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Ascomycota

Caractéristiques
• Possèdent un mycélium cloisonné, les hyphes
sont à paroi chitineuse, comporte plus de
2000 genres et 15000 espèces. Caractérisé par
la formation des asques qui contient des
spores sexuées appelées ascospores.
Caractéristiques
• Reproduction asexuée : se fait par des
arthrospores ou par des chlamydospores et
par des conidies qui peuvent naitre sur le
mycélium même soit également sur des
filaments mycélien spécialisés = conidiophores
ou indirectement sur ou dans des
fructifications asexuées de divers type :
acervule, pycnide, sporodochie, coremie.
Caractéristiques
• Reproduction sexuée : la production d’asque
est précédée par la fusion du cytoplasme
(plasmogamie) de l’anthéridie et de l’ascogone
(caryogamie), suivie d’une très courte phase
diploïde avant l’entrée en méiose qui conduit
à la formation des ascospores au nombre de
huit, dans un asque, formé au sein d'une
fructification ascogène (ascocarpe).
LES FORMES D’ASCOCARPES OU ASCOMES
Asques libres ou nus: asques produits sans aucun ascome

Cléistothèce: asques (non arrangés régulièrement) produits


dans un ascome complètement fermé qui est d’habitude
non déhiscent

Périthèce: asques produits dans un ascome plus ou moins


fermé, qui est à maturité pourvu d’un pore (ostiole) à
travers lequel les asques sont libérés

Apothècie: asques produits dans un ascome ouvert à maturité

Pseudothèce: asques produits dans une locule à l’intérieur


d’un ascotrome qui forme la paroi de l’ascome

• Entre les asques des filaments stériles appelés paraphyses:


cas des périthèces et des apothècies
• Des pseudoparaphyses dans le cas des pseudothèces
Classification des Ascomycota

• Les Ascomycota sont identifiés sur la base des


caractéristiques des ascocarpes, des asques et
des ascospores qu’ils les contiennent :
• absence ou présence de l’ascocarpe ;
• la forme et l’organisation de l’ascocarpe ;
• caractères morphologiques de l’asque.
Principaux taxons et caractéristiques des Ascomycota
phytopathogénes (Lepoivre, 2003)

1. Archiascomycètes : Asques non agrégés dans un


ascocarpe.

• Ordre : Saccharomycétales
- Asques nus, thalle unicellulaire (levuriformes).
• Ordre : Taphrinales
- Asques nus sur les tissus de l’hôte
• Ordre : Erysiphales (plectomyctes)
- Asques agrégés, contenus dans un cléistothèce
Ordre : Taphrinales
• Famille des Taphrinacées : renferme des parasites
biotrophes des plantes qui induisent d’habitude des
galles, des balais de sorcière et des lésions.
• Ils appartiennent à un seul genre, Taphrina.
• Leurs anamorphes appartiennent au genre Lalaria.

• ExempIes :
• Taphrina bullata : agent de Ia cIoque du poirier,
• Taphrina deformans : agent de Ia cIoque du pêcher,
• Taphrina pruni : agent des pochettes du prunier.
Taphrina deformans : agent de Ia cIoque du pêcher
Feuilles du pêchier déformées par le Taphrina deformans.
Ordre : Erysiphales
• Renferme une seule famille, les Erysiphacées.
• Le mycélium est superficiel, hyalin, avec des
haustories.
• Les ascomes sont cléistothéciques, globuleux,
pâles à foncés, solitaires ou groupés,
déhiscents à maturité et d’habitude avec des
fulcres complexes.
• Les asques sont largement claviformes et
régulièrement arrangés
Ordre : Erysiphales
• Famille des Erysiphacées : Contient des ectoparasites biotrophes de nombreuses pIantes,
provoquant Ia maIadie de I’oïdium. IIs appartiennent à différents genres teIs que ExempIes :

• Blumeria graminis (anamorphe : Oidium monilioides) : agent de I’oïdium des céréaIes

• Erysiphe polygoni (anamorphe : Oidium sp.) : agent de I’oïdium de pIus de 500 espèces
végétaIes,

• Leveillula taurica (anamorphe : Oidiopsis taurica) : agent de I’oïdium de près de 700 espèces
végétaIes,

• Sphaerotheca fuliginea (anamorphe : Oidium sp.) : agent de I’oïdium des cucurbitacées,

• Uncinula necator (anamorphe : Oidium tuckeri) : agent de l’oïdium de la vigne.


