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M IN IS TE R E D E L ’ E N S E IG N E M E N T S U P E R IE U R E T D E L A R E C H E R C H E
S C I E N T IF IQ U E
U N IV E R S I TE D E M ’ S IL A
F A C U L TE D E TE C N O L O G IE
D E P A R TE M E N T D E G E N I E E L E C T R I Q U E
M E M O IR E D E F IN D ' E TU D E S E N V U E D E L ' O B TE N T IO N D U D I P L Ô M E
D E M A S TE R E N G E N IE E L E C TR IQ U E
S P E C IA L I TE: IN G E N IE R I E D E S S Y S T E M E S E L E C TR O M E C A N IQ U E S
THEME
P r o p os é e t di r i gé p ar : P r é s e n té p ar :
A n n é e U n i v e r s i ta i r e: 2 0 1 2 / 2 0 1 3
N ° d’ o r d r e : 050
Remerciements
Je tiens à remercier tout premièrement Dieu
Le tout Puissant pour la volonté, la santé et la patience,
Qu’il j’a Donné durant toutes ces longues années.
Ainsi, Je tiens également à exprimer nos vifs
Remerciement à notre encadreur Mr. GHEMARI Zine
Pour avoir d'abord proposé ce thème, pour suivi
Continuel tout le long de la réalisation de ce mémoire et
Qui n'a pas Cessé de je donner ses conseils.
Je tiens à remercier vivement toutes personnes qui
J’ai Aidés à élaborer et réaliser ce mémoire et surtout
MENASRI Mohammed, ainsi à Tous Ceux qui j’ai aidés
De prés ou de loin à accomplir Ce travail.
Je remerciement vont aussi à tous les enseignants du Département
De Génie Electrique qui ont contribués à notre Formation.
Je remerciement vont aussi à tous les travailleurs dans
Bureau d'études et de recherche m’sila (BERM) Et surtout
Service (CES) et LADJEL Mohammed.
Je tiens à remerciement vont aussi à tous les Travailleurs
Dans la Société de Maintenance Des
Equipements Industriels (MEI).
Dédicace
Je dédie ce modeste mémoire à mes parents
A toutes ma famille.
Notations et Symboles
Introduction Générale :
Introduction Générale ...............................................................................................................................2
Chapitre I :
I. La maintenance ......................................................................................................................................4
Chapitre II :
II. La société MEI et la machine cisaille guillotine ................................................................................17
II.8.2. Ordre chronologique des opérations à faire pour la mise en route de la cisaille guillotine .........25
Chapitre III :
III. Analyse FMD ....................................................................................................................................29
Chapitre IV :
IV. L’analyse statistique de la FMD .......................................................................................................42
IV.5. Proposition des solutions aux problèmes de la machine Cisaille guillotine ..................................52
Conclusion générale :
Conclusion générale ................................................................................................................................56
Annexe ....................................................................................................................................................58
Bibliographie...........................................................................................................................................59
Notations et Symboles :
MTTF L'estimation de la durée moyenne s'écoulant entre la mise en service du système et la
survenance.
MBF Maintenance basé sur la fiabilité.
MTBF La durée moyenne entre deux défaillances consécutives.
MTTR Le temps moyen mis pour réparer le système.
λ (t) Taux de défaillance.
TBF Temps de bon fonctionnement entre deux défaillances.
f (t) Densité de probabilité.
F (t) La fonction de répartition.
R (t) La fonction de fiabilité.
M(t) Fonction maintenabilité.
D (t) Fonction de disponibilité.
Di Disponibilité intrinsèque.
β paramètre de forme.
Γ Paramètre de position.
η paramètre d'échelle.
Dn La différence de test de Kolmogorov Smirnov.
μ (t) Taux de réparation.
a et b nombre réel.
FMD Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité.
TPM Total productive maintenance
GMAO La Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur
NTIC Les nouvelles technologies de l’information et de la communication
Introduction Générale
L’exploitation des équipements de l’entreprise d’une manière efficace est pour progresser la qualité et
le coût du produit et renforcer la production. Pour atteindre cet objectif, il faut une bonne gestion de la
maintenance des équipements et en prenant en considération les aspects techniques, économiques et
financiers des différentes méthodes utilisées.
