Management de la logistique – Bloc 1 – Rapport en langue française. – GILLES M.-CH.

– 2020-2021

LE DOSSIER, EN PRATIQUE…

1. Objectifs du travail
Les buts poursuivis par la demande d’un dossier sont multiples : si vous devez acquérir des
connaissances, développer des aptitudes, mettre en place des méthodes, il importe tout
autant que vous sachiez travailler en équipe, synthétiser la cueillette de vos informations,
vous interroger sur le monde qui vous entoure, vous y positionner et prendre le recul
critique nécessaire à la construction d’un esprit citoyen.

Les attitudes intellectuelles précitées que je demande d’adopter vous serviront à court terme
pour réussir vos examens; à moyen terme pour présenter un T.F.É. digne de ce nom et à
long terme tout au long de votre vie professionnelle mais aussi personnelle.

Ce travail est difficile : alors que vous aviez l’habitude de travailler sur un problème bien
circonscrit, sur un nombre de documents réduit, recherchés pour vous, distribués en classe,
analysés sous la conduite d’un professeur qui bien souvent vous guidait dans un
cheminement de pensée, je vous demande d’effectuer ces tâches en prenant toutes les
initiatives et d’aller au-delà du problème initialement posé en jalonnant votre travail de
« pourquoi ? ».

2. Comportement intellectuel adéquat

L’esprit critique s’apprend en théorie dès le plus jeune âge et c’est en le pratiquant qu’on
l’acquiert comme un automatisme. Il est des milieux familial, scolaire, culturel… où il est la
pierre angulaire de toute éducation. D’autres milieux ont comme clé de voûte la répétition
ânonnée sans réflexion.

Vous aurez compris qu’il ne s’acquiert pas d’un coup de baguette magique mais qu’il est le
résultat d’un long processus éducatif. Cependant, avant d’appliquer toute méthode critique
aux documents informatifs, il est important de se mettre dans un état d’esprit propice à la
réussite de cette méthode. On peut caractériser cet état d’esprit de la manière suivante qui
n’est pas exhaustive.

 L’esprit critique doit être curieux d’apprendre : sans cette curiosité, toute entreprise
est vaine. Comme le dit le dicton : « Il est impossible de faire boire un cheval qui n’a
pas soif. »
 Il réfléchit à sa propre place sur l’échiquier de la pensée : il sait les valeurs sociales qui
l’ont construit et peut cuber la part de l’influence de son expérience personnelle sur sa
vision.
 Il se veut lucide et modeste sur ce qu’il sait qu’il sait et ne sait pas.
 Il est ouvert au débat formateur pour tous lorsqu’il débouche sur une écoute active et
interrogative.
 Il ne désire pas précipiter son jugement et prend donc le temps de s’informer, de
vérifier chaque hypothèse en se posant les questions de Quintilien.

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 Il s’accorde le moment du recul, de la « digestion » des nouvelles informations : il

mettra son travail de côté quelque temps avant d’y revenir l’esprit « aéré, rangé et
assis ».
 Il est particulièrement attaché à distinguer le fait de la rumeur et garde pour cet
exercice un esprit autonome face à la pression sociale.
 Il réfléchit et autocritique la valeur des mécanismes de recherche qu’il a mis en place.

3. Évaluation
Si l’évaluation s’attachera à vérifier votre compréhension du problème que vous avez choisi
et la bonne application des règles d’écriture – connaissances relevant plus des savoirs –, elle
portera aussi et bien évidemment sur la méthode, la démarche, la critique des sources et
l’analyse réflexive de votre travail – capacités à mettre en place des aptitudes intellectuelles.
D’ores et déjà, sachez que je serai attentive aux critères suivants.

Méthode : quantité, qualité et variété des sources ; références théoriques utilisées…

Démarche intellectuelle : identification du problème ; division du problème en sous-
problèmes ; détermination des principaux axes de recherches ; situation du problème dans
un contexte plus général ; ramifications sociales, politiques, humaines… du problème…
Analyse critique : acceptation ou rejet motivés et fondés des sources, des axes de
travail ; extraction des documents de données pertinentes pour la résolution du problème…
Analyse réflexive de votre travail : qualité de la synthèse ; qualité des réponses
apportées ; qualité et quantité des nouvelles connaissances acquises ; positionnement
personnel et citoyen motivé…

4. Et en pratique ?
Face à l’ensemble des documents que vous allez avoir devant vous, il s’agit de se forger une
méthode de travail sous peine de se perdre tout en perdant son temps.

Voici donc un itinéraire des tâches à effectuer.

