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Je dédie ce travail :
A mes très chers parents, en reconnaissance des sacrifices
qu’ils ont faits pour mon éducation, leurs encouragements,
et leurs appuis morals qu’ils m’apportent constamment.
A tous mes professeurs, qui ont contribué à ma formation
intellectuelle depuis mon premier pas dans l’environnement
éducatif.
A Mon encadrant, M.BADII, qui a été généreux et
bienveillant durant la réalisation de ce projet.
A toute connaissance, qui a participé, involontairement, à
ma formation ainsi qu’au bon déroulement de ce travail.
Remerciement
L’objectif de ce travail est de porter une réflexion sur la stratégie éventuelle que
peut suivre les opérateurs afin de mieux répondre aux attentes de leurs clientèles et
résister aux transformations internationales dans l’univers des télécommunications,
tout en déterminant les éléments clés pour le choix de l’équipement en offrant des
solutions NGN tels que le Nœud d’Accès Multi-Service MSAN, qui est une plate-
forme capable de supporter toutes les technologies d’accès y compris le GPON tout
en fournissant un moyen d’accès à un réseau cœur NGN. Pour cela notre manuscrit
est organisé de la façon suivante:
-L’étude, le conseil et l’ingénierie des projets voix et données des entreprises et optimisation du
fonctionnement
Cette société a noué plusieurs partenariats avec des sociétés marocaines très connues dans le
domaine des télécommunications et des réseaux
-Un partenariat avec SIEMENS pour la commercialisation, l’installation et la maintenance des
PABX HICOM et HIPATH
-Un partenariat de conseils avec Maroc Telecom pour assister les entreprises à choisir les services
spécifiques répondant à leurs besoins en l’occurrence (RNIS, Concentration optique, Frame Relay,
VPN)
-Un contrat avec Maroc Telecom pour la réalisation du câblage de distribution interne (Direction
Régionale Casablanca, Direction Régional de Rabat, Direction Régionale de Marrakech)
-Un partenariat avec NOKIA pour l’intégration de solutions de sécurité informatique Firewall
Dans ce type de diagramme chaque tâche est représentée par une ligne, tandis que les colonnes
représentent les jours, semaines ou mois du calendrier selon la durée du projet. Le temps estimé
pour une tâche se modélise par une barre horizontale dont l'extrémité gauche est positionnée sur la
date prévue de démarrage et l'extrémité droite sur la date prévue de fin de réalisation. Les tâches
peuvent s'enchaîner séquentiellement ou bien être exécutées en parallèle.
Pour bien réaliser notre projet, dans le cadre du stage de fin d’étude, il s’est révélé nécessaire
de définir une démarche à suivre pour réaliser les tâches qui nous ont été confiées. En effet, il
s’agissait :
- La transmission : ensemble des techniques mises en œuvre pour relier les commutateurs
entre eux. L’ensemble des commutateurs et les supports de transmission entre
commutateurs est appelé réseau téléphonique commuté.
- La boucle locale : c’est un réseau qui permet le branchement des abonnés aux
commutateurs
- Zone Locale (ZL) : Les abonnés sont raccordés à un même commutateur local (CL).
Les CL établissent les connexions entre les lignes d'abonnés et leur CAA
(commutateur à autonomie d’acheminement) de rattachement. Dans l’étude, nous
parlerons de commutateurs de classe 5 en référence aux CL.
- Zone à Autonomie d’Acheminement (ZAA) : Une ZAA est une zone géographique
formée par un ensemble de ZL appartenant à une même zone. Les commutateurs qui
équipent une ZAA sont des CAA. Ils gèrent la commutation de circuits et
l’acheminement du trafic entre différentes ZL et entre différents CAA d’une même
ZAA. Dans l’étude, nous parlerons de commutateurs de classe 4 en référence aux
CAA.
- Zones de Transit (ZT) : Il y a plusieurs zones de transit selon que l’on se trouve à
un niveau régional, national ou international.