La maintenance est un champ d'action avantagé de la recherche du développement les performances
des installations industrielles. Le rôle de cette dernière est de choisir une politique appropriée en
prenant en considération l’aspect technique, économique et financier, des différentes méthodes en vue
d’améliorer la fiabilité, la disponibilité, la maintenabilité et la sécurité (les paramètres de la sûreté de
fonctionnement) des systèmes électromécaniques.
Pour améliorer le niveau de sûreté de fonctionnement des systèmes électromécaniques, il faut
optimiser au minimum un paramètre parmi les quatre paramètres de cette dernière. Dans notre travail,
nous allons baser à améliorer la fiabilité d’un système électromécanique choisi par une proposition du
plan de maintenance préventive systématique. Pour atteindre cet objectif notre mémoire est structuré
en quatre chapitres dans les lignes directrices sont donnés ci-après:
Le premier chapitre est consacré à définir la maintenance d’une part et à classer les différents types de
maintenance d’une autre part.
Le deuxième chapitre présente l’historique de l’entreprise et la définition de la machine choisie.
Le troisième chapitre montre la théorie de l’analyse FMD (fiabilité, maintenabilité et disponibilité).
Le quatrième chapitre est la partie spéciale de notre travail dont on va illustrer l’estimation et
l’amélioration de la fiabilité de la machine choisie par une proposition d’un plan de maintenance
préventive systématique.
La maintenance
Chapitre I La maintenance
I. La maintenance
I.1. Introduction
Les installations et les équipements industrielles se détériorent sous l’action de multiples causes;
surcharge en cours de fonctionnement, mauvaise exploitation, action des agents corrosifs, chimique,
atmosphérique,… etc.
Ces détériorations peuvent être à l’origine des arrêts de fonctionnement (pannes), de la réduction de
production, l’accroissement des coûts de façon générale.
I.4.1.1. La fiabilité (AFNOR X-06-501) :« Aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction requise
dans des conditions d’utilisation données à un instant donné ».
I.4.1.2. La disponibilité (AFNOR X-06-010) : «Aptitude d’un dispositif à accomplir une fonction
requise dans des conditions d’utilisation données pendant une période donnée».
I.4.1.3. La maintenabilité (AFNOR X-06-010) : «Aptitude d’un dispositif à être maintenu ou rétabli
dans un état dans lequel il puisse accomplir une fonction requise lorsque la maintenance est accomplie
dans des conditions d’utilisation données avec des moyens et procédures prescrits».
I.4.1.4. La sécurité (AFNOR X-06-010) : « Aptitude d’un dispositif à éviter de faire apparaître des
événements critiques ou catastrophiques» [4].
Métaphoriquement, la TPM est aux équipements et machines ce qui est la médecine aux êtres humains.
La figure I.3 présente le principe de la TPM :
Objectifs de la TPM
Réduction du délai de mise au point des équipements
Augmentation de la disponibilité et du taux de rendement systématique.
Augmentation de la durée de vie des équipements.
Participation des utilisateurs à la maintenance appuyés des spécialistes de maintenance.
Pratique se la maintenance préventive et conditionnelle [19].
Un système expert est une application informatique capable de prendre des décisions ou de résoudre
des problèmes dans un domaine précis. C'est un programme faisant appel à l'intelligence artificielle.
Une base de données est conçue à partir du savoir d'un expert avant d'être intégrée à un programme.
Les systèmes experts utilisés en maintenance permettent de :
Traiter les divers aspects de maintenance pour une famille d'équipements donnée,
Guider pas à pas l'intervenant selon un cheminement de moindre coût par une intégration
judicieuse du savoir-faire correspondant et des faits observés,
Prendre en compte aisément les adaptations qui se révèlent nécessaires,
Reprendre éventuellement et renforcer « l'organigramme de dépannage » qui peut être valorisé
en le rendant plus accessible [12].
Le système expert rassemble les connaissances.
Il est programmé pour les utiliser de manière analogue à celles des spécialistes, cela ne se fait pas sans
difficulté.
Le dialogue homme-machine est actuellement le principal obstacle à l'utilisation des systèmes experts
ainsi que les limitations dues à l'exploitation de systèmes non initialement conçus pour des micro-
ordinateurs.
Les systèmes experts peuvent aider les industriels à résoudre des problèmes faisant appel aux
spécialistes. Ils ne les remplacent pas en totalité, dupliquent leurs connaissances et ainsi font profiter à
un plus grand nombre d’utilisateurs, les compétences et savoir-faire des dits « experts ». Ainsi ces
systèmes doivent contenir toutes les connaissances du domaine et être capables d’avoir une méthode
de résolution analogue au raisonnement humain.
