Mémoire MEBOUNOU Claude - Compressed

APPORT DE LA CARTOGRAPHIE NUMERIQUE AUX TRAVAUX CADASTRAUX D’UNE PORTION DU LOTISSEMENT
DE YIMPORIMA DANS LA COMMUNE DE NATITINGOU
REPUBLIQUE DU BENIN
………………………
UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
……………………..
CENTRE AUTONOME DE PERFECTIONNEMENT
………………………...
ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
MÉMOIRE DE FIN DE FORMATION DU SECOND CYCLE POUR

L’OBTENTION DU DIPLÔME D’INGENIEUR DE CONCEPTION
GEOMETRE-TOPOGRAPHE
OPTION : Géomatique
APPORT DE LA CARTOGRAPHIE NUMERIQUE AUX

TRAVAUX CADASTRAUX D’UNE PORTION DU
LOTISSEMENT DE YIMPORIMA DANS LA
COMMUNE DE NATITINGOU
Réalisé par :
Claude Codjo MEBOUNOU
Elève ingénieur à l’EPAC
Sous la direction de :
Maître de stage : Maître de mémoire :

Docteur Désiré DJOMAMOU Docteur Mama DJAOUGA
Directeur de l’Equipement Maître Assistant
Géodésique et de la Cartographie (DGAT /FLASH/ UAC)
(IGN BENIN)
Soutenu le 11 juin 2019
I
AVERTISSEMENT
L’ECOLE POLYTECHNIQUE D’ABOMEY-CALAVI
N’ENTEND DONNER AUCUNE APPROBATION NI
IMPROBATION AUX OPINIONS EMISES DANS CE
MEMOIRE.
CES OPINIONS DOIVENT ETRE CONSIDEREES
COMME PROPRES A SON AUTEUR
II
SOMMAIRE
SOMMAIRE ................................................................................................................... II
SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES ......................................................... III
DEDICACE ....................................................................................................................V
REMERCIEMENTS .................................................................................................... VI
RESUME ....................................................................................................................VIII
ABSTRACT ................................................................................................................. IX
INTRODUCTION .......................................................................................................... 2
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE .......................................................................... 5
CHAPITRE II : CADRE GEOGRAPHIQUE DE L’ETUDE...................................... 15
CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES ....................................................... 23
CHAPITRE IV : RESULTATS .................................................................................... 37
DISCUSSIONS ............................................................................................................ 57
CHAPITRE V : DISCUSSION .................................................................................... 58
CONCLUSION ET SUGGESTIONS .......................................................................... 61
PERSPECTIVES..........................................................................................................63
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ..................................................................... 64

ANNEXES : QUESTIONNAIRES AUX MEMBRES DU COMITE
DE LOTISSEMENT ET D’URBANISATION .......................................................... 68
LISTE DES TABLEAUX ............................................................................................ 69
TABLE DES MATIERES ............................................................................................ 71
III
SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES

ABE : Agence Béninoise pour l’Environnement
ANDF : Agence Nationale du Domaine et du Foncier
ASECNA : Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à
Madagascar
BD : Base de Données
CAO : Cartographie Assistée par Ordinateur
CENATEL : Centre National de Télédétection et de survie écologique
CHU-MEL : Centre Hospitalier et Universitaire de la mère et de l’enfant Lagune
DAO : Dessin Assisté par Ordinateur
DAT : Délégation à l’Aménagement du Territoire
DDHU : Direction Départementale de l’Habitat et de l’Urbanisme
DGAT : Département de Géographie et Aménagement du Territoire
DGAT : Direction Générale de l’Aménagement du Territoire
DG Eau : Direction Générale de l’Eau
DGR : Direction du Génie Rural
DGURF : Direction Générale de l’Urbanisme et de la Réforme Foncière
DHU : Direction de l’Habitat et de l’Urbanisme
DST : Direction des Services Techniques
EL : État des lieux
EPAC : Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
ESIGT : Ecole Supérieure des Ingénieurs Géomètres Topographes
ESRI : Environnemental System Research-Institute
FASHS : Faculté des Sciences Humaines et Sociales
FNEC : Fond National de l’Environnement et du Climat
GNSS : Global Navigation Satellite System
GPS : Global Positioning System
GLONASS : Global Navigation Satellite Service
HP : Hewlett –Packard
IGN : Institut Géographique National
IITA : International Institute of Tropical Agriculture
ILWIS : Integrated Land and Water Information System
INRAB : Institut National des Recherches Agricoles du Bénin
INSAE : Institut National de Statistique et de l’Analyse Économique
IPAD : Initiatives Panafricaines de Développement
ITRF : International Terrestrial Reference Frame "Repère International de
Référence Terrestre"
LGO : Leica Géo Office
MCA : Millennium Challenge Account
MCA-Bénin : Millennium Challenge Account-Bénin
MCVDD : Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable
MNT : Modèle Numérique de Terrain
IV
OBRGM : Office Béninois de Recherche Géologique et Minière

OMS : Organisation Mondiale de la Santé
ONG : Organisation Non Gouvernementale
PDA : Plan Directeur d’Aménagement
PDC : Plan de Développement Communal
PDM : Plan de Développement Municipal
PNE-Bénin : Partenariat National de l’Eau du Bénin
PNUD : Programme des Nations Unies pour le Développement
RECTAS : Regional Center for Training In Aerospace Surveys
RGB : Réseau Géodésique du Bénin
RGPH : Recensement Général de la Population et de l’Habitation
RNGB : Réseau de Nivellement Général du Bénin
SA : Société Anonyme
SBEE : Société Béninoise d’Energie Electrique
SCN : Service de la Cartographie Numérique
SERHAU : Société d’Études Régionales d’Habitat et d’Aménagement Urbain
SGBD : Système de Gestion des Bases de Données
SIG : Système d’Information Géographique
SNAT : Schéma National d’Aménagement du Territoire
SONEB : Société Nationale des Eaux du Bénin
TBC : Trimble Busness Center
TF : Titre Foncier
UAC : Université d’Abomey-Calavi
V
DEDICACE
Je dédie ce travail à :
 mes parents Nestor MEBOUNOU et à ma mère Henriette A. TOSSOUVI ;

 ma très chère épouse Gertrude CODO.
VI
REMERCIEMENTS
Que chacun de ceux qui d’une manière ou d’une autre ont contribué à la confection de
cet ouvrage, trouve ici l’expression de notre profonde gratitude et que l’éternel les
comble de toutes ses bénédictions.
Nos remerciements sont adressés en particulier :
 à mon Maître de mémoire, Docteur Mama DJAOUGA Maître assistant à la
DGAT/FASHS/UAC, superviseur de ce mémoire, pour sa disponibilité, sa
franchise, son courage et sa rigueur dans le suivi de ce mémoire ;
 au Docteur Désiré DJOMAMOU, Directeur de l’Equipement Géodésique et de
la Cartographie à l’IGN, mon maître de stage pour sa disponibilité, sa
contribution intellectuelle et l’encadrement technique de ce travail ;
 nos sentiments de gratitude vont à l’endroit de tous les professeurs de
l’EPAC pour les nombreux sacrifices consentis en vue de promouvoir une
relève de qualité ;
 à monsieur Roch Abdon BAH, Directeur Général de l’IGN, pour nous avoir
permis de nous inscrire ;
 à monsieur Victor Zinsou HOUNDEKON, Secrétaire Général de l’IGN, pour
ses multiples soutiens ;
 à l’endroit du personnel académique et administratif de l’EPAC pour le soin et
l’attention qu’ils accordent aux différents problèmes des élèves ingénieur à
l’EPAC.
 à ma grande sœur madame Marcelline MEBOUNOU BABATUNDE et son
époux, pour leur aide et leur orientation ;
 au docteur Guy Crescent MEBOUNOU, mon jeune frère enseignant chercheur
pour ses conseils et son aide ;
 toutes mes autres sœurs, particulièrement Célestine MEBOUNOU, Monique
MEBOUNOU, Marguerite MEBOUNOU, Francisca MEBOUNOU, Anna
MEBOUNOU, pour leur assistance de tout genre ;
 à mon cousin Gaétan TOSSOU pour ses conseils ;
VII
 aux Doctorants Ismaël MAZO et Gildas K. S. MENSAH, pour leurs conseils et