- Avantages :
Commuté : Il s'agit d'un réseau commuté, c'est à dire que lorsque la liaison est établie, on a
l'impression d'avoir une ligne point à point. . C'est très pratique pour la communication vocale.
Prix : Le RTC est relativement peu coûteux à mettre en place par rapport à une liaison spécialisé.
Cependant, on n'achète pas la connexion au réseau, on la loue, ce qui peut à la longue s'avérer
assez coûteux. Les liaisons courte distance ne sont pas très chères, et pour transmettre un message
à un ami dans la même ville, il vaudra mieux lui passer un « coup de fil ». Pour des
communications très longues distance comme pour transmettre des messages en Australie,
l'utilisation d'un autre réseau comme Internet sera largement plus économique.
- Inconvénients :
Perturbations : Même une fois que la liaison du circuit virtuel est établie, un certain nombre de
désagréments peuvent apparaître en cours de communication, produisant des transmissions
erronées et de ce fait limitant encore le débit, ou forçant purement et simplement un des modems à
raccrocher.
Bruit. Les équipements analogiques perturbent le signal transmis. Un transistor
grillé ou une résistance ayant mal vieilli dans un équipement de l’opérateur ajoutent
du bruit au signal lors de sa transmission.
I.2.1. Introduction
Le réseau d’accès fixe ou filaire occupe une grande place en termes d’investissement, de
revenu et de nombre de client dans les systèmes de télécommunications. La croissance de la
demande du service de la téléphonie fixe a suscité l’attention des opérateurs, en les incitants à
revoir l’architecture de leur réseau.
Les réseaux de nouvelles générations NGN viennent pour répondre à cette évolution dans le
monde des télécommunications. L’objectif de ce travail est de porter une réflexion sur la stratégie
éventuelle que peut suivre un opérateur afin de mieux répondre aux attentes de sa clientèle et
résister aux transformations internationales dans l’univers des télécommunications, tout en
déterminant les éléments clés pour le choix de l’équipementier offrant des solutions NGN.
Le NGN est un réseau en mode paquet, capable d’assurer des services de télécommunication
et d’utiliser de multiples technologies de transport à large bande à qualité de service imposée.
Dans le NGN, les fonctions liées aux services sont indépendantes des technologies sous -jacentes
liées au transport. Un réseau NGN peut être considéré comme un réseau fédérateur qui prend en
compte tous les réseaux disponibles et capable de fournir tous les services de télécommunication.
Le principe est de séparer les couches transport et application pour permettre une
meilleure évolutivité du réseau. En effet, les services évoluent plus rapidement que les
infrastructures de transport. Or, la couche transport constitue le gros des investissements. Il
est donc important de ne pas remettre en cause les investissements de la couche transport
lorsque que l'on veut changer un service. Lorsqu'un fournisseur d'accès souhaite délivrer un
nouveau service, il peut le déployer directement sans avoir à modifier la couche transport.
C'est à dire que les services sont indépendants des modalités de la couche transport. Les
futures applications (y compris Voix sur IP) seront indépendantes du réseau d'accès (on parle
de "de-layering des couches").
Avec NGN, l'objectif est donc de disposer d'un réseau unique pour l'ensemble des
services. Actuellement, il existe pratiquement un réseau par type de services. Les opérateurs
ont abandonné depuis longtemps l'idée de la "killer application" très recherchée pendant la
"bulle Internet". Aujourd'hui, ils parient plutôt sur la coopération entre les différents média et
sur les interactions entre les services. La combinaison de différentes offres permet par
exemple d'offrir à moindre coût les données et la vidéo à partir d'un même réseau.
Aujourd'hui, c'est l'ADSL qui joue ce rôle sur la ligne de cuivre ou encore la fibre optique
dans les pays scandinaves et progressivement en France. L'ADSL n'étant pas vraiment
rentable pour un simple accès internet haut débit, il s'agit d'apporter de nouveaux services
exploitant les possibilités de cette technologie. Dans un environnement NGN, un réseau de
protocole Internet à haut débit dirigé peut transporter la voix, la vidéo et les données sur la
même infrastructure.
