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ACCARD GALOP D’ESSAI 02.

04
Enora
Groupe 1

Cas pratique n° 1 :

Un artiste âgé de vingt-trois ans président d’une entreprise de production musicale se


querelle avec son rival de musique lors d’une soirée chez des amis, celui-ci n’étant sous l’effet
d’aucune substance illicite ou d’alcool. La dispute dégénère et l’artiste en vient aux mains pris d’un
élan de colère et assène un coup fatal à l’artiste tenant un label de production qui a eu des paroles
blessantes antérieurement à son décès. En garde à vue l’artiste explique à la police que son acte
n’est pas intentionnel et c’est une faute causée par une forte concurrence et jalousie que les deux
artistes entreprenaient qui la fait sortir de ses gongs.
La responsabilité de l’homicide involontaire peut-elle être retenue lorsque la faute se
caractérise par des coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner ?
L’artiste démontre une faute non-intentionnelle (I) cependant la gravité des conséquences de
son acte, sa faute peut être caractérisée d’homicide involontaire (II).

I. Une faute non


A. La légalité du comportement incriminé

En droit, l’article 121-3 alinéa 1 du code pénal dispose que « Il n’y a point de crime ou de délit
sans intention de le commettre » et les alinéas 2,3 et 4 du même article permettent d’engager la
responsabilité pénale de l’auteur d’un comportement involontaire, dénué de toute intention
coupable.

En l’espèce, le comportement de l’individu ne présente pas d’intention de son geste en


apparence et n’a pas souhaité les conséquences de son geste qui est le décès d’un tiers.

Ainsi, la loi pénale permet d’engager la responsabilité d’un individu même lorsque le
comportement est involontaire.

B. Une faute non intentionnelle de négligence et d’imprudence

En droit, l’imprudence est le relâchement de vigilance par laquelle l’auteur des faits réalise
l’élément matériel de l’infraction sans l’avoir prévu. L’article 121-3 du code pénal indique à ses trois
premiers alinéas énoncent que « Lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger
délibérée de la personne d'autrui. Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute
d'imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue
par la loi ou le règlement, s'il est établi que l'auteur des faits n'a pas accompli les diligences normales
compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences
ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait. Pour retenir la faute d’imprudence il faut que
l’auteurs des faits n’ait agit sans intention. De plus, le lien causalité peut être direct ou indirect,
lorsque l’auteur cause directement le dommage la causalité et directe et lorsque l’auteur des faits a
crée la situation ou contribué à sa réalisation du dommage et qu’il n’a pris aucune mesure pour
l’éviter la causalité est indirecte.
En l’espèce, la causalité est directe entre l’auteur de l’infraction et le dommage. L’artiste a mis en
danger délibérément son collègue et a manqué à une obligation de prudence et de négligence qui a
causé la mort d’autrui par sa faute. Cependant, l’auteur n’avait pas conscience du danger auquel il
exposait sa victime et l’infraction n’était pas intentionnelle.
Donc, l’auteur de l’agression a commis une faute non intentionnelle de négligence et
d’imprudence mais aussi de sécurité qui est puni par la loi et le règlement.

II. La caractérisation d’un homicide involontaire

L’élément matériel (A) et l’élément moral (B) des coups et blessures ayant entraîné la mort sans
intention de la donner doivent être caractérisés pour juger l’infraction pour que la répression de
l’agresseur soit décidée (C).

A. L’élément matériel de l’infraction

En droit, les coups et blessures ayant entraîné la mort sans intention de la donner supposent un
contact physique violent entre l’agresseur et la victime y compris lorsque ce contact se réalise avec
une arme. De plus, l’infraction suppose la mort de la victime. Enfin, un lien de causalité doit être
caractérisé entre l’acte de violence et le décès de la victime. La mort de la victime doit résulter de
l’acte de violence.
En l’espèce, les deux artistes ont eu une violente altercation provoquée par l’agresseur dans un
élan de colère ayant entraîné la mort de la victime. La mort est involontaire mais l’infraction est
caractérisée.
Donc le lien de causalité est bien établi entre la mort de la victime et l’acte de violence provoqué
par l’agresseur.

B. L’élément moral de l’infraction

En droit, les coups et blessures ayant entraîné la mort d’autrui sans intention de la donner font
partie des infractions intentionnelles. Cette infraction suppose alors deux conditions cumulatives
chez l’auteur qui sont la volonté de commettre l’acte incriminé qui est l’acte de violence et la volonté
de parvenir à un résultat en commettant l’acte incriminé qui est l’atteinte à l’intégrité physique de la
victime. De plus, l’auteur de l’infraction ne doit avoir eu aucune intention de donner la mort à la
victime. Les coups et blessures ne doivent pas avoir de motif particulier qui les justifieraient. De plus,
l’animus necandi prévu à l’article 221-2 du Code pénal « Le meurtre qui précède, accompagne ou suit
un autre crime est puni de la réclusion criminelle à perpétuité » ne doit pas être caractérisé dans els
coups et blessures de l’homicide involontaire.
En l’espèce, l’artiste qui a involontairement donné la mort à son rival dit aux policiers lors de son
interrogatoire « que le faire disparaître me permettrait de maintenir à flot le navire » or cette phrase
traduit la volonté de commettre cet acte de violence et un début d’intention de porter atteinte à
l’intégrité physique pour des raisons financières car tous ses clients choisissaient son rival face à lui.
Ainsi, l’élément moral de l’infraction caractérise l’homicide involontaire commis par l’agresseur.