soutiens à la réalisation de certaines cartes ;
 à tous le personnel de la DST de la mairie de Natitingou, pour leurs apports
pendant les travaux de terrain ;
 à tous mes amis de la promotion d’élèves ingénieur session académique 2013-
2017 pour son esprit de bonne camaraderie et de convivialité ;
 aux honorables membres du jury pour avoir accepté de sacrifier leur temps
afin d’apprécier et juger de la qualité de ce travail.
VIII
RESUME
La terre a toujours été une source de convoitise des hommes dans leur organisation
politique et sociale. Le cadastre permet de faire l’inventaire exhaustif et permanent
des propriétés foncières. L’objectif de cette recherche est d’étudier la cartographie
numérique des travaux cadastraux d’une portion du lotissement de Yimporima dans la
commune de Natitingou. À cet effet, une approche méthodologique a été adoptée et
basée sur l’approche cartographique et le SIG avec l’utilisation des données multi
sources (plans cadastraux, levé de terrain et ortho photos). Cette méthodologie a
permis de réaliser le plan parcellaire de la portion de Yimporima et de mettre en place
une base de données cadastrale pour une bonne gestion foncière et pour le lotissement
et l’aménagement de la zone du secteur d’étude. La cartographie de la portion de
Yimporima a permis d’inventorier 636 parcelles. Ainsi, une base de données SIG est
conçue pour une bonne gestion foncière et pour l’amélioration de l’assiette fiscale par
les autorités locales. Il faut noter que les problèmes fonciers enregistrés dans le
secteur d’étude résultent de la coexistence de plusieurs régimes fonciers dans la
commune de Natitingou. De même les modes d’accès à la terre qui sont très
diversifiés et non réglementés ont permis une prolifération des litiges fonciers. Il est
urgent de prendre en compte de certains paramètres en matière d’aménagement et une
gestion moderne et efficiente du patrimoine foncier de la commune de Natitingou
pour une résolution de ces problèmes.
Mots clés : cartographie numérique, cadastre, lotissement, Yimporima, Natitingou.
IX
ABSTRACT
Land has always been an object of desire in political and social organization for
mankind. The land survey enables to make an exhaustive and permanent inventory of
the land properties. This research aims to study the digital cartography of the cadastral
works of a part of land of Yimporima in Natitingou local government area. To this
end, the cartographic approach combined with the GIS using various sources data
(cadastral maps, collecting field data and orthophoto mapping) have been adopted as
the methodological approach. This methodology enabled us to achieve the plot plan of
Yimporima district, to set up a cadastral database for an efficient land fragmentation
and management as well as the territorial planning of the targeted area. The mapping
of Yimporima has provided 636 plots. Thus, a SIG database is designed for a sound
land management and an improvement of the taxes for the local authorities. It should
be emphasized that the land problems in this area result from the coexistence of
several land tenure systems in Natitingou local government area. Similarly, land
access patterns that are highly diversified and unregulated have led to a proliferation
of land disputes. To address these issues, there is an urgent need to account for
specific settings in land development combined with modern and efficient land
management of Natitingou local government area.
Keywords: digital cartography, land survey, land fragmentation, in Yimporima,
Natitingou.
X
APPORT DE LA CARTOGRAPHIE NUMERIQUE AUX TRAVAUX CADASTRAUX D’UNE PORTION DU LOTISSEMENT DE
YIMPORIMA DANS LA COMMUNE DE NATITINGOU
INTRODUCTION
Réalisé et soutenu par Claude Codjo MEBOUNOU pour l’obtention du Diplôme d’Ingénieur de Conception.
Option : Géomètre -Topographe
INTRODUCTION
La terre demeure le support de toute activité humaine. De l’antiquité à nos jours, elle
est restée source de richesse dans toutes les sociétés (Zitti, 2009). L’accroissement
rapide de la population mondiale et surtout dans les villes et les villages africains
mérite une attention particulière dans la gestion du territoire (Berthe, 2012). La terre a
toujours été une source de convoitise des hommes dans leur organisation politique et
sociale. Elle constitue un enjeu économique, politique et même fondamental pour
l’Etat. Pour subvenir à leurs besoins, les collectivités territoriales créent un
prélèvement sur les produits de cette richesse donnant ainsi naissance à la construction
foncière (Gaye, 2012). Le cadastre aujourd’hui se définit comme l’inventaire exhaustif
et permanent, descriptif et évaluatif de la propriété foncière qui est le reflet de l’état
civil de la propriété bâtie et non bâtie (Zitti, 2009).
Au Bénin, le foncier urbain et rural sont devenus un enjeu économique, social et
politique, qui ne cesse d’alimenter l’actualité à travers des conflits, des procédures de
gestion décriées car caractérisées par leur complexité, leur lourdeur et leur manque de
transparence. Un système de base de données cadastrales efficaces, simples et
rationnelles est donc nécessaire. La première étape consiste à mettre en œuvre un
identifiant parcellaire unique. Avec l’avènement de la géomatique, le service du
cadastre s’est modernisé en utilisant les systèmes d’information géographique,
entrainant une transition progressive de la méthode analogue à celle numérique dans
l’exécution des différents travaux (Saizonou, 2007). Ce qui permet de numériser, de
stocker, de représenter, de consulter, de traiter, d’analyser, de produire de
l’information géographique. La conception et la mise en place d’un Cadastre
Numérique s’avère nécessaire pour une bonne gestion foncière et fiscale, accessible
aux différents utilisateurs afin de gérer la pression démographique.
Les difficultés de la gestion foncière se superposent et se limitent à l’absence d’un
plan parcellaire cadastral fiable. De plus, la pression démographique, les besoins en
nouvelles terres loties se font ardemment ressentir. Pour répondre à cette
préoccupation, il a été créé sur la demande des autorités, le Service Départemental de

l’Institut Géographique National (I.G.N). L’accomplissement de cette tâche n’a
toujours pas été facile dans ce département, à cause de son caractère analogique, dans
les méthodes de travail. Avec l’avènement de la géomatique, le service du cadastre
s’est modernisé en utilisant les systèmes d’information géographique, entrainant une
transition progressive de la méthode analogue à celle numérique dans l’exécution des
différents travaux (Fofana, 2007). A cet effet, au cours de la formation il a été jugé bon
de répondre à cette question : Quelles améliorations faut-il apporter pour plus
d’efficacité aux prestations de la division de la Topographie et de l’information
foncière dans l’accomplissement de sa mission. C’est pour apporter une réponse à
cette préoccupation qu’à l’issue de ma formation d’Ingénieur Géomètre Topographe,
nous avons décidé de travailler sur le sujet intitulé « Apport de la cartographie
numérique aux travaux cadastraux d’une portion du lotissement de Yimporima
dans la Commune de Natitingou ».
L’ossature de cette recherche est composée de cinq (5) chapitres :
 le premier chapitre présente le cadre théorique de la recherche ;
 le deuxième est consacré au cadre géographique de la recherche ;
 le troisième chapitre retrace la démarche méthodologique de l’étude ;
 le quatrième chapitre présente les résultats obtenus ;
 et enfin le cinquième chapitre aborde la discussion des résultats obtenus.
CADRE THEORIQUE
DE L’ETUDE
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE

Ce chapitre présente la problématique de recherche, les objectifs, les hypothèses et la
classification des concepts.
1.1-Problématique
Le développement des pays africains passe inévitablement par l’accès aux données
cartographiques et géographiques, à la connaissance des infrastructures de
développement socio-économique locales existantes. En effet, le développement de
toute nation est souvent le reflet de la planification et de la gestion de l’environnement
et de ces ressources (Lokonon 1994). Parmi ces ressources, la terre joue un rôle
important car elle supporte toutes les activités économiques. Ce facteur devrait obliger
la politique d’une bonne gestion foncière. La gestion foncière concerne des parcelles
ou des espaces ayant bénéficiés de la validation juridique des droits fonciers qui s’y
exercent, et qui disposent ainsi d’un certificat foncier (Zitti, 2009). Elle peut aussi
concerner des ressources naturelles renouvelables qui ne font pas objet de certificats,
ou des actes sur des terres non enregistrées.
Au Bénin la gestion foncière crée d’énormes difficultés qui entravent le
développement du pays. Il convient de souligner que le mode de gestion du foncier
par notre peuple est issu d’une tradition ancestrale. Elle n’était pas un bien cessible
avant l’introduction de la civilisation occidentale. Mais aujourd’hui les transactions
foncières sont si rentables qu’elles génèrent une insécurité foncière criarde (Zitti,
2009).
En effet, une analyse de la propriété dans ce contexte permet, au-delà des indicateurs
statistiques traditionnels, de mettre chaque type de propriétaire en relation avec la
fraction de l’espace qu’il occupe réellement (Bah, 2005). Or, la gestion du foncier est
un enjeu économique et socioculturel de taille, partout où la terre constitue un
potentiel de mise en valeur. Au-delà de la valorisation des terres, des problèmes de
limites territoriales existent entre communautés rurales, entre arrondissement, entre
villages, notamment pour le partage des terres. De plus, l’administration fiscale n’étant
pas régulièrement informée des mutations de biens immobiliers, il lui est difficile
d’actualiser ses fichiers (Ogoubiyi, 2008). En conséquence, cela constitue un frein à
l’élargissement de l’assiette fiscale et entraine la stagnation des recettes provenant de
cette catégorie d’imposition à un moment où les besoins en investissements des
collectivités ne cessent de croître. La réforme fiscale fondée sur des données
cadastrales issues du registre foncier urbain (RFU) mis en place par la SERHEAU-
SEM dans son application continue de poser des problèmes quant à la gestion de base
de données et la méthode de détermination de la base imposable (Adangnido, 2017).
Le service de la conservation foncière (SCF) quant à lui ne dispose pas d’une division
du cadastre qui permettrait de savoir à quelle catégorie appartient l’immeuble dont
l’immatriculation est en cours.
La Commune de Natitingou comme plusieurs Communes du Bénin, ne dispose pas
d'une fiscalité propre. Elle connait des difficultés pour pouvoir faire face à ses charges
administratives. Or, la mise en place d’une base de données cadastrale fiable devrait
permettre aux promoteurs fonciers (Mairie) de veiller non seulement au respect des
destinations des parcelles au moment de l’attribution, mais aussi de suivre les
mutations et transactions subies sur les parcelles. Cette base de données va aider le
Service du Cadastre à mieux assurer les évaluations foncières des propriétés bâties et
non bâties pour permettre un meilleur suivi de l’évolution de la tâche urbaine. Ces
informations peuvent être facilement communiquées aux propriétaires et utilisateurs
potentiels, ce qui faciliterait les mises à jour régulières. C’est ce qui justifie le choix du
thème qui se fonde sur les questions ci-après :
Comment se présente la cartographie numérique de la portion du quartier Yimporima
dans la Commune de Natitingou ?
Comment le SIG peut-il contribuer à la gestion foncière, à la mise à jour des
répertoires de lotissement ?
Comment créer des requêtes de données cadastrales ?
1.2 Objectifs de recherche
1.2.1 Objectif général
L’objectif général de cette étude est de contribuer à une meilleure gestion du foncier
dans la Commune de Natitingou.
1.2.2 Objectifs spécifiques
De façon spécifique il s’agit de :

 réaliser le plan parcellaire d’une portion du quartier de Yimporima dans la
Commune de Natitingou,
 créer une base de données cadastrale de Yimporima dans la Commune de
Natitingou,
 faire des analyses SIG à partir de la base de données cadastrales.
1.3 Hypothèse de travail
Pour atteindre ces objectifs, les hypothèses suivantes ont été émises :
 le plan parcellaire participe à l’identification des propriétaires.
 Une base de données cadastrales facilite la gestion du foncier.
 Les requêtes permettent d’avoir des renseignements sur les propriétaires par les
services des collectivités territoriales
1.4 Clarification des concepts
Cette étude a nécessité l’utilisation de certains concepts de base qu’il convient de

définir.
Au nombre des concepts à définir pour une bonne compréhension de la présente étude,
on a entre autres :
 Cartographie numérique
Traditionnellement, la cartographie peut être définir comme étant l’art et la science de

dessiner, ou de produire les cartes et les plans. De nos jours, elle est décrite comme des
techniques, opérations scientifiques, artistiques, intervenant à partir des résultats
d’observation directes ou de l’exploitation d’une documentation en vue de
l’élaboration et de l’établissement de la carte, plan et autres modes d’expressions ainsi

que dans leur utilisation (Zitti, 2009).
Dans le cadre de cette étude, la cartographie numérique est l’ensemble des techniques
et méthodes de l’établissement du dessin technique, plans, en utilisant un système de
traitement automatique des informations acquises, analysées, stockées, et affichées à
l’écran de l’ordinateur et généralement des périphéries spécialisées. Les activités de la
section de la Cartographie Numérique sont principalement liées aux travaux du secteur
des sciences de la terre.
 Bases de Données
Une base de données est un ensemble cohérent, intégré et partagé des informations
nécessaires au fonctionnement d’une entreprise (collectivité d’individus travaillant en
coordination à la réalisation d’un objectif commun) que l’on gère par un système de
gestion de base de données (Yadjémi, 2012). Dans le cadre de ce mémoire une base de
données, ‘’data base ‘’ en anglais est un ensemble de fichiers qui sont structurés de
façon à permettre un accès rapide à l’information. C’est aussi une collection de
données d’origine et de nature différente, structurées, pouvant être consultées,
stockées, gérées, restituées à la demande de plusieurs utilisateurs selon les besoins.
 Cadastre
Ensemble constitué de documents cartographique et littéral à l’échelle nationale ou