QueIques types de cIéistothèces de certains
genres d’Erysiphomycètes, agents causaux de Ia
maIadie de I’oïdium.
Uncinula necator (anamorphe : Oidium tuckeri) : agent de l’oïdium de
la vigne.
Principaux taxons et caractéristiques des
Ascomycota phytopathogénes (Lepoivre, 2003)

2-Pyrénomycètes: forment un groupe


hétérogène d’Ascomycota périthécique.
• IIs produisent souvent des périthèces qui sont
des ascomes ostioIés gIobuIeux ou en forme
de fIacon.
• PIusieurs phytopathogènes existent dans Ie
groupe des Pyrénomycètes.
Pyrénomycètes
• Ordre : Hypocreales
- périthèce de couleur vive
• Ordre : Diaporthales
- périthèce de couleur foncée
• Ordre : Ophiostomales
• Ordre : Phyllachorales
Ordre: Hypocréales
• Famille des Clavicipitacées : contient des
phytopathogènes qui appartiennent
principaIement aux genres Claviceps et
Epichloë.
• Les anamorphes sont des Hyphomycètes, teIs
que Acremonium et Sphacelia.
• ExempIe : Claviceps purpurea (anamorphe :
Sphacelia segetum) : agent de I’ergot du
seigIe.
Claviceps purpurea (anamorphe : Sphacelia segetum) : agent de I’ergot du seigIe

L’ergot (Claviceps purpurea) c’est un champignon parasite,


composé de plus de 50 espèces. Toutes ces espèces peuvent
affecter à une grande variété de céréales et de graminées,
bienque leur hôte le plus commun est le seigle. Lorsque le noyau
de l'ergot est déposé sur le sol reste léthargique (sclérote).
Les infestations de ce champignon causent la réduction de la
production en qualité et en quantité de graine et du foin et, si ces
cultures infectées sont utilisées pour nourrir le bétail, ils peuvent
provoquer une maladie appelée ergotisme.
L’Ergot, entre plusieurs composés, il contient des alcaloïdes du
groupe ergotine, comme la ergocristine, ergometrine, ergotamine
et ergocriptine. Toutes ces substances ont un large spectre
d'action dans le corps, y compris les effets vasoconstricteurs au
niveau circulatoire ou neurotransmetteur.
Ordre: Hypocréales
Famille des Nectriacées :
•Cette famiIIe renferme des genres teIs que Gibberella et Nectria contenant des
espèces phytopathogènes.
ExempIes :
• Gibberella fujikuroi (anamorphe : Fusarium moniliforme) : agent de Ia fusariose
des céréaIes,

•Gibberella zeae (anamorphe : Fusarium graminearum) : agent de Ia fusariose


des graminées,

•Nectria haematococca (anamorphe : Fusarium solani) : agent de Ia pourriture


racinaire de nombreuses espèces végétaIes.
Gibberella zeae (anamorphe : Fusarium graminearum) : agent de Ia fusariose des
graminées,

B C
A: Périthèce
B: Asques
C: Ascospore
D1: Symptôme sur Blé
D2: Symtôme sur Maïs

D1 D2
Ordre : Phyllachorales
• Famille des Phyllachoracées : Les ascomes sont
périthéciques et d’habitude à paroi épaisse.
• Les asques sont oblongs à cylindriques, avec des
pores à leurs extrémités.
• Les ascospores sont d’habitude hyalines, non
cloisonnées, occasionnellement ornementées.
Les anamorphes sont souvent des Coelomycètes.
ExempIe :
• Glomerella lagenarium (anamorphe :
Colletotrichum lagenarium) : agent de
I’anthracnose des cucurbitacées.
Glomerella lagenarium (anamorphe : Colletotrichum lagenarium) : agent de
I’anthracnose des cucurbitacées.
Principaux taxons et caractéristiques des
Ascomycota phytopathogénes (Lepoivre, 2003)

