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L’inconscient

« Être conscient de soi est-ce maître de soi ? ».


Exemple d’un plan de dissertation au sujet de la question précédente :
I. La conscience me permet d’être maître de soi
Chapitre Conscience (Descartes, Bergson, Platon & la caverne)

II. Il y’a un inconscient le sujet n’est pas maitre de lui-même.


A. Le cas Elisabeth
Une personne qui a le contrôle de son existence, est dans la névrose : conflit entre le soi, le moi et le
surmoi, à l’intérieur du sujet. Le sujet traduit en symptômes corporels et psychologiques (paralysie &
mélancolie). Un désir refoulé qui veut se réaliser de façon déguisée.

B. Platon : texte sur le rêve


Dans les rêves on ne maîtrise pas ses représentations :

Raison Rêve : lieu d’expression


Âme Volonté Pour Freud : ce sont des désirs inconscients.
Désir

Le rêve est un désir qui s’exprime (Cf. texte 2 p 167 du livre).

C. FREUD : l’hypothèse de l’inconscient est nécessaire et légitime

Pensées Pas de sens


Actes Pas de cohérence

On ne sait pas pourquoi nous viennent telles idées et tels comportements. Par exemple  : Elizabeth
ne sait pas pourquoi elle est paralysée, il n’y a pas d’explications consciente. FREUD dit qu’il doit avoir
des raisons inconscientes. Se manifeste un manque, il y’a un sens caché inconscient (de nos idées, actes)
par exemple le cas Elisabeth qui est paralysée sans aucune raison apparente. Cependant elle reflète,
traduit un désir inconscient car il est refoulé.
Pour FREUD il n’y a pas que la conscience qui constitue la pensée. Il affirme que la pensée se
ramène à la conscience, il y a des acte psychique inconscient qui sont la matière de nos rêves comme
des lapsus ou des actes manqués. L’inconscient nous aide à interpréter ces idées d’actes
incompréhensibles. Il faut intercaler un désir inconscient pour comprendre l’acte névrosé.

D. FREUD : Les manifestations de l’inconscience


1. Le rêve
Le rêve au saumon témoigne d’une jalousie et d’une gravité inconsciente. La femme hôte
(invite) qui doit inviter ce couple, cette femme dans son rêve elle n’arrive pas à trouver du saumon
cela représente un désir inconscient de ne pas nourrir cette femme pour qu’elle n’attire pas l’œil de son
mari. L’inconscient se réalise les désirs inconscients sont satisfaits de façon imaginaire. L’amour  est une
folie commise dans le rêve le surmoi a refoulé cet amour possessif. Dans la psychose, un homme
devient fou, donc le moi “raisonnable“ est entièrement envahi par le ça, le surmoi n’a pas fait son travail
de refoulement de la libido. Le moi, doit tenir compte du principe de réalité c’est-à-dire qui si quelqu’un
nous quitte on doit faire le deuil de ce désir avec cette personne. Le rêve selon Freud, c’est une
réalisation déguisée de désirs inconscients, il y a un sens manifeste et un sens lapant (cacher) du rêve.
Le sens manifeste est incohérent, il est énigmatique et incompréhensible du point de vu de la
conscience. Le sens caché lui, c’est le sens de l’inconscience, c’est la signification inconsciente qui est
interpréter par le psychanalyste. Le sujet n’est pas maître des représentations de son rêve. Un exemple,
les pulsions agressives inconscientes, dans le rêve au saumon. Les personnes faisant ce rêve au saumon
sont névrosées, c’est quant à l’intérieur de soi, le moi est partager entre deux obligations  : l’ordre du
surmoi et l’exigence du ça. Le ça cherche à satisfaire des désirs inconscients, et le surmoi c’est les
interdits de la société. Quelqu’un entre dans la névrose quand quelqu’un fait quelque chose qui est
interdit par la société. Dans la névrose, le sujet souffre parce qu’il cherche à obéir au surmoi et il est
pressé par le ça alors qu’il ne veut pas. Ce rêve nous montre bien la différence qu’il y a entre la névrose
et la psychose, dans la névrose le sujet a une pulsion mais réaliser dans un rêve (dans son imagination)
alors que dans la psychose, la pulsion se réalise en réalité. Dans la psychose l’Homme n’a plus le rêve
comme moyen de satisfaire sa pulsion, il n’a plus le rêve, il accompli un crime en réalité.
2. L’acte manqué
L’acte manqué c’est un oubli qui reflète son inconscient, c’est quand on fait un acte dont
l’intention est inconsciente. Exemple d’acte manqué : un mari et une femme ne s’entendent plus très
bien, la femme offre un livre à son mari, l’homme le perd. Il n’y accorde pas d’importance. Ensuite la
mère du mari tombe malade, sa femme s’en occupe très bien. Le mari retrouve de l’amour pour sa
femme, et il retrouve le livre.
3. Les compulsions de répétition
Les compulsions de répétition c’est reproduire des évènements ou situations affectives de son
enfance pour s’en distancier, ça peut être pour aller dans le sens contraire. La répétition d’un
traumatisme. L’inconscient produit une répétition du traumatisme pour qu’une répétition du complexe
d’Œdipe qui va se déplacer par exemple du père à d’autres figures masculines à l’âge adulte. La phobie
c’est une peur, panique (Ex : phobie des insectes, la claustrophobie, l’agoraphobie, phobie scolaire).
Derrière les peurs, il y’a une volonté de dire les désirs inconscients.
4. Le complexe d’Œdipe (cf. texte 6 p171 du livre)
Pour tous les ethnologues qui ont étudié les sociétés primitives. Selon Claude de
LEVISTRAUSS il y’a un interdit fondamental et universel, dans toutes les sociétés humaines. C’est
l’interdit de l’inceste. Le respect de la relation entre le père, la mère et les enfants. C’est une étape
fondamentale de la sexualité (refusé l’inceste) et de la construction de l’individu. Pour FREUD, ce qui
rend l’homme civilisé c’est ce qui nous rend différent des animaux, c’est l’interdit de l’inceste. C’est
une étape dans la construction du sujet de dépasser le complexe d’Œdipe, le phénomène se fait
inconsciemment.
Transition : FREUD montre que l’homme est déterminé par son inconscient, mais il propose une cuve,
un moyen de guérir de ce déterminisme.