Actions à mener Comment faire ? Pour vraiment

apprendre
1 Identifier le support de  Chercher à quel Se renseigner sur les
l’information (revue, quotidien, grand groupe courants de pensée
site web…). appartient le identifiés : savoir les
support, à quelle situer sur l’échiquier
université… politique et
 Ce groupe est-il comprendre les
politiquement, grandes idées socio-
philosophiquement économico-politiques
étiqueté ? qu’ils défendent.
 Qui est rédacteur en
chef, responsable

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d’édition…
2 Identifier l’auteur de l’article.  Recherche  Recherche dans les
biographique actualités.
générale.  Comprendre son
degré d’influence,
son aura, son
autorité dans la
problématique.
 Le positionner sur
l’échiquier socio-
économico-
politico-religieux.

3 Lecture des articles. Résoudre tous les Si le mot désigne un

problèmes de concept, se renseigner
vocabulaire. sur ce concept.
4 Identification du problème. Qui dit quoi, quand, où,  Remettre l’époque
comment et pourquoi. sur une ligne du
temps.
 Regarder sur une
carte les lieux cités
(géopolitique).
 Identifier
socialement,
politiquement…
les protagonistes.
 Quelles sont les
conditions
d’émergence du
problème ?
 Qui gagne, qui
perd quoi ?
5 Diviser le problème en sous- Se répartir le travail sur  Pour chaque sous-
problèmes. les sous-problèmes. problème faire le
même travail que
pour le problème.
 Temps qu’on peut
se demander
« pourquoi »,
continuer à
chercher.
6 Retenir les axes à développer. Chercher le consensus  Écouter les
dans le groupe arguments des uns
et des autres.
 Pratiquer une
écoute active et

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interrogative.
7 Faire une recherche documentaire Varier les sources.
non sélective dans un premier
temps sur les axes retenus
8 Faire l’analyse critique extérieure Appliquer la méthode
des documents trouvés. vue ci-dessus.
9 Accepter ou rejeter le document. Si le document ne Articuler un
répond pas aux raisonnement qui
questions de Quintilien, justifie l’acceptation ou
ne pas le prendre de le rejet.
prime abord.
10 Analyser chaque document relatif  Faire un résumé de Venir au cours pour
aux axes retenus chaque document. faire ce genre
 Regrouper les d’exercices.
documents qui vont
dans le même sens,
qui défendent les
mêmes idées.
11 Synthétiser les informations Les techniques nécessaires à ces travaux seront
12 Conclure étudiées et pratiquées en classe.
13 Apport : ce que j’ai appris

Rédiger une introduction d’une dizaine de lignes.

L’introduction montre que le sujet a été compris, qu’il a été réfléchi et structuré. Une bonne
introduction comprend dès lors trois parties : la présentation du sujet, une hypothèse de
recherche, le plan de l’exposé.

Dans le cas d’un mémoire ou d’une thèse, elle est suivie de la méthodologie utilisée.

À titre d’exemple et pour ne favoriser personne, voici un exemple d’introduction…

Dans le cadre de ma formation pour devenir aide-vétérinaire, il m’a été demandé de me

pencher sur les soins à apporter au cheval. (Thème général = sujet choisi de la liste) J’ai alors
décidé d’étudier plus particulièrement la ration alimentaire idéale à donner à un cheval en
fonction de sa morphologie et du travail qu’on lui demande de fournir. (Axe choisi =
hypothèse de recherche)

Après un bref descriptif de l’appareil digestif du cheval et de son

fonctionnement(Qui/Pourquoi), le dossier s’attachera à expliquer la quantité et la variété de
l’alimentation essentielle à fournir (Quoi/Pourquoi) ainsi que son fractionnement.
(Quand/Comment) Quelques conseils propres à concourir au bien-être du cheval termineront
cet exposé. (Quoi/Pourquoi/Comment)

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Fournir le fil narratif du développement de l’axe choisi avec les extraits des sources

Il s’agit maintenant de « dérouler » votre récit, de structurer la narration de votre sujet en

prenant le lecteur par le bout du cerveau pour lui fournir une réorganisation logique et
cohérente des informations retenues suivies de leurs explications attestées et communément
admises par les spécialistes de la question. Autrement dit, vous fournirez une réorganisation
des faits (qui/quoi/où/quand/comment) directement suivis de leur explication (pourquoi)
selon un ordre logique qui permet la construction d’une histoire dans le cerveau du lecteur.
Ces faits et leurs explications, vous les aurez puisés dans vos sources qui seront
obligatoirement citées dans votre récit.

