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1 – Economie numérique
2. Le commerce électronique
Le concept de commerce électronique est apparu depuis le milieu des années 90 du siècle dernier, lorsque les
organisations ont commencé à utiliser Internet avec leur entreprise et à gérer leurs relations avec leurs partenaires
tels que les fournisseurs, les clients et les employés. Les premières applications de commerce électronique sont
apparues en transférant électroniquement les soldes d'une organisation à une autre, car cette application était
limitée aux grandes entreprises en raison de son coût élevé. Après cela, les applications électroniques de voisinage
se sont développées dans les organisations grâce à l'échange de données électroniques, ce qui permet un échange
sécurisé entre les entreprises.
2.1. Définition
Le commerce électronique, ou cybercommerce, est défini de façon large par le Groupe de travail de l’OCDE sur les
indicateurs pour la société de l’information comme « la vente ou l’achat de biens ou de services, effectué sur des
réseaux informatiques par des méthodes spécifiquement conçues pour la réception ou la passation de commandes.
Les biens et services sont commandés par ces méthodes, mais le paiement et la livraison proprement dite des biens
ou services peuvent ne pas se faire en ligne. La transaction de commerce électronique peut se faire entre entreprises,
ménages, particuliers, administrations ou autres organismes publics ou privés » (OCDE, 2011).
Le commerce électronique regroupe, selon la définition de l’AFCEE (Association Française du commerce et des
échanges électroniques), tous les échanges et toutes les transactions qu’une entreprise peut être amenée à faire
au travers d’un média électronique ou d’un réseau.
Selon l’AFTEL (Association Française de la télématique Multimédia) Le commerce électronique désigne l’ensemble
des échanges commerciaux dans lesquels l’achat s’effectue sur un réseau de télécommunication ; il couvre aussi
bien la simple prise de commande que l’achat avec paiement, et concerne autant les achats de biens que ceux de
services, les échanges d’informations, des transactions concernant des produits d’équipement ou bien de
consommation.
Légalement le commerce électronique est défini comme étant « l’activité économique par laquelle une personne
propose ou assure à distance et par voie électronique la fourniture de biens ou de services » (art. 14 de la loi n°
2004‐575 du 21 juin 2004, dite « LCEN »).
Le commerce électronique peut servir soit à faciliter les commandes de biens ou de services qui seront ensuite
fournis par les canaux traditionnels (commerce électronique indirect ou hors ligne), soit à commander et à livrer
des biens ou des services par voie purement électronique (commerce électronique direct ou en ligne). Le commerce
électronique recouvre un vaste éventail d’activités, mais l’on ne présentera ici que des exemples des principaux
types.
2.2. Les différents types de commerce électronique
Le B2B (business to business) : Autrement dit le commerce électronique entre entreprises ; le commerce
électronique d’entreprise à entreprise concerne les transactions électroniques effectuées entre deux ou même
plusieurs entreprises. Il peut s’agir d’adaptations en ligne des transactions traditionnelles, dans lesquelles un
grossiste achète des lots de marchandises en ligne, qu’il revend ensuite aux consommateurs depuis des points
de vente. Il peut aussi s’agir de la production de biens ou de services utiles pour d’autres entreprises.
Le B2C (Business to Consumer) : Autrement dit le commerce électronique d’entreprise a consommateurs ; il
concerne les différentes transactions électroniques effectuées entre une entreprise et un consommateur. Ce
type d’échange est sans doute l’aspect le plus viable du commerce électronique, car il permet au consommateur
d’acheter directement sur Internet des biens et services pour son usage personnel.
Le C2C (Consumer to Consumer) : Autrement dit le commerce électronique de consommateur a consommateur
; connu aussi sous le nom de « échanges commerciaux inter‐consommateurs ». Les échanges inter‐
consommateurs (C2C) sont de plus en plus courants. Les cyber‐entreprises de type C2C jouent le rôle
d’intermédiaires ; elles permettent aux consommateurs de vendre ou de louer leurs biens (biens immobiliers,
autos, motos, etc.) en publiant leurs annonces sur leurs sites Internet et en facilitant les transactions. Ces
entreprises peuvent ou non faire payer leurs services par les consommateurs, selon leur modèle de recettes.
