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UNIVERSITE D’ABOMEY-CALAVI
(UAC)
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Présenté par :
Samson Sèna KIKI
Sous la direction de :
Dr. Ir. Gossou HOUINOU
Maître Assistant des Universités de CAMES.
Enseignant Chercheur à l’EPAC / UAC.
Géomètre – Expert Agréé.
Chef du Département de Génie-Civil.
Soutenu, le 12 /Juin /2019
Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
SOMMAIRE
Dédicace ..................................................................................................................................... ii
Résumé....………………………………………………………………………………….......ix
Abstract………………………………………………………….......……………………........x
Introduction……………………………...........………………………………………..............1
CHAPITRE I : CADRE THEORIQUE ET GEOGRAPHIQUE DE L’ETUDE...............3
I.1 Cadre théorique.....................................................................................................................3
I.2 Cadre géographique de l’étude.............................................................................................6
I.3 Cadre humain......................................................................................................................10
I.4 Clarification des concepts...................................................................................................12
CHAPITRE II : CADRE DE REFERENCE ET DEMARCHE
METHODOLOGIQUE.........................................................................................................18
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
DEDICACES
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
REMERCIEMENTS
Au terme de ce travail de recherche, nous tenons à dire nos sincères remerciements à l’ensemble des
personnes qui ont permis la bonne réussite de ce projet :
Le Docteur, Ingénieur, HOUINOU Gossou, Maître-Assistant des Universités de CAMES,
Enseignant chercheur à l’Université d’Abomey-Calavi, Géomètre-Expert agréé près les
Tribunaux, Chef du Département de Génie Civil de l’Ecole Polytechnique d’Abomey-
Calavi (EPAC), Directeur Général du cabinet AGOHTEG Sarl, notre maître de mémoire,
pour avoir accepté diriger ce travail malgré ses multiples occupations. Sa disponibilité, ses
orientations, sa rigueur, et surtout ses conseils nous ont été d’une grande orientation ;
TOUKOUROU Yêsïdou, Ingénieur Géomètre, Géomètre-Expert agrée, notre maître de
stage qui par sa disponibilité, ses conseils et son encadrement technique, a su donner une
orientation à la rédaction de ce travail ;
Le Docteur DEGBEGNON Léopold, Maître-Assistant des Universités de CAMES,
Enseignant chercheur à l’Université d’Abomey-Calavi, Géomètre-Expert agréé près les
Tribunaux, Directeur Général du cabinet BERGEPO Sarl, Coordonnateur de la formation
des élèves ingénieurs géomètres topographes de l’EPAC pour son soutien, sa
disponibilité et surtout pour ses conseils ;
Les honorables membres du jury pour avoir accepté juger la qualité de ce travail ;
Le corps professoral et administratif de l’Université d’Abomey-Calavi en général et de
l’EPAC en particulier, je dis merci pour votre disponibilité et pour le savoir transmis ;
Mes frères Alain, Bruno, Mesmin KIKI et ALLAGBE Benjamin pour leurs soutiens ;
Les sieurs AHOHOUNDO Alexis, AKPATA Sidonie, DAMOROU Olivier, HONVO
Aser, Prisca A. et, nous adressons un sincère remerciement pour votre expertise, vos
critiques, vos suggestions et orientations pour la réussite de ce document ;
Toute ma gratitude à l’endroit des autorités de l’Institut Géographique National d’avoir autorisé
cette formation et de nous avoir soutenu. Je veux nommer:
M. Roch Abdon BAH, le Directeur Général;
M. Victor HOUNDEKON, le Secrétaire Général;
M. Octaviano GONÇALVES, le Directeur de la Production;
M. Désiré DJOMAMOU, le Directeur de l’Equipement Géodésique et de la Cartographie.
Enfin, les personnes sans qui notre formation n’aurait été une réalité ; il s’agit de :
M. SOUMANOU Mohamed, Professeur Titulaire, Directeur de l’EPAC ;
M. AHOUANTO Christophe, Professeur, Maître de conférences des Universités de
CAMES, Chef du Centre Autonome de Perfectionnement (EPAC).
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Tableau 2.3 : Contrôle de stabilité altimétrique sur les bornes repères EPAC1 et EPAC2......41
Tableau 2.4 : Contrôle de stabilité planimétrique sur les bornes repères EPAC1 et EPAC2...41
Tableau 3.12: Qualité des points déterminés avec le GPS Trimble R7...................................72
Tableau 3.14 : Qualité des points déterminés avec le GPS Trimble R7...................................74
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Cotonou................................................................................................................ 26
Planche 2.3 : Boîtier contenant une batterie et le récepteur NetR5 qui enregistre les données
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f : Frequence
H = HO : Altitude orthométrique
N : Ondulation du géoïde
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mm : millimètre
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RESUME :
Les besoins altimétriques liés aux projets ayant une forte composante verticale sont nombreux et
urgents. Ces besoins ne sauraient être correctement réalisés sans la maîtrise aussi bien de cette
composante verticale que des instruments utilisés pour sa détermination. La présente étude se
propose de répondre à la question fondamentale qu’est de savoir comment réaliser un nivellement
d’une précision acceptable conforme aux aspirations du cahier de charges en se servant des outils
classiques et d’un récepteur GPS. La méthodologie mise en place allie recherche documentaire ;
collecte de données topographiques ; analyses des données collectées. Les résultats obtenus
relèvent que la précision des données altimétriques dépend du type d’appareil utilisé et ceci dans
un bon état de fonctionnement. De même, les résultats montrent que c’est la tolérance technique
et la précision des appareils de mesure altimétrique conduisent au choix d’un équipement et d’une
procédure pour répondre promptement aux Termes De Référence (TDR) dans l’exécution d’une
opération de relevé altimétrique. Pour finir, les mêmes résultats nous ont montré que pour un
nivellement de précision, sont fortement recommandés, pour l’impressionnante qualité de la
précision qu’ils présentent, le niveau numérique SL10, le GPS-CHC et le niveau d’ingénieur.
Quant à la station totale et aux GPS Trimble R7-R8 ils sont recommandés dans les meilleurs
conditions de leur utilisation pour le nivellement ordinaire.
Sachant qu’une altitude exprime l'éloignement d'un point par rapport au géoïde, la détermination
de ce modèle est une contrainte à franchir vue son utilité et son importance dans la maîtrise de la
composante verticale qu’est l’altitude. Dans le cas de cette étude, un essai de modèle a été
déterminé par la méthode du nivellement géométrique et positionnement GPS, qui a consisté à
exploiter directement l’ondulation de la zone d’étude.
Mots clés : composante verticale ; nivellement d’une précision ; nivellement ordinaire ;
récepteur GPS ; TDR ; géoïde.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
ABSTRACT:
The altimetric requirements for projects with a strong vertical component are numerous and urgent.
These needs cannot be properly realized without the control of both this vertical component and
the instruments used for its determination. The present study proposes to answer the fundamental
question of how to achieve leveling of an acceptable accuracy in accordance with the aspirations
of the specifications using conventional tools and a GPS receiver.
The methodology put in place combines documentary research; topographic data collection;
analyzes of the data collected.
The results obtained indicate that the accuracy of the altimetric data depends on the type of device
used and this in a good state of operation. Similarly, the technical tolerance and accuracy of
altimetry meters leads to the selection of equipment and procedures to promptly respond to the
Terms of Reference (TOR) in the performance of an altimetry survey operation. Analyzes show
that, for precision leveling, the SL10 digital level, the GPS-CHC and the engineering level are
highly recommended for the impressive quality of accuracy. As for the total station and the
Trimble R7-R8 GPS they are recommended in the best conditions of their use for ordinary leveling.
Knowing that an altitude expresses the distance of a point with respect to the geoid, the
determination of this model is a constraint to be crossed because of its utility and its importance
in the control of the vertical component of altitude. In the case of this study, a model test was
determined by the geometric leveling and GPS positioning method, which consisted of directly
exploiting the ripple of the study area.
Key words: vertical component; leveling of a precision; ordinary leveling; GPS receiver;
TDR; geoid.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
INTRODUCTION
Depuis les années 1950, le monde de la topographie a connu un essor technologique et une mutation
liés à l’avènement d’instruments de mesures toujours plus performants et plus efficaces. Ainsi, les
techniques évoluent, avec l'invention des distance-mètres électroniques, le théodolite électronique
ou le tachéomètre, permettant à la fois de mesurer les distances et les angles alors que jusque-là, la
mesure des distances se faisait à l'aide de rubans gradués encore appelés chaînes d'arpenteurs. Ces
inventions ont contribué à une évolution significative dans le travail des topographes de terrain.
Au début des années 1990, le positionnement de précision par la technologie GPS a connu une
expansion constante qui s’est accélérée dans les années 2000 [1]. L'apparition de l'électronique puis
de l'informatique a donc donné naissance à de nouvelles techniques de levé et de traitement des
données : stations totales motorisées et télécommandées, positionnement par satellites GPS puis
GNSS, niveaux à code-barres, télémètre laser, etc. Au cours des dernières années, nous avons assisté
à l’adoption généralisée du système GPS avec une gamme dynamique équivalente de l’exigence de
précision [2]. La technologie de positionnement par GPS s’est donc répandue en raison des nombreux
avantages qu’elle présente en matière de position de précision, de rapidité et de polyvalence.
Aujourd’hui, le positionnement par satellite s’impose comme le moyen le plus efficace et rapide
pour les travaux topographiques. Bien que les résultats obtenus par cette technique en planimétrie
soient totalement satisfaisants, des points d’ombre existent encore au niveau de la détermination
altimétrique. Cependant, les besoins altimétriques liés aux projets ayant une forte composante
verticale (irrigation, adduction d’eau, barrage, routes, assainissement, évacuation d’eau, etc.) sont
énormes et urgents.
Le Ministère du Cadre de Vie et du Développement Durable (MCVDD) a initié un Programme de
Développement de l’Infrastructure Géographique de Base et du Cadastre (PDIGBC) pour
accompagner le gouvernement béninois dans la mise en œuvre de son Programme d’Action et
notamment garantir une parfaite réalisation des projets d’aménagement du territoire qui sont prévus.
La mise en œuvre des politiques d’urbanisme et de sécurité foncière élaborées par l’Etat, est
essentiellement basée sur la réhabilitation et la densification des réseaux de repères de nivellement
et de bornes géodésiques. Au regard des quarante-cinq (45) projets phares du Programme d’Action
du Gouvernement (PAG) identifiés pour relancer la croissance économique et améliorer les
conditions de vie des populations, près d’une vingtaine liée aux infrastructures et au cadre de vie ne
saurait être correctement réalisés sans une bonne maîtrise du relief. Ce qui ne saurait se faire en
ignorant les instruments utilisés pour sa détermination. La question fondamentale qu’on se pose est
de savoir comment réaliser un nivellement d’une précision conforme aux aspirations du cahier de
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charges en se servant des outils classiques ou d’un récepteur GPS-GNSS. Déjà qu’avec la station
totale, les résultats présentent parfois des écarts. La réponse à cette question permettra aux
topographes de choisir l’instrument idéal pour exécuter leurs travaux, suivant les spécificités du
projet (nature, urgence, conditions financière etc...).