Il avait été dit dans l’introduction que le dossier commencerait par un bref descriptif de
l’appareil digestif du cheval en rapport avec son anatomie (Après un bref descriptif de l’appareil
digestif du cheval et de son fonctionnement(Qui/Pourquoi), ). Il s’agit maintenant de le faire en
réorganisant les faits trouvés dans les documents (voir ci-dessous) à savoir que :

 Le cheval est herbivore

 Il ne rumine pas
 Il a un estomac petit et fragile
 Son estomac est sensible à l’acidité
 Son intestin est sensible aux coliques
 Dans la nature, il broute sans cesse
 Ses dents poussent
 Il ne sait pas vomir : muscles estomac
 Il doit avoir un volume de nourriture régulé pas trop ni trop peu sinon coliques ou
acidité qui se développe
 Il doit manger et mâcher longtemps pour assimiler l’énergie des aliments

Ces faits ont été trouvés dans les sources suivantes.

Un certain volume de nourriture est nécessaire pour le bon transit intestinal. Le

cheval est un herbivore qui, à l’état naturel, passe la plupart de son temps à brouter.

Par ailleurs, indépendamment de toute valeur nutritive, la ration doit avoir un

volume suffisant pour que le transit intestinal se fasse dans de bonnes conditions.

Contrairement aux bovins, le cheval ne rumine pas. Son estomac est relativement
petit et fragile. Le cheval ne peut pas non plus vomir, certains muscles situés à
l’entrée de son estomac le lui interdisant.

On a tendance à l’oublier, mais le cheval est aussi un « rongeur ». [ CITATION

Vet202 \l 2060 ]

Il possède également des dents qui poussent en continu, et qui

nécessitent une grosse quantité de fourrage et de fibre pour une

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usure régulière. Il faut d’ailleurs penser à ce que Doudou voit

régulièrement un dentiste.[ CITATION Che20 \l 2060 ]

L’absence de nourriture pendant une longue période entraîne une

acidité dans l’estomac, et l’abondance peut entraîner des
bouchons dans l’intestin et être la cause de coliques. Il faut donc
trouver un juste milieu.[ CITATION Che20 \l 2060 ]

Il faut laisser à votre cheval le temps de manger, de bien mâcher. La base de la ration

doit être constituée d’aliments grossiers riches en cellulose et pauvres en énergie

directement assimilable (herbe, foin, paille). Le cheval est ainsi obligé de mâcher

longtemps et de bien imprégner le bol alimentaire avec la salive. [ CITATION

Vet202 \l 2060 ]

Et voici l’exemple de rédaction avec les références dans le texte…

Le cheval est un herbivore qui, en milieu naturel, passe la plupart de son temps à brouter (15
à 16 heures). Cet herbivore à l’estomac petit, fragile (sensible à l’acidité) et à l’intestin délicat
ne rumine pas et ne sait pas vomir car des muscles à l’entrée de son estomac l’en empêchent.
Son intestin doit avoir un volume alimentaire régulé au risque de connaître des coliques. Le
cheval mange lentement pour pouvoir assimiler l’énergie d’aliments riches en cellulose. C’est
aussi un rongeur aux dents qui poussent… (Présentation du Qui suivi du Pourquoi)
[ CITATION Che20 \l 2060 ][ CITATION Vet202 \l 2060 ] Les sources sont mentionnées à la fin de mes
affirmations dans le texte et ce que j’ai écrit est une réorganisation des informations trouvées sur deux
sites. La bibliographie reprendra les sources in extenso

Une bonne ration alimentaire tant en quantité qu’en qualité devra d’abord tenir compte de
tous ces facteurs. Phrase de transition qui permet la progression du récit et introduit l’idée de la
ration alimentaire.

La ration alimentaire peut se subdiviser en deux types de nourritures : des aliments dits
naturels, c’est-à-dire qui n’ont pas subi une transformation industrielle (herbe, foin, paille,
pommes, carottes…) et les aliments produits industriellement par l’homme (tourteaux,
céréales, minéraux, vitamines…). Il apprécie aussi quelques friandises mais pas n’importe
lesquelles (voir chapitre X).[ CITATION Vet202 \l 2060 ]

Le cheval va trouver, en été, son herbe au pré. Attention, une herbe trop grasse…

Le foin sera apporté à volonté à condition…

Quant à la paille…

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Pommes, carottes et autres fruits pas trop acides pourront être donnés quotidiennement.
Trois kilos de pommes et dix kilos de carottes feront le bonheur du cheval… Les termes
énoncés (en gras) sont ensuite développés et le récit progresse…

Mais le cheval dépend aujourd’hui essentiellement de l’homme pour sa nourriture. En effet,

même si l’herbe fraîche et le foin sont pour lui un régal et un passe-temps, une alimentation
industrielle est aussi quotidiennement distribuée pour complémenter un régime de pré ou
lorsque le cheval est au box. Phrase de transition qui permet la progression du récit et introduit
l’idée d’alimentation industrielle.

