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Table des matières

Synthèse...............................................................................................................................4

1. Recherche............................................................................................................................5

1-A. Risques sanitaires.....................................................................................................7


1-B. Performance et gestion patrimoniale réseau...........................................................21
1-C. Evolution des filières................................................................................................31

2. Etudes.................................................................................................................................39

2-A. Etudes réglementaires.............................................................................................41


2-B. Etudes d’aide à la décision SEDIF...........................................................................47

3. Partenariats........................................................................................................................73

4. Tableau récapitulatif du budget (part SEDIF).....................................................................79


Synthèse
Le schéma directeur révisé 2011-2025, ainsi que le plan quinquennal 2016-2020, approuvés en décembre
2015, ont défini les études et opérations à mener au titre d’autorité organisatrice et de maître d’ouvrage public
du SEDIF. Afin d’être cohérent avec les rubriques budgétaires, deux documents de programmation annuels
sont établis, le programme d’investissement annuel (PIA) pour les dépenses inscrites au budget d’investis-
sement et le programme de recherche, d’études et de partenariats (PREPa) pour les dépenses inscrites au
budget de fonctionnement, non amortissables.

Le PREPa regroupe l’ensemble des recherches, études et partenariats menés par le SEDIF.
Le contrat de délégation en son article 24 a par ailleurs prévu que le délégataire réalise à sa charge un pro-
gramme complémentaire d’étude et recherche, s’inscrivant dans les orientations du SEDIF et soumis à sa
validation. Ce dernier est également intégré au présent document.

Le cadre règlementaire dans lequel le SEDIF inscrit les axes stratégiques et les orientations de son action
technique relève principalement des règlementations européenne et nationale. Les codes de référence sont
le Code de la santé publique (articles 1321-1 et suivants) pour la règlementation sanitaire et le Code de l’envi-
ronnement, qui a intégré la loi sur l’eau et les milieux aquatiques de 2006, pour la règlementation environne-
mentale.

L’évolution permanente des règlementations, ainsi que la nécessité de disposer d’installations à la pointe des
innovations technologiques sur l’ensemble de son patrimoine, conduisent le SEDIF à mener des études de
natures diverses, exposées dans le présent document.
Chacun des sujets est présenté dans une fiche spécifique qui décrit le point d’avancement des réflexions à la
date d’établissement du document.

Le document est découpé en trois parties :

Programme de recherche
Celui-ci s’articule autour des réflexions sur les risques sanitaires, notamment liés aux micropolluants et aux
nouvelles techniques d’évaluation de la toxicité des eaux qu’ils impliquent, la performance et gestion patrimo-
niale réseau, et l’évolution des filières de traitement, déclinée autour du projet vers une eau pure sans calcaire
et sans chlore.

Programme d’études
- les études règlementaires liées principalement aux autorisations de prélèvement rejets (loi sur l’eau), de trai-
tement et à l’instauration des périmètres de protection faisant l’objet de Déclaration d’Utilité Publique (DUP),
- les autres études qui portent sur des sujets très divers tels que les systèmes d’information, les évolutions
liées aux lois MAPTAM ou Notre, le développement durable, la maîtrise de l’énergie, l’hydraulique et enfin la
gestion patrimoniale avec la mise en place d’outils informatiques pour le renouvellement des ouvrages indus-
triels et la définition d’objectifs de renouvellement structurés.

Partenariats
Les actions de protection des ressources souterraines et superficielles sont essentielles pour préserver la
qualité des milieux et réduire les pollutions à la source. Le plan d’actions pour la protection des captages de la
Fosse de Melun et de la Basse Vallée de l’Yerres va donc se poursuivre.

Le PREPa 2018 prévoit une dépense globale pour l’année 2018 de 1,6 M€ H.T.
Budget 2018
(M€ H.T.)

Recherche 0,3
Etudes 1,2
Partenariats 0,1
TOTAL PREPa 1,6 4
1. Recherche
1- A. Risques sanitaires
Risques sanitaires

La connaissance du milieu naturel, et des polluants présents, est une des étapes nécessaires à l’évaluation de
la maîtrise des risques sanitaires liés à la consommation d’eau potable. Chaque année est mise à jour la liste
des molécules ou des micro-organismes d’intérêt, qui font l’objet d’un suivi analytique précis et pour lesquels
l’abattement en filière sera évalué. Cette année, le focus initié en 2015 sera poursuivi sur plusieurs conta-
minants dans les différentes ressources et les filières, notamment pour répondre aux besoins liés au projet
d’implantation de membranes en « traitement de finition ».

D’autres méthodes de surveillance, basées sur un suivi des effets, donnent un autre type d’information sur la
présence de composés toxiques. Il s’agit de tests réalisés sur cellules ou organismes à un stade larvaire qui
répondent à la présence de perturbateurs endocriniens par exemple. Ces essais biologiques, commencés en
2013, se poursuivront encore en 2018 au travers de plusieurs projets. En particulier, une collaboration se
poursuit, dans le cadre du Club des Grands Services d’Eau, pour définir un panel de bioessais capables de
renseigner sur les effets toxiques potentiels d’une eau.

La compréhension du fonctionnement du bassin de la Seine et ses possibles évolutions seront toujours suivies
au travers de la participation du SEDIF au programme PIREN-Seine.

De nouveaux travaux seront initiés pour comprendre les conditions de la présence d’amibes dans les réser-
voirs, et évaluer le risque sanitaire lié.

9
7042016 Evaluation de la toxicité par des bioessais Projet SEDIF

Contexte

Les progrès analytiques permettent maintenant de rechercher dans l’eau de plus en plus de substances, à des
concentrations de l’ordre du nanogramme par litre, voire moins.
La mesure exhaustive de toutes ces substances n’est pas possible, même si de nouvelles méthodes analy-
tiques peuvent donner une vision plus globale de la contamination organique, pouvant aller jusqu’à l’identifica-
tion de certaines molécules et leur quantification.

En parallèle de ces méthodes encore en développement, une approche complémentaire est de déterminer la
présence de micropolluants par leurs effets sur le vivant. Elles offrent une approche globale, et rendent compte
des effets synergiques ou antagonistes que peut provoquer un mélange de micropolluants.

Descriptif

Plusieurs études, encore à préciser, ayant recours à ces nouvelles méthodes pourront être lancées en 2018.
Il est notamment envisagé de définir le panel d’essais biologiques, qui permettra de caractériser les effets
biologiques d’une eau. Il sera ensuite appliqué sur une eau de référence, communément acceptée comme
saine, et les résultats seront comparés aux eaux distribuées par le SEDIF. Cette étude devrait être réalisée en
partenariat avec l’Université Paris Sud (Pr LEVI) et l’Université du Wisconsin – Milwaukee (Pr KLAPER), dans
le cadre du Club des Grands Services d’Eau.

Une suite à l’étude de caractérisation du potentiel perturbateur endocrinien de l’eau produite par les usines du
SEDIF sera réalisée pour l’usine de Méry-sur-Oise, pour lequel un léger effet a été observé. Des investigations
plus approfondies seront menées avec la société WatchFrog.
Les bioessais peuvent aussi être utilisés pour apprécier la contamination d’un milieu naturel. Ils seront mis
en œuvre pour évaluer l’impact des rejets des usines du SEDIF. Le projet pourrait être mené avec la société
BIOMAE.

Ces outils pourront aussi être utilisés dans le cadre du partenariat avec Marne Vive, qui a pour objectif d’amé-
liorer la qualité de la Marne. Ils permettront de suivre l’impact des actions engagées et de capitaliser de l’infor-
mation.
Un appareil automatisé pour réaliser soi-même des bioessais, a été développé par la société Tronico VigiCell.
Une étude conjointe pourrait être réalisée avec cette société, pour vérifier l’intérêt de cet appareil pour la sur-
veillance régulière de la qualité de l’eau.

Programmation

2018-2020

Montant des prestations

Etudes partenariales
Part totale SEDIF : à définir
Part 2018 SEDIF : 100 000€ H.T.

Financement

Partenariats divers, à constituer


Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

10
7010000 Programme PIREN-Seine Projet SEDIF

Contexte

Depuis la création du projet en 1989, le SEDIF participe au PIREN-Seine, programme de recherche sur
l’hydrosystème de la Seine développé par le Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), qui coor-
donne les actions de recherche d’une dizaine d’organismes de recherche et d’universités. Son objectif est
de développer les connaissances d’ensemble des processus physiques, biologiques et socio-économiques
nécessaires à une gestion durable des ressources hydriques du bassin. Le programme s’organise en phases
quadriennales, dont la septième, initiée en 2015, a commencé pleinement en 2016.

Descriptif

Pour le SEDIF, les points forts du nouveau programme portent sur :


- la poursuite des travaux de caractérisation de la matière organique, qui reste une des données importantes
de la maîtrise du traitement de l’eau,
- l’évaluation des conséquences de l’évolution des pratiques agricoles sur la qualité des nappes et des cours
d’eau, qui fournit des éléments de compréhension pour la politique de protection des ressources en eau,
- l’ensemble des études consacrées aux nouveaux micropolluants, ainsi qu’à l’évaluation des risques, qui
touchent directement aux enjeux récents de la production d’eau potable.

Cette phase sept du programme voit aussi s’intensifier la prise en compte du changement climatique dans les
scénarios d’évolution des activités sur le bassin, dont l’élaboration est un des objectifs majeurs.

Le SEDIF apporte son soutien financier et technique au PIREN-Seine, il participe au Comité de Coordination,
et bénéficie de l’ensemble des résultats du programme.

Programmation

2016-2019

Montant des prestations

Total : 300 000€ H.T. pour 4 ans


Part 2018 SEDIF : 60 000€ H.T.

Financement

Néant

Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

11
8232018 Evaluation des risques sanitaires liés aux amibes Projet SEDIF

Contexte

Les méthodes de traitement des eaux potables couramment utilisées ne constituent pas une barrière absolue
contre tous les microorganismes dont certains peuvent résister aux procédures de désinfection. Par ailleurs,
les réseaux de distribution d’eau destinée à la consommation humaine (EDCH) contiennent des écosystèmes
microbiens extrêmement diversifiés en relation avec les caractéristiques chimiques de l’eau, le temps de
séjour et la nature et l’état des matériaux utilisés. De plus, les différentes étapes de traitement dans les usines
ont un impact considérable sur la biodiversité microbienne des EDCH, se répercutant en aval sur le réseau
de distribution.
Parmi les organismes eucaryotes unicellulaires observés dans les EDCH en cours de distribution, il existe des
amibes libres pathogènes qui sont responsables de kératites et/ou de méningoencéphalites telles que Acan-
thamoeba castellani, Naegleria fowleri, Hartmanella vermiformis.
Ces protistes peuvent également être infectés et ainsi transporter des microorganismes résistants à la phago-
cytose des amibes telles que des Legionellaceae ou des Mycobacteriaceae qui sont responsables d’infections
respiratoires, ainsi que certains virus.

Descriptif

Une première étude, portant sur trois réservoirs du SEDIF, achevée en 2017, a montré que des amibes y
étaient présentes de façon régulière. Elle révèle une dynamique saisonnière, et des amibes du genre Acantha-
moeba, potentiellement pathogènes, ont été observées au printemps, suggérant un effet saisonnier.
Bien que les méthodes utilisées n’aient pas permis de confirmer que les microorganismes étaient viables, il
convient tout de même de s’interroger sur leur présence dans l’eau distribuée.

Il est donc envisagé de poursuivre les travaux en s’attachant cette fois à la présence des amibes dans les
ressources en eau et à leur comportement dans les filières de traitement.
Par ailleurs, les conditions de marnage qui semblent avoir un impact sur la densité des amibes dans les réser-
voirs, feront l’objet de nouvelles études, afin de mieux comprendre le phénomène.
Cette étude fournira au SEDIF des éléments afin de mieux appréhender le risque émergent lié à la présence
d’amibes et de prendre les dispositions adéquates en matière de traitement. Elle est réalisée en partenariat
avec la Faculté de Pharmacie de l’Université Paris-Sud, et notamment les équipes des Professeurs LEVI et
LOISEAU.

Programmation
Amibes
2018 - 2021

Montant des prestations

Total étude multipartenariale : à définir


Part totale SEDIF : à définir
Part 2018 SEDIF : 100 000€ H.T.

Clé de financement entre les partenaires

Université Paris Sud à convenir Source internet : lenaturaliste.net

Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

12
Etudes Amibes - DP 18-numéro à définir Projet délégataire


Contexte

Le SEDIF a participé à une étude sur la présence d’amibes dans les réservoirs avec l’Université de Paris Sud
entre 2014 et 2017. Cette étude a consisté à développer des techniques d’analyse moléculaire et à réaliser
des campagnes de prélèvement d’eau, de biofilms et de sédiments dans 3 réservoirs du réseau du SEDIF.
Les résultats de cette étude ont permis de mettre en évidence la présence d’amibes dans les différents com-
partiments (eau/biofilm/sédiments), sur plusieurs saisons. Elle a permis également d’évaluer la viabilité et les
éventuels risques que présentait la présence de ces parasites dans l’eau potable.

Si le risque n’a pu être clairement identifié étant donné la non-détection d’amibe pathogène dans une forme
non enkystée, il n’en reste pas moins que cette présence pose question et mériterait de rechercher l’origine
de ces microorganismes.

Descriptif

Le projet doit être discuté fin 2017. Il conviendra de bien cerner les besoins pour le SEDIF et son exploitant.

Programmation

A partir de 2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

13
Risques microbiologiques et désinfection - DP 15001 Projet délégataire

Contexte

La maitrise des risques sanitaires, de la ressource au robinet, est assurée par un processus d’évaluation et
de gestion du risque, préconisé par l’Organisation Mondiale de la Santé. Face aux dangers émergents ou
connus mais à forte infectiosité, il est nécessaire de valider l’adéquation de la gestion du risque (efficacité des
traitements) aux objectifs sanitaires mais aussi d’associer à cette démarche une anticipation des risques par
la connaissance et la prévention de la contamination de la ressource.