C’est en vue de contribuer à une meilleure détermination des instruments indiqués pour chaque
situation de génération de données altimétriques que la présente étude intitulée : « Contribution de
la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques » est menée.
Le travail est organisé autour de trois chapitres.
Le premier chapitre aborde le cadre théorique et géographique de l’étude. Le second chapitre
présente la démarche méthodologique adoptée alors que le troisième chapitre expose les résultats et
les discussions au regard des hypothèses posées et de l’objectif fixé.
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à partir de mesures d’angles et de distances ou de position. Il existe, à cet effet, différents modes
d'acquisition de ces données. Soit les opérations sont menées conjointement avec deux appareils de
mesure différents, ou elles sont réalisées à l'aide d'un seul appareil de mesure. Deux opérations
conjointes sont nécessaires pour pouvoir situer chaque point suivant trois axes X, Y (plan) et Z
(altitude). Il s’agit de la planimétrie et de l’altimétrie. L’étude de la précision des opérations
altimétriques soulève donc entre autres questions, celle de la qualité des instruments et des méthodes
utilisées d’une part et celle de l’environnement dans lequel les observations ont été faites sans
oublier l’utilisation que le technicien veut faire de ces mesures, d’autre part.
Toutefois quel que soit l’instrument utilisé, la qualité de la détermination de la position dépend de
la précision des mesures. Pour déterminer sa position à l'aide d'un système GNSS, deux modes de
calcul sont possibles : le mode absolu et le mode différentiel. Ces deux modes de localisation se
distinguent essentiellement par le type de mesures utilisées, les traitements mis en œuvre et le niveau
de précision offert [4]. Une opération de nivellement effectuée avec un instrument optico-mécanique
est-t-elle toujours moins précise que la même opération, exécutée à partir d’un instrument
électronique ? Certes les performances et les caractéristiques des appareils tels que la station totale
et le récepteur GPS/GNSS rassurent tous les utilisateurs. Ces appareils conçus pour allier rapidité
des opérations, précision et sécurité des résultats inspirent une telle confiance aux techniciens si
bien que ces derniers ignorent que certaines conditions et certains environnements ne sont pas
indiqués pour leur utilisation. Cette confiance dans les mesures obtenues avec les appareils
électroniques, née d’une certaine ignorance des principes de fonctionnement de ces instruments
modernes ne sera crédible qu’avec les études qui conduiraient à une meilleure appropriation du
mode de l’utilisation de ces instruments. L’usage efficient de ces instruments qui sont devenus très
prisés au sein des professionnels de la géomatique et de ses sciences connexes dépend de plusieurs
facteurs qui ne sont souvent pas intégrés par les divers utilisateurs. Ainsi, « pour déterminer la
position d'un utilisateur situé dans le voisinage de la Terre, les systèmes de radionavigation par
satellite utilisent le principe de multilatération dans lequel la distance géométrique entre un
récepteur au sol et un émetteur à bord d'un satellite s'obtient par mesure du temps de propagation
d'un signal particulier émis par le satellite » [4]. Les deux principales variables qui influencent les
coûts pour une même technique sont le temps d’observation nécessaire à chaque emplacement et le
[3]
coût des récepteurs nécessaires . La présente étude devra en se basant sur le principe du GNSS,
montrer comment observer un point et obtenir la précision recherchée en altimétrie. Elle indiquera
comment recouper plusieurs types de données pour atteindre la même précision.
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Dans cette perspective, il est alors urgent de prendre en considération cette diversité de constats et
de répondre efficacement à un certain nombre de questions à savoir :
la précision du nivellement est-elle garantie par le type d’instrument de mesure ?
les appareils modernes sont-ils indiqués pour effectuer le nivellement partout et en tout
temps ?
les résultats issus de la collecte des données altimétriques sont-ils conformes aux normes et
spécifications techniques applicables aux travaux topographiques et cartographiques en
République du Bénin ?
Pour mener à bien cette étude, un certain nombre d’objectifs et d’hypothèses ont été définis.
- comparer les résultats aux prescriptions règlementaires définies par l’arrêté 2009
N°068/MUHRFLEC/DC/SGM/IGN/DGURF/SA fixant les normes et spécifications
techniques applicables aux travaux topographiques et cartographiques en République du
Bénin.
le choix des instruments de mesure altimétrique est conditionné par les prescriptions du
cahier de charge ;
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Au plan administratif, la commune d’Abomey Calavi compte soixante-dix (70) villages et quartiers
de ville regroupés en neuf (09) arrondissements : Calavi, Godomey, Akassato, Zinvié, Ouèdo,
Togba, Hêvié, Kpanroun et Golo-Djigbé.
I.2.2.1. Relief
La commune d’Abomey-Calavi a un relief peu accidenté. Les principaux traits caractéristiques sont
: une bande sablonneuse avec des cordons littoraux, un plateau de terre de barre et des dépressions
et marécages. Le relief ne présente de fortes pentes que le long des jonctions entre les deux blocs
monolithiques (plaine alluviale et plateau d’érosion) qui représentent les couloirs d’écoulement
naturels et autour des berges du lac Nokoué. Les fortes pentes localisées s’accompagnent par endroit
de talus rocheux.
I.2.2.2. Climat
Les caractéristiques climatiques d’une zone sont déterminées par plusieurs paramètres au nombre
desquels, on peut citer les précipitations, les températures, l’humidité, les vents, l’insolation, la
nébulosité, la pluviosité, etc. Le climat en lui-même est défini selon comme « l’ensemble des
caractéristiques de l’atmosphère et de leurs variations en un lieu donné sur une longue période » [5].
Il est susceptible de modifications sous l’influence des phénomènes géographiques locaux.
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Mois
- Une grande saison de pluie couvrant quatre mois (mi-mars à mi-juillet) et qui concentre
40 à 65 % des pluies qui atteignent leur pic au mois de Juin (330,56 mm) ;
- Une petite saison sèche (mi-juillet à mi-septembre) ;
- Une petite saison de pluie (mi-septembre à mi-octobre) avec 18 à 38 % des pluies qui
ont leur pic au mois d’Octobre (156,8 mm) ;
- Une grande saison sèche couvrant quatre mois (mi-novembre à mi-mars).
Cependant, ces dernières années, on note quelques perturbations qui se caractérisent par un
décalage des saisons. La pluviométrie moyenne annuelle est voisine de 1316 mm, dont 700 à 800
mm pour la grande saison pluvieuse et 400 à 500 mm pour la petite saison des pluies
(IITA, 2015).
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Figure 1.3 : Evolution des températures moyenne mensuelle à Abomey-Calavi entre 1985 et
2015
Source des données : IITA, 2015
On déduit de la lecture de ce graphe que la température moyenne mensuelle varie entre 26° C et 29°
C avec un écart d’environ 3,2 °C entre le mois le plus chaud (Mars) et celui le moins chaud (Août).
Les maxima varient entre 28 °C et 32 °C alors que les minima varient entre 23° C et 26° C. Les
mois les plus chauds sont les mois de Février à Mars et les mois les plus humides sont ceux de Juillet
à Août.
Aux abords des marigots, la végétation plus variée est composée de palmier raphia, de bambou, des
fourragères et d’autres espèces hydromorphes.
I.2.2.3 Pédologie
Une partie du territoire de la Commune d’Abomey-Calavi, située sur le plateau d’Allada est occupée
par des sols ferrugineux tropicaux sur sédiments argilo-sableux du Continental Terminal et des sols
sablonneux. Les sols hydromorphes très inondables occupent également une partie du territoire de
la commune.
La figure 1.4 est une représentation cartographique de la pédologie de la zone d’étude.
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I.3.1. Démographie
Selon le Recensement Général de la Population et de l’Habitation (RGPH) réalisé en 2002, la
Commune d’Abomey-Calavi compte 307745 habitants soit 21 % de la population du département
de l’Atlantique. 74,12 % de cette population vivent dans les centres urbains et 25,88 % dans les
milieux ruraux (INSAE, 2002). La portion féminine représente 51,37 % de la population totale de
la commune. D’une densité moyenne de 1217 habitants au km² en 2013, cette population est
inégalement répartie dans les neufs arrondissements.
L’évolution démographique de cette commune peut être constatée à travers la figure 1.5
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700000 656358
600000 y = 26686e0,8027x
Population (hbts)
500000
400000
307745
300000
200000
126507
100000 60786
0
1979 1992 2002 2013
Années
La lecture de la figure 5 permet de constater que la Commune d’Abomey-Calavi a connu une forte
croissance démographique (9,30 %) entre 1992 et 2002. Cette tendance s’est confirmée au cours de
la dernière décennie avec un taux de croissance d’environ 6,96 %. En outre, elle abrite 75 % de la
population urbaine du département de l’Atlantique (INSAE, 2002). La densité de population de la
commune est passée alors de 235 habitants / km² en 1992 à 571 habitants / km² en 2002 puis à 1217
habitants au km² en 2013 (INSAE, 2015).
La pression sur les terres agricoles risque de s’intensifier d’après les sources officielles si le rythme
d’accroissement intercensitaire de 6,96 %est maintenu (INSAE, 2015).
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La figure 1.6 suivante présente la réparation des groupes socio-culturels dans la commune
d’Abomey-Calavi.
50%
40%
30%
20%
10%
0%
Aïzos Fons Toffins Yoruba Adjas Mina;
Pedah et
Plah
Pourcentages
La lecture du tableau et du graphe montre une dominance des Aïzo et des Fon dans la commune.
Les religions les plus pratiquées par ces peuples sont surtout le christianisme, les religions
traditionnelles, l’islam et autres.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
I.4.1.2.1. WGS84
Le système WGS84 est défini par un point de référence situé au centre de l’ellipsoïde WGS84 et
par la projection UTM (Univesal Transverse Mercator) qui est une projection cylindrique.
D’après [9]:
- Le WGS84 est un système établi par les américains à partir de coordonnées de points par
observation Doppler sur les satellites et d’un ensemble de données de définitions comme les
constantes fondamentales, le développement harmonique sphérique…
- Le WGS84 est une amélioration du WGS72 qui fait appel à une transformation à sept paramètres.
La précision donnée pour ce système est métrique et l’ellipsoïde associé est le GRS80.
- Le WGS84 est régulièrement aligné sur l’ITRF (International Terrestrial Reference Frame) afin
d’améliorer au mieux l’accord entre la réalisation opérationnelle (WGS) et la réalisation scientifique
(ITRF). Il est le système de référence utilisé pour les déterminations planimétriques.