Pour améliorer la maintenabilité, il est nécessaire de faciliter le diagnostic des pannes et de diminuer
les temps d'immobilisation. Dans cette optique, le système expert est un auxiliaire précieux.
Le système expert offre l'avantage de s'appuyer sur les méthodes du raisonnement humain et de
pouvoir s'enrichir en fonction de l’expérience des utilisateurs.
Il doit être capable de :
Résoudre les problèmes (trouver la cause de la panne) ;
La gestion de la maintenance assistée par ordinateur est constituée d’une base de données (historique)
qui est alimentée par le personnel de maintenance via un formulaire. Des pannes sont mises en
mémoire pour certains équipements (date, temps passé, intervenant, matériel remplacé, etc.). La base
de l’historique est l’inventaire des équipements : appelé découpage fonctionnel. Chaque GMAO est
personnalisée selon les besoins spécifiques d’exploitation de l’historique ou le fonctionnement d’un
site, [6].
L’appel du logiciel GMAO (gestion de maintenance assistée par ordinateur) va répondre aux besoins
des entreprises en ce qui concerne les échanges d’information et des procédures, et l’analyse des
activités de maintenance et les archivés.
La GMAO se caractérise par quatre fonctionnalités standards (figure I.4) :
Objectif de la GMAO
Contrôle et réduction des couts de la maintenance
Réduction des temps d’arrêt par un meilleur choix de la politique de maintenance
Utilisation rationnelle de la ressource humaine en augmentant leur productivité.
Réduction de la maintenance curative et de la maintenance systématique et ce par
l’amélioration de la maintenance conditionnelle.
Analyse et exploitation de l’historique
Optimisation de la gestion de stock
Réduction des couts globaux des stocks tout en évitant la rupture des stocks.
Minimiser les stocks dormant
Standardiser les articles de stock gérés.
Gérer les achats et les réapprovisionnements en liaison avec l’activité
De maintenance
Optimiser les relations inter services (Maintenance, Magasin, Achats) et ainsi améliorer
La communication dans l’unité.
Faciliter et systématiser la gestion des rations et des tableaux de bord maintenance
Atteindre la qualité totale par une gestion rigoureuse de la maintenance
Informatisation l’ensemble des données, qui permet de travailler en temps réel [19].
I.9.4. La maintenance à distance
Les entreprises cherchent à améliorer le système actuel de maintenance par l’entremise de deux
niveaux stratégiques:
Le premier niveau vise à renforcer le service de maintenance dans l’entreprise elle-même, c’est-à-dire
au niveau des ressources internes.
Le deuxième niveau fait appel à des ressources externes de l’entreprise par le biais de sous-traitant
(réduction de service de maintenance).
La tendance actuelle est d’externaliser, en partie, la fonction maintenance.
L’externalisation nous amène à évoluer dans un domaine distribué qui a modifié les systèmes
d’information et les pratiques de l’entreprise.
Les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) ont permis d’asseoir ces
nouvelles pratiques et de les faire évoluer.
Grâce aux NTIC, à l’émergence de la technologie Web et du réseau Internet, les tâches des services de
maintenance et des contrôles peuvent être effectuées automatiquement, à distance et à l’aide de
différents dispositifs appropriés implantés au sein des entreprises.
D’où l’émergence du concept des services proposés au travers d’architectures de maintenance, qui
peuvent aller des systèmes autonomes vers des systèmes intégrés où la coopération et la collaboration
sont vitales pour tout fonctionnement.
La naissance de la maintenance à distance portant sur les technologies d’accès, de traitement de
données, d’informations ou de connaissances et d’échange entre acteurs à distance, apparaît pour
résoudre le problème du nombre limité du personnel de maintenance ayant les compétences, la
polyvalence et le savoir faire dans les entreprises.
Les nouvelles formes de maintenance tendent à permettre au personnel l'accès rapide aux
informations.
Elles permettent aussi de bénéficier directement de l'assistance d'experts à distance en cas du besoin.
En maintenance à distance, les états des équipements sont détectés sur place grâce à des capteurs ou
opérateurs locaux, puis acheminés via un réseau et transmis au destinataire concerné [12].
Deux architectures principales de maintenance à distance existent :
La télémaintenance.
La e-maintenance.
I.9.4.1. La télémaintenance
D’après la télémaintenance est définie comme "Maintenance d'un bien exécutée sans accès physique
du personnel au bien".