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Ce type de commerce électronique revêt plusieurs formes, notamment : (i) ventes aux enchères sur un portail
permettant aux utilisateurs de faire des offres sur les articles proposés, (ii) systèmes pair‐à‐pair permettant le
partage de fichiers entre les utilisateurs, et (iii) portails de petites annonces, qui constituent un marché
électronique interactif en ligne et permettent la négociation entre acheteurs et vendeurs.
Le B2A (Business to Administration) : Autrement dit le commerce électronique d’entreprise à administration ;
concerne les différentes transactions électroniques entre une entreprise et une administration
gouvernementale.
2.3. Les caractéristiques du commerce électronique
Le commerce électronique comporte différentes caractéristiques qui en font une entité bien distincte.
Le commerce électronique est l’ubiquité. Cette caractéristique consiste en dire que le commerce
électronique est accessible partout et en tout temps.
Le commerce électronique possède une portée mondiale, comme il est accessible partout et en tout temps,
il est plus commode de traverser les frontières et à moindre coût, en plus de grossir la potentielle taille du
marché.
Le commerce a des normes universelles. Cela s’explique par le fait que ces normes sont utilisées par tous
les pays du monde et permet à n’importe quel ordinateur de se connecter avec n’importe quel autre, quelle
que soit la plateforme technologique utilisée soit par l’un ou l’autre.
La richesse de l’information procure aux commerces électroniques le pouvoir de fournir de l’information
sur quelconques produits ou services, tout en leur fournissant de l’information, des sons et des images afin
de les attirer ou tout simplement de les informer.
L’interactivité permet au cybercommerçant d’entrer en communication avec le consommateur, par des
moyens rappelant le contact en personne, mais à une échelle mondiale.
La densité de l’information, c’est à dire la qualité et la quantité d’information dont disposent soit les
consommateurs ou les commerçants d’un marché. Le cybercommerce permet de réduire les coûts de
stockage et de collecte, donc il est maintenant possible de fournir une information juste, universelle pour
tous, et ce en plus grande quantité et à plus grande échelle sur Internet.
La personnalisation consiste à personnaliser la stratégie de marketing aux consommateurs qui magazine
en ligne, soit en lui suggérant des choses qui sont dans ses champs d’intérêts, en lien avec ses derniers
achats, son noms etc. Le client a donc un sentiment de confiance envers le cybercommerçant et se sent
plus à l’aise de faire des achats sur ce site.
la technologie sociale permet aux consommateurs d’écrire, de produire des vidéos avec des images et du
son et de créer du contenu sous forme de texte, afin de créer d’importants réseaux sociaux et d’en faire
profiter leurs amis et de rejoindre une communauté plus vaste.
2.4. Les modes de paiement du commerce électronique
Lorsqu’on effectue une opération commerciale que ce soit d’acheter ou de vendre sur Internet, l’une des principales
questions qui se pose est celle du paiement adéquat. Nous allons développer si dessous quelques moyens de
paiement les plus fréquemment utilisés :
Monnaie électronique : La monnaie électronique est un substitut à l’argent liquide (pièces et billets), stocké
dans un dispositif électronique, magnétique ou sur un serveur distant.
Carte de crédit: C'est une carte spéciale émise par des banques ou des institutions financières à leurs clients
en tant que service supplémentaire, que son titulaire peut utiliser pour acheter la plupart de ses besoins
ou effectuer en échange des services qu'il obtient, et par exemple: Carte Visa et Mastercard.
Carte à puce: Il s'agit d'une carte plastique sur laquelle est fixée une bande magnétique pour contenir une
puce électronique équipée d'une mémoire capable de stocker, récupérer et collecter les données
personnelles de son titulaire.
Portefeuille électronique : est un système ou une application électronique basée sur l'organisation de
toutes les transactions financières et qui contient toutes les données (personnelles et bancaire) de
l'utilisateur dans un format crypté et est installé sur l'ordinateur personnel ou stocké sur des disquettes.
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