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Chapitre III : Biologie des cormophytes

Les Cormophytes : Plantes dont l’appareil végétatif est un cormus.


✓ C’et un appareil végétatif comportant des tiges feuillées et des racines.
✓ Anatomiquement, le cormus présente différents types cellulaires qui
peuvent être associés en tissus, ensemble de cellules spécialisées dans une
même fonction.
Cryptogames Phanérogames

Cormophytes vasculaires à fleurs et à


Cormophytes simples sans vraies racines
graines = Spermaphytes
ni vaisseaux = Bryophytes

Plantes sans fleurs véritables, graines


Cormophytes vasculaires (avec tissus nues = Gymnospermes
conducteurs) sans fleurs ni graines =
Ptéridophytes
Plantes à fleurs et graines enfermées
dans un ovaire = Angiospermes
1-Les Bryophytes
• Bryophytes est un terme qui dérive du grec BRYON=mousse et PHUTEIA= plante
Il y a environ 25 000 espèces de Bryophytes dans le
Monde divisées en 3 sous-embranchements :

• Marchantiophyta : les Hépatiques


(6000 à 8000 espèces)

• Anthocerophyta : les Anthocérotes


(100 espèces)

• Bryophyta : Mousses (15 000


espèces) et Sphaignes (150 espèces)
Généralités
➢ Le groupe le plus primitif et simple des cormophytes

➢ Pas de racines : rhizoïdes pluricellulaires

➢ Pas de vrais tissus conducteurs de sève


➢ Absorption eau et sels minéraux par toute leur surface

Rhizoides
➢ Vit dans des lieux très humides et ombragés

➢ Phénomène de reviviscence
➢ Toujours petite taille (pas de lignine)
1- Classe des Muscinées (Bryophytes sensu stricto)
➢ Appareil végétatif
▪ Le gamétophyte (n chr)
▪ Gamétophyte « feuillu » en spirale
▪ Bourgeons terminaux chez certaines espèces
Au centre de la tige présence de cellules,
allongés à une différenciation rudimentaire

➢ Présence de "tissus conducteurs"


❑ Hydroïdes (fonction de bois): transport de
l’eau et des éléments minéraux
❑ Leptoïdes (fonction de liber) dans le
sporophytes et le gamétophyte de
certaines espèces : transport de
photoassimilants
▪ Le sporophyte (2 n chr)
▪ Non chlorophyllien, parasite du gamétophyte, toujours formé d'une soie
terminée par une capsule

Sporophyte Sporophyte
immature mature
Appareil reproducteur
1. Gamétanges
❑ Gamétange femelle ou Archégone
Les gamètes ♀ (oosphères)
sont produits au sommet des
pieds ♀ au niveau des
corbeilles archégoniales

C.L corbeille archégoniale de


Rhizomnium punctatum (130x)
❑ Gamétange mâle ou Anthéridie
Appareil reproducteur
2. Sporanges ou sporogone
Cycle de vie des muscinées

Polytrichum formosum
b. Classe des Hépaticinées (8000 espèces)

Appareil végétatif
Espèces à gamétophyte a symétrie dorso ventrale à tige feuillue

Tige feuillue
Gamétophyte a cormus thalloïde: ressemblance avec certaines
algues vertes.
Le gametophytes est constitué de lames chlorophylliennes rampantes surmontées de
chapeaux dressés à l'extrémité d'un pédoncule : les archégoniophores ou
anthéridiophores au sein desquels se différencient les gamétanges.

Anthéridiophores Archégoniophores
de Marchantia de Marchantia
polymorpha polymorpha
Les cellules du gamétophytes contient oléocorps (huiles): synthétisent
l’acide lunularique

Certaines espèces ont des trigones


(renflements triangulaires aux angles des cellules)
Appareil végétatif
▪ Le sporophyte non chlorophyllien
▪ Capsule « fermé », ronde s'ouvrant par valves ou se
déchirant en plateaux

Sporophyte muni de Capsule ronde


Appareil reproducteur
➢ Les gamétanges
Archégoniophores
de Marchantia
polymorpha

Anthéridiophores
de Marchantia
polymorpha
Appareil reproducteur
Archégoniophore
1- Pédicelle
2- Archégone

Col de l’archégone
Oosphère mature

Canal du col
Appareil reproducteur
A- Anthéridiophore
B- Anthéridie
C- Anthérozoïdes
Appareil reproducteur
▪ Les sporanges

Se développent en parasite sous


l’archégoniophore après la
formation du zygote diploïde
Le sporogone est réduit à un simple
sporange muni d'un court pédicelle
Appareil reproducteur
▪ Les sporanges

Spores possédant des élatères


Reproduction asexuée

Corbeille à propagules
c. Classe des Anthocérotinées

Appareil végétatif
Le gamétophyte
350 espèces à gamétophyte thalloïde: pas de phyllidies
Appareil végétatif Stomates cutinisées sur le sporophyte
Le sporophyte

Spore

Columelle

sporophyte
Appareil reproducteur
Les gamétanges

L’anthéridie est rattachée au


gamétophyte
Un seul, ou un groupe de deux
à quatre ou plusieurs
anthéridies sont présents dans
la même chambre
anthéridienne
Appareil reproducteur
Les gamétanges

L’archégone, identifié par du


mucilage, se développe dans
la chair du thalle sur la
surface dorsale.
Appareil reproducteur
Les sporanges

Le sporogone se présente sous


forme de "poil" ou "corne"
Inséré dans le gamétophyte
Parasitaire
Spores avec élatères
Reproduction asexuée
▪ Fragmentation du thalle