Ces trois étapes, anticipation, évaluation et gestion du risque, se déclinent en différentes problématiques :
- la vulnérabilité de la ressource ayant été mise en évidence au cours des études précédentes, quelle est sa
variabilité et peut-on l’anticiper, la prévenir par la modélisation et une caractérisation des sources de pollution
- évaluation des performances de désinfection des usines
- peut-on valider objectivement la maitrise du risque en présence d’agents pathogènes dans la ressource ?
Réponse apportée par l’évaluation quantitative du risque microbiologique (QMRA) outil d’aide à la décision
pour le gestionnaire de risque.

De ces questions découlent des programmes de recherche qui nécessitent plusieurs années d’acquisition de
données, notamment pour rendre compte de la variabilité de la qualité de la ressource.

Descriptif

L’étude s’appuiera sur les résultats des études menées jusqu’alors (campagnes de mesures et études biblio-
graphiques). Elle s’appuiera sur les mêmes volets que précédemment :

- volet 1 : analyses de microorganismes pathogènes émergents dans la ressource


- volet 2 : anticipation de la contamination, par la connaissance du bassin versant
- volet 3 : évaluation du risque microbiologique en réseau

Programmation

2015-2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

14
Risques chimiques émergents - DP 15003 Projet délégataire

Contexte

Certains composés chimiques non soumis à la réglementation « Eau potable » et soupçonnés de présenter
un risque sanitaire pourraient être présents dans les ressources en eau du SEDIF. D’autres, comme certains
pesticides, sont soumis à la réglementation « Eau potable », mais ne font pas encore l’objet d’un suivi.

Dans ce contexte, et en accord avec les orientations R&D définies par le SEDIF, il convient d’étudier le risque
posé par ces paramètres chimiques émergents, et d’approfondir les réflexions engagées il y a déjà quelques
années.

Descriptif

L’étude s’appuiera sur les résultats des études menées depuis plusieurs années (campagnes de mesures et
études bibliographiques).
Elle consistera à mesurer les concentrations en substances susceptibles de traverser la filière.
Un suivi renforcé (bihebdomadaire) de ces substances (phtalates, médicaments, nitrosamines et metformine)
a débuté en juin 2017 et se poursuivra jusqu’en juin 2018. Une synthèse de l’ensemble des résultats des
études menées depuis 2000 sera réalisée.

Programmation

2015-2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

15
Filtration CAG - DP 15005 Projet délégataire

Contexte

Les études sur l’étape de filtration sur charbon actif en grain sont mises en œuvre en filière et sur pilote. Elles
ont pour objectif de déterminer l’efficacité de la filtration sur charbon actif pour l’élimination des micropolluants
pouvant être présents dans l’eau brute ou l’eau ozonée et, plus généralement, de définir de nouvelles moda-
lités de gestion de l’étape de filtration sur charbon.
Des essais de traitement sur pilote, durant lesquels des dopages de l’eau ozonée par différentes substances
comme des pesticides ou des médicaments, ont été réalisés depuis 2006 afin d’évaluer l’efficacité comparée
de charbons d’origine et de granulométrie différentes. Ces études comportent également un volet portant sur
l’exposition du charbon aux produits de dégradation de l’atrazine, avec le suivi de l’eau ozonée et de certains
filtres CAG.

Les nombreuses données relatives à l’efficacité de la filtration sur charbon actif pour l’élimination des micro-
polluants qui sont aujourd’hui disponibles, font l’objet depuis 2013 de travaux de modélisation en collaboration
avec l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Rennes (ENSCR). Ces différents travaux ont permis d’envi-
sager la construction, à terme, d’une modélisation complète de la filtration sur CAG, prenant en compte les
caractéristiques physico-chimiques des molécules à éliminer, la matière organique naturelle (MON) présente
dans l’eau contaminée, les caractéristiques du matériau du lit filtrant et, notamment, sa durée de service.
Pour réaliser ce projet, un programme de thèse de doctorat a été élaboré et un doctorant a été recruté par VE-
DIF en mars 2015. Une convention pluriannuelle (CIFRE) a été établie en avril 2015 entre VEDIF et l’ENSCR,
laboratoire d’accueil.

Enfin, une démarche de quantification de l’exposition du charbon aux produits de dégradation de l’atrazine,
débutée depuis plusieurs années (2006), est poursuivie par des suivis de l’eau ozonée à Neuilly-sur-Marne,
pour une évaluation systématique des flux polluants dans un contexte de baisse de la contamination.

Descriptif

Outil de modélisation : le programme de thèse détaille l’ensemble du projet de recherche visant à établir l’outil
de modélisation

Pilote de filtration sur CAG : il apparait que des essais sur pilote en lit fixe et conditions de filtration proches de
celles des usines sont nécessaires pour déterminer les performances comparées de différents lits de CAG, en
mettant en œuvre des dopages longs, pouvant aller jusqu’à plusieurs semaines voire plusieurs mois d’injec-
tion (pour établir non un abattement instantané, mais une courbe de percée).

Suivi des pesticides dans l’eau ozonée : un échantillonnage systématique de l’eau ozonée sera réalisé à
Neuilly-sur-Marne et à Choisy-le-Roi (tâche 6), sur la base d’une fréquence bimensuelle. Seuls les paramètres
Atrazine, DEA, DEDIA et Hydroxy-atrazine seront recherchés, comme lors des tranches d’études précédentes.
Les débits étant connus, les données ainsi collectées permettront une estimation des flux de polluants parve-
nant sur les lits de CAG de l’usine et du pilote. L’échantillonnage de ces paramètres pourra être étendu ponc-
tuellement à l’eau filtrée CAG de certains filtres et du pilote pour un suivi des fuites de DEA.

Programmation

2015-2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

16
Traitement des micropolluants - DP 18-numéro à définir Projet délégataire

Contexte

Il est aujourd’hui admis que l’élimination de la plupart des micropolluants pouvant être présents dans les res-
sources est assurée par l’étape de filtration sur CAG dans les filières conventionnelles et par la nanofiltration
dans la filière T2 de l’usine de Méry-sur-Oise. Les nombreux travaux et études en filière et sur pilote, réalisés
depuis près de 20 ans, ont montré que l’efficacité de ces procédés était suffisante en routine, compte tenu des
substances présentes dans l’eau brute et des concentrations observées, pour respecter les concentrations
maximales admissibles dans l’eau potable.

Pour ce qui est des pesticides, la présence ponctuelle de Métaldéhyde dans l’eau produite en 2016 à Neuilly-
sur-Marne (0,12 µg/L le 25/05/16), à Choisy-le-Roi (0,24 µg/L le 29/11/16) et à Méry-sur-Oise (0,12 µg/L le
14/12/16), a créé une situation nouvelle, montrant les limites techniques des filières conventionnelles lorsque
les concentrations du polluant sont élevées dans l’eau brute ; pour le Métaldéhyde, la concentration maximale
dans l’eau brute ne doit pas dépasser 0,25 µg/L (pour un abattement de la filtration sur CAG de l’ordre de
60%).

Dans de telles situations, le recours aux moyens de gestion de crise et, en particulier, l’injection de CAP en tête
du prétraitement s’avère nécessaire. Une étude a été réalisée en 2017 (DP n° 17004) visant à mieux cerner
les conditions d’utilisation du CAP à Neuilly-sur-Marne (nature du charbon, dose).
Le présent projet porte sur une extension du périmètre de cette étude à d’autres micropolluants pouvant être
présents dans les ressources, et susceptibles de n’être éliminés que partiellement par la filtration sur CAG.
L’objectif est de documenter l’efficacité du CAP pour permettre aux exploitants de disposer de références de
traitement en situation de crise.

Descriptif

Substances étudiées : la liste des substances pouvant être étudiées sera établie sur la base des études anté-
rieures traitant des produits chimiques émergents dans les ressources et les filières du Syndicat (notamment,
DP n° 15003) et sur une approche bibliographique prenant en compte les substances le plus souvent identi-
fiées dans les eaux potables.

Pour une première tranche d’étude, une douzaine de substances (médicaments, phtalates, détergents, nitro-
samines) pourraient être retenue, telles que : Oxazepam, Ibuprofène et ses métabolites (Hydroxy-ibuprofène,
…), Erytromycine, di-(2-éthylhexyl) phtalate (DEHP), dié-thylphtalate (DEP), le buthylbenzylphtalate (BBP), ou
encore NDMA et NMOR.
Des pesticides pourraient également être étudiés, tels que S-métolachlore ou encore Diclobenil et son méta-
bolite 2,6-Dichlorobenzamide.

Essais de traitement : ce projet sera mis en œuvre durant le second semestre de 2018. Il s’agit de séries
d’essais de traitement d’une solution d’eau brute de la Marne dopée avec différents CAP (incluant le CAP
actuellement en service à l’usine de Neuilly-sur-Marne), plusieurs doses de CAP (i.e 10, 20, 40 mg/l), et enfin
plusieurs temps de contact (i.e 5, 10, 20, 60 mn). Certains essais pourront également être réalisés en parallèle
avec une solution d’eau pure dopée pour préciser l’impact de la matière organique sur l’efficacité du CAP.

Programmation

2015-2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

17
Evaluation des effets biologiques précoces sur l’usine de Méry-sur-Oise - DP 18-nu-
méro à définir Projet délégataire

Contexte

On estime à plus de 110 000 le nombre de substances chimiques mises sur le marché communautaire, dont
plus de 100 000 le nombre de substances sur lesquelles peu d’informations sont disponibles sur les dangers
qu’elles peuvent représenter. 30 000 substances seraient utilisées, importées ou produites à plus d’une tonne
par an, et seront mieux connues dans les prochaines années grâce au règlement REACH.

Un suivi des composés chimiques émergents est réalisé depuis plus de 15 ans sur les usines du SEDIF. Ce
projet vise à évaluer les risques associés à la présence simultanée de plusieurs de ces molécules (même en
très faibles concentrations).

Descriptif

Ce projet vise à évaluer les risques liés à la présence de composés chimiques dans la filière de Méry-sur-Oise.
Un focus sera réalisé sur les surfactants perfluorés et précurseurs et leurs effets.

Programmation

A partir de 2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

18
Biosurveillance pour la santé (BIOM4H) - DP 18-numéro à définir Projet délégataire

Contexte

Parce que ces molécules sont de plus en plus nombreuses, il n’est plus possible d’évaluer l’élimination de cha-
cune d’entre-elles ou bien de garantir l’absence de métabolites ou de sous-produits, dont les mélanges, sont
susceptibles d’induire des effets sur la santé, même à de très faibles concentrations (effet de type perturbation
endocrinienne, etc..).

La présence et l’impact éventuel de ces substances suscitent un intérêt majeur auprès des gestionnaires,
opérateurs comme des consommateurs. Si ces sujets d’inquiétude sont aujourd’hui largement médiatisés et
débattus, ils exigent que l’on apporte une évaluation scientifique, objective et rigoureuse des expositions des
consommateurs afin de pouvoir apprécier la présence (ou non) des risques potentiels pour la santé humaine
et ainsi d’être en mesure d’apporter les solutions de traitement adaptées, de délivrer une eau potable analysée
grâce à un monitoring premium permettant de s’assurer de l’absence d’exposition à ces effets biologiques
précoces (au regard de valeurs seuils sanitaires proposées et en cours d’évaluation au niveau européen).

De plus, face à la demande de transparence et d’information sur la relation entre qualité d’eau potable dis-
tribuée et santé, le simple respect des critères réglementaires n’est plus suffisant. Les grandes Métropoles
Urbaines, souhaitent mettre l’anticipation, et la prise en compte des besoins d’information du consommateur
au cœur de leurs préoccupations. Pour assurer une protection de la population vis-à-vis des risques hydriques
liés à ces micropolluants émergents dans les eaux destinées à la consommation humaine, la gestion tech-
nique et sanitaire de ces filières de potabilisation doit donc être la plus préventive possible.

Descriptif

Un panel de 7 typologies de filière de potabilisation (dont 2 en Europe à minima) a été sélectionné par Veolia
Eau et la DTP afin de :
- connaître l’efficacité de chaque étape de ces filières et ainsi anticiper la réponse de ces filières à ces nou-
veaux outils de monitoring,
- construire une gamme d’indicateurs de qualité basés sur ces nouveaux outils de monitoring pour proposer
un diagnostic de la qualité de l’eau,
- établir des actions de recommandations d’exploitation et d’upgrade/amélioration de filière.

Typologies sélectionnées :
- usines alimentées par une eau souterraine influencée par des eaux de surface (COD de l’eau brute élevé),
- filière conventionnelle (clarification et désinfection) alimentée par une eau de surface,
- filière conventionnelle (clarification et désinfection) alimentée par une eau de surface chargée en matière
organique et pesticides,
- filière conventionnelle avec filtration CAG alimentée par une eau de surface,
- filière de traitement avancé (incluant Ozonation + CAG) alimentée par une eau de surface,
- filière de traitement avancé (incluant un réacteur CAP) alimentée par une eau de surface,
- filière de traitement avancé (incluant une Nanofiltration) alimentée par une eau de surface.

Les bioessais seront sélectionnés à partir de travaux reconnus ayant permis d’identifier les tests pertinents
et fiables. Les modes d’actions qui seront ciblés répondent aux questionnements sur les principaux effets
potentiels de substances émergentes recherchées dans les eaux : perturbation endocrinienne, génotoxicité,
mutagénicité, stress oxydatif.

Programmation

A partir de 2018

Montant des prestations


19
Budget d’exploitation du délégataire
1- B. Performance et gestion
patrimoniale réseau
Performance et gestion patrimoniale réseau

Le réseau (dans l’ensemble de ses composants : conduites de transport et de distribution mais aussi accessoires
- vannes, capteurs, bornes incendies) représente un enjeu fort et croissant dans les années à venir en termes
de besoin de renouvellement.

C’est pourquoi le SEDIF et son délégataire ont lancé plusieurs études (thèses sur la durée de maintien en ser-
vice, études des pertes en eau) pour permettre la consolidation des données sur le fonctionnement du réseau et
ainsi mieux appréhender son renouvellement.

Par ailleurs, afin de mieux gérer les flux, la mise en place d’une sectorisation sur les secteurs grandes mailles
est étudiée et va être déployée progressivement. La recherche d’une réduction de pression va être également
poursuivie.

En 2018, l’accent sera mis sur :


- la gestion patrimoniale de son réseau,
- la maîtrise du rendement,
- la gestion pour un renouvellement préventif,
- la réduction des pertes,
- la généralisation des comptages sur branchements (bouches de lavage ou équipements incendie).

