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Chapitre V : Défauts Symétriques & Asymétriques Triphasés

5.1. INTRODUCTION
Normalement, un système d'alimentation fonctionne sous équilibré conditions. Lorsque le système est
déséquilibré en raison d'une défaillance de l'isolation en tout point ou du contact de fils sous tension,
un court-circuit ou un défaut est réputé se produire dans la ligne. Des défaillances peuvent survenir
dans le système électrique en raison de nombreuses raisons, telles que perturbations naturelles (foudre,
vents violents, tremblements de terre), rupture de l’isolant, chute d’un arbre, mise en court-circuit
d’oiseaux, etc.
Les défauts qui se produisent sur les lignes de transmission sont généralement classés comme suit:
 Défauts symétriques
 Défauts asymétriques

Dans les installations électriques, différents courts-circuits peuvent se produire et ils sont
principalement caractérisés par :
- Leur origine
Défaut d’origine mécanique : C’est le cas des lignes aériennes qui sont soumis aux
perturbations atmosphériques (foudre, tempêtes ets ...) et les câbles souterrains qui sont
exposés aux agressions extérieures (engins mécaniques de terrassement par exemple) qui
entrainent systématiquement des courts circuits permanents.
Défaut d’origine électrique : Les matériels de réseaux et des postes électriques, comportent
des isolants (solides, liquides ou gazeux) constitués d’assemblage plus ou moins complexes
placés entre parties sous tension et masse. Les isolants subissent des dégradations conduisant
à des défauts d’isolation.
Leur localisation : Le court-circuit peut être interne à un matériel (câbles, moteur,
transformateur, tableau…) il entraine généralement des détériorations. Comme il peut être
externe à un matériel (câbles, moteur, transformateur, tableau...) les conséquences sont limités
à des perturbations pouvant entrainer, à plus ou moins longue échéance, des détériorations
dans le matériel considéré, et conduit ainsi à un défaut interne.
- La durée
Les durées de régimes de court-circuit sont très courtes, ces régimes sont arrêtés par les
protections, donc leurs durées sont : t= tprot+tdisj (5.1)
tprot : le temps de fonctionnement de la protection,

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tdisj : le temps de fonctionnement du disjoncteur

Auto-extincteur : Le défaut peut disparaitre de lui-même en un temps très court (environ
50ms), sans provoquer de déclenchement des organes de protection (fusible ou disjoncteur).
Fugitif : Ce sont des défauts qui nécessitent une brève coupure du réseau d’alimentation
d’environ 0.3 secondes, sans nécessiter d’intervention, ils sont de l’ordre de 70-90℅ des
défauts
Semi-permanant : Le défaut disparait après une ou plusieurs coupures longues du réseau
d’alimentation (quelques dizaines de secondes) sans nécessiter d’intervention ; ils sont de
l’ordre de 5-15℅ des défauts.
Permanent : Le défaut provoque un déclenchement définitif et nécessite l’intervention du
personnel pour la reprise du service ; ils sont de l’ordre de 5-15℅ des défauts.
- la nature :

D’après l’ordre de fréquence, on distingue quatre types de court-circuit :

Court-circuit triphasé : il correspond à la réunion des trois phases ; il est celui provoquant
généralement les courants les plus élevés (5% des cas).
Court-circuit monophasé terre : il correspond à un défaut entre une phase et la terre il est le
plus fréquent (75% des cas)
Court-circuit biphasé, isolé : il correspond à un défaut entre deux phases sous tension
composée. Le courant résultant est plus faible que dans le cas du défaut triphasé, sauf lorsqu’il
se situe à proximité immédiate d’un générateur (15% des cas).
Court-circuit biphasé, terre : il correspond à un défaut entre deux phases et la
terre.
5.2. Défauts symétriques
Dans ces types de défauts, toutes les phases sont court-circuités les uns aux autres et souvent à la terre.
Ce défaut est équilibré en ce sens que les systèmes restent symétriques, ou on peut dire que les lignes
sont déplacées d’un angle égal (c’est-à-dire 120 ° sur une ligne triphasée). C'est le type de défaut le
plus grave impliquant le courant le plus important, mais il se produit rarement. Pour cette raison, un
calcul de court-circuit équilibré est effectué pour déterminer ces courants importants.

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 62

Fig. V.1.
Le défaut symétrique est subdivisé en défaut ligne à ligne et en défaut ligne à la terre triphasé.
A. Une. Ligne - Ligne - Défaut de ligne : Ces types de défauts sont équilibrés, c'est-à
dire, le système reste symétrique même après la panne. Le défaut L - L - L se produit
rarement, mais c'est le type de défaut le plus grave qui implique le courant le plus
important. Ce courant important est utilisé pour déterminer le calibre du disjoncteur.

