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CHAPITRE1: LES ECHANGEURS DE CHALEUR

A-PRESENTATION DES ECHANGEURS DE CHALEUR :

Un échangeur de chaleur est un dispositif permettant de transférer de l'énergie


thermique (la chaleur) d'un fluide vers un autre, sans les mélanger. Le flux thermique
traverse la surface d'échange qui sépare les fluides.

On distingue trois classes d’appareil correspondant à des fonctions très spécifiques :

- Les échangeurs et les réfrigérants : dans lesquels ne se produit aucun


changement de phase. La désignation «échangeurs» est réservée aux appareils où
le transfert entre fluides chaud et froid correspond effectivement à une récupération
de chaleur, alors que le terme «réfrigérants» s’applique aux appareils où l’on refroidit
un effluent par un fluide auxiliaire.
- Les condenseurs qui permettent la condensation et le refroidissement d’un effluent
vapeur en tête de colonne, soit à l’aide d’un produit froid (condenseur essence brut),
soit à l’aide d’un fluide auxiliaire (eau, produit frigorigène).
- Les rebouilleurs qui assurent une vaporisation partielle des produits des fonds de
colonnes grâce à la circulation d’un effluent chaud (gasoil de recyclage) ou d’un
fluide auxiliaire (vapeur d’eau, dowtherm qui est une huile de chauffage).

Les échangeurs seront passés en revue selon le schéma suivant :

ECHANGEURS DE CHALEUR

Tubes à plaques en spirale à ailettes

Echangeur E/faisceau calandre Condenseurs à tubes Rebouilleurs à tubes


enU s/ changt de phase a/changt de phase a/changt de phase

E/plaques tubulaire fixe E/à tête flottante E/faisceau en U

E/ : Echangeur
a/ : avec
s/ : sans
changt : changement
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1- ECHANGEURS TUBES CALANDRE:

1.1-Echangeurs double tube:

Ces échangeurs sont constitués par des éléments rectilignes de deux tubes
concentriques, raccordés à leurs extrémités par des coudes. Tous Les éléments de
l’appareil sont assemblés par des raccords «union» qui permettent un démontage
rapide en vue du nettoyage ou du remplacement des tubes. L’expansion thermique
entre tubes intérieur et extérieur s’effectue au travers de presse-étoupe.

Les tubes utilisés sont généralement en acier schedule 40

Les longueurs effectives utilisées couramment sont de 12 ; 15 ou 20 feet (pieds) soit


respectivement 3,6; 4,5 ou 6 m.

Afin de réaliser divers rapports des sections de passage dans le tube intérieur et
extérieur les associations suivantes ont été adoptées :
Diamètre nominal
Tube intérieur 1"1/4 1"1/4 2" 3"
2" 2"1/2 3" 4"
Tube extérieur

Ces appareils sont intéressants pour les facilités qu'ils offrent au point de vue
démontage et entretien. Ils peuvent fonctionner en contre courant pur ce qui permet
d'obtenir un bon rendement.

Par contre, ils présentent les inconvénients du risque de fuites aux raccords, de la
flexion du tube intérieur si la longueur est importante et d’une surface d'échange très
faible pour le volume global de l'appareil par suite du rayon minimal des coudes qui
limite le rapprochement des tubes.
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L’utilisation de ces appareils est réservée aux produits sales, très chauds et de
faibles débits.

Les échangeurs fonctionnant à haute température sont calorifugés à l’extérieur afin


de diminuer les pertes de chaleur à l’atmosphère et protéger le personnel contre les
brûlures.

1.2- Echangeurs à faisceau et calandre sans changement de phases :

1.2.1- Echangeurs à plaque tubulaire fixe :

Echangeur de chaleur à plaques tubulaires fixes

Ce type d'échangeurs est, de loin, le plus répandu en raffinerie.

Le principe du faisceau logé à l'intérieur d'une calandre à été retenu également dans
la construction des condenseurs et des rebouilleurs.

L’appareil est constitué par un faisceau de tubes montés sur deux plaques tubulaires
et portant un certain nombre de chicanes. A chaque extrémité sont fixées les boîtes
de distribution qui assurent la circulation du fluide à l'intérieur du faisceau en
plusieurs passes.