I.2.4. Architecture du réseau NGN :
Le passage à une architecture de type NGN est notamment caractérisé par la séparation des
fonctions de commutation physique et de contrôle d’appel. L’architecture NGN introduit un
modèle en couches, qui scinde les fonctions et équipements responsables du transport du trafic et
du contrôle. Il est possible de définir un modèle architectural basé sur cinq couches successives:
Cette couche regroupe les fonctions et les équipements permettant de gérer l’accès des
équipements utilisateurs au réseau, selon la technologie d’accès (téléphonie commutée,
DSL, câble). Cette couche inclut par exemple les équipements DSLAM fournissant l’accès
DSL.
I.2.4.2 la couche de transport :
Cette couche gère l’ensemble des fonctions de contrôle des services en général, et de
contrôle d’appel en particulier pour le service voix. L’équipement important à ce niveau
dans une architecture NGN est le serveur d’appel, plus communément appelé « softswitch
», qui fournit, dans le cas de services vocaux, l’équivalent de la fonction de commutation
dans un réseau NGN. Dans le standard IMS défini par le 3GPP, les fonctionnalités et
interfaces du softswitch sont normalisées, et l’équipement est appelé CSCF (Call Session
Control Function).
I.2.5.1. softswitch :
Dans une infrastructure NGN, un softswitch n'est autre qu'un serveur informatique,
doté d'un logiciel de traitement des appels vocaux. Le trafic voix est en général paquetisé
par le media gateway, et pris en charge par les routeurs de paquets du réseau de
l’opérateur. Un softswitch va identifier les paquets voix, analyser leur contenu pour
détecter le numéro vers lequel ils sont destinés, confronter ces numéros avec une table de
routage (qui indique ce que le softswitch doit faire en fonction de chaque numéro), puis
exécuter une tâche (par exemple transmettre ou terminer).
Physiquement, un softswitch peut être implanté sur un serveur dédié ou bien être
installé directement sur un équipement différent comme un media gateway ou même un
commutateur traditionnel TDM. Dans ce cas, on parlera d’architecture complètement
distribuée.
I.2.5.2Media gateways (MGW) :
Les media gateway constituent le deuxième élément essentiel déployé dans un réseau
NGN. Un media gateway peut par exemple se positionner entre le réseau de commutation
circuit et le réseau de commutation de paquets. Dans ce cas, les media gateways
transforment le trafic circuit TDM en paquets, la plupart du temps IP ou ATM, pour que ce
trafic puisse ensuite être géré par le réseau NGN.
En conséquence, plusieurs types de media gateway sont disponibles sur le marché, en
fonction du type de solution voix choisie par l’opérateur et du rôle de ce media gateway :
• les passerelles VoIP pour convertir des lignes d’accès TDM en flux IP,
• les passerelles VoATM pour convertir des lignes d’accès TDM en flux ATM,
• les passerelles VoBB (DSL, câble, …) pour transformer des flux IP en signaux voix
sur un réseau haut-débit câble ou DSL.
I.2.5.3 MSAN :
Les MSAN constituent une évolution naturelle des DSLAMs. Un MSAN est un équipement
qui constitue, dans la plupart des architectures de type NGN, un point d’entrée unique vers les
réseaux d’accès des opérateurs. A la différence d’un DSLAM, dont le châssis ne peut supporter
que des cartes permettant de proposer des services de type xDSL, un MSAN peut supporter des
cartes RNIS, Ethernet, FTTx, ou encore X25. De ce fait, au sein d’un seul et même châssis,
l’opérateur peut déployer toutes les technologies d’accès envisageables sur son réseau.
Le rôle de media gateway décrit ci-avant peut, dans certains cas, être « embarqué » au sein de
ce MSAN, et disparaître en tant que nœud de réseau dédié.
