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Yassine 2018/2019
ou, au contraire, restreindre, leur domaine d’application. Mais c’est déjà évoquer les questions de
l’interprétation stricte et de la qualification.
– L’interprétation stricte produit cette conséquence que le juge pénal doit appliquer le texte, tout le
texte, mais rien que le texte ; qu’il ne peut y faire entrer des comportements non incriminés pour ne pas
porter atteinte aux libertés individuelles. Au fil des infractions, nous constaterons cependant que le
principe d’interprétation stricte n’est pas toujours observé strictement (!) par nos juridictions…
– La qualification est un mécanisme intellectuel de comparaison des faits commis par l’agent avec
les faits incriminés par la loi. En droit pénal spécial, la qualification joue un rôle central : le magistrat du
parquet lorsqu’il reçoit un appel à la permanence ou lorsqu’il reçoit une procédure par courrier se pose
immédiatement la question de savoir quelle qualification pénale correspond aux faits qui lui sont
présentés. De la même façon, l’avocat de la victime qui envisage de porter plainte s’interroge sur la
qualification. Ceci suppose une connaissance parfaite des différentes infractions pénales, tant dans leurs
éléments constitutifs que dans les principes qui guident leur répression.
L’objectif du droit pénal spécial ;
En fin le DPS a pour objectif l’étude des incriminations déterminées par le législateur dès
lorsque celui-ci estime que certains agissements susceptibles de troubler l’ordre public.
Le DPS prend donc chaque incrimination de catalogue législatif de façon particulière,
individuel pour en préciser, sous la lumière des grands principes qu’offre le DPG.
1-La nature (définition de base légale de l’infraction)
2-Les éléments constitutifs
3-Le régime juridique du point de vue :
→ De La protection -et- → De La peine applicable.
Le DPS est la concrétisation de la règle pénale au regard de l’infraction.
I. L’apport du droit pénal spécial (DPS) :
L’apport du DPS, consiste à répondre à son objet ;
-Définition de l’infraction
-Préciser sa base légale, (texte)
-Disséquer ses éléments constitutifs (analyse)
-Indiquer son régime juridique
NB : L’Apport du DPS n’est que la technique d’analyse de toutes infractions… :
→qualification des faits
→interprétation de la loi pénale.
1. -Définition de l’infraction
Action ou omission violant une norme de conduite strictement définie par un texte
d’incrimination entrainant la responsabilité pénale de son auteur. Elle peut être constitutive d’un
crime, d’un délit ou d’une contravention en fonction des peines prévues par le texte
La méthode exégétique :
Le première reflexe en DPS est de rechercher la base légale, le texte incriminateur, pour
vérifier si le législateur y a définir l’infraction. Se référer aux textes des lois pour en ressortir la
définition du législateur. S’il y en a une, le DPS s’en tient à celle-là, généralement elle n’est pas
toujours claire.
D’où un travail d’analyse d’approfondissement exégétique du texte légale qui conduit
d’analyse conceptuelle ou à celle des contenus. L’analyse des concepts est celle des contenus
sont des techniques propre à la méthode exégétique que pour comprendre l’infraction.
2. Rechercher et préciser la base légale catégorie pénale ?
Les infractions sont répertoriées par le CPM (Livre III) selon qu’elles sont dirigées contre :
-La sureté de l’Etat et la sécurité publique.
-Les personnes
-et Les biens…
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NB : La protection pénale doit tout d’abord s’appliquer aux personnes tout a leurs biens,
qu’a leur intégrité physique, tout comme celle de la famille, que celle de l’Etat qui
implique la protection des biens publics et de l’ordre et la sureté publique.
Les grand catégories pénales de notre cours seront classées, ainsi :
1-Les biens
2-les personnes
3-La famille
4-L’Etat ou plus globalement l’ordre public
5-M’humanité dans son ensemble.
3. Disséquer les éléments constitutifs de l’infraction
Il s’agit de déstructurer l’infraction
Ce n’est qu’en parlant de la loi, l’on met en exergue la structure légale de l’infraction ;
Une méthode qui permet de découvrir que :
- Un élément légal
- Un élément matériel, l’acte, le comportement
- Un élément moral, l’intention ou encore l’élément psychologique.
4. Indiquer le régime répressif : La sanction
La sanction est déduite de la règle pénale, Ainsi, l’exégèse avec l’analyse des concepts et
des contenus reste de mise.
En effet, généralement la peine est indiquée dans les textes légaux sauf en cas de règle
pénale imparfaite. La règle parfaite est celle qui contient un élément incriminant et un élément
sanctionnateur.
C’est l’élément sanctionnateur qui permet de dégager le régime répressif. En cas de règle
imparfaite, l’élément incriminateur sera recherché dans une autre disposition.