La calandre est munie de tubulures d'entrée et de sortie pour le second fluide qui
circule à l'extérieur des tubes suivant le chemin imposé par les chicanes.

Tous les éléments entrant dans la construction de ces échangeurs ont fait l'objet
d'une normalisation, publiée par la T.E.M.A. (Standards of Tubular Exchanger
Manufacturers Association) qui spécifie les caractéristiques mécaniques et
thermiques correspondant aux diverses conditions de fonctionnement.

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Cette normalisation est complétée par d’autres codes tels que ceux de l'A.P.I.
(American petroleum institute) ou l'A.S.M.E. (American Society of Mechanical
Engineers).

Dans les échangeurs à tubes et calandre, l'un des fluides appelé fluide côté
tubes circule à l'intérieur d'un ensemble de tubes parallèles appelé faisceau
tubulaire.

Ces tubes sont enfermés dans une enveloppe appelée calandre. L'autre fluide
appelé fluide côté calandre circule à l'intérieur de la calandre mais à l'extérieur des
tubes. Les tubes et la calandre sont donc soumis à la pression des fluides et doivent
donc être construit pour y résister.

Les tubes sont pris à leur extrémité dans les plaques perforées appelées plaques
tubulaires, destinées à maintenir les tubes assemblés et à séparer les fluides côté
tubes et côté calandre.

L'assemblage des tubes sur les plaques tubulaires doit être soigné pour être
parfaitement étanche et éviter le passage d'un fluide vers l'autre. Celui-ci est
généralement assuré par un dudgeonnage ou un soudage ou bien les deux.

Les tubes étant généralement souvent de grande longueur (jusqu'à 6 mètres) et de


faible diamètre pour optimiser le rapport surface/volume, ils doivent être supportés
entre les plaques tubulaires pour éviter leur fléchissement.

Ces supports ont la forme de plaques perforées, transversales aux tubes. Les tubes
passent au travers des trous. Ces plaques sont maintenues en place au moyen de
tirants et d'entretoises.

nombre de passes côté tubes Partition des boîtes de distribution de tête et de fond

2 passes

3 passes

4 passes

4 passes

6 passes

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Dans la disposition la plus simple, les fluides côté tubes et côté calandre entrent à
une extrémité et sortent à l'autre. On dit alors qu'il n'y a qu'une seule passe (un seul
passage) côté tubes et côté calandre. Les fluides peuvent entrer du même côté, (co-
courant) ou aux côtés opposés (contre-courant).

Le transfert thermique est amélioré quand la vitesse et l'agitation du fluide


augmentent. Il arrive fréquemment qu’avec une disposition à une seule passe la
vitesse des fluides soit trop faible. Pour augmenter cette vitesse tout en conservant le
même nombre de tubes (même surface d'échange), on a recours à la multiplication
du nombre de passes: côté tubes, on fait parcourir au fluide un cheminement le long
de l'échangeur à deux ou plusieurs passes. On construit ainsi des échangeurs ayant
2, 4, 6, 8 passes côté tubes.

On obtient cela en installant des boîtes de distribution proprement compartimentées,


aux extrémités des faisceaux tubulaires (voir tableau ci-dessus).

Le coefficient d'échange augmente moins vite que la perte de charge quand la


vitesse du fluide augmente du fait de la multiplication des passes.

La perte de charge augmente donc beaucoup plus vite que l'échange thermique et
dans la pratique on recommande des vitesses dans les tubes plus grande que
1m/sec mais tout en restant inférieur à 3m/sec.

Du côté calandre, on ajuste la vitesse du fluide en installant en priorités des chicanes


transversales qui de plus assureront le supportage des tubes.

On peut également établir plusieurs passes en installant des chicanes longitudinales.


Cependant cette solution n'est souvent pas retenue car elle rend plus difficile le
nettoyage du faisceau entre les tubes.

La perforation des trous dans les plaques tubulaires est normalisée; elle s’effectue
selon une disposition soit au pas carré, soit au pas triangulaire.

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Le pas triangulaire permet de placer environ 10% de tubes de plus que le pas carré
sur une plaque tubulaire de diamètre donné mais en contrepartie, la disposition des
tubes rend impossible leur nettoyage extérieur par insertion de grattoirs ou de
racloirs à travers le faisceau. Pour ces appareils, il faut avoir recours au nettoyage
chimique et réserver leur emploi pour des fluides propres. En raffinerie, on utilise
surtout des faisceaux au pas carré.

