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Université CONSTANTINE-3 / Faculté GP/ Département GP/ 3 ème année Licence/ U.

E : Instrumentation&Capteurs (2020/2021)

Chapitre 3 : 3)- THERMOMETRES A RESISTANCE ET A THERMISTANCE


Le fonctionnement des thermomètres à résistance et thermistances est basé sur le même phénomène
Mesure de température (Capteurs de température)
physique ; l'influence de la température sur la résistance électrique d'un conducteur. La mesure d'une
température est donc ramenée à la mesure d'une résistance. Comme la caractéristique
1)- INTRODUCTION :
résistance/température est de nature différente pour un métal et un semiconducteur d'oxydes
Les capteurs de température sont les plus utilisés dans l'industrie et les domaines de la science et la
métalliques, deux cas sont distingués. On parlera :
technologie. En trouve :
 de thermomètre à résistance d'une part
*- les instruments manuels (non utilisables dans un système de contrôle-commande),
 et de thermistance d'autre part.
*- les sondes industrielles : thermocouples, sondes Pt100 et thermistances ; enfin le cas des mesures par
3.1 Thermomètre à résistance (RTD: Resistance Temperature Detector)
infrarouge.
La résistance électrique des matériaux conducteurs et semi-conducteurs dépend fortement de
On décompose les capteurs de température en deux sous-catégories :
leur température. Généralement cette dépendance peut être traduire par l’équation :
 Les capteurs passifs, à résistance ou thermistance ;
ࡾ(ࢀ) = ࡾ(ࢀ૙). ࡲ(ࢀ − ࢀ૙)
 Les capteurs actifs, à couple thermoélectrique.
Où :
- R(T) : est la résistance du matériau à la température T
2)- ÉCHELLES DES TEMPERATURES
- R(T0) : sa résistance à la température T0.
Il faut tout d'abord rappeler les correspondances entre les différentes échelles de température :
- F(T-T0) : une fonction caractéristique du matériau dépendante de sa résistance vis-à-vis de la
Échelle de Kelvin : L'unité est le Kelvin (K).
température.
Échelle de Rankin :L'unité est le degré Rankin (°R)
ࡲ(ࢀ − ࢀ૙) = ૚si ࢀ = ࢀ૙ donc ࡾ(ࢀ) = ࡾ(ࢀ૙)
Échelle de Celsius: L'unité est le degré Celsius (°C). Cette échelle se base sur l'échelle absolue de
La nature du matériau (métal ou semi-conducteur), sa pureté, sa conductivité ainsi que le domaine de
Kelvin :
température exploré jouent un rôle important dans la variation de R(T).
ࢀ(°࡯) = ࢀ(ࡷ ) − ૛ૠ૜, ૚૞
Dans le cas d’un métal en Platine, Cuivre ou Nickel, sa résistance électrique dépend de la température
Échelle de Fahrenheit : L'unité est le degré Fahrenheit (°F). Cette échelle s'obtient par décalage de
suivant la relation :
l'échelle absolue de Rankin :
ࡾ(ࢀ) = ࡾ(ࢀ૙). ൫૚ + ࡭. ࢀ + ࡮. ࢀ૛ + ࡯. ࢀ૜ + ⋯ ൯
ࢀ(°ࡲ) = ࢀ(°ࡾ) − ૝૞ૢ, ૟ૠ
où A, B et C des constantes caractéristiques du matériau et T et la température de mesure.
La relation de la conversion entre l'échelle de Celsius et celle de Fahrenheit :
Sensibilité thermique (Coefficient de température) d’une résistance métallique :

ࢀ(°࡯) = (ࢀ(°ࡲ) − ૜૛). La sensibilité thermique d’une résistance métallique dépend de la nature du métal de sa pureté

Le tableau 3-1 suivant donne l’équivalence entre les différentes échelles : ainsi que de la plage de température explorée. La relation de R(T) peut être linéarisée suivant
l’expression :
Kelvin (K) Celsius (°C) Rankin (°R) Fahrenheit (°F)
ࡾ(ࢀ) = ࡾ(ࢀ૙). (૚ + ࢇࡾ . ࢀ) ==> ܴ(ܶ) = ܴ଴. (1 + ߙ. ܶ)
Zéro absolu 0 -273,15 0 -459,67
(ࢻ. ࡾ ૙) : Représente la sensibilité thermique du capteur.
Équilibre eau glace à 101325 Pa 273,15 0 491,67 32
 par exemple le thermomètre à résistance PT100 (sonde Pt100) :
Ébullition de l'eau à 101325 Pa 373,15 100 671,67 212 Il est constitué d'un film ou d'un fil de platine, sa résistance vaut : ܴ(ܶ) = ܴ଴. (1 + ߙ. ܶ) => la
ௗோ
sensibilité thermique ܵ஼ = = ߙ. ܴ଴ = 0,385 Ω/°C est une constante => capteur linéaire.
ௗ்

