteurs.
Ces documents recèlent une information inédite qui rassemblent l’essentiel de la littérature sur une problématique et en
exposent les différents points de vue de la réflexion de l’auteur.

Référence type d’un mémoire de maîtrise :


Vignola, G. (2008). Le discours de responsabilité sociale des compagnies pétrolières et son application dans le
secteur du transport de produits pétroliers. (Mémoire de maîtrise). Université du Québec à Montréal.
La référence pour une thèse de doctorat a une forme de présentation identique. Cependant, la mention entre parenthèse est
" Thèse de doctorat ".

Quel est l’outil le plus efficace pour les repérer?


 Infosphère
 Bases de données spécialisées
 Virtuose
 Google Scholar
À retenir
 Google n’est pas toujours l’outil de recherche le plus efficace. Tout dépend vraiment du type de document recherché.

CONCLUSION
 En sachant distinguer les types de documents, on peut mieux identifier ceux qui seront utiles pour la réalisation d’un
travail de recherche en particulier.
Liens / documents : Utiliser la feuille de travail Caractéristiques de la documentation à utiliser pour identifier ses
besoins.
2 – RECHERCHER L’INFORMATION

1 - ÉTABLIR SA STRATÉGIE DE RECHERCHE


La technique de recherche doit s'adapter selon que l'outil de recherche utilisé est un catalogue de bibliothèque, une base de
données spécialisée ou un navigateur Web.  On cherche souvent avec les premiers mots clés qui se présentent à l’esprit, et
ceux-ci ne sont pas les plus efficaces pour repérer de l’information. Réfléchir au préalable à une stratégie facilite le passage
d'un outil de recherche à l'autre.
Objectifs
 Choisir le vocabulaire le plus pertinent.
 Comprendre le sens des opérateurs logiques pour pouvoir formuler ses équations de recherche.
 Appliquer une méthodologie pour bâtir une stratégie de recherche.
LES 7 ÉTAPES DE LA STRATÉGIE DE RECHERCHE
1 – DECOMPOSER LE SUJET EN CONCEPTS

Préalablement, il importe d’avoir bien cerné son sujet (voir Préparer sa recherche) pour être en mesure d’identifier
quels sont les concepts importants qui s’y trouvent. Les mots clés utilisés pour faire la recherche documentaire
représenteront ces concepts. Pour les identifier facilement, il suffit d’imaginer le document idéal : quels mots clés
devraient absolument s’y trouver? Une autre astuce consiste à simuler la réponse la plus brève possible qui peut
être fournie au journaliste qui nous demande « Sur quoi travaillez-vous? ». Les mots significatifs de cette
réponse renfermeront les concepts.
Par ailleurs, un concept peut être autant un mot (ex : « contaminant ») qu’une expression (ex : « cycle de vie »).
Plus nombreux seront les concepts identifiés, plus précis seront les résultats trouvés car on exige alors que les
documents renferment tous les concepts identifiés.

Exemple
Étape 1 : Énoncer le sujet en une phrase ou une question
Comment se caractérisent les enjeux liés à la sécurité du transport des matières dangereuses sur le territoire
algérien?
Commande en MLI d’une Machine Asynchrone en vu de varier sa vitesse dans les ponts roulants.
Étape 2 : Ne retenir que les mots significatifs
Sécurité Transport Matières dangereuses Algérie

Variation vitesse MAS MLI

Éviter les termes qui décrivent les relations entre les idées et ne caractérisent pas vraiment le sujet de recherche.
Exemples : CARACTÉRISER, CAUSES, CONDITIONS, CONSÉQUENCES, EFFETS, ENJEUX, SITUATION,
OPTIMISATION, TENDANCES
Ne pas considérer les mots vides de sens comme COMMENT, SE, LES, LA, DU, etc.
 Maintenant que les concepts sont identifiés, il faut les enrichir avec des mots clés. C’est l’objet de l’étape 2!

2 – ENRICHIR SON VOCABULAIRE

Synonymes et termes équivalents


Pour chacun des concepts identifiés, le vocabulaire est enrichi en dressant la liste des synonymes ou des
termes équivalents. Pour cette fin, envisager :
 Les variantes orthographiques et grammaticales (ex : pluriel)
 Les acronymes (de plus de 3 lettres)
 Les mots de même famille
 La traduction des termes en anglais, car la littérature savante est souvent publiée dans cette langue.

Plan de concept
Pour bien structurer sa pensée, il est utile d’inscrire ces mots clés dans un plan de concept.
Le plan de concept est un outil de réflexion indépendant de l’outil de recherche utilisé. Il aide à organiser ses
idées et faire un suivi sur les mots clés performants.
Utiliser un Plan de Concepts.
Exemple          
Concept 1 Concept 2 Concept 3 Concept 4

Sécurité Transport Matières dangereuses Algérie

Mots clés associés Mots clés associés Mots clés associés Mots clés associés

Sécurité Transport* "Matière dangereuse" Algérie*


Risque* Train* "Matières dangereuses" Mégantic
Variation Bateau* Pétrol* Canad*
Réglage Pipeline* Hydrocarbure* MLI
Vitesse "Gaz de schiste" Commande MLI
"Gaz de shale"
MAS

     
Anglais
Concept 1 Concept 2 Concept 3 Concept 4

Sécurité Transport Matières dangereuses Algérie


Concept 1 Concept 2 Concept 3 Concept 4

Mots clés associés Mots clés associés Mots clés associés Mots clés associés

Safety Transport* "Hazardous material" Algéria*


Risk* Train* "Hazardous materials" Afrique*
Boat* "Hazardous commodity"
Pipeline* "Dangerous good"
"Dangerous substance"
"Dangerous substance "
Petrol*
Oil
Hydrocarbon*
"Shale gas"

Ouvrages de référence
Pour aider à identifier des mots clés, la consultation de dictionnaires généraux ou spécialisés ainsi que
d’encyclopédies ou d’autres ouvrages de référence s’avère fort utile :
 Ouvrages de référence dans les Guides thématiques des bibliothèques de l’UQAM;
 Ouvrages de référence dans Virtuose, pour plus d'exhaustivité.
Exploitation des mots clés
Dans le plan de concepts, identifier les mots clés ayant un même début de chaînes de caractères. La majorité
des outils de recherche offre la fonctionnalité de recherche appelée troncature * qui est fort utile pour élargir la
recherche à tous les mots ayant la même racine.