Fig. V.2.
B. L - L - L - G (ligne triphasée vers le défaut à la terre) : Le défaut triphasé entre ligne
et terre comprend toutes les trois phases du système. Le défaut L - L - L - G se produit
entre les trois phases et la terre du système. La probabilité d'occurrence d'un tel type
de faute est proche de 2 à 3%.

Défauts Symétriques & Asymétriques Page 62

 63

Fig. V.3.
5.3. Défauts asymétriques
Les défauts asymétriques impliquent seulement un ou deux les phases. Dans les défauts
asymétriques, les trois lignes de phase sont déséquilibrées. Ces types de défauts se produisent
entre lignes ou entre lignes. Un défaut en série asymétrique se situe entre phases ou entre
phase et terre, alors qu'un défaut de dérivation asymétrique correspond à un déséquilibre des
impédances de ligne. Une défaillance de shunt dans le système triphasé peut être classée
comme suit:
 Défaut ligne-terre simple (LG).
 Défaut ligne à ligne (LL).
 Double défaut ligne-terre (LLG).
 Défaut de court-circuit triphasé (LLL).
 Défaut triphasé à la terre (LLLG).
En cas de défaut ligne à terre unique, un conducteur entre en contact avec le sol ou le
conducteur neutre. Un défaut de ligne à ligne se produit lorsque deux conducteurs sont court-
circuités. Un double défaut de ligne à la terre se produit lorsque deux conducteurs tombent au
sol ou entrent en contact avec le conducteur neutre. LG, LL et LLG sont des défauts
asymétriques alors que LLL et LLLG sont des défauts symétriques. Pour cette raison, un
calcul de court-circuit équilibré est effectué pour déterminer ces courants importants.
Le défaut asymétrique est le type de défaut le plus courant dans le système d'alimentation.
A. Sol unique ligne à ligne - L’unique ligne de défaut à la terre se produit lorsqu’unle
conducteur tombe au sol ou entre en contact avec le conducteur neutre. 70 à 80% de la

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défaillance du système d’alimentation correspond à une défaillance simple ligne à

terre.

Fig. V.4.

B. Défaut ligne à ligne - Un défaut de ligne à ligne se produit lorsque deuxles

conducteurs sont court-circuités. La cause principale de ce type de défaut est le vent
violent. Le vent violent balançant les conducteurs de ligne pouvant se toucher et donc
provoquer un court-circuit. Le pourcentage de ce type de défauts est d’environ 15 à
20%.

Fig. V.5.
C. Défaut à la terre double ligne à ligne - En cas de double ligne à la terre, les deux lignes
entrent en contact avec la terre. La probabilité de tels types de défauts est proche de
10%.

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Fig. V.6.

Le défaut symétrique et asymétrique se produit principalement dans la borne du générateur,

tandis que le défaut de circuit ouvert et de court-circuit se produit sur la ligne de transmission.

5.4. Effet des défauts sur la ligne de transmission

Les défauts peuvent endommager ou perturber les systèmes d'alimentation plusieurs façons.
Les défauts augmentent les tensions et les courants à certains endroits du système. Une
tension et un courant élevés peuvent endommager l'isolation et réduire la durée de vie de
l'équipement. Les erreurs peuvent rendre le système instable et l’équipement du système
triphasé ne fonctionne pas correctement. Par conséquent, il est nécessaire que, lors de
l'apparition du défaut, la section de défaut soit déconnectée. Ainsi, le fonctionnement normal
du reste du système n’est pas affecté.
Conséquences de court-circuit
Les défauts peuvent avoir plusieurs conséquences :
Le fonctionnement des réseaux : Les courts-circuits, surtout lorsqu’ils sont polyphasés et
proches des centrales, entrainent une diminution du couple résistant des machinés et donc une
rupture de l’équilibre entre celui-ci et le couple moteur, s’ils ne sont pas éliminés rapidement,
ils peuvent conduire a la perte de stabilité de groupe générateur et des fonctionnements hors
synchronisme préjudiciables aux matériels.
La tenue du matériel : Les courts-circuits provoquent des surintensités violentes qui,
amènent deux types de contraintes (thermique dues au dégagement de chaleur par effet Joule
dans les conducteurs, et mécaniques dues aux efforts électrodynamiques). De plus, l’arc
électrique consécutif à un court-circuit met en jeu un important dégagement local d’énergie
pouvant provoquer des dégâts importants au matériel et même être dangereux pour le
personnel travaillant à proximité.
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Les chutes de tension : Les courants de court-circuit provoquent de brusques variations de