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R=100 Ω à 0°C et R=138,5 Ω à 100°C. 4)- CAPTEURS ACTIFS, A COUPLE THERMOELECTRIQUE (THERMOCOUPLE):
3.2 Capteur de température à base d'une Thermistance: Un thermocouple est constitué de deux conducteurs A et B de nature différente reliés à une extrémité
La composition d'une thermistance peut-être, par exemple : Fe2O3 ; MgAl2O4 ; Zn2TiO4. dans le milieu dont on veut mesurer la température Tx. Entre les deux autres extrémités, à la
Il existe 2 types de thermistance, les CTN et les CTP (coefficient de température positif). température T2 connue, apparaît une force électromotrice (F.e.m) fonction des deux températures. Par la
* Un Résistor à CTP (coefficient de température positif). mesure de cette force électromotrice et en connaissant les caractéristiques du thermocouple, on peut en
Sa courbe de variation n'est absolument pas linéaire et présente un seuil marqué. On l'utilise pour déduire la valeur de la température Tx.
détecter le seuil de température pour lequel il est fabriqué. *Principe
* Un résistor à CTN (coefficient de température négatif). Capteur de température à base d'une Soudure « froide »
Ou
Deux matériaux différents
Thermistance CTN (coefficient de température négatif) ou ( NTC: negative temperature Jonction de référence
coefficient) Conducteur A

Une thermistance est un composant électronique dont la résistance électrique est très sensible  Soudure « chaude »
Ou
à la température. L ‘expression de sa résistance s’écrit : Jonction de mesure
ConducteurB
૚ ૚
ࡾ(ࢀ) = ࡾ(ࢀ૙). ࢋ࢞࢖ ቂ࡮ ቀ −
ࢀ ࢀ૙
ቁቃ avec la température T et T0 exprimée en Kelvin [T]=K. TC
Où R(T0) est la résistance de la thermistance à T=T0 généralement (T0=25°C=298K)
Le principe du thermocouple est basé sur l'effet Seebeck, qui n'est autre que la combinaison de l'effet
B : une constante caractéristique du matériau, généralement comprise entr(e 3000K et 5000K.
Thomson et de l'effet Peltier.
La sensibilité thermique de la thermistance s’écrit sous la forme suivante :
Le fonctionnement d’un couple s’appuie sur les trois effets :

ࢻࡾ = − -l’effet PELTIER : à la jonction de deux conducteurs A et B différents, à la même température,
ࢀ૛
=> sensibilité thermique Sc dépend de la Température => capteur non linéaire. s’établit une d.d.p qui ne dépend que de A, B et T, c’est la f.e.m Peltier ࡼ ࢀ࡭/࡮ .

ࢂࡹ − ࢂࡺ = ࡼ ࢀ࡭/࡮
-l’effet THOMSON : entre deux points M et N, à températures différentes, à l’intérieur d’un
conducteur homogène s’établit une f.e.m qui dépend du conducteur et des température de M et N, c’est
ࢀ ࢀࡺ
la f.e.m Thomsonࢀ࡭ࡹ .
Figure 3-1 : Graphes de l'évolution de la résistance en fonction de la température.
3.3 Méthodes de mesure.
Comme il s'agit de capteurs passifs, on emploie les montages associés à ce type de capteurs :
- les circuits potentiométriques. ࢀ ࢀࡺ ࢀ
ࢀ࡭ࡹ = ∫ࢀ ࡹ ࢎ࡭ ࢊࢀ,
- l'alimentation par source de courant. ࡺ

- les ponts de mesure. avec hA coefficient de Thomson du conducteur A est une fonction de température.

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-l’effet SEEBECK : Un circuit constitué de deux conducteurs A et B dont la jonction est à une
température (T)) constitue un couple thermoélectrique qui est le siège d'une f.e.m résultant des effets
Peltier et Thomson.

La connaissance de la température de la soudure froide est indispensable pour déterminer température


de la soudure chaude.
ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ૛ ࢀ ࢀࢀ૚ Si on connaît la température ambiante Ta (Tf) à l’instant de la mesure, et Tc étant la température à
ࡿ࡭Ȁ࡮
૛ ૚
ൌ ࢀ࡮૛ ൅ ࡼ ࡭Ȁ࡮

൅ ࢀ࡭૚ ൅ ࡼ ࡮Ȁ࡭

൅ ࢀ࡮
ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ
mesurer, on peut écrire la F.E.M. du thermocouple par la relation suivante:
ࡿ࡭Ȁ࡮
૛ ૚
ൌ ൫ࢀ࡮૛ െ ࢀ࡭૛ ૚ ൯൅ ቀࡼ ࡭Ȁ࡮

