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équation ici.
– Patrie Peace – Work – Fatherland
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UNIVERSITE DE DOUALA UNIVERSITY OF DOUALA
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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE NATIONAL HIGHER POLYTECHNIC
POLYTECHNIQUE DE DOUALA SCHOOL OF DOUALA
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B.P. 2701 Douala P.O.Box:2701 Douala
Tél. (237) 697 542 240 Phone :(237) 697 542 240
Site web : www.enspd-udo.cm Email: contact@enspd-udo.cm
Niveau 4
GROUPE : 13
PRELIMINAIRES ------------------------------------------------------------------------------------- iv
INTRODUCTION -------------------------------------------------------------------------------------- 1
I. DEFINITION ----------------------------------------------------------------------------------------- 2
III.1.Sismicité ------------------------------------------------------------------------------------------- 5
III.2.Géologie -------------------------------------------------------------------------------------------- 5
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
PRELIMINAIRES
Collecte des déchets : toute action de ramassage organisé des déchets par toute personne
physique ou morale habilitée à cet effet.
Décharge contrôlée : Installation ou site, répondant aux caractéristiques et prescriptions
techniques réglementaires où sont traités et enfouis d’une façon permanente les déchets.
Déchets solides : Ensemble de résidus solides d’un processus de production, de
transformation ou d’utilisation ; matériau ou produit destinés à l’abandon et qui sont
sujettes à des pollutions.
Déchet ultime : tout résidu non biodégradable et non valorisable résultant de déchets traités
selon les conditions techniques et économiques actuelles.
Déchet toxique et/ou dangereux : toute forme de déchet qui, par sa nature dangereuse,
toxique, réactive, corrosive, explosive, radioactive, inflammable, biologique ou bactérienne,
constitue un danger pour l’homme et l’équilibre écologique.
Élimination finale des déchets :toute opération d’incinération, de traitement, de mise en
décharge contrôlée ou tout procédé similaire permettant de stocker ou de se débarrasser des
déchets conformément aux conditions assurant la prévention des risques pour la santé de
l’homme et la protection de l’environnement .
Lixiviats : Solution liquide chargé bactériologiquement et chimiquement par la
dégradation biologique des déchets contenus dans une décharge sous l’action
conjuguée des eaux (de pluies) et de la fermentation naturelle. Non traités, ces « jus de
poubelles » peuvent provoquer la pollution de la nappe phréatique.
Stockage des déchets : dépôt provisoire des déchets dans une installation autorisée à cet
effet
Traitement des déchets : toute opération physique, thermique, chimique ou biologique
conduisant à un changement dans la nature ou la composition des déchets en vue d’en extraire
la partie recyclable ou de réduire dans des conditions contrôlées le potentiel polluant, le
volume et la quantité des déchets.
Tri : séparation systématique des déchets selon les différentes catégories.
iv
DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
INTRODUCTION
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
I. DEFINITION
L’enfouissement des déchets consiste à stocker des déchets dans les conditions très
contrôlées afin de maitriser leur impact sur l’environnement.
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
® Article 24 :
L’ouverture, la fermeture ou la modification substantielle des décharges contrôlées de la
classe 1 et de la classe 2 sont subordonnés à une autorisation de l’administration en
charge des établissements classés après avis du Ministre chargé de l’environnement.
® Article 25 :
Les décharges contrôlées ne peuvent être autorisées à proximité des zones sensibles, des
zones d’interdiction, des parcs nationaux et aires protégées, des zones d’intérêt touristique,
des sites d’intérêt biologique et écologique, des zones humides et forestières, des périmètres
irrigués, des bas-fonds à haute potentialité agropastorale et en dehors des sites désignés par
les plans de gestion des déchets prévus par le présent décret.
® Article 26 :
En cas de fermeture d’une décharge contrôlée, l’exploitant ou le propriétaire est tenu de
remettre le site dans son état initial ou dans un état écologiquement acceptable.
I.2.2 Textes réglementaires sur l’enfouissement au Cameroun
ARTICLE 51.
(1) L’enfouissement des déchets dans le sous-sol ne peut être opéré qu’après autorisation
conjointe des Administrations compétentes qui fixent les prescriptions techniques et les
règles particulières à observer.
