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INTRODUCTION
1.1 Historique
En Novembre 1954, L’informatique commence à prendre de l'ampleur.
Jusqu’alors, les langages de programmation sont restés proches du langage
machine. La compagnie International Business Machines (Les initiales ne vous
rappellent-elles rien ?) publie la description d'un langage de programmation
évolué appelé alors système de Formula Translator (traducteur d'équations. Ce
nouveau langage, plus condensé, avait pour vocation d'ouvrir l'utilisation des
ordinateurs aux scientifiques. C'est en 1956 qu'est apparu le premier manuel de
référence de chez IBM. Ce manuel décrivait le FORTRAN I. Evidemment, ce
langage était appelé à évoluer. C'est ainsi que, successivement, sont apparus :
• 1957 : FORTRAN II
• 1958 : FORTRAN III (Resté plus ou moins confidentiel)
• 1962 : FORTRAN IV (Il aura régné 16 ans)
• 1978 : FORTRAN V (Normalisation ANSI et AFNOR)
Durant toute cette évolution FORTRAN a respecté toutes les anciennes normes
de manière à assurer une transplantation rapide des anciens programmes sur les
nouveaux compilateurs.
Le présent abrégé portera sur le FORTRAN 77, ainsi que le FORTRAN 90. Le
premier est proche du FORTRAN V mais comporte en plus des instructions de
structuration, le second se rapproche d'avantage des langages modernes et est
orienté vers la parallélisation des calculs. On trouve le langage FORTRAN sous
différents systèmes d'exploitation comme MS-DOS (ordinateurs compatibles IBM
PC), UNIX (mini ordinateurs et gros systèmes), WINDOWS 95, ainsi que
WINDOWS NT. Ces deux derniers systèmes d'exploitation offrent les possibilités
de travail jusqu'alors disponibles uniquement sous des systèmes comme UNIX.
Sans vouloir faire l'éloge de WINDOWS 95 ou WINDOWS NT, Il s'agit là d'un
progrès mettant à la portée de l'étudiant d'une puissance de calcul considérable,
que l'on ne trouvait que sur des stations de travail, et à un prix beaucoup plus
élevé.
2.6 Commentaires
Lorsque le caractère C ou * figure dans la première colonne, la ligne entière est
supposée être un commentaire, et le compilateur l'ignore. Une ligne vide est
également considérée comme commentaire par le compilateur.
Il est conseillé de faire usage autant que possible des commentaires, afin de
rendre le programme plus lisible. La notice d'utilisation du module figurera sous
forme de commentaire en en-tête, et de ce fait ne quittera pas le programme.
Le FORTRAN 90 admet également des commentaires en fin de ligne
d'instruction. Dans ce cas, ils commencent par un point d'exclamation.
2.7 Un exemple
C Voici un exemple de programme FORTRAN respectant les règles :
C
PROGRAM BIDON ! L'instruction PROGRAM n'est pas obligatoire C
C Normalement, il faudrait déclarer ici variables et paramètres, C mais comme il
n'y en a pas
C
WRITE (*, *) 'Voici un message qui va être affiche sur l’écran'
C
C Notez que l'on a volontairement oublie l'apostrophe, car elle
C délimite les constantes alphanumériques, ce qui, dans le cas
C présent, aurait provoqué une erreur signalée par le compilateur
C
WRITE (*, *)
1 'Ceci est en fait une seule ligne (ligne de continuation)'
C
END
C Faut pas l'oublier