La règle pénale de fond contient le régime répressif, reste le régime procédural à chercher
dans la règle pénale de forme. Parce que le législateur prévoit une procédure spécifique pour
certaine infraction par exemple adultère.
Thèmes des cours :
I. Les infractions contre les biens
II. Les infractions contre les personnes
III. Les infractions contre l’ordre familial et les mœurs
IV. Des infractions portant atteinte aux libertés et aux droits garantis aux citoyens
V. Des infractions comme contre la sureté de l’Etat
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En droit romain et sous l’ancien régime il n y avait pas cette division en catégorie, il
n’existait qu’une seul infraction : La futur, infraction qui s’appliquait à l’ensemble des
appropriations frauduleuses sous toutes leurs formes.
Sous la révolution, cette infraction éclaté en trois, cet éclatement a nécessité de définir
chacune d’elle pour qu’elles ne se recoupent pas. Régulièrement de nouvelle infraction ont été
rajoutées pour compléter :
§1. Le vol
§2. L’escroquerie (la filouterie)
§3. L’abus de confiance
Les appropriations frauduleuses réalisées de trois grandes façons différentes (trois
types d’actes sont punis) :
1. Appréhension
2. Tromperie
3. Détournement
§1. Vol :
1. Appropriation frauduleuse par appréhension
L’appropriation d’une chose qui se trouve entre les mains d’autrui. Elle correspond à deux
situations qui ont une caractéristique commune :
-Appréhension par soustraction : le vol
-Appréhension par extorsion, c’est l’extorsion proprement dite et le chantage.
Vol simple :
Il se distingue de l’escroquerie et de l’abus de confiance, parce qu’il donne lieu à une
atteinte violente contre des biens. Il peut très bien exister sans violence conte les personnes.
Définition : « Le vol est la soustraction frauduleuse de la chose d’autrui ». Art 505 CPM
« Quiconque soustrait frauduleusement une chose appartenant à autrui est coupable de vol et puni de
l'emprisonnement d'un à cinq ans et d'une amende de 200 à 500 dirhams ».
(En droit pénal tout peut être volé quelle que soit ses conditions juridique du moment qu’on peut
déplacer.
Conclure :
En droit pénal, la notion de meuble ne correspond pas au droit civil. Car est meuble tout
ce qui peut être transporté, et les immeubles soit par destination (bétail, machines…) ou par
nature (récolte, arbre récolte gravier : dès qu’ils sont détachés de l’immeuble principal) sont des
choses qui peuvent parfaitement être volées.
1.2.La propriété d’autrui :
L’appropriation à autrui induit qu’il ne peut pas y avoir de vol de sa propre chose (sauf en
cas de gage), ou d’un être humain (l’abolition de l’esclavage, séquestration : atteinte à la liberté
individuelle).
L’appropriation doit être effective, a contrario toute chose non appropriée ne peut faire l’objet
d’un vol :
-il y a les choses sans maitre, qui n’a jamais été appropriée (gibier, le poisson).
-Les choses abandonnées, que leur propriétaire, définitivement délaissé.
L’appropriation effective n’existe donc pas sur des objets n’appartenant à personne, ou
sur des objets, autrefois propriété privé, ont été abandonnés par le propriétaire, volontairement.
NB. Il y a une difficulté à distinguer les choses abandonnées et perdues. La distinction est
fonction de caractères de celle-ci. « On présume que la chose de valeur n’est pas abandon
mais perdu ».
***Le vol des choses indivises :
Un cohéritier qui soustrait des objets de la succession laissée par le défunt. Le
copropriétaire qui s’approprie les fruits d’un immeuble indivis. S’il est vrai que l’indivisaire à un
droit sur la chose, c’est sous la réserve des droits concurrent des autres copropriétaires, sinon il
y a vol sous la chose est indivise. La soustraction de la chose indivise est un vol.
2. La soustraction : élément matériel
La soustraction se présente comme l’élément matériel du vol c'est-à-dire comme l’acte qui
est puni au titre d’un vol.
La jurisprudence a donné deux définitions successives de la soustraction :
2.1. La soustraction matérielle (l’acte) ;
Appréhension au sens physique de la chose d’autrui. C’est la définition initiale (classique) de
la soustraction : « la soustraction est entendu comme un agissement que l’on assimile un
déplacement matériel de la chose, l’insu et contre le gré du propriétaire ou possesseur
légitime ». (Soustraction : est l’appropriation frauduleuse par appréhension de transfert d’une
chose à un autre, volontairement ou involontairement)
Pas de soustraction lorsque la chose est remise volontairement de la part d’un propriétaire
ou du possesseur légitime.