1.2.2- Echangeur de chaleur à tête flottante:

Les tubes doivent pouvoir accepter les variations de températures imposées par leur
service et pouvoir se dilater sans contrainte mécanique excessive. Pour cela il est
fréquent de permettre le libre déplacement de l'une des plaques tubulaire. Elle est
alors dite flottante par opposition avec la plaque tubulaire fixe qui maintient le
faisceau solidaire de la calandre.

1.2.3- Echangeur à faisceau constitué par des tubes en U :

L’utilisation des tubes coudés en U, supprime la plaque tubulaire, tout e conservant


les propriétés d’expansion de la tête flottante. L’économie réalisée sur le coût d’une
plaque tubulaire est compensée par l’impossilité du nettoyage mécanique de
l’intérieur des tubes et un nombre de tubes plus faible que dans les autres appareil
par suite de diamètre minimal de cintrage des tubes obligeant le constructeur à
laisser un espace libre au centre du faisceau. Ces faisceaux seront surtout utilisés
dans les rebouilleurs à vapeur.

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1.3-Les condenseurs (changement de phase):

Les condenseurs sont toujours des appareils à calandre à faisceau tubulaire,


construits selon les mêmes plans que les échangeurs, de sorte que les
caractéristiques géométriques de ces derniers resteront valables.

Ils sont du type à tête flottante. Comme le fluide froid est souvent de l’eau de mer, o
utilise des tubes en laiton amirauté3/4 pouce, 16 BWG (Birmingham Wire Gage) et
16feet de long, soit au pas triangulaire soit au pas carré de 1pouce

Généralement le condenseur est disposé horizontalement dans ce cas les segments


libres des chicanes sont disposés verticalement pour permettre l’évacuation du
condensat.

Pour améliorer le transfert à la condensation, an a adopté certains chicanages


classiques, correspondant aux désignations et figures suivantes :

- courant divisé (divided flow).


- courant divisé et regroupé (split flow).
- double courant divisé(double split)

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1.4-Les rebouilleurs (changement de phase):

Les rebouilleurs sont des appareils tubulaire dont le but est d’effectuer une
vaporisation partielle des fonds de colonne de distillation afin d’engendrer la phase
vapeur qui assurera le fonctionnement dans la section d’épuisement.

Le rebouilleur représente un contact liquide –vapeur et que le rapport de la quantité


revaporisée à la quantité soutirée s’appelle le taux de rebouillage.

Ces appareils sont construits selon le même principe que les échangeurs à faisceaux
et à calandre, avec des variantes imposées par le système de séparation liquide
vapeur adopté. On distingue ainsi deux grandes classes d’appareils.

a) Les rebouilleurs noyés :

L’appareil n’a d’autre but que de former une certaine vaporisation ; le mélange
liquide-vapeur formé dans la calandre est réintroduit dans le fond de colonne sous le
dernier plateau où la vapeur se sépare du liquide.

Dans le cas de la figure a, le rebouilleur est alimenté directement par le liquide qui
descend du dernier plateau et ne peut ainsi traverser qu’une fois le rebouilleur.
La circulation est naturelle c'est-à-dire qu’elle s’effectue uniquement sous l’effet
de la différence des pressions hydrostatiques entre le point de soutirage et le point
de réintroduction.

Dans le cas de la figure b, le rebouilleur est alimenté par le liquide accumulé dans le
fond de colonne et recirculé plusieurs fois dans l’appareil, surtout si on utilise le
principe de la circulation forcé à l’aide d’une pompe.

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Il est alors possible d’obtenir des taux de revaporisation très variable en réglant le
débit de la pompe.

C’est pour cette raison que ce dispositif est souvent préféré au précédent. Les
rebouilleurs noyés à circulation sont appelés thermosiphons. Afin d’obtenir des
pertes de charges très faibles en circulation naturelle, on supprime les chicanes et il
est d’usage de respecter certaines proportions entre le diamètre de la calandre Dc et
la longueur des tubes.

