Nombre 

: Genesis Brito de la Cruz Matricula : 2019-3200524

Le référendum consiste en un procédé par lequel le peuple participe à

l'élaboration de la loi. Il renvoie à la démocratie semi-directe et permet à la loi
de devenir parfaite par le consentement du peuple.

L'article 11 de la Constitution du 4 octobre 1958 instituant la Ve République est

partie du Titre II concernant plus précisément le Président de la République et
fut modifié à trois reprises depuis l'entrée en vigueur de la Constitution dont la
dernière remonte à la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008. Cet article définit la
procédure du référendum législatif.

Jusqu'à l'adoption de la Constitution en 1958, la pratique du référendum en

France était source d'inquiétudes notamment du fait de l'utilisation des
plébiscites lors du Premier et du Second Empires. De même, l'appel au peuple
mettrait également à l'écart le Parlement composé de l'Assemblée nationale et
du Sénat du processus législatif alors que ces deux chambres sont pourtant
composantes de la représentation nationale.

Il aura alors fallu attendre l'instauration de la Ve République pour que le recours

au référendum soit rétabli et devienne une technique de démocratie qui
permette au peuple français de s'exprimer sur des thématiques particulières.

Même si le recours au référendum demeure en France relativement limité, le

Général de Gaulle fut le Président de la République qui en usa le plus avec
quatre référendums proposés à son actif entre le 8 janvier 1961 et le 27 avril
1969. Pourtant, l'article 3 de la même Constitution prévoit que le référendum
constitue ce mode d'expression démocratique...

Au vu de la pratique nationale du référendum, l'intérêt de cet article 11 de la

Constitution du 4 octobre 1958 réside davantage dans l'utilisation qui en a été
faite plutôt que dans l'existence de cette norme constitutionnelle. Dans la
pratique, les avantages du référendum l'emportent sur ses inconvénients. Le
référendum ne constituerait-il pas un procédé constitutionnel au profit du
Président de la République ?

Le référendum constitue une possibilité pour le Chef de l'État de consulter le

peuple (I) même si la consultation du peuple par lui est soumise à des matières
déterminées par le texte constitutionnel (II).
Exemple de plan
I. Le référendum : une possibilité pour le Président de la République de consulter le peuple
A. Une distinction entre la théorie et la pratique à effectuer
Lorsqu'il s'agit de l'initiative même du référendum, l'alinéa premier de l'article 11
prévoit que si le Président de la République peut proposer un projet de loi au
référendum, il faut préalablement que cela s'effectue sur proposition conjointe
des deux assemblées formant le Parlement ou du gouvernement lorsque la
session parlementaire est effective afin que celui-ci puisse réagir.

Toutefois, la pratique se distingue de la théorie : et donc, dans tous les cas où

un tel référendum eut lieu, il l'a été à l'initiative du gouvernement et jamais du
Parlement.

Cette possibilité pour le Parlement de proposer au Chef de l'État une

proposition de loi au référendum a été introduite en droit français par la réforme
intervenue le 23 juillet 2008. Celui-ci disposera d'un délai fixé par une loi
organique.
B. L'importance du rôle du Président de la République
La possibilité pour le Président de la République de recourir à l'article 11 de la
Constitution est un pouvoir non contresigné même si la soumission du projet de
loi portant sur les matières prévues par cet article est effectuée sur proposition
du gouvernement en vertu de son alinéa premier.

Ainsi, cela montre l'importance du rôle du Président de la République en la

matière en ce qu'il peut décider - ou non - de soumettre ce projet de loi au
référendum plutôt qu'à la représentation nationale et donc directement face
au Parlement français. Il lui reviendra aussi de promulguer la loi pour le cas où
le projet aura été approuvé par le peuple, et ce, dans un délai de quinze jours
en vertu de l'article 11 in fine.

En outre, le décret pris par le Président de la République de soumettre le projet

ou la proposition de loi étant un acte de gouvernement, il est impossible
d'effectuer un recours contre celui-ci à l'exception tout de même des décrets qui
l'organisent.