െ ࡼ ࡭Ȁ࡮

ቁ ࢀ ૙°࡯ ࢀ ࢀ ࢀ ૙°࡯
ࡱ࡭Ȁ࡮

= ࡱ࡭Ȁ࡮
࡯ ࢇ
൅ ࡱ࡭Ȁ࡮

ࢀ૛ࢀ૚
ࡿ࡭Ȁ࡮ : C'est la FEM de Seebeck dont le thermocouple est le siège qui fournit l'information de ࢀ ࢀ
avec ࡱ࡭Ȁ࡮
࡯ ࢇ
: est la tension mesurée à l'aide d'un millivoltmètre.
millivoltmètr
température cherchée. donc la f.e.m d'un thermocouple est donnée par :
ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ
La F.E.M. (E) délivrée par le thermocouple, dépend des températures Ta (Tf) et Tc.
ࡱ࡭Ȁ࡮
૛ ૚
ൌ ࡿ࡭Ȁ࡮
૛ ૚
ൌ ࡷ Ǥ(ࢀ૛ െ ࢀ૚) ൌ ࡷ Ǥ൫ࢀ࡯ െ ࢀ࢘ࢋࢌ൯ avec K coefficient de Seeb
Seebeck (pouvoir thermique).
donc on peut déterminer la F.E.M. fournie par un thermocouple ainsi que la température chaude Tc.
Les étapes à suivre sont alors les suivantes :
Convention : ࢀ ࢀ
࡯ ࢌ
 On mesure ࡱ࡭Ȁ࡮
ࢀ૛ࢀ૚ ࢀ૛ࢀ૚ ࢀ૚ࢀ૛ ࢀ૚ࢀ૛
ࡱ࡭Ȁ࡮ ൌ െࡱ࡮Ȁ࡭ ൌ ࡱ࡮Ȁ࡭ ൌ െࡱ࡭Ȁ࡮
 On note la température ambiante Tf de la jonction de référence ;
Loi des températures successives : la f.e.m de Seebeck du couple A/B est donnée par : ࢀ ૙°ࢉ
ࢌǡ ࢀ ࢀ
࡯ ࢌ
ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ
 On recherche dans la table de référence, la valeur de ࡱ࡭Ȁ࡮ , que l'on ajoute à ࡱ࡭Ȁ࡮ pour obtenir
ࡱ࡭Ȁ࡮
૜ ૚
ൌ ࡱ࡭Ȁ࡮
૜ ૛
൅ ࡱ࡭Ȁ࡮
૛ ૚

ࢀ ૙°ࢉ
࡯ǡ
ࡱ࡭Ȁ࡮ ;
Loi des métaux successifs : la f.e.m de Seebeck du couple A/C est donnée par:
ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ࢀ ૙°ࢉ
࡯ǡ
ࡱ࡭Ȁ࡯
૛ ૚
ൌ ࡱ࡭Ȁ࡮
૛ ૚
൅ ࡱ࡮Ȁ࡯
૛ ૚
où C est un métal intermédiaire entre
re les deux métaux A et B.  On cherche dans la table de référence la valeur de T C associée à celle de ࡱ࡭Ȁ࡮ .

* Des tables de référence normalisées (norme CEI 584.1) donnant les valeurs de F.E.M. (E) ont été
établies pour chaque thermocouple, la jonction froide étant à la température T=0°C
T=0°C. Industriellement, c’est un circuit électronique qui mesure automatiquement la température de la soudure
ࢀ ૙°ࢉ ࡯ ࢌࢀ ࢀ
Le tableau suivant donne la correspondance entree la température TC (par pas de 10 °C) et ࡱࡷ࡯ǡ pour froide et exécute les étapes pour fournir la tension à exploiter ࡱ࡭Ȁ࡮ qui correspond à la température

le thermocouple type K : mesurée :

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Ce circuit est appelé circuit de compensation de soudure froide, souvent noté CSF, et intégré dans
l’instrument de mesure (transmetteur, régulateur ou automate).

* Le tableau 3-2 présente quelques types de thermocouples.


type métaux gamme d'utilisation tolérance Figure 3-3 : Courbes typiques d'étalonnage de thermocouples.
cuivre-nickel +- 1 °C (de -40 à 133 °C) Exercice n°1:
T cuivre -270 à 400 °C
constantan +- 0,0075 |T| (de 133 à 350 °C)
il s'agit d'une sonde de platine Pt 100Ohm, normalisée. cette sonde a une résistance de 100 Ω à 0°C et
nickel-chrome cuivre-nickel +- 2,5 °C (de -40 à 333 °C)
E -270 à 1000 °C 138,5Ω à 100°C. Sa réponse est considérée comme linéaire entre 0 et 100°C.
chromel constantan +- 0,0075 |T| (de 333 à 900 °C)
cuivre-nickel +- 2,5 °C (de -40 à 333 °C) a- Déterminer la sensibilité (en Ω.°C-1) de la sonde Pt 100Ω
100 dans l'intervalle 0 à 100°C.
J fer -210 à 1200 °C
constantan +- 0,0075 |T| (de 333 à 750 °C)
b- La sonde Pt 100Ω est reliée à un transmetteur (TT1). Ce transmetteur doit délivrer un signal standard
nickel-chrome nickel-aluminium +- 2,5 °C (de 40 à 333 °C)
K -270 à 1370 °C 4 à 20mA pour des variations de température comprises entre 10 et 50°C. Déterminer ( en Ohms) les
chromel alumel +- 0,0075 |T| (de 333 à 1200 °C)
+- 1,5 °C (de 0 à 600 °C) valeurs d'étendue de mesure et de décalage de zéro à appliquer sur le transmetteur TT1.
TT1
R platine rhodié (13 %) platine -50 à 1760 °C
+- 0,0025 |T| (de 600 à 1600 °C)
+- 1,5 °C (de 0 à 600 °C)
S platine rhodié (10 %) platine -50 à 1760 °C Solution :
+- 0,0025 |T| (de 600 à 1600 °C)
a- le thermomètre à résistance PT100 (sonde Pt100) : R=100 Ω à 0°C et R=138,5 Ω à 100°C.
B platine rhodié (30 %) platine rhodié (6 %) 0 à 1820 °C +- 0,0025 |T| (de 600 à 1700 °C) ௗோ ሺଵଷ଼ǡହିଵ଴଴ሻπ
ܴ(ܶ) ൌ ܴ଴. (ͳ ൅ ߙǤܶ) => la sensibilité thermique ܵ஼ = = ൌ ߙǤܴ଴ = 0,385 Ω/°C
ௗ் ሺଵ଴଴ି଴ሻι௖
nickel-chrome-silicium nickel-silicium +- 2,5 °C (de 40 à 333 °C)
N -270 à 1300 °C La sensibilité s=R/T=0,385Ω.°C-1.
nicrosil nisil +- 0,0075 |T| (de 333 à 1200 °C)
b- E.M. (Etendue de mesure) :
Tableau 3-2 : Couples de métaux pour thermocouples.
pour T=10°CR(10°C)=103.85Ω
L'erreur de mesure avec des thermocouples peut atteindre plusieurs degrés.
La figure 3-3 représente les courbes d'étalonnage classiques des différents typ
types de thermocouples. et pour T=50°CR(50°C)=119,25Ω
EM=R(50°C)-R(10°C)=15,40Ω
Ω.
DEC (décalage de 0)= R(10°C)=103,85Ω.