**Remise volontaire de la chose : écarte toute idée de soustraction même s’il fait par
erreur, et celui qui conserve ce que lui à été remise n’est pas coupable de vol, tel est en cas
de : →client qui conserve la monnaie vendu par une hôtesse de caisse vendu par erreur.
→celui qui obtient une somme supérieure au montant saisie auprès d’un distributeur de billets
(suppose une formulation correcte de la carte). ≤Donc le 1er cas n’est pas un vol≥
**Remise involontaire de la chose : lorsqu’elle émane d’une personne dont la volonté n’est
pas tout à fait libre et consciente, soit lorsqu’elle a été provoqué par son bénéficiaire. ≤Donc le
2ème cas est un vol≥
NB : Les deux cas ne conduisent pas la même incrimination.
a. Les incriminations pour vol : lorsque le prévenu profite de la situation pour se faire
remettre des choses par une personne dont le consentement n’est pas totalement consciente
soit parce que :
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a. Temps du vol :
*Nuit, (art 509-510) associée d’autres circonstances : effraction escalade, usage de faux clés,
de même la violence.
*Calamité (art 510, al5) : accident, incendie, inondation.
b. Lieu du vol : maison habité, chemin, routes, pistes… (trame, jardin)
c. Qualité de l’auteur : salarié, domestique…
d. Mode d’exécution : vol à main armer, pluralité d’auteurs, emploi de véhicule, effraction,
escalade, violence, menaces, usages de faux titre, usurpation de fonction.
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Définition:
(Art 540-541-542) ; l’escroquerie est le fait par toute personne d’induire astucieusement en
erreur d’une personne :
-Par des affirmations fallacieuses ;
-ou par la dissimulation des faits vrais ;
-ou d’exploiter astucieusement l’erreur où se trouvait une personne et la déterminer ainsi à des
actes préjudiciable à ses intérêts où à ceux d’un tiers, en vu de se procurer ou de procurer un
profit pécuniaire illégitime.
Autrement dit : l’escroquerie est le fait (soit par l’usage : d’un faux nom ou d’une fausse
qualité, soit par l’abus d’une qualité vraie, soit par l’emploi de manœuvres frauduleuses) ;
-de tromper une personne physique ou morale.
-et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d’un tiers, à remettre des fonds des
valeurs consentir un acte opérant obligation ou décharge.
Généralement L’Escroquerie est un délit correctionnel.
A. Escroquerie spéciales :
1- La disposition de biens inaliénables ;
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B. La Filouterie :
(Fraude voisines de l’escroquerie)
La Filouterie consiste à faire remettre une chose ou octroyer un service qui est payant sans
s’acquitter du prix :
1-Filouterie d’aliments. Art 532 al1; « Quiconque, sachant qu'il est dans l'impossibilité
absolue de payer, se fait servir des boissons ou des aliments qu'il consomme en tout ou en
partie dans des établissements à ce destinés, même s'il est logé dans lesdits établissements,
est puni de l'emprisonnement d'un à six mois et d'une amende de 200 à 250 dirhams ». Par
exemple ; repas de restaurant…)
2-Filouterie de logement, Art 532 al2, « La même peine est applicable à celui qui, sachant
qu'il est dans l'impossibilité absolue de payer, se fait attribuer une ou plusieurs chambres dans un hôtel ou
auberge et les occupe effectivement »
3-Filouterie de carburant
4-Filouterie de taxi, Art 533, « Quiconque, sachant qu'il est dans l'impossibilité absolue de
payer, a pris en location une voiture de place est puni de l'emprisonnement d'un à trois mois et d'une
amende de 200 à 500 dirhams ».
Sanction : 1 à 6 mois d’emprisonnement et d’une amende de 200 à 250 DH, art 532 - 533 ;
C. L’abus de confiance :
(Appropriation frauduleuse par détournement)
Ce qui caractérise le détournement et de le distinguer de l’appropriation et de la
tromperie, c’est que la notion de détournement renvoie à une catégorie d’actes qui ont tous en
communs de donner lieu à la modification de la destination d’un bien.
La plus souvent le détournement intervient dans une hypothèse où l’auteur détient la
chose. C’est l’hypothèse privilégiée du détournement que la rend particulièrement efficace car
cette détention préalable de la chose à l’auteur de dissimuler son détournement à la victime,
celle-ci n’est pas en position pour empêcher le détournement.
Dans une hypothèse plus marginale : le détournement va porter sur une chose qui est
restée entre les mains de la victime. Il va certes consister à en modifier la destination, mais il va
aussi à donner lieu à l’appréhension de cette chose entre les mains de la victime.
Même s’il existe d’autre infraction de détournement : le détournement de gage, d’objet
saisis et l’organisation frauduleuse de son insolvabilité, le blanc-seing…
La principale infraction reste l’abus de confiance qui ne peut exister que dons la première
hypothèse, car il suppose la détention préalable de chose par son auteur.