23
Rési’Water - DP 15009 Projet délégataire - performance réseau

Contexte

La sécurisation du réseau de distribution est un enjeu majeur pour le SEDIF et pour son Délégataire. A ce titre,
Veolia Eau d’Ile de France mène le projet QualiO dont l’objectif est d’instrumenter le réseau pour mettre en
œuvre la traçabilité de l’eau.

Afin d’alimenter les réflexions sur la surveillance et la sécurisation du réseau, Veolia Eau d’Ile de France
participe actuellement au projet « Resi’Water » (Resilient Water) au sein d’un consortium Franco-Allemand.
Ce projet est cofinancé par l’ANR et le BMBF (Bundesministerium für Bildung und Forschung / Ministère de
l’Education et de la Recherche Allemand) . Il a pour objectif d’augmenter la résilience du service de l’eau en se
focalisant sur trois points : défaillance de l’infrastructure réseau, dégradation de la qualité de l’eau ou défail-
lances en chaîne des infrastructures de l’eau, de l’énergie, de l’informatique ou de la communication .

Descriptif

Veolia eau d’Ile de France se positionne cette fois, non-seulement comme utilisateur final, mais également
comme contributeur aux développements, notamment sur le développement du module de détection d’ano-
malies.

Les travaux précédents ont porté sur plusieurs aspects :


- développement de modules algorithmiques de détection d’événements. Cette tâche est menée en étroite
collaboration avec l’institut Fraunhofer IOSB (Karlsruhe). Veolia Eau d’Ile de France est principalement chargé
de définir des périodes opérationnelles du réseau du SEDIF en se fondant sur l’analyse statistique d’un histo-
rique de mesures de débit.
- fourniture de données et expertise sur le volet social du projet. Ce travail est mené avec le laboratoire
GESTE (GEStion Territoriale de l’Eau et de l’environnement) de l’ENGEES.
- mise à disposition d’échantillons d’eau en continu pour le développement de nouvelles méthodes analytiques
pour la surveillance de la qualité de l’eau. Ce travail est mené avec le TZW (TechnologieZentrum Wasser /
Centre Technologique sur l’Eau) de Karlsruhe.

Les tâches prévues en 2018 consisteront en la finalisation des actions engagées.

Programmation

Le projet a commencé en juillet 2015 et se poursuivra jusqu’en juillet 2018.

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

24
Outil d’aide à la sectorisation du réseau - DP 16005 Projet délégataire - performance réseau


Contexte

La sectorisation du réseau consiste à mesurer les volumes mis en distribution sur des zones restreintes du
réseau pour faciliter le pilotage des volumes d’eau perdus et cibler les secteurs sur lesquels agir en priorité
afin de réduire efficacement ces volumes perdus.

Si certaines frontières naturelles (rivières, grands axes routiers, voies ferrées, …) peuvent être facilement
exploitées, elles permettent en général de créer une sectorisation qualifiée de « grandes mailles » car les
secteurs ainsi obtenus ont toujours un linéaire de réseau relativement important. Ainsi, la mise en place d’une
sectorisation fine sur un réseau aussi maillé que celui du SEDIF pose de nombreuses difficultés.
La définition de ce découpage devient donc un problème d’optimisation sous contrainte dans lequel il convient
d’optimiser la taille du secteur au regard des volumes que l’on souhaite suivre (et de la taille des fuites à détec-
ter) et le nombre d’appareils à poser tout en minimisant un certain nombre de contraintes comme le nombre
de vannes à fermer (et donc les nouvelles antennes), l’augmentation des temps de séjour de l’eau, ….
La taille des secteurs est également un point à optimiser puisqu’elle peut varier selon les matériaux du secteur,
les historiques de fuites, le nombre de branchements desservis …

Le SEDIF souhaite réaliser un premier niveau de sectorisation (dit « grande maille ») dès l’année 2016 et dis-
poser d’un plan de sectorisation détaillé à mettre en place dès 2017. Le planning du présent projet est défini
en conséquence.

Descriptif

Le projet contribuera au développement et à la mise en application sur tout le territoire du SEDIF d’un algo-
rithme d’aide à la réalisation d’une sectorisation.
- 2016 : la première partie du projet a consisté à réaliser un état de l’art sur les modèles de sectorisation exis-
tants ou sur les études réalisées sur le sujet. Cet état de l’art a mis en évidence de nombreux critères à prendre
en compte pour l’établissement d’une sectorisation ainsi que le non-consensus sur la méthode à employer.
- 2017 : les travaux consistent à (i) spécifier le problème d’optimisation, (ii) développer des modèles hydrau-
liques simplifiés permettant d’être couplés à des algorithmes d’optimisation, (iii) coupler ces modèles à un
algorithme multi-objectifs, (iv) proposer, sur un sous-réseau du SEDIF, des résultats de sectorisation (démons-
trateur). Ces calculs seront faits sur la base d’une sectorisation « grandes mailles » effective.
- 2018 : les travaux consistent à (i) utiliser les définitions de plages opérationnelles, (ii) définir les modalités
d’appel à un simulateur hydraulique externe pour (ré)-orienter la recherche algorithmique, (iii) proposer pour
l’ensemble du réseau du SEDIF un ou plusieurs plan(s) de sectorisation.

Programmation

2016-2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

25
Instrumentation des BIPI - DP 17007 Projet délégataire - performance réseau

Contexte

Les volumes d’eau utilisés sur les équipements incendie publics ne sont ni facturés ni comptabilisés. L’ab-
sence de dispositif de comptage sur ces équipements est la résultante de deux faits :
- la présence d’un compteur mécanique pouvait augmenter les pertes de charge et limiter les capacités hy-
drauliques de l’appareil,
- les volumes d’eau utilisés à des fins de défense extérieure contre l’incendie ne peuvent pas être facturés.

Cependant, les appareils incendie sont souvent utilisés à d’autres fins que pour assurer la défense extérieure
contre l’incendie car il s’agit d’appareils facilement accessibles et présents en grand nombre sur le domaine
public. Or ces volumes d’eau ainsi utilisés et non comptés peuvent pénaliser le rendement du réseau de dis-
tribution s’ils sont mal évalués. À ce jour, l’hypothèse est faite que ces volumes frauduleux sont de 16 m3 par
commune et par jour (soit 870 160 m3/an en 2015). Cette hypothèse n’est pas étayée par des études terrain
sur l’occurrence des puisages sur les poteaux et bouches d’incendie.
Faute de comptage, ces volumes font partie des pertes en eau sur le réseau. Par exemple, s’ils étaient comp-
tabilisés, en considérant que le volume estimé est correct, le rendement de distribution serait de 87.79% et
non pas 87.48% en 2015.

À cette problématique, que l’on pourrait qualifier d’historique, s’en est ajoutée une nouvelle à la suite de des
épisodes caniculaire de juillet 2015 et juin 2017 pendant lesquels un nombre important d’appareils incendie
ont été ouverts en simultané et de façon intempestive sur le territoire du SEDIF. Outre les volumes d’eau
perdus importants, ces ouvertures ont eu des conséquences importantes sur l’organisation du service de
l’eau et des phénomènes de casses de conduites. Des travaux doivent donc être menés pour limiter la facilité
d’ouverture de ces équipements.

Descriptif

Le projet comporte donc deux volets indépendants :

- trouver une solution pour évaluer plus finement les volumes d’eau utilisés quotidiennement sur les appareils
incendie et affiner les calculs de la balance en eau du réseau :
- trouver une solution pour limiter la manœuvre de certains appareils par des personnes non autorisées afin
de ne pas avoir à revivre les crises du mois de juillet 2015 et juin 2017:

Programmation

A partir de 2017

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

26
Analyses de données massives du télérelevé - DP 17001 Projet délégataire
- performance réseau

Contexte

La préoccupation croissante suscitée de nos jours par les problèmes environnementaux et ceux liés à la ges-
tion des ressources en eau amène les pays à prendre des mesures visant à une meilleure rationalisation de
celles-ci, dans une optique de développement durable. Le concept nouveau des réseaux intelligents appelés
« Smart Grids » offre la possibilité, par des technologies avancées de l’information et de la communication, de
mieux gérer ces ressources en termes de disponibilité et de fiabilité, sans oublier l’aspect économique. Dans
cette perspective, des programmes visant à équiper les habitations avec des compteurs communicants (smart
meters) sont mis en place par les villes et les compagnies d’eau et d’électricité. En Ile de France par exemple,
le programme Téléo mis en place par Veolia Eau d’Ile de France (VEDIF), délégataire du Syndicat des Eaux
d’Ile de France (SEDIF), a permis d’installer environ 600000 compteurs communicants (smart meters) avant
la fin de l’année 2015.

Si le relevé des consommations se faisait traditionnellement une fois par mois, les « smart meters » autorisent
désormais une lecture horaire ou journalière des consommations. Ces possibilités accrues de recueil de don-
nées doivent permettre aux gestionnaires de surveiller de manière plus fine les réseaux d’eau potable, de dé-
tecter plus rapidement des anomalies (fuites d’eau, gaspillage), de mettre en place des stratégies de gestion
personnalisées et d’ajuster la tarification en conséquence. En outre, la démarche participative prônée par les
« smart grids », en offrant aux utilisateurs la possibilité d’observer au quotidien leur mode de consommation
et celui d’autres groupes de consommateurs, doit permettre de converger vers des usages plus responsables.

Descriptif

Ce travail est réalisé dans le cadre d’une thèse de doctorat encadré par l’Institut Français des Sciences et
Technologies des Transport, de l’Aménagement et des Réseaux (IFSTTAR) et est contractuellement encadré
par une collaboration entre le SEDIF, VEDIF et l’IFSTTAR.

Les différentes tâches prévues sont les suivantes :


- 2017 : travail sur au moins deux jeux de données (avec présence de très gros consommateurs pour l’un)
pour proposer une méthodologie d’analyse statistique des profils de consommation d’eau. Le contrat prévoit
également la fourniture d’un logiciel de groupement statistique des données de consommation d’eau.
- 2018 : prise en compte de l’aspect spatial dans la définition de groupes statistiques de séries de consomma-
tion d’eau. Cette étude pourra permettre d’incorporer également des variables contextuelles.
- 2019 : les études de groupement statistique seront utilisées comme bases pour la détection de changement
d’usage de l’eau et de prévision.

Programmation

A partir de 2017

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

27
Devenir et suivi des bouches de lavage (BL) - DP 18-numéro à définir
Projet délégataire - performance réseau

Contexte

On estime qu’il existe environ 12000 bouches de lavage réparties sur le réseau du SEDIF. Ces équipements
publics largement employés autrefois pour le nettoyage de la voirie tendent à être moins utilisés aujourd’hui
du fait de la modernisation du matériel. Balayeuses et laveuses sont plus économes, autonomes en eau et
s’approvisionnent généralement sur des poteaux de puisage aux débits plus importants.
Aujourd’hui seules 64 communes du SEDIF (sur 150) ont conservé leur abonnement à ce service ; cela cor-
respond à environ 4000 BL actives, soit 30% du parc.
A quelques rares exceptions près, les BLs ne sont pas équipées de compteurs et de ce fait, les volumes fac-
turés correspondent à des estimations de consommations établies par les communes selon la localisation des
appareils (centre-ville, marché, gare, nature de la voirie, etc...).
Or ces volumes d’eau ainsi utilisés et non comptés peuvent pénaliser le rendement du réseau de distribution
s’ils sont mal évalués. En 2015, le volume consommé était de 850 000 m3.

Deux problématiques se posent :


- pour les communes ayant résilié leur abonnement, s’assurer que les BLs sont effectivement inutilisables : un
programme de fermeture sur prise a été initié par Veolia Eau d’Ile de France,
- pour les communes ayant conservé leur abonnement, affiner l’évaluation des volumes consommés en vue
d’améliorer les calculs de rendement et à terme d’ajuster la facturation.

Descriptif

Le projet s’attache à la seconde problématique.


Le dispositif TEMPO de la société Bayard mesure la durée d’ouverture d’une BL et indirectement le volume
utilisé. Ce système, largement déployé dans plusieurs métropoles (Lyon, Marseille, etc.) est éprouvé mais
n’est utilisable que sur certains types de BL et nécessite le remplacement des BLs (et branchements) incom-
patibles.
Hors le patrimoine des BLs du réseau du SEDIF est mal connu et le maintien des abonnements des com-
munes incertain.

L’objectif de ce projet est de tester la mise en place du dispositif sur 2 communes seulement avant son éven-
tuel déploiement sur toutes les communes abonnées.
Il inclurait les étapes suivantes :
a) Phase préparatoire
- inventaire des BLs compatibles et instrumentables sans travaux,
- inventaire des BLs effectivement utilisées et nécessitant une instrumentation (en coordination avec le service
propreté de la commune).
b) Phase travaux/instrumentation
- travaux de remplacement des BLs (et branchement) incompatibles,
- instrumentation & intégration SI délégataire.
c) Phase d’analyse
- fiabilité du dispositif,
- volumes consommés,
- décision de déploiement sur les autres communes abonnées.

Programmation

A partir de 2017

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire


28
Gestion patrimoniale réseau - DP 16002 Projet délégataire - gestion patrimoniale réseau

Contexte

Le réseau de feeders (conduites de diamètre supérieur à 300 mm) du SEDIF est exceptionnel en France
compte-tenu de son linéaire, des diamètres des conduites et des matériaux employés. L’entretien et le renou-
vellement de ce patrimoine demande des moyens conséquents. Il est donc nécessaire de cibler aux mieux les
interventions pour prolonger les durées de maintien en service et limiter les investissements.

La gestion patrimoniale d’un réseau d’alimentation en eau potable vise à maintenir cette infrastructure dans un
« état satisfaisant » vis-à-vis d’enjeux technologiques, environnementaux, sociétaux et/ou socio-économiques
évolutifs. Cette gestion se traduit par l’établissement de programmes de renouvellement pluriannuels (de
court à long terme) à budget contraint. Elle comprend l’acquisition d’information (et son stockage sous forme
de base de données), l’évaluation des performances de l’infrastructure (par la définition d’indicateurs ou de
critères) et la réhabilitation des éléments ou des sous-systèmes considérés comme défaillants ou à risque vis
vis-à-vis des niveaux de performance souhaités.