I.4.1.2.2. ITRF
L’ITRS est un système de référence international qui est matérialisé par un réseau mondial de points
connus en coordonnées et obtenu par combinaison de différentes techniques d’observations spatiales
très précises (VLBI, Laser, DORIS) et de stations permanentes (IGS). La précision donnée par ce
système est centimétrique. C’est le plus précis car il est régulièrement recalculé en fonction des
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données obtenues et des mouvements des plaques tectoniques. Les différentes réalisations de l’ITRS
sont appelées l’ITRFnnnn (avec nnnn correspondant à l’année de la mise à jour). La dernière
réalisation et la plus utilisée aujourd’hui au Bénin est le ITRF 2000 époque 1997.0. En plus donc de
l’année de la réalisation, les coordonnées des points sont connues à une époque donnée qui fait
intervenir le mouvement des plaques tectoniques.
Les coordonnées des points sont donc indiquées aujourd’hui dans le ITRF convenable à l’époque
des mesures, si le système n’est pas explicitement demandé.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
L’EGM08 est déterminé avec un degré 2159 et d’ordre 2159 et contient des coefficients
supplémentaires jusqu’au degré 2190 et d’ordre 2159. Dans les zones de grandes qualités où la
densification des points est importante, l’écart entre les ondulations du géoïde et les points
GPS/nivelés sont de l’ordre de +/-5 cm à +/-10 cm. Mais « l’EGM 08 est une amélioration de
l’EGM96, d’un facteur six dans la résolution et d’un facteur trois à six dans la précision selon la
zone géographique et la quantité de données gravimétriques utilisées » [13].
La figure 1.7 montre le comportement d’un géoïde par rapport à l’ellipsoïde.
I.4.2.2. Ellipsoïde
L’ellipsoïde est une surface de révolution engendrée par une ellipse tournant autour de son petit axe.
Il s’agit d’un modèle mathématique du géoïde, qui représente la Terre débarrassée de sa surface
topographique. L’ellipsoïde utilisé aujourd’hui comme référence au système WGS84 est le GRS80.
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au géoïde. L'altitude orthométrique est l’altitude couramment utilisée qui est indiquée, par exemple,
sur les cartes topographiques.
Le géoïde est la surface équipotentielle des forces de pesanteur terrestre (autrement dit, sur laquelle
le potentiel gravitationnel est constant) qui correspond le mieux au niveau moyen de la mer. Il forme
une surface lisse mais irrégulière, autour de la Terre. Du point de vue mathématique, il s'agit d'une
surface très complexe à représenter. Par contre, l'ellipsoïde, qui consiste essentiellement en une
sphère écrasée, est facile à représenter et à manipuler sur le plan mathématique. C'est pourquoi avec
le système GPS, un ellipsoïde est utilisé comme représentation approximative du géoïde et les
altitudes sont déterminées d’après l'ellipsoïde plutôt que d’après le géoïde.
La distance verticale séparant le géoïde de l'ellipsoïde est l'ondulation du géoïde. Cette ondulation
peut prendre une valeur positive ou négative selon que le géoïde se trouve au-dessus ou en dessous
de l'ellipsoïde en un point donné. Si l’ondulation du géoïde N, et l'altitude au-dessus de l'ellipsoïde
h sont connues, alors l'altitude orthométrique peut être établie grâce à la relation H = h - N. A
Autrement dit, l'altitude orthométrique H est égale à l'altitude au-dessus de l’ellipsoïde, dont on
soustrait l'ondulation du géoïde, comme illustrée à la figure 1.9.
Il est évident qu’il faut connaître les ondulations du géoïde pour calculer des altitudes
orthométriques au moyen du GPS [15]. Toutefois, ceci ne serait possible que lorsque le cadre de
référence géographique est bien connu.
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ordre IGN 103 ait une altitude exprimée dans le système « Cotonou » alors que le système officiel
du Bénin (arrêté 0068/MUHRFLEC/DC/SGM/IGN/DGURF/SA du 28 Décembre 2009) est le
NGAO.
Il importe de clarifier, auprès des utilisateurs, ces aspects et d’inciter chacun à utiliser le système
officiel.
- l’ensemble du réseau RGB de premier ordre a été ensuite compensé par le logiciel GEOLAB,
seul le point de référence étant fixé.
A la date d’aujourd’hui, sept tronçons (07) ont fait objet de nivellement et de pose de macarons. Il
s’agit notamment de:
N°1 = Logozohè - Savalou - Bantè - Bassila - Djougou (230km) ;
N°2 = N’dali - Nikki - Kalalé - Koutè -Ségbana - Kandi - Banikoara (386km) ;
N°3 = Bodjèkali - Malanville - Karimama - Kompa - Pekinga (98km) ;
N°4 = Sèmè-Podji - Sèmè Kraké (12km) ;
N°5 = Porto-Novo - Avrankou (12km);
N°6 = Porto-Novo - Dangbo - Adjohoun - Bonou - Dasso (100km);
N°7 = Pahou – Tori – Allada (50km)
Les bornes n’ont pas été nécessairement inter-visibles compte tenu d’éventuels obstacles rencontrés
sur le terrain et de leurs éloignements les unes par rapport aux autres d’environ quatre (04) km.
Les repères de nivellement construits sont constitués de macarons scellés dans du béton et sont fixés
horizontalement selon les possibilités offertes par le terrain dans les murs de soutènements ou les
façades de bâtiments. L’intégralité des repères est référencée par des fiches d’identification.
La figure 2.1 présente le réseau géodésique du premier ordre avec les nouveaux tronçons de
nivellement de précision en cours d’observation dans le cadre de la réalisation du géoïde national.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
La lecture de la figure 10 indique que le réseau de 1er ordre est constitué est de 60 bornes réparties
de manière homogène sur toute l’étendue du territoire national. Cette répartition des repères
géodésiques permet un positionnement précis en mode statique ou cinématique avec le GPS.
Ce réseau est constitué de plusieurs types de bornes comme le montre la planche 2.1
1 2
Sur la planche 1, on observe deux photos montrant deux bornes du réseau géodésique du premier
ordre dans tout le Bénin. Le réseau de 1er ordre est constitué de 60 bornes et regroupe les bornes
encore stables des trois générations de géodésie au Bénin. Il est matérialisé par un réseau de
triangulation homogène sur le territoire national. Dans ce réseau, l’altimétrie est matérialisée par
26 macarons déterminés par nivellement direct. Le reste des bornes est déterminé soit par
nivellement indirect, soit par interpolation sur le modèle de géoïde généré à partir du Nivellement
Général de l’Afrique de l’Ouest (NGAO).
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La station permanente est un outil moderne de mesure géodésique composée d’un monument
géodésique, d’une antenne GPS/GNSS, d’une alimentation, d’un ordinateur abritant les
observations et d’une sauvegarde [17].
De nos jours, de nombreux Etats développent des réseaux de stations permanentes qui devront à
terme remplacer les réseaux géodésiques actuels. Ainsi, va-t-on vers la disparition des réseaux
conventionnels au profit des stations permanentes ?
Les sept stations permanentes installées sur le territoire du Bénin ont chacune un rayon de
[17]
couverture de 100 km . Cependant une partie des communes de Bassila, de Sinendé, de
Tanguiéta, de Ségbana et de Karimama est située à plus de cent (100) kilomètres de la station
permanente la plus proche. Il faudra prendre des dispositions nécessaires (utilisation d’une base,
augmentation de la durée des observations, etc.) sur le terrain pour avoir la précision recherchée
[17]
dans les résultats . Les données enregistrées au niveau des stations sont mises à disposition
des utilisateurs sous la forme de fichiers horaires dans un délai le plus bref possible, pour
permettre un positionnement différentiel centimétrique. Ces fichiers sont diffusés sur un serveur
de données accessibles en ligne à l’adresse : http://gps.ign.bj.
Les stations sont composées d’un ensemble d’antennes de référence, réparties sur l’ensemble du
territoire, qui enregistrent en continu les données envoyées par les satellites et les transmettent
vers le centre de calcul. Le centre analyse, stocke et met les données à disposition des utilisateurs
à travers le portail web http://gps.ign.bj.
Aujourd’hui, le cadre de référence planimétrique est le Réseau des Stations Permanentes du
Bénin (RSPB) (arrêté 0068/MUHRFLEC/DC/SGM/IGN/DGURF/SA du 28 Décembre 2009).
Véritables fruits de la coopération Nord-Sud, ces stations sont intégrées au réseau mondial
GNSS-CORS (Continuously Operating Reference Station - Global Navigation Satellite System)
depuis 2009. Les Stations Permanentes du Bénin sont installées dans sept (07) villes du territoire
national (Cotonou, Abomey, Savalou, Natitingou, Nikki, Kandi, Parakou). Installées et calculées
en juillet 2009 en utilisant 69 jours de données, les coordonnées des stations permanentes sont
fournies en ITRF 2000 époque 1997.0 et intégrées au réseau géodésique CORS GNSS. La
latitude, la longitude et la hauteur de l'ellipsoïde sont calculées en utilisant l’ellipsoïde GRS 80
avec les caractéristiques suivantes :
- Ellipsoïde de référence : GRS80 ;
- demi grand axe = 6 378 137 mètres ;
- Aplatissement = 1 / 298.257222101 ;
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L’écart type sur les coordonnées des stations permanentes du Bénin est de l’ordre de 2 cm
(Rapport MCA-Bénin, 2011). C’est donc ce dernier qui sera utilisé comme référence
planimétrique dans la présente étude. Il est important de signaler que les données sont aussi
disponibles sur le serveur de la NOAA en deux versions (RINEX et T01) et téléchargeables à
l’adresse : ftp://geogesy.noaa.gov/cors.
La totalité des données issues de ces stations complétées par celles des stations mondiales est
calculée régulièrement pour assurer un contrôle qualité des données diffusées et un contrôle de
stabilité de la position des stations. L’IGN est responsable de la diffusion et de l’archivage de
l’ensemble des données collectées ainsi que de la mise en référence des stations permanentes
composant le réseau. La figure 2.2 présente les sept stations permanentes du réseau CORS-GNSS
du Bénin.
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L’examen de la figure 2.2 montre la répartition spatiale des sept (07) stations permanentes CORS
GNSS du Benin dans les villes de Cotonou, Abomey, Savalou, Parakou, Nikki, Natitingou et Kandi.
L’intérêt pratique des stations permanentes se trouve dans le fait qu’un utilisateur GPS qui a un seul
récepteur peut travailler en temps réel ou en différé en mode différentiel. Et c’est cette option qui a
été utilisée avec le récepteur GPS Tremble R7 en mode statique avec pour base, la station
permanente de Cotonou.
La planche 2.2 présente le dispositif de production et de transfert des données des stations
permanentes vers le centre de calcul situé à Cotonou.
