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Ce poly
opié est destiné à a
ompagner le
ours d'optique physique en première année de li
en
e
Physique-Chimie (PC) de l'É
ole Normale Supérieure de Natitingou. Cet enseignement est dispensé
en 40 heures (Cours : 20h ; TD : 10h ; TP : 10h ). Il regroupe un ensemble de
onnaissan
es que
l'étudiant devrait avoir à sa sortie de l'É
ole Normale.
L'obje
tif prin
ipal de
e
ours est d'étudier la nature ondulatoire de la lumière en vue de résoudre
des problèmes d'interféren
e et de dira
tion lumineuse.
Ce do
ument est rédigé en quatre
hapitres à savoir :
1. Nature vibratoire de la lumière
2. Interféren
es lumineuses
3. Dira
tions lumineuses
4. Pouvoir séparateur des instruments d'optique
L'appro
he par les
ompéten
es est le
ourant pédagogique sur lequel s'appuient les réformes du
système édu
atif aujourd'hui. Ainsi, la méthodologie sera fondée sur la
onstru
tion des savoirs par
l'élève-professeur qui doit avoir la
apa
ité de travailler seul mais aussi de travailler en groupe.
L'élève-professeur doit s'investir pour
omprendre les notions qui seront aborbées dans
e
ours. Il
doit également avoir la
apa
ité de pouvoir les transposer à un niveau plus inférieur en se basant
sur le programme en vigueur dans les ly
ées et
ollèges. Les exer
i
es prennent une pla
e importante
dans
e support par
e que
'est grâ
e à la pratique qu'on apprend la méthode.
En
omplément à
e texte et à l'exposé oral du
ours, nous re
ommandons à l'élève-professeur,
tous autres exer
i
es qu'il peut trouver sur
ette matière dans d'autres ouvrages en bibliothèque de
premier
y
le universitaire.
Bonne Le ture !
2 Interféren
e lumineuse 9
2.1 Diéren
e de mar
he et retard de phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Expérien
e de Young . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.1 Des
ription et observations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2.2 Interprétation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.2.3 Équation des franges d'interféren
e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
2.2.4 Position et dire
tion des franges d'interféren
e . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
2.3 Quelques systèmes interférentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.3.1 Lame min
e à fa
es parallèles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.3.2 Coin d'air . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
2.3.3 Anneau de Newton . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
2.4 Interféromètre de Mi
helson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.5 Exer
i
es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
Sommaire
1.1 Naissan
e de l'optique physique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Généralités sur les ondes éle
tromagnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Intensité lumineuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.4 Quelques terminologies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.5 Exer
i
es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
ε0 sont des
onstantes qui interviennent dans les intera
tions éle
tromagnétiques. Cette vitesse c
omparée à
elle
al
ulée pour la lumière dans le vide, quelques années plus tt, en 1842 par Fizeau,
onduit à identier la lumière
omme une onde éle
tromagnétique. Ce fut la naissan
e de l'optique
physique en
ore appelée optique ondulatoire. Elle étudie la lumière
omme une onde éle
troma-
gnétique et explique les phénomènes d'interféren
e et de dira
tion de la lumière. L'expérien
e de
l'interféromètre de Mi
helson et Morley en 1887 a permis de
on
lure que la lumière tout
omme les
ondes éle
tromagnétiques n'ont besoin d'au
un support matériel pour se propager.
−→ ~ ~
∂B ρ −→ ~ ~
∂E
~ =0 ;
div B rotE = − ; ~ =
div E ; rotB = µ0~j + µ0 ε0 (1.1)
∂t ε0 ∂t
où µ0 = 4π.10−7 SI est la perméabilité du vide et ε0 = 8, 854.10−12 SI est la permittivité du vide.
Les équations de Maxwell traduisent le
omportement spatio-temporel des ondes éle
tromagnétiques.
En absen
e de
harge et de
ourant on a ρ = 0 et ~j = ~0.
1 ∂2E~
~−
∆E = ~0. (1.3)
c2 ∂t2
Une méthode de
al
ul analogue à la pré
édente, permet d'établir l'équation de propagation de
hamp
~ :
magnétique B
1 ∂2B~
~−
∆B = ~0. (1.4)
c2 ∂t2
En introduisant l'opérateur d'alembertien déni par :
1 ∂2
2=∆− , (1.5)
c2 ∂t2
les équations de propagation (1.3) et (1.4) des ondes éle
tromagnétiques dans le vide et loin des
sour
es de
hamps éle
tromagnétiques, deviennent :
~ = ~0 et 2B
2E ~ = ~0. (1.6)
Dans un autre milieu linéaire, homogène et isotrope,
ara
térisé par les
onstantes d'intera
tions
éle
tromagnétiques µ et ε, la vitesse de propagation des ondes éle
tromagnétiques n'est plus égale à
c mais devient
1
v=√ ave
v < c. (1.7)
µε
physiquement a
eptable. Ainsi une solution parti
ulière des équations de propagation des ondes
éle
tromagnétiques dans l'espa
e à une dimension, est l'onde sinusoidale progressive qui s'é
rit :
E ~ 0 cos(kx − ωt) et B
~ =E ~ =B
~ 0 cos(kx − ωt). (1.11)
−−→
De façon plus générale, en un point M de l'espa
e tel OM = ~r, nous avons
~ 0 cos(~k.~r − ωt) et B
~ =E
E ~ 0 cos(~k.~r − ωt).