Descriptif

Le projet consiste donc à développer un outil structurel pour les conduites en béton âme tôle de gros diamètre.
En effet, compte-tenu de leurs spécificités, il est difficile de transposer aux feeders les méthodes éprouvées
sur les conduites du réseau de distribution. Une des raisons est la différence de matériau. En effet, le réseau
de distribution est majoritairement constitué de conduites en fonte alors que les conduites en Bonna repré-
sentent plus de 70% des feeders du réseau du SEDIF.
Les moyens dont on dispose aujourd’hui pour identifier les feeders les plus critiques et prédire les défaillances
à venir sont donc limités.
Ce projet a pour objectif de développer un modèle des contraintes mécaniques des canalisations en béton/
Bonna de façon à identifier les tronçons qui sont les plus sollicités et donc a priori, les plus à risque de défail-
lances.

Ce travail est réalisé avec un laboratoire spécialisé en mécanique. Une première étude de faisabilité réalisée
en 2014 et le travail de préparation réalisé en 2015 ont permis de monter un projet de recherche autour de
deux axes de travail :
- thèse CIFRE encadrée par le laboratoire de l’université de Bordeaux qui a démarré au 1er décembre 2015
et financée par Veolia Eau d’Ile de France conduite durant sa durée de service,
- convention de recherche entre le SEDIF, I2M et Veolia Eau d’Ile de France pour travailler sur les aspects de
collecte de données in-situ du comportement géomécanique des conduites en Bonna (en passant par l’ins-
trumentation de conduites). L’instrumentation a été installée en 2017 sur un feeder sur la commune de Saint
Denis et les campagnes de mesure sont en cours.

Programmation

A partir de 2016

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

29
1- C. Evolution des filières
Evolution des filières

Le SEDIF dispose de centres d’essais dans lesquels sont menées des études qui participent soit à l’optimisation
de l’exploitation des installations existantes, soit au test de nouveaux procédés (membranes plus denses de
nanofiltration ou d’osmose inverse basse pression).

Le programme d’étude est largement induit par le projet décidé au XVème Plan, dont l’objectif est d’aller vers une
eau pure sans calcaire et sans chlore au travers de la mise en place, dans les usines d’un traitement d’affinage
membranaire.
Cette nouvelle étape a pour objectifs de :
- améliorer la rétention des micropolluants,
- limiter la matière organique, ce qui permettra de réduire l’utilisation du chlore,
- limiter le calcaire et obtenir une eau plus douce.

Ainsi des essais sont menés pour :


- caractériser les eaux sur les 4 sites concernés par ce projet,
- définir les performances à atteindre sur l’abattement des micropolluants,
- préciser les caractéristiques des préfiltres pour protéger les membranes,
- tester les différents types de membranes,
- définir les traitements sur les concentrâts.

33
Préfiltres - DP 15008 Projet délégataire

Contexte

Dans le cadre des réflexions sur l’évolution des filières du SEDIF, avec pour objectifs d’abattre au mieux la
matière organique, la dureté et les micropolluants, l’affinage membranaire apparaît comme une technique
prometteuse. Cependant, pour réduire les problèmes de colmatage, qu’ils soient particulaires, organiques ou
biologiques, le prétraitement doit être optimisé. Cette optimisation permettra d’augmenter la durée de vie des
membranes et de réduire la consommation énergétique du procédé.
Parmi ces prétraitements, les préfiltres constituent une réelle étape de traitement et ne doivent pas être réduits
à de simples consommables. Ainsi le colmatage des préfiltres peut être un indicateur du type de colmatage
sur les membranes en aval.

C’est pourquoi une étude sur les préfiltres a été proposée en 2015. Elle visait à :
- identifier les types de préfiltres existants,
- établir un classement par besoin spécifique,
- réaliser des essais pour évaluer leurs performances.

L’expérience des exploitants de Méry-sur-Oise et les interrogations du SEDIF sur l’étape d’affinage future de
l’usine d’Arvigny ont confirmé le besoin de préciser les conditions de fonctionnement de cette étape de traite-
ment.

Ainsi 2 pilotes ont été construits en 2016 pour l’évaluation de différents types de préfiltres (à nettoyage auto-
matique ou à cartouches consommables) :
- à Méry sur Oise sur l’eau filtrée bicouche (EFBi) avec la possibilité de réaliser des lavages sur les cartouches
et en étudiant avec les fournisseurs une alternative aux préfiltres actuels,
- à Choisy le Roi sur l’eau filtrée charbon (EFCAG).

Descriptif

A partir des préfiltres listés dans l’état du marché réalisé en 2015, et d’après les besoins identifiés, les essais
initiés en 2016 se poursuivront sur l’eau de Choisy-Le-Roi avec la dernière technologie sélectionnée (préfil-
tration autorisant un lavage du système). En complément, selon l’avancement des échanges avec d’autres
fournisseurs, il pourra être envisagé des essais sur d’autres technologies.

Programmation

2015-2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

34
Traitement des concentrats - DP 16008 Projet délégataire

Contexte

Dans le cadre de l’évolution des filières du SEDIF, et afin d’abattre au mieux la matière organique, la dureté
et les micropolluants, l’affinage membranaire est la solution qui répond à l’ensemble de ces demandes. Ce-
pendant, la réglementation française impose désormais un traitement des concentrâts avant rejet au milieu
naturel.

Dans ce contexte, une étude bibliographique a été réalisée en 2016 pour identifier les procédés de traitement
des concentrâts issus des membranes de nanofiltration et d’osmose inverse. Sur l’année 2017, des essais à
l’échelle laboratoire pour déterminer les performances des procédés identifiés dans l’étude bibliographique
ont été réalisés.

L’objectif de cette étude est de finaliser les essais à l’échelle du laboratoire et d’optimiser les conditions de
fonctionnement du meilleur procédé adapté pour le traitement du concentrât de nanofiltration et/ou d’osmose
inverse basse pression de Choisy-le-Roi.

Descriptif

Pour l’année 2018, des essais laboratoires seront poursuivis et des essais pilotes seront éventuellement réa-
lisés avec le meilleur procédé adapté au concentrât de Choisy-le-Roi afin d’en évaluer l’efficacité.

Programmation

A partir de 2016

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

35
Insertion d’une étape d’OIBP à Choisy-le-Roi - DP 17009 Projet délégataire

Contexte

Les études concernant l’insertion de membranes d’affinage de nanofiltration sont engagées sur l’usine de
Choisy-le-Roi depuis 2009. Sur l’année 2016, les travaux de recherche se sont concentrés sur l’étude des
performances des membranes d’osmose inverse basse pression (OIBP). En effet, l’OIBP présente l’avantage
de retenir une fraction plus importante des substances véhiculées par l’eau (matière organique dissoute,
cations et anions, micropolluants, etc.) et de produire de l’eau de très grande qualité. De plus, le marché des
membranes d’osmose inverse est actuellement en plein essor, du fait du fort développement des installations
de dessalement d’eau de mer.
Cette période favorable à l’implantation d’unités d’osmose inverse voit les prix des modules diminuer. En
revanche, ce procédé présente deux inconvénients non négligeables. La rétention quasi-totale de l’ensemble
de la matière minérale produit un perméat beaucoup moins minéralisé que la nanofiltration, qui ne retient pour
sa part qu’une fraction des espèces minérales.

Par conséquent, le post-traitement du perméat (remise à l’équilibre, afin de diminuer la corrosivité de l’eau
dans le réseau) est plus lourd en aval d’un affinage par osmose inverse qu’en aval d’une nanofiltration. Pour
la même raison, le rejet du concentrât dans le milieu naturel est aussi plus problématique. En outre, l’OIBP
nécessite des pressions d’alimentation plus importantes que la nanofiltration, et engendre donc des coûts
énergétiques plus élevés.

Sur l’année 2016, un screening de plusieurs membranes OIBP a été réalisé. En 2017, deux membranes,
présentant un bon compromis entre les performances hydrauliques et la rétention des micropolluants, ont été
sélectionnées pour les essais à l’échelle des pilotes 4 pouces. Une première membrane a été installée sur les
pilotes 4 pouces du centre d’essais de Choisy-le-Roi en mars 2017 et les essais sont en cours. La seconde
membrane fera également l’objet d’essais sur pilotes 4 pouces et ses performances seront comparées à celles
de la première.

Descriptif

L’objectif de cette étude est donc la comparaison des performances de ces membranes d’osmose inverse
basse pression à l’échelle des pilotes 4 pouces, sur l’eau filtrée CAG de Choisy-le-Roi. Par ailleurs, les condi-
tions de fonctionnement de la membrane retenue seront optimisés (prétraitement, nettoyage, conditions hy-
drauliques…).

Programmation

A partir de 2017

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

36
Prétraitement en amont d’une étape d’OIBP à Neuilly-sur-Marne - DP18-numéro à définir
Projet délégataire

Contexte

Dans le cadre de l’évolution des filières du SEDIF, et avec l’objectif d’abattre au mieux la matière organique, la
dureté et les micropolluants, l’affinage membranaire apparaît comme une technique prometteuse. Cependant,
pour réduire les problèmes de colmatage des membranes, qu’ils soient particulaires, organiques ou biolo-
giques, l’étape de prétraitement doit être adaptée. Des questions se posent donc sur la possibilité d’insérer
cette étape d’affinage au sein des filières actuelles et de son emplacement le plus pertinent permettant d’opti-
miser son fonctionnement.

De nombreux essais ont déjà été réalisés sur l’usine de Choisy-le-Roi pour qualifier le colmatage de diffé-
rents types d’eau sur des membranes de nanofiltration et d’OIBP. A l’inverse, à Neuilly-sur-Marne seulement
quelques tests ont eu lieu sur des membranes de nanofiltration et aucun n’a encore été réalisé sur des mem-
branes d’OIBP. Il parait donc nécessaire de qualifier les eaux d’alimentation de la future étape membranaire.
Ce travail permettra d’identifier les prétraitements les plus pertinents en termes de qualité d’eau mais égale-
ment en termes de consommation énergétique et de produits chimiques.

Les prétraitements existants pourront également être comparés à une étape de filtration sur membrane fibre
creuse, déjà testée en 2016, afin d’en évaluer l’intérêt, notamment en termes de potentiel de colmatage.

Descriptif

Le projet comprendra deux principales étapes : une étape de comparaison des performances des prétraite-
ments précités vis-à-vis du potentiel de colmatage d’une membrane de type OIBP et, en parallèle, une étape
de caractérisation des eaux prétraitées, visant à alimenter les futurs besoins de dimensionnement de l’OIBP.
Les essais seront réalisés sur une période suffisamment longue pour appréhender les variations saisonnières.
En fonction des résultats obtenus sur la membrane fibre creuse, si les performances de ce prétraitement sont
compatibles avec l’alimentation d’une étape d’OIBP, il sera envisagé un couplage « décantation dégradée
/ membrane fibre creuse / CAG / OIBP. Cette « nouvelle filière » permettrait de réduire les consommations
énergétiques et en produits chimiques tout en maintenant une eau de qualité compatible avec les objectifs de
traitement.

L’étude devra se conclure par une période d’essais sur un pilote trois étages d’OIBP.

Programmation

A partir de 2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

37
Evolution vers une étape d’OIBP à Méry-sur-Oise - DP 18-numéro à définir
Projet délégataire

Contexte

Le SEDIF étudie l’implantation d’un affinage membranaire sur ces usines d’Arvigny, de Choisy-le-Roi et de
Neuilly-sur-Marne.

A Méry-sur-Oise, une filière de production totalement membranaire est exploitée depuis 1999. Elle est équipée
de membranes de nanofiltration, mais il est intéressant d’étudier sa possible conversion vers des membranes
d’OIBP.

Descriptif

Le projet débutera par l’évolution du pilote file 6 pour permettre le fonctionnement de membranes d’OIBP
(adaptation des pompes, de la débimétrie, de la conductimétrie,…).

Puis, des membranes d’OIBP pourront être testées en conditions réelles, sur le long terme, afin suivre la qua-
lité de l’eau produite et les conditions de fonctionnement du pilote.

Programmation

A partir de 2018

Montant des prestations

Budget d’exploitation du délégataire

38
2. Etudes
2- A. Etudes réglementaires
Etudes réglementaires

Le SEDIF dispose des Déclarations d’Utilité Publiques (DUP) pour les usines principales et usines à puits, en
date des :

- 08/01/2008 pour Choisy-le-Roi, avec un arrêté modificatif modifiant les périmètres de protection le 30/09/2010
et un arrêté modificatif modifiant la filière de traitement suite à l’insertion des réacteurs ultraviolets,
- 27/12/2011 pour Neuilly-sur-Marne avec un arrêté modificatif modifiant la filière de traitement suite à l’insertion
des réacteurs ultraviolets,
- 16/09/1997 pour Méry-sur-Oise avec un arrêté modificatif modifiant les périmètres de protection le 30/06/2000,
- 05/08/2009 pour Neuilly-sur-Seine.

Les études et procédure de déclaration d’utilité publique se sont poursuivies en 2017 pour accompagner la
modernisations des usines à puits d’Aulnay-sous-Bois et de Pantin, avec les enquêtes publiques relatives aux
deux procédures (code de la santé publique et code de l’environnement).
L’année 2018 sera consacrée aux notifications des servitudes.

L’usine d’Arvigny dispose d’un arrêté préfectoral de DUP pour autoriser le préleveur et instaurer les périmètres
de protection, datant du 4 août 1988. L’usine fait également l’objet d’un arrêté d’autorisation de filière en date du
31 août 2001.

L’intégration d’un traitement par membranes OIBP en affinage de l’unité d’Arvigny pour abattre le calcaire, les mi-
cro-polluants mais aussi les nitrates conduira à la revoir. Deux alternatives sont étudiées un rejet dans le réseau
puis un traitement dans la station d’épuration des Boissettes de la Communauté d’Agglomération de Melun Val
de Seine soit un rejet en Seine avec dossier d’évaluation environnementale

43
2002010 Usines à puits – Autorisations de captage Projet SEDIF

Contexte

Dans le but de régulariser la situation administrative des usines à puits, une procédure de DUP pour l’instaura-
tion de périmètres de protection a été lancée, couplée à une procédure d’autorisation de prélèvement dans les
ressources souterraines, et de distribution d’eau destinée à la consommation humaine.

