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1- Introduction.
2- LA TRANSGÉNOSE VÉGÉTALE.
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Introduction :
Grace aux progrès scientifiques et technologiques du siècle écoulé et aux avancées rapides
de la biologie moléculaire dans les deux dernière décennies, la génie génétique permet
aujourd’hui de transférer un ou plusieurs gènes sans passer par la voix sexuée. Il ouvre
donc de façon considérable les perspectives d’amélioration des espèces végétales. La
plupart des opérations de transgénèse vont à l’encontre du dogme établi jusqu’ aux
années 1970-1980 selon lequel l’A D N serait prisonnier de l’espèce et montrent à
l’évidence que des flus d’ ADN au travers des barrièrs génétiques entre espèces sont
possibles (gheysen et al . ; 1985)
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LA Transgénèse VÉGÉTALE :
La transgénèse ou la transformation génétique est la modification héréditaire d'un
génome à la suite de l'intégration et de l'expression d'un gène étranger. À la différence de
l'hybride obtenu par reproduction sexuée, la transformation permet d'introduire dans un
organisme, en une seule opération, le nombre de gènes voulu. Les techniques de
transformation, développées à l'origine chez les bactéries et les cellules animales, ont pu
être adaptées aux cellules végétales grâce aux progrès de la biologie moléculaire et
cellulaire végétale. Les cellules végétales, contrairement aux cellules animales ont la
particularité d'être totipotentes. Il est possible d'obtenir la dédifférenciation des cellules
d'un organe (feuille, tige, ou racine) et d'orienter leur multiplication vers la régénération
en plante entière. Pour certaines espèces, il est ainsi possible d'obtenir, à partir d'une
cellule transformée, une plante dont toutes les cellules, dérivant de celle manipulée à
l'origine, possèdent cette information génétique.(anonyme)
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Comme un gène d'origine bactérienne ou animale n'est pas actif dans une cellule végétale,
il faut placer la séquence codante entre des signaux de régulation qui permettent son
expression dans un contexte végétal. Le gène ainsi créé est dit « chimérique ».
Deux types de techniques sont actuellement utilisées pour transformer les cellules
végétales : l'une est basée sur l'utilisation des propriétés naturelles de bactéries du sol du
genre Agrobacterium, l'autre fait intervenir des méthodes physiques ou chimiques qui
permettent de forcer la pénétration de l'A.D.N. dans les cellules.(anonyme)
Cellulaire anarchique et indéfinie aux sites infectés.il s’agit de la plus ancienne maladie des plantes
Connue déjà décrite par théophraste (372-287 av.j.C.) sur la vigne. Cette maladie provoque
également ravages sur divers autres plantes cultivées telles que la betterave à sucre, le pommier,
l’abricotier le poirier l’amandier, le pécher, les peupliers et les rosiers. Les tumeurs peuvent
s’observer non seulement au niveau du collet mais aussi sur les racines, les feuilles et les tiges. On
peut les induire expérimentalement par blessure et inoculation avec des A. tuméfaciens sur de
nombreux hôtes< ; ces tumeurs, dont l’extension peut être parfois considérable, détournent à leur
profit le flux des métabolites de la plantes, abaisse par la-même la croissance, la vigueur et le
rendement ; elle peuvent aussi aller jusqu’à un étranglement des tiges ou des racines, et à un arrêt
de la circulation de la séve. (D.Chriqui, 1995)
C’est en 1907 que smith et townsend identifient la cause bactérienne de la galle du collet en
nommant l’ agent responsable bacterium tumefaciens ( devenue à la suite agrobacterium
tumefacciens).grâce aux progrès de la culture in vitro en 1942, white et braun montrent que l’on
peut, à la différence des tissus normaux , cultiver des tissus tumoraux et les entretenir de façon
indéfinie sur un milieu simple contenant seulement du saccharose et des sels minéraux , la
prolifération se poursuivant en l’absence de la bactérie pathogène . ces observation conduisent leurs
auteurs à conclue que les bactéries avaient modifié de façon permanete le comportement des
cellules de l’hote en ce qui concerne leur potentiel de prolifération et émettre l’hypothèse de
l’existence d’un principe inducteur de tumorisation (p.i.t) d’origine bactérienne et capable une
transformation tumorale permanente des cellules végétales . (D.Chriqui, 1995)
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Figure 2. L'infection de la plante par Agrobacterium induit le développement d'une galle.