Les tourteaux sont composés de….

.
.
.

Bibliographie
Chevallier, M. (2020, 31 01). L’alimentation du cheval – Le guide comple. Récupéré sur Contre
galop.com: https://contre-galop.com/guides-cheval/alimentation-du-cheval-guide/

Vetostore. (2020, 31 01). Comment choisir les friandises et quand faut-il les donner à votre cheval ?
Récupéré sur Vetostore.com: https://www.vetostore.com/conseils-cheval/comment-choisir-
les-friandises-et-quand-faut-il-les-donner-a-votre-cheval-6-166.html

Vetostore. (2020, 31 01). Comment nourrir mon cheval sportif ? Récupéré sur Vetostore.com:
https://www.vetostore.com/conseils-cheval/comment-nourrir-mon-cheval-sportif-6-
156.html

Vetostore. (2020, 31 01). Nourrir votre cheval. Récupéré sur Vetostore.com:

https://www.vetostore.com/conseils-cheval/nourrir-votre-cheval-6-83.html

Documents en vrac consultés pour cette rédaction

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Comment nourrir mon cheval sportif ?

Nourrir un cheval sportif nécessite une alimentation adaptée pour sa forme et ses performances. Un
cheval qui se dépense beaucoup doit manger une nourriture riche en protéines, en lipides de haute qualité
(oméga 3 et oméga 6), en aliments riches en fibres ainsi qu'en compléments alimentaires comme l'harpago.

POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE FOURNIR UNE ALIMENTATION ADAPTÉE

À UN CHEVAL SPORTIF ?

Un cheval sportif doit avoir une alimentation adaptée à son activité et sa morphologie afin de maintenir ses
performances. La ration quotidienne doit être suffisante, pas excessive. Le programme alimentaire de votre
animal doit être surveillé et respecté et il doit aussi être composé de produits de qualité si vous souhaitez
qu’il excelle et augmente ses performances. Par ailleurs, vous devez lui fournir suffisamment d’énergie
chimique, apportée par la nourriture, afin qu’elle devienne de l’énergie mécanique indispensable à sa
discipline sportive.

NOS CONSEILS POUR BIEN NOURRIR VOTRE CHEVAL SPORTIF 

 Conseils de base pour bien nourrir le cheval sportif

Lors de l’alimentation, commencez par donner le foin à votre cheval sportif puis sa ration. Egalement, plus
le cheval exerce une activité sportive intense, plus vous devez lui fournir un apport suffisant en protéines
(entre 10 % et 14 % environ). Par ailleurs, gardez à l’esprit que l’alimentation ne fait pas tout et n’est pas la
seule condition nécessaire à de bons résultats. En effet, les performances de votre cheval reposent
également sur sa morphologie, son entraînement et le niveau de son cavalier.

 L’amidon pour le cheval sportif 

L’apport en énergie de votre cheval sportif est constitué principalement d’hydrates de carbone appelés
amidon. Ce dernier va être transformé par les enzymes en glucose. L’amidon est présent en grande quantité
dans les céréales, de 50 % à 70 %. Vous devez toutefois veiller à ne pas donner à votre animal un apport
excessif en amidon qui peut causer des problèmes de digestion, des diarrhées ou encore des coliques. Vous
ne devez pas non plus donner une ration enrichie en amidon à votre animal avant un effort important (de
deux à trois heures avant).
 Les lipides pour le cheval sportif
Il peut être recommandé de remplacer une part de l’amidon par une ration à base de lipides de haute qualité.
Il s’agit d’acides gras polyinsaturés de type oméga 3 et oméga 6 qui ont la vertu d’être énergétiques, mais
plus digestes que l’amidon. L’équilibre souhaitable pour le cheval sportif est de 6 % à 9 % de lipides contre
32 % à 35 % d’amidon et de sucres. L’apport en graisse dans l’alimentation de votre animal doit se faire
progressivement afin de laisser la possibilité au système enzymatique digestif de s’adapter. Vous pouvez
les mélanger à l’orge mouillée ou au muesli afin de les intégrer à l’alimentation.