Ex. : Petrol* repère Petrol, Pétrole, Pétrolier, Pétrolière, Pétrolate, Pétrolatum, Petroleum.

Il est intéressant aussi d’identifier dans le plan de concept les mots clés qui sont à rechercher en tant
qu’expression exacte. La majorité des outils de recherche offre cette fonctionnalité de recherche par
l’encadrement des expressions avec les guillemets anglais " ". La recherche exacte permet de repérer les mots
exactement dans l’ordre demandé, sans les séparer.
Quelques autres astuces à connaître :
 La casse et les accents n’ont généralement pas d’impact
  Google fait une recherche de synonyme par défaut.
 L’opérateur * dans Google remplace un mot complet. Il n’y a pas d’opérateur permettant d’appliquer une troncature
dans Google.
 Certains outils de recherche offre le masque (?) qui remplace un ou zéro caractère. Ex : Behavio?r repêche Behavior
et Behaviour
 Pour plus de détails sur l’existence ou non de la troncature ou du masque dans l’outil utilisé, toujours consulter l’aide
en ligne de cet outil de recherche.
 
Maintenant que les idées sont bien organisées dans le plan de concept, il faut comprendre les opérateurs
logiques qui lient les mots clés entre eux. C’est l’objet de l’étape 3!

3. COMPRENDRE LES LIENS LOGIQUES ENTRES LES MOTS CLÉS


Pour interroger efficacement l’outil de recherche, il est important d’utiliser adéquatement les liens logiques entre
les divers mots clés recensés dans le plan de concept. Les principaux opérateurs sont représentés dans les
schémas suivants.
Opérateurs logiques ET (AND)

Cet opérateur est utilisé pour croiser les concepts entre eux.


 ET est l’opérateur logique par défaut dans une majorité d’outils de recherche (comme Google et Virtuose), il n’est
donc pas nécessaire de l’écrire entre les termes de recherche.
 Plus il y a de termes liés par ET, plus le nombre de résultats diminue.
 La majorité des outils de recherche le comprenne sous la forme AND en majuscules.
 Toujours lire l’aide de l’outil pour connaître son langage d’interrogation.

Opérateurs logiques OU (OR)   

Cet opérateur est utilisé pour lier les mots clés associés à un seul concept (les synonymes, les termes équivalents
et les traductions)
 Plus il y a de termes liés par OU, plus il y a de documents repérés.
 La majorité des outils de recherche le comprenne sous la forme OR en majuscules.
 Toujours lire l’aide de l’outil pour connaître son langage d’interrogation.

Opérateurs logiques SAUF (NOT)

Cet opérateur est utilisé pour exclure des termes de la recherche.


 L’utiliser avec prudence pour ne pas exclure des résultats pertinents.
 La majorité des outils de recherche le comprenne sous la forme NOT en majuscule.
 Toujours lire l’aide de l’outil pour connaître son langage d’interrogation.
 
Le rôle des opérateurs étant maintenant compris, l’étape suivante consiste à choisir l’outil de recherche en
s’assurant d’en connaître les particularités. C’est l’objet de l’étape 4!

4. IDENTIFIER L’OUTIL DE RECHERCHE À CONSULTER


Comme le langage d’interrogation peut varier d’un outil à l’autre, la requête de recherche doit tenir compte de
l’outil employé. 
Voici quelques conseils pour bâtir votre requête de recherche :
 Vérifier que les guillemets sont bien permis pour la recherche d’expression ;
 Identifier quelle est la langue dominante du contenu de l’outil (Ne pas se fier à la langue de l’interface) ;
 Le contenu spécialisé peut rendre l’utilisation de certains termes inutiles, par exemple, dans la base de
données Sociological Abstracts, le mot clé sociology risque d'être vide de sens ;
 Comme chaque outil possède ses particularités, il pourrait arriver, par exemple, que l’opérateur ET doive être utilisé
sous la forme &. Consulter son aide en ligne pour connaître le langage d’interrogation de l’outil utilisé ;
 Des opérateurs plus sophistiqués comme NEAR (proximité des mots) peuvent être proposé dans l’outil. Consulter son
aide en ligne pour connaître le langage d’interrogation de l’outil.
 
Maintenant que le langage d’interrogation de l’outil utilisé est bien connu, l’étape suivante est de transposer le
plan de concept en requête de recherche compréhensible par l’outil. C’est l’objet de l’étape 5!
5. FORMULER UNE PREMIÈRE REQUÊTE DE RECHERCHE

Plutôt que de faire des combinaisons entre les mots clés par essais et erreurs, il est plus performant de bâtir une
requête de base qui lie logiquement tous les termes du plan de concept selon les opérateurs autorisés par l’outil
de recherche utilisé.
 Les parenthèses sont utilisées pour regrouper tous les mots clés associés à un concept.
(Sécurité OR Risque*)
AND
(Transport* OR Train* OR Bateau* OR Pipeline*)
AND
("Matière dangereuse" OR "Matières dangereuses" OR Pétrol* OR Hydrocarbure* OR "Gaz de schiste" OR "Gaz de
shale")
AND
(Mégantic OR Québec* OR Canad*)
 
Maintenant que les mots clés sont liés entre eux par des opérateurs logiques, l’étape suivante est d’exécuter la
requête de recherche et de jeter un coup d’œil sur les résultats. C’est l’objet de l’étape 6!

6. ANALYSER LES RÉSULTATS


La requête a été lancée dans un outil de recherche et présente une liste de résultats. Ne pas commencer tout de
suite à tenter de repérer tous les documents pour le travail.
Il faut plutôt prendre quelques minutes pour analyser comment l’outil a répondu à la requête.
 Y a-t-il trop de résultats ? Pas assez?
 Y a-t-il beaucoup de résultats non pertinents?
Examiner brièvement la notice détaillée de quelques résultats pertinents ainsi que de quelques résultats qui ne
le sont pas.
Pour identifier les aspects à améliorer dans la requête, il est très important de comprendre pourquoi un
résultat est pertinent et pourquoi un autre ne l’est pas :
 Quels mots sont utiles?
 Quels mots causent des résultats non pertinents?
 Dans quels champs ces mots-clés sont-ils repérés?
 S’il y a des mots repérés dans le champ des descripteurs sujets, c’est très utile!
 S’il y a des mots repérés dans la zone des références bibliographiques, ce n’est vraiment pas utile!
Maintenant qu’une première analyse a été effectuée, les forces et les faiblesses de la requête de base sont
connues. La dernière étape est alors d’optimiser la requête pour obtenir une liste de résultats présentant le
meilleur équilibre entre la pertinence des résultats et leur exhaustivité. C’est l’objet de l’étape 7!