(2) L’enfouissement des déchets sans l’autorisation prévue à l’alinéa (1) du
présent article donne lieu à un désenfouissement opéré par le responsable de
l’enfouissement ou, après mise en demeure de l’Administration compétente, en collaboration
avec les autres Administrations concernées.
La loi n°87/015 du 15 Juillet 198727 portant Création des Communes Urbaines
qui donne la responsabilité de la gestion des ordures ménagères aux communes urbaines
d’arrondissement (CUA), l’hygiène et la salubrité des villes aux Communautés Urbaines ;
Beaucoup d’acteurs sont impliqués dans la filière de gestion des déchets au Cameroun. Il
s’agit : des acteurs institutionnels (Ministères, Communes, Institutions de recherche) ;
des acteurs non gouvernementaux (ONG et associations), des usagers (les
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Ces acteurs non gouvernementaux sont constitués de petits groupes de jeunes ayant un
effectif moyen entre 20-50 membres. Elles fondent leurs actions sur les liens sociaux qui
existent entre les populations, ce qui renforce leurs capacités à mobiliser et à sensibiliser les
populations. Bien que dotées de structures (Joël Sotamenou ; 2010).
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Il s’agit de :
o Hygiène et Salubrité du Cameroun (HYSACAM) : acteur majeur opérationnel;
Groupes d’Initiative Commune (GIC). (Joël Sotamenou ; 2010).
Un certain nombre de critères sont à prendre en compte pour évaluer le meilleur lieu
d'implantation d'un site d’ enfouissement certains étant d'ordre strictement
réglementaire : ainsi, on va considérer la sensibilité des eaux souterraines et de surface
(proximité éventuelle de sources, nappes, cours d'eaux, zones inondables...), la
sensibilité par rapport à la population (proximité d'habitations, d'aménagements de
loisirs, sensibilité aux vents dominants...), la sensibilité des paysages et des milieux
naturels (présence de zones protégées et zones sensibles...), la proximité des réseaux de
communication (accessibilité aux gros transporteurs), la zone elle-même de stockage
(sismicité, géologie, géomorphologie, hydrologie, ...), la disponibilité des énergies
(réseau électrique, téléphonique, et eau). (Elise Grisey ; 2013).
III.1. Sismicité
Ce paramètre doit être pris en compte, il s'avère intéressant d'aborder ce facteur qui
peut provoquer, dans des zones sensibles, des ruptures d'étanchéité et provoquer des
fuites dans les alvéoles.
III.2. Géologie
Ce paramètre est à prendre en compte pour l'étude d'impact : le contexte géologique et
hydrogéologique doit être favorable et non sollicité. Il doit donc constituer une barrière
passive naturelle ou reconstituée artificiellement ; la perméabilité doit être inférieure à
10-9 m/s (K, coefficient de perméabilité) sur au moins un mètre d'épaisseur et inférieure
à 10-6 m/s sur au moins 5 mètres. Les terrains qui sont plutôt favorables, sont les terres
fines argileuses et argilo-limoneuses, les roches schisteuses, schisto-gréseuses et
marneuses ; les autres types sont a priori défavorables, sans reconstitution artificielle.
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
III.3 Hydrologie
Agriculture
Le futur site doit être compatible avec les pratiques agricoles environnantes ; de ce fait
les zones mettant en valeur les produits du terroir doivent être écartées.
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Habitat et Population
Ayant une maîtrise du foncier sur une largeur de 200 m, en périphérie, le futur site doit être
à au moins 500 m de toute habitation, ainsi que des zones dédiées à l'habitation. Une
évaluation d'impact doit être faite sur l'économie de la zone d'implantation, sur les activités
touristiques, sur la plus-value du projet pour la région, sur la vie des riverains.
Proximité des zones de production de déchets
Le site doit être le plus près possible des lieux de production des déchets afin de limiter
les déplacements et le coût des transports.
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
d'enfouissement sont contrôlées par des systèmes de drainage. Selon cette méthode des sites
lignés et non revêtus ont été fondés (Maryam. P et Reza. G ; 2020).
Elle est appliquée lorsque les décharges sont construites sous la surface de la nappe
phréatique naturelle. L’aspect technologie est représenté par la figure ci – dessous.