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Chapitre 4 : La pression atmosphérique ou pression barométrique : La pression atmosphérique moyenne au niveau


de la mer, à 15°C, est d’environ 1013 mbar. Elle peut varier, de ± 25 mbar, avec la pluie o u le beau
Mesure des Pressions temps.
La pression relative : C’est la différence de pression par rapport à la pression atmosphérique. Elle est le
1)- Définitions plus souvent utilisée, car la plupart des capteurs, sont soumis à la pression atmosphérique.
1.1 Définition de la pression Pression différentielle : C’est une différence entre deux pressions, dont l’une sert de référence.
Un corps liquide ou gazeux enfermé dans un récipient, qu'il est remplit entièrement, exerce sur toutes
Le vide : Il correspond théoriquement à une pression absolue nulle.
les parois de celui-ci une force dite de pression qui est définie comme le quotient d’une force par une
II. Constitution des capteurs de pression :
surface :
Dans tous les cas, les capteurs de pression peuvent se ramener au schéma synoptique
synop ci-dessous.
‫ܨ‬ே
ܲ௉௔ =
ܵ௠ మ

Avec : la pression P est exprimée en N/m² appelé aussi Pascal (Pa) ; ainsi que cette pression s’exerce
perpendiculairement à la surface considérée.

1.2 Les différentes unités de pression


Pascal Bar Atmospher Psi mm H2O mm Hg kgf/cm2
=(N/m2) e (Pound by (Torr)
=kg/(m.s2) Square Inch)
1 10-5 0.986910-5 1.4510-4 0.102 7.510-3
7.5 1.0210-5 Le corps d'épreuve est l'élément mécanique qui, soumis aux variations de la grandeur à mesurer a pour
rôle de transformer celle-ci
ci en grandeur physique mesurable. Dans la figure suivante la constitution des
capteurs correspondants aux
ux différents types de mesure des pressions :
1.3 Les différentes sortes (types) de pression
Pour mesurer la Pression absolue

Pour mesurer la pression relative

Pour mesurer la pression différentielle

2)- Pression pour les fluides (liquide et gaz)


a- Pression hydrostatique : A l’intérieur d’une colonne de fluide se crée une pression due au poids de
la masse de fluide sur la surface considérée. Pour chacun des quatre récipients représentés sur la figure
suivante :

La pression absolue : C’est la pression réelle, dont on tient compte dans les calculs su
sur les gaz. (C’est
la pression par rapport le vide (pression nulle).

La pression au fond de ceux-ci


ci est identique est égal à :
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a. Manomètres hydrostatiques
ܲଵ = ܲଶ = ܲଷ = ܲସ = ܲ௔௧௠ + ߩ. ݃. ℎ *- Définition de la fonction remplie :

ܲ = ߩ. ݃. ℎ avec ‫=ܭ‬
Avec : P : Pression h : Hauteur ఘ.௚

h: est la distance entre la surface libre est le point de mesure de la pression (m).
K
: la masse spécifique ( la masse volumique ) du liquide (Kg/m3).
g: la force de la pesanteur (m/s2).
La sensibilité k de l’appareil est d’autant plus importante lorsque  est faible.
b- Pression hydrodynamique :
*- Manomètre à tube en U:
Si le fluide est en mouvement il crée une pression supplémentaire Pd, dite pression dynamique ou
La différence d’altitude h du liquide manométrique, entre les deux cotés d’un même tube en U,
hydrodynamique.
1 donne une mesure de la différence pression P entre les deux extrémités du tube. Ce manomètre
ܲௗ,஻ = . ߩ. ܸ஻ଶ offre une sensibilité sur sa partie droite :
2
VB: vitesse de déplacement de fluide. ௗ௛ ଵ
: la masse spécifique ( la masse volumique ) du liquide (Kg/m3) Sensibilité : ܵ = =
ௗ௉ ఘ.௚

Tableau 1: Masse volumique

Matériaux Masse volumique (Kg/m3)

Mercure 13600
tétrachlorure de carbone 1590
Eau 1000
alcool éthylique 790
huile hydraulique 912
On peut augmenter la lisibilité en utilisant un tube en U de sections inégales.
3)- Appareil de mesure de pression:
Pour la mesure de pression, on distingue deux grandes familles:
1- Capteurs qui utilisent un liquide
2- Capteurs à déformation de solide.