I.2.6 GPON :
Le GPON est un protocole de troisième génération PON, il a été développé pour augmenter le
taux de données, cela devenant réalisables grâce aux progrès technologiques. GPON est capable
de transporter des cellules ATM dans une partie de ses trames de données utiles.
le réseau GPON (Gigabit Passive Optical Network) offre une bande passante sans précédents
(débit descendant allant jusqu'à 2,5 Gbps, partagé par un maximum de 128 sites), et une plus
grande distance du commutateur central (20 à 40 kilomètres, par rapport à 4 à 5 kilomètres pour le
DSL), permettant aux prestataires de service de fournir des applications exigeantes en bande
passante et de se créer une position stratégique à long terme sur le marché du haut débit.
Chapitre III : Etude
comparative entre les
technologies MSAN et GPON
Introduction :
Un MSAN, est une interface capable de prendre en charge des milliers de clients large bande
sur une seule interface réseau. Le MSAN permet aux opérateurs de fournir des services de
téléphonie classiques RTC, téléphonie VoIP et des services hauts débit, via une plate-forme
intégrée installée dans un central local. Etant plus compact que les technologies précédentes, ce
système permet d'utiliser plus efficacement l'espace précieux des centraux.
Avant que les MSANs aient été développés les opérateurs de télécommunications auraient eu
un tas de matériel dédié à la livraison d'une offre de service particulier. Par exemple :
Chacune des offres de services ci-dessus aurait exigé son propriétaire espace de rack,
l’alimentation et le câblage ainsi qu’une compétence potentiellement différente pour chaque
service en termes de la configuration, l'exploitation et la maintenance. Ceci est un modèle
coûteux. Chaque service nécessite son propre matériel dédié, des logiciels et les compétences pour
fonctionner. Le résultat global est augmenté CAPEX et OPEX. Le MSAN surmonte beaucoup des
restrictions de ces services en intégrant des fonctions de réseaux multiples en une seule
plateforme. Les clients orienté vers des services tels que la voix traditionnelle, DSL et les services
de lignes louées peuvent être approvisionné en des nouveaux services basés sur IP telles que
Ethernet optique, la VoIP et -Vidéo à la demande », le tout livré à partir du même matériel
‘MSAN’.
MSAN hub : est un MSAN qui comprend la Carte de signalisation NVPS cette carte est
chargée de gérer la signalisation de 5000 communications.
MSAN sous étendu : est un MSAN qui est lié directement à un MSAN hub et que toutes
les communications passante sont gérées par le MSAN hub.
MSAN distant : est un MSAN qui n’est pas relié directement à un MSAN hub mais il peut
être relié à un Switch du réseau et que toutes ses communications sont gérées par la carte
NVPS du MSAN hub, il s’agit des MSAN déployées pour remplacer les sous répartiteurs.
Le MSAN peut offrir deux catégories de services, ceux dits broadbands, qui exploitent une
large bande, il s’agit principalement des services triple play. Une autre catégorie de service est
dite narrowband basée sur une architecture NGN, il s’agit du POTS, RNIS, FAX, Teletax.
xDSL est une collection de technologies qui permet la transmission en large bande sur des paires
torsadées téléphoniques. Les modes de transmission en large bande incluent, (ADSL, SHDSL, et
VDSL).
Fig III.4.2 : Architecture xDSL
ADSL et SDSL est une technologie de transmission asymétrique qui est employée pour
transmettre des données avec un haut débit au-dessus de la paire torsadée. Le débit ascendant
de l’ADSL atteint 640 Kbits/s, et celui descendant atteint 20 Mbits/s.
- ADSL : L’ADSL fournit une bande passante totale de 1.104 MHz. En employant le
DMT, l’ADSL découpe la largeur de bande en 256 canaux (0-255) chaque canal de
4.3125 kHz. Puisque l’ADSL sur POTS est différent de l’ADSL sur RNIS, la division
des 256 canaux est différente.
Les porteuses 0-5 sont réservées pour transmettre les signaux de voix
analogue de 4 kHz.
Les porteuses de 6-31 sont employées pour transmettre des données uplink
sur la bande de 26-138 kHz.
Les porteuses de 32-255 sont utilisées pour transmettre des données
downlink sur la bande de 138-1104 kHz.