 Le fourrage ou fibres pour le cheval sportif

Le fourrage est très important pour le cheval. Si son alimentation en comporte assez, il bénéficiera toujours
d’une source d’énergie. Dans les muscles, il y a trois sortes différentes de fibres qui se distinguent par leur
vitesse de contraction ainsi que par leur façon d’utiliser l’énergie. Il existe également des compléments
alimentaires à base de plantes comme l'harpago. Ce produit contient de l'harpagophytum qui apporte un
confort articulaire à votre cheval sportif.

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ADAPTEZ LA NOURRITURE EN FONCTION DE LA DISCIPLINE QU’EXERCE

VOTRE CHEVAL SPORTIF

En fonction de la discipline dans laquelle excelle votre cheval, sa nourriture doit être adaptée. Par exemple,
un cheval d’endurance, qui a besoin d’une énergie lente pendant une période assez longue, ne doit pas être
nourri de la même façon qu’un cheval d’obstacles qui a besoin d’énergie rapide afin d’honorer des efforts
intenses sur une durée plutôt courte. Pour déterminer précisément les besoins de votre animal selon sa
morphologie et son activité, demandez conseil à votre vétérinaire.  

Comment choisir les friandises et quand

faut-il les donner à votre cheval ?
De nombreuses friandises pour le cheval sont adaptées pour le récompenser. Les chevaux apprécient
particulièrement les pommes, les poires, les carottes, le pain dur ou les morceaux de sucre. Veillez à donner
fruits secs, gateaux et autres gourmandises en faible quantité et occasionnellement à votre monture. Votre
cheval pouvant devenir agressif ou capricieux s'il s'habitue à consommer trop souvent ce genre de
nourriture.

COMMENT ET POURQUOI EST-IL IMPORTANT DE RÉCOMPENSER VOTRE

CHEVAL ? 

Les friandises viennent au même titre que les caresses, les câlins et les félicitations orales, récompenser
votre cheval. Elles doivent venir en récompense d’un événement en particulier, par exemple s’il a effectué
une bonne séance de travail, s’il est monté calmement dans le van de transport, s’il a réussi un exercice...
mais ne doivent pas être données sans raison précise. La récompense doit également intervenir
immédiatement après l’action demandée et réussie pour qu’il comprenne bien le lien de cause à effet et
qu’il soit d’autant plus motivé pour la prochaine fois.
NOS CONSEILS POUR BIEN CHOISIR LE TYPE DE FRIANDISES À DONNER À
VOTRE CHEVAL

 Les friandises que les chevaux apprécient particulièrement

Les chevaux se régalent de fruits et légumes qui renferment beaucoup d’eau et qui les rafraîchissent comme
les pommes, les poires, les carottes ou encore la salade verte. Le pain dur est aussi très apprécié. Les
chevaux sont aussi très friands de morceaux de sucre et de fruits secs non salés tels que les noix.
Egalement, vous pouvez trouver dans le commerce des friandises que les chevaux adorent particulièrement.

 A quelle fréquence donner des friandises à votre cheval ?

Les friandises viennent en supplément de la ration nutritionnelle quotidienne du cheval, c’est pour cela que
la distribution ne doit pas être excessive. Les aliments de récompense les plus communs comme les carottes
et un bon foin peuvent être donnés sans danger, car ils sont nutritifs et sans risque. Les gourmandises et
gâteaux pour chevaux, par exemple à base de mélasse et de grain, ne causent pas de problème s’ils sont
donnés en faible quantité. Les fruits secs doivent aussi être donnés de façon très raisonnée.

 Friandises et apports nutritionnels pour le cheval

Les gourmandises que les équidés adorent peuvent aussi servir à leur apporter des éléments nutritionnels en
particulier. Par exemple, pour les chevaux qui n’ont pas accès à la prairie, les fruits vont leur fournir de

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la vitamine C. En période hivernale, les carottes sont intéressantes à exploiter, car elles sont riches en bêta-
carotène.
 Ce qu’il ne faut pas faire avec les friandises pour les chevaux
Les friandises ne doivent pas être données à tout moment sinon votre cheval va vous en réclamer en vous
fouillant vos poches, en mordant vos vêtements... En effet, une distribution de friandises mal gérée peut
avoir un incident sur le comportement de l’équidé qui peut commencer à mordre ou à lancer des coups de
pied s’il n’a pas son bonbon. C’est donc à vous de décider quand l’animal a le droit à une friandise et non à
lui, et vous devez lui faire comprendre cela.

COMMENT DONNER LES FRIANDISES À VOTRE CHEVAL ?