7. OPTIMISER LA REQUÊTE
La requête de base est normalement exécutée dans tous les champs de l’outil de recherche utilisé. La requête
optimisée cherchera à cibler des champs, comme le champ des descripteurs sujet, du résumé, ou du titre et à
user adéquatement des limitations portant sur les années de publications, la géographie, la langue, le type de
document, etc. L’amélioration de la requête se fera en fonction du nombre de résultats obtenus avec la requête
de base.

Voici quelques pistes à envisager pour améliorer une requête.

Si la requête de base avait fourni trop de résultats :


 Utiliser la recherche d’expression exacte (les guillemets) si ce n’était pas déjà fait;
 Vérifier que la troncature n’est pas appliquée sur une trop petite chaîne de caractères;
 Cibler la requête dans des champs particuliers comme le champ sujet, auteur, titre ou résumé;
 Limiter les résultats aux années plus récentes, au type de documents (ex. : revue par les pairs, revue de littérature), à
une région géographique plus précise (si ce critère est pertinent), à la langue des documents (si vous ne lisez pas le russe,
l’allemand…);
 Ajouter un concept ou préciser ceux présents.
Si la requête de base avait fourni peu de résultats :
 Faire attention aux fautes d’orthographe, elles sont souvent les premières responsables;
 Un des concepts a probablement un effet trop restrictif;
 Ce concept peut-il être retiré? Peut-il être formulé de façon plus générale?
 En particulier, questionner les limites géographiques : elles peuvent être très contraignantes. Par exemple, se
limiter à la ville de Lac-Mégantic est trop contraignant. Des documents portant sur la sécurité du transport du pétrole au
Québec, au Canada, voire même n’importe où, peuvent être intéressants
 Des concepts manquent peut-être de mots clés équivalents importants;
 Chercher dans des ouvrages de références, si cette étape avait été négligée lors de l’élaboration du plan de
concepts
 Analyser attentivement les résultats pertinents qui ont été repérés pour identifier de nouveaux mots clés à
exploiter
 Utiliser la troncature si ce n’était pas déjà fait;
 La source consultée n’est peut-être pas le meilleur choix… Vérifier auprès d’un bibliothécaire

CONCLUSION
 Ces 7 étapes constituent l’approche la plus performante pour mettre en œuvre une stratégie de
recherche efficace.
Intégrer cette méthode de travail fera gagner du temps car la liste des résultats sera la plus pertinente possible. Bien planifier,
dès le départ, sa stratégie de recherche permettra de trouver les bons mots clés pour passer aisément d'un outil à
l'autre. Négliger la richesse de mots clés, c’est risquer de passer à côté de publications pertinentes.
2 – CHERCHER DANS LES BASES SPECIALISEES

Adopter les bases de données spécialisées (BD) comme outil de travail permet de gagner
beaucoup de temps et d’augmenter la qualité des travaux car l’information qui s’y trouve fait
toujours l’objet d’une sélection éditoriale. La qualité de l’information repérée y est donc
grandement améliorée par rapport à une recherche équivalente sur le Web.

Objectifs
 Connaître le point d’accès aux bases de données.
 Connaître les procédures pour obtenir des documents depuis une base de données.

Les bases de données spécialisées auxquelles s'abonnent les bibliothèques universitaires sont les
premiers outils à utiliser lorsque vient le temps de faire une recherche documentaire sur une
problématique. Elles permettent de gagner beaucoup de temps grâce aux nombreuses fonctions
qu’elles offrent et à l’absence de signalement à des documents commerciaux.
Le tableau ci-dessous compare les bases de données spécialisées avec les moteurs de recherche
accessibles gratuitement sur le Web.
Comparaison des bases de données spécialisées

Critère de Bases de données Moteurs de recherche web


comparaison

Qualité de Très élevée. Sélection éditoriale, revues par les pairs. Pas toujours fiable. Exige du lecteur un
l’information  contrôle serré de la qualité de l’information.

Structure de Très structurées en champs interrogeables : titre, auteur, sujet, Peu structuré.
l’information  langue, etc.

Fonctionnalités de Plusieurs opérateurs disponibles pour bâtir une équation de Opérateurs peu développés, peu d’outils pour
recherche recherche raffinée, outils pour analyser et gérer les résultats. travailler sur les résultats.

3 – CHERCHER DANS LE WEB


La recherche dans l'Internet vous semble tout à fait intuitive ? Pourtant, il est facile de passer à côté de résultats
beaucoup plus intéressants si on ne prend pas quelques minutes pour planifier ses recherches. Cette section
vous présente quelques trucs de bases pour optimiser vos résultats.
Objectifs
 Utiliser la recherche avancée des moteurs de recherche.
 Connaître l’existence de la personnalisation des résultats de Google.
 Identifier des solutions pour obtenir des documents depuis Google Scholar.
3 – ANALYSER L’INFORMATION
1 - ÉVALUER UN ARTICLE DE REVUE
L’évaluation d’un article de revue permet de juger de sa pertinence, compte tenu des besoins suscités par le travail à
accomplir, et de la qualité de son contenu. Peu importe la provenance du document, il incombe toujours au chercheur de
procéder à cet exercice afin de maintenir sa crédibilité.
 PERTINENCE DU CONTENU

Repères pour évaluer la pertinence d'un document et solutions de vérification

Repères Solutions

Le type de document trouvé Pour déterminer si le type d’article trouvé répond aux exigences du
répond-il aux critères du travail demandé, vérifier : Objectif, Public Cible, Editeur, Auteurs,
travail à réaliser? Article, Contenu, Apparence …

Par rapport au texte : Pour se faire rapidement une idée du contenu d’un document,
 Le contenu aborde-t-il le consulter :
sujet à traiter?  Le titre
 Le type de données  Le résumé et les mots clés
proposé est-il approprié pour le  Les tableaux, les graphiques et les schémas
travail?  L’introduction et la conclusion
 Le niveau de traitement de  Les titres de sections
l’information est-il adéquat (très
général à très précis)?
Repères Solutions

 Le document est-il de
niveau académique?
 Le vocabulaire
correspond-il au niveau de
connaissance personnel?