locale, comportant, le premier des informations graphiques, le second des
renseignements attachés, relatifs aux parcelles de propriété individuelle (Code foncier
et domanial, 2017).
Le Cadastre se définit comme étant l’état civil de la propriété bâtie et non bâtie. Il a
trois principales missions qui sont :
- Technique : établissement et mise à jour du plan cadastral, support direct et
indispensable à l'identification et à la description physique de ces mêmes
propriétés ;
- Foncière : identification et description des propriétés, recherche de leurs

propriétaires ;
- Fiscale : évaluation des biens fonciers, détermination des bases des taxes
foncières.
 Cadastre numérique
Le Cadastre numérique est l’ensemble des informations cadastrales relatives aux

parcelles, aux propriétaires et aux bâtiments, mises sous forme numérique à l’aide de
systèmes informatiques.
 Foncier
Du latin "fontus" qui veut dire « fonds de terre », le foncier se définit comme étant
l’ensemble des terres vues sous l’angle de leur appropriation et de leur occupation. Le
mot désigne ce qui est « relatif à un fonds de terre, à son exploitation, à son imposition
». D'où les notions de : propriété foncière, taxe foncière et de propriétaire foncier
(Brunet, 1999).
 Gestion foncière
Elle se définit comme l’ensemble des politiques et stratégies destinées à organiser au

mieux l’utilisation de la terre d’une part, les législations foncières d’autre part, c’est-à-
dire « définir ou organiser la façon dont les règles et les arbitrages seront réalisés à
chaque niveau par des instances locales / administratives de façon à prendre en compte
la diversité des situations » (Lavigne et Durand, 2009).
La gestion foncière regroupe les activités liées à la propriété, à l’aménagement et à la
mise en valeur des terres à des fins personnelles, communautaires et économiques
(Azandégbé, 2002).
 Ville
Elle est un rassemblement des hommes en un emplacement favorable pour mener des
activités collectives (Gnankadja, 2008). C’est un lieu d’échanges entre des personnes
des biens des capitaux, des idées et des informations, à la fois cadre, moteur et
résultante des activités humaines. En plus de ces critères, il faut 10 000 habitants au
kilomètre carré pour parler de ville au Bénin (INSAE, 2016).
 Lotissement
C’est une opération d’urbanisme qui consiste à diviser un terrain, une propriété
foncière en plusieurs parcelles destinées à la construction de bâtiments à usage
d’habitation, de bureau, commercial, artisanal ou industriel, en y aménageant la voirie
(MEHU, 2001). Il se déroule en cinq principales étapes : Initiation ; Etat des lieux ; les
Enquêtes de comodo et incomodo ; phase d’étude et enfin le recasement.
- Initiation
Cette étape consiste à rédiger un dossier de demande d’établissement d’un plan de

lotissement adressé au Ministre chargé de l’urbanisme. Ainsi, le Ministre chargé de
l’urbanisme et celui des finances, le Préfet, le Maire ou tout propriétaire de domaines
jouissant du titre foncier à travers un constat peuvent initier une opération de
lotissement (MEHU, 2001).
Ainsi, au Bénin, l’article 5 recommande : « tout initiateur de projet de lotissement doit
adresser un dossier de demande d’établissement de plan de lotissement au Ministre
chargé de l’urbanisme ».
- Etat des lieux
Cette étape consiste à identifier et à mesurer la parcelle de chaque présumé

propriétaire pour savoir son apport initial. Les travaux de cette phase aboutissent à
l’élaboration d’un dossier d’état des lieux (MEHU, 2001).
Ce dossier est très important pour la fiabilité des études à effectuer ultérieurement et
comporte deux documents essentiels : le répertoire d’état des lieux (document écrit) et
le plan d’état des lieux (document graphique).
- Etudes
Cette étape consiste en la conception du plan d’urbanisme sur la base des plans d’état
des lieux. L’établissement d’un projet de plan d’urbanisme relève de la compétence
10
des Directions Départementales chargées de l’urbanisme, des cabinets ou bureaux

d’études privés d’architecture ou d’urbanisme agréés (MEHU, 2001). Ces études
permettent de préciser la structure de la voirie, les dimensions des équipements et les
règles juridiques d’utilisation du sol.
- Application
Cette phase se fait soit par l’IGN ou ses services départementaux ou par les cabinets
privés de géomètres experts agréés. Elle consiste en la mise en place des parcelles et
du réseau de voirie. Cette opération prend en compte plusieurs étapes dont le chaînage
linéaire et la lecture d’angles horizontaux comme le montre la planche 1. Elle est une
opération délicate qui doit tenir compte des parcelles bâties pour limiter les
destructions de bâtiments d’habitations (Orobiyi, 2011).
- Recasement
Cette phase du lotissement consiste à installer chaque propriétaire de parcelle selon

son apport initial frappé du coefficient de réduction. Aux termes de ces travaux, la
commission de recasement établit un rapport qu’elle dépose à l’autorité qui a initié le
lotissement. Après examen, l’autorité adopte ledit rapport et prononce par la même
occasion la clôture de l’opération du lotissement par un arrêté (MEHU, 2001).
Dans le cadre de cette étude, le lotissement apparaît comme une opération de
régularisation de l’occupation anarchique des terres par les populations, une opération
de remembrement et de restructuration du foncier en milieu urbain et périurbain.
11
 Parcelle ou terrain
Il s’agit de la portion de terre acquise soit par un particulier pour construire son
logement ou mener une activité particulière, soit par l’administration pour installer une
infrastructure ou un équipement quelconque (Akpinfa, 2006). Dans le cadre de cette
recherche il s'agit d'une portion de terre bâtie ou non.
 Mécanisme
C’est le mode de fonctionnement d’un ensemble d’éléments dépendant les uns des
autres ou l’enchaînement des opérations propres à une fonction (Larousse, 2012). Dans
le cadre de ces recherches il s’agit de définir le processus de lotissement dans le
secteur d’étude.
 Régime foncier
C’est une disposition ou droits selon lequel celui qui jouit ou utilise les terres et les
ressources qui y sont associées (comme l'eau, les arbres) avec des intentions
particulières (MAEP, 2007).
 Coefficient de réduction
C’est une proposition de l’architecte et adoptée par le conseil communal. Il varie d’une
opération à une autre en fonction du degré d’occupation et /ou d’appropriation du
périmètre à lotir. Ces calculs sont effectués à partir de la formule :
( = ((Voirie + équipement + superficies exonérées) x 100)

Coefficient de réduction (%)
Superficie à lotir
==
 Litige foncier ou conflit domanial :
C’est un différend qui opposerait deux ou plusieurs personnes et aurait pour objectif,
des droits réels immobiliers (Crinot, 1998) qui sont de natures différentes. Dans le
cadre de cette étude, ces conflits font l’objet d’une analyse afin de trouver des mesures
de résolutions à long terme. Dans le cadre de cette étude, la définition de litige foncier
repose sur celle de Crinot (1998).
12
Urbanisation.
L’urbanisation est le processus de développement des villes et de concentration de la
population (Selon George : 1969). C’est l’art de donner à un espace brut (ou espace
rural) des caractères urbains par l’agencement des constructions et l’organisation des
infrastructures appropriées au besoin de l’accroissement d’une ville, d’une
agglomération ou d’un complexe urbain. Pour cette recherche l’urbanisation est le
processus par lequel l’espace rural devient un espace urbain en raison des mutations
politiques, sociales, économiques et technologiques.
Le chapitre I présente la phase théorique de cette étude. Le chapitre suivant aborde la

situation géographique, les aspects biophysiques et les aspects humains.
13
CADRE GEOGRAPHIQUE
DE L’ETUDE
14
CHAPITRE II : CADRE GEOGRAPHIQUE DE

L’ETUDE
2.1. Situation géographique
La ville de Natitingou est le Chef-lieu du département de l’Atacora. Située au Nord-

ouest du Bénin et au centre du département de l'Atacora, la Commune de Natitingou
couvre une superficie de 3045 km², soit 12,8 % de la superficie totale du département.
Ce dernier est l’un des douze (12) départements que compte le Bénin avec le nouveau
découpage administratif territorial. La zone d’étude est une portion du quartier
Yimporima de la Commune de Natitingou. Elle est située entre 1°22’ 05’’ et 1°22’42’’
de longitude est et entre 10°16’40’’ et 10°17’21’’ de latitude nord figure 1.
Figure 1 : Situation géographique du secteur d’étude

Source : Fond topographique IGN, 1992
15
2.2 Aspects biophysiques.
Le milieu biophysique rend compte des données sur le climat, sur les températures, les
données pédologiques, la végétation, le relief et l’hydrographie.
2.2.1 Climat
À partir des données des précipitations et de l’évapotranspiration potentielle on peut

établir le bilan climatique qui permet de diviser en des périodes d’événements
bioclimatiques successifs.
La figure 2 présente le diagramme climatique de la station de Natitingou entre 1983 et
2013.
Précipitations ETP/2 ETP

300 PS PH PFH PH PS
Précipitations et ETP (mm)
250
200
150
100
50
0
J F M A M J J A S O N D
Mois
Figure 2 : Diagramme climatique de la station de Natitingou (1983-2013)
Source : ASECNA Natitingou, 2013
Légende : PS : Période sèche ; PH : Période humide ; PFH : Période franchement
humide
L’examen de la figure 2 permet de distinguer les périodes sèches (PS), périodes
humides (PH) et périodes franchement humides (PFH)
- la période sèche s’étend de mi-octobre à fin mars. Durant cette période les pluies sont
rares et P < ½ ETP.
- la période est dite pré-humide lorsque ½ ETP < P < ETP. Elle s’étend de fin mars à
mi-mai et de fin septembre à mi-octobre.
16
- la période humide commence de mi-mars à mi-octobre (P > ½ ETP).