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LE RECEL
➢ Le recel punit génériquement une catégorie d’actes qui se connait à la suite d’une
précédente infraction et qui tend à en aider les auteurs, c’est une criminalité de profit à la
suite d’une atteinte aux biens.
➢ Initialement le recel était puni comme un cas de complicité et donc pas autonome
jusqu’en 1915, c’est un complice.
➢ Criminologiquement le recel n’est pas totalement assimilable à la complicité car elle n’a
aucun lien avec la commission de l’infraction principale : il n’y participe pas mais en
profite.
DEFINITION :
« Quiconque, sciemment recèle en tout ou en partie des choses, soustraites, détournées ou
obtenues à l’aide d’un crime ou d’un délit… » Article571 du CPM.
➢ Selon André VITUS et Roger MERLE, le recel consiste à recevoir et détenir une ou
plusieurs choses qu’on sait provenir d’un crime ou d’un délit.
➢ Plus fréquemment, le receleur cherche à tirer bénéfice de sa participation à l’acte du
coupable dans un but lucratif.
➢ Le recel suppose donc une condition préalable constituée par l’infraction ayant procuré les
choses recelées et comporte un élément matériel et un élément intentionnel.
La chose recelée
✓ L’infraction d’origine
- Tout d’abord, il est impératif que la chose provienne d’un crime ou d’un délit sans aucune
limitation. Peu importe le crime ou le délit d’origine dès lors qu’une chose y est issue et
qu’il y a un lien. Article 571 du CPM : l’existence juridique du recel.
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- La généralité du texte ne fait pas de distinction entre les différents crimes et délits à
l’origine de la chose recelées (enlevée, détournée, ou détenue par tromperie), exclut les
contraventions.
N.B
Faut-il que provenance délictuelle ou criminelle soit reconnue par une juridiction pénale ?
Précédemment condamnée ?
-----------------------------
Ce qui compte, c’est l’existence antérieure d’une infraction punissable et non pas d’une
infraction punie.
En revanche, il est impératif que l’infraction soit objectivement punissable ; A l’ opposé,
toute les causes subjectives qui font obstacle à la commission de l’infraction n’ont aucun effet
sur le recel ultérieur (l’erreur, la contrainte, le trouble psychique…). Le fou qui dérobe une
chose, si quelqu’un en profite derrière, il y a recel. C’est le cas de grâce, de l’immunité familiale
qui ne fait pas.
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La répression
Est puni de l’emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 200 à 2000 dirhams.
Article 571 du CPM.
Le coupable en cours aussi également l’interdiction d’un ou plusieurs des droit
mentionnés à l’article 40 du CPM (article 573 du CPM).
Blanchiment de capitaux :
Blanchiment : Délai de conséquence procédé par une autre infraction, auparavant
blanchiment maint le blanchiment. Il est à rapprocher du recel, c’est un délit de conséquence
qui suppose une infraction primaire dans le champ duquel il va se commettre.
Cette notion de blanchiment est récente apparue dans les années 80 avec
l’internalisation croissante des opérations financières et des circuits financières.
Le blanchiment est en effet presque le seul moyen de profiter pleinement et en toute
sécurité des immenses profits des activités criminelles d’où la volonté de donner une forme
dématérialisée à ces espèces pour en profiter. C’est pourquoi dès les années 80 la
communauté internationale à pris conscience de l’ampleur du phénomène et a entrepris de bâtir
un dispositif de lutte contre le blanchiment.
La création en 1989 du GAFI le groupe d’action financière internationale par les chefs
d’Etat et de gouvernement du GF et la présidence de la commission des communautés
européennes est un élément prévoit de cette lutte.
Sa mission est de prendre de recommandation dans la lutte contre le blanchiment, que
l’ensemble des Etats membres (le Maroc est adhéré) s’engagent à appliquer.
Il est très réactif et il y a plus de 40 recommandations plus les spéciales. Il y’a une lutte
blanche de bons élèves et une lutte gréer et une lutte noire d’Etats dénoncés. A priori, si un est
sur la lutte noire, les organisations financière des autres Etats ne doivent plus traités avec lui.
--Définition
Loi 43-05 modifier et compléter, par la loi 13-10 et par la loi 145-12 (relative à la lutte contre
le blanchiment.
Art 574 -1 : Constituent un blanchiment de capitaux, les infractions ci-après, lorsqu'elles
sont commises intentionnellement :
- le fait d'acquérir, de détenir, d'utiliser, de convertir ou de transférer des biens dans le
but de dissimuler ou de déguiser l'origine de ces biens, dans l'intérêt de l'auteur ou d'autrui
lorsqu'ils sont le produit de l'une des infractions prévues à l'article 574-2 ci-dessous ;
- la dissimulation ou le déguisement de la nature véritable, de l’origine, de
l’emplacement, de la disposition, du mouvement ou de la propriété des biens ou des droits y
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relatifs dont l’auteur sait qu’ils sont les produits de l’une des infractions prévues à l’art 574 -2 ci-
dessous.