 FIABILITÉ DES SOURCES

Repères pour évaluer la fiabilité de la source et solutions de vérification

Repères Solutions

Par rapport à l’éditeur : Voir le site Web de la maison d’édition et consulter les
 Qui publie la revue (université, sections expliquant sa mission. 
organisme de recherche, association
professionnelle, groupe de pression,
autres)?
 L’éditeur est-il spécialisé dans le
domaine ?
Certains éditeurs se spécialisent dans
des contenus savants avec un contrôle
Repères Solutions

serré sur les sujets abordés et le choix


des auteurs.

La revue est-elle destinée au grand Pour identifier le public cible :


public ou à une clientèle universitaire?  Vérifier si les articles de la revue font l’objet
Selon le public visé, le contenu peut être d’évaluation par les pairs. Les bases de données des
adapté et vulgarisé. Une perte de qualité bibliothèques permettent généralement de cibler ce critère.
et de profondeur d’analyse peut Voir la section Limiter une recherche.
s’ensuivre.  Déterminer le type d’article trouvé et anticiper le
niveau d’analyse du contenu en consultant la page Revues en
revue.

 RÉPUTATION DE L’AUTEUR
Y a-t-il des renseignements biographiques fournis (affiliation, formation et expertise)?
Rechercher son Nom dans un moteur de recherche (Google) ou un réseau scientifique (ResearchGate)

L’auteur a-t-il écrit d’autres documents sur le sujet?


Rechercher nom de l’auteur dans BD ou base BD scientifique Google Scholar

L’auteur est-il fréquemment cité dans la littérature?


Rechercher H Index de l’auteur, Voire SCOPUS et Google Scholar
 OBJECTIVITÉ DE L’INFORMATION
Intention de l’auteur – Approche rationnelle ou non – Travaux similaires …

 EXACTITUDE DE L’INFORMATION
Le texte contient-il des références et une bibliographie ?
Des indices permettent-ils de douter de la qualité du document

 ACTUALITÉ DE L’INFORMATION

L'information est-elle à jour?

CONCLUSION
FAIRE UN JUGEMENT CRITIQUE POUR EVALUER LA QUALITE ET LA PERTINENCE DE L’INFORMATION
SUITE A QUOI S’AMORCE UNE LECTURE PLUS APPROFONDIE DES ARTICLES SELECTIONNES.

2 - ÉVALUER UN LIVRE
L’évaluation d’un livre permet de juger de sa pertinence, compte tenu des besoins suscités par le travail à
accomplir, et de la qualité de son contenu. Peu importe la provenance du document, il incombe toujours au
chercheur de procéder à cet exercice afin de maintenir sa crédibilité.
Adopter la même démarche que l’évaluation d’un article de revue à quelque chose de spécifique pour les livres.
3 - ÉVALUER UN SITE WEB
Savoir appliquer des critères pour mieux évaluer la qualité et la pertinence des informations contenues dans un
site Web.

Fiabilité des noms de domaines les plus courants


Légende
Fiabilité élevée
Fiabilité moyenne
Fiabilité à risque
Exemples de Type de sites
domaine

.gov /.gouv / .gc sites gouvernementaux

.edu sites d’institutions d'enseignement américaines

.org sites d’organisations

.com sites commerciaux ou d'entreprises

.ca / .fr / .eu sites hébergés nationalement; peut comprendre des sites gouvernementaux, d’enseignement, de
commerces, d’entreprises ou autres.
L’URL fournit le nom de domaine

4 – PRENDRE DES NOTES DE LECTURE


Une méthode de travail efficace comprend la lecture de textes et la prise de notes, souvent sous forme de fiches de lecture.

SAVOIR LIRE UN DOCUMENT


Un ouvrage académique ne s’aborde pas comme une lecture de loisir car il faut repérer les informations pertinentes dans le cadre
du travail à effectuer et retenir les notions et les idées importantes pour enrichir sa propre connaissance dans le domaine.

ORGANISER LES FICHES DE LECTURE


Pour gérer efficacement son temps, il est conseillé de recueillir méthodiquement l’information amassée au cours
de la lecture sous forme de fiches. Les fiches de lecture servent non seulement à retrouver un document
ultérieurement, mais aussi à prendre des notes en vue de la rédaction du travail de recherche.
Les fiches sous format électronique peuvent être produites avec un logiciel de traitement de texte, un tableur ou
un logiciel de gestion bibliographique.
Plusieurs applications Web offrent aussi des alternatives intéressantes avec des fonctions enrichies :
 Evernote
 Simplenote
 Notesync
 Memonic
4 – REDIGER UN TRAVAIL

1 - ÉCRIRE ET PARAPHRASER
Le processus de rédaction d’un travail consiste à entremêler ses idées personnelles sur un sujet et à s’approprier celles des
spécialistes, des journalistes ou autres auteurs pour les paraphraser. Cette reformulation doit être bien faite pour éviter le  plagiat.

Objectifs
 Identifier des ressources pour la rédaction.
 Recourir à des stratégies d’écriture.
 Respecter les normes de présentation des citations modifiées.

CONSEILS GÉNÉRAUX DE RÉDACTION


Il est recommandé d'établir un plan détaillé pour ordonner et structurer ses idées et ainsi faire progresser sa réflexion sur le sujet de
façon logique et cohérente.
.

Astuces de rédaction :
 Développer une idée par paragraphe.
 Faire des phrases courtes (sujet, verbe, complément).
 Éviter les phrases de forme impersonnelle comme : il faut, il est important de
 Omettre les répétitions de mots.
 Privilégier la phrase de forme active plutôt qu’à la forme passive : Le chat mange la souris. La souris est mangée par le chat.
 Prévoir un temps de recul avant la révision du texte.
 Faire relire le texte par une connaissance.
COMMENT PARAPHRASER ?
Paraphraser, c’est « changer la rédaction d'un message sans en changer le sens ».  (Termium)
Pour paraphraser, il est donc important de bien comprendre le texte original et de recourir à des astuces de réécriture.

1re méthode :
 Lire à plusieurs reprises le texte à paraphraser pour s’assurer d’avoir une compréhension approfondie de celui-ci.
 Le réécrire de mémoire dans ses propres mots.