- lorsque P > ETP, la période est dite franchement humide. Ici elle s’étend de mi-mai à
fin septembre. Cette période est la plus pluvieuse et le pic des précipitations est atteint
dans le mois d’août.
2.2.2 Relief
La Commune de Natitingou est caractérisée par un relief accidenté, dominé surtout par
la chaîne de l’Atacora, ensuite des plateaux et des collines dont les vallées se
présentent souvent en pente forte (Mairie, 2012). Ce relief permet de connaître les
zones accidentées et les zones favorables à l’installation de la population.
2.2.3 Températures
Selon la situation synoptique de Natitingou, les températures journalières varient de

18° C et 38° C. Les moyennes annuelles varient entre 26° C et 27° C. La période la
plus chaude de l’année court de mi-janvier à avril tandis que la période de mi-juillet à
septembre correspond à la période la plus froide. La température maximale est de
38,9° C et la température minimale est de 17,5° C (ASECNA, 2013).
2.2.4 Humidité relative
L’humidité relative est très élevée en période de pluies et précisément à partir de fin
juillet jusqu’à septembre où elle oscille autour de 95 % (ASECNA, 2013). Cette
période est la phase active des travaux de champs qui occupent une bonne partie de la
population du secteur d’étude. Elle devient faible (15 à 20 %) en saison sèche et froide
(janvier et février) à cause de le harmattan qui souffle dans la zone. Ces mouvements
influent énormément sur la santé humaine.
2.2.5 Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique du secteur d’étude est essentiellement constitué de cours

d’eau temporaire. Les cours d’eau les plus importants sont : Yarpao, Koumagou et
Winmou. Le réseau hydrographique peu fourni est tributaire du climat et du relief. Ces
cours d’eau tarissent en saison sèche mais disposent d’eau au niveau des talwegs et
17
sont utilisés par les éleveurs pour l’alimentation des ruminants en période de soudure.
Parfois, ces points d’eau sont des sources de conflits entre éleveurs et les populations
riveraines qui les utilisent comme eau de boisson (Biffe Konti, 2019).
2.2.6 Sol et végétation
Les sols sont généralement latéritiques, gravillonnaires, caillouteux, sablonneux et

argileux. Ils sont pour la plupart lessivés, avec pour conséquence une baisse
considérable de leur fertilité en raison de la forte dégradation dont ils sont objet. Les
techniques culturales inadaptées et la faible capacité de gestion des eaux ont contribué
à cette dégradation avancée des sols.
Quant à la végétation, elle est caractéristique de la savane arborée, arbustive et
herbacée dominée par les espèces ligneuses comme le Néré (Parkia biglobosa), le
karité (Vitellaria paradoxa), le baobab (Adansonia digitata), le faux acajou
(Anacardium occidentale), le tamarinier (Tamarindus indica), le kapokier (Bombax
costatum), le caïlcédrat (Khaya senegalensis) et le rônier (Borassus aethiopum). Les
forêts tropicales qui existaient ont été détruites et il n’en reste que quelques bosquets
qui abritent des fétiches ou tiennent lieu de sanctuaires conservés, et des forêts galeries
en voie de disparition (Biffe Konti, 2019).
2.3 Aspects humains
2.3.1 Données démographiques
La figure trois (3) présente l’effectif de la population de la Commune de Natitingou au

dernier recensement de la population et de l’habitation.
18
25000
20000
Effectif de la population
15000
10000
5000
Arrondissements
Figure 3 : Effectif de la population de la Commune de Natitingou au dernier

recensement de la population et de l’habitation. Source : INSAE, 2013.
Selon le 4e Recensement Général de la Population et de l’Habitation de 2013

(RGPH3), la population de la Commune de Natitingou était de 103 843 habitants avec
50 968 hommes et 52 875 femmes. Le 3e arrondissement est le plus peuplé avec 22
011 habitants et l’arrondissement le moins peuplé est celui de Kouandata avec 4 915
habitants. 55,83% de la population vit en milieu rural, et 44,17 % dans les trois (03)
arrondissements urbains. Ainsi, la Commune est caractérisée au plan
sociodémographique par une forte dominance de la population jeune. Une diversité
ethnique et linguistique de plus d’une dizaine groupes culturels et une forte mobilité
des jeunes. les groupes socioculturels les plus dénombrés sont : les Bètammaribè, les
Waaba, les Bariba (Baatɔmbu), les Dendi, les Sorouba (ou Biyopè), les Peuls, les
Yorouba, les Fons, les Natimba, etc.
2.3.2 Histoire du cadastre au Bénin.
Au Bénin, il n’existe pas une véritable histoire cadastrale ; mais depuis l’avènement de
la démocratie en 1990, il y a des tentatives qui ressemblent à des formes de cadastre
simplifié à travers l’élaboration du registre foncier urbain (RFU) et du plan foncier
rural (PFR) selon que l’on soit en zone urbaine ou en zone rurale. Avant d’aborder la
phase essentielle de l’étude, un état des lieux de ce qui existe au Bénin en matière de
19
gestion foncière depuis la période coloniale jusqu’à nos jours s’avère utile. Les
recherches montrent qu’au Benin, malgré la création d’une direction du cadastre,
aucune politique de mise en place d’un véritable cadastre n’a vu le jour par manque de
volonté politique. Contrairement aux autres pays où la direction du cadastre est sous la
tutelle du ministère des finances qui utilise cet outil pour l’accroissement de ses
recettes, au Bénin, elle se trouve dans un service de l’Institut Géographique National
(IGN) qui est toujours resté sous la direction du Ministère de Cadre de Vie et du
Développement Durable. Ceci pourrait expliquer les raisons de son immobilisme.
Mais au regard des résultats des entretiens avec certains responsables qui se sont
occupés de ce dossier, un expatrié Suisse avait été recruté par le gouvernement dans
les années 1960 à cette fin mais l’Etat ne lui a jamais donné les moyens pour réaliser
sa mission. En outre, les enjeux politico-financiers n’auraient pas permis de loger le
service du cadastre sous la direction du ministère des finances car cela permettrait à
certaines personnes d’échapper aux taxes foncières. Cette situation montre le manque
de considération que les autorités politico-administratives accordent à l’outil qu’est le
cadastre. Cependant l’absence de véritable cadastre a souvent été justifiée par le coût
supposé exorbitant d’un tel projet. La mauvaise volonté des dirigeants béninois pour
instaurer le cadastre se manifeste également par le manque de moyens attribués à
l’IGN pour la mise en place des points géodésiques nécessaires au rattachement des
plans topographiques en général et cadastraux en particulier. Toutefois, des
lotissements sont initiés et des TF attribués sans souvent tenir comptent d’une certaine
harmonisation par rapport au plan directeur dans les zones où il existe. Ces opérations
de lotissement mobilisent également les populations et constituent un gisement
d’informations exploitable pour la mise en place d’un cadastre à moindre coût.
2.3.3 Données économiques
La population du secteur d’étude s’adonne à une diversité d’activités génératrices de

revenus dont les principales sont : Agriculture et l’élevage.
20
L’agriculture est la principale activité économique de la population. Elle est extensive

et itinérante sur brûlis avec des techniques culturales traditionnelles. Les principales
cultures pratiquées sont le maïs, le mil, le manioc et le fonio.
L’élevage est la deuxième activité après l’agriculture. Cette activité est principalement
pratiquée par les peulhs qui sont des agro-éleveurs. Les principales espèces animales
élevées sont les bovins, les ovins, les caprins, les porcins, la volaille et les chiens.
Autours de cette activité, se développe une multitude d’autre telles que : la
commercialisation des ruminants (bœufs, mouton, cabris, etc.) et le développement de
la boucherie.
2.3.4 Transports.
Les principaux moyens de transport utilisés dans la Commune de Natitingou sont les
vélos, les engins à deux roues et les véhicules de toutes sortes appartenant à des
particuliers et à des organisations privées et publiques. On note également la présence
de quelques camions souvent utilisés pour assurer le convoyage des marchandises à
partir de Cotonou ou vers les pays de l’hinterland. La production cotonnière a accéléré
le rythme d’acquisition des camions par des particuliers, avec un regain d’intérêt chez
les transporteurs traditionnels. La plupart de ces véhicules sont concentrés dans les
trois (3) arrondissements urbains de la Commune.
La liaison avec les localités périphériques est assurée par les taxis-brousse à partir de
la gare routière du centre-ville de Natitingou. Ces dernières années, la floraison des
compagnies de transport dopée par une forte demande en services de transport a
affecté positivement l’univers des transports en commun dans la Commune. Ainsi, de
nombreux bus, mini-bus et camionnettes assurent la liaison vers les localités voisines
et vers les villes plus éloignées (Cotonou, Bohicon, Porto-Novo, Parakou, etc.). De
fait, les problèmes de transport entre agglomérations urbaines sont désormais résorbés
en partie.
21
MATERIELS ET METHODES
22
CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES

Le chapitre III aborde la partie méthodologie de l’étude. Il est structuré en quatre
points à savoir : la recherche documentaire, le matériel de collecte, la méthode de
collecte et de traitement des données.
3.1 Recherche documentaire
Elle a consisté à faire une exploration de la documentation disponible relative au sujet

de recherche. Les centres de documentation du Laboratoire de Cartographie (LaCarto),
de l’Institut National de Statistique et d'Analyse Économique (INSAE), de l'Agence
pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), de
l’Institut Géographique National (IGN), de la bibliothèque centrale de l’Université
d’Abomey-Calavi et de l’EPAC des centres de documentation de la SERHAU‐SA, du
Laboratoire de Biogéographie et Expertise Environnementale, du Centre National de
Télédétection et du Suivi Ecologique ont été visités. Egalement des sites internet ont
été consultés. La démarche méthodologique adoptée pour atteindre les objectifs est
présentée par objectifs spécifiques.
3.2. Travaux de terrain
Les travaux de terrain se sont déroulés par objectif spécifique.
3.2.1. Approche méthodologique relative à l’objectif 1 : Réaliser la cartographie

numérique d’une portion du quartier Yimporima dans la commune de
Natitingou,
3.2.1.1. Matériel
Le matériel utilisé pour l’objectif spécifique 1 est constitué de :

- une carte topographique numérique élaborée par les géomètres lors des
différentes opérations sur le terrain par les méthodes de levés habituels
(Cheminement, multilatération, rayonnement etc.) ;
- le plan topographique de la zone d’étude ;
23
- une photographie aérienne IGN FI, 2015