~ =B (1.12)
Compte tenu de la relation entre cos θ, sin θ et exp(iθ), la notation
omplexe de l'onde sinusoidale
est :
~ 0 exp[i(~k.~r − ωt)],
~ =X
X (1.13)
~ désigne E
où X ~ ou B
~.
X0 est l'amplitude de l'onde,
ω est la pulsation de l'onde,
−−→
Φ(~r, t) = (~k.~r − ωt) est la phase à l'instant t de l'onde au point M de l'espa
e tel que OM = ~r,
~k est le ve
teur d'onde et son module déni par k = ω est aussi appelé nombre d'ondes.
c
La période T et la fréquen
e ν de l'onde sinusoidale sont dénies par :
1 2π
T = = . (1.14)
ν ω
La longueur d'onde λ d'une onde est la distan
e par
ourue par l'onde pendant une durée de temps
égale à sa période T ,
λ = cT (1.15)
et le nombre d'ondes k devient alors
ω 2π
k= = . (1.16)
c λ
Pour des ondes lumineuses situées dans le visible, la longueur d'onde des radiations est
omprise
entre 0, 4µm (du violet) et 0, 75µm (du rouge). La pulsation de
es ondes est de l'ordre de 1015 rad/s
soit une période de 10−14 s.
Pour une onde éle
tromagnétique sinusoidale dénie en (1.13) et se propageant dans un milieu
LHI en absen
e de
harge et de
ourant, on montre que
~ = i~k.E
div E ~ =0 =⇒ ~k ⊥ E
~ (1.17)
~ = i~k.B
div B ~ =0 =⇒ ~k ⊥ B
~ (1.18)
Les
hamps E ~ et B~ sont don
perpendi
ulaires à la dire
tion de propagation de l'onde éle
troma-
gnétique : on dit que les
hamps sinusoidaux E
~ et B
~ forment une onde transverse.
k
B
Plan d’onde
−−→
On dénit la surfa
e d'onde à l'instant t0
omme l'ensemble des points M tels que OM = ~r pour
lesquels les
hamps E~ et B
~ ont la même phase. Pour une onde éle
tromagnétique sinusoidale la
surfa
e d'onde est don
dénie par
Φ(~r, t0 ) = ~k.~r − ωt0 = C te soit ~k.~r = C te . (1.21)
On en déduit que la surfa
e d'onde de l'onde sinusoidale est un plan. L'onde sinusoidale est alors
dite onde plane. Il existe également des ondes
ylindriques et des ondes sphériques.
Une onde
ylindrique est
ara
térisée par des surfa
es d'onde
ylindriques. De telles ondes sont
générées, par exemple, par une sour
e lumineuse en forme de tige,
omme par exemple les lampes de
tube néon.
Une onde sphérique est générée par une sour
e lumineuse pon
tuelle. Elle est
ara
térisée par des
surfa
es d'onde sphériques.
Théorème de Malus : Les rayons lumineux sont orthogonaux aux surfa
es d'onde à
haque instant.
Université de Parakou / É
ole Normale Supérieure de Natitingou B.P. 72 Natitingou (Bénin)
Quelques terminologies 6
T
1
Z
2
I =< |X(~r, t)| >t = |X(~r, t)|2 dt. (1.22)
T 0
Pour une onde plane sinusoidale représentée par la fon
tion s
alaire X(~r, t) = X0 cos(~k.~r − ωt) on
obtient fa
ilement
X02
I= . (1.23)
2
1.5 Exer
i
es
Exer
i
e 1
Un rayon lumineux se propageant dans l'air (assimilable au vide) pénètre dans le verre d'indi
e de
réfra
tion n = 1, 585 pour une radiation de longueur d'onde λ = 486 nm. Donner les valeurs des
paramètres suivants : fréquen
e, vitesse de l'onde, et longueur d'onde de la lumière dans l'air et dans
le vide. On présentera les résultats sous forme de tableau.
Exer
i
e 2
Montrer que les ondes lumineuses de mêmes pulsations émises par deux sour
es
ohérentes et reçues
en un même point M de l'espa
e, sont des ondes syn
hrones.