III. La cuve psychanalytique


A. La cuve par la parole
L’exigé c’est l’interprétation, la conscience ne peut pas faire sa propre interprétation. Le sujet a
besoin d’autrui, (le médecin) pour connaître son inconscient. La psychanalyse c’est l’analyse du
psychisme inconscient, par la parole (le langage), le médecin doit vaincre la résistance qui empêche la
névrose de se connaître, de connaître son traumatisme ou son désir inconscient. Le but de FREUD est
d’arriver à un moment où « Là où était le ça, doit advenir le moi ». Quand Elisabeth révèle son désir
coupable elle va protester puis reconnaître son désir et une fois qu’elle a reconnu ce désir elle peut le
rejeter de façon consciente. Elle n’a plus à craindre que ce désir se répète. Elle peut se retourner vers
d’autres objets d’amour, de désir acceptable par la société. Le danger est d’être mené perpétuellement
pour que le moi se disloque, il y’a conflit entre le moi, le soi et le surmoi. Dans le texte (cf. 11 p 175),
Elisabeth condamne en pleine conscience son amour pour son beau-frère, sa maladie, ses symptômes
va/vont disparaître. Le sujet doit restaurer sa liberté, il ne peut plus être déterminer ni par le ça, ni par un
surmoi inconscient. Le psychanalyste n’impose pas d’interprétation, il laisse le patient découvrir lui-
même son problème et son origine.
B. On peut se détacher d’anciens confits si l’on en prend conscience
L’éthique c’est une morale concrète, le sujet doit réussir a gouverné ses pulsions, et une
réconciliation avec le corps. Le détachement oblige le sujet à se détacher de son désir inconscient, il
peut refuser de le satisfaire, il pet moralement le condamné et il peut choisir d’autres désirs, d’autres
actions. C’est donc une action volontaire liée à la connaissance de soi-même, il peut l’assumer ou
refuser une pulsion. Une cure réussite est lorsque l’on prend conscience que le désir refoulé a bien été
supprimer. Une cure non-réussite, c’est quand le moi n’est pas assez fort pour affronter l’inconscient.
C. Le poids des normes sociales qu’il faut reconnaître
Frantz FANON nous montre les Hommes qui souffrent du racisme parce qu’ils ont intégré des
normes sociales qui font du noir, l’Homme colonisé, un être sous statu d’infériorité. Frantz FANON en
tant que psychiatre a montré la névrose de l’Homme noir qui veut devenir blanc, au XXIe siècle on s’est
rendu compte que ces normes-là sont fausses.
D. La sublimation
La sublimation consiste à donner au désir inconscient ou autre objet, œuvres d’art ou
représentation religieuse. Elle consiste aussi à donner à la pulsion, un autre objet que son objet d’origine
ou objet sexuelle, un objet de satisfaction qui soit acceptable par la société.
1. L’œuvre d’art
L’œuvre d’art est, selon Freud, un moyen pour l’artiste de réaliser, de façon imaginaire, ses
fantasmes inconscients, sans encourir la condamnation de la société. Il cite l’exemple de Léonard De
Vinci « de la même façon que le névrosé, l’artiste s’est retiré de la réalité insatisfaisante, dans un monde
imaginaire, mais à la différence du névrosé, il sait retrouver le chemin de la réalité.  Les œuvres d’art
sont des satisfactions fantasmatiques de vœux inconscients. ». Léonard De Vinci est un fils illégitime, il
n’a pas de père et il est élevé par sa mère et sa grand-mère. A l’époque du XVI e siècle, il n’est pas
marié, il n’a pas de femme. Freud montre que Léonard est curieux, sa curiosité sexuelle est sublimée par
