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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET

POPULAIRE

UNIVERSITE BADJI MOKHTAR - ANNABA


FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT D’ELECTROMECANIQUE

LICENCE EN maintenance industriel

Thème :

Présenté par : :
Mr. BENTOUMI Houssem Eddine

Encadré par :

Année universitaire : 2020/2021


But de la manipulation :
On s’intéresse dans ce TP à la fabrication et l'étalonnage d'un thermocouple. Pour procéder par la suite
à la mesure de température par ce dernier, et comparer les valeurs obtenues avec les valeurs réelles. Ce
TP, qui parait simple, demande un bon doigté expérimental, du soin ainsi qu'une bonne méthode de
dépouillement des résultats.

Partie Théorique :
L’effet thermoélectrique
L’utilisation d’un thermocouple pour une mesure de température est basée sur l’effet
thermoélectrique ou effet Seebeck. Cet effet est la juxtaposition des effets Peltier et Thomson
: si on soude deux fils métalliques A et B (Fig.1), de nature différente, la soudure ainsi
réalisée provoque la formation d’une force électromotrice qui est une fonction des
températures Tc et Tf auxquelles sont portées les soudures. Il suffit alors de mesurer cette
force E et connaissant la loi de variation E=f(T) et Tf, on en déduit la température Tc
recherché
Toutefois, la mesure de cette FEM implique la fermeture du circuit électrique composé des
deux fils A et B constituant le thermocouple et la filerie C en cuivre de l’appareil de mesure
(Fig.2). Il y a ainsi création de deux FEM thermoélectriques supplémentaires aux contacts C-
A et C-B. Si ces contacts sont à la même température Tf, tout se passe comme s’il y avait
création d’une FEM dépendant uniquement de la nature des fils A et B d’une part et des
températures Tc et Tf d’autre part. Par commodité, on appelle « soudure chaude » la soudure
des fils A et B soumis à la température cherchée Tc et « soudure froide » l’ensemble des
contacts entre les fils A et B et les câbles C de l’appareil de mesure portés à la température Tf.
La FEM engendrée par la différence de température entre les deux soudures et la différence de
propriété thermoélectrique des conducteurs électriques s’écrit :
T ET (A/B)=∫(sA −sB)dT (1)
0
T0
avec T la température de la soudure chaude, T0 celle de la soudure froide et sA et sB les
pouvoirs thermoélectriques des conducteurs A et B. (sA - sB) est le coefficient Seebeck du
couple A/B.
La formule (1) exprime que la FEM est une fonction de l’écart de température entre T et T0.
La mesure de cette FEM peut donc quantifier cette différence à condition de connaître la loi
de variation de la FEM en fonction de la température. En pratique, on considère que sA et
sB varient linéairement avec la température T, si bien que les FEM sont des fonctions
quadratiques de T. Par exemples, pour les couples Fer / Platine et Cuivre / Platine, on a : ET
(Fe/Pt)=16.7−0.0297T2 02
TT2 E0 (Cu/Pt) = 2.7+0.0079 2 (2)
ET (Fe/Cu)=ET (Fe/Pt)−ET (Cu/Pt)=14−0.0376T2 000 2
Dans la désignation des couples thermoélectriques, le premier conducteur cité correspond à
la borne positive du couple lorsqu’il est utilisé au-dessus de 0°C, la température de référence
étant 0°C. Pour choisir un thermocouple, il faut tenir compte de la zone de température
attendue, de l’action corrosive du milieu tout en conservant une précision convenable.
Comme on l’a vu précédemment, le thermocouple fournit une FEM proportionnelle à la
différence de température entre deux jonctions. Pour qu’il permette d’effectuer des mesures
de température absolue, les jonctions de référence doivent être maintenues à une température
connue. Le plus simple est de prendre la référence à 0°C, correspondant à la température
d’équilibre du mélange eau-glace à pression atmosphérique normale (Figure 3). La mesure de
la FEM permet dans ce cas de connaître immédiatement la température T à l’aide de la table
du thermocouple utilisé.
Partie expérimentale :

Principe de l’expérience:

Lors de cette manipulation on va effectuer la réalisation pratique :

*d’un thermocouple de type T (cuivre-constantan) en faisant la soudure des deux


conducteurs suivants : le cuivre et le Constantan.

Ce thermocouple est caractérisé par :

- Sensibilité à 0°C : 39 µV/°C

- Gamme de température : -185 à +300 °C

- Erreur standard : 1% à 0.75%

et un autre thermocouple de type K (chromel-alumel) en faisant la soudure des deux


conducteurs suivant : le chromel et alumel .

Ce thermocouple est caractérisé par :

- Sensibilité à 0°C : 39.45 µV/°C

- Gamme de température : -270 à +1372 °C

- Erreur standard : 2.2% à 0.75%

, Et les étalonner.

*de la graduation d’un thermocouple en utilisant un four électrique et un appareil de


mesure muni d’un millivoltmètre incorporé. On introduit la jonction soudée dans le four
électrique dans l’orifice destinée pour cela, l’autre est branchée à l’entrée de l’appareil de
mesure à l’aide d’une fiche spéciale. On compare ainsi la température indiquée par le
thermocouple et celle du four qui est affichée directement.

Dans ce TP on va adopter la méthode par comparaison.

mesures expérimentales :

-Selon les mesures faites on obtient le tableau de valeurs suivant :

Temps 105 205 305 405 605


température 26.2 27 31.9 32.1 30.4

90
80
70
60
90
50
80
90 Est
40
70
80 Ouest
30
60
70
20
50
60 Nord
Est
10
40
50
90 Est
0 Ouest
30
40
80
Ouest
20
30
70 1er 2e trim. 3e trim. 4e trim. Nord
10
20
60 trim. Nord
0
10
50 Est
0
3540 1er 2e trim. 3e trim. 4e trim.
30
trim. Ouest
2530 1er 2e trim. 3e trim. 4e trim.
20
1520 trim. Nord
10
510
0
0
105 205 305 405 605
1er 2e trim. 3e trim. 4e trim.
trim.

Le thermocouple type T est moins précis que celui de type K , car ce premier est oxydé.
Conclusion

Le dispositif étudié en dessus nous a permis de mettre en évidence, de


façonexpérimentale la fiabilité de thermocouple dans la mesure de la température
en l’étalonnant.
On a constaté aussi à l'évidence l’importance du choix du type du thermocouple
selonla température à mesurer.
La chose importante à prendre en compte est de faire coïncider la plage
detempérature à mesurer avec la plage d'utilisation optimum du thermocouple.

Par conséquent, et afin d'obtenir une mesure la plus précise possible, il est
nécessairede choisir un thermocouple dont la courbe de différence de potentiel varie
de manière importante par rapport à la variation de température. Si l'on prend un
exemple :

Un thermocouple de type B a une plage d'utilisation allant de 0 °C à 1500 °C mais la


différence de potentiel ne varie que de 10 microvolts. Un thermocouple de type R a
une plage d'utilisation allant de 0 °C à 1500 °C mais la différence de potentiel varie
de 17 microvolts.

Donc la réponse lors de la force électromotrice induite lors d'une mesure de


température avec un thermocouple de type R sera beaucoup plus précise qu'un
thermocouple de type B, de par ses variations plus importantes

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