3-Discomycètes: Forment un groupe hétérogène


d’Ascomycota apothéciques.
• IIs produisent des apothécies qui sont sessiIes,
ouverts, pIus ou moins en forme de coupe.
• IIs peuvent être couverts au début par une
membrane qui s’ouvre par Ia suite ou qui peut
rester fermée d’une façon permanente
Discomycètes
• Ordre :Hélotiales
• Famille : Sclerotiniaceae
• Genre : Sclerotinia
• Certaines des espèces du genre sont à l'origine de la
pourriture blanche. Le Sclerotinia est un champignon
se conservant plusieurs années dans le sol sous forme
de sclérotes.
• Espèces : Sclerotinia sclerotiorum : provoque la
maladie de la pourriture blanche du colza
• Espèces : Botriyotinia fluckeliana le stade asexué est
Botrytis cinerea
Botryotinia fuckeliana (anamorphe: Botrytis cinerea)
Agent de Ia moisissure grise des tissus charnus
ou sénescents de nombreuses espèces
végétaIes,
Principaux taxons et caractéristiques des
Ascomycota phytopathogénes (Lepoivre, 2003)
4- Loculoascomycètes :
• Asques agrégés, contenus dans des Cavités au sein d’un
stroma
• Ordre : Dothidéales
• Genre : Mycosphaerella
• Espèce : Mycosphaerella graminicola = Septoriose
• Septoria tritici est le stade asexué
• Espèce : Mycosphaerella pinodes = Ascochyta pinodes
est le stade asexué
Provoque la maladie de l’Anthracnose chez le Pois
Mycosphaerella graminicola (anamorphe: Septoria tritici): agent de Ia septoriose
foIiaire du bIé,
Loculoascomycètes
• Ordre : Pléosporales
• Genre : Venturia
• Espèce : Venturia pirina provoque la maladie
de la Tavelure du poirier.
• Espèce : Venturia inaequalis provoque la
maladie de la Tavelure du Pommier
BASIDIOMYCOTA
Caractéristiques
• Les basidiomycota sont caractérisés par la production par la
production de spores monocaryotiques haploîdes appelées
basidiospores, à l’extérieur de sponocystes appelés basides.
• Lors de la reproduction sexuée la reproduction de basidiospores
donnent des spermaties et / ou des filaments monocaryotiques et
haploîdes ( haplophase) qui s’il sont compatibles peuvent fusionner
leur cytoplasme (plasmogamie) en formant des dicaryons
(Dicaryophase).
• Lors des différenciations des basides. Les deux noyaux haploîdes
des dicaryons fusionnent (caryogamies). La phase diploîde est très
courte, le noyau diploîde entrant immédiatement en méiose, avec
production de quatre basidiospores haploîdes par baside.
• Les basides sont cloisonnées ou non cloisonnées.
• Le cloisonnement interne des basides (transversal ou longitudinal)
ainsi que leur disposition ou non en hyménium, sont des caractères
taxonomiques chez les Basidiomycota.
Classification des basidiomycètes
Urédinomycetes

 Ordre : Urédinales

• Se sont des parasites responsables des rouilles qui


affectent un grand nombre de plantes cultivées, très
graves provoquant des maladies épidémiques
dévastatrices.
• les agents en cause attaquent principalement les
feuilles et les tiges ou ils produisent des pustules
(sores) qui déchirent l’épiderme à maturité. Ce sont
des parasites obligatoires dont le mycélium est
endophyte intercellulaire, enfonçant des suçoirs dans
les cellules de l’hôte
Cycle biologique général des Urédinales
•Stade 0 : Spermogonie qui se
caractérise par la présence d’une
structure qui resemnble à une
pycnide à l’interieur elle produits
des pycniospores = Spermaties
qui sont des gamètes mâle
monocaryotiques produites dans
des spermogonies. Et produit
aussi à l’interieur des hyphes
receptives fertiles qui se
comportent comme des gamètes
femelle
•Stade I : Ecidiospores qui sont
des spores dicaryotiques
unicellulaires, typiquement en
chaînes, à paroi mince et
verruqueuse. Elles sont
produites dans les écidies (des
pustules qui ont la forme d’une
coupe renversée, elle est
produite généralement dans la
face inférieur des feuilles .
•Stade II : Urédospores qui sont
produites dans les urédies. Les
urédospores typiques sont des spores
dicaryotiques unicellulaires ayant une
paroi pigmentée rugueuse montrant
deux ou plusieurs pores germinatifs.
•Stade III : Téliospores (ou téleutospores) qui
sont produites par les télies. Elles peuvent être
considérées comme le stade téléomorphiques,
tandis que les écidiospores et les urédospores
peuvent être considérées comme les
anamorphes. Typiquement, les téliospores sont
des spores de conservation uni- ou
multicellulaires ayant une paroi épaisse est
diversement ornementée.

•Stade IV : Basidiospores (ou sporédies) qui


sont des spores généralement haploïdes,
unicellulaires, à paroi mince, de courte vie,
produites sur les basides et libérées à partir
des stérigmates.
Un champignon agent de la rouille est:
•Autoéique si son cycle biologique a lieu sur une seule plante hôte
(ou groupe de plante hôtes étroitement liées).
•Hétéroéique si ses stades 0 et I prennent place sur une sorte de
plante hôte (hôte secondaire) et les stades II et III sur une autre
sorte de plante hôte (hôte principal).
La rouille est:
•Macrocyclique si tous les cinq stades de spores du champignon
ont lieu durant son cycle biologique.
•Microcyclique si seulement quelques stades de spores parmi
les cinq ont lieu.