- les levés GPS de 2017 (la précision est plus ou moins de 3 cm à 5 cm) ;
- fiche d’enquête de terrain ;
- le logiciel Arc GIS 10.3 a été utilisé, pour effectuer le géoréférencement, la
visualisation cartographique et les analyses spatiales ;
- traitement DAO et SIG/cartographie ;
- logiciel DAO : Autocad ;
- logiciel SIG : ArcView ou ArcGis.
3.2.1.2 Méthodes de collecte des données
Cette collecte de données s’est faite en deux (2) phases : La phase

d’observation qui a permis de faire une lecture du paysage à travers son traitement et
d’évaluer le comportement des populations face à la gestion des lotissements et la
phase de l’entretien avec des personnes ressources (Urbanistes, Planificateurs,
Géomètres-Experts, Géographes, Aménagistes, Sociologues, Ingénieurs-Civils,
autorités communales et autres personnes ressources).
3.2.1.3 Méthode de traitement des données
Les données collectées sont importées à partir de fichiers saisies directement par
un opérateur. Les objets géographiques sont de deux types : le modèle vecteur et
le modèle raster.
Le format vecteur regroupe les objets représentés par des points, lignes ou
polygones. Dans le modèle vecteur, les informations sont regroupées
sous la forme de coordonnées x, y.
Le format raster concerne les orthophotos. C’est la forme matricielle des objets qui
s’adaptent parfaitement à la représentation de données variables continues telles
que la nature d’un sol. Le tableur Excel et le logiciel ArcGIS 10.3 ont permis de
traiter et de réaliser la carte du secteur d’étude.
24
3.2.2. Approche méthodologique relative à l’objectif 2 : créer une base de données

cadastrale pour la mise à jour des répertoires de lotissement
3.2.2.1 Matériel
Le matériel utilisé pour cet objectif est composé de :
- plans du lotissement d’une portion du quartier Yimporima ;
- répertoire de recasement ;
- les levés GPS de 2017 (la précision est plus ou moins de 3 cm à 5 cm) ;
- Le logiciel Arc GIS 10.3 a été utilisé, pour effectuer le géoréférencement, la

visualisation cartographique et les analyses spatiales ;
- Le logiciel DAO : Autocad ;
- Access a été utilisé, pour la création de la base de données relationnelle ;
- Questionnaire ;
- grille d’observation.
3.2.2.2 Méthode de collecte des données
Les données GPS ont été collectées sur le terrain. Chaque parcelle a été référencée.
Des entretiens ont été menés pour avoir des informations sur le propriétaire de la
parcelle (Nom et prénom ; procession d’un titre de propriété, etc…) et sur les
caractéristiques de la parcelle (N° El, superficie, valeur foncière etc…) et bien d’autres
informations nécessaires.
3.2.2.3 Méthodes de traitement des données
Le traitement des données a été effectué principalement à l’aide de l’outil

informatique. Les données ont été dépouillées puis insérées dans le logiciel Access.
L’utilisation du logiciel Access a été capitale pour la création de la base de données
relationnelle. De plus, les méthodes SIG ont été utilisées pour l’analyse des données
cartographiques, ce qui a abouti à la création de la base de données spatiale. Ces
traitements ont été effectués avec le logiciel Arc GIS 10.3 Les données ont été
25
ensuite traitées avec le logiciel Auto CAD (c'est-à-dire faire le report des parcelles et
ilots à partir des coordonnées GPS) et ont été ensuite exportées vers le logiciel Arc-
GIS 10.3. Le logiciel Access est utilisé pour la conception de la base de données. La
figure 4 présente le processus de traitement des données et les différents logiciels
utilisés.
26
AUTOCAD
Plan E.L/Parcellaire en dwg Cal. Plan E.L/Parcellaire géoréférencé
Sép.
Calque en fichier dxf Exp. Fichier de calque unique
Cal. = Calage Sép. = Séparation Exp. = Exportation
ARCGIS
ArcCatalog ArcMap
Création d’un Traitement

personnal
geodatabase
Base de
Création d’un Données foncières
feature dataset
Analyses
Importation SIG
des couches
Présentation
Des résultats
Figure 4: Processus de traitement des données

Source : Résultat du traitement des données
27
L’examen de la figure 4 montre le processus de création de la base donnée fonciers de

la localité de Yimporima.
3.2.2.4. Conception et création de la base de données.
 Conception et création de la base de données.
Modèle conceptuel de la base de données.

Le modèle conceptuel des données (MCD) a pour but de décrire de façon formelle les
données qui seront utilisées par le système d’information. Il s’agit donc d’une
représentation des données, facilement compréhensible.
Dans ce schéma conceptuel, on a sept entités qui sont les suivantes avec leurs
différents attributs :
Imposition (N_quitance, Propriétaire_ID, MNT_Impôt, Prc_ID)
Blocs (Block_ID, Prc_ID, Qrt_ID)
Communes (Nom_Commune, Commune_ID, Nom_Dép)
Arrondissement (Nom_Arrondissement, Arr_ID, Nom_Commune)
Quartiers (Qrt_ID, Nom_Arrondissement, Nom_Qrt)
Parcelles (Prc_ID, Proprietaire_ID, Block_ID, Superficie, Statut)
Propriétaires (Propriétaire_ID, Prc_ID, Adresse, Nom_Propriétaire)
Il existe deux modèles : modèle de structure maillée et le modèle vecteur. Celui-ci
convient mieux pour notre étude est le modèle vecteur.
28
Commune
Arrondissement
Parcelles
Figure 5 : Schéma Conceptuel de la base de données

Source : Résultat de traitement des données
 Modèle physique des données

Le modèle physique des données (MPD) est une implantation particulière du MLD
pour un matériel, un environnement et un logiciel donné.
29
Le MPD s’intéresse au stockage des données à travers le type et la taille (en octets ou
en bits) des attributs du MPD. Cela permet, de prévoir la place nécessaire à chaque
table dans le cas d’un SBGR.
Le MPD tient compte des limites matérielles et logicielles afin d'optimiser l'espace
consommé et le temps de calcul (qui représentent deux optimisations contradictoires).
Dans le cas d'un SGBDR, le MPD définit les index et peut être amené à accepter
certaines redondances d'information afin d'accélérer les requêtes.
Figure 6 : Schéma de la phase physique de la conception de la base de données

Source : Résultat de traitement des données
 Création et numérisation des couches

L’environnement ArcGIS est divisé en deux modules : Arc Catalog dans lequel on va
créer les couches en vue de concevoir la base de données, ensuite Arc-map où on va
30
procéder à l’extraction des informations sur l’image déjà géoreferencée et géocodée

par la voie de la numérisation.
Les différents éléments de la base de données de cette étude sont :
La base de données (geodatabase) qui est la base de données spatiale créée dans
Arc-catalog permettant de stocker toutes les données.
Le "Feature dataset" (jeu de classes d’entités) qui peut être considéré comme un
répertoire permettant de stocker les entités et de les classer en fonction de leur
caractéristique géométrique (Polygone, ligne, point…..),
Le "Feature class" (classe d’entité) qui représente les différents objets
géographiques et permet de stocker en même temps les attributs spatiaux des objets
géographiques.
Tableau I présente un exemple dont on s’est servi lors de la création des couches dans
Arc Catalog pour notre étude.
Tableau I : Table d’attribution des couches
Classe Type de géométrie Attributs
Parcelle Polygone Nombre, Texte
Ilot Polygone Nombre, Texte
Bornes, Ilot Point Nombre, Texte
Source : Résultat du traitement des données
La figure 7 présenten la démarche de création des couches de la base de données dans Arc
Catalog.
31
Figure 7 : Capture d’écran de la démarche de création des couches de la base de données dans
Arc Catalog
1- Lancer Arc Catalog et choisir le répertoire de travail

2- Le "Personal Geodatabase" créée renferme la base de données spatiales.
3- Dans la "création des features class" on choisira le système de coordonnées de
notre zone d’étude (WGS 84), la projection (UTM Zone 28N).
4- La création des features class qui constituent les thèmes à représenter en
fonction de la géométrie de l’objet géographique (point, ligne, polygone).
La base de données est en quelque sorte la plaque tournante dans la géo informatique.
 Création de la base de données.
Une base de données est un ensemble structuré et organisé permettant le stockage de
grande quantités d’informations afin d’en faciliter l’exploitation (ajout, mise à jour,
recherches de données). La création de la base de données permet d’obtenir le tableau
II avec les enregistrements qui sont des informations cadastrales.
32
Tableau II : Implantation de la base de donnée.
Le tableau II présente l’insertion des données collectées sur le terrain dans la table
d’attribut du logiciel ArcGis. Ces données permettent d’avoir des renseignements sur
chaque propriétaire de parcelle.
 Visualisation et analyse des données.

ArcGIS 10.3 permet de prendre des décisions éclairées grâce à la visualisation et à
l'analyse améliorées des données. Il fournit de nouveaux outils qui servent à créer,
reproduire et exporter des animations ainsi que des graphiques temporels représentant
l'évolution des processus, les motifs et les tendances. La visualisation et l’analyse des
données étant les principaux objectifs des logiciels SIG ; ArcGIS 10.3 propose :
 Une amélioration de la prise en charge de la visualisation et de l’analyse des
changements temporels, des motifs et des tendances.
 Une nouvelle boîte à outils proposant des fonctions de géotraitement
multidimensionnelles. La possibilité d’afficher, de transformer en graphiques et
d’animer les données.
33
 Le traitement des modèles par lot.

 L’association des couches aux modèles.
3.2.3 Approches méthodologiques relatives à l’objectif 3 : Faire des requêtes à la

base de données
3.2.3.1 Matériel
Le logiciel Arc GIS 10.3 a été utilisé pour les opérations de requêtes et d’analyses
spatiales. Le logiciel Auto CAD 2002 a été utilisé, pour le report et les calculs des
parcelles.
3.2.3.2 Méthodes de la réalisation des requêtes
 Cliquer droit sur la couche « Parcelle », une fenêtre s’affiche,

 Sélectionner «Select by Attribute», la table de requête s’affiche
 Double cliquer sur « Surface », un clic sur « = », et sur « Get Unique Values »,
la liste des surfaces s’affiche, on peut également saisir la valeur
 Double cliquer sur la surface qui a la valeur 500 m² ‘Apply’.
Figure 8 : Capture d’écran du processus de lancement des requêtes.
Source : Traitement des données attributaire
34
 Habillage
L’habillage est l’opération terminale de la mise au net et le cartographe (dessinateur)

loin de le négliger doit y apporter le soin et le goût qui confèrent à l’ensemble le
cachet désirable et le reflet de sa personnalité.
C’est une opération qui a consisté à disposer de manière cohérente la vue et les
éléments marginaux de la carte.
On peut citer :
- le nom des villes
- l’échelle graphique
- l’échelle numérique
- Maison d’édition
- La période de l’édition
- La surface
- le titre
- la légende
- l’orientation
- les coordonnées géographiques
- les sources et réalisateur
- Et toutes autres informations nécessaires pour une meilleure compréhension.
Le chapitre IV présente les résultats issus du traitement des données.
35
RESULTATS
36
CHAPITRE IV : RESULTATS
Les résultats obtenus ont été présentés en trois parties à savoir : cartographie d’une
portion du quartier Yimporima dans la Commune de Natitingou, créer une base de
données cadastrales pour la mise à jour des répertoires de lotissement et faire des
requêtes à la base de données cadastrales.
4.1 Cartographie d’une portion du quartier Yimporima dans la Commune de