3-1. Capteurs qui utilisent un liquide


On trouve, parmi ces instruments le plus simple de tous les indicateurs de pression de l'industrie, le
manomètre à liquide. Lorsque les pressions statiques sont faibles et que seule une indication visuelle est
requise, on se sert de manomètres visuels. La figure ci-dessous montre respectivement les très simples
manomètres à tube en U, à puits (ou réservoir) et incliné.
Dans le cas de pressions élevées, on se sert de mercure comme liquide. Dans ce cas, c'est la position
d'un flotteur à la surface du mercure qui définit le niveau de mercure, lequel à son tour définit la
pression requise pour lui faire atteindre ce niveau.
3-2. Manomètres à déformation de solide
On utilise ces capteurs en cas de besoin d'une indication ou d'un enregistrement direct de la pression
différentielle et là où un fluide de remplissage sera nocif pour le procédé. Sous l'action de la pression,
un solide se déforme de manière élastique. Différents matériaux sont utilisés, caoutchouc, matières
plastiques, alliages métalliques, acier inoxydable. La membrane peut être soumise à une pression sur
l'une de ses faces ou à deux pressions (une par face). La pression peut agir directement sur la membrane
ou indirectement par l'intermédiaire d'une tige ou d'une liaison hydraulique.
On trouve notamment :

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o des manomètres à tube de Bourdon, à soufflet, à membrane dont jauge


uge de contrainte, transformateur
différentiel et effet capacitif
o Des manomètres à effet piézo-électrique
a. Le manomètre à tube de Bourdon:
Sous l'action de pression, un solide se déforme de manière, élastique et donne une indication directe ou
indirecte. Différents
ifférents matériaux sont utilisés, acier inoxydable, caoutchouc, ....
Principe de la mesure: une pression appliquée sur l'ouverture d'un tube dont l'autre extrémité est fermée
tend à déformer ce tube recourbé. On mesure le déplacement de la déformation à ll'aide d'un ensemble
mécanique. L'étalonnage se fait en déplaçant les différents points de levier. Capsule soufflet tube hélicoïdal
Ces appareils peuvent mesurer les pressions des gaz ou des liquides. Figure 3 : Solides déformables.

*- Le système à membrane : (Fig) repose également sur ce principe, mais la déformation est trop
faible
le pour être mesurable avec un système mécanique, il faut alors utiliser un dispositif de détection.

Figure 4 : Déformation (pointillés) d'une membrane sous l'effet de la pression.


*- Dispositifs de détection

Figure 1 : Manomètre à tube de bourdon Pour détecter cette déformation, on peut utiliser :

 une jauge de contrainte ou jauge d'extensomètrie (Fig 5) ;


 une cellule capacitive (fig-6) ;
b. Le manomètre à déformation de membrane  Conversion par variation d’inductance
Souvent appelé « manomètre à diaphragme », c'est le capteur de pression le plus répandu sur le marché.  un cristal piézoélectrique.
Par la déformation d'un élément ayant la forme d'un disque, on mesure le déplacement de quelques
micromètres. Ces appareils peuvent mesurer
esurer les pressions des gaz ou des liquides.

Figure 5 : Principe Figure 6 : Principe


d'une jauge de contrainte. d'une cellule capacitive.

Figure 2 : Manomètre à membrane


La pression étant une force par unité de surface, des dispositifs semblables permettent de mesurer une
force (y compris un poids, et ainsi déterminer une masse).

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Le tableau ci-dessous rappelle quelques critères de choix de ce type de capteurs. Exemples de réalisations
La figure suivante montre quelques exemples de réalisations de capteurs de pression.
Principe Type Sous type Critères
Colonne de Manomètre -indicateur
liquide à tube en U -faibles pressions
Manomètre -mesures des très faibles pressions
à tube incliné -plus grande précision que le tube en U
Déformation Manomètre -indicateur à aiguille
de à tube de -peut fonctionner en déprimomètre
solide Bourdon -peut être équipé de contacts mini et maxi
pour une utilisation en pressostat
Figure 7 : Capteurs de pression.
Manomètre -mesure de la pression atmosphérique jusqu'à
à soufflet des pressions de 25 bars avec une bonne critères de choix
précision
-peut être associé à un tambour enregistreur  gamme de pression utilisée,  humidité,
Manomètre Capteur à -délivre un signal analogique fonction de la  nature des fluides,  signal de sortie souhaité.
à membrane jauge de déformation de la jauge sous la pression  température,
contrainte -traitement d'un signal faible et influence de
la température augmente la complexité et le
coût du capteur
Capteur à -mesure d'une pression différentielle (courant
transfo. induit par le déplacement de la membrane)
différentiel -robuste et précision (-1%)
-non conseillé pour les variations rapides de
pression (quelques Hz)
Capteur à effet -la capacité électrique varie en fonction de la
capacitif déformation de la membrane
-mesure des très faibles pressions
-excellent temps de réponse
Piézo- Capteur piézo- - -la pression appliquée au quartz fait varier sa
électrique électrique fréquence de résonance
-temps de réponse très rapide
-peu sensible (quelques millibars)
-coût avantageux pour des pressions > 100
mbar