- SHDSL (Symetric High-bit rate Digital Subscriber Line) est une technologie de
transmission symétrique qui est utilisée pour fournir un accès haut débit au-dessus d'un
pair torsadée, avec une distance de transmission de 3 à 6 kilomètres.
- VDSL (Very high-bit rate Digital Subscriber Line) est une technologie de type xDSL,
(les signaux VDSL sont transportés sur une paire de cuivre, simultanément et sans
interférence avec la voix téléphonique). Elle permet d'atteindre de très hauts débits :
elle peut fournir de 13 à 55,2 Mb/s dans un sens et de 1,5 à 8 Mb/s dans l'autre ou, si
l'on veut en faire une connexion symétrique, un débit de 34 Mb/s.
Dans le service de VoIP, les signaux TDM sont convertis en paquets IP. De cette façon, des
signaux de voix à bande étroite peuvent être transmis au-dessus du réseau IP. Ceci réduit
considérablement le coût du service téléphonique. L’installation d’un appel de VoIP implique de
multiples dispositifs et exige l’appui de multiples protocoles et technologies.
L’AG a besoin de la technologie et des protocoles suivants pour réaliser le service de VoIP :
Technologie de traitement de paquet de voix, telle que le codec de voix et l’annulation d’écho. La
technologie réalise la conversion entre les signaux TDM et les paquets de voix, en améliorant la
qualité de service.
Le service RNIS est un standard de CCITT qui fournit des services intègres comme la voix, les
données et la vidéo .Le RNIS permet la transmission de ces services sur le même canal de données
simultanément. Il supporte deux types de services :
Basic rate interface(BRI): fournit un débit de 144kb/s, incluant deux canaux de type B avec
un débit de 64kb/s et un canal de type D avec un débit 16kb/s pour la signalisation.
a. Primary rate interface(PRI): fournit un débit de 2.048kb/s, incluant 30 canaux de type B
avec un débit de 64kb/s, et un canal de type D avec un débit de 64kb/s.
II.2.1 Généralités
Le FTTH signifie littéralement en français « fibre jusqu’au foyer ». Il s’agit d’une technologie
qui apporte de la fibre optique jusque chez l’abonné permettant l’accès à Internet et aux services
associés à des débits de 10 Mbit/s à 1 Gbit/s symétrique, soit des débits très supérieurs à ceux
accessibles via la paire de cuivre téléphonique. Deux solutions sont envisageables : les
commutateurs Ethernet (point à point) et le PON (point-multipoint).
PON : Le Passive Optical Networks est donc un réseau optique passif qui désigne un principe
de transport de niveau 1 en fibre optique. Il est utilisé dans les réseaux de desserte optique (par
exemple le FTTH). Le PON est caractérisé par une architecture fibre point-multipoint passive. Il
existe différents standards de PON, dont les plus répandus sont l’EPON et le GPON.
Le GPON est un protocole de troisième génération PON, il a été développé pour augmenter le
taux de données, cela devenant réalisables grâce aux progrès technologiques. GPON est capable
de transporter des cellules ATM dans une partie de ses trames de données utiles. Cependant,
GPON ajoute à ATM des transformations substantielle lorsque les paquets tels que les trames
Ethernet sont transmises. En
outre, puisque chaque cellule ATM de
53 octets a au moins 5 octets d’inutilisés,
ATM est inefficace dans sa
consommation de bande passante.