Exer
i
e 3
On
onsidère dans le vide en absen
e de toute
harge et de tout
ourant, l'équation de propagation
des ondes éle
tromagnétiques unidimensionnelles :
∂ 2 s(x, t) 1 ∂ 2 s(x, t)
− = 0,
∂x2 c2 ∂t2
s(x, t) représente l'une des
omposantes des
hamps éle
trique E ~ et magnétique B
~ relatives à un
repère orthnormé (O; ~i, ~j, ~k) et c est la
élérité de la lumière.
1. On fait le
hangement de variables : α = x − ct et β = x + ct. Montrer que
a. L'équation de propagation de l'onde se ramène à
∂ 2 s(x, t)
= 0.
∂α∂β
b. La solution générale de
ette équation diérentiel s'é
rit sous la forme
s(x, t) = f (x − ct) + g(x + ct),
f et g sont deux fon
tions arbitraires dont on donnera la signi
ation physique.
2. On
onsidère une onde lumineuse
orrespondant à la fon
tion d'onde s(x, t) = f (x − ct).
a. Montrer qu'elle est transversale.
b. Montrer que
es
hamps E~ et B ~ sont orthogonaux.
. Montrer que le trièdre (~i, E, ~ est dire
t et que
~ B)
~ ~
~ = i ∧ E.
B
c
3. On donne les expressions du ve
teur de Poynting ~P et la densité volumique d'énergie lumineuse
W en fon
tion des
hamps éle
tromagnétiques :
~ ~ 1 B2
~P = E ∧ B 1
et W = ε0 E 2 + ave
ε0 µ0 c2 = 1,
µ0 2 2 µ0
ε0 est la permittivité du vide et µ0 est la perméabilité magnétique du vide.
Cal
uler l'intensité résultante de la
omposition de
es trois vibrations ; on utilisera les trois métho-
des : trigonométrique, de Fresnel et des nombres
omplexes.
Interféren e lumineuse
Sommaire
2.1 Diéren
e de mar
he et retard de phase . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.2 Expérien
e de Young . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3 Quelques systèmes interférentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
2.4 Interféromètre de Mi
helson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
2.5 Exer
i
es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
le pro
hain
hapitre, produit deux fais
eaux divergents. Les deux trous S1 et S2 se
omportent alors
omme deux sour
es
ohérentes dont les rayons parviennent au point M de l'é
ran pla
é à la distan
e
D des sour
es et parallèlement à
elles-
i (Fig.2.1).
M
y
r1
S1
r2
a O’ θ O
S2
D
Ecran
On observe que la lumière se réparti sur l'é
ran en des traits brillants alternés ave
des traits som-
bres. Ce phénomène est appelé interféren
e lumineuse et les traits observés sont appelés franges
d'interféren
es. Ce phénomène disparaît lorsqu'on masque l'un des deux trous.
2.2.2 Interprétation
Les deux ondes lumineuses provenant des sour
es
ohérentes S1 et S2 parviennent au point M de
l'é
ran où elles se superposent. La vibration lumineuse produite par
haque fente de l'expérien
e de
Young au point M peut don
s'é
rire :
E1 (M, t) = E01 cos(ωt − ~k.~r1 ) (2.3)
E2 (M, t) = E02 cos(ωt − ~k.~r2 ) (2.4)
−−→ −−→
ave
~r1 = S1 M et ~r2 = S2 M . La vibration résultante au point en M est :
E(M, t) = E1 (M, t) + E2 (M, t) = E01 cos(ωt − ~k.~r1 ) + E02 cos(ωt − ~k.~r2 ). (2.5)
Alors l'intensité lumineuse en point M est égale à
1 T 2
Z
I(M) = < |E(M, t)| >t = 2
E (M, t)dt (2.6)
T 0
1 T 2
Z
E1 (M, t) + E22 (M, t) + 2E1 (M, t)E2 (M, t) dt. (2.7)
=
T 0
Or nous avons
1 T 2 2
E01
Z
I1 (M) = < |E1 (M, t)| >t = 2
E1 (M, t)dt = , (2.8)
T 0 2
1 T 2 2
E02
Z
2
I2 (M) = < |E2 (M, t)| >t = E2 (M, t)dt = . (2.9)
T 0 2
De plus si nous utilisons
1h i
cos(ωt − ~k.~r1 ) cos(ωt − ~k.~r2 ) = cos(2ωt − ~k.~r1 − ~k.~r2 ) + cos(~k.~r2 − ~k.~r1 ) , (2.10)
2
alors nous obtenons
T
1 E01 E02 T h
Z Z i
E1 (M, t)E2 (M, t)dt = cos(2ωt − ~k.~r1 − ~k.~r2 ) + cos(~k.~r2 − ~k.~r1 ) dt (2.11)
T 0 2T 0
E01 E02
cos(~k.~r2 − ~k.~r1 ) = 2 I1 (M)I2 (M) cos(~k.~r2 − ~k.~r1 ). (2.12)
p
=
2
D'où intensité lumineuse résultante en M s'é
rit
I(M) = I1 (M) + I2 (M) + 2 I1 (M)I2 (M) cos(~k.~r2 − ~k.~r1 ). (2.13)
p
Pour une onde plane polarisée se propageant dans l'air (n ≃ 1) et tenant
ompte des formules (2.1)
et (2.2), nous avons
~k.~r2 − ~k.~r1 = k(S2 M − S1 M) = 2π (S2 M − S1 M) = 2π δ(M) = ∆ϕ(M), (2.14)
λ λ
alors (2.13) devient
(2.15)
p
I(M) = I1 (M) + I2 (M) + 2 I1 (M)I2 (M) cos(∆ϕ(M)).