2e méthode :
 Remplacer les mots (noms, adjectifs, verbes, adverbes, etc.) les plus importants
Conserver le sens des propos de l’auteur. 
Choisir des synonymes. Vérifier la signification à l’aide d’un dictionnaire.
 Modifier la structure des phrases.
Réécrire les phrases en changeant l’ordre des mots. Modifier les marqueurs de relation -  coordonnants ou subordonnants -.
 Changer les parties du discours.
Remplacer un nom par un verbe, un adjectif par un nom, un verbe par un nom, etc. L’ordre des mots dans la phrase en sera
modifié.

EXEMPLE

Texte original
Ce médicament est commercialisé en Algérie seulement.

Texte paraphrasé
La commercialisation de ce médicament s’est effectuée en Algérie exclusivement.
 
 Effectuer tout autre changement jugé pertinent.
 Comparer la paraphrase à l’extrait original.
S’assurer que la structure et/ou les mêmes mots n’ont pas été utilisés et que la paraphrase renferme les idées du texte
original.

Indiquer la source
Peu importe la méthode utilisée, toujours indiquer la référence du texte paraphrasé.
EXEMPLE

Texte original
Leur principal problème n’est pas tant le travail lui-même (ils y excellent souvent) que leur incapacité totale à trouver du plaisir en
dehors de celui-ci. Lorsqu’ils ne travaillent pas (les week-ends ou pendant les vacances), ils se sentent mal, insatisfaits, et, par
contrecoup, s’investissent encore plus dans leur travail.

Texte paraphrasé
D’après Patrick Légeron, ce n’est pas le travail qui pose problème aux workaholics. C’est plutôt le fait qu’il leur est impossible de
retirer une quelconque satisfaction des moments de détente, comme les fins de semaine et les périodes de vacances, et ce à un
point tel que cela aura pour conséquence qu’ils se consacreront encore plus à leur travail. 1
___________________________
1 Patrick Légeron, Le Stress au travail. (Paris : Odile Jacob, 2003), 68.

COMMENT MODIFIER UNE CITATION?


Pour assurer une cohérence de l’écriture et maintenir le texte compréhensible, des modifications mineures doivent parfois être
apportées à la citation. Par exemple, des mots doivent être ajoutés ou supprimés ou encore des pronoms nécessitent d’être
explicités.
Signaler toute modification d’une citation par des crochets [ ].
Ajout d’un ou des mot(s)
Effectuer cet ajout pour :
 Donner des explications sur un terme.
 Donner des renseignements supplémentaires.
 Indiquer que certains mots de la citation ont été mis en évidence.

EXEMPLES

(Modification en rouge)

Exemple 1
«Elles [les œuvres pour la jeunesse] font appel à l’enfant imaginatif, curieux, rebelle, qui vit en chacun de nous, donnent à notre
énergie instinctive une vie nouvelle et agissent comme une force de changement. 1»
_____________________________
1 Alison Lurie, Ne le dites pas aux grands. Rivages poche (Paris : Rivages, 1999), 10.

Exemple 2
«Lire à voix haute en présence d’une autre personne impliquait une lecture partagée, délibérément ou non.1» [nous soulignons]
_____________________________
1 Alberto Manguel, Une histoire de la lecture. (Montréal : Leméac, 1998), 70.

Cohérence syntaxique à préserver


Apporter les modifications aux pronoms, aux déterminants et/ou aux terminaisons des verbes.
Ne pas en abuser.
EXEMPLE

(Modification en rouge)
Bien que le climat familial des instituts familiaux contribue à en faire des lieux agréables, il est aussi quelque peu malsain, «l’école
ménagère demeur[ant] fermée sur elle-même et les élèves [étant] isolés1».
_____________________________________
1 Nicole Thivierge, «L’enseignement ménager, 1880-1970», dans Maîtresses de maison, maîtresses d’école. Études d’histoire du
Québec (Montréal : Boréal Express, 1983), 132.

Omettre une partie de la citation


Ignorer toute partie du texte qui n’est pas essentielle à la citation.
Utiliser les points de suspension entre crochets […] pour remplacer la partie retranchée de la citation.
EXEMPLE

(modification en rouge)

Exemple
«Signe de l’axe économique et culturel nord-sud, le baseball connaît à compter de 1876 une popularité remarquable […] Mais c’est
le hockey qui […] occupe le devant de la scène […].1»
_______________________________
1 Yvan Lamonde, Histoire sociale des idées au Québec 1760-1896. (Montréal, Fides, 2000), 471.

Extrait original 
(les passages en rouge étant ceux retranchés de la citation).
«Signe de l’axe économique et culturel nord-sud, le baseball connaît à compter de 1876 une popularité remarquable comme en
témoignent les articles sur le sujet dans la presse. La fondation de l’anglophone Montreal Bicycle Club en 1878 annonce la
consolidation d’une activité estivale dominicale à laquelle participent aussi les Canadiens français. Mais c’est le hockey qui, prenant
appui sur l’existence de patinoires couvertes comme le Victoria Skating Rink (1862), occupe le devant de la scène après la
première partie qui se joue sur cette patinoire le 3 mars 1875.»
CONCLUSION
 L’utilisation de ces stratégies d’écriture facilite l'élaboration d’un texte, d’une façon efficace, tout en assurant le respect des
règles de l’intégrité académique.

2 – CITER LES SOURCES


Mentionner la source d’une information utilisée dans le travail en rédaction peut prendre différentes formes. Cette section en
explore les principes généraux et montre concrètement comment insérer et mettre en forme les citations.

Objectif
 Connaitre les différentes méthodes pour bien citer ses sources.

PRINCIPES GÉNÉRAUX DE LA CITATION

Définition
La citation est l’« action de citer, de rapporter les mots ou les phrases de quelqu'un ; paroles, passage empruntés à un auteur ou à
quelqu'un qui fait autorité ». Le Petit Robert

Pourquoi citer?
Avant tout, pour éviter de se retrouver avec une sanction d’infraction académique allant de la mise en probation à l’expulsion, et de
voir une mention permanente au dossier universitaire. Mais aussi pour : 
 Respecter le droit d’auteur.
 Donner de la crédibilité au travail.
 Démontrer une rigueur scientifique.
 Permettre au lecteur de remonter à la source.
Quand citer?
Citer la source, dès qu’une idée ou un résultat de recherche dont on n’est pas l’auteur influence directement le contenu de notre
travail.
Citer :
La paraphrase ainsi que les citations mot à mot Peu importe le support - papier ou numérique ou en ligne - de la
citation.