▪ Par les propagules


Propagule
Corbeilles à propagules
Reproduction sexuée
Intérêts pharmaceutique et médicinales

Médecine traditionnelle:
▪ Cataplasme antalgique
• Décoction lors d’hémorragies aigues
• Contre la tuberculose pulmonaire, les saignements gingivaux, les coupures,
dermatophytoses, brûlure
• Les Bryophytes peuvent être considérées comme une source potentielle de molécules
anti-tumorales par leurs actions mitotiques: blocage des microtubules durant la
métaphase
Intérêts pharmaceutique et médicinales

• Elles possédent des propriétés diurétiques, antipyrétiques, antiseptiques, anti-


poisons
• Acide Lunularique: action anti-palludique
• Rhodobryum giganteum (maladies cardiovasculaires, nervosité),
• Haplocladium catillatum (angines, bronchites, cystites).
LES
PTÉRIDOPHYTES

Dr K. Baziz
Généralités
❑ Position des Ptéridophytes

Thallophytes Avasculaire Cryptogames Phycophytes


Cormophytes Bryophytes
=
Embryophytes
Vasculaire Ptéridophytes

Phanérogames
➢ Groupe apparu il y’a 400 millions d’année au Dévonien
➢ Groupe paraphylétique
Très bonne adaptation à la vie terrestre symbolisée par:

➢ L’apparition d’un nouvel organe: la racine (sous forme de rhizome)


➢ Apparition d’un tissu vasculaire

➢ Phloème :
Acheminement Xylème

des Acheminement de
l’eau et des sels
photosynthétats ( minéraux (sève brute)
sève élaborée) des racines vers les
feuilles
des feuilles vers
autres organes
Xylème: Cellules mortes, Trachéides : cellules
deux éléments minces et allongées

Éléments de
vaisseaux :
plus courts et
plus gros
Phloème: Cellules vivantes, deux éléments:
Cellules des tubes
criblés

Cribles

Cellule compagne
Xylème et phloème sont assemblé dans le cylindre central ou stèle
Chez les ptéridophytes, plusieurs type de stèle:
• Protostèle : Stèle primitive constituée d'un massif central de xylème entouré
d'un anneau de phloème
• Siphonostèle : Présence d'une moelle au centre de l'anneau, cette stèle peut comporter
deux anneaux: du phloème à l'intérieur et du xylème à l'extérieur
• Dictyostèle : La structure cylindrique initiale est diffuse et difficile a repérer

Protostèle Siphonostèle

Xylème (les vaisseaux, magenta ci-dessous), phloème (les tubes criblés, en bleu ciel)
➢ Apparition d’une cuticule

Couche externe composée de dépôts


successifs de cire enrobée dans une
couche d'acides gras hydrophobes,
la cutine à pour rôle de recouvrir et
protéger les organes aériens
➢ Les feuille proviennent des tissus vasculaire: deux type de feuilles

Microphylle: un seul vaisseau Mégaphylle: Plusieurs vaisseaux


➢Apparition des sexes au niveaux des sporanges et spores

Cas 1

• Isosporangie
(homosporangie ) : un seul
type de sporange

• Isosporie (homosporie) :
un seul type de spore Spore
(taille et sexe)
Cas 2
• Hétérosporangie: microsporange (mâle) et macrosporanges (femelle)
• Hétérosporie: microspore (mâle) et macrospore (femelle)

Macrosporange Microsporange

Macrospore Microspore
Macrospores (Mégaspores) Microspores
Deux types de sporanges :
• Eusporange (plusieurs assises cellulaires protectrices)
• Leptosporange (une assise cellulaire protectrice)
Classification

L’embranchement des ptéridophytes regroupent 3 classes :

a. la classe des Filicopsida

b. la classe des Lycopodiopsida

c. la classe des Equisétopsida


a. La classe des Filicopsida

Appareil végétatif: Sporophyte


• Feuilles constituant des frondes enroulées en
crosse à leur jeune âge, limbe découpé, grande
taille
• Protostèle,
• siphonostèle
• dictyostèle
Appareil végétatif: Gamétophyte
• Qlqs mm appelé prothalle, non vascularisé, sans épiderme et qui se développe
qu’en présence d’eau
• Présence de rhizoïdes
Appareil reproducteur: Sporange

Vue sur face Inférieur du


sporophyte

Hachette

hachett
Appareil reproducteur: Sporange
Sporange
Indusie

Sore = amas de sporanges

Indusie = Membrane protectrice

Sporange
Appareil reproducteur: Sporange

Pédicelle
Sporange immature Sporange mature
Appareil reproducteur: Sporange
A la libération, chaque spore germe…

…pour donner un
gamétophyte
Appareil reproducteur

A maturité, se développent sous le gamétophyte…


Appareil reproducteur: Gamétange

Anthéridie

Archégone
Appareil reproducteur: Gamétange Structure de l’archégone

Structure de
l’anthéridie
Anthérozoïde flagellés
Reproduction d’une
Fougère
Azolla
a. Sous classe des Filicopsida

▪ Sous classe Hydroptéridiées


▪ Ordre Hydroptéridales
▪ Famille
✓ Azollacées Marsilea hirsuta
✓ Marsileacées
✓ Salviniacées

Salvinia natans
a. Sous classe des Filicopsida Marattiale fern

▪ Sous classe Eusporangiées


▪ Ordre Marattiales
▪ Famille
✓ Marattiacées
✓ Ophioglossales
a. Sous classe des Filicopsida