II. La consultation du peuple soumise à des matières déterminées par le texte

constitutionnel
A. La liste limitative des matières entrant dans le champ d'application de l'article 11
Il est revenu aux réformes étant intervenues le 4 août 1995 ainsi que le 23 juillet
2008 de modifier la liste limitative des domaines dans lequel l'article 11 de la
Constitution peut être utilisé. Ces domaines ont donc été actualisés à plusieurs
reprises et se sont basés sur des travaux du Comité Vedel pour la première
révision et du Comité Balladur pour la seconde qui a eu pour ambition de
moderniser les institutions de la Ve République.

Parmi ces matières, ces domaines de l'article 11 de la Constitution se trouvent

les domaines relatifs à l'organisation des pouvoirs publics, la ratification d'un
traité international lorsque celui-ci impacte sur le fonctionnement des institutions
ainsi que des réformes concernant la politique économique, sociale et
environnementale ; ce dernier domaine et plus précisément les politiques
sociales furent fortement débattus lors de l'adoption du mariage pour les
couples de mêmes sexes.

Ainsi, à titre indicatif, il est revenu à la seconde révision de 2008 de prévoir la

procédure du référendum d'initiative partagée également dénommée
référendum d'initiative minoritaire.
B. Le référendum législatif, un référendum en mutation
La dernière révision constitutionnelle du 23 juillet 2008 a introduit le référendum
d'initiative partagée aux alinéas troisième et sixième dont l'initiative appartient
aux parlementaires même si le soutien effectif des électeurs, des citoyens
français est une condition supplémentaire à l'initiative qui leur est offerte par le
texte constitutionnel.

Pourtant, il est important de noter que le texte constitutionnel ne fait référence à

aucune des deux appellations de ce mécanisme : que ce soit le référendum
d'initiative populaire ou d'initiative partagée. Il aura fallu attendre l'entrée en
vigueur de la loi organique du 6 décembre 2013 intervenue le 1er janvier 2015
pour que le mécanisme soit mis en oeuvre.

Toutefois, une critique importante pèse sur ce mécanisme constitutionnel. C'est

notamment le cas de la critique visant à dire que seuls les grands partis sont en
mesure de proposer un tel référendum dans la mesure où ces derniers
disposent d'au moins 185 parlementaires (condition constitutionnelle contenue
à l'article 11). En fait, la démocratisation du processus législatif ne serait qu'un
leurre, une illusion du fait des conditions d'application difficiles prévues par le
texte constitutionnel.
Traducción

El referéndum es un proceso mediante el cual el pueblo participa en la

redacción de la ley. Se refiere a la democracia semidirecta y permite que la ley
se perfeccione con el consentimiento del pueblo.

El artículo 11 de la Constitución de 4 de octubre de 1958 que establece la

Quinta República forma parte del Título II relativo específicamente al
Presidente de la República y fue reformado en tres ocasiones desde la entrada
en vigor de la Constitución, la más reciente en la Ley Constitucional del 23 de
julio. 2008 . Este artículo define el procedimiento para el referéndum
legislativo .

Hasta la aprobación de la Constitución en 1958, la práctica de los referendos

en Francia era motivo de preocupación, en particular debido al uso de
plebiscitos durante el Primer y Segundo Imperio. Asimismo, el llamamiento al
pueblo también excluiría del proceso legislativo al Parlamento integrado por la
Asamblea Nacional y el Senado, aunque estas dos cámaras son componentes
de la representación nacional.

Fue entonces necesario esperar a la instauración de la Quinta República para

restablecer el uso de referéndums y convertirse en una técnica de democracia
que permita al pueblo francés expresarse sobre temas particulares.

Si bien el recurso al referéndum sigue siendo relativamente limitado en Francia,

el general de Gaulle fue el presidente de la República que más lo utilizó con
cuatro referendos propuestos en su haber entre el 8 de enero de 1961 y el 27
de abril de 1969. Sin embargo, el artículo 3 de la misma Constitución dispone
que el referéndum constituye este modo de expresión democrática ...

En vista de la práctica nacional del referéndum, el interés de este artículo 11 de

la Constitución de 4 de octubre de 1958 reside más en el uso que se hizo de él
que en la existencia de esta norma constitucional. En la práctica, las ventajas
del referéndum superan a sus desventajas. ¿No constituiría el referéndum un
proceso constitucional en beneficio del Presidente de la República?
El referéndum constituye una posibilidad para que el Jefe de Estado consulte al
pueblo (I) incluso si la consulta del pueblo por él está sujeta a las materias
determinadas por el texto constitucional (II).
Plan de muestra
I. El referéndum: posibilidad de que el Presidente de la República consulte al pueblo
A. Una distinción entre teoría y práctica a realizar
En cuanto a la iniciativa del referéndum en sí, el primer párrafo del artículo 11
establece que si el Presidente de la República puede proponer un proyecto de
ley al referéndum, deberá hacerlo primero a propuesta. Conjunta de las dos
asambleas que forman el Parlamento o del gobierno cuando la sesión
parlamentaria sea efectiva para que pueda reaccionar.

