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Les chrétiens ont-ils

ont ils le droit de prier «Si c’est ta volonté»,


concernant la maladie?

Je vais vous lire un passage bien connu de la Parole de Dieu. Il s’agit


agit de la prière du Seigneur
(Notre Père) telle que rapportée dans le chapitre 11 de
d l’Evangile de Luc.
Cet après-midi, je me propose de vous parler du sujet suivant : «Les
Les chrétiens ont-ils
ont le droit de
prier “Si c’est ta volonté”, au sujet de la maladie?»
maladie? Personnellement, je ne crois pas qu’ils en
aient le droit et je vais vous exposer mes raisons :
Un jour que Jésus était en prière en un certain lieu, après
qu'il eut achevé, un de ses disciples lui dit : Seigneur,
enseigne-nous à prier,, comme Jean l'a aussi enseigné à ses
disciples. Et il leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père
qui es aux cieux; ton nom soit sanctifié; ton règne vienne; ta
volonté soit faite sur la terre comme au ciel; ciel donne-nous
chaque jour notre pain quotidien; pardonne-nous nos
péchés; car nous pardonnons aussi à tous ceux qui nous ont
offensés; et ne nous induis point en tentation; mais délivre-
délivre
nous du malin.1 Luc 11 : 1-4
il y a une chose au monde que je souhaiterais pouvoir faire pour les habitants de
Bien-aimés, s’il
Spokane, ce serait de les enseigner à prier! Non pas les enseigner à réciter des prières, mais les
enseigner à prier! Il y a une énorme différence entre réciter des prières et prier!
prier
La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera;
relèvera et s’il
il a commis des péchés, il lui
sera pardonné. Jacq. 5 : 15
La prière de la foi contient de la puissance. La prière de la foi contient de la confiance. La
prière de la foi contient la guérison pour l’âme l et pour le corps. Les disciples voulaient
apprendre comment faire de vraies
vraie prières, et Jésus leur dit : Quand vous priez, dites : Notre Père
faite 2 Luc 11 : 2
qui es aux cieux (…) ta volonté soit faite...
Tout le monde s’arrête là et,, à ce stade, cède son intelligence au Dieu inconnu. inconnu Lorsque vous
approchez les gens et leur dites : «Vous êtes passés à côté de l’esprit esprit de la prière»,
prière ils vous
regardent avec étonnement. Mais, bien-aimés,
bien c’est
est un fait que je veux vous montrer cet après-midi,
après
tel qu’il est écrit dans la Parole de Dieu. Celle-ci ne dit pas : «Si c’est ta volonté!»
volonté puis s’arrête
là. [Le texte continue, il n’y a pas de point.] La prière est celle-ci : «Que taa volonté soit faite sur la
terre, comme elle l’est dans le ciel.»
ciel Cela fait une énorme différence, n’est--ce-pas? Ce n’est pas :
«Que ta volonté soit faite! Que la calamité vienne! Que mes enfants soient frappés de fièvre! fièvre Que
mon fils aille en hôpital psychiatrique ou ma fille dans une maison pour enfants retardés!»
retardés Ce n’est
pas cela que Jésus enseignait aux gens à prier.
prier Jésus leur enseignait à prier : «Ta volonté soit faite
sur la terre comme au ciel.3 Que la force de Dieu soit connue et que la puissance de Dieu
descende. Que Dieu écarte la calamité qui s’approche.
s Qu’elle soit détournée par la foi en
Dieu. Ta volonté soit faite sur la terre (ici) comme au ciel.»
Dee quelle manière la volonté de Dieu est-elle faite au ciel? Pendant un petit moment,
moment je voudrais
diriger vos pensées, avec la mienne,
mienne en direction du ciel. Nous nous avançons dans cette direction et
nous contemplons la cité [céleste]. Nous observons sa beauté et sa magnificence.
magnificence Nous voyons
l’Agneau de Dieu. Nous n’observons aucun homme soûl dans les rues d’or or, ni aucun avec des
béquilles, ni aucune femme de mauvaise vie.
vie

