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Lignes de transmissions
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Introduction Générale………………………………………………………...3
Conclusion
projet, qui nous ont Aidés, nous ont soutenus et ont fait en sorte que ce
toute notre gratitude à l’ensemble des enseignants qui ont assuré notre
Introduction générale :
Le domaine des micro-ondes et des radios fréquences, a connu depuis ces dernières années
une forte demande et de très grands progrès technologiques. Le domaine d’application touche
Le but des télécommunications est de transmettre d’un point à un autre un signal porteur
d’une information.
Pour atteindre cet objectif, on module une porteuse haute-fréquence, ce qui nous permet de
transmettre des signaux sur un même support sans qu’ils se mélangent puisqu’ils ont des
fréquencese porteuses différentes.
La distance à parcourir peut être très variable et les techniques utilisées différentes comme on
peut le constater sur les exemples suivants:
Historiquement, les lignes bifilaires ont été utilisées en premier pour le télégraphe et le
téléphone.
On est donc obligé de tenir compte de la vitesse de propagation des grandeurs électriques
qui est forcément inférieure ou égale à la vitesse de la lumière.
Par conséquent, à un instant donné, tensions et courants ne seront pas identiques en tout
point d’un conducteur, comme on a l’habitude de l’admettre aux basses fréquences dans ce
qu’on appelle l’approximation des états quasi-stationnaires.
Pour l’étude, on découpe la ligne en tronçons de longueur dx qui seront caractérisés par :
une résistance série R.dx en général très faible ( prendra R = 0, pas de pertes)
une conductance parallèle G.dx en général très faible ( prendra G = 0, isolation
parfaite))
une inductance série L.dx, où L est l’inductance linéique (0,5 à 5 mH/m )
une capacité parallèle C.dx, où C est la capacité linéique (50 à 100 pF/m)
2) Equation de propagation des télégraphistes
Si le générateur fournit un signal sinusoïdal, la tension V(x) et le courant I(x) dépendent de la
position x et on montre que ces grandeurs vérifient les équations appelées équations des
télégraphistes :
∂v
i(x )=Cdx +Gdx ¿ v ( x )+i( x+dx )
∂t ∂i ∂v
Or ∂i Chute de courant sur dx =−G⋅v ( x )−C⋅
i( x +dx )=i( x)+ dx ∂x ∂t
∂x
∂2 v ∂2 v ∂v
2
−LC 2
−( RC+ LG ) −RG⋅v=0
∂x ∂t ∂t
∂2 i ∂2 i ∂i
2
−LC 2
−( RC+LG ) −RG⋅i=0
∂x ∂t ∂t
∂2 v ∂2 v
−LC =0
∂ x2 ∂ t2
∂2 i ∂2 i
−LC =0
∂ x2 ∂ t 2 Nouvelles équations :
Avec
Le courant peut donc être vu comme la superposition d’un de deux courants i+ et i-:
1
u=
LAMREOUA Abdelhak Master GE2 FSTMarrakech √ LC
i+ se propage dans le sens des x positifs avec la vitesse de phase
courant incident.
1
i- se propage dans le sens des x négatifs avec la vitesse de phase u=
courant réfléchi. √ LC
∂v 1 ∂i 1 df dg
On intègre par rapport à t : ∂t
=− ⋅ =
C ∂ x C .u
[ x
−
x
d (t− ) d (t+ )
u u ]
1 x x
v=
C.u [
f (t− )−g(t + ) +ϕ ( x )
u u ] fonction arbitraire de x.
Or ∂v
=−L⋅
∂i Cela donne alors ϕ( x)=0
∂x ∂t
L x x
D’où
On a bien alors
v=
√[
C
f (t− )−g(t + )
u u ]
i = i+ + i- = f(t- x/u) + g(t+ x/u)
A. Impédance caractéristique
Lorsque le fil est infini (pas de réflexion en bout de ligne), on définit l'impédance
caractéristique ZC de la ligne :
B. Vitesse de propagation
Considérons ici que la ligne est à faibles pertes (R » 0/m et G » 0S/m), on démontre alors que
Exemple : pour un câble coaxial BNC on a mesuré L = 257 nH/m et C = 97,5 pF/m.
Ce qui donne ZC ≈ 51 Ω et Vp ≈ 2.108 m/s
Z ne dépend pas de x mais de la pulsation ω. Ceci montre que les ondes de courant et tension
progressives sont en tout point de la ligne dans un rapport Zc.