3 4 5
Sur la planche 2.2, on peut observer à gauche (3) l’antenne GNSS de la station permanente de
Cotonou, au centre et à droite (4 et 5) les routeurs de transfert de données par internet vers le
centre de calcul. La planche 2.3 montre à gauche le boîtier (6) abritant le récepteur TRIMBLE
Net R 5 ainsi qu’à droite, la cabine (7) à l’intérieur de laquelle est logé le boîtier.
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6 7
Planche 2.3 : Un boîtier contenant une batterie et le récepteur NetR5 qui enregistre les données
en continue et Cabine abritant le boîtier de la station permanente d’Abomey.
Source : mission IGN de suivi de fonctionnement des stations permanentes CORS GNSS.
Le GNSS Trimble R7 a permis de faire des observations des points pivots. Il offre une souplesse
d’utilisation, une précision et une productivité optimales. Grâce à sa capacité à suivre plusieurs
satellites, aussi bien GPS que GLONASS, la technologie R-Track permet une productivité accrue
sur le terrain et une amélioration du post-traitement ou de la solution RTK. En mode statique, le
récepteur Trimble R7 a une précision de ± 3 mm + 0,1 ppm en horizontal et ± 3,5 mm + 0,4 ppm
en vertical.
sur le terrain et transféré à une carte mémoire interne ou par Bluetooth sur un autre support
compatible.
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8 9 10
Un récepteur reçoit donc simultanément les signaux codés en provenance de plusieurs satellites
situés à des distances différentes du lieu d'observation. Le décodage de ces signaux permet
d'évaluer ces distances et d'en déduire la position du récepteur dans un référentiel géodésique
connu (WGS 84).
La précision peut être améliorée par méthode différentielle, en s'aidant d'une station de
référence proche de l'endroit où l'on effectue les mesures.
Le principe du GPS se base sur la triangulation. La réception des signaux émis par au moins 4
satellites permet la localisation (du récepteur GPS) dans l'espace en trois dimensions
(longitude, latitude et altitude). Il faut donc capter les signaux de trois satellites au minimum
pour avoir une localisation en deux dimensions à la surface de la Terre et 4 satellites pour
accéder à l'altitude. La planche 2.5 illustre le principe de triangulation (11) et les deux types
de positionnement du GPS : autonome (12) et le relatif (13).
11 12 13
utilisateur peut n'être intéressé qu'à une partie des renseignements compris dans le signal GPS.
De même, un récepteur GPS donné peut utiliser qu'une partie seulement des informations
disponibles
Les signaux des satellites GPS sont émis en permanence sur deux fréquences porteuses de
1575,42 et 1227,60 MHz, désignées respectivement par L1 et L2. Puisque les ondes radio se
propagent dans l'espace à la vitesse de la lumière, la longueur d’onde des signaux porteurs GPS
se calcule comme suit : λ= c / f
où λ représente la longueur d'onde (c.-à-d. la longueur d'un cycle) en mètres, c, la vitesse de la
lumière (approximativement 3 x 108 m/s) et f, la fréquence porteuse en Hz (c.-à-d. le nombre de
cycles par seconde). La figure 2.4 offre une représentation d'un segment de l'onde porteuse émise
qui illustre les définitions de la longueur d'onde et du cycle.
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L’orbite du satellite
L'erreur d'orbite est la différence entre la position d'un satellite calculée au moyen des
éphémérides diffusées et la position « réelle » du satellite dans l'espace. La valeur nominale de
telles erreurs varie de 5 à 25 m. Les erreurs attribuables à la synchronisation des horloges des
satellites sont de l'ordre de 10 à 30 m incluant l'effet de l'accès sélectif (SA), si l'on suppose
que les corrections diffusées dans le message du satellite sont appliquées [11].
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hauteur des satellites de 90 degrés) et peuvent atteindre jusqu'à 150 m à l'horizon (c.-à-d. lorsque
la hauteur est de 0 degré). Les erreurs pour des satellites se trouvant à de faibles hauteurs sont
supérieures en raison de la trajectoire plus longue des signaux dans la troposphère et dans
l'ionosphère. Des coefficients d'un modèle pour la correction de l'effet ionosphérique sont
transmis par les satellites et permettent de réduire partiellement ces erreurs. Il est cependant
possible de les corriger efficacement par des observations bi-fréquences. Les erreurs
troposphériques peuvent atteindre 2 m au zénith et jusqu'à environ 20 m à une hauteur de 10
degrés. Différents modèles de correction sont utilisés par les récepteurs ou les logiciels de
traitement pour réduire efficacement ces erreurs. La figure 2.6 montre les causes d’erreurs
ionosphériques et troposphériques
Le multi trajet
Des erreurs dues à la propagation par trajets multiples (multi-trajets) sont introduites lorsque des
signaux reçus directement se combinent à d'autres, réfléchis par des objets voisins, de telle
manière que le vrai signal subit une interférence attribuable au signal réfléchi.
Notons ici qu’une erreur d’un millionième de seconde provoque une erreur de 300 mètres en
position. Le calculateur de récepteur arrive à résoudre ce problème avec 4 satellites.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
NB : les erreurs de multiple trajet sont dues à la présence d’objets réfléchissants. Ces objets
peuvent introduire les réflexions des ondes parasites de l’onde électromagnétique. Il faut
également éviter les poteaux de hautes tensions, de même, les feuilles des arbres obèrent le signal
et rendent la localisation hasardeuse.
La méthode différentielle est plus précise. Elle permet de diminuer et même d’éliminer
l’influence des erreurs orbitales, des corrections de propagation des ondes, des décalages des
horloges des satellites et des récepteurs et d’éliminer également certains effets de dégradation
volontaires (multiple trajet).
Des récepteurs bi-fréquences peuvent aussi être utilisés pour supprimer presque entièrement les
erreurs dues à l'ionosphère.
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Le cabinet du Géomètre Expert intervient dans les domaines d’activités suivants : Aménagement
et gestion foncière ; topographie générale ; topométrie appliquée aux BTP ; Géomatique et
Systèmes d’Information Géographique ; auscultations d’ouvrages ; évaluation immobilières ;
bornages d’immatriculation et de morcellement ; expertise foncière, etc. Pour exécuter les
travaux qui lui sont confiés, BECTAFEG dispose d’un personnel jeune et dynamique composé
de : un (01) Ingénieur de Conception Géomètre-Topographe ; deux Techniciens Supérieurs
Géomètre-Topographe titulaire d’une Licence ; un (01) Technicien Supérieur-Géomètre (BTS) ;
des manœuvres spécialisés ; un (01) conducteur de véhicule ; des collaborateurs extérieurs prêts
à se mettre à la disposition du Cabinet. BECTAFEG a un personnel dynamique qui travaille
suivant un organigramme bien défini avec à sa tête son directeur général, le Géomètre Expert lui-
même.
Au cours de notre stage, nous avons bénéficié de l’expertise combien important de BECTAFEG
dans l’utilisation de la technologie GPS et du Nivellement.
Il est question ici des différentes opérations effectuées sur le terrain avec comme méthode,
l'association de techniques spatiales (en particulier du système GPS) et de nivellement de
précision avec le niveau numérique, le niveau d’ingénieur et la station totale. Mais avant toute
opération de relevé sur le terrain, il nous faut mettre en place des piquets scellés qui nous
serviraient de base pour les observations à faire.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Traitement
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Figures 2.7 et 2.8 : Etape du post-traitement des données observées sur le point EPAC1 à partir
des stations permanentes de Cotonou et d’Abomey.
Système de
Informations du projet
coordonnées
Nom:
Nom: UTM
Taille:
Datum: WGS 1984
Modifié:
Zone: 31 North
Numéro de référence:
Géoïde: EGM96 (Global)
Description: Datum vertical:
Hauteur
Latitude Longitude Est Nord Elévation Type de
ID Globale
(Globale) (Globale) solution
(Mètre) (Mètre) (Mètre) (Mètre)
ABOME E2°00'01,90159
Y_BJAB N7°10'56,44639" " 243,752 389645,27 794027,037 217,534
COTON
OU_BJC E2°27'00,06952
O N6°23'04,78381" " 30,699 439177,06 705758,727 7,573
E2°20'28,66229 Fixe
EPAC1 N6°24'51,69359" " 37,614 427155.71 709054,918 14,067
Le calcul du point EPAC1 a été effectué avec le logiciel TBC dont le papier journal du post-
traitement révèle que le point est bien calculé comme en témoigne le type de solutions.
14 15
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Enceinte -
EPAC1 427155,785 709054,889 427155.709 709054,918 0.029 0.08
l’EPAC 0.076
Enceinte
EPAC2 427080,77 708964,984 427080,68 708965,05 -0,09 0,066 0.11
l’EPAC
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Hauteur d’antenne : elle est mesurée et vérifiée à chaque début d’opération. Il faut noter le
problème de hauteur d’antenne est résolu en utilisant des cannes topographiques de hauteur
standard.
Stabilité de l'antenne durant la mesure : pour assurer la stabilité de l’antenne durant les
mesures, nous avons adopté l’utilisation de bipodes ou de jalons en positionnement cinématique
et l’utilisation de trépieds pour le positionnement statique avec le récepteur GPS Bi fréquence
R7.
Pendant toutes les sessions d’observation, les éléments suivants ont été assurés:
la distance entre la station de référence et le récepteur mobile n’a pas dépassé 5km ;
le PDOP est resté inférieur à 6 pendant toute la durée d’observation ;
un minimum de 5 satellites doivent être observés ;
le récepteur mobile a affiché en permanence que les ambiguïtés sont fixes pendant la période
d’observation.
le temps d’observation a été prédéfini à l’aide du logiciel Trimble planning.
Ci-joint les Caractéristiques du récepteur Trimble R7 utilisé pour les observations GPS.
Le Tableau V montre les caractéristiques du Trimble R7.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Performances en positionnement
La planche 2.7 montre l’étape de la collecte des données avec le récepteur GPS Bi-fréquence
Trimble R7 pour des durées d’observation de 30 minutes.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
II.5.3.3.2. Le Nivellement
La détermination des altitudes des piquets scellés sur la zone d’expérimentation a été également
effectuée par des observations de nivellement direct par rapport au système de référence
altimétrique du Bénin (RNGB). Les matériels de mesure utilisés varient du niveau numérique de
haute précision LEICA SL10 à la station totale en passant par le niveau d’ingénieur.
l’élimination de fautes de lecture dues par exemple à la fatigue visuelle (surtout lorsque
la mesure dépasse la tolérance configurée, un message d’erreur apparait et l’opérateur
peut alors choisir de valider la lecture ou de la reprendre). Aussi l’appareil refuse de faire
la lecture lorsque la mire est mal portée ;
En plus des performances du niveau choisi, la haute précision ne peut être atteinte qu’en utilisant
des mires invar et un mode opératoire adéquat.