Natitingou
La cartographie de la portion de Yimporima passe par plusieurs étapes. Les données

shapefile ont été appelées dans l’environnement d’ArcGis 10.3. Ces données sont
extraites du plan cadastral de Yimporima.
4.1.1 Numérisation
Le plan cadastral précédemment traité dans ILWIS et la photographie aérienne sont

exportés et amenés dans l’environnement d’ArcGIS 10.3 où les îlots, les parcelles et
les routes sont numérisées afin d’obtenir les fichiers vecteurs. Les unités d’occupation
du sol, des nouveaux bâtiments sont numérisés.
Les couches suivantes sont obtenues :
 Routes
 Parcelles
 Bâtiments
 Ilots
La figure 9 présente l’exportation du plan cadastrale de Yimporima dans le logiciel
ArcGIS 10.4.
37
Figure 9 : Exportation du plan cadastral du secteur d’étude dans le logiciel ArcGIS 10.4
Source : Traitement des données
L’examen de la figure 9 montre l’exportation de plan cadastral de Yimporima dans
l’environnement du logiciel ArcGis 10.4. De ce plan le secteur d’étude a été délimité,
ainsi que les parcelles. Ce plan a été complété par la photographie aérienne obtenu à
l’IGN FI.
La figure 10 présente l’exportation de la photographie aérienne de Yimporima dans le

logiciel ArcGIS 10.4.
38
Figure 10 : Exportation de la photographie aérienne, 2015 couvrant le secteur d’étude

Source : Photographie aérienne, 2015
L’examen de la figure 10 montre l’afficharge de la photographie aérienne dans
l’environnement de ArcGis 10.4. La ligne rouge montre le secteur d’étude qui est une
portion de l’arrondissement de Yimporima.
39
Figure 11 : Extraction de la portion d’étude du plan cadastral de Yimporima

Source : Traitement des données, plan cadastral de Yimporima
L’examen des figures 11 montre l’extraction des données à partir du plan cadastral et
de la photographie aérienne. Ainsi, les ilots, les parcelles, le réseau routier et les
bâtiments du secteur d’étude qui ont été digitalisés pour obtenir la carte du secteur de
Yimporima. La superficie du secteur d’étude est de 738967,04 m² et de 73,89 ha.
4.1.2 Parcellaires du secteur d’étude
La figure 12 présente le secteur d’étude subdivisé en Ilot.
40
Figure 12 : Subdivision de la portion de Yimporima en des Ilots

L’examen de la figure 12 montre les différentes parcelles par ilot de la portion de
Yimporima.
Figure 13 : Subdivision de la portion de Yimporima en des Ilots

41
De l’observation des figures 13 il ressort que le secteur d’étude a été subdivisé en

onze (11) ilots. Chaque ilot comporte des parcelles qui varient entre 20 et 79. Parmi
ces parcelles 80 % n’ont pas de titre foncier ni de permis d’habitation.
En fonction de la forme du graphique et de la disposition des éléments marginaux,
l’on peut avoir une carte avec une vue panoramique ou en portrait, avec cadre, sans
cadre ou en îlots.
4.2. Base de données cadastrale d’une portion du quartier Yimporima
La structure générique de données étant fournie, les logiciels et les matériels

nécessaires, le modèle du système global défini pour faciliter un échange souple des
données.
Les données d’entrée de base étant en place. Elles comprennent :
a) Les levés cadastraux de contrôle avec la précision
b) Cartes cadastrales existantes montrant les limites des parcelles
c) Informations topographiques à partir de la base des données
topographiques.
Avec ces données primaires en place, la mise en place actuelle de la base de données
cadastrale se poursuit avec l’acquisition des données. Les tables créées sont ensuite
complétées avec les données d’entrées (données graphiques et attributs) après avoir
conduit le formatage et l’édition nécessaire.
4.2.1. Gestion de la base de données cadastrales
La base de données cadastrale est une collection structurée d’information bien définie.
Exemple : Les données sur une parcelle.
La base de données cadastrale est bien gérée en respectant surtout la sécurité des
données et l’intégrité des données car elle constitue le moteur et le socle du service de
renseignement.
Il est à noter que l’essentiel du travail se trouve dans la conception et la création de la
base de données, car la qualité de l’analyse et en particulier les résultats en dépendent.
42
4.2.2 Sécurisation de la base de données
La sécurité est une affaire d’une attention particulière pour les gestionnaires de
l’information pour les besoins en raison de la nature et de la signification légale des
documents qu’ils traitent.
La sécurité comprend :
- La protection des ressources contre la destruction de sorte que les données soient
toujours recréées si elles deviennent corrompues ou sont perdues ;
- L’utilisation des mots de passe et autorisation pour protéger les données contre
l’explosion accidentelle ou intentionnelle par des personnes non autorisées, leurs
modifications non autorisée ou destruction.
4.2.3 Maintenance de la base de données
Une fois que la base de données cadastrale a été créée, elle doit être minutieusement
maintenue pour faire ses objets définis.
Les principaux domaines d’intérêt sont :
- la maintenance de la qualité des données ;
- la mise à jour des données ;
- Les méthodes et les règles de mise à jour ;
- la propagation de la mise à jour et la consistance des données ;
- l’archivage des données.
4.2.4 Mise à jour de la base de données
Des mesures efficientes doivent être mises en place pour conserver la base de données
actuelle. La mise à jour s’impose lorsqu’une information contenue dans la table est à
modifier, supprimer ou ajouter. Pour ce faire, il faut :
- mettre la couche parcelle en mode édition (editor‐startediting) ;
- sélectionner la parcelle dont on souhaite la mise à jour ;
- ouvrir la table d’attribut et opérer la mise à jour.
43
4.2.5 Archivage des données
Le stockage des données, les informations dans les archives sont d’un grand intérêt
quand on traite de matière en relation avec la terre. Il peut y avoir des conditions
statutaires pour maintenir les enregistrements pour une période de temps. Cela peut
être de dix (10) à vingt (20) ans pour les ventes et les donations. Quant aux titres
fonciers et levés cadastraux, la durée est souvent définie. Il doit y avoir une législation
sur l’archivage pour réguler la maintenance, la sécurité, le transfert, les suppressions
et la sélection des enregistrements qui doivent être impérativement conservés.
Plusieurs supports sont disponibles pour le stockage des enregistrements dans les
archives. Ces supports incluent :
- les microfilms de haute qualité ;
- les disques optiques et disques compacts ;
- les bandes magnétiques ;
- les cédéroms (CDROMS) ;
- les DVD (Digital Versatile Disque).
4.2.6. Extrait du modèle physique des données.
Cette opération a permis de mettre en relief dans les tables, les différentes relations
obtenues au niveau logique ainsi que les détails des données qui sont entrées dans
leurs constitutions. La structure de la base de données a été implémentée sous le
SGBD (Système de Gestion des Bases de Données). La figure 14 montre la structure
des données sous Access.
44
Figure 14 : Extrait de la table propriétaire terrain et les informations sur les parcelles avec Access.
L’examen de la figure 14 montre les informations des propriétaires terriens du secteur
d’étude. Au nombre de ces données on n’a le nom, la superficie de la parcelle, le titre
foncier, permis d’habiter, etc.
4.2.7 Processus d’acquisition et mise à jour de la base de données cadastrales

dans ArcGIS.
La création des couches s’est faite dans ArcCatalog (gestionnaire de la base de

données dans Arc GIS10.3). Les tables exportées précédemment d’Access sont jointes
à différentes couches correspondantes. Ainsi chaque acteur identifié est relié aux
informations attributaires le concernant. Cette mise en relation permettra de faire
aisément des requêtes et des analyses SIG. Après insertion des données dans les tables
du logiciel Access, cette base créée a été exportée à son tour vers le logiciel Arc
45
GIS10.3 pour le traitement de ces données recueillies. La figure 15 présente

l’exportation des données vers le logiciel Arc GIS10.3.
Figure 15 : Données cadastrales exportées vers le logiciel Arc GIS10.3

Les différentes requêtes, analyses et rédaction cartographique peuvent donc être
effectués dans la base de données numériques crées.
4.3 Formulation des requêtes sur la base de données cadastrales.
Les requêtes permettent d’interroger la base de données spatiale. Elles ont permis de
faire ressortir des informations précises de la base de données (nombre de parcelle
dont la superficie est supérieur à 500, parcelle avec titre foncier etc). Les requêtes ont
été réalisées à base du logiciel Arc GIS 10.3.
46
4.3.1 Fenêtre de requête de la famille N’TCHA KOUAGOU

Pour l’étude quelle requête a été formulée ? Quelles sont les parcelles qui
appartiennent à la famille N’TCHA KOUAGOU et qui ont une superficie supérieure
ou égale à 500 mètres carré ? La figure 16 présente les résultats de cette requête.
Figure 16 : Requête des parcelles appartenant à la famille N’TCHA KOUAGOU et qui ont une
superficie supérieure ou égale à 500 mètres carré.