Lorsque le terrain est inapproprié pour l'excavation de la cellule ou la mise en place des
déchets solides dans les tranchées, la méthode de la zone est employée. L'application des
décharges de type régional est vitale dans des endroits comme de nombreuses régions où les
conditions des eaux souterraines sont élevées. Le système de gestion est un élément du
processus de préparation du site. Récolte du matériau de couverture doit être effectué par
camion ou engin de terrassement à proximité de terre ou des zones d'emprunt. Le matériau
de couverture intermédiaire peut avec succès inclure le compost produit à partir de déchets,
sable de fonderie et déchiqueteuse automatique peluches en place là où le matériau approprié
pour la couverture est limité. Application des matériaux de couverture provisoire tels que le
sol et les géosynthétiques constituent une technique alternative.
Avant le début du prochain ascenseur, des couvertures de sol et géosynthétiques, placées
brièvement sur une cellule terminée peut être éliminée (Maryam. P et Reza G. ; 2020).
Elle est utilisée dans les régions dans lesquelles les conditions des eaux souterraines sont
élevées.
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Les déchets sont solidifiés avant d’être stockés dans les alvéoles étanches. Il assure un
compactage des déchets par une barrière géologique de 5m dont le coefficient de perméabilité
est inférieure à 10-9 m /s et une géo membrane sur le fond et les flancs de l’installation.
V.1.3. Centre technique de classe II
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fermentation. D’un point de vue technique, les bioréacteurs sont des sites d’enfouissement
traditionnels.
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vapeur d’eau formée pendant la combustion est revenue à l’état liquide. Le pouvoir
calorifique inférieur (PCI) quant à lui, s’obtient si l’eau est formée à l’état vapeur. C’est
donc la vapeur du PCI qui permet de proposer ou de refuser l’incinération des
déchets. Ce pouvoir calorifique inferieur varie d’un pays à un autre et fonction des types de
déchets (Elise Grisey (2013).
Le rapport Carbone / Azote
Le rapport C/N est généralement choisi comme critère de qualité des produits obtenus
après compostage des déchets. Il est d’une grande importance pour le traitement
biologique des déchets, car l’évolution des déchets en fermentation peut être suivie
par la détermination régulière de ce rapport. Le rapport C/N dans les déchets frais se
situe généralement entre 25 et 40 et dans le compost mûr entre 12 et 20 (Elise Grisey (2013).
V.3 LA PHASE D’EXPLOITATION
Le traitement mécanique
L’installation de broyage se situe sur place. Les déchets, acheminés par camions, sont
déversés dans la trémie de réception puis transportés par bande vers le broyeur à marteaux
travaillant par éclatement de matières et rejet des matériaux imbroyables (métal, plastiques
lourds...). Les déchets broyés sont acheminés vers l’aire de stockage par des bennes tractées.
Ce traitement mécanique permet (Christensen et al; 1992 ; Luo et al ; 2010) :
d’homogénéiser la taille des déchets, de diminuer les barrières hydriques créées par
l’enchevêtrement des sacs plastiques, d’améliorer la distribution de l’eau dans le massif,
d’augmenter la capacité de stockage.
Le traitement biologique
Sur l’aire de stockage, les déchets broyés sont déposés en couches successives d’un mètre
d’épaisseur maximum, sans compactage ni recouvrement par des matériaux inertes. Une
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durée de 4-5 mois est respectée avant l’ajout d’une nouvelle couche, pendant laquelle une
fermentation aérobie des déchets se met en place. Ce prétraitement biologique permet,
d’après Norbu et al. (2005), de :
- réduire la quantité de matière organique des déchets,
diminuer le volume de déchets à enfouir,
-diminuer la charge polluante des lixiviats produits,
- minimiser la production de biogaz une fois les déchets enfouis.
Deux modes d’enfouissement sont généralement constatés dans les anciennes décharges :
le stockage anaérobie et le stockage favorisant la dégradation aérobie des déchets
(ADEME ; 2005).