Pour atteindre la précision escomptée, le cheminement aller-retour a été adopté au cours des
travaux. La lecture est automatique avec deux mires invar à code barre de 2 mètres de longueur,
toutes de marque Leica, modèle GPCL2, munies chacune de deux nivelles de précision. Il est
important de signaler que le meilleur moyen d’éliminer les erreurs dues à l’imperfection des
instruments (défaut d’horizontalité du niveau, de verticalité des mires entre temps contrôlés...) a
été le respect de l’égalité des portées arrière et avant et ce à chaque station.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
18 19
20 21
Du haut vers le bas en suivant le sens des aiguilles d’une montre, la planche 2.8 indique
respectivement le niveau SL10 en station, le porteur de la mire invar et l’opérateur qui effectue
le pointé et le stockage de la lecture effectuée dans la zone master du campus d’Abomey-Calavi.
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Le chapitre III suivant est consacré non seulement aux résultats obtenus après la collecte des
données et leur traitement mais également à leur discussion.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Tableau 3.2 : Papier journal du nivellement de précision avec le niveau numérique SL10.
Nivellement de précision
ALLER RETOUR Écart Aller- Distance Tolérance
JOB JOB Qualité
Point départ Point arrivée Dénivelée Écart-type Point départ Point arrivée Dénivelée Écart-type Retour en mm en m en mm
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Tableau 3.3 : Données altimétriques obtenues après calcul manuel des dénivelées
Dénivelés
Antenne pts LAR LAV Dénivelés Altitudes pts
moyennes
EPAC1 1321
14,7873 EPAC1
1135 -0,159 -0,161
P1 1484 1480 -0,162
14,6263 P1
1449 1297 0,234 0,235
P2 1288 1250 0,235
14,8613 P2
1246 1214 -0,443 -0,444
A 1630 1731 -0,444
14,4173 A
1541 1690 -0,359 -0,359
P3 1182 1989 -0,359
14,0583 P3
1154 1900 -0,517 -0,517
P4 1095 1699 -0,516
13,5441 P4
1119 1670 -0,129 -0,127
Cheminement
P5 1653 1224 -0,125
fermé 13,4171 P5
1582 1244 0,178 0,18
B 1357 1475 0,182
13,5971 B
1451 1400 -0,375 -0,376
P6 1353 1732 -0,377
13,2211 P6
1341 1825 -0,307 -0,305
P7 1510 1660 -0,303
12,9161 P7
1521 1644 -0,343 -0,344
Point
P13 1853 -0,345
rayonné 12,5121 P13
1866 0,211 0,212
C 1239 1299 0,213
13,1281 C
1055 1308 -0,808 -0,811
P14 1502 2047 -0,814
12,3171 P14
1505 1869 -0,422 -0,426
P15 1440 1924 -0,43
11,8911 P15
1497 1935 -0,23 -0,229
Point
P23 1670 -0,228
rayonné 11,6621 P23
1725 0,265 0,264
P16 1982 1175 0,263
12,1551 P16
2070 1234 -0,168 -0,169
P8 1556 2150 -0,17
11,9861 P8
1540 2240 0,136 0,138
P17 1212 1420 0,14
12,1241 P17
1215 1400 -0,598 -0,597
P18 1545 1810 -0,596
11,5271 P18
1579 1811 -0,287 -0,289
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Tableau 3.4: Coordonnées des piquets scellés observés avec la station totale
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Le tableau 3.5 indique le rapport sur le traitement des lignes de base après post traitement avec
le logiciel de traitement TBC.
Tableau 3.5 : Rapport sur le traitement des lignes de base avec le logiciel TBC
Informations Système de
du projet coordonnées
Nom: Nom: UTM
Taille: Datum: WGS1984
Modifié: Zone: 31 North
Numéro de
Géoïde: EGM96 (Global)
référence:
Datum
Description:
vertical:
Hauteur
Latitude Longitude Est Nord Elévation Type de
ID (Globale)
(Globale) (Globale) solutions
(Mètre) (Mètre) (Mètre) (Mètre)
COTONOU_BJCO N6°23'04,78381" E2°27'00,06952" 30,699 439177,06 705758,727 7,573 Fixe
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
L’analyse du tableau 3.5 issu du journal post traitement avec le logiciel de traitement TBC montre
que tous les points observés sont biens fixés et qu’aucun point n’a flottés. Ils sont donc tous
exploitables pour la suite des analyses.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
La lecture du tableau 3.7 révèle des classes d’écart suivant chaque type d’appareil. Il s’agit des
classes d’écarts de :
1 mm à 12 cm avec le CHC ;
9 mm à 8 cm avec le Niveau d’ingénieur ;
4 cm à 66 cm avec la station totale et
29 cm à 35 cm avec le GPS R7 Trimble.
A la lumière des écarts obtenus pour chaque type appareil utilisé, il ressort que les observations
au réécepteur GPS-CHC et celles avec le Niveau d’ingénieur sont plus proches en termes de
précision de données altimétriques du niveau numérique SL10 que celles du au récepteur GPS-
Trimble R7 et la station totale. La figure 3.1 illustre l’évolution des valeurs mesurées à partir des
données regroupées dans le tableau synthèse des altitudes.
10
8
6
4
2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
PIQUETS SCELÉS
SL10 Niveau
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La figure 3.1 indique que sur 22 points observés, les altitudes de 11 points présentent de légers
écarts. Neanmoins une proximité est perceptible dans la précision des deux appareils dont les
valeurs sont avoisinantes. La figure 3.2 montre la comparaison des données entre le SL10 et le
GPS-CHC
10
8
6
4
2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
PIQUETS SCELÉS
SL10 CHC
10
8
6
4
2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
PIQUETS SCELÉS
SL10 TC
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
L’analyse de la figure 3.3 montre que sur les 22 points observés, à l’exception du point EPAC1
qui est la référence de la station et les légers écarts observés sur les points 2, 3 et 4, les résultats
des autres points présentent des écarts très remarquables.
La figure 3.4 montre la comparaison des données entre le SL10 et le GPS-R7
16
14
12
ALTITUDES
10
8
6
4
2
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22
PIQUETS SCELÉS
SL10 R7
L’analyse de la figure 3.4 révèle que sur les 22 points observés, toutes les altitudes présentent
des écarts remarquables. Ceci est d’autant plus visible que les deux courbes de précision, loin
d’être superposables, sont distinctes.
Une analyse comparative des figures 3.1, 3.2, 3.3 et 3.4 montre que les données altimétriques du
GPS-CHC sont plus précises que celles du Niveau d’ingénieur. En effet, elles donnent des
incertitudes de valeurs plus petites que les altitudes des autres instruments. Ainsi, les résultats
avec le niveau d’ingénieur sont respectueusement plus précis que ceux au récepteur GPS Trimble
R7 et au tachéomètre électronique.
Avec n le nombre de points observés, x un point d’un des appareils et ̅x l’altitude du même
point par rapport au SL10.
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ECART_TYPES
SL10 0
GPS-CHC 0,035822492
TC 0,395772194
TRIMBLE R7 0,344173784
NIVEAU 0,036246005
De la lecture du tableau 3.8, on remarque que par rapport à l’instrument référence qu’est le niveau
numérique SL10, les instruments fournissant les données altimétriques les plus précises dans les
bonnes conditions de leur utilisation sont respectueusement : le récepteur GPS-CHC, le niveau
d’ingénieur, le récepteur GPS-Trimble R7 et la station totale.
III.4. Détermination des ondulations du géoïde à partir des points GPS et par nivellement
De nombreux pays à travers le monde ont déjà développé leur propre modèle de géoïde qui sert
de moyen pour extraire des altitudes ortho-métriques à partir des observations GPS [18]. Le géoïde
est devenu un outil indispensable pour convertir les hauteurs ou les différences de hauteurs issues
du GPS en altitudes ou en différences d'altitudes [10] .Le Bénin intègre cette nouvelle dynamique
par la mise en place d’un réseau de stations GPS permanents implantées à Cotonou, Abomey,
Savalou, Parakou, Nikki, Kandi et Natitingou, lequel constitue le réseau de référence devant
[19]
servir de base à la réalisation de travaux topographiques et géodésiques au Bénin . Pour
permettre la réalisation du nivellement par GPS sur ce réseau, il est nécessaire de disposer d’un
modèle de géoïde précis.
En vue de contribuer à cette réflexion, les données du nivellement par GPS sur des piquets scellés
dans l’enceinte du campus d’Abomey-Calavi ont été exploitées car pour établir le géoïde d’un
lieu, il est nécessaire de densifier judicieusement les points ; d’en connaître leur position
planimétrique puis la hauteur de chacun de ces points au-dessus du géoïde.
avec :
H : l’altitude ortho-métrique ;
h : la hauteur ellipsoïdale ;
N : l’ondulation du géoïde ;
Figure 3.5 : Schéma montrant les différentes surfaces et les différentes hauteurs associées
Source: Site de l'ensg.ign
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
DISCUSSION
La qualité des données en topométrie est caractérisée par la précision, la fidélité et l’exactitude
de l’instrument ayant servi à leur collecte. Néanmoins quel qu’en soient les précautions prises
par l’opérateur, une mesure est toujours entachée d’une certaine erreur. Cette incertitude provient
de divers facteurs : la méthode utilisée, l’instrument employé, l’expérience de l’opérateur, la
grandeur mesurée…. La précision des opérations altimétriques soulève donc entre autres
questions, celle de la qualité des instruments et des méthodes utilisées d’une part et celle de
l’environnement dans lequel les observations ont été faites sans oublier l’utilisation que le
technicien compte faire des mesures effectuées, d’autre part.
Certes, les performances et les caractéristiques des instruments tels que la station totale et le
récepteur GPS/GNSS rassurent tous les utilisateurs. Ces appareils qui sont conçus pour obtenir
rapidité des opérations, précision et sécurité des résultats inspirent une telle confiance aux
techniciens si bien que ces derniers ignorent que certaines conditions et certains environnements
ne sont pas indiqués pour leur utilisation. Cette confiance dans les mesures obtenues par les
appareils électroniques, née d’une certaine ignorance des principes de fonctionnement de ces
instruments modernes ne sera crédible qu’avec les diverses études qui tendent à mieux cerner
l’opportunité de l’utilisation de ces instruments.
C’est bien la tolérance, qu’on peut appeler ici tolérance technique et la précision des appareils de
mesure altimétrique, qui conduisent au choix d’un équipement et d’une procédure par les
professionnels afin de répondre promptement et sans perdre de temps au TDR dans l’exécution
d’une opération foncière. Ainsi donc, une opération de détermination du sens d’écoulement des
eaux dans les travaux de lotissement ne requiert pas les mêmes exigences que l’altimétrie réalisée
dans les travaux de génie civil (implantations ou terrassements par exemple).