1
N.d.t. : Nous utilisons la version
ersion Ostervald,
Ostervald plus proche de la version anglaise et du texte grec original.
2
idem
3
N.d.t. : Il est intéressant de constater que la version française Segond rend uniquement pour ce verset : Il leur dit :
Quand vous priez, dites : Père! Que ton nom soit sanctifié; que ton règne vienne.
vienne

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Un homme est venu me visiter, l’autre jour, et il me racontait quel ardent chrétien il était. Mais,
quand il est parti, j’ai dit : «Ouvrez les fenêtres pour que l’odeur de cet homme soit évacuée!» Les
chrétiens devraient dégager une odeur selon la manière dont ils prient. Nous nous contaminons
avec beaucoup de choses.
L’autre jour, un cher frère est venu me voir dans une grande détresse. Il m’a dit qu’il était en train
de devenir aveugle. Le médecin lui avait dit que d’ici un an, il aurait perdu la vue. Alors que je
faisais mon possible pour le réconforter et pour qu’il regarde à Dieu, je posai respectueusement mes
mains sur ses yeux et demandai à Dieu de le guérir, pour l’amour de Christ. Et alors que je priais,
l’Esprit de Dieu ne cessait de parler à mon âme en disant : «amaurose».
Je me dis : «Qu’est-ce que l’amaurose?» Dès que je pus consulter un dictionnaire, je cherchai ce
mot pour savoir ce que c’était. Il s’agit d’une maladie des yeux causée par la nicotine. C’était le
problème de cet homme. L’Esprit du Seigneur avait essayé de me le dire, mais je n’avais pas été
assez attentif. Je n’avais pas compris. Je ne sais pas quel est le nom de cet homme, mais l’autre jour,
Dieu le ramena dans mon bureau. Alors que nous étions assis ensemble, je lui relatai l’incident et
lui dis : «Mon frère, si vous arrêtez de vous empoisonner, il est probable que vous n’aurez
besoin d’aucune guérison divine.»
Nous nous contaminons de diverses manières; nous nous contaminons continuellement; et certains
sont capables de supporter longtemps la contamination, puis de s’en libérer. Mais d’autres ne le sont
pas. Cela empoisonne leur organisme et détruit leurs facultés. Un homme peut boire du whisky et
vivre jusqu’à un âge avancé. Un autre peut devenir une épave en quelques mois ou quelques années.
Certains organismes éliminent facilement [les toxines]; d’autres non.
[n.d.t. : L’orateur reprend le récit commencé en page 1.] Lorsque nous sommes arrivés dans la
magnifique cité [céleste], nous n’avons donc trouvé aucune de ces maladies; [ceci nous incita à
demander à un ange] pour quelle raison il n’y avait aucun péché ici.
«La raison pour laquelle nous n’avons aucun péché ici est que la volonté de Dieu est faite.»
J’ai été habitué à chercher les malades et s’il y a un boiteux ou une
femme borgne dans la rue, je les repère de loin. J’ai été mêlé aux
malades toute ma vie. Mais ici, je regarde tout alentour et je ne
vois personne avec des béquilles, ni aucun boiteux, ni cancers ou
affections pulmonaires, ni maladie d’aucune sorte. Alors je
demande à mon guide : «Ange, pourquoi n’avez-vous aucune
maladie ici?»
L’ange me répond : «La volonté de Dieu est faite, ici.» Il n’y a
pas de péché là où la volonté de Dieu est faite; pas de maladie
là où la volonté de Dieu est faite.
Ensuite je retourne sur la terre, et je peux prier cette prière avec une nouvelle compréhension :
«Que ta volonté soit faite en moi sur la terre, comme ta volonté est faite dans les cieux. Tout
comme la volonté de Dieu est faite là-haut, qu’elle soit aussi faite ici-bas. Que la volonté de
Dieu soit faite en moi. Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.»
Vous me direz peut-être : «Frère, ne vous rappelez-vous pas, dans Matthieu 8, quand un lépreux
vint un jour vers Jésus et lui dit : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur (Mat. 8 : 2)? Le
lépreux dit, alors qu’il priait : Si tu le veux, alors pourquoi ne puis-je pas le dire aussi?» Eh bien, il
était ignorant de ce qu’était la volonté de Christ au sujet de la maladie. Peut-être était-il sur le
versant de cette colline et avait-il entendu Jésus prêcher ce magnifique sermon sur la montagne,
parce que ce fut au terme de celui-ci qu’il vint à Jésus et lui dit : (…) si tu le veux, tu peux me
rendre pur. Il connaissait la capacité de Christ à guérir mais ne savait pas que c’était sa
volonté de le faire. La réponse de Jésus régla la question pour le lépreux et elle devrait la régler
pour tout autre homme et pour toujours. Jésus a dit : Je le veux, sois pur (Mat. 8 : 3).