Cette dernière formule montre que l'intensité lumineuse dépend du déphasage entre les deux rayons
lumineux qui parviennent au point M de l'é
ran d'observation :
'est le phénomène d'interféren
e
lumineuse.
• L'intensité lumineuse est maximale si ∆ϕ(M) = 2pπ , où p est un entier. Dans
e
as
Les franges d'interféren
e sont très brillantes. Les ondes qui interfèrent en M sont en phase et
l'interféren
e est dite
onstru
tive.
• L'intensité lumineuse est minimale si ∆ϕ(M) = (2p + 1)π , où p est un entier. Dans
e
as
1
Imin (M) = I1 (M) + I2 (M) − 2 I1 (M)I2 (M) et δ(M) = (2.17)
p
p+ λ.
2
Les franges d'interféren
e sont moins brillantes. Les ondes qui interfèrent en M sont en opposi-
tion de phase et l'interféren
e est dite destru
tive.
Le
ontraste des franges d'interféren
e est la quantité sans dimension dénie par
Imax − Imin
γ= . (2.18)
Imax + Imin
Si dans l'expérien
e de Young, les trous ont la même taille et a << D, on peut
onsidérer que l'onde
lumineuse produite par S1 au point M de l'é
ran a la même amplitude que
elle
réée par S2 et leurs
intensités lumineuses sont don
égales
I1 (M) = I2 (M) = I0 . (2.19)
L'expression (2.15) de l'intensité lumineuse résultante devient
I(M) = 2I0 [1 + cos(∆ϕ(M))]. (2.20)
Dans
e
as, l'intensité lumineuse maximale
orrespondant à l'interféren
e
onstru
tive est égale à 4I0
alors que l'intensité lumineuse de l'interféren
e destru
tive est nulle et les franges d'interféren
e des-
tru
tives sont alors sombres. Ainsi les traits brillants et sombres observés dans l'expérien
e de Young
orrespondent respe
tivement aux franges d'interféren
es
onstru
tives (d'ordre entier) et destru
tives
(d'ordre demi-entier).
Remarque
Pour deux sour
es in
ohérentes, la diéren
e de phase ∆ϕ(M) entre les sour
es, varie
ontinuelle-
ment dans le temps et de façon aléatoire entre 0 et 2π . Il en résulte que cos(∆ϕ(M)) varie entre −1 et
+1 et qu'en moyenne dans le temps il vaut 0. Ainsi pour deux sour
es in
ohérentes, l'intensité résul-
tante est uniforme en tout point et égale à la somme des intensités : I = I1 + I2 . Cela explique le fait
que lorsqu'on é
laire un tableau noir ave
deux lampes on ne voit pas de phénomène d'interféren
e
lumineuse.
brillantes que l'on voit sur un é
ran sont les interse
tions de l'é
ran ave
les surfa
es hyperboloïdes.
Si l'on pla
e l'é
ran parallèlement à l'é
ran sour
e, on observe des franges re
tilignes parallèles entre
elles et perpendi
ulaires à l'axe (S1 S2 ). Au
ontraire, si l'on pla
e l'é
ran perpendi
ulaire à l'é
ran
sour
e, on s'attend à observer des anneaux
on
entriques. Ces anneaux seront visibles ave
un autre
dispositif : l'interféromètre de Mi
helson que nous allons étudier plus tard dans
e
ours.
Si p = 0 l'ensemble des points M solution de l'équation (2.21), est le plan médiateur de [S1 S2 ].
Les gures de franges observées sont
entrales. En lumière poly
hromatique, les franges brillantes
obtenues pour p = 0 sont la superposition de toutes les radiations qui
onstituent
ette lumière
ar
leur position ne dépend pas de λ. Elles sont parti
ulièrement a
hromatiques (blan
hes) pour une
lumière blan
he.
Si p 6= 0 on n'observe pas toujours de franges d'interféren
e
ar l'équation (2.21) pour p 6= 0
n'a pas toujours de solution. Lorsque pλ > a, il n'y a pas de solution. Ainsi si λ > a, on ne voit
que la frange
entrale. Mais en partique, λ est de l'ordre du µm et a de l'ordre du mm. On pourra
don
observer un grand nombre de franges (Fig.2.3). Dans
e
as, la lumière poly
hromatique est
dé
omposée en
es diérentes radiations et on observe des franges de diérentes
ouleurs (Fig.2.4).