Cette tolérance technique est inférieure à la tolérance retenue comme norme dans les opérations
foncières. La tolérance retenue comme norme tient compte, entre autres, de facteur de
développement et est régie par une loi. Au regard des précisions obtenues sur les données
collectées avec le niveau d’ingénieur et le niveau numérique SL10, on conclure que les tolérances
fixées par l’arrêté 068/MUHRFLEC/DC/SGM/IGN/DGURF/SA, fixant les normes et
spécifications techniques applicables aux travaux topographiques et cartographiques en
république du Bénin sont respectés que ce soit en nivellement ordinaire
0,395772194
0,344173784
0,4
0,2
0,035822492 0,036246005
0
Série1
0
SL10 GPS-CHC TC TRIMBLE R7 NIVEAU
L’analyse de la figure 3.9 et des figures 3.1 à 3.4 permet d’avoir une idée sur la hiérarchisation
en termes de précision des instruments utilisés.
D’après la figure 3.9 qui confirme l’analyse faite au tableau 3.8, il ressort qu’en terme de
précision fournie par les instruments de collecte de données altimétriques, qu’après le niveau
numérique SL10 fortement recommandé pour l’impressionnante qualité de sa précision : 0.16
mm sur un cheminement aller-retour en boucle de 2 km sur une précision attendue de 3 mm sur
les 2 km (cf tableau VII) vient successivement le récepteur GPS-CHC, le niveau d’ingénieur, le
récepteur GPS Trimble R7 et la Station Totale utilisés dans un bon état de fonctionnement en
tenant compte des bonnes conditions d’utilisation et de l’environnement dans lequel les
observations sont faites.
Il convient donc de préciser que pour un nivellement de précision (sur les chantiers de génie
civil), seul le niveau numérique, le niveau d’ingénieur (optico-mécanique) et le récepteur GPS
CHC sont à priori indiqués alors que la Station Totale et le récepteur GPS Trimble R7 sont
recommandés pour un nivellement ordinaire (sur les chantiers d’évaluation approximative du
comportement d’une surface topographique).
Pour confirmer ou infirmer cette première conclusion, une deuxième méthode d’analyse a été
utilisée. Elle est régie par l’arrêté français de septembre 2003 portant sur la classe des
précisions applicables aux catégories de travaux topographiques réalisés par l’Etat et les
collectivités locales et leurs établissements publics ou exécutés pour leur compte. Cette
méthode ne tient compte ni de la méthode de travail, ni de l’instrument utilisé mais s’intéresse
uniquement aux résultats obtenus.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Ainsi donc pour un nivellement de précision d’une tolérance acceptable de 18 mm, les tableaux
3.10, 3.11, 3.12 et 3.13 montrent les qualités de précision des points déterminés respectivement
avec le GPS-CHC, le niveau d’ingénieur, le récepteur GPS Trimble R7 et la station totale.
Ecart Nbre
Liste des points retenus pour le contrôle Ecarts de position Comparaison Nbre
Moyen de d'écarts
de Epos aux d'écarts
Altitude des Tolerance dépassant Observations
N° Altitude des points SL10 Zi=Zr-Za Emoy Pos valeurs des dépassant
points CHC Zi(cm) le 2ème
Points (m) (cm) Seuils le 1er Seuil
Zr Za seuil
1 14,7873 14,7873 0 0,0 -0,761 oui Conforme 0 1
2 14,6355 14,6125 0,023 2,3 Conforme
3 14,8725 14,8604 0,0121 1,2 Conforme
4 14,068 14,0996 -0,0316 -3,2 Conforme
5 13,5574 13,578 -0,0206 -2,1 Conforme
6 13,4269 13,4883 -0,0614 -6,1 Conforme
7 13,2376 13,2232 0,0144 1,4 Conforme
8 12,9416 12,9146 0,027 2,7 Conforme
9 12,0131 12,0164 -0,0033 -0,3 Conforme
10 11,0417 11,0644 -0,0227 -2,3 Conforme
11 10,0727 10,0891 -0,0164 -1,6 Conforme
12 12,0757 12,0983 -0,0226 -2,3 Conforme
13 12,5986 12,558 0,0406 4,1 Conforme
14 12,3361 12,3174 0,0187 1,9 Conforme
15 11,9104 11,9092 0,0012 0,1 Conforme
16 12,1756 12,1675 0,0081 0,8 Conforme
17 12,1565 12,1749 -0,0184 -1,8 Conforme
18 11,5656 11,5322 0,0334 3,3 Conforme
19 11,282 11,2932 -0,0112 -1,1 Conforme
20 10,9923 11,0004 -0,0081 -0,8 Conforme
21 9,7706 9,8934 -0,1228 -12,3 1er et 2è Seuil
22 11,6906 11,6975 -0,0069 -0,7 Conforme
Source : Arrêté de septembre 2003 portant sur la classe des précisions en France.
L’analyse du tableau 3.10 montre que l’écart moyen de position est inférieur à la tolérance car la
valeur de l'écart moyen de position est très faible et est de -0, 761 cm pour 2 cm. Le nombre
d'écarts dépassant le 1er seuil est 0 sur 2 autorisés. Le nombre d'écarts dépassant le 2ème seuil est
1 sur 0 autorisé. Une analyse portée sur le point 21 ayant dépassé le second seuil montre que ce
point a subi les effets d’obstacle (multi trajet) dû à son environnement (bâtiments et arbres).
L’utilisateur du GPS au Bénin aura à se préoccuper très peu de la visibilité et de la disponibilité
des satellites du fait de la position géographique du pays.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
En effet, le Bénin est situé dans la région équatoriale où la visibilité et la disponibilité des
satellites sont meilleures. Il faut donc plus s’inquiéter du multi-trajet [15] .
La figure 3.10 montre l’environnement entouré d’obstacles (bâtiments et arbres) ayant provoqué
l’effet multi-trajet qui a dégradé la qualité du point 22.
Si on isole le point 21 des 22 points, le résultat est parfait et ne présente aucun point qui sorte du
2ème seuil. Le GPS-CHC est donc recommandable pour un nivellement de précision.
Le niveau d’ingénieur couramment utilisé sur les chantiers, fait constater à travers le résultat
donné qu’il est recommandable pour un nivellement de précision car sur un cheminement aller-
retour effectué, il a été obtenu un écart de 10 mm sur une précision de 18 mm attendu.
La méthode de l’arrêté de septembre 2003 portant sur la classe des précisions semble contredire
ce constat initial.
Le tableau 3.11 présente avec la méthode de la classe des précisions, la qualité des points obtenus
avec le niveau d’ingénieur.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Ecart
Nombre
Liste des points retenus pour l'échantillon de contrôle Ecarts de position Moyen de Comparaison de Nbre
Position d'écart
Epos aux valeurs d'écarts
dépassant Observations
des Seuils dépassant le
Altitude des points du SL10 Niveau Emoy Pos Tolerance le 2ème
N° Points Zi=Zr-Za (m) Zi(cm) (Epos est) 1er Seuil
(cm) seuil
Zr Za
1 14,7873 14,7873 0 0,0 2,929 non Conforme 2 0
2 14,6355 14,6263 0,0092 0,9 Conforme
3 14,8725 14,8613 0,0112 1,1 Conforme
4 14,068 14,0583 0,0097 1,0 Conforme
5 13,5574 13,5441 0,0133 1,3 Conforme
6 13,4269 13,4171 0,0098 1,0 Conforme
7 13,2376 13,2211 0,0165 1,7 Conforme
8 12,9416 12,9161 0,0255 2,5 Conforme
9 12,0131 11,9861 0,027 2,7 Conforme
10 11,0417 11,0001 0,0416 4,2 Conforme
11 10,0727 10,0271 0,0456 4,6 Conforme
12 12,0757 12,0401 0,0356 3,6 Conforme
13 12,5986 12,5121 0,0865 8,6 1er seuil
14 12,3361 12,3171 0,019 1,9 Conforme
15 11,9104 11,8911 0,0193 1,9 Conforme
16 12,1756 12,1551 0,0205 2,1 Conforme
17 12,1565 12,1241 0,0324 3,2 Conforme
18 11,5656 11,5271 0,0385 3,8 Conforme
19 11,282 11,2381 0,0439 4,4 Conforme
20 10,9923 10,9481 0,0442 4,4 Conforme
21 9,7706 9,7041 0,0665 6,6 1er seuil
22 11,6906 11,6621 0,0285 2,8 Conforme
Source : Arrêté de septembre 2003 portant sur la classe des précisions en France
De la lecture du tableau 3.11, il se dégage que l’écart moyen de position est supérieur à la
tolérance car la valeur de l'écart moyen de position est de 2.929 cm pour 2 cm. Ce résultat semble
discutable car le nombre d'écarts dépassant le 1er seuil est 2 sur 2 autorisés et le nombre
d'écarts dépassant le 2ème seuil est 0 sur 0 autorisé. Alors, les observations faites sur les points
13 et 21 pourraient être entachées et une fois corrigée, le résultat attendu serait parfait.
Le récepteur GPS Trimble-R7 quant à lui n’a pas donné des résultats satisfaisants avec cette
méthode basée sur les classes de précision. Le tableau 3.12 montre la qualité des points obtenus
avec le récepteur GPS Trimble-R7.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Ecart Moyen
Liste des points retenus pour l'échantillon de contrôle Ecarts de position Comparaison de Nbre Nombre
de Position
Epos aux valeurs d'écarts d'écart
Observations
Altitude des points du SL10 R7 Emoy Pos Tolérance des Seuils dépassant dépassant le
N° Points Zi=Zr-Za (m) Zi(cm)
(cm) (Epos est) le 1er Seuil 2ème seuil
Zr Za
0,3163 31,6 33,579 non 1er et 2è A18:N2è 0 21
1 14,7873 14,471 Seuil
2 14,6355 14,299 0,3365 33,7 1er et 2è Seuil
3 14,8725 14,562 0,3105 31,1 1er et 2è Seuil
4 14,068 13,717 0,351 35,1 1er et 2è Seuil
5 13,5574 13,220 0,3374 33,7 1er et 2è Seuil
6 13,4269 13,078 0,3489 34,9 1er et 2è Seuil
7 13,2376 12,897 0,3406 34,1 1er et 2è Seuil
8 12,9416 12,568 0,3736 37,4 1er et 2è Seuil
9 12,0131 11,707 0,3061 30,6 1er et 2è Seuil
10 11,0417 10,713 0,3287 32,9 1er et 2è Seuil
11 10,0727 9,736 0,3367 33,7 1er et 2è Seuil
12 12,0757 11,738 0,3377 33,8 1er et 2è Seuil
13 12,5986 12,242 0,3566 35,7 1er et 2è Seuil
14 12,3361 11,996 0,3401 34,0 1er et 2è Seuil
15 11,9104 11,569 0,3414 34,1 1er et 2è Seuil
16 12,1756 11,835 0,3406 34,1 1er et 2è Seuil
17 12,1565 11,844 0,3125 31,3 1er et 2è Seuil
18 11,5656 11,216 0,3496 35,0 1er et 2è Seuil
19 11,282 10,943 0,339 33,9 1er et 2è Seuil
20 10,9923 10,661 0,3313 33,1 1er et 2è Seuil
21 9,7706 9,474 0,2966 29,7 1er et 2è Seuil
22 11,6906 11,335 0,3556 35,6 1er et 2è Seuil
Source : Arrêté de septembre 2003 portant sur la classe des précisions en France.