Descriptif

Pour l’usine d’Aulnay-sous-Bois, un dossier a été déposé mi 2013 en Préfecture en vue de la consultation
interservices. Du fait de l’évolution de la réglementation et de la création de trois nouveaux forages à l’Yprésien
sur le site, le dossier a dû être actualisé et complété. Ce travail a commencé en 2014 et se terminera fin 2016,
suite à l’obtention de l’avis de l’hydrogéologue agréée coordinatrice au printemps 2016, avec la mise en œuvre
des procédures administratives d’ici fin 2016; pour une obtention de l’arrêté préfectoral escomptée fin 2017.

Concernant l’usine de Pantin, l’étude préalable à l’avis de l’hydrogéologue agrée a été rendue mi 2015 sur la
base de l’étude préalable à son avis constituée courant 2014. L’élaboration du dossier réglementaire de de-
mande d’autorisation de captage s’est achevée début 2016. L’enquête adminsitrative s’est tenue pendant l’été
2016, et doit se poursuivre par la saisine de l’autorité environnementale, puis la tenue de l’enquête publique
début 2017, pour une obtention de l’arrêté préfectoral escomptée mi 2017.

En plus, des prestations liées aux études, le SEDIF a fait appel à des prestataires via un marché à bon de
commande afin de l’accompagner dans les formalités réglementaires liées à l’établissement de l’état parcel-
laire et à la notification de l’arrêté aux propriétaires, ainsi qu’au déroulement de l’enquête publique.

Programmation

2014-2016 (Aulnay) et 2015-2018 (Pantin)

Montant des prestations

Total : 140 000€ H.T.


Part totale SEDIF : 140 000€ H.T.
Part 2018 SEDIF : 50 000€ H.T.

Financement

AESN : 80%

Objectif PME (n°1900)

Régularisation des autorisations de captage des usines à puits


Action : réalisation des démarches administratives pour obtenir les périmètres de protection et les autorisations
de prélèvement et de rejets (n°102-2 A pour Pantin et n°102-2 B pour Aulnay)

Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

44
7402018 Usine principale de Neuilly-sur-Marne Noisy-le-Grand - modification de
l’arrêté interpréfectoral de DUP Projet SEDIF

Contexte

Les usines principales du SEDIF ont l’obligation réglementaire de posséder un arrêté interpréfectoral déclarant
d’utilité publique les périmètres de protection de l’usine, autorisant l’utilisation de l’eau en vue de la consom-
mation humaine pour la production et la distribution par un réseau public, et autorisant les prélèvements et
rejet au milieux naturel. Cet arrêté peut faire l’objet d’un recours si certaines prescriptions s’avèrent inexactes
nécessitant un jugement et une éventuelle révision de l’arrêté initial.

Descriptif

L’arrêté de DUP de l’usine de Neuilly-sur-Marne/Noisy-le-Grand a été pris le 27 décembre 2011 par les Pré-
fets de Seine-Saint-Denis et de Seine-et-Marne. Il a fait l’objet d’un recours contentieux le 8 mars 2012 par la
Commune de Noisy-le-Grand demandant l’annulation de plusieurs interdictions et de prescriptions relatives au
périmètre de protection rapprochée.

Après consultation du SEDI, le Tribunal administratif de Montreuil a rendu son jugement le 6 février 2014.
Deux interdictions ainsi qu’une prescription ont été censuré aux motifs de défaut de précision dans les formu-
lations des interdictions, et l’absence de mention de délai de la prescription, en méconnaissance de l’article L.
1321-2 du Code de la santé publique. L’arrêté préfectoral est ainsi partiellement annulé.

Conformément à l’article R. 1321-13-1 du Code de la santé publique, il appartient au SEDIF de notifier l’arrêté
inter préfectoral modificatif aux propriétaires ou ayant droits des parcelles concernées par les périmètres de
protection de l’usine de Neuilly-sur-Marne/Noisy-le-Grand. C’est pourquoi une enveloppe budgétaire sera
prévue à cet effet.

Programmation

2017-2018

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : à ajuster au budget supplémentaire (25 000€ H.T.)

Financement

Néant

Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

45
2-B. Etudes d’aide à
la décision SEDIF
Etudes d’aide à la décision SEDIF

Afin d’exercer les missions relevant de l’autorité organisatrice pour assurer son rôle de maître d’ouvrage public,
certaines orientations établies dans le cadre du Schéma directeur doivent faire l’objet d’études spécifiques.

Tout d’abord le SEDIF élabore et révise ses outils de planification : Schéma directeur, Plan quinquennal et Pro-
grammes annuels. Ainsi l’élaboration du XVème Plan 2016-20202 a été associée à la révision du Schéma directeur
2011-2025. La révision du XVème Plan à mis parcours est prévue en 2018.

D’autres études techniques doivent être menées pour la gestion patrimoniale, la mise en place de nouveaux
outils informatiques, le développement de nouvelles méthodes d’analyses et l’accompagnement des évolutions
technologiques.

- la gestion patrimoniale
Des études générales structurantes sont menées en vue de doter le SEDIF d’outils d’aide à la décision pour
la gestion de son patrimoine. Il s‘agit en premier lieu de parfaire la connaissance de l’état du patrimoine pour
ensuite définir les objectifs et les méthodologies d’élaboration de programmes de travaux. Ces études portent sur
l’ensemble du patrimoine : usines principales, ouvrages distants, réseau et bâtiments tertiaires,

- le périmètre, la mutualisation à l’échelle du Grand Paris


Par ailleurs, dans le contexte évolutif de l’organisation territoriale et du développement du Grand Paris en Ile-de-
France, le SEDIF évalue régulièrement ses capacités à fournir de l’eau aux communes de son périmètre. Grâce
au modèle hydraulique stratégique, il est possible d’engager la révision de schémas directeurs structurants tels
que celui des réserves et des interconnexions, et la mise à jour des études de vulnérabilité. La sécurité sanitaire
et la sûreté de sites classés d’importance vitale sont également couvertes.

- la connaissance de ses ressources en eau et la mutualisation des données


L’état des lieux diagnostic qui va être réalisé en 2018 entre les 4 autorités organisatrices SEDIF, SEPG, SMG-
SEVESC, et Ville de Paris devrait aboutir à des réflexions sur des pistes d’action collectives pour mutualiser la
connaissance de la ressource autour d’outils communs.

Le SEDIF doit poursuivre la définition des actions de protection de la ressource et mieux connaître le territoire
situé en amont de ses prises d’eau. Pour mieux prévenir les pollutions la connaissance des aires d’alimentation
est nécessaire. Une étude pour mieux cerner les sources de pollution de l’Oise est en cours de définition à partir
des polluants identifiés comme significatifs.

- la gestion des crises

- l’environnement
Le SEDIF poursuit son action en faveur de l’environnement, de la réduction de ses gaz à effet de serre en pour-
suivant l’amélioration de son bilan carbone, l’analyse cycle de vie (ACV) et la définition de son empreinte eau.

- les systèmes d’information tels que les bases de données, Bigdata, les méthodes d’analyses, les outils d’aide
à la décision, la sécurisation de ces outils et données contre les cyberattaques, la mise en place de la loi de
programmation militaire

49
3790000 Missions AMO SI Projet SEDIF

Contexte

Le SEDIF a besoin d’être accompagné sur ses projets ou sur ses études par des experts spécialisés dans
différents domaines de l’informatique comme : l’audit de l’organisation des systèmes d’information délégués,
la gouvernance, les schémas directeur du système d’information, de la sécurité et du réseau, les projets fonc-
tionnels ou applicatifs, les études techniques, etc. En fonction des besoins qui peuvent apparaître en 2018, le
SEDIF peut avoir recours à des assistants à maîtrise d’ouvrage (AMO) qui l’assistent dans certaines missions
complexes.

Descriptif

Ces missions d’AMO ponctuelles permettront au SEDIF de s’adjoindre des experts informatiques sur différents
sujets techniques. Ces missions seront menées dans le respect des cahiers des charges et selon l’état de l’art
des prestations de conseil informatique.

Programmation

Ces missions seront réalisées au cours de l’année 2018 en fonction des besoins.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 50 000€ H.T.

Financement

Néant

Référent SEDIF : service contrôle technique de la délégation et systèmes d’information

50
3712014 Audit de la qualité de l’information géographique Projet SEDIF

Contexte

Le système d’information géographique est une application clef, garant de la bonne politique de gestion patri-
moniale au SEDIF et au cœur des nouveaux usages des données qui y sont stockées.
La qualité de la donnée et son mode d’archivages sont des éléments essentiels pour lancer de nouvelles
applications et se préparer aux évolutions à venir tel que le SIG 3 D.
Afin de maintenir un SIG performant et capable de s’adapter aux nouveaux besoins ainsi qu’aux nouvelles
réglementations, il est également nécessaire de mettre en place une vision prospective des solutions exis-
tantes et à venir tant en terme de gestion de base de données que de plateforme SIG.

Descriptif

L’analyse de la donnée SIG et des solutions du marché pour la gestion des bases de données et de l’interface
avec l’utilisateur font l’objet de l’étude.
Cette étude aura pour objectif de proposer plusieurs stratégies de gestion des données patrimoniales et de
préparer les marchés à venir pour la mise en œuvre d’une nouvelle solution pouvant supporter de nouveaux
formats.

Programmation

Cette mission sera exécutée en 2018.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 50 000€ H.T.

Financement

Néant

Référent SEDIF : service contrôle technique de la délégation et systèmes d’information

51
3712015 Etude sur l’urbanisation fonctionnelle et technique du SI Projet SEDIF

Contexte

Cette étude consiste à étudier les différents domaines fonctionnels couverts par les applications informatiques
du SEDIF (production, support, réseau, etc.) afin de réaliser une cartographie des données.

Il s’agira de s’intéresser aussi à la réalité technique du système d’information du SEDIF (bases de données,
applications, services, serveurs, bases de données, etc.), afin d’envisager les possibilités concrètes de mu-
tualisation ou d’urbanisation. L’objectif est de réduire les doublons de données et de fluidifier les liens entre
applications et les possibilités de recherches.

Descriptif

Le but de cette étude d’urbanisation est donc d’aboutir à une structuration du système d’information permet-
tant d’améliorer les performances et l’évolutivité de celui-ci, en rationnalisant les données et les flux.

Les différentes étapes de cette étude seront :


- l’audit des applications existantes et des données,
- l’identification des applications et des données à mutualiser,
- la détection des niches d’urbanisation,
- la place de la plateforme de Gestion Electronique de Documents (GED),
- les études de certaines solutions associées et leurs faisabilités techniques,
- les possibilités de mettre en place des bus de données,
- etc.

Programmation

Lancement en 2018

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 50 000€ H.T.

Financement

Néant

Référent SEDIF : service contrôle technique de la délégation et systèmes d’information

52
9990000 Autres études SI (études non individualisées) Projet SEDIF

Contexte

Divers besoins peuvent survenir au cours de l’année pour des sujets variés sur le développement informatique.

Les études à mener ne sont pas encore identifiées précisément. Elles porteront sur des questions informa-
tiques ou des d’autres domaines en relation.

Descriptif

Un premier besoin a été identifié sur des prestations d’expertise en informatique industrielle. Le SEDIF a
besoin de s’adjoindre une expertise indépendante au moyen d’un marché à bon de commandes de prestations
intellectuelles.
Ce marché a pour objet la réalisation de mission d’expertise en informatique industrielle au sein des installa-
tions de production et de distribution d’eau potable du SEDIF.

Les prestations concernées portent sur l’ensemble des équipements d’informatique industrielle du service de
production et de distribution d’eau potable du SEDIF.

Programmation

Pour des besoins éventuels à partir de 2018

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 125 000€ H.T.

Financement

Néant

Référent SEDIF : direction des travaux et direction études, prospective

53
9532013 Diagnostic des intercommunications – Phase 2 Projet SEDIF

Contexte

Le SEDIF compte 69 intercommunications en service réparties sur l’ensemble du territoire avec 12 distribu-
teurs voisins. Ces dernières ont été mises en service entre les années 1920 et les années 1990 et présentent
une grande diversité en fonction de :

- leur rôle permanent ou de secours,


- leur intérêt global ou local,
- leur sens import, export ou mixte,
- leur capacité de transfert,
- leur état de vétusté,
- leur degré de disponibilité,
- leur fréquence d’utilisation.

En 2012, le SEDIF a mené une étude intitulée « Audit technique des intercommunications du SEDIF » dont la
phase 1 a permis de faire un diagnostic des installations en fonction de leur état physique, fonctionnel et de
leur intérêt pour le SEDIF.

Cette opération qui a été intégrée au XIVème Plan a été l’occasion pour le SEDIF de mettre à jour l’état patrimo-
nial de ces intercommunications.
Afin d’arrêter une stratégie de gestion de ces ouvrages, le SEDIF prévoit de lancer la phase 2 dont l’objectif
est de fiabiliser le système d’échange avec ses distributeurs voisins. Un travail est en cours avec Eau de Paris,
principal secours du SEDIF en termes quantitatif, notamment pour étudier les transferts possibles lors des
phases de travaux entrainant des réductions de capacité de production ou fragilisant la sécurité d’alimentation.
Une modélisation conjointe sera menée.

Descriptif

Parmi une liste hiérarchisée d’intercommunications, les prestations consistent à :

- mesurer les performances hydrauliques des intercommunications,


- analyser la fiabilité des ouvrages par des essais in situ,
- réaliser des études hydrauliques approfondies pour répondre à des besoins particuliers de secours en cas
d’événement exceptionnel, d’appui à une alimentation courante, de protection du réseau ou de maintien de la
qualité de l’eau.

Programmation

Lancement prévu au second semestre 2018

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF: 50 000€ H.T.

Financement

AESN

Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

54
9542014 Gestion patrimoniale réseau Projet SEDIF

Contexte

La gestion patrimoniale du réseau doit encore progresser et s’enrichir selon divers axes : amélioration de la
connaissance du vieillissement des conduites de transport, politique de renouvellement des branchements à
définir, hiérarchisation des conduites de distribution à renouveler selon le risque et plus seulement la proba-
bilité de casses.

Concernant les feeders, différentes techniques d’inspection ont été identifiées pour déterminer l’état structurel
de conduites métalliques ou en béton à âme en tôle. Un ou des marchés pourraient être passés pour tester ce
type de diagnostic et une assistance de l’AMO sera nécessaire. .