V.3.1 Stockage anaérobie
Les déchets sont déposés en couches successives dans le casier en service, qui sont
compactées à l’aide d’engins munis de roues dentées en acier (Damien, 2004). Le véhicule
compacteur a deux fonctions principales : l’étalement des déchets en couches d’épaisseur
uniforme sur une surface limitée et le compactage des déchets dans le but de réduire leur
volume et d’améliorer la stabilité de la décharge. Chaque couche de déchets est régulièrement
recouverte par de la terre pour limiter les envols, les odeurs, la prolifération de nuisibles (rats,
mouettes, corbeaux…) (Williams, 2005). L’association du compactage, qui chasse l’air
interstitiel, et du recouvrement limite nettement l’apport en oxygène dans le massif et génère
rapidement des conditions anaérobies, après une brève étape aérobie. De ce mode
d’enfouissement résulte la formation de lixiviats à forte charge organique et minérale et de
fortes émissions de biogaz (Erses et al. ; 2008).
V.3.2 Stockage aérobie
Dans le cas du stockage aérobie, les déchets sont déposés en couches de faible épaisseur
sur une grande surface et ne subissent pas de phase de compactage. Dans les années 1970,
une étape de broyage des déchets précédait souvent le dépôt (ADEME ; 2005), permettant
d’augmenter la surface de contact des fragments de déchets et ainsi d’améliorer leur
dégradation. Ce mode d’exploitation contribue à la diffusion de l’oxygène au sein du massif
de déchets, qui génère une dégradation aérobie avec une forte production de lixiviats dilués,
à faible charge organique et minérale et une très faible production de biogaz.
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Déchets organiques
GAZ
stade 1 Lixiviat
Anaérobi
e hydrolyse/ Acides organiques
stade 2 fermentation H2 ; CO2 , H2O, NH4+
De nombreux facteurs influencent la dégradation des déchets qui sont à la fois liés au
type de déchets ainsi qu’à des paramètres intrinsèques au massif de déchets.
Configuration du site
La hauteur des déchets conditionne la vitesse de dégradation des déchets. Les massifs
profonds requièrent une quantité importante d’eau pour atteindre l’humidité optimale
nécessaire à la dégradation, ce qui engendre globalement un temps plus long de
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Oxygène
La quantité d’oxygène disponible dans les pores du massif détermine le type de
dégradation, aérobie ou anaérobie. La décomposition aérobie, qui intervient en présence
d’oxygène durant une courte période suivant le dépôt, peut perdurer en cas de diffusion d’air
à travers la dernière couche de déchets ou la couverture finale. Généralement, seul le premier
mètre du massif de déchets est en conditions aérobies en raison de la consommation rapide
de l’oxygène par les bactéries aérobies (Kelly, 2002).
PH
L’acidité du massif influence l’activité des micro-organismes et les processus chimiques qui
interviennent dans le massif de déchets. Initialement, le pH du massif est neutre, puis acide
lors des phases II et III pour atteindre finalement un pH compris entre 6,8 et 7,5 en phase
méthanogène (Williams, 2005). Les conditions acides du début de la phase anérobie
augmentent la solubilité des constituants chimiques et diminuent la capacité (sorptive
capacity) des déchets (Andre ottola et Cannas, 1992).
Compactage
Sur des déchets relativement secs, le compactage peut optimiser la circulation d’eau et
permettre une meilleure distribution des nutriments au cœur de la masse des déchets afin de
favoriser la dégradation (Christensen et al., 1992). Au contraire, sur déchets humides, un
trop fort compactage peut empêcher la diffusion de l’eau à l’intérieur du déchet, ce qui
ralentit la dégradation (François, 2004).
Addition d’éléments
L’addition d’éléments (boues de station d’épuration, solution tampon, citron, enzymes,
cendres, CaCO3…) a généralement pour but d’accélérer la dégradation des déchets pour
atteindre plus rapidement la méthanogénèse. Ces solutions additives agissent soit en tant
qu’agent tampon, source de nutriments ou inoculum (Reinhart et Grosh, 1998 ; Yuen,
2001 ; Kylefors, 2002)
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
aussi de leurs interactions. Les déchets ménagers étant essentiellement hétérogènes, leur
composition physique est définie en regroupant les constituants en catégorie présentant une
certaine homogénéité. (Martin Pépin ; 2006).
densité (ou masse volumique spécifique)
Il permet de fixer la relation entre le poids et le volume de déchets.
