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République Algérienne démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieure et de la Recherche


Scientifique
Université Echahidhamma Lakhdar-El Oued

Faculté de Technologie
Département: Génie Des Procédés
Spécialité: Génie Chimie - 1èreAnnée
Master
Exposé sur

Les principaux
Régulateurs

Présenté par: Groupe:


Nom et Prénom MOKHTAR BERIBECHE 06

Année universitaire 2020/2021


.1- Régulation tout ou rien (discontinue).
Ce mode d'action est essentiellement discontinu. Sa réalisation impose de se fixer une
limite inférieure et une limite supérieure. Lorsque la mesure atteint la limite inférieure,
l'actionneur prend une position particulière (arrêt ou marche pour une pompe, ouvert ou
fermé pour une vanne). De façon analogue, le fait d'atteindre la limite supérieure place
l'actionneur dans la position contraire. La mesure oscille donc entre ces deux valeurs
extrêmes et sa variation prend une allure en dents de scie. Ce réglage simple, bon marché
présente l'inconvénient d'être peu précis. D'autre part, ce dispositif ne peut s'appliquer qu'à
des installations présentant une inertie suffisamment grande provoquant une fréquence
d'oscillation faible afin de ne pas solliciter les organes de commande trop souvent, ce qui
réduirait leur durée de vie.
2-La régulation Proportionnelle (P) .
Imaginons un meilleur système : une vanne 3 voies mélangeuse qui modulerait la
température d’alimentation d’un radiateur pour que celui-ci reçoive la température d’eau
juste nécessaire, telle que l’émission de chaleur du radiateur soit justement égale aux
déperditions de la pièce. C’est dans ce cas que la température d’ambiance serait stable.

Soit une consigne fixée à 20°C. Supposons au départ une température ambiante inférieure
à la consigne, il faut chauffer.

Supposons que la vanne soit toute ouverte pour 17°C (écart de 3° par rapport à la
consigne). De l’eau très chaude arrive, la température ambiante monte et arrive à 18,5°.
L’écart est alors de 1,5°C et la vanne n’est plus ouverte qu’à 50 %.

Hélas, arrivée à 19°C, plus rien ne bouge : la température du local est stabilisée et
l’ouverture de la vanne aussi : elle est ouverte au tiers de sa valeur maximal

La régulation Proportionnelle – Intégrale (PI)


En agissant avec une force proportionnelle à l’écart entre l’ambiance et la consigne, un
écart subsiste en permanence. On décide dès lors que la force d’intervention aura deux
composantes. La première, c’est la force proportionnelle à l’écart, comme dans la première
solution ci-dessus. Mais une deuxième force la complète : une force proportionnelle à
l’intégration de l’écart dans le temps, c’est-à-dire proportionnelle à la somme de tous les
écarts mesurés en permanence.

Si la température se stabilise à 19°C, de par la composante proportionnelle, un écart de


1°C subsiste. Tous les “pas de temps”, le régulateur va mesurer cet écart et l’additionner à
la valeur d’une case “mémoire”. L’ouverture de la vanne sera donnée par la somme des 2
composantes. Tant que la consigne ne sera pas atteinte, la composante Intégrale
augmentera, la vanne s’ouvrira un peu plus, jusqu’à atteindre cette fois la consigne.

Une fois celle-ci atteinte, l’écart est nul et la composante intégrale n’est plus modifiée
(puisqu’elle additionne une valeur “0”).Si la consigne est dépassée, l’écart sera négatif et
la composante intégrale diminuera.

3- .La régulation Proportionnelle – Intégrale (PI).

En agissant avec une force proportionnelle à l’écart entre l’ambiance et la consigne, un


écart subsiste en permanence. On décide dès lors que la force d’intervention aura deux
composantes. La première, c’est la force proportionnelle à l’écart, comme dans la première
solution ci-dessus. Mais une deuxième force la complète : une force proportionnelle à
l’intégration de l’écart dans le temps, c’est-à-dire proportionnelle à la somme de tous les
écarts mesurés en permanence.

Si la température se stabilise à 19°C, de par la composante proportionnelle, un écart de


1°C subsiste. Tous les “pas de temps”, le régulateur va mesurer cet écart et l’additionner à
la valeur d’une case “mémoire”. L’ouverture de la vanne sera donnée par la somme des 2
composantes. Tant que la consigne ne sera pas atteinte, la composante Intégrale
augmentera, la vanne s’ouvrira un peu plus, jusqu’à atteindre cette fois la consigne.

Une fois celle-ci atteinte, l’écart est nul et la composante intégrale n’est plus modifiée
(puisqu’elle additionne une valeur “0”).Si la consigne est dépassée, l’écart sera négatif et
la composante intégrale diminuera.

Dans le fond, cette composante intégrale ne pourrait-elle travailler seule ? Non, elle est
trop lente pour réagir efficacement à des variations de la demande thermique. Il faudrait
diminuer son pas de temps (diminuer le “temps d’intégration”) mais alors à nouveau le
système devient instable.

4-La régulation Proportionnelle – Intégrale – Dérivée (PID).

Dans les installations de conditionnement d’air, le fluide à réguler peut être de l’air. Or,
n’ayant que peu de capacité thermique, l’air verra sa température varier très rapidement en
fonction de la position de la vanne de réglage. Il faut donc ajouter une 3ème composante à
la grandeur de réglage : une force dont la valeur est d’autant plus grande que l’écart varie
rapidement, c’est-à-dire d’autant plus grande que la “dérivée” de l’écart par rapport au
temps est élevée.

La valeur de la “grandeur réglée”, la température de l’eau de radiateur (ou ici l’ouverture


de la vanne) sera le résultat d’une addition de 3 grandeurs : une composante
proportionnelle à l’écart existant (P), une composante proportionnelle à l’intégrale de
l’écart dans le temps (I) et une composante proportionnelle à la dérivée de l’écart (D).

Reste à affiner les bandes proportionnelles, temps d’intégration et temps de dérivation


pour adapter l’importance respective de ces 3 composantes . C’est le travail du “metteur au
point” de l’installation de régulation qui affine les valeurs de base réglées d’usine

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