Vous êtes sur la page 1sur 95

CRITÈRES D’ÉVALUATION ERGONOMIQUE

Enseignante : Rim Mahouachi


Classe : GLSI2
INTRODUCTION
Les critères ergonomiques sont des caractéristiques de
l’interface qui vont déterminer son utilisabilité
(ergonomie).

Ils permettent d’identifier les problèmes d’ergonomie


d’une interface.

Ils sont utilisés en phase d’évaluation dite « experte »


c’est à dire sans engager l’utilisateur.

Ils sont généralement utilisés avant d’engager


2
les tests d’utilisabilité.
CRITÈRES D’ÉVALUATION ERGONOMIQUE
5 critères centraux d’évaluation
Shneiderman
8 critères ergonomiques
Bastien et Scapin (INRIA)
7 règles d’or
Coutaz
10 heuristiques
Nielsen
..
Performance du couple ordinateur-utilisateur
3
Meinadier
CRITÈRES D’ÉVALUATION ERGONOMIQUE
BEN SHNEIDERMAN

4
CRITÈRES D’ÉVALUATION ERGONOMIQUE
CHRISTIAN BASTIEN & DOMINIQUE SCAPIN

5
BASTIEN ET SCAPIN
Deux chercheurs français qui ont procédé à partir
de 1997 à la synthèse de 900 recommandations
dans le domaine de l’ergonomie informatique (pris
dans son sens le plus large).

Leur travail a abouti à une liste de 8 critères


principaux et 18 sous critères.

Les études ont montré que leur grille révélaient


davantage de défauts d’interface que les autres
listes (et notamment celle de la norme ISO 924110). 6
Guidage
Moyens mis en œuvre pour conseiller,
orienter, informer et conduire l’utilisateur
lors de ses interactions avec l’ordinateur
(messages, alarmes, labels, etc.)

4 sous-critères
Incitation
Groupement / distinction entre items
Feedback immédiat
lisibilité

7
GUIDAGE - INCITATION
Inciter l'utilisateur à effectuer des actions spécifiques en
lui fournissant des indices.

8
GUIDAGE - INCITATION

9
GUIDAGE - INCITATION

10
GUIDAGE - INCITATION

Dans cet exemple, il faut


indiquer à l’utilisateur où
il faut cliquer !!!

11
GUIDAGE - INCITATION
A ne pas faire
sur-inciter, au détriment des autres fonctionnalités

Remarque :
il n’est pas question de manipuler l’utilisateur

12
GUIDAGE - INCITATION
Exemples de recommandations

Guider les entrées de données en indiquant le format


adéquat et les valeurs acceptables
fournir, au niveau du label, des indices supplémentaires sur
le format d’entrée des données (ex.: date (jj/mm/aa) : _ _ / _ _
/__)
Afficher les unités de mesure des données à saisir
Pour chaque champ de données, fournir un label
Fournir des indices sur la longueur autorisée des
entrées dans un champ
Donner un titre à chaque fenêtre 13
Fournir des aides accessibles en ligne
GUIDAGE – GROUPEMENT / DISTINCTION
ENTRE ITEMS

Groupement des différents éléments visuels de


façon cohérente et ordonnée

par la Localisation :

Positionner les items les uns par rapport aux autres afin
d'indiquer leur appartenance, ou non, à une classe donnée
d'objets
Regrouper les options de menus en fonction des objets sur
lesquels elles s'appliquent.

14
GUIDAGE – GROUPEMENT / DISTINCTION
ENTRE ITEMS

15
GUIDAGE – GROUPEMENT / DISTINCTION
ENTRE ITEMS

Exemples de recommandations

Organiser les items en listes hiérarchiques.

Grouper les options de menus en fonction des objets


sur lesquels elles s’appliquent.

Lorsque plusieurs options sont présentées,


l’organisation de ces dernières doit être logique
représenter une organisation fonctionnelle pertinente ou
significative (arrangement alphabétique, fonctionnel,
fréquence d’utilisation, etc.). 16
GUIDAGE – GROUPEMENT / DISTINCTION
ENTRE ITEMS

Groupement des différents éléments visuels de


façon cohérente et ordonnée

par le format:

Donner aux éléments des caractéristiques graphiques


particulières afin d'indiquer leur appartenance, ou non, à
une classe donnée d'objets.
Exemple: utiliser un symbole et la couleur rouge pour les
boîtes de dialogue d'alerte ou d'erreur.