- le fait d'aider toute personne impliquée dans la commission de l'une des infractions
prévues à l'article 574-2 ci-dessous à échapper aux conséquences juridiques de ses actes ;
- le fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l'origine des biens ou
des produits de l'auteur de l'une des infractions visées à l'article 574-2 ci-dessous, ayant
procuré à celui-ci un profit direct ou indirect ;
- le fait d'apporter un concours ou de donner des conseils à une opération de garde, de
placement, de dissimulation, de conversion, de transfert ou de transport255 du produit direct ou
indirect, de l'une des infractions prévues à l'article 574-2 ci-dessous.
-Le fait de tenter de commettre les actes prévus au présent article
NB. Bien et produits ;
Pour appliquer des dispositions de la présente loi, on entend par :
Bien ; tous les moyens d’avons corporels ou incorporels meubles ou immeubles, divis ou
indivis ainsi que les actes juridique ou document altérants la propriété de ces avons ou des
droits qui s’y rattachent ;
Produit ; tous bien prouvent, directement ou indirectement de l’une des infractions
prévus à l’art 574 -2 du CPM.
Art 574 -2 : La définition prévue à l'article précédent est applicable aux infractions
suivantes même lorsqu’elles sont commises à l’extérieur du Maroc :
- le trafic de stupéfiants et des matières psychotropes ;
- le trafic d'êtres humains ;
- le trafic d'immigrants ;
- le trafic illicite d'armes et de munitions ;
- la corruption, la concussion, le trafic d'influence et le détournement de biens publics et privés ;
- les infractions de terrorisme ;
- la contrefaçon ou la falsification des monnaies ou effets de crédit public ou d'autres moyens
de paiement.
-l’appartenance à une bande organisée, formée ou établie dans le but de préparer ou de
commettre un ou plusieurs actes de terrorisme ;
-l’exploitation sexuelle ;
-le recel de chose prouvant d’un crime ou d’un délit ;
-l’abus de confiance
-l’escroquerie
-les infractions portant atteinte à la propriété industrielle ;
-les infractions contre l’environnement
-le vol et l’extorsion
- la contrebande
-la fraude sur les marchandises et sur les denrées alimentaires ;
-l’atteinte aux systèmes de traitement automatisé des données ;……etc.
La constitution du blanchiment :
Le modèle de blanchiment le plus connu se déroule en Trois étapes que nous allons
voire dès à présent :
1-Le placement (transformation)
2-L’empilage
3-L’intégration (investissement)
Les étapes les plus difficiles, pour un blanchiment sont la première et la dernière, c'est-à-
dire la transformation des billets en compte bancaire et l’investissement de cet argent dans
l’économie légale.
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++ La répression :
**Blanchiment simple : art 574 -3
Son préjudice des sanctions plus grave. Blanchiment de capitaux est puni :
Pour les personnes physiques d’un emprisonnement de deux à 5ans et d’une amende de
20.000 à 100.000DHs.
Pour les personnes morales ; d’une amende de 5 000.000à 3 000.000DHS, sans
préjudice qui procurent être prononcée à l’encontre de leur dirigeants et agents implique dans
les infractions.
La tentative de blanchiment de capitaux est passible de même peine applicable à
l’infraction prévus à l’art 574 - 1.
**Blanchiment aggravé :
Art 574-4 : Les peines d'emprisonnement et les amendes sont portées au double :
- lorsque les infractions sont commises en utilisant les facilités que procure l'exercice d'une
activité professionnelle ;
- lorsque la personne se livre de façon habituelle aux opérations de blanchiment de capitaux ;
- lorsque les infractions sont commises en bande organisée ;
- en cas de récidive.
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Est en état de récidive l'auteur qui commet les faits dans les cinq ans suivant une
décision ayant acquis la force de la chose jugée pour l'une des infractions prévues à l'article
574-1 ci-dessus.
A. L’élément matériel
L’élément matériel de l’homicide volontaire comporte à la fois un résultat qui consiste en
la mort d’autrui mais aussi un acte qui doit avoir provoqué ce résultat. La constitution de
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meurtre exige donc la mort d’une victime. Que-peut-on tirer comme conséquence de cette
affirmation.
-Tout d’abord, le texte vise « la mort d’autrui » ce qui exclut le suicide du domaine
d’application de l’art 392 CPM. Car chacun pouvant disposer de sa propre vie.