Des collaborations avec des projets de recherche sont également envisageables sur des sujets comme l’ins-
trumentation des tuyaux (déformation, pression…). Des avancées, par le biais de projets en cours de mon-
tage, sont également attendues pour les branchements.

Descriptif

Le budget provisionné en 2018 doit permettre au SEDIF de se doter des outils pour pouvoir réaliser des dia-
gnostics structurels de conduites de transport.

L’AMO du SEDIF sera mobilisé pour la rédaction d’un marché adapté aux besoins du SEDIF mais également
pour assister le SEDIF dans le suivi d’un premier test qui doit être conduit en 2018 et qui nécessite des travaux
préparatoires assez importants.

Il aura également comme objectif de développer une méthodologie générale comparable aux pratiques en
assainissement visant à définir différents niveaux d’analyse qui doivent conduire in fine à des choix éclairés en
matière de renouvellement de conduites de transport.

Programmation

La prestation devrait se dérouler au second trimestre 2018.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 30 000€ H.T.

Financement

Néant

Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

55
9512016 Gestion patrimoniale ouvrages Projet SEDIF

Contexte

Garant d’un service public de qualité, le service public de l’eau investira lors du XVème Plan près de
60 millions d’euros par an pour doter son patrimoine industriel des plus récentes innovations, à travers un
programme continu de renouvellement et de modernisation de ses ouvrages. Afin de dépasser une vision
installation par installation, uniquement basée sur la vétusté constatée des équipements, le SEDIF souhaite
se doter d’un outil de gestion de son patrimoine en lien avec la GMAO de son délégataire.

Descriptif

Les objectifs qui figureront dans le cahier des charges de la mission à lancer pour la mise en œuvre d’une
démarche de gestion patrimoniale sont :
- anticiper et maîtriser les investissements à réaliser pour maintenir la qualité de service souhaitée sur le long
terme.
- améliorer sa démarche de définition et de justification des investissements ; prioriser, le cas échéant, les
investissements à réaliser en s’inscrivant dans une approche « système » et en se basant sur la criticité des
ouvrages.
- élaborer, réviser et/ou justifier les futurs plans d’investissement quinquennaux à l’aide d’indicateurs simples
et objectifs, facilement communicables auprès des décideurs.
- faciliter la prise de décision en ce qui concerne l’effort de maintenance courante à consentir et/ou le report
de certains investissements,
- améliorer la connaissance de son patrimoine, en capitalisant les données d’intérêt pour la prise de décision.
- connaître la valeur de remplacement et la valeur d’usage du patrimoine en tenant compte de la dépréciation
physique (état de vétusté et obsolescence) des ouvrages.

Programmation

Le marché sera lancé courant 2018 pour une réalisation de la mission en 2018 et 2019.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 150 000€ H.T.

Financement

Néant
Référent SEDIF : services gestion du patrimoine - schémas directeurs

56
9522016 Etude FORCITY Projet SEDIF

Contexte

Le Grand Paris va faire émerger de nouveaux pôles d’activité et d’attractivité sur le territoire francilien. Cela
aura pour conséquence une densification locale de la population en première et deuxième couronnes, notam-
ment dans des zones desservies par le SEDIF. Parmi ces zones à fort potentiel de développement, certaines
sont situées en bout de réseau de distribution ou sur des réseaux secondaires à capacités limitées (exemple
du plateau de Saclay). Il est donc nécessaire de pouvoir simuler à long terme l’évolution de la demande sur
ces zones afin de pouvoir anticiper les modifications nécessaires du réseau ou sa gestion, en réponse à l’aug-
mentation locale des besoins.

Le projet urbain du Grand Paris suscite également une réflexion prospective sur les périmètres pertinents de
la gestion future de l’eau, par-delà les découpages actuels de la géographie et des compétences. Comment
optimiser l’économie, les investissements, la qualité du service et la résilience de la gestion de l’eau dans le
Grand Paris de demain, dans un territoire en évolution continue ?

Le Projet MUSE (Modélisation Urbaine Systémique adaptée au domaine de l’Eau) vise à répondre à ces dif-
férents enjeux en déclinant l’approche de la modélisation urbaine systémique au domaine de l’eau au travers
d’un Outil d’aide à la décision prospectif et interactif spécifique au métier de la distribution d’eau potable.
L’Outil a été développé en 2016 sur 2 zones pilotes (« Palaiseau Saclay » et « Aéroport du Bourget »). Le
travail réalisé a permis de valider la faisabilité et l’intérêt de la plateforme. Cela a également été l’occasion
pour le SEDIF de présenter ses besoins et son activité auprès de partenaires en charge de l’aménagement du
territoire, de communiquer sur les enjeux du dimensionnement des réseaux et d’argumenter sur sa capacité à
exploiter les technologies numériques.

Descriptif

La phase 2 du projet correspondant à la tranche conditionnelle de la convention doit permettre d’étendre les
capacités de simulation de la plateforme à tout le territoire du SEDIF.
Il s’agit notamment :
- d’améliorer le modèle d’évolution du territoire
- d’améliorer le modèle d’évolution de la demande en eau
- de définir le niveau de couplage et d’automatisation
- de développer un outil d’aide à la décision adapté, paramètrable, permettant à l’utilisateur de jouer des scé-
narios sur l’ensemble du territoire.

Les développements comprendront également l’étude de fonctionnalités rattachement et intercommunication.


Initiée en 2017, cette seconde phase du projet s’achèvera au 1er semestre 2018, avec des développements
complémentaires pour le modèle d’évolution de la demande en eau à mener en parallèle de l’utilisation de
l’outil.

Programmation

La durée de la tranche conditionnelle, correspondant à la


phase 2 de la prestation, a été portée par voie d’avenant à 12
mois, soit jusqu’à janvier 2018.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 100 000€ H.T. (la tranche conditionnelle


est d’un montant de 357 000€.)

Financement
57
50 000 € sont supportés par Forcity sur ses fonds propres et 57 000 € par Veolia Eau d’Ile-de-France en temps
passé.

Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs


9532016 Audit des bâtiments et locaux tertiaires Projet SEDIF

Contexte

Cet audit est nécessaire pour décider des projets comme la rénovation des bâtiments (tertiaires ou industriels)
sur les différentes usines ou encore les potentialités de réutilisation sur site de production d’énergie via des
forages à l’Albien, utilisables à la fois en cas d’ultime secours mais également pour la chaleur (géothermie).

Il répond également à des besoins d’évaluation de la performance énergétique des bâtiments.

Descriptif

Afin d’augmenter la performance énergétique des bâtiments prioritaires, ils pourraient être instrumentés pour
le suivi des consommations, aussi bien pour la production de chaleur que de froid. Un renforcement de l’iso-
lation thermique des bâtiments sera le cas échéant décidé.

Le périmètre des bâtiments sur lesquels la conformité aux normes (accès et sécurité notamment) sera défini
en cours d’étude.

Programmation

A réaliser en 2018

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 40 000€ H.T.

Financement

Néant
Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

58
9502017 Mise à jour des modèles hydrauliques Projet SEDIF

Contexte

Conformément au contrat, le délégataire a livré au SEDIF fin 2016 de nouveaux modèles détaillés dits de
référence.
Pour les besoins d’études et de simulation du SEDIF ces modèles doivent être transformés en modèles
d’études, notamment pour prendre en compte le fonctionnement réel des équipements, pompes en particulier.

Descriptif

Il s’agira de transformer les modèles de référence en modèle d’étude, comme cela a été fait pour la première
fois en 2012.
Le macromodèle développé par le SEDIF, Kalypso,sera également refondu à partir des modèles détaillés.

Programmation

Ce travail sera réalisé par hydratec, AMO du SEDIF, en partie sur 2018, dans le cadre d’un marché subsé-
quent pour des études hydrauliques et exploratoires.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 20 000€ H.T.

Financement

Néant
Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

59
9512017 Modélisation du comportement géomécanique des conduites Projet SEDIF

Contexte

Dans le cadre de sa politique patrimoniale pour les conduites de transport, le SEDIF renouvelle actuellement
les conduites en béton âme tôle à joints coulés au plomb, identifiées comme source de fuites. Cependant,
le linéaire concerné est faible. Les besoins se porteront prochainement sur les conduites de même matériau
mais à joints soudés, qui représentent le linéaire principal des conduites de transport.

Afin de prioriser ces investissements et de faire les choix justes, il est indispensable d’étudier le vieillissement
de ces conduites. Considérant que les modèles statistiques ne sont pas opérants pour les conduites de trans-
port (faible historique de fuites), les études seront axées sur la modélisation du comportement géomécanique
des conduites. Des diagnostics de l’état structurel des canalisations pourront également être réalisés, parallè-
lement à cette étude mais toujours dans le but d’améliorer la connaissance de ce patrimoine.

Ce travail s’effectuera dans le cadre d’une thèse conduite à l’université de Bordeaux et au laboratoire I2M. La
doctorante est Mme Ghina Darwich, encadrée par Messieurs Yanez-Godoy, Elachachi et Breysse. Le déléga-
taire du SEDIF finance cette thèse CIFRE.
Le SEDIF finance au travers d’une convention de recherche l’instrumentation et l’exploitation des données
collectées nécessaires au bon déroulement de la recherche.

Descriptif

Les axes scientifiques définis dans le projet sont :

- analyse des effets de l’interaction sol-structure et de la variabilité des propriétés du sol sur le comportement
des conduites de type Bonna,
- approches numériques pour la modélisation du comportement géomécanique déterministe des conduites,
- apport des méthodes probabilistes et fiabilistes dans l’estimation du risque encouru par une conduite au
cours de sa durée de service,
- mise en place des éléments essentiels constitutifs d’un prototype de logiciel intégrant les sorties obtenues
dans les 3 premiers axes,
- étude de la durabilité et prise en compte de la dimension temporelle du comportement des conduites (à partir
de données de la littérature principalement).

La participation financière du SEDIF porte sur l’axe 1 de collecte et d’analyse de données, indispensable à la
suite de la thèse pour construire les modèles sur des données réelles. Il s’agit notamment de l’exploitation de
données issues de mesures de déformation du sol au contact de la conduite, acquises par la mise en œuvre
d’un géotextile au sein duquel sont intégrées des fibres optiques.

Programmation

La thèse est d’une durée de 3 ans et se déroulera jusqu’à fin 2018.


La convention de recherche a été signée en septembre 2017.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 10 000€ H.T.

Financement

Néant

Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs


60
9522017 Poursuite de l’établissement du plan d’ultime secours Projet SEDIF

Contexte

Le SEDIF s’est doté au travers d’une convention de R&D passée avec la société The CoSMo Company d’un
outil d’aide à la décision qui lui permet d’optimiser son plan d’ultime secours : infrastructures, points de distri-
bution, déroulé opérationnel.

Cet outil est également conçu comme un support de dialogue avec les communes qui sont parties prenantes
dans l’élaboration de ce plan.

Afin de définir le plan qui sera mis en œuvre et de décider des investissements nécessaires, des études
hydrauliques pourront être nécessaires pour confirmer les résultats issus de l’outil. Ce plan devra également
être rédigé et mis en forme pour servir de document de référence pendant sa construction.

Descriptif

L’AMO du SEDIF se verra confier une mission pour l’accompagnement dans l’élaboration du plan d’ultime
secours :

- validation de son fonctionnement,


- chiffrage des investissements,
- rédaction du document de référence,
- échange avec les communes pour le positionnement des points de distribution.

Programmation

Cette étude est programmée pour début 2018, l’outil ayant nécessité des améliorations importantes au cours
du second semestre 2017.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 60 000€ H.T.

Financement

Néant
Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

61
9542017 Définition de réseaux pilotes pour mise en distribution d’eau affinée
Projet SEDIF

Contexte

A terme, le SEDIF veut moderniser la filière de traitement de ses usines de Choisy-le-Roi et Neuilly-sur-Marne
afin de pouvoir fournir à ses abonnés une « eau pure, sans chlore et sans calcaire ».

L’installation de prototypes pourrait être envisagée au sein de ces 2 usines de production afin de mettre au
point le fonctionnement de la nouvelle filière sur une unité industrielle et de déterminer ses coûts de fonction-
nement.

Les tests porteront sur le comportement de la filière testée, la qualité de l’eau produite, mais aussi sur l’impact
de cette eau sur le réseau de distribution, qui devra donc être dédié à cette filière, et la satisfaction de l’usager.
A ce jour, les capacités de production de ces prototypes ne sont pas arrêtées et pourront être influencées par
les zones de distribution potentielles.

L’objectif de l’étude est de définir les zones alimentées par l’eau produite par les pilotes avec un souci d’opti-
misation financière et de fonctionnement. Le principe général de fonctionnement et les travaux nécessaires
pour sa mise en œuvre (pompage, stockage, consommation de l’eau hors zone…) sont à étudier, tout comme
le positionnement du pilote dans l’usine.

Descriptif

Les contraintes à prendre en compte pour cette étude sont les suivantes :

- emplacements disponibles dans les usines de production,


- nécessité d’avoir une zone d’au moins 20 000 habitants alimentée à 100% par la filière testée,
- pour cette zone, conserver une sécurité d’alimentation suffisante,
- le débit de chaque prototype doit rester dans la fourchette de 5 000 à 20 000 m3/j,
- le débit instantané de production par le prototype devra être constant.

Dans l’étude, il sera fait une estimation sommaire des coûts des aménagements proposés afin de comparer
les solutions.

Programmation

L’étude devrait se dérouler au premier trimestre 2018, si elle est confirmée. Sa réalisation dépend en effet du
mode de dévolution retenu pour la réalisation des filières.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 10 000€ H.T.

Financement

Néant
Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

62
9552017 Incidence de la LPM sur le patrimoine industriel du SEDIF Projet SEDIF

Contexte

La loi de programmation militaire n° 2013-1168 votée le 18 décembre 2013 ainsi que le décret d’application n°
2015-351 publié en mars 2015 a précisé le code de la défense et dans son article 22 les dispositions liées à la
sécurité des systèmes d’information d’importance vitale. Un arrêté du 17 juin 2016 fixe les règles de sécurité et
les modalités de déclaration des systèmes d’information SIIV d’importance vitale, et des incidents de sécurité
relatives au secteur d’activités d’importance vitale - gestion de l’eau applicable à partir du 1er juillet 2016.