La diéren
e de mar
he δ(M) entre les rayons lumineux qui interfèrent en M devient alors :
ay
δ(M) = r2 − r1 = = pλ. (2.25)
D
Ainsi la position y sur l'é
ran, de la frange d'interféren
e dépend de l'ordre p d'interféren
e. Cette
position sera alors notée yp et elle est égale à
λD
yp = p , (2.26)
a
e qui montre en
ore que les franges sont bien re
tilignes et parallèles entre elles. Pour p entier on
a des franges brillantes et pour p demi-entier on a des franges sombres. On appelle interfrange i la
distan
e entre deux franges brillantes
onsé
utives :
λD
i = yp+1 − yp = . (2.27)
a
Si l'on veut que le phénomène d'interféren
e soit visible à l'÷il nu, il faut que l'interfrange i soit de
l'ordre du millimètre au moins. Comme la longueur d'onde du visible est de l'ordre du mi
romètre,
alors il faut avoir
D
> 103 . (2.28)
a
Considérons à nouveau la gure (2.1) de l'expérien
e des trous de Young. La dire
tion des franges
est donnée par l'angle θ entre les axes (O ′ O) et (O ′ M). Dans le triangle re
tangle (O ′ OM) nous
avons :
OM y
tan θ = = . (2.29)
OO
′ D
Si la position y du point M sur l'é
ran n'est pas trop éloignée de la normale, alors tan θ ≃ sin θ et
tenant
ompte de l'expression (2.26), nous déduisons :
λ
sin θ = p , (2.30)
a
où a est la distan
e entre les sour
es S1 et S2 , λ est la longueur d'onde de la radiation et p est l'ordre
d'interféren
e.
Ainsi, la lame min
e introduit une diéren
e de mar
he δ entre les deux premiers rayons réé
his,
ave
λ
δ = n2 (IJ + JK) − n1 LI + . (2.31)
2
Considérons une lame min
e plongée dans l'air (n1 = 1) et posons l'indi
e de réfra
tion de la lame
n2 = n. Alors, en utilisant les lois de Des
artes de la réfra
tion, la formule (2.31) devient :
2ne λ 2ne λ λ
δ= − 2e tan r sin i + = (1 − sin2 r) + = 2ne cos r + . (2.32)
cos r 2 cos r 2 2
Cette diéren
e de mar
he entre les deux rayons réé
his ne dépend pas du temps, il s'ensuit que
es
deux rayons sont
ohérents et leur superposition en un point de l'espa
e,
onduit au phénomène de
d'interféren
e. Remarquons que seuls
es deux rayons réé
his pourront interférer, les autres ayant
une énergie lumineuse trop faible.
L'interféren
e est
onstru
tive si δ = pλ. Pour une sour
e étendue, les franges d'interféren
es
orrespondent don
aux rayons d'égale in
linaison (même r et don
même i). Ces rayons réé
his
étant parallèles entre eux, on pourra utiliser une lentille
onvergente qui projettera les rayons de
même in
linaison sur un é
ran pla
é dans le plan fo
al de
ette lentille. Dans le
as parti
ulier d'une
in
iden
e normale sur la lame min
e, nous avons i = 0 don
r = 0. Alors la diéren
e de mar
he en
(2.32) devient
λ
δ = 2ne + . (2.33)
2
La
ondition pour observer des franges brillantes donne :
λ 1
δ = 2ne + = p′ λ =⇒ 2e = p + λl , (2.34)
2 2
où λl = λ/n est la longueur d'onde de la lumière dans la lame min
e d'épaisseur e et d'indi
e n.
Pour les franges sombres, nous avons
λ 1
δ = 2ne + = p+ λ =⇒ 2e = pλl . (2.35)
2 2
Les expressions (2.34) et (2.35) montrent qu'il est possible d'augmenter ou de diminuer la réexion
en agissant sur l'épaisseur e de la lame min
e. Une des appli
ations est le traitement anti-reet d'une
lentille. Pour
ela, on dépose une
ou
he min
e de matériau transparent d'indi
e N (1 < N < n) et
d'épaisseur e
onstante sur la lentille d'indi
e n. Et on
her
he à diminuer la réexion par interféren
e
destru
tive en
hoisissant l'épaisseur e qui
onvient.
n1
K
i
I n2
air
r
J
n3
e varie en fon
tion de la position I sur la lame. Mais
ette variation est très importante devant
la longueur d'onde de telle sorte qu'on peut
onsidérer lo
alement la lame d'épaisseur
onstante.
Ainsi
ompte tenu de (2.34), les
onditions d'interféren
es
onstru
tives pour deux franges brillantes
su
essives sont :
1 3
2e = p + λ et 2(e + ∆e) = p + λ, (2.36)
2 2
Pour un
oin d'air, les rayons réé
his en des points d'égale épaisseur peuvent aussi s'interférer.