Dc(in) l(ft)
12 à 171/4 8ft
19 1/4à 29 12ft

b) Le rebouilleur à niveau liquide :

En plus de sa fonction de vaporisation, l’appareil assure la séparation des deux


phases. Il est conçu avec un déversoir dont la hauteur correspond environ au
diamètre du faisceau afin que celui-ci soit constamment submergé. La calandre est
d’un diamètre nettement supérieur à celui du faisceau afin de ménager au-dessus du
niveau une zone de désengagement de la vapeur et d’éviter les entrainements
liquide. Le faisceau est construit d’une manière classique avec deux plaques
tubulaires lorsque le fluide chauffant est un produit pétrolier.

Si on utilise de la vapeur d’eau, on fait souvent l’économie de la plaque tubulaire


mobile, en employant des tubes en U. Dans ces appareils, la circulation est le plus
souvent naturelle. Ces rebouilleurs sont appelés kettle reboiler.

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2- Echangeur en spirale :

Un échangeur à spirales consiste en 2 plaques de métal enroulées de manière


hélicoïdale pour former une paire de canaux en spirale. Le diamètre de l'échangeur
est relativement grand, avec une surface d'échange maximale d'environ450 m2 pour
un diamètre de 3 m2, ce qui le place dans la catégorie des échangeurs non-
compacts. L'échange de chaleur n'est pas aussi bon que celui de l'échangeur à
plaques, car la surface d'échange ne possède pas en règle générale de profil, mais
pour une même capacité d'échange, un échangeur spiral nécessite 20 % de moins
de surface d'échange qu'un échangeur à faisceau tubulaire2.

Il est utilisable pour les liquides visqueux ou pour les mélanges liquide-solide et
possède une capacité auto-nettoyante garantissant un encrassement réduit par
rapport à l'échangeur à faisceau tubulaire. Il ne peut travailler qu'avec des
différences de températures et de pression limitées.

Avantages Inconvénients Utilisation

-grande surface de contact eau/eau


-vitesses élevées de fluide -non démontable
- large passage (∆P réduite) -écarts de T limités
vapeur/eau
-étanchéité difficile pour les
-encombrement réduit pressions de P= 6à7kgf/cm2
-excellent condenseur eau surchauffée/eau
-autonettoyant

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3-Echangeur à plaques :

L'échangeur à plaques est un type d'échangeur de chaleur qui connaît un usage


croissant dans l'industrie. Il est composé d'un grand nombre de plaques disposées
en forme de millefeuilles et séparées les unes des autres d'un petit espace (quelques
millimètres) où circulent les fluides. Le périmètre des plaques est bordé d'un joint qui
permet par compression de la structure d'éviter les fuites.

Les plaques ne sont pas plates, mais possèdent une surface ondulée selon un
schéma bien précis afin de créer un flux turbulent synonyme d'un meilleur transfert
de chaleur, mais permet également de canaliser les fluides se déplaçant à la surface
vers les coins de la plaque. Le fluide se déplace, par exemple, du coin inférieur
gauche vers le coin supérieur droit de la plaque, où un orifice lié à un tuyau lui
permet de passer de l'autre côté de la plaque et de sauter une couche du millefeuille
(un espace entre 2 plaques) avant de s'écouler à nouveau le long de la plaque
suivante. Ainsi chaque fluide ne circule parallèlement à une plaque que tous les 2
espaces.
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L'avantage de ce type d'échangeur est sa simplicité qui en fait un échangeur peu
coûteux et facilement adaptable par ajout/retrait de plaques afin d'augmenter/réduire
la surface d'échange en fonction des besoins (Attention : la surface ne peut être
augmentée de manière infinie à cause de la perte de charge). La surface en contact
avec l'extérieur est réduite au minimum, ce qui permet de limiter les pertes
thermiques et l'étroitesse de l'espace où circulent les fluides ainsi que le profil des
plaques assurent un flux turbulent qui permet un excellent transfert de chaleur.

Toutefois ces derniers paramètres entraînent une importante perte de charge qui
limite le nombre de passage des fluides entre les plaques. Cette perte de charge ne
peut être compensée par une pression d'entrée des fluides élevée (<2.5 MPa) car
une trop grande pression causerait des fuites au travers des joints placés entre les
plaques. La différence de températures entre les 2 fluides ne doit pas être trop
grande également pour éviter une déformation des plaques par dilatation/contraction
de ces dernières qui empêcherait les joints entre les plaques d'être parfaitement
étanches.