-ensuite, l’art 392 du CPM, ce qui exclut notamment de cette qualification l’individu qui a
voulu la mort d’un fœtus.
-pour la même raison le meurtre ne peut être réalisé que sur une victime en vie au
moment de la perpétration de l’acte. Ainsi, échappe à la qualification du meurtre l’acte homicide
réalisé sur une personne décédée à l’issu de l’auteur de l’infraction.
Le meurtre exige également un acte homicide, il s’agit de l’acte qui a entrainé la mort. Il
faut un lien entre l’acte et le résultat, quels que soient les moyens employés.
Toutefois, l’acte homicide consiste dans l’accomplissement d’un acte positif. Le texte
visant « le fait de donner volontairement la mort ».
B. L’élément moral
L’intention coupable : le fait donner volontairement la mort, constitue l’élément moral du
meurtre.
Cette intention permet de distinguer le meurtre des autres infractions, par exemple ;
l’homicide involontaire, art 432 CPM. (Coupe portés par plaisanterie, pousser un camarade
dans un escalier roulant, provocant son décès) qui comportent la même élément matériel (le
décès de la victime).
Ceci étant l’intention se défini comme la volonté de résultat de l’infraction. C’est un dol
spécial c'est-à-dire la volonté d’atteindre le résultat c'est-à-dire provoqué la mort de la victime.
En tout état de cause, lors d’un meurtre de bon vouloir est de tuer et de réussir à tuer
telle personne. C’est de distingue un dol déterminé ou indéterminé (le coupable à voulu la mort
d’un être humain : tirer sur une faute placer des engins explosifs dans un lieu public.
L’identité physique de la personne / victime n’est pas une composante nécessaire de
l’intention.
L’intention meurtrière consiste donc en la volonté de donner la mort à un être humain (A
ou B). (si A été tuer au lieu de B/ pas de tentative de meurtre sur B et un homicide involontaire
sur A mais un meurtre consommé sur A).
→la maladresse, l’état d’ivresse (art 137 du CPM)
2. La répression
Les sanctions prévues pour le meurtre commis par une personne physique différente
selon qu’il s’agit d’un meurtre simple ou d’un meurtre entouré de certaines circonstances. De
même, s’agissant de la tentative, il est important de se poser la question sur la sanction prévue
par le texte.
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- La préméditation constitue un Assassinat Art 394CPM (cette préméditation sera établit par
certains indices ; menace, achat d’une arme, mise au point d’un stratagème ou que la personne
sorte de son domicile en lui indiquant que sa voiture a brulé).
- Cette notion de préméditation n’implique pas que la victime soit déterminée. La victime d’un
assassinat peut être indéterminée.
- Comme elle indique l’écoulement d’un intervalle de temps entre la décision de passer ç
l’acte et le passage à l’acte lui-même. Car certains personne peuvent nourrir pendant des
années, une passion est attendre des années, avant de passer à l’action de temps.
NB :
L’intention d’homicide fait défaut lorsqu’il s’agit des faites cités par l’art 124 du CPM. Il n'y a ni
crime, ni délit, ni contravention :
1° Lorsque le fait était ordonné par la loi et commandé par l'autorité légitime
2° Lorsque l'auteur a été matériellement forcé d'accomplir ou a été matériellement placé dans
l'impossibilité d'éviter l'infraction, par un événement provenant d'une cause étrangère auquel il
n'a pu résister;
3° Lorsque l'infraction était commandée par la nécessité actuelle de la légitime défense de soi-
même ou d'autrui ou d'un bien appartenant à soi-même ou à autrui, pourvu que la défense soit
proportionnée à la gravité de l'agression.
NB :
* Reste à savoir que peu importe le mobile, si l’intention Homicide est certain au moment où le
prévenu commet son acte, il commet nécessairement un meurtre. Même si son geste a été
provoqué par : vengeance, jalousie, intérêt, pitié ou par motif politique ou religieux.
* Le mobile peut influencer les jurés (indulgence, en cas d’euthanasie ou crime passionnel).
Mais rien n’interdit de poursuivre des tiers, des témoins ou assistants pour complicité, pour non
dénonciation, pour refus d’empêcher un crime ou non-assistance à une personne en danger.
* En fin pour qu’une poursuite pour meurtre soit déclenchée, il faut que la volonté de donner la
mort soit démontrée.
L’élément matériel
* L’Homicide volontaire (le meurtre) comporte à la fois un résultat (la mort d’autrui) et aussi
l’acte qui provoque ce résultat
* Ce qui exclut le suicide du champ de l’art 392 du CPM chacun pouvant disposer de sa propre
vie.
* Aussi bien le meurtre ne parait donc pourvoir être réalise que sur une personne, ce qui exclut
notamment de cette qualification l’individu qui a voulu la mort d’un fœtus (qualifié en tant
qu’interruption illégale de grossesse prévu par l’art 449 du CP/ IVG).