C’est un paramètre déterminant pour permettre une planification optimale du
remplissage d’un centre de stockage de déchets et ainsi optimiser sa durée de vie. La densité
des déchets stockés a une double incidence sur les coûts de stockage : pour un tonnage donné
de déchets à stocker annuellement, le dimensionnement d’un CET va dépendre du volume
que l’on peut estimer correspondre à ce tonnage. Il constitue une caractéristique essentielle
pour traiter des problèmes de tassement et de stabilité auxquels sont soumis les massifs de
déchet. La densité des déchets stockés varie au cours du temps du fait du tassement des
déchets dû à leur dégradation et leur compaction. Sa valeur dépend de la composition des
déchets, de la méthode de mesure, du degré de compactage lors de la mise en place et enfin
de la présence ou non de couvertures périodiques. La densité du déchet doit être déterminée
avant stockage et pendant son évolution au sein du casier ou de la cellule d’enfouissement.
La connaissance de la densité est déterminante pour optimiser le mode d’exploitation d’une
décharge mais elle peut déterminer le choix des engins d’exploitation et leur utilisation
(nombre de passes de compactage, pression exercée au sol etc.) (Martin Pépin ; 2006).
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
pourcentage. C’est un paramètre utilisé pour caractériser les déchets entrants et les déchets
stockés. L’eau étant non seulement indispensable aux réactions biochimiques mais elle
permet aussi l’échange de nutriments et de microorganismes au moyen de pontages
capillaires. L’humidité est donc nécessaire pour la dégradation. Ce paramètre est fortement
dépendant de la composition des déchets.
C’est un paramètre déterminant pour fixer les conditions d’exploitation d’une
décharge et sa connaissance permet de caler certains paramètres d’exploitation comme
l’aptitude au compactage, l’épaisseur des couches de mise en dépôt, la durée minimale avant
recouvrement. La mesure de la teneur moyenne en eau permet d'évaluer, du moins entre 20
et70% d'humidité des déchets, la productivité en biogaz (Martin Pépin ; 2006).
Capacité de rétention
C’est un paramètre qui traduit la quantité maximale d’eau capillaire (et adsorbée) que
le milieu est capable de retenir à l’équilibre. Il correspond à la teneur en eau totale au- dessus
de laquelle l’eau est drainée sous l’influence de la gravité. C’est un paramètre très important
dans l’estimation de la quantité de lixiviat produit sur une décharge. Cette capacité de
rétention en eau peut être définie comme la somme de la teneur en eau initiale, la capacité
d’absorption du déchet est défini par la quantité d’eau que le déchet peut absorber (Martin
Pépin ; 2006).
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Température
La décharge est un milieu réactif dans lequel se déroulent différents processus physico
- chimiques et biologiques. La variation de la température est une des conséquences de ces
processus. Une fois les déchets enfouis, la température augmente rapidement en raison des
réactions aérobies existantes qui s’effectuent dans la couche supérieure du casier, dues à la
présence d’oxygène. On peut noter aussi que la température à l’intérieur de la décharge n’est
pas uniforme puisqu’il s’agit d’un milieu hétérogène dans lequel les propriétés thermiques,
la disponibilité d’oxygène, l’humidité et l’état de biodégradation des déchets, entre autres
facteurs restent variables au cours du temps et selon la position du déchet dans le casier. Les
échanges thermiques entre l’atmosphère et la surface des alvéoles ou casiers
s’équilibrent, Les mécanismes pouvant être pris en compte sont alors le rayonnement solaire,
l’évaporation et la convection forcée (vent). Quant aux transferts internes le mécanisme
prépondérant serait la conduction. Cependant les mécanismes de transports convectifs liés
aux écoulements internes de biogaz et la redistribution interne de chaleur, par les processus
d’évaporation et/ou de condensation sont négligés (Martin Pépin ; 2006).
.
VI .2 Caractérisation chimique
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Evolution du pH
Son évolution est une fonction linéaire du temps pour une courte période de vie de la
décharge (Martin Pépin ; 2006).
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Les lixiviats sont produits dès le stockage et le compactage des premiers déchets organiques
; leur volume dépend de la teneur en eau des déchets et du climat. Ces liquides sont riches en
matières organiques dissoutes et en éléments traces métalliques (ETM) dont la solubilité
dépend du pH du milieu ; il y a obligation de les pomper pour les sortir du casier, de les
rassembler dans une lagune appropriée oxygénée, afin d'éliminer les molécules organiques.