Les franges brillantes ainsi obtenues sont appelées franges d'égale épaisseur ou frange de Fizeau.
En lumière blan
he,
haque radiation produit sa propre interféren
e
e qui donne les
ouleurs de
l'ar
-en-
iel sur la lame. Nous observons des franges d'égale épaisseur sur une min
e
ou
he d'huile
sur l'asphalte "goudron" humide, ou à la surfa
e d'une bulle de savon ou en
ore à la surfa
e de deux
lames min
es de verre pressées l'une
ontre l'autre, ave
un peu de poussières entre elles.
lentille plan−convexe
r I
O
e
O’ lame mince
une lame d'air dépaisseur e à fa
es parallèles. En plaçant une lentille min
e
onvergente à la sortie
du dispositif, on observe sur un é
ran pla
é dans le plan fo
al de la lentille, des franges
ir
ulaires
omme
elles obtenues par l'anneau de Newton (Fig.2.8).
Il existe diérents types d'interféromètres. Ce sont des appareils de mesure basés sur l'interféren
e
par division d'amplitude et possèdent une grande pré
ision. Ils permettent entre autre la mesure des
longueurs d'ondes et des largeurs de raie spe
trale, la stabilisation des satellites. En mé
anique des
uides, les interféromètres sont utilisés pour la visualisation des é
oulements. L'interféromètre de
Mi
helson a été
onçu en 1887 par Albert Mi
helson et utilisé en
ollaboration ave
Edward Morley
pour mettre en éviden
e le mouvement de la terre dans l'éther. La
on
lusion fondamentale de leur
expérien
e est que l'éther n'existe pas et la lumière n'est pas une onde de pression mais plutt une
onde qui se propage dans le vide.
2.5 Exer
i
es
Exer
i
e 1
Soient deux vibrations lumineuses progressives de même fréquen
e, de même amplitude et de phases
diérentes :
A1 (x, t) = A0 cos(kx − ωt + φ1 ) et A2 (x, t) = A0 cos(kx − ωt + φ2 )
E’
E
S1
0
0
1 O
S’ 0
1
B
D D
Sommaire
3.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.2 Prin
ipe de Huygens-Fresnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.3 Dira
tion de Fraunhöer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.4 Exer
i
es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.1 Dénition
Tout é
art à la propagation re
tiligne de la lumière qui ne peut s'expliquer ni par une réfra
tion,
ni par une réexion est la dira
tion de la lumière.
Le phénomène de dira
tion a été observé pour la première fois par le physi
ien italien Fran
es
o
Maria Grimaldi (1618-1663) et publié à titre posthume en 1665. Il faisait
omprendre qu'au
ontour
des obsta
les ou au bord d'un trou, la lumière subit un éparpillement, qui ne peut pas s'expliquer
par lois de l'optique géométrique.
Une partie de
e prin
ipe a été énon
ée par Huygens en 1678. Il a été
ompleté par Fresnel en 1818
ave
l'idée d'addition en
haque point des amplitudes des ondes émises par
haque sour
e se
ondaire.
La sour
e se
ondaire est repérée par le point P (x, y) situé dans le plan z = 0 de l'objet dira
tant
et le point d'observation est repéré par le point M(X, Y ) situé dans le plan z = C te > 0 de l'é
ran
Figure 3.3: Dispositif expérimental pour l'observation des dira tions de Fraunhöer
1 si |x| < a
et |y| < b
t(x, y) = 2 2 (3.15)
0 sinon
Or,
x0 x0
1 iαx
Z
exp(iαx)dx = e = 2x0 sin
(αx0 ), (3.17)
−x0 iα −x0
b
O x
Figure 3.5: Évolution de l'amplitude de l'onde dira tée pour une fente arrée a = b
Figure 3.6: Figures de dira tion par une ouverture re tangulaire : (a) fente moins ne ; (b) fente plus ne
O
d x
Nous n'irons pas dans les détails des
al
uls de l'amplitude, et don
de l'intensité lumineuse de l'onde
dira
tée
ar
es
al
uls font appel aux fon
tions intégrales de Bessel qui ne sont pas étudiées
ette
année. Néanmoins, nous présentons à la Figure (3.8), l'évolution de l'amplitude de l'onde dira
tée en
des points diérents de l'é
ran d'observation. La gure (3.9) est la gure de dira
tion de Fraunhöer
obtenue ave
une ouverture
ir
ulaire. La gure de dira
tion par une ouverture
ir
ulaire est une
tâ
he
ir
ulaire
entrale brillante entourée d'anneaux sombres et brillants mais peu visibles. Cette
tâ
he est appelée tâ
he d'Airy et son rayon r est donné par la formule
λD
r = 1.22 , (3.23)
d
où λ est la longueur d'onde de la radiation lumineuse utilisée,
D est la distan
e entre la pupille
ir
ulaire et l'é
ran d'observation,
d est le diamètre de l'ouverture
ir
ulaire.