La télémaintenance a donc pour objectif de permettre d’effectuer, rapidement et à distance, un grand
nombre d’opérations. Le composant principal d’un système de télémaintenance est le réseau sur lequel
il s’appuie pour la circulation de l’information. Un système de télémaintenance est généralement
composé d'au moins de deux parties distinctes :
Le centre expert de maintenance, appelé aussi le centre de compétence.
Les sites à maintenir, [7].
I.9.4.2. La e-maintenance
La e-maintenance est également une forme évoluée de maintenance avec l’avènement d’internet et des
NTIC, qui permet de partager des connaissances et de faire collaborer des acteurs. La e-maintenance
est associée à la notion de service intelligent puisqu’elle permet d’accéder à des connaissances
externalisées, d’e-service (service électronique via Internet).
Elle permet de rendre disponible des ressources à distance ; ces ressources peuvent être matérielles
(pièces de rechange, outillage,…) ou immatérielles (humaines ou informatiques). Les ressources
externalisées sont accessibles grâce au réseau Internet, aux outils de communication, d’échange et
d’accès à l’information que l’on peut regrouper sous le terme d’e-service.
I.10. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons abordé une vue générale sur la fonction de maintenance industrielle qui
devenue avec le temps de plus en plus importante.
Cette fonction joue un rôle économique car elle réduite les coûts et assurée la disponibilité de
l’équipement industriel pour garantir la continuité de la production. Alors le bon choix des systèmes
électromécaniques permet de présenter les intérêts de cette fonction, dans la suite, nous allons illustrée
l’entreprise et le système choisi.
La société MEI et
la machine cisaille
guillotine
Chapitre II La société MEI et la machine cisaille guillotine
Figure. II.6 .a: Equilibrage d’une route turbine Figure. II.6 .b: Equilibrage d’un rotor turbine
à gaz (pièce seule) à gaz (pièce assemblée)
Figure. II.8.a: Application par rechargement Figure. II.8.b: Machine pour application
manuel de métaux antifrictions par centrifugation de métaux
Scellement
Raccordement électrique
Remplissage du bac à huile
Mise à niveau
Montage des accessoires standard ou spéciaux
Mise en route
II.8.3. Raccordement électrique
Alimenter le coffret électrique par une ligne à 4 conducteurs dans le cas d'une alimentation 220 V ou
380 V triphasé + terre.
La section des câbles d'alimentation sera déterminée en fonction de la puissance des moteurs
Il est recommandé de prévoir un sectionneur général avant l'arrivée au coffret électrique.
Les amenées sont à effectuer, non branchées, au droit des bornes L1 - L2 - L3 et aux bornes T mise à
terre.
II.9. Conclusion
Ce chapitre a été intéressé premièrement à des généralités sur la machine Cisaille guillotine, sa
composition des matériels, ensuite on a expliqué le procédé d’extrusion de protection au niveau de
l’entreprise (MEI) qui est l’un des modes de fabrication des profilés commercialisables , où nous avons
essayé de donner une vue concernant ce procédé, enfin on a représentés l’unité de maintenance
principale dans cette société qui est la machine Cisaille guillotine (GS) , Cette machine peut découper
des tôles métallique jusqu'à 4 mm d'épaisseur avec précision, pour cela on va essayer d’étudier dans le
chapitre III la théorie des paramètres de la sûreté de fonctionnement (fiabilité, maintenabilité,
disponibilité) c'est-à-dire l’analyse FMD.
Analyse FMD
Chapitre III Analyse FMD
f t .dt f t .dt
0 0
1 III.7
N t
: est un estimateur de la fiabilité R (t)
N0
N t N t t N 0 III.8
N t t N t N III.9
Si Δt tend vers 0, l’estimateur tend vers une limite qui est le taux de défaillance instantané :
dN
t dt III.10
N t
Relation non démontrée : si f (t) est la densité de probabilité, nous aurons
f t
t III.11
R t
t .dt
N t N 0 .e 0
III.13
N t t .dt
e 0 III.14
N0
t .dt
R t e 0
III.15
Cette relation est fondamentale, car, quelle que soit la loi de fiabilité, elle permet un tracé expérimental
de la fiabilité en fonction du temps, l’évolution du taux de défaillances étant connue [17].
Une modélisation fonctionnelle sous forme de schéma-bloc de ces systèmes permet d’en déterminer la
fiabilité [16].