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S’il avait jamais déclaré quoi que ce fût d’autre à qui que ce fût d’autre, il pourrait y avoir
une raison de nous exclamer dans nos prières : «Si c’est ta volonté». Mais dans le cas où nous
demandons à Dieu quelque chose sur laquelle il a déjà annoncé sa volonté, ajouter un «si»
exprimera toujours le doute. La prière de la foi ne connaît pas de «si».
Supposez qu’un homme soûl s’agenouille devant cette estrade et dise : «Je veux trouver Dieu. Je
veux devenir chrétien.» Chaque chrétien et chaque chrétienne ici présents répondraient tout de
suite : «Oui, dites-lui de prier, d’avoir foi en Dieu, et Dieu le délivrera.»
Pourquoi le feriez-vous? Simplement parce qu’il n’y a pas de doute dans vos pensées en ce qui
concerne la volonté de Dieu de sauver un pécheur de ses iniquités. Vous savez qu’il le fait
lorsque quelqu’un est prêt à confesser ses péchés. Maintenant, vous faites un pas de plus, et il y a là
un autre pauvre type boiteux, qui l’a rejoint en traînant la jambe, qui s’agenouille – ou essaie de
s’agenouiller – et là, tout de suite, beaucoup disent «Il faudrait qu’il appelle un médecin» ou
prient : «Si c’est ta volonté, guéris-le», oubliant que : C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités,
qui guérit toutes tes maladies. Ps. 103 : 3
Les chrétiens, au lieu de prendre leurs responsabilités, essaient de la mettre sur Dieu. Tout ce qu’il
y a dans la rédemption de Jésus-Christ est disponible pour l’homme quand celui-ci présente
sa demande avec foi et s’en empare. Il n’y a pas de doute dans la pensée de Dieu, concernant
le salut d’un pécheur. Pas plus qu’il n’y a de doute concernant la guérison du malade car
celle-ci est incluse dans l’œuvre d’expiation de Jésus-Christ. Que Dieu soit béni!
Son œuvre d’expiation a été accomplie jusqu’à l’extrême,
couvrant jusqu’au dernier besoin de l’homme. La
responsabilité repose [désormais] purement, uniquement
et entièrement sur l’homme, selon la décision de Jésus. Il
a dit : (…) Tout ce que vous demanderez en priant, croyez
que vous le recevrez; et cela vous sera accordé
(Marc 11 : 24)4. Pas de mise en doute ni de «si», dans les
paroles de Jésus. Si jamais il a mis l’accent sur quelque
chose, c’était bien sur la volonté de Dieu et sur le résultat de
la foi dans la prière. Il n’en parlait même pas avec des mots ordinaires, mais selon l’usage de
l’Orient. Il disait : En vérité, en vérité. «Amen, amen» – comme si moi je me tenais devant un
tribunal américain et déclarais : «Je jure de dire la vérité, toute la vérité et rien que la vérité. Que
Dieu me soit en aide.» De la même manière, l’Oriental, lui, levait sa main et disait : «Amen, amen»
ou «En vérité, en vérité». C’est avec la solennité d’un serment qu’il prononçait ces paroles et
c’est de la même façon que Jésus a dit : Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous
le recevrez; et cela vous sera accordé.
Jacques, en exposant ce sujet, nous dit, concernant ceux qui doutent : Qu’un tel homme ne
s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur (Jacq. 1 : 7). Pourquoi? Eh bien, parce
qu’un homme qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et
d’autre. Il n’y a pas de constance dans sa prière. Il n’y a pas de continuité dans sa foi. Il n’y a
pas de régularité dans son caractère. Il n’y a pas de concentration en Dieu pour obtenir les
choses voulues. Il est semblable au flot de la mer, dispersé et brisé, agité par le vent et poussé de
côté et d’autre parce qu’il y a un «si» dans son approche. Qu’un tel homme ne s’imagine pas
qu’il recevra quelque chose du Seigneur.
Mais ce lépreux ne connaissait pas la pensée de Jésus au sujet de la maladie. Peut-être avait-il
vu d’autres personnes guéries d’affections ordinaires, mais la lèpre était une chose terrible. C’était
une maladie incurable et contagieuse. Quand il était dans la rue, le pauvre homme était contraint de
crier : «Impur! Impur!» afin que les autres puissent le fuir.