Les installations industrielles du SEDIF sont concernées par ce texte et une identification des systèmes concer-
nés a été proposée par l’exploitant. Les obligations en résultant vont conduire à décider d’investissements à
mener sur ces systèmes dans des délais fixés par les annexes 2 à 4 de l’arrêté précité.

Descriptif

L’étude consiste, à partir d’un état des lieux des SIIV déclarés par l’exploitant du SEDIF, à faire un audit de
leur niveau de sécurité, à analyser les écarts par rapport à la règlementation, et accompagner le SEDIF dans
la définition du plan d’actions à engager par le délégataire, pour la mise en sécurité dans une démarche opti-
misée à présenter aux autorités le service du Ministère et l’ANSSI.

Programmation

L’étude, initiée en 2017, devrait se finaliser au premier trimestre 2018.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : montant à définir

Financement

Néant
Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

63
9562017 Etude de sécurisation de l’alimentation à l’échelle régionale Projet SEDIF

Contexte

Au moment où la Métropole du Grand Paris se met en place, et en parallèle de la nouvelle organisation en


grande couronne, les 4 grandes autorités organisatrices du service de l’eau en région parisienne, le SEDIF, le
SEPG, le SMGSEVESC et la Ville de Paris ont décidé de travailler ensemble pour anticiper les conflits d’usage
sur la ressource en eau que les changements climatiques sont susceptibles de provoquer.

Cette réflexion commune portera sur la sécurisation accrue et la résilience des services publics, pour initier
les actions possibles devant créer collectivement de la valeur au bénéfice des populations sur les territoires
longeant la Seine, la Marne et l’Oise.

Les pistes suivantes de travail en commun ont été identifiées :


- mutualiser les actions de connaissance, surveillance et d’alerte relatives à la ressource superficielle,
- disposer d’une réelle capacité collective d’échange d’eau au-delà des intercommunications bilatérales exis-
tantes, Ring de l’eau,
- augmenter la résilience et anticiper le changement climatique (stockage d’eau souterrain d’eau brute dédié à
l’eau potable, solidarité entre les autorités, anticipation des pics et conflits d’usage, impact de la densification
urbaine - produire plus/consommer moins, diversifier la ressource pour une diversité d’usages,…)

Descriptif

Un groupement de commandes a été constitué dont la coordination a été confiée à SMGSEVESC pour lancer
le diagnostic commun et identifier les premières pistes d’action. Le principe de fonctionnement a été arrêté
dans la convention de groupement.

Les études porteront dans un premier temps sur une étude diagnostic et ultérieurement sur des études pour
approfondir la faisabilité des pistes d’actions de démarches collectives et leurs modalités de réalisation.

Programmation

Le cahier des charges de cette étude a été mis au point elle devrait être lancée en fin d’année 2017.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 50 000€ H.T.

Financement

Néant
Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

64
9572017 Accompagnement pour l’élaboration du Plan de Sécurité Opérateur (PSO)
du SEDIF Projet SEDIF

Contexte

La Directive nationale de sécurité applicable au secteur de la gestion de l’eau a fait l’objet d’une modification
en novembre 2016 et le SEDIF est sollicité en tant qu’autorité organisatrice sur la désignation de ses Points
d’Importance Vitale (PIV) et de ses Systèmes d’Information d’Importance Vitale (SSIV).

Ces PIV et SSIV doivent être définis à partir d’une étude de vulnérabilité basée sur une analyse de risques
intégrant des scénarii de menaces réactualisés en fonction des attaques terroristes récentes, les aléas clima-
tiques, les risques industriels, les cyber-attaques.

Descriptif

Le ministère a désigné les opérateurs privés comme Opérateurs d’Importance Vitale (OIV), mais le SEDIF a
souhaité formellement être désigné OIV. Uné étude de vulnérabilité et un plan de sécurité opérateur (PSO)
doivent être établis pour définir la politique de sûreté s’appliquant aux PIV, et systèmes informatiques d’impor-
tance vitale SIIV .

Un accompagnement pour la réalisation de la mise à jour de l’analyse de risque et la rédaction du PSO pourra
être confiée à l’AMO spécialisé dans les études générales et la gestion des risques.

Programmation

L’étude sera réalisée à partir de 2018.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : montant à définir

Financement

Néant
Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

65
9502018 Etude pour l’impact des JO 2024 sur les installations du SEDIF Projet SEDIF

Contexte

Paris a obtenu en septembre 2017 l’organisation des Jeux Olympiques 2024. Les épreuves se dérouleront
plus largement sur le territoire francilien et au-delà, avec des sites compétitifs d’importance majeure en Seine-
Saint-Denis. Le village olympique, ainsi que celui des médias, sont également des infrastructures, pérenne
pour la première, à considérer.

Il est donc essentiel d’anticiper au mieux cet événement pour sécuriser si nécessaire l’alimentation en eau.

Descriptif

L’étude évaluera si les sites projetés sont correctement alimentés compte tenu des besoins spécifiques liés
au JO et l’évolution démographique du secteur. Elle identifiera les travaux de renforcements ou d’adaptation à
prévoir et les éventuels dévoiements induits.
Des études seront menées site par site.

Une concertation avec l’organisation des JO sera nécessaire. Ceci prendra en compte une vision à plus long
terme intégrant la sécurisation de la livraison d’eau au SEPG et les évolutions futures de l’urbanisme dans des
secteurs en fort développement.

Programmation

L’étude sera réalisée au premier semestre 2018.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 50 000€ H.T.

Financement

Néant
Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

66
9512018 Assistance pour la révision du XVème Plan à mi-parcours Projet SEDIF

Contexte

Le XVème Plan du SEDIF couvre la période 2016-2020. Une révision à mi-parcours est nécessaire pour actua-
liser les projections pour les années restantes, à partir du bilan des opérations réalisées, et inscrire de nou-
velles opérations à étudier sur la fin du Plan.

Les différents objectifs sont les suivants :


- procéder à un recalage des opérations constitutives du XVème Plan, tant calendaire que financier et ajouter les
opérations créées depuis le 1er janvier 2016,
- faire un bilan technique des travaux,
- dresser les nouveaux enjeux ou ceux qui sont devenus plus prégnants : JO, PMS/sûreté, réchauffement/
refroidissement, prise en compte des impacts nouveaux du Grand Paris ou au contraire travaux qui ne se
feront plus, ODD, sécheresse…,
- définir les nouvelles opérations ou études de maîtrise d’ouvrage à intégrer au Plan,
- vérifier l’adéquation des moyens humains avec la charge programmée,
- établir le montant du XVème Plan révisé en tenant compte des incertitudes sur le périmètre du SEDIF,
- produire les documents du XVème Plan : classeur des opérations actualisés et cahier de synthèse de la révi-
sion.

Descriptif

Les missions confiées à l’AMO du SEDIF comprendront :

- l’évaluation des moyens humains,


- une assistance pour la définition des opérations nouvelles à programmer,
- un accompagnement éventuel pour la création de scénarios, selon les évolutions du territoire,
- une contribution pour la mise en forme des documents et la partie reprographie.

Programmation

Le travail est à réaliser de janvier à octobre 2018.

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 30 000€ H.T.

Financement

Néant
Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

67
9990000 Autres études stratégiques (études non individualisées) Projet SEDIF

Contexte

Même si le cadre institutionnel pourrait se stabiliser en 2018, diverses études concernant des possibilités
d’alimentation en eau pourraient encore être nécessaires. Ces études sont difficilement programmables
puisqu’elles naissent un contexte politique.

La gestion des risques peut constituer également un autre pan de l’activité du SEDIF susceptible d’engendrer
des études imprévues en fonction d’événements particuliers (crues…).

Des études exploratoires, sur des sujets de prospective et d’innovation non encore identifiés, peuvent devoir
être menées au cours de l’année 2018 en fonction de leur intérêt pour le SEDIF et son activité.

Descriptif

Les études à mener ne sont pas encore identifiées précisément. Elles porteront sur des questions hydrau-
liques (alimentation de nouveaux secteurs, retrait de communes) ou des domaines exploratoires.

Les prestations seront commandées à un AMO via un marché à bons de commande. Les études pourront
correspondre à :

- des études hydrauliques, dont des modélisations en régime permanent et des études en régime transitoire,
- d’études exploratoires intégrant des études de consommations d’eau, d’évaluations de coûts de travaux ou
de fonctionnement,
- d’audits techniques d’installations,
- des études de définition,
- des études d’implantation et de fonctionnement de nouveaux sites de chloration.

Programmation

Les études seront commandées au fil de l’eau, dès la survenance du besoin.

Montant des prestations

Le montant est estimé en tenant compte de l’activité prévisionnelle liée aux études sur l’évolution du périmètre
du SEDIF.
Part 2018 SEDIF: 250 000€ H.T.

Financement

Néant

Référent SEDIF : service gestion du patrimoine - schémas directeurs

68
7542016 Aire d’Alimentation de Captage de l’Oise Projet SEDIF

Contexte

Le SEDIF produit de l’eau potable essentiellement à partir de ressources superficielles. Ses prises d’eau
constituent un enjeu majeur pour l’alimentation en eau potable du territoire qu’il dessert. Afin de protéger ces
ressources, au-delà des périmètres de protection réglementaires des prises d’eau, le SEDIF s’est engagé
dans des partenariats volontaires à travers des programmes de suivi et d’actions tels que PRERI, ou encore
Phyt’Eaux Cités.
Dans la continuité de ces différents projets, affiner la connaissance des aires d’alimentation de ses prises
d’eau de surface est un élément important afin d’accroître la pertinence des actions engagées.

Descriptif

Etant seul producteur d’eau en Ile-de-France puisant la ressource Oise, et afin de répondre aux exigences du
Xème programme de l’Agence de l’Eau Seine Normandie, le SEDIF initie une étude pilote sur l’aire d’alimenta-
tion de la prise d’eau de son usine de Méry-sur-Oise.
Cette étude doit permettre de mieux connaître le bassin amont de la prise d’eau de l’usine quant à la nature
des polluants transférés et à leurs contributions relatives.

L’étude s’attachera à la réalisation d’un état des lieux comportant la définition des substances impactant ou
pouvant impacter la qualité de la ressource et l’identification des zones contributives.

L’objet de cette première phase est de :


- identifier les substances pouvant impacter la ressource en termes de qualité, et pouvant engendrer actuelle-
ment ou dans le futur des difficultés en matière de production d’eau potable,
- hiérarchiser les masses d’eau et leur bassin versant d’apport les plus contributifs aux flux d’eau et de pol-
luants aux captages,
- définir les pressions s’exerçant sur ces zones contributives,
- connaître le degré de vulnérabilité intrinsèque (potentiel de transfert) de ces zones de façon à expliquer les
flux observés.

Programmation

2016-2018

Montant des prestations

Total étude : à définir


Part totale SEDIF : à définir
Part 2018 SEDIF : 10 000€ H.T.

Clé de financement entre les partenaires

80 % AESN

Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

69
7552016 Impact du changement climatique sur les ressources Projet SEDIF

Contexte

Même s’il existe encore des incertitudes sur son ampleur, les membres du Groupe d’experts intergouverne-
mental sur l’évolution du climat (GIEC) sont unanimes quant à l’existence du processus de réchauffement
climatique.
Les épisodes climatiques extrêmes (crue – inondation et sécheresse) devraient donc s’accentuer, et impacter
les ressources en eau tant d’un point de vue quantitatif que qualitatif. Ainsi, la gestion équilibrée et durable
des ressources en eau prenant en compte le changement climatique est un enjeu fort identifié dans les lois
« Grenelle », retranscrit dans le code de l’environnement, et intégré dans le SDAGE Seine Normandie 2016-
2021 en cours de consultation.

En tant que producteur d’eau potable desservant 4,4 millions d’usagers, la gestion quantitative et qualitative
des ressources est une préoccupation pour le SEDIF. A ce titre, il apparaît important que le SEDIF puisse
appréhender les impacts du changement climatique sur les ressources qu’il capte afin de pouvoir adapter le
service de l’eau à ces évolutions le cas échéant.

Descriptif

La présente étude a pour but de dégager les enjeux pour le SEDIF vis-à-vis du changement climatique et son
impact sur les ressources captées superficielles (Seine, Marne et Oise) et souterraines (Yprésien, Albien et
Calcaire du Champigny).

Cette étude a pour objectif :


- de dresser un état des connaissances sur le changement climatique et ses impacts sur les ressources en
eau, et en particuliers sur les ressources captées par le SEDIF (à quantifier et à qualifier),
- d’identifier et d’évaluer les impacts potentiels pour le service de l’eau,
- d’établir un état des lieux des actions déjà engagées par le SEDIF (empreinte eau, réutilisation des eaux de
process, amélioration de l’efficience de l’utilisation de l’eau dans les filières de traitement, etc.) et par d’autres
acteurs, et des actions en projet,
- d’identifier les actions à développer le cas échéant.

Programmation

2017

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 40 000€ H.T.

Clé de financement entre les partenaires

Néant

Objectif PME (n°1844)

Préservation des ressources en eau


Action : impact du changement climatique sur les ressources (n°1844)

Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

70
8002016 Mutualisation des moyens de surveillance Projet SEDIF

Contexte

Un bref état des lieux inter-opérateurs, fait en 2013, a mis en évidence un faible niveau de mutualisation des
données relatives à la surveillance des ressources superficielles communes, tant sur l’évolution de la qualité
au long cours que sur le suivi des évènements pollution.

Pourtant :
- l’intérêt d’une mutualisation accrue des données est multiple (amélioration de la connaissance de la res-
source et des risques associés, information partagée sur la survenue de pollutions, solidarité face au risque
sanitaire),
- les enjeux sanitaires sont forts (la Seine, et dans une moindre mesure la Marne constituent les principales
ressources en eau potable du territoire « Grand Paris », leur indisponibilité aurait de graves conséquences sur
l’alimentation en eau potable de la région parisienne),
- les moyens à mettre en œuvre pour y parvenir restent à étudier mais demeurent modestes au regard des
enjeux sanitaires, des bénéfices escomptés et des infrastructures déjà existantes.