Le GPON propose un débit de 2488
Mb/s descendant (1244 Mb/s de débit
montant) partagé entre un maximum de
64 clients
Fig IV.1.1 : Débit proposé par le GPON
a. Débit :
Downstream 1244.16 Mbps/2488.32 Mbps
Upstream 155.52Mbps /622.08Mbps 1244.16Mbps/2488.32 Mbps
c. Portée logique :
Portée logique est la distance maximale entre ONU / ONT et OLT sauf
pour la limitation de la couche physique. En GPON la portée logique
maximale est définie comme 60 km
d. Portée physique :
Portée physique est la distance maximale entre le physique ONU / ONT et
OLT. En GPON deux options sont définies pour la portée physique: 10 km
et 20 km. Il est supposé que 10 km est la distance maximale sur laquelle
FP-LD peut être utilisé dans l'unité ONU pour des débits binaires élevés,
tels que 1,25 Gbps ou plus
e. Type de trafic :
Digital uniquement
II.2.4Architecture du GPON
- au niveau du central, un équipement actif, l’Optical Link Terminal (OLT) envoie et reçoit les
signaux lumineux porteurs des données. Chaque port de l’OLT est relié au coupleur
optique par une fibre unique
Fig IV.2.2 :Optical Line Terminal
chaque fibre sortant du coupleur est reliée à un équipement actif placé au niveau de chaque
logement : l’Optical Network Terminal (ONT pour le FTTH), interlocuteur direct de l’OLT.
Dans le cas le plus courant, tous les ONT émettent sur une même longueur d’onde (pour des
raisons de coût et de gestion des équipements).
Des règles régissant le partage de la fibre optique entre le coupleur et l’OLT sont nécessaires
dans les deux sens :
Chaque abonné ne reçoit que les informations le concernant. Tous les ONT reçoivent
l’ensemble des données mais seul l’ONT concerné les retransmet dans le réseau interne de
l’abonné. Le débit instantané du PON est partagé entre tous les abonnés recevant des données. Si
un seul abonné télécharge, il peut disposer de tout le débit maximum autorisé par le PON sauf
limitation mise en place par l’opérateur, par choix commercial ou technique vis-à-vis de son
réseau de collecte.
II.2.5.2Dans le sens montant :
Le coupleur étant passif, et les
ONT émettant tous dans la même
longueur d’onde, si les signaux émis par
deux ONT parvenaient
simultanément au coupleur, ils
ressortiraient sous la forme d’un mélange
illisible par l’OLT. On utilise donc un
partage du "temps de parole". L’OLT
attribue à tour de rôle à chaque ONT
un intervalle de temps (quelques
microsecondes) pendant lequel cet ONT est seul autorisé à émettre. S’il a beaucoup de données à
transmettre, l’OLT lui attribue davantage de temps de parole, et inversement elle le réduit pour les
ONT qui émettent peu. Une autre solution de partage dans le sens montant consiste à utiliser une
longueur d’onde par ONT (multiplexage en longueur d’onde), chacun disposant alors d’un
« couloir étanche » jusqu’à l’OLT. Cette solution est toutefois encore trop coûteuse pour que les
opérateurs envisagent des déploiements à grande échelle. Elle est en revanche utilisée, dans une
moindre mesure, afin que les données puissent être envoyées et reçues simultanément (full-
duplex) sur une même fibre, chaque sens employant une longueur d’onde distincte.
II.2.6Fonctionnement du GPON
Dans un réseau point-à-multipoint GPON les signaux venant des fibres de plusieurs abonnés
sont rassemblés par un diviseur/coupleur optique au sein d’une unique fibre reliée au central OLT
(Optical Line Terminal). Chaque client ne peut donc pas être “dégroupé” indépendamment. La
seule possibilité de mutualisation d’un réseau GPON est au niveau du "point de mutualisation" où
sont installés les coupleurs PON (La revente de bande passante est également possible mais cela
ne permet pas un développement de la concurrence).
GPON
Internet ONT
ONT
ONT
Optical Network Terminal
Nœud de raccordement Optique
NRO PM
OLT
Opticall Line Terminal
GPON est une technologie de transmission optique passive appliquée dans le FTTx, y compris
fibre jusqu'au bâtiment FTTB, fibre jusqu'au trottoir FTTC, la fibre jusqu’à la porte FTTD, la fibre
jusqu’à la maison FTTH, jusqu’à à la station de base mobile FTTB, fibre au bureau FTTP, et la
fibres pour le WLAN FTTW, pour voix, données, vidéo accès, des lignes privées, et des services
d'accès des stations de base
Fig IV.4.1 : Les technologies FTTH
II.3.1 Architecture :
II.3.2 Fonctionnement :
Le principe de fonctionnement des différents services est le suivant :on a des trames ATM qui
sont encapsulées par le modem ,lorsque ces trames arrivent a l’MSAN ,ce dernier fait une
correspondance entre (vpi,vci) et vlan pour construire des trames ethernet taguées par le vlan
correspondant ,en fin quand ces paquets IP aboutissent au BRAS ils seront achemines vers les
différents VPN selon la nature de chaque service.