le désir de connaissance scientifique. Il fait poser dans son atelier des hommes androgynes, Freud
montre que Léonard De Vinci devait être homosexuel, il a réalisé ses fantasmes sexuels dans ses œuvres
d’art. Par exemple, le vautour caché dans la robe de la Vierge montre selon Freud, un fantasme
homosexuel de Léonard, le fantasme de la tété de la mère, le fantasme homosexuel le plus osé.
2. La religion
Pour Freud, Dieu c’est la figure du père tout puissant qui ne peut pas être défaillant comme le
père réel, c’est celui qui va nous protéger, atténuer nos angoisses, celui qui va nous aider dans notre vie
d’adulte.
Science Religion
Pourquoi il y a des injustices ? ? Donne des réponses
Pourquoi les hommes font-ils la Agressivité de nature Le mal, le péché, transgression
guerre ? de la loi divine, désobéissance à
Dieu
Qu’est-ce que la mort ? Y a-t-il Arrêt de la vie, arrêt du cœur et Paradis, réincarnation, enfer
une vie après la mort ? du cerveau
Pourquoi est-ce qu’on vit ? ? Réponses par Dieu
Qu’est-ce qui fait notre On peut identifier le processus Réponse par Dieu au bonheur
bonheur ? mais pas l’objet du bonheur
Pourquoi l’univers ? Big Bang Dieu créateur
Dieu, selon Freud, nous apporte beaucoup de réponses. Freud s’intéresse à Moïse, c’est celui
qui fait passer l’Homme du polythéisme au monothéisme, il représente le travail intellectuel, Freud
montre que Moïse était égyptien puis devient hébreu. Freud montre qu’au départ la vérité est dure à
admettre, que cela va contre ses désirs, puis des doutes et enfin au départ un petit nombre de personnes
qui sont convaincues par Moïse, puis un plus grand nombre ensuite.
IV. Les critiques psychanalyse
A. La critique de K. POPPER
La psychanalyse n’est pas une science, selon Popper, elle n’obéit pas au principe de réfutabilité,
c’est donc une théorie qui doit pouvoir être soumise à la critique, à la contradiction. Le processus des
raisonnements expérimental : pour le biologiste Claude BERNARD : une idée entre deux faits. La 1ère
étape : l’observation du fait, non expliqué ou inexpliqué. La 2 ème étape : l’émission de l’hypothèse
concernant de la cause présumer du fait. La 3ème étape : le test expérimental, on reproduit ou on déduit la
chaîne des causes et effets, c’est donc la cause et l’effet escoube attendue, d’après l’hypothèse.
Complexe d’infériorité
Crime : on noie un enfant Acte héroïque : on sauve un enfant de la noyade
=> sentiment de toute puissance => on se dépasse pour se prouver que l’on a de la valeur
Un même processus, les complexes qui explique les deux faits opposer. On ne peut pas
identifier deux faits contraires par une même cause.
B. Comment Freud critique ceux qui le critique
La première raison qu’il donne c’est le succès de la cure qui confirme la psychanalyse. Lors de la prise
de conscience du désir inconscient fait disparaître les symptômes du malade. Ceux qui critiques
l’inconnu ont une résistance inconsciente à admettre qu’il existe un inconscient.
V. Conclusion
Nous avons vu que l’inconscient empêchait le sujet de maitrises ses représentations et ses actes
mais pour Freud il est de la responsabilité morale de chercher à se connaître lui-même, le but de Freud
est de parvenir à cela : là où était le ça, doit advenir le moi. L’Homme par la connaissance de
l’inconscient, retrouve la liberté et devient maître de son existence au lieu de subir les déterminations à
son insu, il va devenir maître de son inconscient.

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