L’examen de la figure 16 montre le lancement de la requête. Cette requête montre les
parcelles de la famille N’tcha Kouagou qui ont une superficie supérieur ou égale à 500
m². Au totale 61 parcelles appartiennent à la famille N’Tcha Kouagou dans le secteur
d’étude. La figure 17 montre le résultat issu de cette requête.
47
Figure 17 : Résultats de la requête de la famille N’ TCHA KOUAGOU

De l’examen des figures 16,17 il ressort que famille N’TCHA KOUAGOU dispose de
plusieurs parcelles dans le secteur d’étude. Ces parcelles sont reparties sur l’ensemble
de la portion étudiée avec une dominance des parcelles de superficie égale à 500 m².
4.3.2 Fenêtre de requête de Mr Théophile KITITCHA
La figure 18 présente les parcelles de Mr Théophile KITITCHA qui ont une superficie
ou égale à 500 m².
48
Figure 18 : Requête des parcelles de Mr Théophile Kititcha qui ont une superficie ou égale à 500 m²
De l’analyse de la figure 18, il est à noter que Mr Théophile Kititcha dispose de 13
parcelles inférieures à 500 m² dans le secteur d’étude. La figure19 présente le résultat
de la requête de Mr Théophile Kititcha.
49
Figure 19 : Parcelles de Mr Kititcha Théophile qui ont une superficie ou égale à 500 m²
L’analyse de la figure 19 montre des 13 parcelles que dispose Mr Koutitcha, onze (11)
ont une superficie variant entre 500 m² et 600 m² et deux (02) ont une superficie
supérieure ou égale à 600 m².
4.3.3 Fenêtre de requête des parcelles de l’ilot 440 qui ont une superficie
inférieure ou égale à 500 m²
La figure 20 présente les parcelles de l’ilot 440 qui ont une superficie inférieure ou
égale à 500m².
50
Figure 20 : Requête des parcelles de l’ilot 440 qui ont une superficie inférieure ou égale à 500 m²
De l’examen de la figure 20 il ressort que soixante (60) parcelles ont une superficie
inférieure à 500 m² dans l’ilot 440. La figure 21 présente le résultat de l’ilot 440 qui
comporte des parcelles qui ont une superficie inférieure ou égale à 500m².
51
Figure 21 : Parcelles de l’ilot 440 ayant superficie inférieure ou égale à 500 m²

L’examen de la figure 21 montre que 97 % des parcelles de l’îlot 440 ont une
superficie inférieure ou égale à 500 m².
4.3.4 Parcelles ayant un titre foncier et de permis d’habité
La figure 22 présente le lancement de la requête des parcelles ayant un titre foncier et

permis d’habité.
52
Figure 22 : Requête pour les parcelles ayant un titre foncier et permis d’habiter
De l’examen de la figure 22 il ressort que vingt (20) parcelles disposent d’un titre
foncier et de permis d’habité dans le secteur d’étude. Il faut noter que la population du
secteur d’étude ne s’intéresse pas trop au titre foncier et aux permis d’habité.
53
Figure 23 : Parcelles ayant un titre foncier et permis d’habiter

De l’examen de la figure 23 il ressort que les vingt (20) parcelles sont spatialement
reparties dans huit (08) ilots du secteur d’étude. Le faible taux de personne ayant un
titre foncier
4.3.5 Parcelle de Mr Basile ADEYE ayant seulement de titre foncier
La figure 24 présente les parcelles de Mr Basile ADEYE ayant seulement de titre

foncier.et permis d’habité est un manque à gagner pour l’Etat.
54
Figure 24 : Requête pour les parcelles de Mr Basile ADEYE ayant seulement de titre Foncier
Figure 25 : Parcelles de Mr Basile ADEYE ayant seulement de titre foncier

L’examen des figures 24 et 25 montre la parcelle de monsieur Basile ADEYE qui a un
titre foncier. Il faut souligner que peu de propriétaires ont un titre foncier dans le
55
secteur d’étude du faite de manque d’information et du désintéressement à ce précieux

papier.
4.3.6 Réseau routier de la portion du lotissement de Yimporima
La figure 26 présente le réseau routier de la portion du lotissement de Yimporima.
Figure 26 : Réseau routier de la portion du lotissement de Yimporima

L’examen de la figure 26 montre que la portion de lotissement de Yimporima ne
dispose pas de route principale (R2), ni de route secondaire (R4). La voie d’accès et
d’échange est constituée des pistes et des ruelles.
Le chapitre IV présente les résultats de travaux de recherche. Ces résultats sont
discutés dans le chapitre suivant.
56
DISCUSSION
57
CHAPITRE V : DISCUSSION
Le SIG est un outil qui permet d’effectuer la saisie des données, le traitement et la
présentation des données. L’un des moyens de présentation de ces données est la
production de cartes. Dans le processus de production de celles-ci, la cartographique
constitue l’opération de grande importance (Makuate Domgue, 2012). La portion de
Yimporima qui a été cartographie suite à la numérisation du plan cadastral et de la
photographie aérienne de la zone constitue une source de données pour le lotissement et
l’aménagement de la zone. Cette carte électronique offre des possibilités, par exemple
avec la capacité d'afficher sur une carte existante toutes sortes d'informations disponibles
dès lors qu'elles sont assorties de données de positionnement. Ces données peuvent être
croisées sur un même fond de carte des données de natures différentes, et en apprécier
visuellement les corrélations Berthe (2012). La cartographie numérique du secteur
d’étude apparaît essentielle de permettre de mieux connaître les principes et le
fonctionnement pour une utilisation de l’espace de façon pertinente. Pour l’étude, 636
parcelles pour 11 ilots sont obtenus. Ces résultats sont plus inférieur à ceux trouver par
Zitti (2009) qui à recenser 2532 parcelles qui sont réparties en 139 ilots et supérieur à
celui obtenu par Toukourou (2009) qui obtient 275 parcelles. La légende ici présentée
permet d’activer et de désactiver les différentes couches superposées pour mieux les
afficher. Il y a la possibilité de zoomer et réaliser des requêtes pour afficher les
informations particulières. Le plan parcellaire participe à l’identification des propriétaires
et les renseignements sur les caractéristiques de leur parcelle. L’hypothèse selon laquelle
le plan parcellaire participe à l’identification des propriétaires est vérifiée.
La réalisation d’une base de données dans le secteur d’étude a parmi une visualisation de
la situation actuelle mais également une projection future incluant les grandes lignes
d’aménagement et de gestion des grands projets. L’exploitation de la base de données et
sa mise à jour permanente permettront aux autorités communales d’avoir une meilleure
vision des problèmes de parcelle et de gérer efficacement le lotissement. Cette remarque a
été également faite par Touré (2010). Selon eux, la base de données permet la lecture
spatio-temporelle, avec une identification des espaces attribués, leur localisation, leur
superficie et leur usage souhaité. L’intégration de ces données foncières permet d’étudier
58
au mieux les affections de terre en les localisant sur l’espace communal ; mais aussi par
une vérification pratique de la disponibilité foncière avant toute décision d’affectation par
une visualisation de l’espace de gestion. Ce nouvel outil de base de données est une
réponse à un besoin réel des communes pour amorcer leur développement. Il doit
dorénavant servir à l’exécution de toutes les tâches et projets. La transparence dans la
vulgarisation des informations dans les opérations de lotissement, doit être plus effective
car elle favorise du coup une meilleure synergie entre les acteurs, une implication des
populations et une vision claire de l’état d’avancement de l’opération. C’est dans cette
optique que, les périmètres de lotissement devront être immatriculés. Le SIG est un outil
au service de la population quel que soit sa taille. Il facilite la prise de décision par les
élus et la gestion quotidienne pour les services. Ainsi l’hypothèse selon laquelle la base
de données cadastrale facilite la gestion du foncier est vérifiée.
Les requêtes permettent d’interroger la base de données spatiale. Elles font ressortir des
informations précises de la base de données. Ces résultats corroborent ceux obtenus par
Berthe (2012) pour qui, les requêtes sont présentées sous forme de document
cartographique et témoignent la liaison de nos données attributaires avec celles acquises
spatialement. L’utilisation des outils performants du SIG au niveau des requêtes
effectuées dans la base de données spatiale dans l’environnement d’Arcmap en procédant
à des sélections par location renseigne sur le nombre de parcelles, de leur propriétaire et
de la superficie (Ndoye, 2011). Cette requête par sélection des objets sur la base de
données spatiale a donné une valeur estimative du nombre de parcelles pour chaque
propriétaire. A partir des tables attributaires et des données spatiales, on peut générer des
informations spatiales qui peuvent être utilisé pour des prises de décision. Ces requêtes
jouent un rôle d’intermédiaire afin de pouvoir servir à la fois plusieurs utilisateurs. Elles
constituent l’organe moteur des SIG. L’hypothèse selon laquelle les requêtes permettent
d’avoir des renseignements sur les propriétaires par les services des collectivités
territoriales est vérifiée.
59
CONCLUSIONS
60
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
L’étude sur l’apport de la cartographie numérique aux travaux cadastraux d’une
portion dudit lotissement dans la commune de Natitingou a permis de réaliser la
cartographie numérique de la portion de Yimporima dans la commune de Natitingou,
de créer une base de données cadastrales pour la mise à jour des répertoires de
lotissement et de faire des requêtes à la base de données cadastrales. La cartographie
du secteur d’étude a été réalisée grâce à la numérisation du plan cadastral et de la
photographie aérienne obtenue à l’IGN FI. Ce qui a permis de réaliser la cartographie
d’une portion de Yimporima par numérisation. Les ilots ainsi que les parcelles par ilot
ont été numérisés pour obtenir la carte du secteur d’étude. Ces activités menées tout
au long des travaux cartographiques ont permis d’asseoir l’essentiel des informations
sur le nombre de parcelle par propriétaire, la superficie de chaque parcelle, possession
d’un titre foncier ou non etc. Ces informations ont permis la création de la base de
données pour une meilleure gestion du lotissement de Yimporima. La mise en place
de la base de donnée assure une bonne gestion du système foncier, d’identifier sans
ambiguïté la matière imposable en vue de la mise en place d’une fiscalité foncière et
immobilière, de produire des données utilisables dans le cadre de l’aménagement du
secteur d’étude et de la commune de Natitingou, de définir et de suivre le mode
d’occupation du sol et de créer et de suivre le tracé des infrastructures. Ces
informations ont amélioré les techniques de gestion, orienté les politiques de
développement et facilité les prises de décision des administrations tant au niveau
local qu’au niveau national.
A l’endroit des gouvernants
La maîtrise du foncier nécessite aujourd’hui, la création d’un service du cadastre
fonctionnel qui est en réalité un instrument de développement local. En effet, avec cet
instrument, l’administration pourra définir aisément l’assiette de l’impôt foncier.
L’insécurité foncière sera diminuée de manière drastique et le contrôle du marché
61
immobilier sera ainsi possible. Il réduira la spéculation foncière actuellement en cours

au Bénin et particulièrement à Natitingou.
Dans tous les cas, il est nécessaire d’arriver à une harmonisation minimale dans les
procédures de production de l’information foncière.
En second point, ces procédures doivent trouver leur place dans les schémas
d’aménagement communal. C’est dans ce cadre que peut être reposée la question de la
distinction entre rural et urbain, dans une perspective plus aménagiste et de
développement, plutôt que d’un point de vue juridique.
Enfin, l’articulation entre PFR et RFU dans les communes qui en disposent renverra
tôt ou tard à la question fiscale et en particulier à la fiscalité foncière rurale.
62
PERSPECTIVES
L’étude de l’apport de la cartographie numérique aux travaux cadastraux d’une
portion du lotissement de Yimporima dans la Commune de NATITINGOU a permis
la création d’une base de données cadastrales qui concoure à une meilleure gestion
dudit lotissement. Gage d’une gestion saine et rationnelle du foncier, ces travaux ont
représentés le signe avant-coureur d’autres travaux ultérieurs qui s’étendront d’abord
sur toute la Commune de NATITINGOU, ensuite à tout le Département de
l’ATACORA et même au-delà.
Nous espérons que la présente étude donnera de la matière et inspirera les concepteurs
du cadastre national.
63
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http://laeti.perrierbrusle.free.fr/SIG_2.pdf
www.pse.ensg.ign.fr
http://www.techno‐science.net/?onglet=glossaire & definition=784
67
ANNEXES : Questionnaires aux membres du comité de