II.3.2.2 Dans un réseau GPON :
Une seule fibre entre le central et chaque point de raccordement, puis répartition, une
seule fibre part alors pour chaque foyer.
Le réseau fibré qui circule dans l’immeuble est « mutualisé » entre tous les FAI qui
oeuvrent chacun dans des immeubles différents.
Chaque point de raccordement accueille jusqu’à 64 foyers
Le débit entre le point de raccordement et le central serait divisé par le nombre de
foyers connectés d’où de possibles ralentissements
II.3.3 Débit :
II.3.3.1Débit GPON:
à 1,2 Gbit/s. Toutefois, dans le cas des raccordements FTTH ou FTTC avec des lignes xDSL
asymétriques, de tels débits à grande vitesse en amont pourraient ne pas être nécessaires. En
conséquence, on a défini comme suit dans le réseau GPON les sept combinaisons suivantes de
vitesses de transmission:
II.3.3.2Débit MSAN :
Le MSAN proposer au client plusieurs services, avec un débit allant jusqu’à 20 et 50 mégas.
Ainsi, IPTV, visioconférence, multimédias par voix IP ainsi que d’autres services pour les
entreprises.
II.3.4 Service :
MSAN GPON
Cet équipement peut être adopté services asymétriques à large bande (par exemple,
comme solution vu qu’elle offre services de diffusion numérique, vidéo à la
des services Broadband (Xdsl, demande, téléchargement de fichiers, etc.).
IPtv, Voip) et Narrowband services symétriques à large bande (par exemple,
(POTS, RNIS) tout en se basant diffusion de contenus, courier électronique, échange
sur une architecture NGN. de fichiers, téléenseignement, télémédecine, jeux en
ligne, etc.).
service RTC et RNIS. Le réseau d'accès doit être en
mesure d'assurer de manière souple les services
téléphoniques à bande étroite.
Ce rapport est le résultat des travaux réalisés au cours de la période de mon stage au sein De
MobilInfo, qui m'a présenté une occasion profitable pour appliquer mes connaissances et affronter
la vie professionnelle.
Dans le cadre du besoin de plus en plus urgent des services multimédia, tous les opérateurs
dans le monde ont besoin de déployer des architectures et des technologies qui permettent de
satisfaire les besoins de leurs abonnés. C'est dans ce cadre que s'inscrit mon projet de fin d'études
qui avait pour objectifs finaux d'étudier des nouvelles technologies telles que le MSAN et le
GPON ainsi que la réalisation d’une étude comparative entre les deux afin de proposer par la suite
la solution la plus adéquate aux opérateurs.
Nous envisageons comme perspectives, le déploiement de la solution GPON dans l’ensemble du
territoire marocain afin qu’elle puisse offrir des services, à la fois large bande et bande étroite et
d’offrir par la même occasion une amélioration de la qualité de service.
Bibliographie
[BADI, AA] Abdelghani Badi, «Cours No 3 » Technologie ADSL, année de la rédaction, 2015.
http://www.lemaghrebdz.com/?page=qui_sommenous ’ revue’
Webographie
http://www.docstoc.com/docs/110197234/RNIs-_-RTC-1
https://lafibre.info/gpon/comprendre-les-differences-entre-la-fibre-gpon-p2p-active-ethernet-fttla/
http://www.forth.co.th/en/products/telecom/detail.php?ELEMENT_ID=627
http://elwatan.com/regions/centre/alger/telephonie-l-internet-haut-debit-msan-generalise-16-03-
2015-289864_148.php
http://www.algerie360.com/algerie/lancement-du-msan-en-algerie-le-haut-debit-a-la-portee-de-
tout-le-monde/