Les familles les plus importantes sont les Mélampsoracées, les


Phakosporacées, les Phragmidiacées, les Pucciniacées et les
Uropyxidacées.
Classifification des Urédinales

• Se fait selon la morphologie des téleutospores :


• - téleutospores pédicellées : Pucciniacaes
(Puccinia, Uromyces ,phragmidium)
• - téleutospores sessiles : melampsoracaes.
• - téleutospores formées dans une fructification :
Endophyllacaes
P. graminis tritici “la rouille noire (des tiges)” du blé.

Téleutospores

Des téleutosores avec desTéleutospores


Uromyces viviae-fabae “la rouille de la fève”
Ustilaginomycetes

• Ordre : Ustilaginales
• Les ustilaginales regroupent un ensemble de
champignons provoquant des maladies des céréales
connues sous le nom de charbon ou caries avec
production de masses caractéristique de téliospores
noires dans les organes floraux.
• Genre :Ustilago
• Espèce :Ustilago nuda le charbon nu de l’orge
• Espèce : Ustilago segetum var. tritici
• Espèce :Ustilago hordei la maladie du charbon couvert
de l'Orge.
Ustilago maydis “charbon du maïs”
Ustilago segetum var. nuda : agent du charbon nu de l’orge
Ustilago segetum var. tritici : agent du charbon nu du blé.
Ustilaginomycetes

Ordre: Tillétiales
Famille: Tillétiacées
Elle contient des phytopathogènes appartenant
majoritairement au genre Tilletia.

•Tilletia laevis : agent de la carie commune du blé,


•Tilletia tritici : agent de la carie commune du blé.
Tilletia caries, T. foetida, T.tritici “la carie commune du blé.”

Teliospores de Tilletia tritici (syn. T.


Teliospores du Tilletia laevis
caries).
(synonyme deT. foetida)
VIRUS PHYTOPATHOGÈNES
Introduction
• Le virus est une nucléoprotéine qui multiplie seulement dans les
cellules vivantes et a la capacité de provoquer une maladie.

• Les virus ne se divisent pas et ne produisent aucune sorte de


structures reproductrices spécialisées telles que les spores. Au lieu
de cela, ils se multiplient en induisant des cellules hôtes pour
fabriquer d'autres virus. Les virus provoquent des maladies non par
la consommation de cellules ou de les tuer avec des toxines, mais
en utilisant les substances cellulaires lors de la multiplication, en
prenant de l'espace dans les cellules, et de perturber les processus
cellulaires.
• Un virus peut infecter une ou des dizaines de différentes espèces de
plantes, et chaque espèce de plante est habituellement attaqué par
de nombreux types de virus. Une plante peut parfois être
contaminée par plus d'un type de virus en même temps.
caractéristiques des virus des végétaux

• En 1953 André LWOFF a énoncé les 4 caractères


fondamentaux faisant des virus des entités
originales:
Un virus ne contient qu’un seul type d’acide
nucléique (ADN ou ARN) qui constitue le génome
viral.
Un virus se reproduit toujours à partir de son
matériel génétique et par réplication.
Un virus est doué de parasitisme intracellulaire
absolu.
Un virus a une structure particulaire.
Structure des virus
Les virus de plantes ont des tailles allant de 17-20 à 60-80 nm pour les virus
para sphériques et de 18x300 à 12x2200 pour les virus à symétrie hélicoïdale.
- Structure des virus :Toute particule virale est composée de 2 éléments
obligatoires:

Pour certains virus, la nucléocapside est elle aussi entourée d'une


structure externe : Enveloppe ou Peplos.
Le génome viral

• La nature du matériel génétique (ADN ou


ARN) est exceptionnellement variée chez les
virus,

• Les virus des végétaux possèdent le plus


souvent des génomes en ARN simple brin;
La capside
• De nature protéique protégeant le génome viral,
résulte de la polymérisation de sous-unités protéiques
identiques codées par le génome, protomères,
• L’assemblage de ces unités donne des Capsomères
• l’organisation des capsomères selon une symétrie,
constitue la capside
• Rôle
• – Protection du génome viral dans le milieu
extracellulaire
• – Porte des déterminants viraux qui se lient
spécifiquement aux récepteurs cellulaires quand le
virus est nu
Capside
1- Capside à symétrie hélicoïdale
D'aspect tubulaire, les sous-unités s’assemblent autour de l'acide
nucléique, et le ruban enroulé autour d'un axe central constitue un tube
plus ou moins rigide.
Nucléocapside rigide. Disposition en hélice des sous-unités autour du
génome.