17
GUIDAGE – GROUPEMENT / DISTINCTION
ENTRE ITEMS

18
GUIDAGE – GROUPEMENT / DISTINCTION
ENTRE ITEMS

19
GUIDAGE – GROUPEMENT / DISTINCTION
ENTRE ITEMS

20
GUIDAGE – GROUPEMENT / DISTINCTION
ENTRE ITEMS

21
GUIDAGE – GROUPEMENT / DISTINCTION
ENTRE ITEMS

Exemples de recommandations

Établir une distinction visuelle entre des aires ayant


des fonctions différentes (commande, message, etc.).

Établir une distinction visuelle entre les labels et les


champs d’entrée.

22
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT
Dans tous les cas, l'ordinateur doit répondre à
l'utilisateur en fonction des actions et des requêtes
de ce dernier.

Par exemple, dans les cas où les traitements sont


longs, une information indiquant à l'utilisateur que les
traitements sont en cours devrait lui être fournie.

23
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT
Exemples :
Changement de l’apparence d’un objet sélectionné
Message de confirmation

24
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT
Exemples :
Attente
Courte : chargement du curseur

Longue (> 5s): indicateur de progression

25
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT
A ne pas faire

26
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT

60% des utilisateurs


quittent une vidéo lorsqu’elle
commence par un remplissage
de la mémoire tampon.

27
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT

69% des utilisateurs


quittent une page web quand
elle met plus de 10 secondes à 28
charger.
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT

Sur Amazon, quand le temps de


chargement d’une page augmente de
100 ms, les ventes diminuent de 1%. 29
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT

30
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT

31
GUIDAGE – FEEDBACK IMMÉDIAT
Exemples de recommandations

Toujours faire apparaître sur l’écran les entrées effectuées


par les utilisateurs, sauf pour les entrées confidentielles.
Cependant, même dans ce cas, un feedback perceptible doit
être fourni (ex.: l’affichage d’astérisques correspondant aux
entrées clavier).

Suite à l’interruption d’un traitement par l’utilisateur, le


système devrait fournir un message indiquant le retour à
l’état précédent.

Dans les cas où les traitements sont longs, une information


indiquant aux utilisateurs que les traitements sont en cours
devrait leur être fournie 32
GUIDAGE – LISIBILITÉ
Les caractéristiques lexicales de présentation des
informations sur l'écran doivent faciliter la lecture
de ces informations.

Par exemple, il est préférable de présenter un texte


avec quelques lignes longues plutôt que de nombreuses
lignes courtes

S’assurer du contraste suffisant :


• http://www.snook.ca/technical/colour_contrast/colour.html
33
Aide aux choix des couleurs :
• http://colorschemedesigner.com/
GUIDAGE – LISIBILITÉ
A faire Employer des lettres sombres sur un fond clair pour une meilleure lisibilité

34
GUIDAGE – LISIBILITÉ
A ne pas faire

Un texte écrit en minuscules se lit 14% plus 35


vite qu’un texte écrit en majuscules (Poulton
et Brown, 1968 ; Tullis, S. T., 1988)
GUIDAGE – LISIBILITÉ

36
GUIDAGE – LISIBILITÉ

37
GUIDAGE – LISIBILITÉ

38
GUIDAGE – LISIBILITÉ

39
GUIDAGE – LISIBILITÉ

40
GUIDAGE – LISIBILITÉ
Exemples de recommandations

Le curseur doit être facilement repérable.


Il est préférable de présenter un texte avec quelques
lignes longues plutôt que de nombreuse lignes courtes.
Les lignes de texte continu doivent être d’au moins 50
caractères.
Dans les affichages de textes, utiliser le moins possible
la césure des mots

41
Charge de travail
L'ensemble des éléments de l'interface qui a
un rôle dans la réduction de la charge
perceptive des utilisateurs, de même que
dans l'augmentation de l'efficacité du
dialogue

2 sous-critères
brièveté
concision
actions minimales
densité informationnelle

42
CHARGE DE TRAVAIL – BRIÈVETÉ - CONCISION

Concision :

Réduire la charge de travail au niveau perceptif et mnésique


pour ce qui est des éléments individuels d'entrée ou de
sortie.