o transformateur différentiel : Il se compose d'un enroulement primaire, de deux enroulements


secondaire et d'un noyau magnétique mobile. Suivant la position du noyau, le primaire induit une
f.e.m dans chacun des deux secondaires. Le déplacement du noyau entraîne des variations
inverses de ces deux f.e.m. La différence des ces deux f.e.m constitue le signal de sortie
o La piézo-électricité est la particularité que possèdent certains cristaux (quartz, céramique, titanate
de baryum...) de se polariser électriquement lorsqu'ils sont soumis à des contraintes mécaniques.
La quantité de charges électriques produites est proportionnelle sur une large plage aux efforts
appliqués

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CHAPITRE-5: A- On peut mesurer la vitesse v par des appareils qui s'appellent diaphragmes ( s'est
Mesure de débit (capteur de débit) appareil que, nous allons voir), Tuyères, Venturi, le tube de pitot. La section S étant connue
(fixe), si la vitesse v peut être mesurée , on peut trouver le débit ࡽ ࢂ = ࢜. ࡿ.
1)- Généralité: B- On peut mesurer ࡽ ࢂ directement par un dispositif mécanique approprié (cet appareil
La mesure de débit prendre une importance fondamentale dans les réseaux de transport de s'appelle compteur).
fluides (gazoducs,...) et dans toute installation industrielle où doit être contrôlée la quantité
de fluide intervenant dans un processus: réactions chimiques, centrales de production A- DEBITMETRE A ORGANE DEPRIMOGENE
d'énergie, moteurs à combustion interne, etc... Il s’agit de créer au sein de la canalisation une restriction (réduction) localisée de la section
(ou constriction) qui engendrera une différence de pression statique dont la mesure nous
2)- Définition: permettra d’en déduire le débit.
On appelle un débit une quantité de matière en masse ou en volume d'un fluide ( liquide ou En mesurant la vitesse : un resserrement de la conduite (tuyauterie) est crée en plaçant dans
gaz) s'écoulant dans l'unité du temps T. cette dernière un orifice (diaphragme). cela crée entre amont et aval une différence de
Si on considère une tuyauterie ayant une section S dans la quelle un fluide s'écoule en régime pression (P) liée au débit par la relation:
stable après un temps T=t2-t1 (voir figure 3-1), le fluide a avancé de la longueur L. ࢜ = ࡷ ૚√∆ࡼ , donc ࡽ ࢂ = ࢜. ࡿ = ࡿ. ࡷ ૚√∆ࡼ , donc ࡽ ࢂ = ࡷ √∆ࡼ ; K : constante.
pratiquement, pour capter cette différence de pression (p) on place dans la conduite un
L organe déprimogène ( le plus utilisé est appelé Diaphragme, qui est constitue par une plaque
circulaire métallique percée d'un orifice).

S
t2
queue
t1 Figure 3-1: mesure de débit
orifice
Le débit volumique est définit comme le volume V qui s'est s'écoulé dans l'unité du temps:
ࢂ ࡸ. ࡿ Vue de face d'un Diaphragme
ࡽࢂ = =
ࢀ ࢀ

La quantité( ) représente la vitesse v est dans ce cas le débit volumique égal à:

ࡽ ࢂ = ࢜. ࡿ= Vitesse*Section
On peut définir le débit massique comme étant le débit volumique produit par masse
volumique de fluide considéré, il est donné par :
ࡽ ࢓ = ࢜. ࡿ. ࣋ = ࡽ ࢂ . ࣋
 : masse volumique de fluide considéré

3)- Unités de débit :


1)- m3/h, l/h, l/mn ,Kg/mn, Kg/h, Tommes/h, m3/j(jour)
2)- Anglo-saxones:
1Gallon/mn=0,227 m3/h cette (p) est liée à la vitesse d'écoulement du liquide par :
1cubic foot/mn=1,7 m3/h ∆ࡼ = ࡼ૚ − ࡼ૛ = ࣋́ . ࢍ. ࡴ
1Barrel(/h ou/j)= 159 L=0,159 m3 ࡽ ࢂ = ࢜૚. ࡿ૚ = ࢜૛. ࡿ૛
ܵଶ < ܵଵ ֜ ‫ݒ‬ଶ > ‫ݒ‬ଵ
4)- Principe de mesure du débit:
d'après le principe de conservation de l'énergie.
En partant de l'équation ࡽ ࢂ = ࢜. ࡿ, nous voyons que pour connaître ࡽ ࢂ il y a plusieurs

méthodes possibles. ࡼ + ࣋. ࢜૛ + ࣋. ࢍ. ࢠ = ࡯࢙࢚ࢋ

dans ce cas avant le diaphragme l'équation de conservation de l'énergie au point (1) s'écrit :

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1 Les principaux organes déprimogènes sont :