▪ Sous classe Leptosprangiées


▪ Ordre Polypodiales (ou Filicales)
▪ 19 familles : Parkeriacées

Polypodium cambricum

Asplenium trichomanes
b. la classe des Lycopodiopsida
Appareil végétatif: Sporophyte
• Les Lycophytes (1000 sp) a majorité tropicale, possèdent tous des microphylles
archaïques
• Protostèle parfois Siphonostèle
• Feuilles sessiles, linéaires ou réduites à des écailles disposées en hélice sur les
axes

•La ramification de la tige est


dichotomique
Appareil végétatif: Sporophyte

Les sporophylles (feuilles


portant les sporanges)
s'agglomèrent pour former
des strobiles ou des cônes
Cycle de reproduction

Exemple 1 Le cycle homosporée de Lycopodium lagopus


Cycle de reproduction
Exemple 2 Le cycle hétérosporée de Selaginella sp
Isoetales

• Ordre Isoetales
• Ordre Selaginellales
• Famille Isoétacées
• Famille Selaginellacées

Lycopodiales

Selaginellales
• Ordre Lycopodiales
• Famille Huperziacées
• Famille Lycopodiacées
c. la classe des Equisétopsida
Appareil végétatif: Sporophyte
• Plantes fossiles sauf Equisetum
• Cycle homosporangiée
(isosporangiée) avec production
d’homsopores (isospores)
• Toutes ces plantes sont herbacées, vivaces
• Les tiges aériennes, vertes et grêles, portent au
niveau des nœuds de petites feuilles
écailleuses, disposées en verticilles successifs
Appareil végétatif: Sporophyte
Feuilles fertiles (strobile) et stériles
Reproduction

Le cycle homosporée
d’ Equisetum arvense
• Ordre Equisetales Equisetum arvensis
• Famille Archaeocalamitaceae
• Famille Calamitaceae
• Famille Equisetaceae
• Ordre Pseudoborniales
• Famille Pseudoborniaceae
• Ordre Sphenophyllales
• Famille Sphenophyllaceae

Sphenophyllum miravallis

Pseudobornia ursina
En usage interne En usage externe

Vermifuge Les plaies

Anti asthmatique Anti rhumatismale

Anti vomitif anti arthrite

Abortif a forte dose anti goutte

Régulation de la menstruation, de l’allaitement

Apaisant post-partum ( expulsion des débris utérin)

Anti hémorragique pulmonaire


Morphologie de l’Appareil végétatif des cormophytes
vasculaires

Du point de vue de sa morphologie externe un


végétal typique est constitué de trois organes
différents:
▪ Tige,
▪ Feuille et
▪ Racine

Organisation générale de l’appareil végétatif d’une Angiosperme herbacée


1. Tige = Caule = Tronc (chez les arbres)
C’est un organe aérien qui porte des feuilles, des bourgeons, et
les organes reproducteurs:
• Au sommet de la tige on trouve un bourgeon terminal qui
est le moteur de la croissance en longueur (croissance
indéfinie)
• Le long de la tige, des renflements appelés noeuds portent
les feuilles;
• l’espace compris entre deux renflements : un entrenoeud.
• A l’aisselle de chaque feuille on observe un autre bourgeon :
bourgeon axillaire pour la formation des tiges secondaires
ou (rameaux).
Certaines plantes, dites acaules sont
caractérisées par des entrenoeuds très
courts.
La plante semble dépourvue de tige et dotée
uniquement d'une rosette de feuilles
les pissenlits ou les plantains
Suivant l’aspect de la tige, on observe, deux types morphologiques fondamentaux :
❑ Tiges herbacées : elles sont souples et peu épaisses (ex: le blé et le haricot). Cas fréquent
chez les monocotylédones.
❑ Tiges ligneuses : elles sont rigides, épaisses et de couleur brune (ex : l’oranger et le
figuier commun). Cas fréquent chez les dicotylédones.
Variations morphologiques adaptatives fonctionnelles
de la tige

La tige permet de conduire vers les feuilles l’eau et les sels minéraux
absorbés par les racines et de conduire vers les zones de croissance
(bourgeons, jeune racine…..) les substances organiques synthétisées
au niveau des feuilles.
Néanmoins, elle peut s’adapter à des fonctions spécifiques et prendre
par conséquent des formes diverses.
❖ Les tiges aériennes

Lorsque la tige est aérienne la croissance en longueur varie aussi en direction par rapport à
celle de la pesanteur.
On peut distinguer différents ports:

➢ Tiges dressées caractérisées par une croissance verticale.


➢ Tiges rampantes
Possèdent une croissance horizontale et se développent à la surface du sol
(ex: stolons aériens du Fraisier, potentille…).
Ils jouent un rôle prépondérant dans la multiplication végétative.
➢ Tiges grimpantes
S’élèvent au dessus du sol en s’accrochant à un support grâce à des
modifications de la tige (ex : vrilles et crochets).
➢ Tiges volubiles
Certaines espèces grimpantes s'enroulent en hélice autour de leur support au cours
de leur croissance. Ex : Liseron.
Certaines Tiges latérales peuvent se transformer en épines pour assurer la fonction
de défense.
➢ Les tiges succulentes
Sont des tiges charnues, chlorophylliennes à feuilles réduites ou nulles, parfois
transformées en épines.
Elles assurent le rôle de photosynthèse, et de stockage de l’eau.
❖ Les tiges souterraines