Le rapport onde de tension/onde de courant a le même module que pour les ondes
progressives, mais sa phase est opposée.
On nomme cette impédance l’impédance caractéristique de la ligne. Une ligne terminée par
son impédance caractéristique Zc est dite adaptée.
Dans un contexte « faibles pertes » qui implique : R jLω et G jCω. On a alors à
gérer une impédance caractéristique réelle, qui s’écrit :
et
Les termes =R/ 2Zc et G/ 2Z c représentent les pertes conductrices dues à la résistance série R
et les pertes diélectriques dues à la conductance G, respectivement.
3) Coefficients de réflexion et de transmission – Rapport d’Ondes Stationnaire
(ROS)
1. Coefficient de réflexion
et
2. Coefficient de transmission
de transmission en puissance :
On utilise l’abréviation ROS, ou en Anglais le terme « Voltage Standing Wave Ratio », soit
VSWR.
Expression du ROS :
4) Adaptation d'impédance
La question de l’adaptation d’impédance se pose à chaque fois que l’on souhaite
connecter deux systèmes ou circuits entre eux et transférer un maximum de puissance.
La méthode pour mettre en œuvre la technique d’adaptation par transformateur ¼ d’onde est
la suivante :
Calculer l’impédance d’une charge réelle « vue » à travers une ligne de propagation de
longueur l. Cette impédance correspond à l’impédance d’entrée du circuit ainsi
constitué d’une ligne chargée.
Montrer que pour l λ/4, la ligne est équivalente à un transformateur d’impédance.
Nous allons montrer que l’impédance ramenée à travers une ligne de propagation par un
circuit ouvert (CO) ou un court-circuit (CC) est purement imaginaire et peut être
complètement ajustée. Nous considérons donc le circuit de la Figure 14.
On constate alors une réflexion du signal en bout de ligne, ce signal réfléchit va revenir
vers le générateur HF.
C. La ligne adaptée :
On dit qu’une ligne est adaptée si elle est terminée sur une résistance égale à son
impédance caractéristique.
Si une ligne est adaptée, il n’y a pas d’onde réfléchie et on a simplement sur la ligne une
onde progressive se propageant de la source vers la charge.
Et
Si une ligne est adaptée, il n’y a pas d’onde réfléchie et on a simplement sur la ligne une
onde progressive se propageant de la source vers la charge.
La tension sur la ligne a pour expression : v(x,t) = V1.cos(ωt - kx ) = V1.cos(ω(t-x/v) )
Figure 7 : Répartition de la tension sur la ligne à t=0 (a) et à t=to (b).
Après to secondes, tous les maxima ont avancé d’une distance xo = v.to. La ligne est le
siège d’une onde progressive se déplaçant à la vitesse v de la source vers la charge.
Nous choisissons également l’origine des temps pour que la phase de l’onde incidente soit
nulle au niveau de la charge.
Les deux ondes s’écrivent alors V1.cos( t + kx ) pour l’onde incidente et V2.cos( t - kx )
pour l’ onde réfléchie.
Exemple : pour un câble coaxial de Zc = 50 Ω chargé à son extrémité par une résistance de
100 Ω le coefficient de réflexion vaut r = ( 100 - 50 ) / ( 100 + 50 ) = 0,333 et donc V2 =
0,333.V1
Il est intéressant de noter les valeurs extrêmes de ce coefficient de réflexion :
résistance de charge nulle r = -1.
résistance de charge infinie r = +1.
6) Ondes stationnaires sur une ligne désadaptée
A une distance x du bout de la ligne la tension s’écrit alors :
o Aux points x0 où les 2 termes sont en phase, on aura une amplitude maximale et valant:
V (xo) = V1.(1 + r ) supérieure à la tension en entrée
o Aux points x1 où les deux termes sont en opposition de phase, on aura une amplitude
minimale et valant :
V(x1) = V1.(1 - r ) inférieure à la tension d’entrée
Lorsqu’on applique à l’entrée d’une ligne désadaptée une tension d’amplitude V1, la tension en
sortie de la ligne a une valeur dépendant de la désadaptation et comprise entre 0 et 2.V1.
Comme la ligne a une section constante (indépendante de z), l’onde reste toujours
polarisée E||n. L’onde est parfaitement TEM.