Ne pas citer :
 L'idée ou le fait qui est de notoriété publique i.e. connu d'une grande majorité de gens et repérable dans diverses sources
d'information.
Ex. : Dans des conditions normales l’eau boue à 100 C.
 Les dates d'événements importants ainsi que certaines expressions.
Ex. : la Grande Noirceur, la Seconde Guerre mondiale.

COMMENT CITER ?

Règle générale
Dans un travail de recherche, il faut indiquer la source des citations à 2 endroits.
La méthode choisie, soit auteur-date, soit classique ou numérotée détermine toujours la mise en forme de la source.
1 - Dans le texte, citer de façon abrégée.
2 - À la fin du texte, créer une bibliographie et citer de façon complète toutes les sources.
EXEMPLE AVEC UNE PARAPHRASE (MÉTHODE AUTEUR-DATE)

La majorité des cadres supérieurs de PME sont favorables à l’implantation d’un RPAC dans leur entreprise bien que le projet de loi C-25 rende
facultative la contribution des employeurs au RPAC (Daudelin, 2012). Il y a lieu de se questionner sur les incitatifs qui seront mis en place pour
favoriser l’implantation des RPAC et quel rôle les actuaires auront à transmettre une information claire et rigoureuse sur ce produit.
………………
Bibliographie
Daudelin, A. (2012). Une majorité de PME appuient les RPAC. Avantages, 24(1), 5.
EXEMPLE AVEC UNE PARAPHRASE (MÉTHODE NUMÉROTÉE)

La majorité des cadres supérieurs de PME sont favorables à l’implantation d’un RPAC dans leur entreprise bien que le projet de loi C-25 rende
facultative la contribution des employeurs au RPAC [1] . Il y a lieu de se questionner sur les incitatifs qui seront mis en place pour favoriser
l’implantation des RPAC et quel rôle les actuaires auront à transmettre une information claire et rigoureuse sur ce produit.
………………
Bibliographie
[1]Daudelin, A. (2012). Une majorité de PME appuient les RPAC. Avantages, 24(1), 5.

EXEMPLE AVEC UNE PARAPHRASE (MÉTHODE CLASSIQUE)

La majorité des cadres supérieurs de PME sont favorables à l’implantation d’un RPAC dans leur entreprise bien que le projet de loi C-25 rende
facultative la contribution des employeurs au RPAC  . Il y a lieu de se questionner sur les incitatifs qui seront mis en place pour favoriser
1

l’implantation des RPAC et quel rôle les actuaires auront à transmettre une information claire et rigoureuse sur ce produit.
___________________________
1
Alexandre Daudelin, « Une majorité de PME appuient les RPAC ». Avantages, 24 no 1 (2012) : 5.
………………
Bibliographie
Daudelin, Alexandre. « Une majorité de PME appuient les RPAC ». Avantages, 24 no 1 (2012) : 5.

Texte cité mot à mot


Dans le cas d’une citation mot à mot, la mise en forme doit tenir compte, en plus, de la longueur de l’extrait.

Citation courte (moins de trois lignes)


 La placer à l’intérieur du texte entre des guillemets français (« »);
 La faire suivre de la mention de la source.
EXEMPLE (MÉTHODE AUTEUR-DATE)

Suite à l’accident ferroviaire de Lac-Mégantic, on questionne l’actualité des normes de transport du pétrole brut « le transport du pétrole extrait
des sables bitumineux étant plus risqué que celui du pétrole conventionnel » (Puskas, 2013, p.4).

………………
Bibliographie
Puskas, G. A. (2013). Halte au pétrole sale. Relations. (768), 4-5.

EXEMPLE (MÉTHODE NUMÉROTÉE)

Suite à l’accident ferroviaire de Lac-Mégantic, on questionne l’actualité des normes de transport du pétrole brut « le transport du pétrole extrait
des sables bitumineux étant plus risqué que celui du pétrole conventionnel »[1].

………………
Bibliographie
[1] Puskas, G. A. (2013). Halte au pétrole sale. Relations. (768), 4-5.

EXEMPLE (MÉTHODE CLASSIQUE)

Suite à l’accident ferroviaire de Lac-Mégantic, on questionne l’actualité des normes de transport du pétrole brut « le transport du pétrole extrait
des sables bitumineux étant plus risqué que celui du pétrole conventionnel » .1

___________________________
 Geneviève Aude Puskas, « Halte au pétrole sale ». Relations, no 768 (2013) : 4.
1

………………
Bibliographie
Puskas, Geneviève Aude. « Halte au pétrole sale ». Relations, no 768 (2013) : 4-5.

Citation longue (trois lignes et plus) :


 La présenter en retrait avec des marges de 1 cm de part et d’autre par rapport au texte principal;
 La séparer du texte principal par un double interligne;
 Utiliser l’interligne simple pour l’extrait cité mot à mot;
 La faire suivre de la mention de la source.

EXEMPLE (MÉTHODE AUTEUR-DATE)

Le projet de pipeline de la pétrolière Enbridge vise à inverser le sens de l’écoulement du pétrole de la canalisation no9 alors que celui de TransCanada,
Oléoduc Énergie Est, est la construction d’un nouvel oléoduc. Ces projets inquiètent l’opinion publique. Bien que le tracé des pipelines ne soit pas encore
fixé et doive être soumis

à l’examen du public et des organismes de règlementation, le point de départ prévu est


un nouveau terminal de réservoirs à Hardisty en Alberta. Trois autres terminaux seront
construits le long du tracé de l’oléoduc, le premier en Saskatchewan, le deuxième dans
la région de la ville de Québec et le troisième dans la région de Saint John au Nouveau-
Brunswick. (TransCanada, 2014)
……………
Bibliographie
TransCanada. (2014). Projet Oléoduc Énergie Est. Récupéré le 7 avril 2014 de http://www.transcanada.com/oleoduc-energie-est.html

EXEMPLE (MÉTHODE NUMÉROTÉE)

Le projet de pipeline de la pétrolière Enbridge vise à inverser le sens de l’écoulement du pétrole de la canalisation no9 alors que celui de TransCanada,
Oléoduc Énergie Est, est la construction d’un nouvel oléoduc. Ces projets inquiètent l’opinion publique. Bien que le tracé des pipelines ne soit pas encore
fixé et doive être soumis