* Le meurtre ne peut être réalisé que sur une personne vivante au moment de la perpétration
de l’acte (personne décédé à l’insu de l’auteur, l’acte est qualifié : tentative de meurtre).
* Il faut un lien de causalité entre l’acte de résultat, quelque soit les moyens employés. Un lien
qui doit être prouvé par le ministère public.
* l’acte peut résulter d’une série de gestes échelonnés dans le temps et l’espace ??? Possibilité
de condamnation de tous les participants de meurtre.
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B. Yassine 2018/2019
1. L’emprisonnement d’un à 5 ans s’il s’agit d’un crime légalement puni de mort ou de
réclusion perpétuelle.
2. L’emprisonnement de 6 mois à 2 ans s’il s’agit de toute autre crime
3. L’emprisonnement de 1 à 3 mois s’il s’agit d’un crime.
La tentative
o En tant que cime, la tentative de meurtre est punissable à condition qu’elle se traduise
par un commencement d’exécution qui manque son effet par des circonstances
indépendantes de la volonté de son auteur (un meurtre raté par maladresse de l’auteur).
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B. Yassine 2018/2019
o Mais les intentions, même avouées, ne sont pas sanctionnés comme tentative.
o D’où la question qui se pose, est ce que le meurtre matériellement imposable peut être
puni comme tentative ?
o Une hypothèse qui peut se traduire par les moyens utilisés sont-ils efficace ou
l’inefficace ?
o La tendance est d’assimiler le délit imposable au délit de tentative y compris le meurtre,
car si l’auteur ignore que le résultat ne peut être atteint, son intention demeure est le
résultat criminel est voulu.
o Toute fois il faut évincer la notion de tentative si les moyens utilisés sont absurdes et qui
révèle l’absence d’une véritable volonté criminelle.
L’empoisonnement
Les atteintes volontaires à la vie ou à l’intensité physique des personnes
DEFINITION
• Infraction complexe et difficile à découvrir et identifier l’auteur ( les statistique prouvent
que les femmes empoisonnent beaucoup plus que les hommes).
• De tout temps l’empoisonnent a connu un sort particulier c’est une infraction redoutée.
Parce que l’auteur de l’infraction est nécessairement proche de la victime, sensée être
sans défense.
• L’empoisonnement à toujours connu un régime spécifique parce que facile à réaliser et
particulièrement déloyale. L’auteur de l’empoisonnement ne s’implique pas de manière
physique.
• Juridiquement l’empoisonnement est le fait que « Quiconque attente à la vie d’une
personne par l’effet de substances qui peuvent donner la mort plus ou moins
promptement, de quelque manière que ces substances aient été employée
administrées, et quelles qu’en aient été les suites, est coupable d’emprisonnement et
puni de mort ». Art 398 du CPM.
• Il s’agit d’une incrimination indépendante de l’homicide volontaire.
L’élément matériel
• L’acte incriminé en l’emploi ou l’administration de substance de nature à entrainer la
mort.
• Des substances qui peuvent être naturelles organiques ou végétales. Certaines
matières sont mortelles même s’elles manquent ce caractère : parasites bactérie ou
virus).
• Concernant les moyens et le mode d’administration, le texte emploie explicitement
l’expression « …de quelque manière que ces substance aient été employées ou
administrées, et quelles qu’en aient été les suites, est coupable d’emprisonnement et
puni de mort » Art 398 du CPM : Peu importe les moyens administrés : piqure, une
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B. Yassine 2018/2019
L’élément moral
o En application de l’article 133 CPM, l’intention coupable constitue l’élément moral de
l’empoisonnement.
o Cette intention ou dol général qui implique le bon vouloir du résultat. Càd que l’auteur
administre en connaissance de cause une substance morale à la victime (la conscience
pour violer la loi).
o Or, la question qui se pose est de savoir si l’emprisonnement n’exige pas aussi un dol
spécial?
C’est-à-dire la poursuite d’un but particulier par l’auteur à savoir la volonté de tuer la victime
La question semble avoir peu d’intérêt car à semble évident que celui qui administre une
substance qu’il sait mortelle, veut tuer la personne qui absorbe cette substance.
Les éléments constitutifs
✓ L’emprisonnement se caractérise par des éléments constitutifs spécifique qu’il s’agit
de : l’acte incriminé ou l’élément moral.
• Elément matériel : toute acte entrainant une atteinte physique de la victime (coups,
blessures, violences et voies de faits/ l’émotion).
En plus de ces atteintes la privation d’un mineur (moins de 15/2003) d’aliment ou de soins
au point de compromettre sa santé, Art 480 CPM.