➢ Rhizomes:
Tiges souterraines portant des bourgeons axillaires et terminaux,
des racines adventives. (Ex: gingembre, sceau de Salomon…..).
- Ils jouent le rôle d’organes de réserves, propagation végétative
et de résistance aux mauvaises conditions. On distingue
▪ Des rhizomes à croissance plagiotrope (rhizomes dits
horizontaux)
▪ Des rhizomes à croissance orthotrope (rhizomes verticaux
comme ceux de la ciguë et de la valériane).
➢ Tubercules :
Extrémités renflée et charnues de tiges souterraines jouant le rôle de réserves et portant
des écailles, des bourgeons axillaires et terminaux
Ex : Pomme de terre
➢ Tiges en plateau :
Tiges très courtes car les entrenoeuds sont très rapprochés avec des feuilles généralement
charnues et gorgées de réserves (Ex : Oignon, ail poireau..)
❖ Les formes de tiges

Habituellement
arrondie, la tige peut
être de forme très
variée
❖ La surface de tiges
Bourgeons de la tige

Il existe des bourgeons végétatifs et des bourgeons


reproducteurs. Les bourgeons végétatifs assurent la croissance
en longueur et la ramification des tiges alors que les bourgeons
reproducteurs assurent la formation des organes reproducteurs
(fleurs des angiospermes) (voir cours sur la biologie de la
reproduction).
❖ Position et organisation des bourgeons végétatifs
Un bourgeon végétatif est formé par le point végétatif entouré par les feuilles qu’il a formé.
Selon sa position sur la tige on distingue :
▪ Bourgeons terminaux ou apicaux situés à l’extrémité de la tige
➢ Bourgeons axillaires situés à l’aisselle des feuilles et peuvent être :
- Uniques : une feuille axile un seul bourgeon. C’est le cas le plus fréquent.
- Soit multiples : dans ce cas, une feuille axile plusieurs bourgeons.
Suivant la position de ces bourgeons multiples, on distingue :

Les bourgeons collatéraux

Les bourgeons sériés disposés

Les bourgeons adventifs


❑ Les bourgeons collatéraux: disposés l’un à côté de l’autre

❑ Les bourgeons sériés disposés l’un au-dessus de l’autre à


l’aisselle d’une même feuille

❑ Les bourgeons adventifs qui se développent hors des aisselles foliaires:


- A la suite de blessures des tissus vivants (ex section d’un tronc)
- Sur des racines. Dans ce cas, les tiges qui se forment sont appelées des
drageons (ex framboisier, peuplier….).
En se basant sur la structure des bourgeons végétatifs on distingue:
➢ Bourgeon nus:
Le point végétatif est protégé par des feuilles normales (vertes et tendres). Ce type de
bourgeons caractérise essentiellement les plantes herbacées surtout les annuelles (Ex :
Haricot).

➢ Bourgeons écailleux:
Ces bourgeons sont protégés par des écailles qui sont des feuilles modifiées, dures, brunâtres
et recouvertes d’une cuticule épaisse. Ce type de bourgeon caractérise les plantes vivaces
(Ex: Figuier).
Fonctionnement des bourgeons végétatifs caulinaires
L’étude microscopique du point végétatif des tiges montre que ce massif cellulaire n’est pas homogène et qu’une
structure peut être distinguée. Diverses théories ont été émises pour tenter d’expliquer ces structures. La plus
retenue est celle de l’anneau initial ou de PLANTEFOL, 1948
La Croissance de la tige
La croissance en longueur de la tige est assurée par l’activité du bourgeon terminal alors que la
croissance en épaisseur est mise en place par l’activité de méristèmes secondaires.
❖ Croissance en longueur :
La croissance en longueur de la tige est due à deux phénomènes :
a. La multiplication des cellules méristématiques ou mérèse qui a lieu dans le point végétatif qui
termine la tige (croissance terminale).
Elle aboutit à la formation d’une tige embryonnaire portant les ébauches foliaires et des entre noeuds
très courts ; La croissance terminale est indéfinie.
b. L’allongement des cellules méristématiques dans le sens longitudinal ou auxèse.
Cet allongement est localisé au niveau des entre-noeuds (croissance intercalaire); il est toujours
extrêmement réduit au niveau des nœuds; La croissance intercalaire est définie
❖ Croissance en épaisseur
Chez les gymnospermes et les dicotylédones ligneuses, le diamètre de la tige continue à
s’accroitre dans les régions qui ne s’allongent plus grâce à l’activité de deux méristèmes
latéraux: le cambium et le phellogène.
Ramification de la tige
Chez les tiges ligneuses qui sont vivaces, le mode de ramification est très complexe et on distingue :

❑ Ramification terminale ou dichotomique:


Elle résulte d’une division par bipartition du point végétatif du bourgeon terminal. Chacun
des deux bourgeons formés assure la croissance d’un rameau.
La taille des rameaux formés est soit égale c’est la ramification dichotomique isotone

ou inégale c’est la ramification dichotomique


anisotone.
Ce type de ramification est archaïque et caractérise
essentiellement les ptéridophytes elle est rare chez les
angiospermes (ex Dracaena draco).
❑ Ramification latérale:
Ce type de ramification caractérise en général les spermaphytes. Elle résulte du développement du
bourgeon apical mais aussi du bourgeon subapical:
➢ Ramification monopodique.
Le bourgeon terminal est toujours dominant. Deux cas se présentent :
- Les bourgeons axillaires ne se développent pas on dit qu’ils sont dormants (sauf à la base) ex: le palmier
dattier. Le tronc (tige) est dans ce cas appelé stipe = Monopode simple.
- Les bourgeons axillaires se développent. Les rameaux qui sont à la base sont plus longs que ceux qui
sont proches du bourgeon terminal = Monopode ramifié
➢ Ramification sympodique
Le bourgeon terminal qui a conduit la croissance de la
plante pendant une année, se dessèche et meurt. Deux cas
peuvent se présenter :
- Un seul bourgeon axillaire de la feuille située
immédiatement sous l’ancien bourgeon terminal se
développe et donne un nouveau rameau dans le
prolongement de celui de l’année précédente = Sympode
monochasiale (ex : Châtaignier)
- Deux bourgeons axillaires subapicaux se développent.
Les rameaux provenant du développement de ces deux
bourgeons sont inégaux = Sympode dichasiale (ex le lilas,
olivier.)
2. Feuille