Descriptif

Pour alimenter la réflexion, une liste d’actions pourrait faire l’objet d’un développement :

- établir une fiche « Alerte pollution » uniformisée et vivante, au moyen d’un outil permettant d’échanger, en
situation d’alerte, des informations mises à jour par les uns et les autres,
- structurer et mettre à jour un historique partagé et uniformisé des évènements pollutions enregistrés,
- travailler à l‘organisation d’exercices de crise grandeur nature « pollution de la ressource » testant l’efficacité
des outils d’acquisition et de partage de l’information évoqués ci-avant,
- organiser un retour d’expérience régulier, inter-opérateurs, sur la détection, le suivi et la gestion des évè-
nements pollution observés ou simulés. Les informations recueillies collectivement, transmises aux autorités
assurant la police de l’eau, permettraient d’inciter à des enquêtes sur les origines des contaminations plus sys-
tématiques et de mieux appuyer les enjeux de la production d’eau potable vis-à-vis des intérêts économiques,
- structurer un outil d’échange de l’information relative au suivi de la qualité des cours d’eau.

Programmation

2018

Montant des prestations

Total : à définir
Part totale SEDIF : à définir
Part 2018 SEDIF : 20 000€ H.T.

Clé de financement entre les partenaires

Néant

Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

71
8402012 Bilan Carbone – programme d’actions et outil travaux Projet SEDIF

Contexte

Dans le cadre de ses engagements en faveur de l’environnement, le SEDIF dispose d’un outil lui permettant
d’établir son bilan carbone annuellement depuis 2011. Ce dernier prend en compte les émissions relatives aux
activités liées à l’administration et aux travaux menés par le SEDIF.
Cet outil n’a fait l’objet d’aucune mise à jour depuis sa création. Par ailleurs, le secteur réseaux réalise des
bilans carbone de ses chantiers annuellement.

Descriptif

Sur la base du retour d’expérience des 5 années d’utilisation de l’outil Bilan carbone du SEDIF, et des données
acquises dans le cadre des bilans carbone des chantiers du secteur réseaux, l’objet de l’étude est d’établir un
audit de l’outil, et évaluer les pistes d’évolution et d’amélioration de ce dernier.

Programmation

2017-2018

Montant des prestations

Total étude : à définir


Part totale SEDIF : à définir
Part 2018 SEDIF : 20 000€ H.T.

Clé de financement entre les partenaires

Néant
Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

72
3. Partenariats
Partenariats

Protection de la ressource et Programme d’actions de l’aire d’alimentation des captages de la Fosse de


Melun

Suite à l’étude et à la thèse menées entre 2009 et 2012, la zone d’alimentation des captages de la Fosse de
Melun (classés Grenelle) et de la Basse Vallée de l’Yerres (classés prioritaires SDAGE), la plus vulnérable aux
pollutions d’origine agricole, urbaine et industrielle, a été identifiée.

Un arrêté, pris par le préfet de Seine et Marne en 2013, instaure la nécessité de déployer, sur cette zone priori-
taire, un plan d’actions piloté conjointement par les trois producteurs d’eau maîtres d’ouvrages de ces captages
(le SEDIF, Eau du Sud Parisien et Veolia Eau).

A cet effet, les trois producteurs d’eau ont signé en décembre 2013 un contrat d’animation pour la protection des
captages avec l’Agence de l’eau Seine-Normandie pour une durée de 5 ans, dont la poursuite sera étudiée en
2018.

Enfin, le SAGE Marne-Confluence, créé en 2009, issu d’une dynamique locale motivée par des enjeux réels dans
le domaine de l’eau et impulsé par des acteurs locaux, a sollicité la participation du SEDIF. Ainsi, il siège à la CLE,
représenté par un élu. Le SAGE a fait l’objet d’une enquête publique en 2017 et le SEDIF s’associera au plan
d’actions.

En 2018 seront traitées les notifications des servitudes suite aux arrêtés de DUP.

La reconquête de la qualité des eaux pour la baignade sur la Seine et la Marne à l’occasion des jeux olympiques
de 2024 s’inscrit dans une réflexion multipartenaires pilotée par l’Agence de l’eau Seine Normandie. Le SEDIF y
contribuera en communiquant le résultats de ses suivis d’autosurveillance.
La mutualisation de la surveillance de la ressource est un axe de réflexion partagé entre les différents acteurs.

FINANCEURS NON FINANCEURS

Convention Comité de suivi


Contrat de GARANT REGLEMENTAIRE du plan d’actions
captage  Suivi du plan d’actions,
3 PRODUCTEURS D'EAU Concertation DDT 77
mobilisation des financements,
AESN validation des programmes et
Secrétariat de Projet objectifs
 Participants:
 Pilotes
+ Région IDF  Financeurs
STRUCTURES CONSULTATIVES  Garants réglementaires
+ CG77  Structures consultatives
 SyAGE (animateur CLE du SAGE  Coordinateurs de terrain
+ Etat Yerres et porteur contrats de bassin)  Fréquence : min 1 × par an
 AQUI’Brie (contrat de nappe)

Comités techniques
Volet agricole Volet urbain hors Volet risque industriel et Volet qualité de l’eau thématiques
assainissement artisanal (Expertise sur la nappe)  Coordination des actions de
Coordinateur : terrain
Chambre d’agriculture 77 Coordinateur : Coordinateur : Coordinateur :  Participants :
Aqui’Brie Chambre de commerce et Aqui’Brie  Pilotes
Porteur en CRAE : d’industrie  Coordinateurs de
Producteurs d’eau terrain
 Fréquence : min 1× par
trimestre

Convention entre les Financements de l’AESN aux Financements de l’AESN +


producteurs d’eau et les Producteurs d’eau dans le cadre Région + CG77 aidant des
coordinateurs du contrat de captage investissements à la demande

Source internet : schéma de gouvernance du Plan d’actions AAC réalisé par le service qualité eau et environnement

75
7212011 Participation à la Commission Locale de l’Eau du SAGE Marne Confluence
Projet SEDIF

Contexte

Le périmètre du SAGE Marne Confluence a été fixé par l’arrêté inter-préfectoral n°2009/3641 du 14 septembre
2009. Le territoire retenu s’étend sur les départements de Paris, du Val-de-Marne, de la Seine-Saint-Denis et
de la Seine-et-Marne (il couvre en totalité ou partiellement 52 communes).

Ce territoire concerne naturellement le SEDIF, puisqu’il assure l’alimentation en eau de 29 des communes qui
le composent, et que le périmètre de protection rapprochée de l’usine de Neuilly-sur-Marne y est inclus en
totalité. Le SEDIF a toujours été associé aux grandes étapes qui ont jalonné la réflexion pour la définition du
périmètre du SAGE. Il a donc répondu favorablement à la demande du Préfet du Val-de-Marne d’être membre
de la CLE, instance chargée de l’élaboration, du suivi et de l’application du SAGE. Le Syndicat MARNE VIVE
s’est engagé auprès de la CLE à accueillir la cellule d’animation du SAGE et à exercer la maîtrise d’ouvrage
de l’ensemble des études.

Descriptif

Le SEDIF a soutenu entre 2011 et 2017 le Syndicat Marne vive pour l’élaboration du SAGE. Après six ans
d’élaboration, le SAGE Marne Confluence devrait être approuvé et sera exécutoire début 2018. Le SEDIF
poursuivra son engagement pour sa mise en œuvre, au travers d’une nouvelle convention financière de parte-
nariat et d’actions liés à la protection de la ressource s’inscrivant dans le Contrat d’Actions Trame Verte et Bleu
2018-2022 proposé par le Syndicat Marne Vive. L’alimentation en eau potable rentrent dans au moins trois
des objectifs du SAGE à savoir la qualité de l’eau, par la reconquête écologique de la Marne et ses affluents,
dans le contexte aussi des jeux olympiques 2024 et de la baignade en Marne.

Trois axes de participation sont définis :


- élaboration d’un programme de recherche sur les micropolluants afin d’améliorer la connaissance et le suivi
de ces paramètres,
- identification des pollutions provenant des affluents de la Marne impactant potentiellement le périmètre de
protection de l’usine de Neuilly-sur-Marne / Noisy-le-Grand (la source et le type de pollution),
- mutualisation des moyens et des données de surveillance entre acteurs de l’eau.

Programmation

2018-2022 (convention à définir)

Montant des prestations

Part 2018 SEDIF : 5 000€ H.T.

Financement

Néant

Référent SEDIF : service qualité eau et environnement

76
7432013 Plan d’actions de l’aire d’alimentation de captages de la Fosse de Melun
Projet SEDIF

Contexte

Lors des tables rondes du Grenelle de l’Environnement, la préservation à long terme des ressources en eau
utilisées pour la production d’eau potable a été identifiée comme un objectif prioritaire. Les Préfets ont été
chargés d’identifier 500 captages menacés, dont l’aire d’alimentation ferait l’objet d’actions de protection spé-
cifiques. Le SEDIF possède les droits de puisage pour l’un de ces captages situé en Seine et Marne.
Une étude préalable pilotée conjointement par le SEDIF, Eau du Sud Parisien-Lyonnaise des Eaux et Veolia
Eau région Ile de France a permis de définir le territoire pertinent sur lequel développer des actions visant à
protéger les captages des pollutions.

Descriptif

Suite à l’identification des sources de pression et des territoires pertinents d’action, un plan d’actions a été
défini en collaboration avec les acteurs locaux de Seine-et-Marne susceptibles d’y contribuer (Chambre d’agri-
culture, Chambre de commerce et d’industrie, AQUI’Brie, Conseil Départemental, Direction des territoires,
Conseil régional et Agence de l’eau).

Ce plan d’action comporte 4 volets distincts dont les objectifs sont :


- la diminution des pollutions diffuses dues aux produits phytosanitaires agricoles,
- la diminution des pollutions diffuses dues aux produits phytosanitaires non agricoles,
- la prévention des pollutions accidentelles d’origine industrielle,
- la connaissance des mécanismes de pollution et le suivi de la qualité de l’eau.
La mise en oeuvre de ce programme d’action se fait sur la base d’un partenariat entre les trois producteurs
d’eau qui ont porté l’étude préalable.
Le financement du pilotage et de la réalisation des actions ferait l’objet d’un contrat de captage signé avec
l’Agence de l’eau Seine Normandie assurant 70% d’aide financière.
La conduite, sur le terrain, des actions est encadrée par des contrats d’objectifs signés entre les pilotes
et les opérateurs de terrain identifiés.

Une étude de la poursuite du plan d’action est d’ores et déjà engagée entre les trois producteurs d’eau afin de
prolonger l’effort collectif de préservation de la ressource en eau souterraine face aux pollutions.

Programmation

2014-2019

Montant des prestations

Total étude multipartenariale : 2,8 M€ H.T. pour l’animation du programme d’actions (pour une durée de 6 ans)
Part 2018 SEDIF : 125 200€ H.T.

Clé de financement entre les partenaires

AESN : 70%
Eau du Sud de Parisien - LA : 10%
VEOLIA Eau : 10%
SEDIF : 10%

Objectif PME (n°1840)

Préservation des ressources en eau


Action : plan d’actions pour la protection des bassins d’alimentation (n°1842)
77
Référent SEDIF : service qualité eau et environnement
4. Tableau récapitulatif du bud-
get (part SEDIF)
N° BP 2018
Service Intitulé de l'opération Imputation
opération (€ H.T.)

TOTAL GENERAL 1 605 200

TOTAL RECHERCHE 260 000

TOTAL RISQUES SANITAIRES 260 000


DEDD 7042016 Evaluation de la toxicité par des bioessais 6173 100 000
DEDD 7010000 Programme PIREN-Seine 6173 60 000
DEDD 8232018 Evaluation des risques sanitaires liés aux amibes 6173 100 000
TOTAL ETUDES 1 215 000

TOTAL ETUDES REGLEMENTAIRES 50 000


DEDD 2002010 Usines à puits – Autorisations de captage 62264 50 000
DEDD 7402018 Usine principale - modification de l'arrêté interpréfectoral de DUP 62264 0
TOTAL ETUDES D'AIDE A LA DECISION SEDIF 1 165 000
DTPI 3790000 Missions AMO SI 6173 50 000
DTPI 3712014 Audit de la qualité de l'information géographique 6173 50 000
DTPI 3712015 Etude urbanisation fonctionnelle et technique du SI 6173 50 000
DTPI 9990000 Autres études SI (études non individualisées) 6173 125 000
DESP 9532013 Diagnostic des intercommunications – Phase 2 6173 50 000
DESP 9542014 Gestion patrimoniale réseau 6173 30 000
DESP 9512016 Gestion patrimoniale ouvrages 6173 150 000
DESP 9522016 Etude FORCITY 6173 100 000
DESP 9532016 Audit des bâtiments et locaux tertiaires 6173 40 000
DESP 9502017 Mise à jour des modèles hydrauliques 6173 20 000
DESP 9512017 Modélisation du comportement géomécanique des conduites 6173 10 000
DESP 9522017 Poursuite de l'établissement du plan d’ultime secours 6173 60 000
DESP 9542017 Définition de réseaux pilotes pour mise en distribution d'eau affinée 6173 10 000
DESP 9552017 Incidence de la LPM sur le patrimoine industriel du SEDIF 6173 0
DESP 9562017 Etude de sécurisation de l'alimentation à l'échelle régionale 6173 0
DESP 9572017 Accompagnement pour l'élaboration du Plan de Sécurité Opérateur du SEDIF 6173 0
DESP 9502018 Etude pour l'impact des JO 2024 sur les installations du SEDIF 6173 50 000
DESP 9512018 Assistance pour la révision du XVème Plan à mi-parcours 6173 30 000
DESP 9990000 Autres études stratégiques (études non individualisées) 6173 250 000
DEDD 7542016 Aire d'Alimentation de Captage de l'Oise 6173 10 000
DEDD 7552016 Impact du changement climatique sur les ressources 6173 40 000
DEDD 8002016 Mutualisation des moyens de surveillance 6173 20 000
DEDD 8402012 Bilan Carbone - programme d'actions et outil travaux 62283 20 000
TOTAL PARTENARIATS 130 200

DEDD 7212011 Participation à la Commission Locale de l'Eau du SAGE Marne Confluence 62283 5 000
DEDD 7432013 Plan d’actions de l’aire d’alimentation de captages - fosse de Melun 62283 125 200

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