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B. Yassine 2018/2019
NB
Le coup
• Par coup, il faut entendre toute atteinte matérielle ou physique résultant du
rapprochement violent de deux corps. Il en ainsi de tout heurt ou choc subi par la
victime. Le coup peut être infligé soit directement soit au moyen d’un objet quelconque.
• Le coup est directement porté lorsque l’agent frappe immédiatement la victime soit de la
main, soit du poing, soit du pied, soit de la tête. Il en est ainsi notamment du fait de
donner une gifle, de saisir violemment ou toucher un individu, de le jeter contre un mur,
un arbre, une table, de heurter quelqu’un pour le faire tomber, le jeter à l’eau, le ployer
dans une rivière.
• Le coup est porté au moyen d’un instrument quelconque lorsque l’agent frappe
immédiatement la victime. C’est le cas de celui qui donne un coup de bâton ou des
coups de matraque à la victime. Le fait de jeter des pierres sur quelqu’un, de lancer un
corps dur sur une personne ou encore d’exciter un animal contre quelqu’un, donner des
coups de fouet, caractérise le coup administré à l’aide d’un objet.
NB
• Celui qui saisit violemment une personne et lui frappe la tête sur le sol commet
l’infraction de coups et blessures : peu importe la gravité ou le degré de la de la
violence.
• Pourvu que l’élément matériel soit caractérisé pour ne pas constituer de simples
violences et voies de fais. Ainsi tombe sous cette qualification le coup porté à une
personne même s’il n’est pas particulièrement grave ou violent. Elle sera également
retenue même si le coup incriminé n’a pas laissé de traces apparentes ou durables.
• Mais à la différence des violences et voies de fait, il est exigé, pour retenir cette
qualification que le coup soit de nature à impressionner physiquement la personne
agressée.
La blessure
✓ La blessure s’entend de toute lésion externe ou interne produite dans l’organisme
humain soit par un coup, soit par un choc ou rapprochement, soit par une arme ou
un instrument tranchant, perçant, contondant, piquant, soit par tout autre objet ou
moyen susceptible de laisser une trace apparente ou durable par exemple les dents.
✓ Il en est ainsi naturellement de toute déchirure de la peau ou de la chair notamment
la plaie, l’égratignure, l’ecchymose, l’écorchure, l’éraflure. Il convent évidemment d’y
ajouter toute brûlure, contusion ou meurtrissure.
✓
Les circonstances aggravantes
o Circonstances aggravantes personnelles : la rescision.
o Circonstances aggravantes réelles.
▪ La préméditation
▪ Le guet-apens
▪ Le port d’arme, (tout objet conçu pour tuer ou blesser) tout animal droit français
CP 1996.
▪ La qualité de la victime (enfant de 15ans, ascendant de la victime) le kalif
▪ La qualité de l’auteur (fonctionnaire, le coupable et un ascendant ou toute
personne ayant l’autorité ou la garde d’un enfant ou un incapable hors état de se
protéger.
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B. Yassine 2018/2019
La répression
Les sanctions varient suivant le dommage causé
Coup et blessures n’ayant pas entrainé une incapacité de travail inférieur à 20 à jours :
• Considéré comme délit de police.
• Emprisonnement de un mois à 2ans et d’une amende de 200 à 500 dhs ou de
l’une de ces deux peines seulement.
• En cas de préméditation ou de guet-apens ou l’emploi d’une arme, la sanction
est de 6mois d’emprisonnement à 2 ans et amende de 200 à 1000 dhs
Coups et blessures n’ayant pas entrainé une incapacité de travail supérieur à 20 jours :
délit de police.
• Punie de 1 à 3 ans d’emprisonnement et d’une amende de 200 à 1000dhs Art
410 du CPM.
• En cas de préméditation ou de guet-apens ou l’emploi d’une arme, la sanction
est de 2 ans à 5 ans et l’amende de 250 à 2000 dhs (délit correctionnel). Et les
coupables peuvent être frappés par 5 au – et de 10 au + ou plus de un ou
plusieurs droits mentionnés dans l’article 40 du CPM
La répression
❖ Coups ou blessures ou autres violence ou voies de faits entraînant une mutilation ou une
infirmité permanentes, il s’agit d’un crime.
✓ Le coupable est puni d’une réclusion de 5 à 10 ans.
✓ Lorsqu’il y a préméditation ou de guet-apens ou l’emploi d’une arme, la sanction
est la réclusion de 10 à 20 ans.
❖ Coups et blessures ayant entraîné la mort sans l’intention de la donner, il s’agit d’un
crime.
✓ Le coupable est puni d’une réclusion de 10 à 20 ans
✓ Lorsqu’il y a préméditation ou de guet-apens ou l’emploi d’une arme, la sanction
est la réclusion perpétuelle.
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