Chez les
angiospermes

Chez les
gymnospermes
❖Feuille des angiospermes

Une feuille complète est formée de 3 parties :


a) La base foliaire: elle sert de point d’insertion de la feuille sur la tige.
On distingue trois types de bases foliaires :

1- Simple
2 et 3- Embrassantes : la base foliaire entoure partiellement la tige
4- Engainante : la base de la feuille entoure complètement la tige
b) Le pétiole : partie médiane, étroite et de longueur variable. Quand il est absent, la
feuille est dite sessile.
Les principaux types de pétioles: cylindriques (figuier), en gouttière (luzerne), aplati
(peuplier), ailé (oranger).
c) Le limbe : lame verte mince
généralement aplatie et traversée par
des nervures.
On distingue 2 faces :
- La face supérieure ou ventrale
tournée vers le haut,
- La face inférieure ou dorsale
tournée vers le bas.
Les principales formes, découpures et nervations du limbe
❑ Chez les Dicotylédones: on rencontre tous les types de limbes et tous les types de
nervations. La nervation parallèle est cependant très rare.
❑ Chez les Monocotylédones: Les feuilles ont des caractères tout à fait propres : limbe
entier, nervation parallèle, absence de pétiole, base foliaire engainante avec présence de
ligule (ex Maïs) ou embrassante (ex tulipe).
* Cas particulier:
- Palmier Dattier ⇒ limbe composé de folioles;
- Canna ⇒ nervation pennée;
- Palmier doum ⇒ nervation palmée.
❖Feuille des gymnospermes :

Dans ce groupe la forme foliaire


typique est en aiguille (ex: Pin,
Cèdre….) ou en écailles (ex Cyprès
ou Thuya).
Les gymnospermes les plus primitifs
possèdent:
- Des feuilles à limbe lobé (ex:
Ginkgo biloba)
Des feuilles à limbe penné (Ex:
Cycas)
Disposition des feuilles sur la tige = Phyllotaxie

C’est l’étude de la disposition des feuilles le long de la tige. On distingue :

➢ Feuilles alternes
Une feuille est insérée isolément sur chaque nœud. Les principaux types de
dispositions alternes sont :
- Alterne distique : Les feuilles sont disposées sur deux lignes génératrices
opposées.
- Alterne quinconciale: Les feuilles sont disposées sur plusieurs lignes
génératrices donc sur plusieurs plans.
➢ Feuilles opposées:
Les deux feuilles d’un même nœud, sont en face l’une de l’autre.
➢ Feuilles verticillées :
Plus de deux feuilles sont insérées dans chaque nœud de la tige. Le cas le plus
fréquent est 3 feuilles/nœud (ex: laurier-rose).
Développement des feuilles
Les feuilles sont produites par l’anneau initial du point végétatif des tiges.
Les étapes de la formation des feuilles :
- Initium foliaire: C’est un épaississement latéral dans les assises externes de l’anneau
initial.
- Primordium foliaire : masse pluricellulaire homogène formée à la suite de divisions
successives dans l’initium foliaire.
- Ebauche foliaire : Caractérisée par la différenciation de tissus conducteurs au niveau des
tissus méristématiques.
- Feuille adulte : résulte du développement de l’ébauche foliaire.
Chute des feuilles

Suivant le rythme de défoliation on distingue deux types de chute :


❑ Les végétaux à feuilles caduques
Les feuilles vivent une année et tombent toutes en même temps.
❑ Les végétaux à feuilles persistantes
Les feuilles vivent plus d’une année et ne tombent pas toutes en même temps.
Adaptation fonctionnelle des feuilles

➢ Les virilles de certaines plantes grimpantes sont des feuilles


ou des folioles modifiées (ex : Pois), permettant la fixation au
support.
➢ Les tuniques charnues des bulbes (ex. Oignon) sont des
feuilles hypertrophiées par accumulation de réserves.
➢ Les épines de certaines espèces sont des feuilles
transformées, assurant une défense contre les herbivores (ex.
Epine vinette).
✓ Les feuilles succulentes contiennent des réserves en eau,
adaptation à la vie en milieu sec (ex. Aloès)

✓ Les pièges à insectes des plantes carnivores proviennent de


modifications foliaires (mâchoires de la Dionée, poils adhésifs
de la Drosera).
3. Racine:

Organe généralement souterrain : fixer la plante au sol et d’absorber l’eau et les sels minéraux.
Une racine présente plusieurs zones bien distinctes qui sont :
❑ La coiffe
- Elle se trouve à l’extrémité terminal des racine
principale et secondaire
- C’est un tissu protecteur du point végétatif
- Les cellules externes de la coiffe libèrent des
mucilage lubrifiant pour faciliter la progression de
la racine dans le sol
❑ Point végétatif
Il assure la formation des tissus primaires de la racine
par la production permanente de nouvelles cellules.