tension, non seulement sur la ligne mauvaise, mais aussi sur les lignes adjacentes.
Les exploitations de disjoncteurs : La valeur importante atteinte par les courants de court-
circuit peut provoquer l’explosion du disjoncteur, particulièrement s’ils sont d’un type ancien
et sont placés sur des réseaux MT alimentés par des transformateurs HT/MT de grande
puissance.
Les circuits de télécommunications : La présence d’un court-circuit dissymétrique entre une
ou deux phases d’une ligne d’énergie et la terre entraine la circulation d’un courant
homopolaire qui s’écoule à la terre par les points neutres du réseau. Une tension induite
longitudinale, proportionnelle à ce courant, apparait sur les lignes de télécommunications qui
ont un trajet parallèle à la ligne d’énergie. Cette tension peut atteindre des valeurs dangereuses
pour le personnel et les installations de télécommunication.
La sécurité des personnes : La mise sous tension accidentelle des masses, les élévations de
potentiel liées à l’écoulement des courants de défaut à la terre, les conducteurs tombés au sol,
sont autant de situations pouvant présenter des risques pour la sécurité des personnes ; le
mode de la mise à la terre des points neutres joue un rôle important.
Facteurs influençant sur la valeur de l’intensité d’un courant de court-circuit :
L’intensité du courant de court-circuit est une caractéristique importante ; elle détermine
la sévérité de la contrainte appliquée au réseau et au matériel en défaut.
La valeur de cette intensité en un point d’un réseau quelconque dépend de plusieurs facteurs
comme : la nature des éléments qui constituent le réseau, (alternateur, transformateur, ligne,
câbles…) ; La structure topologique de réseau, (radial, boucle, maille…) ; Le mode
d’exploitation du réseau : nature isolé ou neutre relie à la terre La résistance du défaut ; Le
type de défaut : triphasé, biphasé ou monophasé.
5.5. Méthode d'identification du court-circuit
La connaissance des courants de court–circuit aux différents points d'une installation
électrique est indispensable pour la conception d'un réseau électrique. Le choix de la méthode
de calcul se base sur l'efficacité de la méthode et de sa simplicité d'application.
Le but de ce paragraphe est le choix adéquat d'une méthode de calcul, qui nous permet de
simplifier l'analyse des défauts dans les réseaux électriques. Ce choix ne sera possible
qu'après une comparaison des différentes méthodes.
5.5.1. Méthode des unités relatives de base
Les calcules des régimes de court circuit peut s'effectuer en utilisant les unités relatives.
Cette méthode offre des commodités de calcul et d'analyse très pratiques. Une première étape

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pour le calcule, elle permet d'évalué les différentes grandeurs de chaque élément du système
par rapport à leur valeurs nominale. L'utilisation des unités relatives s'explique de la manière
suivante: Supposons qu'on a un élément quelconque d'un circuit électrique triphasé, exemple
(un transformateur). Les paramètres nominaux de cet élément sont :
Unom(KV) ; Inom(KA) ; Snom(KVA) ; Xnom(Ω).
Il est clair que ces paramètres sont lies entre eux par les relations suivantes:
S nom  3 U nom I nom

 U nom (5.2)
 X nom 
 3 I nom
N'importe quel autre régime de travail de cet élément y compris le régime de court
–circuit se caractérise par d’autres paramètres tels que U, I, S
S  3UI

 U (5.3)
X 
 3I
Donc ces paramètres peuvent être définis relativement aux valeurs nominales comme suit:
 * S U
 S nom  ; U
*
nom 
S nom U nom
 (5.4)
 I *nom  I ; X *nom  X
 I nom X nom
Les paramètres qu'on obtient de cette façon sont des valeurs relatives caractérisant l'élément
du réseau, L'indice (*) montre que la valeur est exprimée en unité relative. Mais en principe
ces grandeurs peuvent être évaluer par rapport a n'importe quelles autres valeurs de base Sb ,
Ib , Ub et Xb dont les relations restent les mêmes.
S b  3 I b U b

 Ub (5.5)
X b 
 3 Ib
Une fois les grandeurs de base sont connues, les valeurs des unités relatives de base peuvent
être exprimées comme suit :
 * S * I
S  ; I 
Sb Ib
 (5.6)
U *  U ; I *  X
 Ub Xb
On peut écrire

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 * S 3UI
S    I *U *
 Sb 3 I bU b
 (5.7)
 *  U  3IX  * *
U U b I x
 3 I b xb
Détermination des paramètres des éléments du réseau
Pour réaliser le calcul en unité relative on doit choisir d'abord la puissance de base (Sb) et la
tension de base (Ub). Les grandeurs Sb, Ub peuvent être choisies arbitrairement, mais dans la
pratique, on choisi des valeurs égales a celle du système énergétique :
Sb = 100, 1000, 10000 …
Ub = tension moyenne du système électrique au niveau point de défaut elle est déterminée par
la formule suivante: Ub = 1,05 UN
Sb
Ainsi le courant de base : I b  ;
3U b
Système électrique
La réactance du système sera déterminée par l'expression
2
Um U
xs (m)   m (5.8)
3 I cc S cc
Um: tension moyenne du nœud pour lequel est donnée la puissance de court –circuit.
L’expression des réactances sera donnée comme suit:
x s ( m ) U 2m U b2 U b2
x s (b )  2  . 2  (5.9)
kt S cc U m S cc
Donc en unité relative de base
X s (b ) S b
X s (b )  
*
(5.10)
Xb S cc
Transformateur
La réactance du transformateur et définie par les paramètres nominaux comme suit:
U cc % U n
2
X T (N )  . (5.11)
100 S b
On unité relative on peut écrire:

X T ( N ) U cc %
X T (N )    U *cc
*
(5.12)
x( N ) 100

Le passage à l’unité de base peut définir comme suit:

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 2
Ub * Ub
2
 
 X T (b ) X T ( N ) 2 U cc .
 UN SN
 (5.13)
 X *  X T ( N )  U * . S b
 T (b ) Xb
cc
SN
Ligne aérienne :
Les lignes aériennes sont données par leur réactance linéique et leur longueur, on peut écrire:
2 2
Ub U
xl ( b )  xl . 2
 x0 .l. 2b
Um Um
Sb
xl (b )  x0 .l.
*
2
(5.14)
Um

Charges (moteur électriques, Compensateur synchrone)

En régime de court–circuit les moteurs électriques se transforment en générateurs dans ce cas
il est nécessaire d'en tenir compte dans les schémas de calcul, ils sont définies par leur
* *
paramètres sub transitoires E (N )
; xd ( N ) En unité relative par rapport aux valeurs nominales,

dans ce cas elles doivent être réduites au niveau de base :

''
''
xd (b ) 
x d (b )
 x*d ( N ) .
Sb
(5.15)
2
k T SN
D’où
2
UN
kT  2
Ub
''
(5.16)
x
x
*''
d (N )  dn
xn
5.5.2. Utilisation des impédances
Pour calculer le courant de court-circuit en différents points d’une installation
électrique. Il est nécessaire de calculer l’impédance totale z du réseau en amont du
point de défaut.
Principe
Un réseau de distribution de moyenne ou basse tension on retrouve toujours les éléments
suivants:
- le réseau amont
- les transformateurs
- les disjoncteurs
- les câbles

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- les jeux de barres

L'utilisation des impédances consiste à décomposer le réseau en tronçons, caractérisé chacun
par une impédance Z composé d’un élément résistant R et un élément inductif x. On calcul
pour chaque tronçon R et X, puis les additionner arithmétiquement. Réseau amont Ra, Xa
Transformateur Rtr, Xtr
Disjoncteur Rdj, Xdj
Jeux de barre Rj, Xj
Câble Rc, Xc
Le courant de court- circuit est maximum dans le cas d’un court circuit triphasé et est calculé
à partir de la relation.
U U
I cc   (5.17)
Z
r x
2 2

U: tension de la source d'alimentation à vide

Z: impédance de la boucle de défaut. Somme vectorielle des résistances et des réactances.
Détermination des Résistances et réactances d’une installation
a- Réseau amont
Le réseau amont est caractérisé par sa puissance de court- circuit qui définit
l’impédance Za ; pour la détermination de la résistance et de la réactance, il est
nécessaire de considérer que les réseaux à haute tension sont 7 fois plus inductifs
que résistif (Ra: négligeable devant Xa). Donc l'impédance du réseau amont Za ramenée au
secondaire du transformateur est donnée par la relation suivante:
2
U0
Za  (5.18)
S cc
U0 : Tension composée entre phase à vide
SCC: Puissance de court -circuit
r a  0.15 : Impédance
Za 
xa
b. Transformateur:
L'impédance du transformateur Ztr vue du secondaire est donnée par la relation:
U cc %
Z tr 
3I n
(5.19)
3U n
In 
S

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Pcu  3. r tr . I n
2

Pcu (5.20)
r tr 
3 I 2n

xtr  Z tr  r tr
2 2
(5.21)
c. Conducteur et appareillage
- Câble : La résistance du câble peut être calculée à l’aide de la formule suivante.

Rc  .l (5.22)
S
Mais en générale la réactance est donnée par le fabriquant, elle est négligeable pour les
sections inférieur à 25 mm2. En l’absence d’indication, la réactance est prise égale à 0.08
Ω/Km. La Résistivité normalisée est : Pour le cuivre : ρ = 21.983 Ωmm2/km.
Pour l'aluminium : ρ = 36.232 Ω mm2/km.
- Jeux de barre Le résistance du jeu de barre et supposée négligeable sauf pour les
faibles sections ; la réactance est supposée égale à 0.15 Ω/km.
- Disjoncteur : La résistance d’un Disjoncteur négligeable est sa réactance est supposée
égale à 0,15 Ω/km.

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Références
[1].
[2].

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