C. La répression de la faute non-intentionnelle

En droit, la tentative de violence n’est pas punissable. La prescription de l’infraction de coups et


blessures ayant entraîné la mort d’autrui s’élève à vingt années et commence à courir le jour où
l’infraction a été commise. De plus, pour la peine elle est énoncée à l’article 222-7 du Code pénal  :
« Les violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner sont punies de quinze ans de
réclusion criminelle ». De plus, l’article 222-8 du Code pénal prévoit de nombreuses circonstances
aggravantes qui peut porter la peine à vingt ans de réclusion criminelle en fonction des circonstances
et de la qualité de l’auteur ou de la victime.
En l’espèce, l’agresseur présente une volonté de nuire à la victime par ses paroles qui ont été
illustré par ses actes. Néanmoins, l’absence de volonté du décès de la victime doit être prise en
compte pour la peine.
Ainsi, l’infraction commise peut être caractérisé d’homicide involontaire car l’auteur du crime ne
présente aucune intention de la gravité de son acte mais il y a un lien de causalité directe entre les
coups et blessures qu’il a réalisé de son propre fait et le décès de la victime.

Cas pratique n°2 :


Une femme seule qui rejoint à vingt heure sa voiture qui est stationnée dans une rue isolée
se fait agresser. L’agresseur qui était caché surgit et l’immobilise au sol le dos à terre et neutralise ses
jambes alors que celle-ci se débat. L’homme comme à défaire ses boutons de pantalon, il sort son
sexe et attrape le préservatif dans sa poche. Au moment de la pénétration, la victime appelle à l’aide
avec plus de véracité et arrive à gifler son agresseur en dégageant un de ses bras. L’agresseur
s’immobilise en fixant la victime puis saisit son bras et le tient plus fermement. Puis il se fige et
dévisage sa victime avant de se rhabiller et de prendre la fuite à bord de son véhicule. L’agresseur
justifie ensuite son acte à la police par une déficience physique momentanée.
L’homme peut-il être condamné pour l’infraction de viol alors qu’il s’est désisté
volontairement avant la pénétration ?
L’agresseur a commencé son exécution (I) et présente une intention irrévocable de
commettre l’infraction (II) ainsi sa responsabilité pénale peut être engagée.

I. Le commencement d’exécution
A. L’iter criminis

En droit, la tentative in fine est une anticipation sur une infraction qui ne sera finalement jamais
réalisé mais l’infraction a porté atteinte aux libertés individuelles. Le chemin du crime comporte cinq
étapes élaborées par le droit pénal français : la pensée criminelle, la résolution criminelle, les actes
préparatoires, le commencement d’exécution qui est l’étape de la tentative et la consommation de
l’infraction qui est la consommation entière de l’infraction. Selon la doctrine, le commencement
d’exécution ferait partie de l’infraction comme un élément constitutif ou comme un élément
aggravant. Tous les actes qui ne constitueraient pas un élément constitutif de l’infraction seraient
exclus du champ de l’infraction et donc de la répression. Le critère se fonde sur l’état d’esprit du
délinquant et non sur la matérialité du commencement d’exécution. Le commencement d’exécution
sera formé définitivement lorsque qu’il sera certain que l’agent avait une intention irrévocable de
commettre l’infraction sans retour en arrière possible.
En l’espèce, la tentative de viol est la quatrième étape qui est réprimé en droit au travers de
la tentative punissable et l’agresseur avait démontré une forte volonté d’aller au bout de l’exécution
de son acte par la violence qu’il a fait preuve et le commencement d’exécution en immobilisant la
victime au sol et en se déshabillant.
Ainsi, l’agresseur a commencé l’exécution de son crime.

B. La tentative de crime

II. Une volonté manifeste de réaliser l’infraction


A. L’intention
En droit, l’article 222-23 du code pénal indique que « Tout acte de pénétration sexuelle, de
quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou
surprise est un viol. Le viol est puni de quinze ans de réclusion criminelle ».

B. La défaillance du résultat
Le délinquant n’est pas allé au bout de son dessein criminel. L’article 121-5 du Code pénal opère
la distinction entre les circonstances extérieures à l’auteur de la tentative et celles propres à son
auteur sans pour autant qu’elles soient volontaires. L’échec de la tentative doit être fait de
circonstances indépendantes de la volonté de l’auteur pour des circonstances qui échappent à son
contrôle. Lorsque le désistement est volontaire la tentative n’est pas punissable.
En l’espèce, la défaillance du résultat dépend uniquement de l’agresseur et d’aucun élément
extérieur à l’agression.
Ainsi, la ten

Cas pratique n°3 :

Alinéa 3 de l’article 121-3 : « Dans le cas prévu par l'alinéa qui précède, les personnes physiques qui
n'ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a
permis la réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les mesures permettant de l'éviter, sont
responsables pénalement s'il est établi qu'elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une
obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une
faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité qu'elles ne pouvaient
ignorer. »

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