à l’examen du public et des organismes de règlementation, le point de départ prévu est


un nouveau terminal de réservoirs à Hardisty en Alberta. Trois autres terminaux seront
construits le long du tracé de l’oléoduc, le premier en Saskatchewan, le deuxième dans
la région de la ville de Québec et le troisième dans la région de Saint John au Nouveau-
Brunswick.[1]
……………
Bibliographie
[1]TransCanada. (2014). Projet Oléoduc Énergie Est. Récupéré le 7 avril 2014 de http://www.transcanada.com/oleoduc-energie-est.html

EXEMPLE (MÉTHODE CLASSIQUE)

Le projet de pipeline de la pétrolière Enbridge vise à inverser le sens de l’écoulement du pétrole de la canalisation no9 alors que celui de TransCanada,
Oléoduc Énergie Est, est la construction d’un nouvel oléoduc. Ces projets inquiètent l’opinion publique. Bien que le tracé des pipelines ne soit pas encore
fixé et doive être soumis

à l’examen du public et des organismes de règlementation, le point de départ prévu est


un nouveau terminal de réservoirs à Hardisty en Alberta. Trois autres terminaux seront
construits le long du tracé de l’oléoduc, le premier en Saskatchewan, le deuxième dans
la région de la ville de Québec et le troisième dans la région de Saint John au Nouveau-
Brunswick .1

___________________________
 TransCanada. « Projet Oléoduc Énergie Est ». 28 février 2014. http://www.transcanada.com/oleoduc-energie-est.html
1

……………
Bibliographie
TransCanada. « Projet Oléoduc Énergie Est ». 28 février 2014. http://www.transcanada.com/oleoduc-energie-est.html

Règle d’or
chaque ligne citée mot à mot devrait être associée à au moins deux lignes d’analyse. ( plagiarisme.org)

CAS PARTICULIERS

Citation déjà citée par quelqu’un


Pour citer une citation dont la source originale n’est pas disponible, mentionner non seulement la source d’où elle est tirée, mais
aussi la source originale. Utiliser des formules comme « cité dans » ou « cité par ».
Contenu textuel
Dans la bibliographie, indiquer seulement la source qui a été consultée et non la source de la citation déjà citée par quelqu’un.

EXEMPLE AVEC LA MÉTHODE AUTEUR-DATE (DANS LE TEXTE)

Selon un article publié dans The Economist et cité par Grant et Wood (2004), il appert que les gouvernements détiennent une large
souveraineté sur le cyberespace...
……………
Bibliographie
Grant, Peter S. et Wood, Chris. (2004). Le marché des étoiles : culture populaire et mondialisation. Montréal : Boréal.

EXEMPLE AVEC LA MÉTHODE CLASSIQUE (NOTES EN BAS DE PAGE)

On se demande souvent si Internet est soumis à la loi. Un article publié dans The Economist explique : « En réalité, les gouvernements
détiennent une large souveraineté sur le cyberespace. On croit souvent qu’Internet est partout et nulle part à la fois... »
1

___________________________
The Economist, 11 août 2001, p. 9 ; cité dans Peter S. Grant et Chris Wood. Le marché des étoiles : culture populaire et
1

mondialisation. (Montréal, Boréal, 2004), 451.


Tableaux et/ou graphiques
Utiliser la formule « tiré de » pour introduire la mention de la source.
EXEMPLE

Si on insère dans son travail le tableau suivant, qu'on a trouvé dans le livre. L’histoire des femmes au Québec :
Les prénoms des premières filles nées au Canada
Canadiennes sujettes d’acte de baptême

Prénoms Nombre Pourcentage (%)


Marie 808 9,6
Marie-Madeleine 683 8,1
Marguerite 617 7,3
... ... ...
Marie-Catherine 193 2,3
Marie-Jeanne 161 1,9
Angélique 139 1,7
Autres prénoms 2 746 32,7
Total 8 406 100,0

On doit écrire sous le tableau :


Source : Roy, R., Landry, Y. et Charbonneau, H. (1977). Quelques comportements des Canadiens au XVIIe siècle d’après les registres
paroissiaux. Revue d’histoire de l’Amérique française, 31(1), 71; tiré de Collectif Clio. (1992). L’histoire des femmes au Québec. Montréal : Le
Jour, 66.
……………
Bibliographie
Collectif Clio. (1992). L’histoire des femmes au Québec. Montréal : Le Jour.
Citation en langue étrangère

Langue comprise par les lecteurs


Dans le cas d'une citation courte (moins de trois lignes), la citer à l'intérieur du texte entre des guillemets français (« ») et la faire
suivre de la mention de la source.
Dans le cas d'une citation longue (trois lignes et plus), mettre le passage cité en retrait de 1 cm de part et d'autre par rapport au
texte principal et la faire suivre de la mention de la source..
EXEMPLE DE CITATION LONGUE

Si l'on veut comparer les modèles de transition entre l'école et le marché du travail au Canada et en Grande-Bretagne, on doit examiner les facteurs qui
déterminent les structures institutionnelles :

The Canadian focus on both high-school and university students undoubtedly reflects
the fact that the latter educational route is far more common, and therefore less elitist, in
Canada. Within the British-research tradition it is much less problematic to mount a
major study which [...] excludes those in private education, universities and
polytechnics. 1

___________________________
 David Ashton et Graham Love. Making their way : education, training and the labour marketing Canada and Britain. (Toronto: University of
1

Toronto Press, 1991), 205.

Langue originale qui ne peut pas être comprise par les lecteurs 
Sachant que la langue originale est incomprise par les lecteurs, trouver une traduction de l’extrait déjà publiée et la citer. S’il n’y a
aucune traduction, traduire soi-même l’extrait et le mettre entre guillemets. Ajouter la mention [Notre traduction].
EXEMPLE

Janet Juhnke, dans un article qui traite du roman Le Magicien d’Oz de L. Frank Baume et de sa version cinématographique faite par Victor
Fleming, souligne la qualité de l’adaptation : «Le film Le Magicien d’Oz produit par MGM est l’une des adaptations les plus réussies d’un roman
au cinéma. » [Notre traduction]
1

___________________________
 Janet Juhnke, «A Kansa’s View», dans The Classic American Novel and the Movies. (New York : Frederick Ungar Publishing, 1997), 170.
1

Citation comportant une faute


Quand le texte contient une erreur, ne pas la corriger. Tout terme douteux (faute, coquille, etc.) doit être suivi de [sic] pour indiquer
que le texte original est bien formulé ainsi.