4
N.d.t. : Nous utilisons la version Ostervald, plus proche de la version anglaise et du texte grec original.

3/6
Au cours de mon ministère en Afrique du Sud, j’ai vu des dizaines, des centaines, des milliers de
lépreux. J’en ai vu qui avaient les doigts rongés jusqu’à la première ou la deuxième phalange,
d’autres sans pouces, sans nez, sans dents, sans orteils, la peau de tout le corps en lambeaux… et
j’ai vu Dieu les guérir à tous les stades de leur maladie. Une fois, à la veille de Noël, un groupe
de lépreux qui avaient été guéris dans notre œuvre se sont rassemblés pour prendre le repas du
Seigneur. Certains n’avaient plus de doigts et devaient tenir la coupe entre leurs moignons; mais le
Seigneur était là et les a guéris. Cela ne s’est pas passé sous mon ministère mais sous celui d’un
pauvre homme noir qui, cinq ou six ans auparavant, ne portait même pas de pantalon et était vêtu de
peau de chèvre. Mais il vint à Christ. Il toucha Celui qui est vivant. Il reçut la puissance de Dieu, et
il a manifesté, je crois, une plus grande mesure du véritable don de guérison divine qu’aucun autre
homme ne l’a fait dans les temps modernes. Et si je me trouvais là-bas, je m’agenouillerais et
demanderais à cet homme de mettre ses mains sur ma tête et de prier que Dieu laisse venir dans ma
vie la même puissance divine qu’il a reçue.
Vous n’avez pas plus le droit de prier «Si c’est ta volonté» au sujet de votre maladie que le
lépreux n’en avait. En fait, vous en avez moins le droit, parce que pendant deux mille ans la
Parole de Dieu a été proclamée et que la Bible a été un livre connu. Nous devrions [donc] être
plus intelligents que n’importe quel autre peuple au monde, en ce qui concerne la pensée de Dieu.
«Mais, frère, me dira-t-on peut-être, vous avez certainement oublié que, lorsque Jésus était dans le
jardin [de Gethsémané], il a prié : (…) Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi!
Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux (Mat. 26 : 39).» Non, je n’ai pas oublié. Mais
vous n’êtes pas le sauveur du monde, bien-aimé. C’était la prière de Jésus. Aucun autre homme ne
pourrait jamais faire cette prière, à part le Seigneur Jésus. Et je vais vous expliquer, bien-aimés, ce
qui amena Jésus à prier ainsi, parce que beaucoup ne l’ont jamais compris.
Jésus était allé au jardin [de Gethsémané] pour
prier. Le fardeau [le plus lourd] de sa vie était
sur lui. Il était sur le point de s’en aller. Il avait
un message pour le monde. Il avait été contraint
de le confier à quelques hommes – des hommes
ignorants. Je crois qu’il se demandait : «Seront-
ils capables de présenter la vision? La verront-
ils comme je l’ai vue? Sauront-ils la transmettre
aux autres comme je la leur ai transmise?» Sans
aucun doute, ce sont certaines des questions
qu’il dut se poser, parmi beaucoup d’autres.
Savez-vous ce qu’est l’esprit d’intercession?
Savez-vous ce que cela signifie lorsqu’un
homme ordinaire se lève, comme le fit Moïse, et se charge du fardeau du péché du peuple,
puis se répand en larmes et en repentance devant Dieu jusqu’à ce que le peuple revienne aux
pieds de Dieu, dans l’humilité et la repentance? Quand, dans une grande inquiétude pour sa race
et son peuple, Moïse dit : Pardonne maintenant leur péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as
écrit (Ex. 32 : 32), il ne voulait pas d’un ciel où son peuple ne serait pas.
Pensez-y! Moïse prit sur lui cette responsabilité et dit à Dieu : Pardonne maintenant leur
péché! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit. Dieu entendit la prière de Moïse; béni soit-il!
En une certaine occasion, Paul écrivit pratiquement les mêmes mots : Car je voudrais moi-même
être anathème [maudit] et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair
(Rom. 9 : 3). Il éprouvait ce même fardeau pour son peuple. De même Jésus, dans le jardin,
ressentit le fardeau du monde, les peines accumulées de l’humanité, le fardeau des péchés, le
fardeau des maladies de ce monde. Et, alors qu’il s’agenouillait pour prier, son cœur se brisant
sous [le poids de ce fardeau], de grosses gouttes de sueur [qui étaient comme des grumeaux] de
sang coulèrent de son front sur le sol. Mais les critiques ont dit que ce n’était pas du sang.