Comme le champ él., est une onde, la tension (ddp) entre les deux plaques est une fonction de
z:
On reconnaît des expressions pour la capacité C et l’inductance L (par unité de longueur dz)
de la ligne:
d’onde: (*)
Solution générale
Dispersion
Exemple:
Dans un circuit imprimé à haute puissance deux conducteurs sont séparés par une
couche de diélectrique (en général du SiO2) avec ε=4ε0. Le cahier de charge pour cet
élément est le suivant: Impédance du circuit faible (Z0= 10 Ω), champ maximal
40’000 V/cm, et puissance à transporter 1 kW.
L’impédance du diélectrique
L’impédance de la ligne
Et
Remarques:
A. Si le diélectrique absorbe, il faut tenir compte de sa conductivité σdiel, ce qui modifie
En général, les conducteurs utilisés ne sont pas des conducteurs parfaits. Ils ont une
résistivité R finie (en Ω/m). Cela a pour conséquence qu’il va y avoir un peu de chute
de tension, càd un faible champ électrique le long des plaques conductrices. Cette
composante z du champ fait que les ondes ne sont plus purement TEM.
2) Le câble coaxial
Propriétés de E:
Conducteurs parfaits: E ┴ aux surfaces
Propagation selon uz
Pour calculer la capacité C, nous constatons que la surface du coeur porte une charge de
surface :
En absence de résistance ohmique, le câble a une impédance qui est simplement donnée par
Remarques:
complexe
Des calculs simples montrent que :
centré en
centré en
2) Exemple d’application :
Exemple 1
Nous considérons une ligne de propagation d’impédance caractéristique Zc=200 , de
longueur électrique ou phase βl = 130° terminée par une impédance :
Solution :
La longueur électrique est égale à soit l/λ=0.36
Les impédances reportées sur l’abaque de Smith sont normalisées, donc nous
reporterons :
Portons cette valeur sur l’abaque de Smith à l’intersection des cercles r 2 et x = −1,5,
soit P0.
En l’absence de pertes, si l’on s’éloigne de la charge, le point P0 se déplace sur le
cercle de rayon OP0, dans le sens des aiguilles d’une montre. Le rayon de ce cercle
nous permet, à l’aide de la réglette disposée près de l’abaque, de déduire que le ROS
de la ligne sera : ρ3,33.
A partir du point P0 représentant la ligne à la terminaison, on se déplace sur le cercle
défini précédemment d’un angle de 260° (2βl), ce qui donne le point P. P est à
l’intersection des cercles : r e0,77 et x e 1,09, d’où l’impédance d’entrée cherchée
soit :
On peut retrouver ce résultat par calcul.
Solution :
Montrons d’abord comment l’on passe d’une impédance à une admittance sur l’abaque. Nous
avons montré qu’une ligne ¼ d’onde transformait une impédance de charge Z T en Z e. telle que
On obtient :
Solution :
En M, nous devons combiner deux impédances :
Nous raisonnons en admittance, donc yT s’obtient en prenant le symétrique de P0, soit Q0,
par rapport au centre de l’abaque. Lorsque l’on s’éloigne de la charge yT, on se déplace sur le
cercle de rayon OQ0 puisque les lignes sont supposées sans pertes.
L’admittance ramenée par le tronçon de longueur d doit se trouver sur l’intersection entre ce
cercle et le cercle r 1, ce qui donne deux possibilités, représentées par les points M1 et M2,
que nous appelons solution 1 et solution 2.
Solution 1 M1:
y dM1 = 1 +1,75 j. Pour que yM1, il faut donc que le court-circuit ramène −1, 75 j.
Pointons l’admittance d’un court-circuit, soit ∞, ce qui donne le point CC. Lorsque nous
nous déplaçons vers le point M, nous rencontrons l’admittance 1,75 j au point CCM. Nous
avons alors parcouru 0,083λ, donc l 1=0,083.106 ≈8,8mm.
Solution M2 :
On peut dire que les deux solutions sont à peu près équivalentes car les longueurs mises en jeu
sont du même ordre de grandeur
La combinaison de ces différentes contraintes dirige les chercheurs vers une intégration du
plus grand nombre de fonctions.
La méthode la plus connue est l’utilisation des lignes de transmissions uniformes mises en
cascade ou des lignes de transmission non uniformes.