Lorsque vous donnez des friandises à votre animal, présentez-les dans la paume de votre main, en la
mettant bien à plat. Gardez la main bien ferme jusqu’à ce que le cheval ait mangé ses gourmandises, mais
ne retirez pas la main avant de peur de vous faire mordre, car le cheval attrape la nourriture avec ses lèvres.
Par ailleurs, si vous craignez que votre cheval vous morde, car il est glouton et qu’il se montre vorace face
à des friandises, vous devez l’éduquer et lui poser des limites.

Nourrir votre cheval

Nourrir votre cheval passe par une alimentation variée, adaptée à sa taille, son activité et ses besoins
particuliers. Le régime alimentaire d'un cheval se compose d'herbe, de fourrages, d'aliments concentrés et
de certains fruits et légumes comme les pommes et les carottes. Laissez votre cheval manger lentement et
surveillez son appétit.

POUR MIEUX COMPRENDRE LES BESOINS NUTRITIONNELS DU CHEVAL

Le cheval est un herbivore qui, à l’état naturel, passe la plupart de son temps à brouter. Comme tous les
animaux, le cheval a besoin d’une alimentation diversifiée, équilibrée, adaptée à son activité, à son âge et à
sa taille. La ration journalière doit couvrir les besoins nécessaires à l’entretien et au travail. Par ailleurs,
indépendamment de toute valeur nutritive, la ration doit avoir un volume suffisant pour que le transit
intestinal se fasse dans de bonnes conditions. Ce volume est apporté en grande partie par le foin, la paille
ou l’herbe.

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POURQUOI C’EST IMPORTANT

Contrairement aux bovins, le cheval ne rumine pas. Son estomac est relativement petit et fragile. Le cheval
ne peut pas non plus vomir, certains muscles situés à l’entrée de son estomac le lui interdisant. Il est donc
nécessaire de fractionner la ration journalière du cheval domestiqué en 3, 4 ou 5 repas.

CE QU’IL FAUT SAVOIR

 Choisissez un régime varié
Votre cheval se nourrit à la fois d’herbe (s’il a la chance de disposer d’un pré), de fourrages (foin, paille…),
d’aliments concentrés (grains de céréales en l’état ou aliments élaborés contenant céréales, tourteaux, co-
produits, minéraux, vitamines…) et de certains fruits et légumes dont il est souvent très friand (pommes,
carottes…)

 Mettez votre cheval au pré, mais pas n’importe comment

Lorsqu’il est au pré, votre cheval mange beaucoup d’herbe : on sait qu’il peut en ingurgiter jusqu’à 100 kg
par jour. Cependant, le calcul de la quantité absorbée n’est que de peu d’utilité : ce qui compte avant tout,
c’est l’état général de l’herbe. Il suffit qu’elle soit de qualité moyenne pour contenir tout ce qui est
nécessaire au développement du cheval. Il faut cependant être très vigilant sur l’entretien d’une prairie dans
laquelle se trouvent des chevaux. Nomades dans l’âme, ils ont l’habitude d’être très sélectifs dans le choix
de l’herbe. Au bout d’un certain temps, ils auront mangé une partie de l’herbe jusqu’aux racines et laissé
une autre partie sans y toucher. La surface réellement utilisable se trouvera rapidement divisée par deux.
Pour la gestion d’une prairie à long terme, il est indispensable de la diviser en parcelles. Lorsque c’est
possible, il est également fortement conseillé de mettre des vaches dans les prairies. Le fait d’avoir deux
espèces sur le même terrain va l’enrichir et empêcher sa dégénérescence.
 Ne négligez jamais le fourrage
Prenez toujours soin de donner suffisamment de fourrage (herbes, foin, paille) à votre cheval… Pendant
l’hiver, l’herbe ne pousse plus, mais heureusement le surplus de l’herbe provenant de la poussée printanière
peut être conservé et stocké sous forme de foin. Lorsqu’il est conservé au sec, on peut le garder plusieurs
années. Un bon foin n’est pas poussiéreux et sent bon. Attention : le préfané que l’on trouve en grosses
balles emballées n’est pas du foin… Il possède toutes les substances présentes dans le foin mais il n’y a
plus de vitamines, suite à l’acidification gage de la conservation. Vous pouvez également compléter son
alimentation par une supplémentation, notamment pour les chevaux en croissance avec des produits comme
le Lehring Osteosin PCA, qui soutient leur métabolisme osseux. 
Il lui faut environ 45 min pour manger un kilo de foin et 20 min pour un kilo de céréales.