R t Pr T t III.16
Pr T i t R i t III.18
i i
R t 1 F t III.19
1 Pr T i t R t III.21
i i
R 1 R
n
R t n j n j
j III.22
j m
Avec
j ! nn ! j
n
j III.23
d) Redondance passive
Dans une redondance passive les composants redondants ne sont mis en service que lorsque les
composants du système sont défaillants.
Dans l’exemple de la figure III .4 à deux composants en redondance passive, le deuxième composant
est mis en service lorsque le composant principal est défaillant,[16].
Si les composants ont la même loi de fiabilité R(t), la fiabilité de ce système est donnée par :
t
R sys t R t f R t d III.24
0
III.2.2.6. MTBF
C’est la moyenne de temps de bon fonctionnement,[16].
MTBF = III.25
TBF
= III.26
N C
a) La loi exponentielle
Elle est la plus couramment utilisée en fiabilité électronique pour décrire la période durant laquelle le
taux de défaillance des équipements est considéré comme constant. Elle décrit le temps écoulé jusqu’à
une défaillance, ou l’intervalle de temps entre deux défaillances successives.
b) La loi de WEIBULL
C’est une loi continue à trois paramètres, donc d’un emploi très souple. En fonction de la valeur de ses
paramètres, elle peut s’ajuster à toutes sortes de résultats expérimentaux. Cette loi a été retenue pour
représenter la durée de vie des pièces mécaniques.
c) La loi normale
C’est une loi continue à deux paramètres; la valeur moyenne et l’écart type caractérise la dispersion
autour de la valeur moyenne. Elle est la plus ancienne, utilisée pour décrire les phénomènes
d’incertitudes sur les mesures, et ceux de fatigue des pièces mécaniques [17].
d) La loi log-normale (ou loi de GALTON)
Soit une VA continue positive ; si la variable Logxy= est distribuée selon une loi normale, la variable
x suit une loi log-normale.
De nombreux phénomènes de mortalité ou de durée de répartition sont distribués selon des lois log-
normale.
t t 1t 2 1 ln t 2
Fiabilité (loi de
e 0t
0
0
1 2 02
0
1 2 02
survie): R (t) e
2
e
t 2
e
t 0 0
t t 1t 2 1 ln t 2
1
0e 0t t t 0
0
1 2 02 1 2 02
Densité des
e
0 2
e
0 2
e
défaillances: f (t)
Taux instantané
t t
1
f t f t
de défaillances:
0
0
R t
R t
λ (t)
Tableau III.1: Principales lois de survie.
III.2.2.9. MTTR
La MTTR est la Moyenne des temps Technique de Réparation. Comme la MTBF, elle est calculée à
partir des historiques de défaillances et plus précisément à partir des TTR (temps de défaillance).
MTTR = III.28
AFNOR norme X60-010 : « dans des conditions données d’utilisation, aptitude d’un dispositif à être
maintenu ou rétabli dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise, lorsque la
maintenance est accomplie dans des conditions données, avec des procédures et des moyens prescrits »
Il est possible de donner à la maintenabilité une définition probabiliste : « si la probabilité de rétablir
un système dans des conditions de fonctionnement spécifiées, en des limites de temps désirées, lorsque
la maintenance est accomplie dans des conditions avec des moyens prescrits ».
La maintenabilité dépend essentiellement de l’accessibilité, de la facilité de démontage et de
remontage des éléments constitutifs et de leur interchangeabilité d’un équipement.
L’indicateur essentiel de la maintenabilité d’un équipement est la MTTR (Mayen Time To Repaire)
traduite par la (Moyenne des Temps Techniques de Réparation), la maintenabilité concerne donc les
responsable de maintenance ou même titre que la fiabilité, tant pour le choix d’équipements nouveaux
que pour l’amélioration éventuelle l’équipement existant [15].
La fonction de distribution des durées des interventions dans le cas de la loi log-normale :
1 log t
2
1
g t
2
.e III.29
t . . 2
La formule qui nous donne la Maintenabilité est :
1 log t
2
1 1
t .e
2
dt III.30
. 2 t
Pour cette loi la MTTR est notée μc :
on a deux méthodes pour vérifier, si la loi-normale s’ajuste bien, se fait soit par méthode
analytique, soit par méthode graphique.
On traduit les résultats sure un graphique à échelle fonctionnelle log-normale. Sur une telle graphique,
une fonction de réparation log-normale est transformée en un droit.
