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Electricité, PHYS2 - SMP

CH III - ELECTROCINETIQUE

A) Courant électrique
A l’instant t et pendant le temps dt à travers la section d’un fil électrique traverse la charge dq.
La définition du courant électrique est :
dq dq 1Coulomb
I= = unité MKSA est l’ Ampère (1 Ampère = ).
t + dt − t dt 1 sec onde

Section du fil S

a) Courant continue.

En régime permanent, on maintient en permanence une différence de potentielle entre deux


point d’un circuit (VA-VB>0).
L’écoulement des charges est continue ∀ le temps. On dit que le courant est continue ou
stationnaire.
Exemple : Pile chimique, générateur électrique continue.

A B A B
VA-VB=0 VA-VB >0
b) Courant variable.
Si la ddp entre A et B change périodiquement de sens , on dit que le courant est périodique.
Si la ddp entre A et B change de valeur aléatoirement en fonction de temps, on dit que le
courant est variable.
B) Loi d’Ohm.

a) Conducteur Ohmique
r
Un conducteur est Ohmique si la conduction des e est dû seulement à un champ électrique E
obtenu en appliquant une ddp VA - VB ≠ 0.
b) Relation fondamentale Ohm – Kirchhoff.
r r r r e r
En régime permanent ∑ F = 0 et e.E − λ .V = 0 ⇒ V = .E
λ
λ : constante de frottement, ρ : charge de l’électron.

On démontre la relation relative à la densité du courant :


r r
J = n.e.V Démonstration à chercher.
Avec, n.e : la densité volumique de charge mobile

dI r r
Sachant que : J = et I = ∫∫ J .dS .
dS
r r e r
Si on remplace V par sa valeur , V = .E .
λ
r r e r e r 2 r
J = n.e.V = n.e. .E = n . . E = γ . E
λ λ

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n . e2 r r
avec γ = la conductivité électrique, J = γ . E la relation d’Ohm Kirchhoff.
λ

r r 1
E = ρ . J avec ρ est la résistivité ρ = .
γ
Quelques exemples : ρ (Cu ) = 1,69.10 −8 Ω.m , ρ (Or ) = 2,44.10 −8 Ω.m ,
ρ (Verre) = 1014 Ω.m et ρ ( Semiconducteur ) ≈ 1 Ω.m .
c) Résistance d’un conducteur.
V − VB
Le rapport A = R représente la résistance entre les points A et B.
I
La résistance R est une constante.
V A et V B sont les potentiels correspondants aux points A et B.
r
Remarque : La conduction dans un conducteur est dû seulement au champ E .

Cas d’un conducteur cylindrique.

V A − VB r r
R= avec V A − V B = ∫ E . dl = ∫ E . dl = E ∫ dl = E .l
I
r r
I = ∫∫ J .dS = ∫∫ J . dS = J ∫∫ dS = J . S Courant I
A S Section du fil B
E.l
Alors I = et J = γ . E
J .S l
E.l l
On remplace J dans R, on obtient : R = = ρ , ρ la résistivité du conducteur.
γ . E .S S
l
R=ρ
R
d) Association des résistances.
1) Résistances en série.
R1 R2 R3
A B C D

V A − VD V − VB VB − VC VC − VD
= A + + = RAB + RBC + RCD=R1+R2+R3.
I I I I
La résistance totale s’écrit : RS = R1+R2+R3.

2) Résistances en parallèles.
R1 I1
Sur le noed A : I = I1+I2+I3. A R2 I2 I B
R3 I3
V V V V V
I = AB + AB + AB = AB = AB .
R1 R2 R3 Réqu RP
1 1 1 1
On en déduit que = + +
R P R1 R2 R3
3) Théorème de Kenelly.

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Ce théorème permet de transformer la structure d’un réseau sous forme triangulaire en forme
étoile.
B
B
x
a b
z y
A C
c A C

a.b b.c a.c


x= , y= et z =
a.b.c a.b.c a.b.c

D) Effet Joule
a) Energie électrique ou travail.
Le déplacement d’une charge Q entre deux points A et B avec VA et VB les potentiels
correspondants, s’accompagnent du travail électrique :
W AB = Q.(V A − V B )
b) Puissance électrique.

Si le déplacement se fait à travers une résistance R.


V − VB
R= A ⇒ V A − V B = R. I
I
Q=I.t
W AB = I .t.R. I = R. I 2 .t Loi de Joule.

WAB = R.I 2 .t

V2
Le travail par unité de temps est la puissance P = R. I 2 =
R
E) Réseau de conducteurs.
Un réseau de conducteur est constitué de branches, nœuds et mailles.
- Nœud : point de contact de plus de deux branches.
- Branches : portion de circuit entre de nœuds.
- Maille : un ensemble de branches formant un circuit fermé.
a) Loi de Kirchhoff.
Le calcul des courants d’un réseau se fait à l’aide de deux groupes de lois.

∗ Loi de nœuds : la somme algébrique des courants d’un nœud est nulle .
n

∑I
i =1
i =0
I4
exemple : I1 - I2 - I3 - I4 + I5 = 0 Nœud A
I1 I5

I2 I3

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∗ Loi des mailles : la somme algébrique des tensions d’une maille est nulle

∑V = 0
i =1
i

Exemple : E2 – r1.I –R.I – E2 – r2.I =0 Loi dePouillet.