ܲଵ + ߩ. ‫ݒ‬ଵଶ + ߩ. ݃. ‫ݐݏܥ = ݖ‬
2
et après le diaphragme l'équation de conservation de l'énergie au point (2) s'écrit :
1
ܲଶ + ߩ. ‫ݒ‬ଶଶ + ߩ. ݃. ‫ݐݏܥ = ݖ‬
2
==> Energie conservée ==>
૚ ૚
ࡼ૚ + ࣋. ࢜૛૚ + ࣋. ࢍ. ࢠ = ࡼ૛ + ࣋. ࢜૛૛ + ࣋. ࢍ. ࢠ = ࡯࢙࢚
૛ ૛
1 1
ܲଵ + ߩ. ‫ݒ‬ଵ = ܲଶ + ߩ. ‫ݒ‬ଶଶ

2 2 5)- Mesure de Débit par débitmètre à section variable
૚ Rotamètre
֜ ࡼ૚ − ࡼ૛ = ∆ࡼ = ࣋. ൫࢜૛૛ − ࢜૛૚൯
૛ Il est constitué d'un petit flotteur placé dans un tube conique vertical.
principe de conservation de débit: Le flotteur est en équilibre sous triple action de :
௩మ.ௌమ ଵ ௩మమ.ௌమమ  son poids (=M.g)
ܳ௏ = ‫ݒ‬ଵ. ܵଵ = ‫ݒ‬ଶ. ܵଶ ֜ ‫ݒ‬ଵ = ⇒ ∆ܲ = ߩ. ቀ‫ݒ‬ଶଶ − ቁ
ௌభ ଶ ௌభమ  de la force de poussée d'Archimède (= .g.volume du flotteur)
ௌ.஼.௩మ
‫ݒ‬ଶଶ ܵଶଶ 2 ܵଵଶ  de la poussée du liquide = ߩ avec

⇒ ∆ܲ = ߩ. ቆ1 − ଶቇ ֜ ‫ݒ‬ଶଶ= ∆ܲ. . ቆ ଶ ቇ
2 ܵଵ ߩ ܵଵ − ܵଶଶ
M : masse du flotteur en kg
2 ܵଵଶ g : accélération de la pesanteur 9,81 m/s²
֜ ‫ݒ‬ଶ= ඨ ∆ܲ. . ቌඨ ଶ ቍ
ߩ ܵଵ − ܵଶଶ  : masse volumique du liquide en kg/m3
v : vitesse du fluide en m/s
ௌభమ ଶ.∆௉ ૛.∆ࡼ
et ܳ௏ = ‫ݒ‬ଶ. ܵଶ = ቆܵଶ. ට ቇ. ට ֜ ࡽࢂ = ࡷ . ට S : surface du flotteur en m²
ௌభమିௌమమ ఘ ࣋
C : coefficient de traînée du flotteur (sans
et(∆ܲ = ܲଵ − ܲଶ = ߩƴ. ݃. ‫ ) ܪ‬cette différence de pression calculée à travers un manomètre. unité)
densité volumique du fluide.
ࡿ૛
ࡷ = ࢉ࢕࢔࢙࢚ࢇ࢔࢚ࢋ = ቆࡿ૛. ට ૚
ቇ déterminée par la géométrie du dispositif (tuyauterie + Le diamètre du tube en verre étant plus grand en haut qu'en bas, le flotteur reste en
ࡿ૚ିࡿ૛

૛ suspension au point ou la différence de pression entre les surfaces supérieure et inférieure en
diaphragme). équilibre le poids. Une encoche dans le flotteur le fait tourner sur lui-même et stabilise sa
ce capteur (ou cette appareil qui capte cette différence de pression (P) ) est souvent géré position. Le repérage de la position du flotteur se fait par lecture directe sur le tube en verre
par un transmetteur, qui communique le signal primaire de la pression différentielle à un qui est muni de graduations ou par l'intermédiaire d'un couplage optique ou magnétique entre
organe décentralisé, en général après en avoir extrait la racine carré, pour le convertir en une le flotteur et l'extrémité du tube. Il introduit une perte de charge qui est fonction du débit et
grandeur proportionnelle au débit. la valeur du débit peut être visualisée par un indicateur doit être étalonné dans ses conditions d'emploi.
local, enregistrée, affichée sur un écran de superviseur.  domaine d'utilisation : Il ne tolère pas de haute pression (20 bars au maximum pour
Avantage du diaphragme: les modèles en verre). Souvent utilisés pour les débits de purge
- Utilisation comme capteur dans les systèmes de régulation du débit.  diamètre de canalisation : 4 à 125 mm
- Facilité de montage et d'interchangeabilité.  précision : 2 à 10 % de l'étendue de mesure
- Ne cout pas chère.  dynamique : 1-10
Remarque: 6)- Différentes technologies de compteur:
Tous les appareils capables de mesurer un différence de pression peuvent être utilisés pour la Ils en existent plusieurs types selon le corps d'épreuve utilisé, à piston, à palettes (ou rotors),
mesure du débit. Les débitmètres à pression différentielle sont les plus anciens appareils de à roues ovales, à disque oscillant.
mesure de débit. Il existe trois types d’organe déprimogène : les diaphragmes est le plus
 domaine d'utilisation : eau, acides, lubrifiants (surtout pas les boues...)
utilisés, les Venturi et les tuyères.
 diamètre de canalisation : 10 à 300 mm
 précision : 1 %
 dynamique : 1-15

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par exemple: CHAPITRE-6 :


Compteur à hélice axiale Compteur à hélice suspendue Compteur à roues ovales
MESURE DE NIVEAU (Capteur de Niveau)

I- Définition de niveau : on appelle niveau la hauteur entre la surface libre (d’un réservoir,
d’un liquide,…) et une référence. L’unité de mesure étant la longueur ou la hauteur (mètre).