Agrobacterium réalise donc, naturellement, une transgenèse d'une partie de ses gènes (grâce à pTi)
dans un organisme végétal. L'ADN qui est ainsi transféré est nommé ADN-T. Il a donc été rapidement
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proposé, une fois ce mécanisme connu, de le détourner dans un but de transgenèse. Pour cela, il "suffit"
de remplacer l'ADN-T par un autre ADN portant un gène d'intérêt, par exemple.
Le plasmide pTi :
Le plasmide pTi est un petit plasmide, de 215 milliers de paires de bases. Ce plasmide comporte
plusieurs régions :
Région de virulence.
VIR
Cette région comporte une série de gènes, qui permettent la fixation de la bactérie aux
cellules végétales et le transfert de l'ADN-T.
Région de catabolisme des opines.
OCC
Cette région permet à la bactérie d'utiliser les opines libérées par le végétal suite à son
infection par l'ADN-T.
Région de réplication.
-les séquences bordures qui délimitent l’ADN-t et constituent des sites de reconnaissance des nucléases.
On peut donc substituer aux gènes de la région transférable les gènes que l’on souhaite transférer dans
le génome des plantes, il suffit de les introduire entre les deux bordures frontières et d’utiliser les
fonctions de virulence de PTi ou PRi (D.Chriqui, 1995)
Dans un premier temps, des bactéries Agrobacterium tumefaciens porteuses du vecteur sont mises au
contact de la plante (une blessure a été réalisée sur la plante afin de permettre l'infection). Les amas de
cellules tumorales sont cultivés, sur un milieu sélectif (permettant de mettre en évidence la présence ou
l'absence du gène de sélection). Ils forment des cals.
Les cals qui ont reçu le transgène sont alors cultivés dans des conditions permettant la régénération
d'une plante complète : la plante trangénique a été obtenue.
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Figure 6. Résumé des étapes de la réalisation d'une plante transgénique grâce à Agrobacterium
tumefaciens.
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1) LE TRAITEMENT AU POLYÉTHYLÈNE GLYCOL (P.E.G.):
le P E G est une molécule non toxique capable d’induire la déstabilisation de la
membrane plasmique et qui permet le transfert de l’ADN à travers celle-ci, les molécules
d’ADN peuvent alors migrer jusqu’au noyau, ou certaines d’entre elles, avec une
efficacité plus ou moins grande, sont susceptible de s’intégrer dans les chromosomes si
cette intégration ne se fait pas, l’expression sera seulement transitoire, si cette
information génétique est correctement exprimée est confère au protoplastes un
caractère sélectionnable( comme la résistance à un antibiotique ou herbicide, par
exemple),il est possible après mise en culture sur un milieu sélectif des protoplastes
traités de régénérer des plates transformées exprimant ce nouveau caractére.l’ADN
transféré dans ces conditions n’à pas besoin d’avoir une quelconque homologie avec
l’ADN-T d’agrobacterium, les gènes transférés, pour s’exprimer dans un cellule végétale
doivent par contre une structure eucaryote. (D.Chriqui, 1995)
2) les liposomes :
dans ce cas il s’agit de réaliser, en présence de PEG,la fusion entre des protoplastes et des
liposomes(caboche et deshayes,1984) les liposomes sont de petites vésicules artificielles de
phospholipides encapsulant l’ADN à transférer . la similarité de la nature membranaire
des protoplastes et des liposomes leur permet de fusionner, les liposomes déversant alors
leur contenu dans le cytoplasme des protoplastes.
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L’electroporation :
Schéma de l’électroporation
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assimiler, pour simplifier à la formation d’un port. Il semble que ce changement d’état
(structure ouverte ou fermée) de la membrane est thermodynamiquement sous le contrôle
de la température, de la pression du cham électrique externe. Après la perméabilisation
locale, la membrane reprendre sa structure initial (D.Chriqui, 1995)
3) La biolistique :
Il s’agit de forcer la pénétration de l’ADN à travers la paroi pectocellulosique des cellules
végétales groupées en cals , tissus ou fragments d’organe. A l’heure actuelle, la seule
technique qui permette de réaliser un tel phénomène de façon reproductible est l’utilisation
du canon à particules in venté par Sanford et al. (1987°, c’est une technique bien développés
mais son utilisation nécessite toujours un certain nombre de mises au point (Klein et al, 1988).