4/6
Le Juge V. V. Barnes,, au cours de son grand procès contre le Juge Landis, transpira réellement
des gouttes de sang,, au point que son mouchoir était rouge du sang sang qui suintait de ses pores. Sa
femme déclara que pendant trois mois, elle fut obligée de mettre des serviettes sur son oreiller.
C’est l’un des plus grands hommes que Dieu ait suscités dans ce monde. Il avait une grande âme; âme il
temps de réunir un grand peuple5 et désira rendre leur fardeau aussi
décela une possibilité pour ce temps-là
léger qu’il le pût [dans ce projet]. Il ne voulait pas que les biens de ces hommes tombent entre les
mains d’un administrateur judiciaire.
judiciaire Les intérêts de cent mille personnes étaient
étai entre ses mains :
les biens accumulés de familles qui n’avaient aucune autre ressource. Ses responsabilités étaient si
considérables, que le fardeau de son cœur pesa sur lui au point qu’il transpir
ranspira du sang, et ceci
pendant trois mois.
Mais les gens d’aujourd’hui disent [en parlant de
Jésus] : «Cela ressemblait à du sang, [mais ce n’était
pas du sang].» Et c’est ce qu’’ils enseignent à leurs
étudiants d’école
école du dimanche. Que le Seigneur ait
pitié d’eux! C’est
est bien du sang qui suinta de ses
pores et coula sur le sol. Jésus pensait qu’il allait
mourir là-même, dans le jardin [de Gethsémané].
Mais sa destinée était trop importante
important pour qu’il
meure là. Il voulait aller à la croix. Il voulait voir sa
mission s’accomplir pour le genre humain; c’est
pourquoi il pria : (…) Mon Père, s’il est possible,
ue cette coupe s’éloigne de moi!
que moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux
(Mat. 26 : 39).
Quelle était cette coupe? Etait-ce ce la coupe de la souffrance qui le brisait, le vidait littéralement
littéraleme du
sang de vie et risquait d’entraîner
entraîner sa mort au lieu de la croix? Mais il domina cela et pria :
«(…) Mon Père, s’il est possible, que q cette coupe s’éloigne de moi!! Toutefois, non pas ce que je
veux, mais ce que tu veux. Aussitôt un ange lui apparut du ciel pour le fortifier et dans cette
nouvelle force qu’il reçut, il alla à la croix et à sa mort comme sauveur de l’humanité.
humanité.
Bien-aimés,
aimés, je voudrais vous dire que s’il
s’il y avait un peu de sueur de sang et de ce genre de
prière, il y aurait moins
ns de maladie et de péché qu’il n’y en a actuellement. Dieu appelle un
peuple qui se charge de ce genre de fardeauxx et qui laisse la puissance de Dieu agir au travers
de lui.
A notre époque, les gens ouvrent des yeux stupéfaits lorsque Dieu répond à la prièrepri pour une âme.
Il y a une semaine, ma chère épouse et moi nous sommes agenouillés pour prier pour une âme de la
région de Fort Wright : une ne certaine Madame McFarland. Elle sera là, un de ces jours,
jours pour donner
son témoignage. Il y a dix ans, un arbre était tombé sur elle et lui avait brisé le dos. Elle était restée
paralysée et il y avait dix ans qu’elle était en chaise roulante,, les membres enflés et les pieds inertes,
inutiles, pendant lamentablement. Elle nous dit que de nombreux prédicateurs l’avaient l visitée
durant toutes ces années et qu’ils l’avaient encouragée à accepter la volonté de Dieu, à rester
calme et à souffrir patiemment..
Elle nous dit : «Oh, ne pas marcher serait acceptable… si cette douleur pouvait seulement s’arrêter
un court instant; ce serait tellement appréciable.» Nous
ous lui avons imposé les mains avec amour et
avons prié. Vous me demanderez : «Avez-vous prié “Si c’est ta volonté”??» Non! Vous pensez
bien que je n’ai pas dit cela,, mais j’ai posé mes mains sur cette chère sœur,
sœur et j’ai prié : «Toi,
diable, qui as tourmenté cette femme pendant dix ans et qui lui as fait verser tant de larmes,
je te réprimande dans le nom du Fils de Dieu. Et par l’autorité du Fils de Dieu je te chasse.»