La turbulence permet de réduire l'encrassement de la surface d'échange de 10-25 %


par rapport à un échangeur à faisceau tubulaire. Comparativement à un échangeur à
faisceau tubulaire la surface d'échange est inférieure de 50 % pour le même transfert
de chaleur.

Avantages Inconvénients Utilisation


Compact
Faible écart de T possible Vapeur BP/eau
Très bons coefficients de
Régulation Eau/eau
transfert
Perte de charge Huile/eau
Prix compétitifs
importante Eau
Peu de pertes thermiques
Pression de travail limitée surchauffée/eau
Modulable

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4-Échangeur à ailettes :

Les tubes à ailettes

Échangeur eau/air d'automobile.

Un échangeur à ailettes est un échangeur relativement simple : il consiste en un


conduit cylindrique ou rectangulaire sur lequel sont fixées des lames métalliques de
différentes formes. Le fluide de refroidissement est en général l'air ambiant. La
chaleur est transférée du fluide chaud circulant dans le conduit principal aux lames
métalliques par conduction thermique ; ces lames se refroidissent au contact de l'air.
Ce type d'échangeur est utilisé pour le chauffage dans les bâtiments : de l'eau est
chauffée dans l'installation de chauffage et circule dans des radiateurs qui sont des
échangeurs à ailettes. On utilise également ce type d'installation pour refroidir les
moteurs de voiture ou encore les moteurs en tout genre. Dans ce dernier cas, la
chaleur due aux frottements et à l'induction magnétique (cas d'un moteur électrique)
est directement transférée à la protection extérieure du moteur qui possède des
ailettes fixées à sa surface.

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B-CALCUL DES ECHANGEURS DE CHALEUR:

1-Equations fondamentales :

Quelque soit le type d’appareil utilisé, si l’on ne prend en considération que les
conditions d’entrée et de sortie des deux fluides, il est possible d’établir le bilan
thermique global de l’appareil en écrivant que la quantité de chaleur Q perdue par le
fluide chaud est égale à celle prise par le fluide froid, si l’on néglige les pertes
thermiques :

Q=M(H1-H2)=m(h1-h2).

Les lettres majuscules sont réservées au fluide chaud, les minuscules pour le fluide
froid, alors que les indices 1 et 2 correspondent respectivement aux conditions
d’entrée et de sortie.

M et m désignent les débits massiques horaires des fluides ; H et h les enthalpies


des fluides en fonction de leurs températures T et t.

Par ailleurs, on peut appliquer l’équation de Fourier à l’ensemble de l’appareil:

Q= 1 x A x ∆tm = UA∆tm
∑R

A est la surface d’échange offerte par l’appareil


U le coefficient global de transfert de chaleur.
∆tm la différence de température moyenne entre les 2 fluides.

2- Différence moyenne de température :

a) Contre-courant:

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Q=UA∆tm = MC(T1-T2)= mc (t2-t1)

Q= UA ∆tm = UA x ∆t1 - ∆t2 = UA (DTLM).


2.3log ∆t1
∆t2
∆t1=T1-t2 et ∆t2
∆t2=T2-t1

L’estimation de la différence de température logarithmique moyenne (DTLM) à partir


de ∆t1et ∆t2 d’une abaque ou par calcul.

b) à courant parallèle:

∆t1= T1- t1
et ∆t2=T2-t2

3- Coefficient de transfert global :

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1 = 1 + Rso + Rsi+ 1
Us h0 hi

Us: coefficient de transfert global sale.

1 : coefficient de film extérieur (résistance dans le fluide à l’extérieur du tube).


h0

Rso: résistance due au film d’encrassement déposé sur l’extérieur du tube.

Rsi : résistance due au film d’encrassement déposé sur l’intérieur du tube.

1 : coefficient de film intérieur (résistance dans le fluide à l’intérieur du tube).


hi

Rt : résistance due à la paroi métallique du tube est négligée.

Lorsque le tube est propre, les résistances Rso et Rsi sont nulles et Us devient Up soit
le coefficient de transfert global propre tel que

1 =1 + 1 Up= hixho
Up h0 hi hi + ho

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