 Sachez évaluer sa ration

Niveau d’activité Aliments Cheval ou poney de 300 kg Cheval de 450 kg  C
Foin de pré 4 kg/jour 5 kg/jour 4
  Léger
Granulés 2 kg/jour 3 kg/jour 2
Foin de pré 4 kg/jour 5 kg/jour 4
  Moyen
Granulés 3 kg/jour 3,5 kg/jour 2
Foin de pré 4 kg/jour 5 kg/jour 4
  Soutenu
Granulés 3,5 kg/jour 4,5 kg/jour 2

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Chaque cheval étant unique, il n'y a pas de recette valable pour tous les chevaux. Pour bien nourrir un
cheval ou un poney, il faut prendre en compte sa race, son âge, son poids, son activité journalière, la saison
et la qualité de l'alimentation. Voici un tableau indicatif qui pourra vous servir de base…

Connaître quelques astuces

Pensez à ne pas nourrir directement votre cheval sur le sable ou sur la terre afin d'éviter les « coliques de
sable ». S’il se montre un peu « glouton », mettez des morceaux de pierre à sel dans la mangeoire pour
freiner son appétit. Et, pour ne pas perturber le début de sa digestion, évitez de le faire travailler dans
l’heure qui suit la distribution de nourriture.

Faites le ronger

On a tendance à l’oublier, mais le cheval est aussi un « rongeur ». Il adore surtout ronger le bois et les
branches à certaines périodes de l’année, en particulier en automne. Auparavant, les prairies étaient
toujours bordées de haies et les animaux pouvaient donc facilement complémenter leur ration en mangeant
dans les haies. Il est très intéressant de donner des branches et des tailles d’arbres aux chevaux qui en
raffolent. Prudence, car tous les arbres de conviennent pas. Il faut proscrire tout ce qui est exotique,
ornemental et conifère. Les noisetiers, saules, aubépines, frênes, arbres fruitiers ne posent aucun problème.
N’oubliez pas non plus des plantes comme les orties et les charbons qui, une fois fauchées et un peu
séchées, sont des aliments très appréciés.

BON À SAVOIR

Faites attention aux dents de votre cheval, surtout ses molaires qui jouent le rôle d’une véritable râpe. En
cas d’obstacle au frottement, il peut y avoir une diminution très importante de la digestibilité des aliments.
La qualité de la mastication est très facile à mettre en évidence par l’examen des crottins. Si les grains
repassent non digérés, c’est que le cheval ne mâche pas bien.

L’alimentation du cheval – de
complet
Accueil » Guides » L’alimentation du cheval – Le guide complet
L’alimentation du cheval, c’est tout un art. Il faut choisir des aliments adaptés en fonction de
son activité, de sa morphologie et de sa race. Dans la nature, le cheval passe 15 ou 16 heures
par jour à manger. Une bonne prise en compte de l’alimentation du cheval est nécessaire à
sa bonne santé et pour vous aider, voici le guide complet de l’alimentation du cheval.
 

1. Fonctionnement alimentaire du cheval

Source : Pixabay / montage : PteMarie
Le cheval est un herbivore et possède de nombreux atouts pour s’alimenter.

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Tout d’abord, il a un appareil digestif adapté à cette alimentation. Il faut bien en tenir compte
dans la gestion de l’alimentation du cheval. Le cheval est incapable de vomir, il faut donc
veiller pour sa santé à sa bonne digestion. Non, kiki ne se nourrit pas de chocolat ou de
hamburger…

Il possède également des dents qui poussent en continu, et qui nécessitent une grosse quantité
de fourrage et de fibre pour une usure régulière. Il faut d’ailleurs penser à ce que Doudou voit
régulièrement un dentiste.

Enfin, le cheval a un estomac assez petit. Ce n’est pas une vache qui rumine, et il n’avale ses
aliments qu’après les avoir mâchés grâce à sa salive, ou à de l’eau qu’il doit avoir à sa
disposition.

2. Comprendre ses besoins alimentaires

Crédit : PteMarie
L’alimentation du cheval diffère suivant sa race, son sexe et son âge. Mais également en
fonction de son travail et de son comportement. Red Rum pur-sang de course ne mangera pas
de la même manière que Caramel le poney du club. Mais, dans les deux cas, ils doivent être
alimentés de manière légère et en continu.

L’absence de nourriture pendant une longue période entraîne une acidité dans l’estomac, et
l’abondance peut entraîner des bouchons dans l’intestin et être la cause de coliques. Il faut
donc trouver un juste milieu.

Au box, il est plus difficile de gérer l’alimentation du cheval et sa digestion. Il faut dans la
mesure du possible, lui distribuer des repas à horaires fixes et plusieurs fois par jour,
principalement pour les céréales. Le cheval doit avoir des fibres à disposition tout au long de
la journée pour assurer sa mastication et un apport plus lent dans son estomac. En plus, ça
occupera Doudou qui mastiquera au lieu d’embêter sa voisine de box.