Si on utilise une lentille
onvergente de distan
e fo
ale f ′ pour former la gure de dira
tion, l'é
ran
l'observation doit être pla
é au foyer image de la lentille et la distan
e D est alors rempla
ée par f ′ .
La tâ
he d'Airy est d'autant plus grande que le diamètre d du trou dira
tant est petit.
Figure 3.8: Évolution de l'amplitude de l'onde dira tée par une ouverture ir ulaire
Figure 3.9: Figures de dira tion par une ouverture ir ulaire : (a) trou un peu grand ; (b) trou plus petit
(a) (b)
S2
S2
H2
H
a
θ θ
H1
S1 θ0 S1
Figure 3.10: Réseaux de dira tion : (a) Sous in iden e normale ; (b) Sous in iden e quel onque θ 0
Nous avons vu pré
édemment que la
ondition d'interféren
e
onstru
tive est
φ = 2pπ ave
p ∈ Z, (3.30)
alors, la dire
tion θ des rayons dira
tés qui donnent une interféren
e
onstru
tive est donnée par
1
sin θ = npλ ave
n = , (3.31)
a
le nombre entier relatif p est appelé ordre de la dira
tion.
Si p = 0 nous obtenons θ = 0 quelque soit la longueur d'onde. La lumière ne subit au
une dira
tion.
En lumière blan
he, l'ordre p = 0
orrespond à un faiseau de lumière blan
he. La frange ainsi obtenue
est dite a
hromatique.
si p 6= 0, la dire
tion θ du rayon dira
té dépend de la longueur d'onde λ : le système est alors
dispersif. En lumière blan
he, on assiste à la dé
omposition spe
trale de la lumière dans diérentes
dire
tions. L'angle de dispersion augmente ave
la longueur d'onde, don
le rouge est plus dévié que
le bleu.
L'équation (3.31) donne les dire
tions d'interféren
e
onstru
tive mais ne donne pas la répartition
de l'intensité lumineuse en fon
tion de θ. Pour
al
uler
ette intensité, nous allons
onsidérer que les
N ondes dira
tées dans la dire
tion θ ont la même amplitude ψ0 indépendante de θ. En notation
omplexe, l'amplitude de la j ième onde dira
tée est
2πa sin θ
ψj (θ) = ψ0 exp(jiφ) ave
φ = et j = 0, . . . , N − 1. (3.32)
λ
Don
l'amplitude résultante dans la dire
tion θ est
N −1 N −1
eiN φ − 1 exp(iNφ/2) sin(Nφ/2)
(3.33)
X X
jiφ
ψ(θ) = ψj (θ) = ψ0 e = ψ0 iφ = ψ0
j=0 j=0
e −1 exp(iφ/2) sin(φ/2)
À
ause de la dira
tion, la
onstante de proportionnalité K varie faiblement ave
l'angle de dira
-
tion θ. Pour une fente inni suivant l'axe Oy et de largeur l, on a
2 "
πl
#2
sin sin θ
πl sin θ
K(θ) = sin
= λ
πl
. (3.35)
λ λ
sin θ
L'intensité lumineuse produite par un réseau de fentes peut don
s'é
rire
"
πl
#2 " N πa
#2
sin sin θ sin sin θ
I(θ) = I0 λ
πl
λ
πa
(3.36)
λ
sin θ sin λ
sin θ
Ainsi, l'intensité lumineuse I(θ) est le produit de deux termes : un terme de dira
tion dû aux motifs
dira
tants et un terme d'interféren
e dû à l'interféren
e des diérentes ondes dira
tées par
haque
fente.
Dans le
as parti
ulier d'une seule fente simple de hauteur innie et de largeur l, on a N = 1 et
la formule (3.36) devient
"
πl
#2
sin sin θ
I(θ) = I0 λ
πl
(3.37)
λ
sin θ
Si m est entier, on obtient des franges sombres et pour m demi-entier, les franges sont brillantes.
Remarquons qu'il n'y a pas de frange sombre d'ordre m = 0.
3.4 Exer
i
es
Exer
i
e 1
Une fente de largeur l = 4 µm est traversée par une lumière mono
hromatique de longueur d'onde
λ = 800 nm.
a- Quelle est la dire
tion de la frange sombre de dira
tion d'ordre 1 ?
b- Quelle est la dire
tion de la frange sombre de dira
tion d'ordre 2 ?
- Quelle est la dire
tion de la frange sombre de dira
tion d'ordre 3 ?
Exer
i
e 2
Deux fentes de 4 µm de largeur
ha
une, sont traversées par une lumière de longueur d'onde 800 nm.
La distan
e entre les fentes est de 8 µm.
a- Quelle est la dire
tion de la frange brillante d'interféren
e d'ordre 2 ?
b- Quelle est la dire
tion de la frange sombre de dira
tion d'ordre 1 ?