2- Capsides à symétrie icosaédrique


• Il s'agit d'un polyèdre comprenant 12 sommets et 20 faces égales qui sont
des triangles équilatéraux entourant une sphère. Un icosaèdre possède 3
axes de symétrie.
• La capside est formée par l’assemblage des Capsomères.

3- Capsides à symétrie complexe


• La capside des virus à symétrie complexe est composée de 2 parties:
• une tête à symétrie polyédrique formée de 152 capsomères contenant un
ADN
• une queue à symétrie hélicoïdale reliée à la tête par un collier
Queue

• Constituée d’une gaine contractile délimitant


un canal creux central terminée par une
plaque basale porteuse de spicules et de
fibres caudales
L’enveloppe ou Peplos

• C’est une membrane qui entoure certains


virus (virus enveloppés).
• L’enveloppe est constituée d’une bicouche de
phospholipides et des glycoprotéines
spécifiques qui apparaissent sous forme de
spicules.
• C’est le site d'attachement et la
reconnaissance des récepteurs cellulaires.
Classification des virus
• Quatre critères sont pris en considération (Lwoff
Horne et Tournier) :
 Nature de l'acide nucléique: ADN, plusieurs
segments, taille,
 Capside avec (virus enveloppé) ou sans (virus nu)
enveloppe
Symétrie de la capside: hélicoïdale, icosaédrique
ou complexe (hexagonale)
Taille et forme du virus
Classification de Baltimore
• GI: Virus à génome d’ADN bicaténaire
• GII: Virus à génome d’ADN monocaténaire
• GIII: Virus à génome d’ARN bicaténaire
• GIV: Virus à génome d’ARN monocaténaire de type messager
• GV: Virus à génome d’ARN monocaténaire de type antimessager
• GVI: Virus à génome d’ARN monocaténaire se répliquant par
transcription inverse via de l’ADN bicaténaire
• GVII: Virus à génome d’ADN bicaténaire répliquant par transcription
inverse via de l’ARN monocaténaire

NB: GI et GVI ne comportent pas de virus de plantes.


Modes de dissémination des virus :

• 1. La transmission verticale :
• Correspond à la transmission du virus à la descendance
d’une plante infectée. Elle est très fréquente (et en fait
presque systématique) chez les plantes à multiplication
végétative. Tous les organes de multiplication
bouturent, greffons, tubercules, bulbes prélevés sur
une plante mère virosée seront infectée car les virus
provoquent des maladies généralisées.

• .
Modes de dissémination des virus :

2. La transmission Horizontale :
• Permet aux virus de passer d’une plante à une
autre et fait intervenir des intermédiaires qui
sont appelés les vecteurs de virus. Il y a
plusieurs modalités de transmission selon les
couples vecteurs / virus. On distinguera:
les virus non-circulants et les virus circulants
Modes de dissémination des virus :

• 1. Les virus non-circulants : restent localisés au niveau


des pièces buccales du vecteur. Leur durée de rétention
dans le vecteur peut-être plus ou moins longue
• Pour les virus non persistants la durée de rétention est
très brève dans le vecteur (de l'ordre de quelques
secondes). Après acquisition par le vecteur, le virus doit
être ré-inoculé très rapidement pour pouvoir se
propager.
• Pour les virus semi-persistants la durée de rétention
est plus longue (quelques heures). Le temps séparant
l'acquisition du virus de sa ré-inoculation sera alors
d'autant plus long.
Modes de dissémination des virus :

• 2. Les virus circulants, également qualifiés de virus persistants


• Sont internalisés dans le vecteur après ingestion (et de ce fait ne se
perdent pas au cours des mues). Ils sont localisés dans
l'hémolymphe du vecteur.
• On distingue ensuite les virus capables de se multiplier à l'intérieur
du vecteur (virus circulants et multipliant) des virus qui ne se
multiplient pas à l'intérieur du vecteur (virus circulants non
multipliant).

• Dans le premier cas, le vecteur apparait être un hôte à part entière


du virus, alors que dans le deuxième cas, le vecteur n'est qu'un
véhicule permettant au virus d'aller d'une plante à une autre.

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