Exemples de recommandations
lorsqu'une unité de mesure est associée à un champ de
données, celle-ci doit faire partie du label du champ
plutôt qu'être saisie par l'utilisateur
Eviter les libellé trop longs
Permettre aux utilisateurs des entrées de données
courtes
43
Pour les données numériques, la saisie des zéros
précédant les nombres ne devrait pas être nécessaire
CHARGE DE TRAVAIL – BRIÈVETÉ - CONCISION

44
CHARGE DE TRAVAIL – BRIÈVETÉ – ACTIONS
MINIMALES

Actions minimales:

Le critère Actions Minimales concerne la charge de travail


quant aux actions nécessaires à l’atteinte d’un but, à
l’accomplissement d’une tâche.

Il s’agit ici de limiter autant que possible les étapes par


lesquelles doivent passer les utilisateurs.

45
CHARGE DE TRAVAIL – BRIÈVETÉ – ACTIONS
MINIMALES

A ne pas faire

46
CHARGE DE TRAVAIL – BRIÈVETÉ –
ACTIONS MINIMALES
Exemples de recommandations
Minimiser le nombre d’étapes dans la sélection de
menus.
Ne pas demander aux utilisateurs d’entrer des données
qui peuvent être déduites par l’ordinateur.

Pour la saisie de données, afficher dans les champs


appropriés, les valeurs par défaut.
Pour des documents contenant plusieurs pages, il
devrait être possible d’atteindre une page donnée sans
avoir à parcourir les pages intermédiaires une à une
47
CHARGE DE TRAVAIL – DENSITÉ INFORMATIONNELLE
Réduire la charge de travail du point de vue
perceptif pour des ensembles d'éléments et non
pour des items.

Par exemple, limiter la densité informationnelle de


l'écran, en affichant seulement les informations
nécessaires

48
CHARGE DE TRAVAIL – DENSITÉ INFORMATIONNELLE

49
Contrôle explicite
Prise en compte par le système des actions
explicites des utilisateurs et le contrôle qu'ont
les utilisateurs sur le traitement de leurs
actions (autrement dit, c’est l’utilisateur qui
doit décider !)

2 sous-critères
Actions Explicites
Contrôle Utilisateur

50
CONTRÔLE EXPLICITE – ACTIONS EXPLICITES
Expliciter la relation entre le fonctionnement de
l'application et les actions des utilisateurs.
le système doit exécuter seulement les opérations
demandées par l’utilisateur et pas d’autres et ce, au
moment où il les demande

51
CONTRÔLE EXPLICITE – ACTIONS EXPLICITES
Exemples de recommandations

Le système doit requérir une action explicite de validation


par l’utilisateur (ex.: Entrée, Validation, OK) suite à une
entrée de données;

Aucun traitement (ex.: sauvegarde d’un fichier) ne devrait


être la conséquence d’une autre action (ex.: une demande
d’impression).

L’entrée de commandes doit se terminer par une indication


de fin (ex.: ENTER, OK) à laquelle des possibilités d’édition
doivent être préalables.

52
Ajouter un bouton Effacer au formulaire
CONTRÔLE EXPLICITE – CONTRÔLE UTILISATEUR
Laisser l'initiative à l'utilisateur

Laisser l'utilisateur basculer d'une activité à une autre


Retour à la page d’accueil sur toutes les pages
..

53
CONTRÔLE EXPLICITE – CONTRÔLE UTILISATEUR
Laisser l'utilisateur arrêter/interrompre à tout moment
une action ou un traitement en cours
Eviter le démarrage de son automatiquement
Permettre l’annulation d’une animation flash
..

Fournir la possibilité de retour arrière conduisant à


l’annulation des modifications en cours et au retour à la
version immédiatement précédente. 54
Adaptabilité
capacité du système à réagir selon le contexte, et
selon les besoins et préférences des utilisateurs

2 sous-critères
Flexibilité
Prise en compte de l’expérience de
l’utilisateur

55
ADAPTABILITÉ – FLEXIBILITÉ

La Flexibilité est la capacité de l'interface homme-


machine à s'adapter à différents contextes
d'utilisation.

La mise en œuvre de ce critère consiste à fournir


plusieurs moyens pour réaliser la même tâche

56
ADAPTABILITÉ – FLEXIBILITÉ
Permettre d'activer les commandes à la fois au clavier et à la
souris.
Permettre à l'utilisateur de paramétrer le logiciel selon ses
préférences (personnaliser l’interface)
Fournir un moyen rapide pour accéder aux commandes des
menus
Exemple:
Copie de fichiers vers un support externe dans l’explorateur
Glisser /déposer
Copier / coller
Menus
Raccourcis clavier
boutons 57
ADAPTABILITÉ – FLEXIBILITÉ
Personnaliser l’interface en choisissant un arrière plan

58

Site: http://www.netvibes.com
ADAPTABILITÉ – FLEXIBILITÉ

59

Site: http://www.netvibes.com
ADAPTABILITÉ – FLEXIBILITÉ
Exemples de recommandations :
Quand les exigences utilisateurs sont imprécises, fournir
aux utilisateurs une certaine latitude dans les possibilités
de contrôle des affichages.