Au pré, le cheval bénéficie du fourrage à volonté. Toutefois, il faut faire attention car le
cheval est capable d’ingurgiter de la nourriture au-delà de ses besoins nutritionnels. Il y aura

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alors un risque pour Kiki d’embonpoint, voire d’obésité, ce qui peut détériorer sa santé et
entraîner des fourbures. Pour éviter ce problème, il est conseillé de couper la surface du pré en
plusieurs parcelles.

3. Quelques règles élémentaires pour l’alimentation du cheval

Crédit : PteMarie
 Le changement d’alimentation doit se faire régulièrement pour laisser à l’estomac le
temps de s’habituer. Il faut en général quelques jours ou semaines pour éviter les diarrhées
ou coliques.
 

 Pour bien adapter l’alimentation du cheval, il faut tenir compte de la quantité d’herbe
ingurgitée si le cheval a un accès à un pré ou paddock, mais aussi de l’apport de fourrage
dû à sa litière.
 

 Si des compléments de céréales sont donnés, attention à ne pas distribuer plus de 2Kg
par repas pour un cheval de 500kg car elles contiennent beaucoup d’amidon.
 

 Pour éviter que le cheval ne mange trop rapidement, il ne faut pas hésiter à utiliser un
filet à foin au box et le découpage des prés en parcelles.
 

 Distribuez au cheval le foin avant les autres aliments. La salive utilisée pour le foin
évitera les obstructions de l’œsophage et réduira le taux d’acidité de l’estomac.
 

 Stockez la nourriture dans un endroit sec et à l’abri des souris. Celles-ci peuvent
apporter des maladies.
 

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 Après l’avoir nourri, laissez au cheval au moins une heure de repos avant de le monter.
 

4. Les différents aliments

Pour l’alimentation du cheval, on dispose de plusieurs combinaisons d’ingrédients possibles.

Le fourrage

Les aliments de type fourrage sont composés de plantes dites légumineuses.

Les aliments concentrés ou céréales

5. Ses besoins nutritionnels

Source : Pixabay
Une ration doit être adaptée au cheval et peut évoluer dans le temps selon l’époque de l’année,
la santé ou le travail du cheval. Pour constituer et calculer une ration, il faut choisir des
aliments et en déterminer les proportions qui vont être données au cheval chaque jour.

 Un cheval doit avoir accès par jour à environ 2kg de fourrage pour 100kg de poids,
nécessaires au bon fonctionnement du tube digestif.
 

 On peut donner jusqu’à 10kg de carottes (pour 500kg) et 3Kg de pommes (pour
500kg) par jour.
 

 L’alimentation du cheval passe aussi par l’hydratation. L’eau doit être accessible en
permanence. Un cheval a besoin de 20 à 60L d’eau suivant la température et la nourriture
donnée.
 

 Le cheval a également besoin de minéraux et de sel, souvent peu présents dans les
fourrages ou grains. Il ne faut pas hésiter à leur mettre à disposition des pierres que ce soit
au box ou au pré.

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Crédit : PteMarie
 

6. Calculer sa ration idéale

Source : Pixabay
Les besoins du cheval sont exprimés en UFC (Unité Fourragère Cheval) :

 1 UFC (1kg orge, avoine, maïs)

 0,5 UFC (1kg foin, luzerne, trèfle)
 0.25 UFC (1kg avoine)
 0.15 UFC (1kg d’herbe, carottes, paille)
Quelques exemples :

Type Activité Poids en Kg Besoins en U

Cheval de selle au repos 500 4.1

Cheval de selle au travail 500 7.8

Poney au repos 300 3.5

Poney au travail 300 5.5

Jument en gestation 500 8.5

Pour calculer la ration d’un cheval :

 calculer l’UFC idéal du cheval

 noter tous les éléments nutritifs déjà disponibles (paille, herbe…)
 apporter et ajouter une large quantité de fourrage (minimum 2kg pour 100kg)
 compléter avec d’autres aliments si nécessaire
 

Voilà, maintenant vous avez toutes les informations nécessaires sur l’alimentation du cheval.
N’hésitez pas, en cas de doute à faire appel à votre vétérinaire, il saura vous aiguiller dans
votre démarche de faire manger plus équilibré à votre cheval !

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Source photo à la une : Pixabay

Marie Chevallier
30 ans, j'aime les poneys, les paillettes et j'assume

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