I + E1 r1

I . r1
R R.I
I . r2
+
E2 r2

b) Théorème de Thevenin.
Le théorème consiste à remplacer un circuit électrique en deux parties :
- Une partie ative comportant un génerateur de f.e.m équivante ETh et une
résistance équivalente RTh.
- Une autre partie quelconque.
Ce théorème permet de remplacer un circuit complexe par un circuit équivalent simple.

Exemple :
On propose de calculer le courant I de la branche AB du schéma en desous, en utilisant le
théorème de Thevenin.
A
+ +
I
E1 E2
R figure 1
r1 r2

B
La partie quelconque est la branche AB. Le reste représente la partie active.

A A

I + +
E1 E2
R figure 2b
figure 2a r1 r2
B
B
Partie quelconque qui sera Partie active qui sera remplacée
gardée du circuit d’origine par ETh et RTh

Le résultat du remplacement donera le schéma équivalent suivant :

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Pour utiliser ce schéma équivalent, nous somme invités à calculer ETh et RTh.

A
+
I
ETh
R figure 3
RTh

B
۩ Calcul de RTh.
D’abord, on court-circuite les générateurs de tension et on ouvre les générateurs de courant.
Dans notre cas, on court-circuite les générateurs E1 et E2 de la figure 2b pour obtenir le
schéma de la figure 4.
A
r1 . r2
RTh = r1 // r2 =
r1 + r2
figure 4
r1 . r2 r1 r2
R Th =
r1 + r2 B

۩ Calcul de ETh.
A partir du schéma de la figure 2b, on mesure la tension UAB = ETh qui représente la f.e.m de
Thévenin. Pour cela, on propose un courant i quelconque circulant dans le circuit.

E1 − E 2
Le courant i = .Pour déterminer ETh, il suffit de calculer la tension UAB sur l’une
r1 + r2
des branches sur le circuit de la figure 5. UAB = E2 + r2i ou UAB = E1 – r1i
E − E2 E .r − E 2 .r1
ETh = UAB = E2 + r2 1 = 1 2
r1 + r2 r1 + r2
A
A
+ + +
I E1 E2
ETh UAB = ETh
figure 3 i figure 5
R
RTh r1 r2

B B

Notre but est de calculer le courant I de la branche AB en utilisant le circuit de la figure 3


construit à partir du théorème de Thevenin.
E Th E .r − E 2 .r1 1
UAB = R . I = ETh – RTh .I ⇒ I = = 1 2 . =
R + RTh r1 + r2 R + RTh

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E1 .r2 − E 2 .r1 1 E1 .r2 − E 2 .r1


. =
r1 + r2 r .r R.( r1 + r2 ) + r1 .r2
R+ 1 2
r1 + r2
E1 .r2 − E 2 .r1
I=
R.( r1 + r2 ) + r1 .r2
c) Théorème de Norton.
De la même façon que le théorème de Thévenin, ce théorème permet de remplacer un circuit
complexe en un autre plus simple :
- Une partie active entre deux points choisis A et B.
- Un autre partie quelconque.

La partie active est remplacée par un générateur de courant en parallèle avec la résistance
équivalente. Le courant I0 de court-circuit est trouvé par le court-circuit des points A et B.
Exemple :
Cherchons le courant I de la branche AB du même circuit de l’exemple précédant en utilisant
cette fois ci le théorème de Norton. A
+ +
I
E1 E2
R figure 1
r1 r2

De la même façon qu’ au théorème de Thevenin, on sépare la partie active de l’autre


quelconque. A A

I + +
E1 E2
R figure 2b
figure 2a r1 r2
B
B
Partie quelconque qui sera Partie active qui sera remplacée
gardée du circuit d’origine par I0 et RN

۩ Calcul de RN. Résistance équivalente de la partie active.

D’abord, on court-circuite les générateurs de tension et on ouvre les générateurs de courant.


Dans notre cas, on court-circuite les générateurs E1 et E2 de la figure 2b pour obtenir le
schéma de la figure 3. A
r1 . r2
RN = r1 // r2 =
r1 + r2
figure 3
r1 . r2 r1 r2
RN =
r1 + r2 B
Même résultat qu’en Thévenin.

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۩ Calcul de I0. Courant de court-circuit du générateur de courant.


A
Comme il a été déjà dit au dessus,
On court-circuite les points A et B + I1 I2 +
Pour calculer le courant I0 du fil E1 I0 E2
AB de court-circuit. figure 4
I0 = I1 + I2 r1 r2
E E
Avec I 1 = 1 et I 2 = 2
r1 r2 B
E E E . r + E 2 . r1
Alors I 0 = 1 + 2 = 1 2
r1 r2 r1 . r2
۩ Circuit équivalent :

۩ Calcul de I de la branche AB: A


UAB = R . I = RN . I’ I I’ I0
I0 = I + I’ RN
R figure 5
I’ = I0 – I
UAB = R . I = RN . (I0 - I).

( R + RN) . I = RN. I0 B
RN r1 . r2 . I 0 r1 . r2 E . r + E 2 . r1
I= .I 0 = = . 1 2
R + RN R ( r1 + r2 ) + r1 . r2 R ( r1 + r2 ) + r1 . r2 r1 . r2

E1 .r2 − E 2 .r1
I=
R.( r1 + r2 ) + r1 .r2

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