Sin embargo, la práctica difiere de la teoría y, por lo tanto, en todos los casos
en que se llevó a cabo dicho referéndum, fue por iniciativa del gobierno y nunca
del Parlamento.

Esta posibilidad de que el Parlamento proponga al Jefe de Estado un proyecto

de ley en el referéndum fue introducida en la ley francesa por la reforma que se
llevó a cabo el 23 de julio de 2008. Esta última tendrá un plazo fijado por una
ley orgánica.
B. La importancia del rol del Presidente de la República
La posibilidad de que el Presidente de la República recurra al artículo 11 de la
Constitución es una facultad no refrendada aunque la presentación del
proyecto de ley relativo a las materias previstas en este artículo se realice a
propuesta del Gobierno en virtud de su párrafo primero.

Así, esto demuestra la importancia del papel del Presidente de la República en

esta materia en el sentido de que puede decidir -o no- someter este proyecto
de ley a referéndum y no a la representación nacional y, por tanto,
directamente al Parlamento francés . También le corresponderá promulgar la
ley si el proyecto ha sido aprobado por el pueblo, y esto, en el plazo de quince
días conforme al artículo 11 en multa .

Además, al ser un acto de gobierno el decreto del Presidente de la República

para presentar el proyecto de ley o propuesta de ley, es imposible apelar contra
él, excepto en el caso de los decretos que organice.

II. La consulta de las personas en las materias determinadas por el texto constitucional
A. La lista restrictiva de asuntos que entran en el ámbito del artículo 11
Volvió a las reformas llevadas a cabo el 4 de agosto de 1995 y el 23 de julio de
2008 para modificar la lista restrictiva de áreas en las que se puede utilizar el
artículo 11 de la Constitución. Por lo tanto, estas áreas se han actualizado
varias veces y se basaron en el trabajo del Comité Vedel para la primera
revisión y del Comité Balladur para la segunda, que tenía como objetivo
modernizar las instituciones de la Quinta República.

Entre estos asuntos, estos ámbitos del artículo 11 de la Constitución son los
relacionados con la organización de los poderes públicos, la ratificación de un
tratado internacional cuando éste incida en el funcionamiento de las
instituciones, así como las reformas en materia económica, social y social.
Política de medio ambiente; esta última área y más específicamente las
políticas sociales fueron fuertemente debatidas durante la adopción del
matrimonio para parejas del mismo sexo.

Así, a título indicativo, se volvió a la segunda revisión de 2008 para prever el

procedimiento del referéndum de iniciativa compartida también llamado
referéndum de iniciativa minoritaria.
B. El referéndum legislativo, un referéndum cambiante
La última revisión constitucional del 23 de julio de 2008 introdujo el referéndum
de iniciativa compartida en los párrafos tercero y sexto, cuya iniciativa
pertenece a los parlamentarios aunque el apoyo efectivo de los votantes y
ciudadanos franceses es una condición adicional a la iniciativa que les es
propia. por el texto constitucional.

Sin embargo, es importante señalar que el texto constitucional no hace

referencia a ninguno de los dos nombres de este mecanismo: ya sea el
referéndum de iniciativa popular o de iniciativa compartida. No fue sino hasta la
entrada en vigencia de la ley orgánica del 6 de diciembre de 2013, que tuvo
lugar el 1 de enero de 2015, para que se implementara el mecanismo.

Sin embargo, existe una crítica importante a este mecanismo

constitucional. Este es particularmente el caso de la crítica dirigida a decir que
solo los partidos principales pueden proponer dicho referéndum en la medida
en que tengan al menos 185 parlamentarios (condición constitucional contenida
en el artículo 11). De hecho, la democratización del proceso legislativo sería
solo una ilusión, una ilusión por las difíciles condiciones de aplicación que
prevé el texto constitucional.