C’est une manière simple pour vérifier rapidement si la distribution supposée log –normale est valable,
il suffit en suit de déterminer avec une assez bonne approximation les paramètres qui définissent
complément cette fonction de distribution (valeur médiane μ et l’écart type σ); 50 % des interventions
de la maintenance curative représente la valeur médiane, à partir des valeurs entre les ordonnées des
points correspondant à 84 % et 16 % (±σ), on peut obtenir v l’estimateur de σ
log t 0.5
log t 0.5 log0.16 III.32
log 0.16
log t 0.84
log t 0.84 log0.5 III.33
log0.5
1 t 0.84
log III.34
2 t 0.16
10
𝑁𝐶= log 𝑁 III.35
3
N= nombre d’interventions.
Etendu
Amplitude = .
Nc
La durée de maintenance est une variable aléatoire constituée par la somme des durées des opérations
élémentaires.
Elle est caractérisée par une distribution de probabilité g (t) dont la fonction de répartition.
t
M t g u du III.36
0
M t 1 e t III.37
Est la fonction Maintenabilité. Cette fonction représente la probabilité de terminer la maintenance dans
une durée au plus égale à t. À partir de cette fonction Maintenabilité, on peut calculer des durées
caractéristiques de la maintenance.
g t
t
1 M t III.38
C’est généralement une fonction croissante du temps, ce qui signifie que plus une action de
maintenance progresse dans le temps, plus il est probable qu’elle se termine rapidement. Cependant,
on suppose souvent le taux constant pour faciliter les calculs.
AFNOR X60 – 500 : « l’aptitude d’une entité à être en état d’accomplir une fonction requise dans des
conditions données, à un instant donné ou pendant un intervalle de temps donné, en supposant que la
fourniture des moyens extérieurs nécessaires de maintenance soit assurée ».
MTBF
Di III.39
MTBF MTTR
III.4.1.2. Disponibilité moyenne
La disponibilité moyenne sur un intervalle de temps donné peut-être évalué par les rapports suivants :
TCBF
Dm III.40
MCBF TCI
TCI: Temps cumulé d'immobilisation
MTBF
D0 III.41
MTBF MTTR MTL
Avec :
Lorsque λ et μ sont indépendants de temps et quand (t) devient grand, on constate que D (t) tend vers
une valeur constante.
Cette valeur est souvent dénommée disponibilité asymptotique et se note A∝ est égale à :
A III.42
Avec :
1
III.43
MTBF
1 1
MTTR MTTR
Pour un système avec l'hypothèse d'un taux de défaillance λ constant et d'un taux de réparation μ
constant, on montre que la disponibilité instantanée a pour expression :
t
D t e
III.45
III.5. Conclusion
L’anaLyse
statistique de la
FMD
Chapitre IV L’analyse statistique de la FMD
La sûreté de fonctionnement (Sdf) ou la science des « défaillances » qui est suivant les domaines
d’applications: analyse des risques (milieu pétrolier), éléatique, cylindrique (science du danger), FMD
(Fiabilité, Maintenabilité, Disponibilité), ou on caractérisons à la fois par les études structurelles statiques
et dynamiques des systèmes, du point de vue prévisionnel mais aussi opérationnel et expérimental (essais,
accidents), en tenant compte des aspects probabilités et des conséquences induites par les défaillances
techniques et humaines, pour ce la on doit introduire dans notre étude l’analyse FMD de la Cisaille
guillotine
Nous allons calculer la fiabilité et la fonction de répartition pour vérifier la loi acceptée parmi les lois
existées (Loi de Weibull, loi de poison, loi normale et loi exponentielle) comme illustré dans le tableau
ci-dessous. La vérification de la loi acceptée effectuée par un test qui s’appel le test de Kolmogorov.
Rangs Temps d’arrêt F(t) R(t)
01 2 0.05263158 0.9473684
02 2 0.1052632 0.8947368
03 2 0.1578947 0.8421053
04 2 0.2105263 0.7894737
05 2 0.2631579 0.7368421
06 2 0.3157895 0.6842105
07 2 0.3684211 0.6315789
08 2 0.4210526 0.5789474
09 2 0.4736842 0.5263158
10 2 0.5263158 0.4736842
11 3 0.5789474 0.4210526
12 3 0.6315789 0.3684211
13 4 0.682105 0.3157895
14 4 0.7368421 0.2631579
15 4 0.7894737 0.215263
16 4 0.8421053 0.1578947
17 4 0.8947368 0.1052632
18 5 0.9473684 0.05263158
Tableau IV.2: Estimation de la fiabilité et la fonction de répartition
La figure suivante montre la représentation graphique de la fonction de répartition sur le papier de Wiebull.