5
Il fut impliquéé dans la Cité de Sion, dans l’Illinois, aux USA, au début du XXe siècle.

5/6
Quelque chose se passa. La vie commença à couler à l’intérieur de tout son être et la douleur la
quitta. Après un petit moment, elle se rendit compte que la force revenait dans son corps. Elle
m’a téléphoné, l’autre jour et m’a dit : «Quelque chose de tellement merveilleux s’est passé. Ce
matin, j’ai pu me mettre à quatre pattes dans mon lit.» La pauvre a appelé ses voisins et sa famille
parce qu’elle avait pu se mettre sur ses mains et ses genoux dans son lit!
Savez-vous que vous avez représenté Jésus-Christ comme un homme
sans âme? Vous avez présenté Dieu au monde comme un tyran.
Alors qu’au contraire, il étend ses mains avec amour vers
l’humanité souffrante, désirant la relever. Mais il a confié la
responsabilité de tout cela, à vous et à moi. Cette question de la
volonté de Dieu a été définitivement établie il y a longtemps –
fixée pour toujours. Il n’y a aucun doute sur la volonté de Dieu.
La rédemption de Jésus-Christ est une rédemption suprême qui
couvre l’ultime besoin du cœur humain pour le corps, l’âme et
l’esprit – béni soit Dieu! Il est Christ et sauveur jusqu’à
l’extrémité. Que son nom soit béni. Qui osera mettre une limite à
ce que la foi en Jésus-Christ peut accomplir? Je suis heureux que
la tendance soit à faire tomber les barrières et à laisser toute la foi de notre cœur s’élever vers Dieu
en faveur de chaque homme et pour chaque situation de la vie, pour laisser l’amour de Dieu
s’écouler hors de notre âme vers chaque âme affamée.
Au lieu de prier «Seigneur, si c’est ta volonté…», quand vous vous agenouillez à côté d’un ami
malade, Jésus-Christ vous a ordonné – à vous et à chaque croyant – d’imposer les mains aux
malades. Il ne s’agit pas uniquement de mon ministère ou de celui des frères et sœurs de mon
église. C’est le ministère de chaque croyant. Et si vos pasteurs ne le croient pas, que Dieu ait pitié
d’eux. Et si vos églises ne le croient pas, que Dieu ait pitié d’elles.
Aujourd’hui, les églises crient et pleurent parce que la Science chrétienne engloutit le monde et que
c’est une fausse doctrine, etc. Mais pourquoi les gens adhèrent-ils à la Science chrétienne? Parce
qu’ils ne trouvent aucune vérité dans leur région. Que vienne le jour où résonnera la voix
d’hommes qui diront au peuple la vérité en ce qui concerne le Fils de Dieu, qui est un
rédempteur suprême pour le corps, l’âme et l’esprit. Il rachète pour ramener à Dieu. Bien-aimés,
croyez-le et recevez la bénédiction qui viendra dans votre propre vie! Amen!

Dr John G. Lake
Source : Dr John G. Lake, Spiritual Hunger and other sermons,
Edité par Gordon Lindsay,
Editions Christ for the Nations, Inc. USA
Titre original : Have Christians a right to pray “If it be thy will” concerning sickness?
Traduction française : APV
Date de parution sur www.apv.org : 04.03.11

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