lotissement et d’urbanisation
FICHE N° Date :
Nom et prénom de l’enquêteur :
Responsabilité :
1-Depuis quand votre comité a-t-il été installé ?
2-Votre comité est-il une structure de l’administration ou en est-il indépendant ?
3-Qu’est-ce qui justifie selon vous l’installation d’un tel comité ?
4-Quels sont les objectifs qui lui sont assignés ?
5-Pourquoi faut-il lotir selon vous ?
6-Existe-t-il des textes et lois qui règlementent vos activités ?
7-Si oui, quels sont ces textes et lois ?
8-Combien coûte les opérations de lotissement à chaque propriétaire ?
9-Quelles sont les sources de financement de vos activités ?
10-Quels rapports entretenez-vous avec les populations ?
11-Comment apprécient-elles vos activités ?
12-Êtes-vous satisfaits du comportement des populations ?
13-Quelles sont les difficultés auxquelles vous êtes confrontées ?
14-Quelles dispositions prenez-vous pour les éviter à l’avenir ?
68
LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Table d’attribution des couches .............................................................. 311
Tableau II : Implantation de la base de donnée. ......................................................... 33
LISTE DES FIGURES
Figure 1 : Situation géographique du secteur d’étude ................................................. 15

Figure 2 : Diagramme climatique de la station de Natitingou (1983-2013) ............... 16
Source : ASECNA Natitingou, 2013 ............................................................................ 16
Figure 3 : Effectif de la population de la commune de Natitingou au dernier ............ 19
recensement de la pupolation et de l’habitation ........................................................... 19
Figure 4: Processus de traitement des données ........................................................... 27
Figure 5 : Schéma Conceptuel de la base de données ............................................ 2929
Figure 6 : Schéma de la phase physique de la conception de la base de données ... 300
Figure 7 : Démarche de création des couches de la base de données dans Arc
Catalog ..................................................................................................................... 3232
Figure 8 : Processus de lancement des requêtes ........................................................ 334
Figure 9 : Exportation du plan cadastral du secteur d’étude dans le logiciel
ArcGIS 10.4 .................................................................................................................. 38
Figure 10 : Exportation de la photographie aérienne, 2015 couvrant le secteur
d’étude .......................................................................................................................... 39
Figure 11 : Extraction de la portion d’étude du plan cadastral de Yimporima ......... 400
Figure 12 : Subdivision de la portion de Yimporima en des Ilots ............................. 411
Figure 13 : Subdivision de la portion de Yimporima en des Ilots ............................. 411
Figure 14 : Extrait de la table propriétaire terrain et les informations sur les
parcelles avec Access. ................................................................................................ 445
Figure 15 : Données cadastrales exportées vers le logiciel Arc GIS10.3 .................... 46
Figure 16 : Requête des parcelles appartenant à la famille N’TCHA KOUAGOU
et qui ont une superficie supérieure ou égale à 500 mètres carré ................................ 47
69
Figure 17 : Résultats de la requête de la famille N’ TCHA KOUAGOU ................... 48
Figure 18 : Requête des parcelles de Mr Kititcha Théophile qui ont une superficie
ou égale à 500 m² ......................................................................................................... 49
Figure 19 : Parcelles de Mr Kititcha Théophile qui ont une superficie ou égale à
500 m² .......................................................................................................................... 50
Figure 20 : Requête des parcelles de l’ilot 440 qui ont une superficie inférieure
ou égale à 500 m² ......................................................................................................... 51
Figure 21 : Parcelles de l’ilot 440 ayant superficie inférieure ou égale à 500 m² ....... 52
Figure 22 : Requête pour les parcelles ayant un titre foncier et permis d’habité ........ 53
Figure 23 : Parcelles ayant un titre foncier et permis d’habité .................................... 54
Figure 24 : Requête pour les parcelles de Mr Basile ADEYE ayant seulement de
titre Foncier................................................................................................................... 55
Figure 25 : Parcelles de Mr Basile ADEYE ayant seulement de titre foncier ............ 55
Figure 26 : Réseau routier de la portion du lotissement de Yimporima ..................... 56
70
TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE ................................................................................................................ II
SIGLES, ABREVIATIONS ET ACRONYMES ..................................................... III
DEDICACE ...................................................................................................................V
REMERCIEMENTS .................................................................................................. VI
RESUME .................................................................................................................. VIII
ABSTRACT ................................................................................................................ IX
INTRODUCTION ........................................................................................................ 2
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ..................................................................... 5
1.1-PROBLEMATIQUE ................................................................................................. 5
1.2 Objectifs de recherche ....................................................................................... 7
1.2.1 Objectif général .............................................................................................. 7
1.2.2 Objectifs spécifiques ....................................................................................... 7
1.3 HYPOTHESE DE TRAVAIL ..................................................................................... 7
1.4 CLARIFICATION DES CONCEPTS .......................................................................... 7
CHAPITRE II : CADRE GEOGRAPHIQUE DE L’ETUDE ............................... 15
2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ............................................................................. 15
2.2 ASPECTS BIOPHYSIQUES. ................................................................................... 16
2.2.1 Climat............................................................................................................ 16
2.2.2 Relief ............................................................................................................. 17
2.2.3 Températures ................................................................................................ 17
2.2.4 Humidité relative .......................................................................................... 17
2.2.5 Réseau hydrographique ................................................................................ 17
2.2.6 Sol et végétation ............................................................................................ 18
2.3 ASPECTS HUMAINS ............................................................................................. 18
2.3.1 Données démographiques ............................................................................. 18
2.3.2 Histoire du cadastre au Bénin. ................................................................... 19
2.3.3 Données économiques .................................................................................. 20
71
2.3.4 Transports. .................................................................................................... 21
CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES ................................................. 23

3.1 RECHERCHE DOCUMENTAIRE ........................................................................... 23
3.2. TRAVAUX DE TERRAIN ...................................................................................... 23
3.2.1. Approche méthodologique relative à l’objectif 1 : Réaliser la
cartographie numérique d’une portion du quartier Yimporima dans la
Commune de Natitingou, ....................................................................................... 24
3.2.1.1. Matériel ....................................................................................................... 24
3.2.1.2 Méthodes de collecte des données ............................................................... 24
3.2.1.3 Méthode de traitement des données ............................................................. 24
3.2.2. Approche méthodologique relative à l’objectif 2 : créer une base
de données cadastrale pour la mise à jour des répertoires de lotissement ........... 25
3.2.2.1 Matériel ........................................................................................................ 25
3.2.2.2 Méthode de collecte des données ................................................................. 25
3.2.2.3 Méthodes de traitement des données ........................................................... 25
3.2.2.4. Conception et création de la base de données. .......................................... 288
3.2.3 Approches méthodologiques relative à l’objectif 3 : Faire des requêtes
à la base de données ............................................................................................ 334
3.2.3.1 Matériel ...................................................................................................... 334
3.2.3.2 Méthodes de la réalisation des requêtes .................................................... 334
CHAPITRE IV : RESULTATS ................................................................................ 37
4.1 CARTOGRAPHIE D’UNE PORTION DU QUARTIER YIMPORIMA
DANS LA COMMUNE DE NATITINGOU ...................................................................... 37
4.1.1 Numérisation ................................................................................................. 37

4.1.2 Parcellaires du secteur d’étude .................................................................... 40
4.2. BASE DE DONNEES CADASTRALE D’UNE PORTION DU QUARTIER
YIMPORIMA .............................................................................................................. 42
4.2.1. Gestion de la base de données cadastrales ................................................. 42
72
4.2.2 Sécurisation de la base de données .............................................................. 43

4.2.3 Maintenance de la base de données ............................................................. 43
4.2.4 Mise à jour de la base de données ................................................................ 43
4.2.5 Archivage des données ................................................................................. 44
4.2.6. Extrait du modèle physique des données. .................................................... 44
4.2.7 Processus d’acquisition et mise à jour de la base de données
cadastrales dans ArcGIS. .................................................................................... 445
4.3 FORMULATION DES REQUETES SUR LA BASE DE DONNEES CADASTRALES. .. 466
4.3.1 Fenêtre de requête de la famille N’TCHA KOUAGOU ............................. 476
4.3.2 Fenêtre de requête de Mr KITITCHA Théophile .......................................... 48
4.3.3 Fenêtre de requête des parcelles de l’ilot 440 qui ont une
superficie inférieure ou égale à 500 m² ................................................................. 50
4.3.4 Parcelles ayant un titre foncier et de permis d’habité ................................. 52
4.3.5 Parcelle de Mr Basile ADEYE ayant seulement de titre foncier .................. 54
4.3.6 Réseau routier de la portion du lotissement de Yimporima ......................... 56
DISCUSSIONS............................................................................................................ 57
CHAPITRE V : DISCUSSION ................................................................................. 58
CONCLUSION ET SUGGESTIONS ....................................................................... 61
PERSPECTIVES………………………………………………………………..……….63
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ................................................................. 64

ANNEXES : QUESTIONNAIRES AUX MEMBRES DU COMITE
DE LOTISSEMENT ET D’URBANISATION ........................................................ 68
LISTE DES TABLEAUX .......................................................................................... 69
TABLE DES MATIERES ......................................................................................... 71
73

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APPORT DE LA CARTOGRAPHIE NUMERIQUE AUX TRAVAUX CADASTRAUX D’UNE PORTION DU LOTISSEMENT

DE YIMPORIMA DANS LA COMMUNE DE NATITINGOU

MÉMOIRE DE FIN DE FORMATION DU SECOND CYCLE POUR

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1.2 Objectifs de recherche

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2.2.5 Réseau hydrographique

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2.3.2 Histoire du cadastre au Bénin.

2.3.3 Données économiques

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CHAPITRE III : MATERIELS ET METHODES

3.1 Recherche documentaire

Elle a consisté à faire une exploration de la documentation disponible relative au sujet

3.2. Travaux de terrain

Les travaux de terrain se sont déroulés par objectif spécifique.

3.2.1. Approche méthodologique relative à l’objectif 1 : Réaliser la cartographie

Le matériel utilisé pour l’objectif spécifique 1 est constitué de :

- une photographie aérienne IGN FI, 2015