Cette représentation permet d’extraire les paramètres nécessaires pour calculer la fiabilité.
F(t)
0,990
0,900
0,700
0,400
0,200
3
0,050
0,030
0,010
0,004
0,002
t
1
10
A partir cette courbe, nous pouvons extraire les différents paramètres nécessaires pour estimer la valeur de la
fiabilité. Les valeurs de ces paramètres résumés dans le tableau suivant:
Paramètres Valeurs
Beta(ß) 1.5695184
Eta(η) 2.1466321
Gamma(γ) 1.0363328
MTBF 248.722222
R(t)
90 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
t
2,3 2,6 2,9 3,2 3,5 3,8 4,1 4,4 4,7
f(t)
0,32
0,284
0,249
0,213
0,178
0,142
0,107
0,0711
0,0356
t
2,3 2,6 2,9 3,2 3,5 3,8 4,1 4,4 4,7
La courbe de la densité de probabilité montre que cette dernière diminue avec le temps.
F(t)
90 %
80 %
70 %
60 %
50 %
40 %
30 %
20 %
10 %
t
2,3 2,6 2,9 3,2 3,5 3,8 4,1 4,4 4,7
(t)
0,93
0,83
0,73
0,62
0,52
0,41
0,31
0,21
0,1
La figure IV.6 montre que le taux de défaillance augmente avec la variation du temps.
IV.3.1.1. Calcule de R (MTBF)
MTBF
R(MTBF) = e IV.01
1.56
248.72 1.03
2.14
= e =0.48
IV.3.1.2. Calcule de F(MTBF)
MTBF
F(MTBF) =1- e IV.02
1.56
248.72 1.03
2.14
= 1- e =1-0.84 = 0.51
IV.3.1.3. La densité de défaillance ƒ(MTBF)
1 1
t t
ƒ(MTBF) =
. IV.03
1.56
248.72 1.03
1.56 1
1.56 248.72 1.03 e 2.14
= .
2.14 2.14
= 0.09
IV.3.1.4. Calcule de λ(MTBF)
1 1.56 1
t 1.56 248.72 1.03
λ(MTBF) = = IV.04
2.14 2.14
= 0.19 h-1
IV.3.2. La maintenabilité
La fonction de maintenabilité est :
.t
M(t) = 1 e IV.05
Le taux de réparation :
1
μ= IV.06
MTTR
Avec MTTR =
TTR = 2.83h IV.07
N
μ = 0.35h-1
Le tableau ci-dessous résume le calcul de la maintenabilité, avec N est le nombre des pannes d’après
l’historique.
01 02 0.5023
02 04 0.7523
03 03 0.6489
04 02 0.5023
05 04 0.7523
06 04 0.7523
07 02 0.5023
08 02 0.5023
09 02 0.5023
10 02 0.5023
11 02 0.5023
12 03 0.6489
13 04 0.7523
14 02 0.5023
15 02 0.5023
16 04 0.7523
17 05 0.8252
18 02 0.5023
A B C
La zone A : elle représente 60 % des pannes représentent 51.02 % des temps d’arrêts, c’est la
Zone la plus importante.
Le problème réside dans le grand nombre de réparations et les changements de la lame mécanique
La zone B : dans cette zone 20 % des pannes représentent 32.65 % des temps d’arrêts, c’est
La zone la moins importante.
A ce stade, abondent les défauts électriques au niveau de l'armoire électrique et la fin de course et
Changement de charbon.
La zone C : dans cette zone 20% des pannes représentent 16.33 % des temps d’arrêts, c’est la moins
importante. Elle représente le changement du contacteur et la vérification et changement de la
résistance.
Changement du charbon x
mécanicien
Changement de la fin de course x
électricien
Rédacteur : MEI Date : *: H = Hebdomadaire – B = Bimensuel – M = Mensuellement A = annuellement Folio : 1/1
IV.7. Conclusion
Conclusion générale
D’après ce travail, on peut conclure :
1- L’amélioration de la sûreté de fonctionnement dépend à l’optimisation de ses paramètres (la
fiabilité, la disponibilité, la maintenabilité et la sécurité).