Organisation de la racine d’une spermaphyte


❑ Zone de croissance ou d’élongation
- Caractérisé par une faible division cellulaire
- Site de différenciation des tissus racinaire
- Site de l’allongement des jeunes cellules formé par le point végétatif ou méristème
❑ Zone pilifère
- Recouverte de poils absorbants
- S’étend sur quelque centimètres
- Site d’absorption de l’eau et des nutriments
❑ Zone subéreuse (zone de ramification)
- Site de formation des racine latérales
- L’absorption d’eau et d’ions est fortement inhibée.
❖ Le système racinaire fasciculé :
Les différents types racinaires
▪ Plus fréquemment observé chez les
monocotylédones.
❖ Le système racinaire pivotant :
▪ Soit le pivot cesse de croitre et les racine de la
▪ La racine principale prédomine par sa taille.
tige adventive de la base de la tige se développe
▪ Elle sert de pivot sur lequel viennent se
ramifier les racines secondaires ▪ Soit en forme de racine latéral aussi

▪ permet à la plante de s’enfoncer très important que la racine principale

profondément dans le sol.


Les adaptations morphologiques des racines

Certaines racines développent une morphologie particulière en réponse aux


conditions du milieu.
❖ Racines tubéreuses :
Ces racines ont subi la tubérisation: la racine principale forme alors un
tubercule dû à une variation anatomique des tissus de réserve qui se
gorgent.
la carotte (Daucus carota) / la betterave (Beta).
❖ Les racines suçoirs:
Elles constituent en règle générale, une adaptation des plantes
parasites comme le gui et permettent la fixation et l'absorption des
nutriments sur la plante parasitée

❖ Racines à rôle mécanique :


Les racines se transforment en vrilles (certaines
orchidées) en crampons (lierre), en racines échasses
(mangrove) ou en racines contreforts.
❖ Racine respiratoires ou pneumatophores :
▪ Ce sont des racines secondaires qui ont un géotropisme
négatif.
▪ Ces racines aériennes permettent une absorption d’O2
atmosphérique en sol inondé anoxique.
Croissance en longueur et ramification des racines
❑ Croissance en longueur:
• Les cellule du point végétatif radiculaire se multiplient
• Les cellule les plus éloigner de la zone d’élongation s’allongent et se différencient
Donc la croissance se fait par: Multiplication+ Elongation cellulaire

❑ Ramification des racines


▪ Se fait en arriéré de la zone pilifère
▪ Différenciation et division des cellules péricycle
▪ Initium radiculaire
▪ Primordium
▪ Ébauche de la racine
▪ Ébauche évolue en direction de l’écorce par division cellulaire
Anatomie de l’Appareil végétatif des cormophytes
vasculaires

La cellule végétale se distingue de la cellule animale par la paroi, les plastes et la vacuole.

➢ La paroi:

• C’est l’enveloppe la plus externe de la cellule végétale

• Elle définit la taille et la forme de la cellule

• Sans la paroi la cellule éclaterait a cause de l’absorption de l’eau


La paroi est composé de trois parties

- Paroi primaire: existe que dans les cellules juvéniles, elle est extensible ce qui permet la croissance
cellulaire

- Paroi secondaire: elle apparait lors de la différenciation de la cellule

- Lamelle moyenne: c’est la paroi la plus externe de la paroi, elle est commune à 2 cellule jointives
LES MÉRISTÈMES
Tissu formé de cellules méristématiques indifférenciées de petite taille et de forme
carré, c’est le site de nombreuse divisions mitotique
On a deux type de méristèmes
1- Le méristème primaire (apicaux)

• Existe chez l’embryon et persistent chez l’adulte

• Se trouve a l’apex des tige et l’extrémité des racines

• Assurent la croissance en longueur


2- Le méristème secondaire (cambium et phellogène)

• Se forment dans les tissus primaire a l’intérieur des feuille, tige et des parties âgées des
racine

• Il assure la croissance en épaisseur

• Absent chez les ptéridophytes et la plupart des monocotylédones

• Existent chez tout les spermaphytes


Schéma montrant une coupe transversale et une vue longitudinale des trois
principaux types de tissus simples des plantes.
Structure anatomique des spermaphytes

1-Structure primaire de la racine


Une coupe de la zone pilifère montre :
• Une assise pilifère:c’est la couche de cellule la plus
externe

• Une écorce constituer d’un parenchyme


non chlorophyllien contenant souvent
beaucoup de réserves

• Un cylindre central limité a l’externe par le


péricycle
Caractère commun aux Caractères propres aux Caractères propres aux
spermaphytes gymnospermes et dicotylédones monocotylédones
• Symétrie axial • Assise subéreuseselon le niveau • Subéroide selon le niveau
• Rhizoderme présent • Endodermeen bande d e caspary • Endoderne en fer de cheval avec
• Ecorce non chlorophyllienne et plus • Péricycle pluristratifié chez les des cellule de passage
développée que le cylindre central gymnospermes • Péricycle plus au moins
• Endoderme net • Péricycle unistratifié chez sclérifié avec l’âge
• Péricycle présent lesdicotylédones • Plus de 8 massifs de phloème
• Xyléme et phloéme sur un même • 2 ou 3 faisceaux de xyléme ou de xylème
cercle et phloéme pour les
• Xyléme et phloéme a gymnospermes
différenciation centripète • 2 à 5 ou 8 chez les
dicotylédones
Structures primaires de la racine d’une monocotylédone (A) et d’une dicotylédone (B) en coupe transversale
2- Structure primaire de la tige
Une coupe de la tige montre:

• Une écorce
• Un Cylindre central
Caractère commun aux Caractères propres aux Caractères propres aux
spermaphytes gymnospermes et dicotylédones monocotylédones

• Symétrieaxial • Faisceaux souvent nombreux • Faisceaux généralement disposé sur


• Epiderme présent et plus au moins serrés plusieurs cercles, a l’exterieur les
• Ecorce plus au moins chlorophyllienne et • Une ébauche cambiale convexe faisceaux sont plus petit et plus
plusréduit que le cylindrecentral séparent le phloème du xylème nombreux
• Endodermeabsent existe dans chaque faisceau • Pas d’ébauche cambiale séparant
• Péricycleprésent le phloème du xylème
• Massif d e phloéme externe et d e • Généralement le sclérenchyme en
xyléme interne superposé en faisceaux anneau continu vers l’exterieur du
criblo- vasculaire cylindre
• Xylémecentrifuge
• Phloémecentripéte
• Moelle développée
Structures primaires de la tige d’une dicotylédone (A) et d’une monocotylédone (B) en coupe transversale
Différences entre racine et tige
Racine Tige
Cylindrecentrale pluspetit que Cylindre centrale plusgrand que l’écorce
l’écorce

Xyléme primaire a différenciation Xyléme primaire a différenciation


centripéte centrifuge

Les faisceaux de xyléme alternant avecles Les faisceaux de xyléme sont


faisceaux de phloème superposéaux faisceaux de
phloème
Limite nette entre écorce et Limite non nette entre écorce et cylindre
cylindre central central
3- Structure primaire de la feuille

Caractères communs aux angiosperme

• Croissance limitée

• Symétriebilatéral

• Epiderme superieur et inférieurprésent

• Xyléme versla face ventral

• Phloéme versla face dorsale

• Limbe a mésophylle parenchmateux chlorophyllien


Caractères propres aux dicotylédones
❖ Au niveau du limbe
• Epiderme ventral recouvert d’une cuticule plus au moinsépaisse
• Épiderme dorsal recouvert de stomates
• La nervation est généralement réticulée
• Le mésophylle est situéentre lesdeux épiderme
• Le tissubulliforme est absent
• Tissus conducteurs primaires disparaissent très tôt et remplacer par lestissusconducteurs secondaires
❖ Au niveau du pétiole
• Tissus conducteurs formés par un ou plusieurs faisceaux caulinaire ou par un anneau continue noyé
dans un parenchyme généralement homogène, peu chlorophyllien à cellule isodiamétrique jointive
et soutenu par le collenchyme et sclérenchyme
Coupe transversale dans une feuille de dicotylédone
❑ Caractères propres aux
monocotylédones

• Pas de différence entre l’épiderme supérieur


ou inférieur car tout les deux porte des
stomates

• Mésophylle est homogène

• Nervation généralement parallèle

• Tissus conducteurs formé par le


xylème primaire et le phloème
primaire

• Tissu bulliforme est fréquent


Coupe transversale du limbe d’une feuille d’une monocotylédone (Muguet : Convalaria majalis)
❑ Caractères propres aux
gymnospermes

• Épiderme est très cutinisé et constitué


de cellules à paroi épaisse

• Le mésophylle est formé d’un


parenchyme homogène

• Stomates sont profondément enfuis


dans le mésophylle

• Système vasculaire est formé de deux


faisceaux criblo-vasculaire
Coupe transversale du limbe d’une aiguille de pin (gymnosperme)
Reproduction des spermaphytes

Les spermaphytes (plantes à graines) ou


phanérogames

Les Spermaphytes comprennent les


Gymnospermes et les Angiospermes.
Les Spermaphytes (Sperma = graine et phuton = plante) sont les végétaux les plus
perfectionnées (adapté au milieu terrestre). Deux particularités:

-La fécondation n’est plus dépendante de l’eau extérieure (c’est un processus interne à la
plante par la production d’un tube pollinique = (Siphonogamie).

-Le gamétophyte (prothalle) reste inclus à l’intérieur de la spore et sans contact avec
l’extérieur (il perd son autonomie). Pour son alimentation, il dépend du sporophyte.
Cette endoprothallie est à l’origine du grain de pollen et de l’ovule qui après
fécondation se transforme en graine.
Les angiospermes
(les plantes à ovaire)

Les angiospermes (graine dans un récipient) est un groupe très


important et très dominant (200 000 à 250 000 espèces) et
dont la morphologie est très diversifiée (arbres, arbustes,
herbes…).
-Les angiospermes sont caractérisées par la présence de carpelles (feuilles
ovulifères) (du grec karpos = fruit) qui forment un ovaire entourant complètement
les ovules, et qui après fécondation se transforme en fruit.

-Les organes reproducteurs se regroupent en fleurs.

-La présence d’une double fécondation de l'ovule, qui donnera l'embryon (2n) et
son tissu nourricier, l'albumen (3n).