II- Méthodes hydrostatiques:


1. Rappel de physique:
Pour un liquide homogène donné, la pression relative au
fond de réservoir est proportionnelle au niveau de celui-ci
(figure-1). La mesure de cette pression nous informe
directement sur le niveau de liquide, mais dépend de la Figure 1 : principe de
mesure hydrostatique
masse volumique ρ du liquide: P= ρ.g.L
2. Flotteur:
Le flotteur est composé d’un système maintenu à la surface du liquide et solidaire d'un
capteur de position (figure-2). Le capteur transmet un signal électrique qui correspond au
niveau du liquide dans le réservoir.
Exemple 1: indicateur à transmission par câble : Ce système est très répondu pour les bacs
de stockage. Un flotteur est relié, par un câble passant sur des poulies, à un index qui se
déplace le long d’une échelle graduée (figure-3). La graduation est inversée sur toute la
hauteur du bac (la position basse de l’index correspond au niveau haut (max) du bac et
inversement) et est exprimée en unités de hauteur.

flotteur
Figure 2 : principe d’un flotteur Figure 3 : Indicateur de niveau
à flotteur et contrepoids

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Exemple 2: la variation du niveau du liquide (h), entraine le déplacement du curseur du


potentiomètre R (variation de la résistance) (figure-4).

le plongeur
Figure 5 : Principe de mesure de niveau par plongeur
4. Sonde optique (Détecteurs optoélectroniques de niveau):
La sonde contient une diode électroluminescente (émetteur de lumière), un phototransistor
(récepteur) et l'électronique correspondante. La sonde est constituée d'une pointe conique
Figure 4 : Mesure une tension qui est en fonction du niveau
agissant comme un prisme. Le rayon émis par la diode située d'un côté de la tête de la sonde,
Pour le potentiomètre de résistance totale R, alimenté par une source de f.e.m.(tension) U, la est réfléchi vers le phototransistor situé de l'autre côté de la tête si le prisme est situé dans
tension Vm entre le curseur et l’une de ses extrémités est donnée par la relation suivante : l'air. Le rayon est réfracté dans le liquide si la sonde est immergée (figure-6).
ࡾ(࢞)
ࢂ࢓ = ࢁ.

R(x) étant la résistance entre curseur et l’extrémité du potentiomètre.
R(x) est proportionnelle au déplacement du curseur, et donc la grandeur non électrique ou
mesurande (niveau) est transformée en une grandeur électrique (tension qui est en fonction
du niveau).
3. Plongeur: a- b- c-

Le plongeur est un système immergé au fond de réservoir, dont la hauteur est au moins égale Figure 6 : Détection de niveau par une sonde optique:
à la hauteur maximale du liquide dans le réservoir (figure-5). Il est suspendu à un capteur a- le niveau seuil n'est pas atteint ; b- le niveau seuil est atteint; c- Détection des interfaces
dynamométrique qui se trouve soumis à une force F (le poids apparent), fonction de la  domaine d'utilisation : liquide calme et non mousseux (huile, essence, pétrole, eau
hauteur L du liquide : claire et boueuse, solutions aqueuses, alcool)
F= F1-ρ.g.S.L  gamme de mesure : détection de niveau avec une précision de 2,5 mm, des pressions
où F1 est le poids du plongeur, S est l'aire de sa section, et ρ.g.S.L est la poussée de 10 bars maxi et des température de -20 à 80°C
d'Archimède s'exerçant sur le volume immergé du plongeur . d’où : Avantages
. La détection de niveau avec le prisme (embout conique) est largement indépendante des propriétés
L = (F1 – F)/ρ.g.S physiques des liquides, telles que la densité, la constante diélectrique, la conductivité, la couleur et
l'indice de réfraction.
. Détection des interfaces à l'aide de l'embout rond
. Le modèle extrêmement compact offre un encombrement minimal et permet le montage sur de très
petits volumes.

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III/ Mesure de pression Le régulateur de débit contrôle celui-ci de manière à avoir un débit très faible. Ainsi, en
1. Principe de fonctionnement négligeant les pertes de charges, la pression P est la mesure de la pression en bout de canne.
Le capteur de pression mesure la pression relative au fond du réservoir (figure-7). Cette P fournie une mesure de L.
pression est en fonction du niveau L du liquide : L = P/ρ.g

Figure 7 : Mesure de pression relative


Un autre système de mesure est basé sur la mesure de pression différentielle (figure-8).
Figure 9: Mesure de niveau h par bullage

Figure 8 – Montage d’un transmetteur de pression différentielle avec des séparateurs à membrane.

IV- Mesure de niveau à bulles (Le capteur à bulle (ou limnimètre bulle à bulle))
Pour mesurer la pression, on peut utiliser un système à bulle.
Le système comporte :
• Une canne d'injection ;
• Un manomètre mesurant la pression d'air de bullage ;
• Un contrôleur de débit visuel (dit bulleur) ;
• Un régulateur de débit ;

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