Ces lixiviats peuvent ensuite être déshydratés et réintroduits dans le casier comme déchets
ultimes. Ces lixiviats pourraient être aussi utilisés, en fonction de leur pH et de leur teneur
en ETM, comme eau d'irrigation pour le site).
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
L’enfouissement mal contrôlé peut contaminer les sols et les eaux souterraines ; les lixiviats
en s’infiltrant dans le sous-sol entrainent une forte dégradation des eaux souterraines
Les lixiviats ou liquides de percolation de la décharge sont chargées bactériologiquement et
surtout chimiquement de substances tant minérales qu’organiques. Ils peuvent se mélanger
aux eaux de surface comme aux eaux souterraines et donc constituer un élément polluant tant
par leur aspect quantitatif que qualitatif (éléments écotoxicologiques). L’eau traversant la
couche de déchets va se charger en substances polluantes telles que la matière organique
soluble résultant de l’activité biologique de la décharge non contrôlée, des constituants
inorganiques comme les métaux lourds (provenant notamment des piles) et des germes qui
peuvent être dangereux pour la santé et l’environnement. Le plus grand risque lié à la
production de lixiviats est la contamination de la nappe phréatique. Cela aurait pour
conséquence de polluer les puits d’eau de consommation et donc de priver la population d’un
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
élément vital à sa survie. Signalons également que la pollution des réserves d’eau potable par
des micro-organismes pathogènes est susceptible de provoquer des épidémies.
Pour ce qui est du bio gaz, il est important de noter que plusieurs de ces composés sont
relativement nocifs. Globalement, les risques liés au biogaz peuvent être séparés entre risques
pour les humains (toxicité des substances traces, asphyxie pour les populations riveraines,
explosion du méthane, incendies) et risques de pollution de l’atmosphère (les gaz majeurs
sont des gaz à effet de serre toutefois pour éviter ses effets nocifs, il est souvent brûlé au
moyen d’une torchère. Il peut également être valorisé sous forme d’énergie de substitution à
l'énergie fossile).
Outre ces aspects techniques, il existe d’autres nuisances provenant des décharges non
contrôlées ayant un impact environnemental souvent moindre que le biogaz et les lixiviats,
mais dont les conséquences sur la vie socio-économique sont plus facilement discernables.
L’impact visuel des décharges d’ordures, couplé avec le problème des odeurs. L’activité de
stockage des déchets entraîne également toute une série de parasites tels que les animaux
errants, qui sont une source de nuisance pour la population (Joël Sotamenou ; 2010).
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
Une fois le casier plein (près de 20 m au-dessus de la surface du sol), il est nécessaire
de le refermer afin de garantir une étanchéité qui doit éviter tout type de pollution
(odeurs, envols, ravageurs, ...) ; pour cela, l'exploitant procède comme pour le fond et
les côtés du casier :
sur les déchets, est placée une couche de reprofilage, puis, au-dessus
un géotextile de protection,
un géotextile de protection,
une terre végétale (au moins 40 cm d'épaisseur) qui sera le support de la végétation
(pelouse et arbres). Seule la tête des puits de captage du biogaz indique qu'en
dessous se trouvent des déchets.
Pelouse poussant sur la terre végétale recouvrant le casier et clôture pour empêcher les
animaux de pénétrer. Tout au fond, une tête de sortie du tube récupérant le biogaz, seul
indicateur de la présence d'un casier en sous-terrain.
VIII.3 Suivi post-fermeture
L'exploitant doit s'assurer pendant les trente ans après la fermeture du casier que :
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
les lixiviats sont totalement récupérés et traités ; des analyses des eaux de la
nappe phréatique sont faites en amont et en aval du site pour s'assurer de la
parfaite étanchéité du casier,
le biogaz doit être totalement récupéré et détruit ou, si possible, valorisé (énergies
renouvelables)
les eaux pluviales, superficielles, circulant sur le casier et autour doivent être
drainées, récupérées dans une lagune ou bassin naturel, contrôlées et rejetées dans
l'environnement si la qualité de l'eau est conforme aux normes de rejets
réglementaires.
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
CONCLUSION
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REGLEMENTATIONS
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DECHETS-ASSAINISSEMENT –VALORISATION :ENFOUISSEMENT
ANNEXES
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