-Dans les angiospermes, on trouve deux classes (ou sous embranchement):


Dicotylédones et monocotylédones
Les organes reproducteurs

Organisation d’une fleur (hermaphrodite)


Mode de formation d’un ovaire composé
pluriloculaire (en haut) et uniloculaire (en bas)
De point de vue évolutif, l’ovaire résulte de la fusion des carpelles qui dérivent des feuilles ovulaires
(ou feuilles ovulifères).
En fonction du mode de fusion, il existe:
▪ Des ovaires uniloculaires (avec une seule loge)
▪ Des ovaires pluriloculaires (avec plusieurs loges).
➢ Dans le cas ou les carpelles se replient sur eux même et se soudent sur leurs parois
latérales, on aura un ovaire pluriloculaire avec une placentation axile
➢ Dans le cas ou les carpelles (ou feuilles ovulaires) se soudent sur leurs bords, on aura
généralement un ovaire uniloculaire avec une placentation pariétale
L’ovaire uniloculaire avec une placentation centrale dérive d’un ovaire à placentation axile après
disparition des cloisons.
Organisation simplifiée d’un ovule d’angiosperme
Coupe transversale d’une anthère (angiosperme)
Cycle biologique d’une angiosperme type (fleur hermaphrodite)
Les gymnospermes

Cône femelle

Cône male

Pin d’Alep Cycas revoluta Ginkgo biloba


-Les Gymnospermes (gymnos=nu et sperma=graine)
- Des ovules nus, portés par des écailles (écailles ovulaires) (environ 760
espèces)
- Ce sont des plantes ligneuses à cycle de développement s’étalant sur plusieurs
années.
- La plupart des gymnospermes sont caractérisés par la présence de cônes
(conifères) ou strobiles. Cônes mâles (grains de pollen) et cônes femelles
(graines).
- Multiplication végétative exceptionnelle (pas fréquente).
Cône mâle et femelle (ou cône ovulé) chez les conifères (Gymnosperme)
Cône femelle mature Cônes males agglomérés en épi
Partie libre de
l’écaille

Ecailles

Sacs polliniques

bractées
Origine et développement de l’archégone (ar Organisation d’un ovule mûr du
: archégone ; Tp : tube pollinique) Pin (2ème année)
Fécondation chez une Gymnosperme (Pin).
Deux graines ailées du Pin
(dissémination par le vent)
Cycle biologique d’une gymnosperme (Pin).
La multiplication végétative des spermaphytes

On appelle reproduction végétative ou reproduction asexuée les


modes de reproduction qui ne font pas intervenir les cellules
sexuelles (ovules et spermatozoïdes).

Les individus résultant de la reproduction asexuée forment des


clones.
Envahir le milieu avec
des drageons
Le peuplier

La «force» des drageons


Organe spécialisé
dans la reproduction
asexuée
définition exemple
Mimosa
Tige issue Merisier
drageon directement d'une Peuplier
racine. Eglantine
Envahir le milieu
avec des rhizomes
Exemple : le
Polypode
Plantes à rhizome

Les fougères

Les bambous

L’herbe

Les iris
Iris Vincent Van Gogh

Organe spécialisé
dans la reproduction
asexuée
définition exemple

Le rhizome est la tige Fougères


souterraine, généralement Bambous
rhizome horizontale, de certaines herbe
plantes vivaces. Iris
Envahir le milieu avec des
tubercules

Capucine Tubéreuse
Les tubercules

Organe spécialisé
dans la reproduction
asexuée
définition exemple

Extrémité renflée Pomme de terre


Tubercule d’un rhizome ou Capucine tubéreuse
autre organe
Envahir le milieu avec des
stolons
Exemple :
la Potentille rampante
Organe spécialisé
dans la reproduction
asexuée
définition exemple

Tige aérienne, sans feuille,


dont le bourgeon terminal Fraisier
Stolon est capable de donner une Potentille
nouvelle plante.
Le Marcottage
Le marcottage est une méthode de multiplication qui permet, à partir d’une plante mère, de faire
s’enraciner ses rameaux dans de la terre sans être détachés de celle-ci.

Le marcottage par couchage simple ou multiples


Le bouturage
Le bouturage consiste à couper un fragment (rameau ligneux ou herbacé, feuille, morceau
de racine, etc.) d'une plante, et à le faire enraciner afin d'obtenir un nouveau pied.

D iverses sortes deboutures :

* 1 B outureligneusesimple( rosier )

* 2 B outureligneuseà talon ( rosier )

* 3 B outureherbacée(œillet) avec fenteà la base

* 4 B outureherbacée(œillet) avec talon

* 5 B outure de géranium : les petites stipules situées aux nœuds


restentici à supprimer.
La division de touffe
• La division des touffes est un mode de multiplication pour toutes les souches vivaces.

• La division de touffes consiste à séparer cette souche en plusieurs parties qui donneront

autant de nouvelles plantes identiques à la plante mère.


Le greffage
Le greffage et l'union durable de deux fragments
végétaux : le porte- greffe et le greffon.

Le porte greffe (PG), equipé de racines et d'une


portion de tronc, recoit la greffe et transmet la
vigeur et la résistance au greffon.

Le greffon (G), fragment végétal que l'on fixe


sur le porte greffe, apportera les caracteristiques
specifiques à la future plante.
Il existe une multitude de procédés de greffage suivant les
espèces , la greffe en couronne et la greffe en incrustation
La greffe en écusson ( rosiers) La greffe en fente
La greffe par approche La greffe à l'anglaise
Et enfin
La culture in vitro : qui permet de cloner une plante à partir
d'un morceau de méristème (tissus)
La culture in vitro

❑ Cette méthode, qui est très chère puisque devra être pratiquer en laboratoire

❑ Reste la meilleure façon de reproduire des végétaux à partir d'une faible


quantité de pieds mères

❑ Cette méthode à permis notamment de sauvegarder des espèces végétales


en voie de disparition

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