2- On a choisit la fiabilité parmi les paramètres de la sûreté de fonctionnement pour étudier
(évaluer la valeur de la fiabilité à partir les statistiques obtenus par le stage au niveau de
l’entreprise) et améliorer (Après une résolution des problèmes causés à diminuer la fiabilité).
3- Pour améliorer la fiabilité, il faut minimiser le temps d’arrêt, et pour cela, nous avons appliqué
la méthode de la courbe ABC et l’histogramme de Pareto pour extraire les éléments le plus
tombe en panne.
4- On a proposé une préconisation concernant ces éléments pour réduire le temps d’arrêt c'est-à-
dire augmenter le temps de bon fonctionnement.
5- Finalement, nous avons suggéré un plan de maintenance préventive systématique basé sur les
opérations de la maintenance préventive systématique (Inspection, visite, contrôle,
vérification…) concernant les éléments le plus tombe en panne pour améliorer la fiabilité de la
machine choisie et la sûreté de fonctionnement.
Finalement, les travaux futures sera basé sur le développement de reste paramètres de SDF
(disponibilité, maintenabilité et sécurité).
Annexe
Courbe ABC théoriquement :
Zone A : (zone de priorité) dans cette zone 20% des pannes représentent 80% des temps d’arrêts.
Zone B : dans cette zone 30% des pannes représentent 15% des temps d’arrêts, c’est la zone la moins
Importante.
Zone C : dans cette zone 50% des pannes représentent 5% des heures d’arrêt, c’est la zone la moins
Importante.
Dessiner une méthode de la courbe ABC
1 - On classe les pannes par ordre croissant et devant chaque panne sa durée
2 - On calcule les cumuls des temps et des pannes
3 - On calcule les pourcentages cumulés des temps et des pannes
4 – On établi un graphique en abscisse les pourcentages cumulés des pannes et en ordonnées les
Pourcentages cumulés des temps.
[2] FERHATI.A, KASMI.S , « Maintenance des échangeurs de chaleur (mémoire de fin D’étude)»,
2001.
[3] Abdoulaye.M, « Analyse et conception d'un système d'information pour la Maintenance des
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[7] Norme AFNOR NF EN 13-306, « Terminologie de la maintenance », Ed. Afnor, Paris, 2001.
[8] Norme AFNOR X 60-000, « Maintenance industrielle - Fonction maintenance », Edition Afnor,
Paris, 2002.
[9] Monchy.F, « Maintenance, Méthodes et Organisations », Ed. DUNOD, Coll. L'Usine Nouvelle
Série Gestion Industrielle (2e édition), Paris, ISBN 2-10-007816-5, 2003.
[10] Jean .B,« la TPM : un système de production », Technologie (SCEREN - CNDP) – Revue
Française de gestion Industrielle, Paris, avril 2008.
[11] Daoud .A, « maintenance et qualité », département du génie mécanique, université Laval,
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[14] Monchy.F, «Maintenance Méthodes et organisations pour une meilleure productivité», Dunod,
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[15] Rabiai. A, Laichi.I, Rabiai.A, « Etude de la sureté de fonctionnement par analyse FMD
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[16] Olivier.B, Pierre. D, « Modélisation de fiabilité d’un system doumis a des sollicitations
variables», Faculté Polytechnique de Mons, Service de Génie Mécanique Rue du Joncquois, 53 à B-
7000 Mons, Belgique 2007.
[17] Mathieu.G, « Modélisation des coûts de cycle de vie prévision des coûts de maintenance et de la
fiabilité Application à l’aéronautique», Thèse de doctorat d’Ecole centrale de Lyon ,2005.
[18] Alin.G, « Modélisation et évaluation de la fiabilité des systèmes mécaniques application sur
système embarque », Thèse de doctorat d’université d’angers, 2007
[19] Sonalgaz « Maintenance définitions et objectifs », Ecole technique de Blida, Mai 2001.
MEMOIRE DE FIN D’ETUDES EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME
DE MASTER EN GENIE ELECTRIQUE
SPECIALITE :
Thème :
Résumé :
Dans ce travail, nous avons proposé un plan de maintenance préventive systématique qui
permet d’améliorer la fiabilité d’un système électromécanique.
Ce plan est basé sur une étude statistique qui a fait sur un système électromécanique choisi au
sien de l’industrie pour identifier les problèmes de ce système et proposer une préconisation de
ces derniers.
Mots clés :
N0 d’ordre : 050