- Quel est l'ordre de la frange sombre de dira
tion
orrespondant à la frange brillante d'inter-
féren
e d'ordre 4 ?
Exer
i
e 3
1. Énon
er le prin
ipe de Huygens-Fresnel.
2. En déduire la transformation de Fresnel permettant de
al
uler l'amplitude ψ(M) de l'onde
dira
tée en un point M
onnaissant l'amplitude ψ0 à la sortie de l'obsta
le dira
tant.
3. On étudie dans le plan (Oxy), la dira
tion à l'inni d'une onde mono
hromatique de longueur
d'onde λ par une ouverture de largeur a suivant l'axe Ox et de longueur b suivant l'axe Oy .
Établir l'expression de l'amplitude I(M) de l'onde dira
tée observée au point M en fon
tion
de a, b, θx , θy et λ, où θx et θy sont les angles de la dire
tion d'observation. On supposera que
l'amplitude ψ0 est
onstante à la sortie de l'ouverture.
4. Étudier l'intensité I(M) de l'onde dira
tée dans
ha
un des
as :
a- a −→ 0
b- a −→ ∞
- a −→ 0 et b −→ 0.
Que peut-on
on
lure ?
d'optique
Sommaire
4.1 Dénition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
4.2 Critère de Rayleigh . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
4.3 Exer
i
es . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
4.1 Dénition
Le pouvoir de résolution ou pouvoir séparateur d'un système optique est sa
apa
ité à distinguer
des détails assez ns d'un objet.
Le pouvoir séparateur est déni
omme la distan
e minimale entre deux points de l'objet, qui permet
d'en obtenir deux images séparées. Cette distan
e est linéaire si l'objet est à distan
e nie et angulaire
si l'objet est à l'inni.
Par exemple, le pouvoir séparateur de l'÷il est d'environ une minute d'ar
pour un objet situé à
environ 100 km et de 1 mm pour un objet situé à 3 m.
Figure 4.1: Images de deux sour
es pon
tuelles voisines par une pupille
ir
ulaire de diamètre d. Les deux images
sont vues séparées dès que la limite de Rayleigh est atteinte
On peut améliorer le pouvoir séparateur par l'une des deux possibilités
i-dessous :
• Observer ave
des longueurs d'onde plus petites :
'est le
as par exemple du mi
ros
ope éle
-
tronique qui utilise des éle
trons de très faible longueur d'onde.
• Observer ave
des instruments optiques de grand diamètre :
'est le
as des téles
opes de grand
diamètre utilisés en astronomie.
Considérons maintenant le
as d'un réseau de dira
tion de pas a é
lairé par deux vibrations
lumineuses de longueurs d'onde λ1 et λ2 sous la même in
iden
e θ0 . Les dire
tions des rayons dira
tés
d'ordre p sont données par
θ1 ≃ θ0 + pλ1 /a (4.4)
θ2 ≃ θ0 + pλ2 /a (4.5)
L'é
art angulaire ∆θ entre les deux rayons dira
tés
orrespondant à l'ordre p vaut
λ2 − λ1 ∆λ
∆θ = p =p . (4.6)
a a
Les deux rayons dira
tés du même ordre p sont séparés dans le
as où le maximum de l'une des
radiations tombe sur le minimum de l'ordre. Ce
ritère de Rayleigh est vérié lorsque la séparation
angulaire ∆θ entre les deux maximas est égale à λ/L où L est la longueur du réseau (Fig.4.2).
D'où l'é
art minimal entre les longueurs d'onde que le réseau est
apable de séparer à l'ordre p est
aλ
∆λ = (4.7)
pL
Le pouvoir de résolution R du réseau de dira
tion est déni par
λ pL
R= = = pN, (4.8)
∆λ a
où N = L/a est le nombre de traits du réseau.
Enn, notons également que le pouvoir séparateur des instruments optiques est limité par la
résolution de l'÷il.
4.3 Exer
i
es
Exer
i
e 1
On pla
e une feuille ave
une ouverture
ir
ulaire de 1 mm de diamètre devant la pupille de l'÷il
dont le diamètre est 3 mm. La longueur d'onde de la lumière est de 500 nm.
a- Quelle est la séparation angulaire sans la feuille ?
b- Quelle est la séparation angulaire ave
la feuille ?
Exer
i
e 2 ◦ ◦
On veut résoudre par un réseau de dira
tion, le doublet du sodium, λ1 = 5890 A, et λ2 = 5896 A.
a- Quel doit être le pouvoir de résolution du réseau ?
b- Si on utilise à l'ordre 1 un réseau de 100 traits/mm, quel doit être sa taille ?
Exer
i
e 3
On utilise un spe
tros
ope à réseau pour mesurer la vitesse radiale des étoiles doubles. Ave
un réseau
de résolution 60 000 dans l'ordre 1, quelle vitesse minimale peut-on mesurer ?