L’analyse du tableau 3.12 montre un écart moyen de position supérieur à la tolérance. Le nombre
d'écarts dépassant le 1er seuil est 0 sur 2 autorisés et le nombre d'écarts dépassant le 2ème
seuil est 21 sur 0 autorisé. Il s’agit ici d’un résultat inacceptable en nivellement de précision.
Le même constat de résultat inacceptable en nivellement de précision est fait avec la Station
Totale. Le tableau 3.13 présente la qualité des points obtenus avec la station totale.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Ecart
Comparaison
Liste des points retenus pour l'échantillon de contrôle Ecarts de position Moyen de Nbre Nombre
Position de Epos aux
d'écarts d'écart
Tolerance valeurs des Observations
dépassant dépassant le
Altitude des points du SL10 TC Emoy Pos Seuils
N° Points Zi=Zr-Za (m) Zi(cm) le 1er Seuil 2ème seuil
(cm) (Epos est)
Zr Za
1 14,7873 14,787 0,0003 0,0 33,34 non Conforme 1 19
2 14,6355 14,59604 0,03946 3,9 Conforme
3 14,8725 14,7951 0,0774 7,7 1er seuil
4 14,068 13,95698 0,11102 11,1 1er et 2è Seuil
5 13,5574 13,41503 0,14237 14,2 1er et 2è Seuil
6 13,4269 13,24907 0,17783 17,8 1er et 2è Seuil
7 13,2376 13,01367 0,22393 22,4 1er et 2è Seuil
8 12,9416 12,66816 0,27344 27,3 1er et 2è Seuil
9 12,0131 11,58128 0,43182 43,2 1er et 2è Seuil
10 11,0417 10,55872 0,48298 48,3 1er et 2è Seuil
11 10,0727 9,41874 0,65396 65,4 1er et 2è Seuil
12 12,0757 11,87432 0,20138 20,1 1er et 2è Seuil
13 12,5986 12,26913 0,32947 32,9 1er et 2è Seuil
14 12,3361 12,06005 0,27605 27,6 1er et 2è Seuil
15 11,9104 11,58614 0,32426 32,4 1er et 2è Seuil
16 12,1756 11,80427 0,37133 37,1 1er et 2è Seuil
17 12,1565 11,68099 0,47551 47,6 1er et 2è Seuil
18 11,5656 11,04117 0,52443 52,4 1er et 2è Seuil
19 11,282 10,71123 0,57077 57,1 1er et 2è Seuil
20 10,9923 10,3787 0,6136 61,4 1er et 2è Seuil
21 9,7706 9,11333 0,65727 65,7 1er et 2è Seuil
22 11,6906 11,31443 0,37617 37,6 1er et 2è Seuil
Source : Arrêté de septembre 2003 portant sur la classe des précisions en France.
Il ressort de l’analyse du 3.13, que l’écart moyen de position est supérieur à la tolérance. Le
nombre d'écarts dépassant le 1er seuil est 1 sur 2 autorisés et le nombre d'écarts dépassant
le 2ème seuil est 19 sur 0 autorisé. Il s’agit également ici d’un résultat inacceptable en
nivellement de précision.
On retient donc que le niveau numérique SL10, le récepteur GPS-CHC et le niveau d’ingénieur
sont recommandables pour un nivellement de précision alors que la Station Totale et le récepteur
GPS Trimble-R7 pris dans cet ordre sont déconseillés.
Quant au nivellement ordinaire avec pour tolérance 33,6 mm, le tableau 3.14 présente le résultat
de la qualité des points obtenus avec le récepteur GPS Trimble-R7 utilisé pour un nivellement
ordinaire avec pour tolérance 33,6 mm.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
L’analyse du tableau 3.14 fait remarquer que le résultat est dans la tolérance requise et qu’aucun
point n’est sorti des 1er et 2ème seuils. Et donc à travers ce constat, tous les autres appareils utilisés
sont recommandables pour un nivellement ordinaire.
En résumé, on retient que :
le niveau numérique SL10, le récepteur GPS-CHC et le niveau d’ingénieur sont
acceptables pour un nivellement de précision alors que la Station Totale et le récepteur
GPS Trimble-R7 sont déconseillés.
le niveau numérique SL10, le récepteur GPS-CHC, le niveau d’ingénieur, la Station
Totale et le récepteur GPS Trimble-R7 sont acceptables pour un nivellement ordinaire.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Qu’en est-il donc des ondulations du géoïde dans la zone d’étude (Abomey-Calavi) ?
Quand on sait qu’une altitude exprime l'éloignement d'un point par rapport au géoïde, la
détermination de ce modèle est une contrainte à franchir, vu son utilité et son importance dans la
maitrise de la composante verticale qu’est l’altitude. Dans le cas de cette étude, elle a été
déterminée par la méthode du nivellement géométrique et positionnement GPS, qui a consisté à
exploiter directement l’ondulation de la zone d’étude par la relation : N = h - H.
Le tableau 3.15 présente les écarts de valeur entre le géoïde calculé et le géoïde interpolé.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
l'écran de l’ordinateur ; l'effet des divers aménagements dans le temps ayant causé des
terrassements puisque la carte du géoïde utilisée a été réalisée en 1997 soit une ancienneté de 21
ans.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
CONCLUSION
L’étude des résultats des mesures altimétriques a permis de rendre compte à travers les analyses
réalisées et constats effectués, qu’une opération de nivellement exécutée avec un instrument
optico-mécanique est moins précise que la même opération exécutée à partir d’un instrument
numérique. Ceci est d’autant plus remarquable que sur un cheminement en aller-retour d’une
longueur approximative de 2 km, la fermeture en millimètre obtenue est de 0.16 mm avec une
tolérance technique admissible de 3.86 mm (cf. tableau 4). Cette fermeture est de 10 mm avec
un instrument optico-mécanique sur une tolérance de 18 mm définie dans les normes et
spécifications applicables aux travaux cartographiques et topographiques en république du Bénin
par l’arrêté 068. La précision des données altimétriques dépend donc du type d’appareil utilisé
et ceci dans un bon état de fonctionnement.
De même, les résultats montrent que c’est la tolérance technique et la précision des appareils de
mesure altimétrique qui conduisent au choix d’un équipement pour répondre promptement aux
Termes De Référence (TDR) dans l’exécution d’une opération de relevé altimétrique. Pour finir,
les mêmes résultats nous ont montré que pour un nivellement de précision, sont fortement
recommandés, pour l’impressionnante qualité de la précision qu’ils présentent, le niveau
numérique SL10, le GPS-CHC et le niveau d’ingénieur. Quant à la station totale et aux GPS
Trimble R7-R8 ils sont recommandés dans les meilleurs conditions de leur utilisation pour le
nivellement ordinaire.
Quant à la technique GNSS, elle fournit une information relative à la composante verticale qui
n’est pas directement utilisable par l’utilisateur. Le passage de cette information (hauteur au-
dessus de l’ellipsoïde) vers « une altitude au-dessus du niveau moyen des mers » qui est celle
utilisable par les professionnels du foncier, nécessite l’utilisation d’un modèle dit « modèle de
géoïde » qu’il est important de connaître avec précision pour en déterminer l’altitude. Au cours
de cette étude, il a été déterminé un modèle géométrique non modélisé qui n’est qu’une étape
vers la détermination effective du modèle du géoïde de la zone d’étude.
Ce modèle approximatif est déterminé par la combinaison d’un modèle globale d’ellipsoïde
GRS80 (EGM1996) et de points GPS nivelés et rattachés au RNGB.
Une seconde version peut-être nettement amélioré en :
multipliant les observations à différentes périodes de la journée pour évaluer avec certitude
la qualité des points observés ;
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
utilisant un réseau de points GPS nivelés beaucoup plus densifié et de bonne qualité sur un
périmètre beaucoup plus vaste qui puisse tenir compte de la surface topographique dans
toutes ses méandres sur l’étendue de la commune de Calavi.
Enfin, il est important de noter que pour des résultats plus crédibles, une telle étude soit effectuée
sur une superficie et une longueur de cheminement plus grande. Cela permettra d’évaluer la
précision des observations altimétriques en RTK avec la longueur de la ligne de base.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
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ANNEXES
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Arrêté du 16 septembre 2003 portant sur les classes de précision applicables aux
catégories de travaux topographiques réalisés par l'Etat, les collectivités locales et leurs
établissements publics ou exécutés pour leur compte
NOR: EQUP0300864A
ELI: https://www.legifrance.gouv.fr/eli/arrete/2003/9/16/EQUP0300864A/jo/texte
Tous les travaux topographiques réalisés par l'Etat, les collectivités locales et leurs établissements publics
ou exécutés pour leur compte doivent être spécifiés et évalués selon les modalités définies dans le présent
arrêté, à l'exception des levés hydrographiques.
Les écarts déterminés lors des contrôles des levés topographiques permettent de vérifier le respect de la
classe de précision de ceux-ci. Lors de levés d'objets géographiques, les mesures d'écarts s'appliquent sur
des points caractéristiques des objets levés, bien identifiés et ne présentant aucun caractère d'ambiguïté.
Ces points sont comparés aux points correspondants du terrain nominal. La précision d'un levé d'objets
géographiques peut être spécifiée soit par un gabarit d'erreurs spécifique, soit par un modèle standard.
Article 3
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
La position des points est définie par 1, 2 ou 3 coordonnées, et parmi celles-ci on ne comptabilise ensemble
que celles qui suivent un même modèle statistique, selon la nature des levés (un levé altimétrique concerne
une coordonnée, un levé planimétrique, deux, un levé tridimensionnel isotrope, trois, mais un levé
tridimensionnel dont le modèle statistique planimétrique est différent du modèle statistique altimétrique
fera l'objet de traitements séparés pour les deux coordonnées planimétriques et pour la coordonnée
altimétrique). L'écart en position Epos pour un point donné, par rapport à sa position issue d'un contrôle,
est défini par la distance euclidienne, c'est-à-dire la racine carrée de la somme des carrés des écarts sur
chacune des coordonnées soumise à la même classe de précision.
Une mesure n'est considérée comme mesure de contrôle que lorsque sont mis en œuvre des procédés
fournissant une précision meilleure que celle de la classe de précision recherchée, avec un coefficient de
sécurité C au moins égal à 2. C’est le rapport entre la classe de précision des points à contrôler et celle
des déterminations de contrôle, classe de précision qui est elle-même évaluée selon les règles de l'art. La
taille et la composition de l'échantillon d'objets géographiques de contrôle sont précisées par contrat.