Son but était initialement d’introduire mécaniquement et de façon simple de l’ADN dans des
cellules pourvus de leur paroi cellulosique.la micro injection (couramment pratiquée sur des
cellules-œufs animales) permet aussi certaines conditions, d’introduction de l’ADN dans des
cellules végétales mais la méthode s’est révélée laborieuse, alors que le canon à particules
permet de la transformation de certains de cellules à la fois.
Le principe de le biolistique est le suivant : l’ ADN est fixé, par adhésion électrostatique,
sur des micro- particules de tungstène ou d’or ( diamètre : 0,5 micro m) est ces particules
sont accélérées à grande vitesse et projetées sur des cellules ou des tissus végétales cibles ;
des particules de tungstène ou d’or sont utilisées, car leurs constituants ont une masse
volumique élevée , pour une taille réduite ils ont une énergie cinétique élevés, depuis 1987,
la technique a été modifiée, de nouveaux types de canon à particules ont été conçus et de
nouvelles applications ont vu le jour (D.Chriqui, 1995) .
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Les nématodes constituent un élément important du la faune du sol. Certaines d’entre
eux causent des dégâts très graves sur la culture, notamment en induisent la formation de
galles sur les racines, les nématodes peuvent être les vecteurs de transmission de virus des
plantes. Parmi les souches extrêmes nombreuses de Bacillus thuringiensis qui ont été
criblées pour leur toxicité pour différents insectes, il avéré que certains toxines son
également efficaces contre les nématodes cette découverte a ouvert de nouvelles
perspectives de protection des végétaux contre les nématodes qui sont actuellement à
l’étude.
5-3) résistance aux champignons :
Par rapport au résultat obtenu vis-à-vis des virus, les tentatives d’obtention de plantes
transgéniques résistantes aux champignons ont eu moins de succès. Les seules résultats
encourageants décrits jusqu’ici concernent des plantes exprimant un gène codant une
chitinase, qui sont ainsi rendues plus ou moins résistantes à certains champignons dont la
paroi contient de la chitine.
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Ce sont de petites molécules d'ADN. On peut ouvrir un
plasmide pour insérer un gène provenant d'un autre
organisme. C'est un procédé de transgénèse.
Caractéristiques
Grâce au génie génétique, Calgene espère pour ralentir le processus de maturation de la tomate et donc
l'empêcher de ramollissement, tout en permettant la tomate de conserver sa couleur naturelle et la
saveur. [2] La tomate a été rendu plus résistant à la pourriture par l'ajout d'un antisens du gène qui
interfère avec la production de l' enzyme de la polygalacturonase . L'enzyme dégrade normalement la
pectine dans les parois cellulaires et les résultats dans le ramollissement des fruits qui les rend plus
susceptibles d'être endommagés par des champignons infections. Les tomates modifiées sont cueillies
avant maturité complète et sont ensuite artificiellement mûri à l'aide d'éthylène de gaz qui agit comme
un hormone végétale . Cueillir les fruits mûrs tout en permet une manipulation plus facile et durée de
vie prolongée. Les tomates Flavr Savr pourraient être autorisés à mûrir sur le cep , sans compromettre
leur durée de vie. L'effet recherché de ralentir le ramollissement des tomates Flavr Savr permettrait
aux fruits de vigne mûres pour être récoltées, comme les tomates vertes, sans plus de dommages à la
tomate elle-même. La Flavr Savr s'est avéré décevoir les chercheurs à cet égard, que le gène antisensed
PG a eu un effet positif sur la durée de vie, mais pas sur la fermeté du fruit, de sorte que les tomates
devaient encore être récoltées comme tous les autres non modifiés de vigne tomates mûres. [ 3] Une
meilleure saveur, plus tard, atteint par l'élevage traditionnel de Flavr Savr et variétés meilleur goût,
contribuerait également à la vente Flavr Savr à un prix supérieur au supermarché
La FDA a déclaré que l'étiquetage spécial pour ces tomates modifiées n'était pas nécessaire parce qu'ils
ont les caractéristiques essentielles de non-modifiés tomates. Plus précisément, il n'y avait aucune
preuve de risques pour la santé, et le contenu nutritionnel est resté inchangé (anonyme).
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