EXEMPLE

« Pour ceux-là, les recherches des psychologues. [sic] Paul Gilbert et Kristin Neff ont mis en valeur les bienfaits de l’autocompassion… »

Citation d’une poésie


Séparer les vers par une barre oblique précédée et suivie d'une espace.
EXEMPLE

Victor Hugo, parlant du travail des enfants s'exprimait ainsi : «Travail mauvais / Qui prend l'âge tendre en sa serre / Qui produit la richesse en
créant la misère [...]. »
1

_____________________________
 Bernard Lorraine. Le cœur à l'ouvrage : anthologie de la poésie du travail. (Paris : Éditions Ouvrières, 1983), 191.
1

CONCLUSION
 Lors de la rédaction d’un texte, opter pour une des trois méthodes de citation : auteur-date, numérotée et classique. Utiliser
la même mise en forme jusqu’à la fin du travail. Tenir compte des cas exigeant une présentation particulière.
3 – PRESENTER SA BIBLIOGRAPHIE
Pour s’assurer d’une présentation uniforme et professionnelle de ses références, toujours se conformer aux mêmes critères de
mise en forme. C’est le style bibliographique qui définit ces critères selon la méthode de citation choisie. 

Objectifs 
 Connaître les ressources pour respecter les styles bibliographiques demandé.
 Repérer le style recommandé en fonction de la méthode de citation utilisée.

BIBLIOGRAPHIE : GÉNÉRALITÉS

Définition
Une bibliographie est une « liste descriptive d’ouvrages qui permet l’identification de chacun d’eux » (GDT) et qui se retrouve en fin
d’ouvrage.
La bibliographie peut être spécialisée sur un sujet et faire l’objet d’une publication. Très souvent, elle regroupe plutôt l’ensemble
des documents cités ou consultés lors de la rédaction d’un travail.

Distinction entre bibliographie et liste de références

Liste de références Bibliographie

Elle est composée uniquement des ouvrages Elle englobe tous les ouvrages cités  dans le texte ainsi que des sources
cités dans le texte. complémentaires pertinentes.

Description des ouvrages


La description des ouvrages référencés en bibliographie doit respecter les directives du style bibliographique adopté.
Vérifier auprès de son département, de son directeur de mémoire ou de thèse, la méthode recommandée pour citer ses sources et
le style bibliographique retenu pour présenter sa bibliographie.
Si aucune directive claire n’est imposée, l’université propose l’utilisation du style institutionnel, soit le style UQAM.

MISE EN FORME DE LA BIBLIOGRAPHIE


Consulter le Guide de présentation des mémoires et thèses pour connaître les Règles des éléments d’une référence.
Le Guide offre aussi un outil de recherche par type de document qui fournit des exemples de références formatées dans le style
de l’université.

Le tableau suivant indique le style à utiliser pour que les citations et la bibliographie correspondent à la méthode de citation choisie.

Recommandation du style selon la méthode de citation

Méthode de citation Style recommandé par l’institution

Méthode classique  Style Chicago


 Insérer l’appel de note de bas de page Consulter les exemples en cliquant sur le lien.
ou de fin de document immédiatement après la
citation dans le texte. L’appel de note est un
chiffre.
 La note en bas de page ou de fin de
document est précédée de ce chiffre et
contient la référence complète du travail cité
pour une première fois.

Méthode auteur-date Style UQAM


 Insérer une référence  entre Consulter les exemples en cliquant sur le lien.
parenthèses dans le texte. En général le  
format est (auteur, année).
 Les références de la bibliographie sont
placées en ordre alphabétique d’auteurs

Méthode numérotée Aucune recommandation


 Inscrire un numéro entre crochets ou Style IEEE : Exemple d’un article de périodique
parenthèses ou en exposant dans le texte [1]           N. J. Emery, "Cognitive ornithology: The evolution of avian
correspondant à celui de la référence dans la intelligence," Philosophical Transactions of the Royal Society of
bibliographie. London. Series B: Biological Sciences, vol. 361, pp. 23-43, Jan 2006.
 La numérotation des références de la
bibliographie suit l’ordre de citation dans le
texte.

CONCLUSION
 Peu importe le style choisi, il est recommandé de s’y conformer dans tout le document.

4 – EVITER LE PLAGIAT
Pour qu’un créateur puisse jouir économiquement de son œuvre, la Loi sur le droit d’auteur délimite le contexte de protection de
celle-ci. Cette loi s’applique à plusieurs types de documents : livre, article de revue, page Web, images, etc.
La Loi autorise, entre autres, les étudiants à une utilisation partielle de l’œuvre pour des fins personnelles d’étude et de recherche.
Au cours d’un travail de recherche, il importe de respecter certains principes pour utiliser l’information colligée de façon juste et
honnête et ainsi éviter de faire du plagiat.

Objectif
 Identifier les situations de plagiat et adopter de bonnes pratiques pour les éviter.

LA RÉGLEMENTATION
En plus de la Loi sur le droit d’auteur, s’ajoutent la réglementation avec les fournisseurs de ressources électroniques.
Certaines situations peuvent ne pas être couvertes par ces textes normatifs, c’est alors l’éthique personnelle et les normes du
milieu professionnel qui guideront l’utilisation équitable de l’information.
L’ensemble des capsules de cette page exposent des situations problématiques accompagnées des bonnes pratiques pour les
gérer.
Le plagiat est une « [c]opie d'une œuvre (ou d'une partie d'une œuvre) d'une personne par une autre personne qui prétend qu'elle
est sienne. » (Office de la propriété intellectuelle du Canada).

Capsules
Les capsules suivantes présentent un éventail de situations pouvant nous placer en infraction académique : plagiat, tricherie,
manque d'intégrité. 
 

 4.01 - Copier et coller un texte 

 4.02 - Formuler dans ses propres mots (paraphraser)

 4.03 - Travailler en équipe

 4.04 - Traduire un texte 

 4.05 - Mentionner un fait très connu 

 4.06 - Mentionner la bonne source

 4.07 - Récupérer un travail précédent

 4.08 - Utiliser des images dans un travail

 4.09 - Se faire aider pour un travail 


CONCLUSION
 Pour éviter le plagiat, il faut toujours mentionner la source d’où provient l’information utilisée et, dans certains cas, obtenir
une autorisation. Le travail académique doit être essentiellement composé de son analyse personnelle et ne doit en aucun cas être
un collage de citations et de paraphrases.

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