Article 4
Un gabarit d'erreurs est déterminé par une courbe, un histogramme ou une table de valeurs, précisant
pour chaque catégorie d'objets géographiques, et pour chaque classe de valeurs d'écarts, le nombre
toléré d'écarts dépassant le seuil correspondant.
Pour chaque catégorie d'objets géographiques, on spécifiera le pourcentage d'écarts pouvant dépasser un
premier seuil donné, puis le pourcentage de ceux pouvant dépasser un second seuil donné, etc., et ceci
pour autant de seuils que souhaité. On pourra en particulier, si besoin est, spécifier un seuil qu'aucun
écart ne devra dépasser. La taille et la composition du gabarit d'erreurs sont précisées par contrat.
Article 5
Pour tout échantillon comportant N objets géographiques, on calcule l'écart moyen en position Emoy
pos. Celui-ci est défini par la moyenne arithmétique des écarts en position Epos relevés sur les points
des objets géographiques. On dit que la population dont est issu l'échantillon comportant N objets est de
classe de précision [xx] cm lorsque simultanément les trois conditions a, b, et c, sont remplies :
a) L'écart moyen en position Emoy pos de l'échantillon est inférieur à
[xx] x (1 + 2 x C²) cm
(C étant le coefficient de sécurité des mesures de contrôle),
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
0,01 x N + 0,232 x EN
(où k prend les valeurs indiquées dans la table 1 en fonction du nombre n de coordonnées caractérisant
la position des objets géographiques et suivant la même loi statistique).
Table 1 : valeurs du coefficient k en fonction du nombre n de coordonnées caractérisant la position des
objets géographiques considérés et suivant la même loi statistique.
Lorsque N < 5, aucun écart supérieur à T n'est admis (cf. table 2).
Table 2 : exemples de nombre N' maximaux d'écarts dépassant le premier seuil T acceptés pour un
échantillon de N éléments.
Vous pouvez consulter le tableau dans le JO n° 252 du 30/10/2003 page 18546 à 18548
Les points de canevas sont déterminés par 1, 2 ou 3 coordonnées. Les écarts observés sur les canevas sont
issus de trois origines : les erreurs internes, les erreurs de rattachement et les erreurs propres du réseau
légal de référence. Ces erreurs peuvent parfois être individualisées, en particulier lorsque les mesures
présentent une surabondance suffisante. On désigne par surabondance d'un canevas le taux formé par le
rapport du nombre de mesures indépendantes observées sur un canevas au nombre minimal de mesures
permettant de déterminer celui-ci. Les classes de précision totale et de précision interne d'un canevas sont
définies à partir des trois types d'erreurs suivantes :
a) L'erreur interne s'analyse à partir de l'écart entre les coordonnées obtenues pour chaque point par les
mesures de contrôle et celles que l'on obtient par calcul dans un système indépendant en appliquant une
translation (et pour 2 ou 3 coordonnées, une rotation), la plus favorable possible, sur l'ensemble des
coordonnées fournies pour ces points. Les éventuels points d'appui inclus dans le canevas figurent avec
leurs coordonnées déterminées dans le système indépendant.
b) L'erreur propre au réseau légal de référence est spécifiée par son gestionnaire, avec éventuellement
plusieurs niveaux possibles en fonction des éléments du réseau effectivement utilisés lors du rattachement.
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Si la discordance relevée entre les points du réseau légal de référence est plus importante que la précision
spécifiée par le gestionnaire, alors la précision est remplacée dans toutes les évaluations ultérieures par la
discordance de rattachement effectivement constatée.
c) L'erreur de rattachement s'analyse, lorsque cela est possible, à partir des écarts sur les mesures
permettant le lien entre le réseau légal de référence et le canevas lui-même. Un rattachement ne peut être
considéré comme effectué que si le canevas considéré est rattaché à suffisamment de points du réseau
légal de référence pour mettre en évidence d'éventuelles discordances dans ce réseau. En outre, la
précision fournie pour le rattachement doit être cohérente avec celle des éléments du réseau légal de
référence effectivement utilisés pour celui-ci. Cette erreur de rattachement ne peut pas toujours être
individualisée, ce qui est en particulier le cas lorsque les mesures du canevas offrent peu de surabondance.
La classe de précision définie précédemment s'applique aux écarts entre les coordonnées fournies pour
chaque point et celles que l'on obtient pour des mesures de contrôle. L'erreur totale résulte de la
composition des erreurs internes, des erreurs de rattachement, et de l'erreur propre au réseau légal de
référence. Donc l'erreur totale ne peut être inférieure à l'une de ces trois sources d'erreurs, et en particulier
à l'erreur propre du réseau légal de référence, telle qu'elle est spécifiée ou telle qu'elle résulte des
discordances relevées lors du rattachement.
La classe de précision définie précédemment s'applique à l'écart entre les coordonnées obtenues pour
chaque point par les mesures de contrôle et celles que l'on obtient par calcul dans un système indépendant
en appliquant une translation (et pour 2 ou 3 coordonnées, une rotation), les plus favorables possible, sur
l'ensemble des coordonnées fournies pour ces points. Les éventuels points d'appui inclus dans le canevas
figurent avec leurs coordonnées déterminées dans le système indépendant.
Les classes de précision des canevas doivent être spécifiées selon tout ou partie de 4 critères possibles :
classe de précision planimétrique totale, classe de précision planimétrique interne, classe de précision
altimétrique totale et classe de précision altimétrique interne, en suivant les définitions des points 6.1 et
6.2 ci-dessus.
Article 7
Les classes de précision de levés d'objets géographiques sont relatives aux canevas qui leur servent de
référence, et s'analysent selon 2 critères indépendants : classe de précision planimétrique par rapport au
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
canevas, classe de précision altimétrique par rapport au canevas, selon les critères de l'article 2. Des
classes de précision différentes peuvent être spécifiées pour des types d'objets géographiques différents
dans un même levé.
Si les spécifications l'indiquent, certains objets géographiques peuvent être considérés comme ponctuels.
Ils sont alors déterminés par les coordonnées planimétriques et au besoin altimétriques de leur point de
référence. La classe de précision s'applique à l'écart entre les coordonnées obtenues pour chaque point par
une mesure de contrôle et les coordonnées fournies pour ces points ; les éventuels points d'appui et de
canevas inclus dans le levé étant exclus des points testés.
Si les spécifications l'indiquent, ces objets sont définis uniquement à partir de lignes et de points, et
certains de ces points peuvent ne pas être identifiables. Une surface est définie par un périmètre, un
volume est défini par ses arêtes. Les classes de précision sur les points identifiables sont spécifiées comme
celles des objets géographiques ponctuels. On dénomme points non identifiables ceux qui servent à la
détermination d'un objet géographique linéaire, et dont la position le long de cet objet n'est pas
précisément identifiée. Sauf spécification contraire figurant au cahier de charges, les classes de précision
sur les lignes joignant des points non identifiables s'appliquent à l'écart entre le terrain nominal et les
segments de droites joignant ces points. Cet écart est mesuré par la plus petite distance entre le point de
contrôle et la ligne levée, chaque point de contrôle étant choisi le plus près possible de l'un des points
levés.
Les objets géographiques faisant l'objet du levé sont rangés par classes en fonction des spécifications de
contenu qui précisent aussi les critères de sélection retenus, conformément au terrain nominal. Les
spécifications s'appliquent indépendamment aux objets mal classés et aux objets oubliés ou
surnuméraires, en spécifiant les gabarits d'erreurs correspondants décrits à l'article 4.
La représentation altimétrique du terrain utilise des points du terrain nominal définis par des coordonnées
altimétriques et planimétriques. Ces points sont reliés par des arêtes destinées à structurer un modèle de
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
surface (maillage régulier, triangulation, courbe de niveau, etc.). Les classes de précision s'appliquent à
l'écart entre le terrain nominal et la surface levée. Les points de contrôle sont pris à la verticale des points
du modèle de surface. Le terrain nominal introduit un certain niveau de simplifications et de lissage de la
réalité en fonction du pas d'échantillonnage ou de l'espacement des courbes de niveau.
Les écarts entre le terrain nominal et le terrain réel doivent rester inférieurs à la classe de précision
spécifiée. Les réseaux des lignes de thalweg, de crêtes et de rupture de pente sont considérés comme des
objets géographiques linéaires et font l'objet de spécifications propres. Leurs classes de précision
planimétrique et altimétrique suivent les spécifications des objets géographiques linéaires, surfaciques et
volumiques.
Article 8
Les spécifications de précision applicables aux images rectifiées et aux documents cartographiques
scannés et remis en géométrie s'analysent selon 5 paramètres ci-après ; un au moins parmi les deux
premiers étant obligatoire et les trois derniers étant facultatifs :
La classe de précision définie précédemment s'applique à l'écart entre les coordonnées obtenues par les
mesures de contrôle, pour des détails bien identifiés, calculées dans un système indépendant, et celles que
l'on obtient par calcul en appliquant une rotation et une translation, les plus favorables possible, sur
l'ensemble des coordonnées de ces points obtenues dans l'image ou le document, également dans un
système indépendant. Le système de coordonnées planes de contrôle sera caractérisé par le même système
de représentation plane que celui des coordonnées des points évalués. La classe de précision ne peut être
meilleure que la taille du pixel utilisé.
La classe de précision définie précédemment s'applique à l'écart entre les coordonnées obtenues par les
mesures de contrôle, pour des détails bien identifiés, et celles des coordonnées de ces points obtenues
dans l'image ou le document. Le système de coordonnées planes de contrôle sera caractérisé par le même
système de représentation plane que celui des coordonnées des points évalués. La classe de précision ne
peut être meilleure que la taille du pixel utilisé.
La spécification doit préciser si les erreurs internes décrites à l'article 6.1 s'appliquent uniquement aux
objets géographiques au sol ou également aux objets du sur-sol.
S'il y a effectivement eu un mosaïquage, la classe de précision sera exprimée par la différence de valeur
radiométrique par canal tolérée sur les raccords entre images ne correspondant pas à un linéament, divisée
par la radiométrie maximale de l'image et exprimée sous forme de pourcentage.
Article 9
Gilles de Robien
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
Résumé…………………………………...……………………………………………….......ix
Abstract………….......……………………………………………………………………........x
Introduction ................................................................................................................................ 1
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
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Thème : Contribution de la technologie GPS-GNSS à la détermination des mesures altimétriques
III.1 Présentation des observations du nivellement direct des points densifiés .......................... 50
III.1.1 Présentation des observations du nivellement de précision avec le niveau SL10 ......... 50
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III.4 Détermination des ondulations du geoide à partir des points GPS et par nivellement ..... 61
III.4.3 Comparaison des ondulations obtenues par interpolation sur la carte du géoide .......... 65
Discussion ................................................................................................................................. 67
Conclusion ................................................................................................................................ 77
Webographie..............................................................................................................................82
Annexes .................................................................................................................................... 82
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