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1.

Dégager un exemple de l'implication des ressources marines portant sur


     a. Métabolites secondaires
     b. Impacts sur d’autres organismes vivants
2. Répondez aux deux questions présentées en fin de cours

1) Le milieu marin constitue la plus grande partie de la biosphère et contient les


formes les plus anciennes et variées de la vie.

Produits phénoliques produits à partir des algues et leurs applications :

des capacités de dégradation

Les métabolites primaires (métabolisme primaire) sont associés aux


fonctions vitales pour la cellule : aucun organisme ne peut vivre sans
la glycolyse ou une voie métabolique équivalente.

1. Présentation générale

a. Les métabolites secondaires

Les métabolites primaires (métabolisme primaire) sont associés aux


fonctions vitales pour la cellule : aucun organisme ne peut vivre sans
la glycolyse ou une voie métabolique équivalente.

Ensemble de cours sur le métabolisme primaire.

Les métabolites secondaires (aussi appelés produits naturels) sont des


molécules organiques non directement impliquées dans le développement
ou la reproduction d'un organisme. Leur absence n'entraîne pas une mort
immédiate mais peut limiter la survie, la fécondité ou l'apparence d'un
organisme. Cette absence peut aussi n'avoir aucun effet.

Les métabolites secondaires ont essentiellement pour rôle d'accroître


la compétitivité de l'organisme qui les biosynthétise : les métabolites
secondaires lui procure un avantage sur d'autres organismes.

Malgré tout, les métabolites secondaires ont des fonctions biologiques qui


peuvent s'avérer essentiels. Exemples:

 les pigments isoprénoïdes et les parfums (isoprénoïdes volatils) des


plantes attirent les insectes pollinisateurs (essentiels pour la
reproduction)
 moyens de défense contre des agressions d'origines biotiques et
abiotiques
 communication entre plantes, micro-organismes ou animaux
(hormones, phéromones, ...)

1)Le pétrole représente la principale source d’énergie fossile dans le monde. L’exploitation
des sources fossiles est de plus en plus associée à des problèmes environnementaux,
géopolitiques et économiques. La fabrication de biodiesel à partir des huiles synthétisées par
des micro algues pourrait résoudre certains problèmes des biocarburants. Cette filière n'est pas
rentable aujourd'hui, mais elle le deviendra si on réussit à optimiser la biosynthèse par génie
génétique.
Grâce à plusieurs manipulations génétiques, une cyanobactérie a été transformée en usine
exclusivement dédiée à la production de biocarburant. Le microorganisme expulsant hors de
la cellule le précieux acide gras, cette voie de synthèse contourne la coûteuse étape de
l'extraction et de la purification. Une nouvelle avancée vers une production de biocarburant
plus économique, plus verte et sans compétition avec la production alimentaire. La super-
cyanobactérie, héroïne de la production de biodiesel.
Précisons que les algues qui nous intéressent pour les biocarburants sont les microalgues, des
micro-organismes photosynthétiques unicellulaires. Le potentiel des macroalgues a aussi été
étudié, mais l’idée de les utiliser a été abandonnée en raison de coûts prohibitifs liés à leur
récolte et à leur conversion en carburant. Ces plantes macroscopiques devraient donc rester
cantonnées à leurs usages classiques, tels que les produits agroalimentaires : par exemple, on
enveloppe les makis dans une algue nommée nori et on exploite les agars (des
polysaccharides extraits des algues rouges) pour leurs propriétés gélifiantes
Pour parvenir à ce résultat, Xinyao Liu a tout d'abord introduit un gène codant pour
une enzyme, la thioestérase, capable de découpler les acides gras de leur protéine
transporteuse. Celle-ci a un effet inhibiteur, son accumulation stopperait donc la production
d'acides gras.
Il a ensuite accru la productivité de la cyanobactérie en y insérant des gènes de surproduction
de précurseurs d'acides gras et en supprimant toutes les voies métaboliques qui n'étaient pas
essentielles à sa survie ni à la production des acides gras.
La cyanobactérie consacre donc toutes ses ressources à sa survie et à la production d'acides
gras en grandes quantités qui s'accumulent à l'intérieur de la cellule. Cette accumulation
provoque alors une excrétion par diffusion passive des lipides, facilitée par une autre
modification génétique au niveau de la paroi cellulaire.
Secrétées directement dans la solution qui baigne les organismes et peu solubles dans l'eau,
ces matières grasses précipitent en un résidu blanchâtre qui surnage. Il ne reste plus qu'à
transformer ces acides gras en biodiesel à l'aide d'un catalyseur et d'un alcool, par une réaction
de transestérification.
Si les résultats actuels, décrits dans les PNAS, sont encourageants, Roy Curtiss espère encore
améliorer la productivité des souches de cyanobactéries développées, notamment en
optimisant de leurs conditions de croissance à grande échelle.

Autres biocarburants basés sur les sucres De nouvelles formes de conversion des sucres en
diesel de synthèse sont à l’état de recherche : - Utilisation de microorganismes (levures,
algues hétérotrophes, cyanobactéries) transformant les sucres en alcanes, la base
hydrocarbonée de l’essence, du diesel. - Transformation par reforming en phase aqueuse de
sucres hydrosolubles en hydrogène et autres intermédiaires chimiques. Un procédé catalytique
les convertis ensuite en alcanes. - Conversion des sucres par des levures modifiées en
hydrocarbures qui peuvent être hydrogénés en diesel de synthèse.

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