Pour l’entrée de données, lorsque des valeurs par défaut ne


sont pas connues à l’avance, le système doit permettre aux
utilisateurs de définir, changer ou supprimer ces valeurs.

Quand certains affichages sont inutiles, les utilisateurs


doivent pouvoir les désactiver temporairement.

Lorsqu’on ne peut spécifier à l’avance le format d’un


document, on doit permettre aux utilisateurs d’en définir un
60
et de le sauvegarder pour une utilisation ultérieure.
ADAPTABILITÉ – PRISE EN COMPTE DE
L’EXPÉRIENCE DE L’UTILISATEUR

Le système doit respecter le niveau d'expérience de


l'utilisateur.
Guider les novices pas à pas
Permettre aux habitués de passer ces étapes

61
ADAPTABILITÉ
Exemples de recommandations

Autoriser les utilisateurs expérimentés à contourner une série de


sélections par menu en formulant directement des commandes ou par
des raccourcis clavier.

Prévoir des choix d’entrées pas-à-pas ou multiples selon l’expérience des


utilisateurs.

Autoriser différents modes de dialogue correspondant aux différents


groupes d’utilisateurs (ex.: permettre une incitation adaptée au niveau
d’expérience des utilisateurs).

Lorsque les techniques de guidage ralentissent les utilisateurs


expérimentés, fournir des moyens à ces utilisateurs de contourner ce
guidage.
62
Les utilisateurs devraient pouvoir demander un niveau de détail des
messages d’erreurs qui soit fonction de leur niveau de connaissance.
Gestion des erreurs
Moyens permettant d'une part d'éviter ou de
réduire les erreurs, d'autre part de les corriger
lorsqu'elles surviennent

3 sous-critères
Protection contre les erreurs
Qualité des messages d’erreurs
Correction des erreurs

63
GESTION DES ERREURS – PROTECTION
CONTRE LES ERREURS

Mettre en place des moyens pour détecter et prévenir


les erreurs.

Exemple:
toutes les actions possibles sur une interface doivent être
envisagées et plus particulièrement les appuis accidentels des
touches du clavier afin que les entrées non-attendues soient
détectées.

64
GESTION DES ERREURS – PROTECTION
CONTRE LES ERREURS

65

Date de départ < date retour


GESTION DES ERREURS – PROTECTION
CONTRE LES ERREURS

66
GESTION DES ERREURS – PROTECTION
CONTRE LES ERREURS

67
GESTION DES ERREURS – PROTECTION
CONTRE LES ERREURS

Exemples de recommandations

Quand les utilisateurs terminent une session et qu’il y


a un risque de perte de données, il doit y avoir un
message le signalant et demandant confirmation de fin
de session.

Les labels de champs doivent être protégés.

Toutes les actions possibles sur une interface doivent


être envisagées et plus particulièrement les appuis
accidentels des touches du clavier afin que les entrées 68
non attendues soient détectées.
GESTION DES ERREURS – QUALITÉ DES
MESSAGES D’ERREUR

S'assurer que l'information donnée aux utilisateurs sur la


nature des erreurs commises (syntaxe, format, etc.) et sur les
actions à entreprendre pour les corriger, soit pertinente,
facile à lire et exacte.
Exemple: utiliser dans les messages d'erreurs
vocabulaire neutre,
non-personnalisé,
non réprobateur,
éviter l'humour.

69
GESTION DES ERREURS – QUALITÉ DES
MESSAGES D’ERREUR

70
GESTION DES ERREURS – QUALITÉ DES
MESSAGES D’ERREUR

Exemples de recommandations

Fournir des messages d’erreurs orientés tâches.

Utiliser des termes aussi spécifiques que possibles pour


les messages d’erreur.

Utiliser des messages d’erreur aussi brefs que possible.

Adopter un vocabulaire neutre, non personnalisé, non


réprobateur dans les messages d’erreur; éviter 71
l’humour.
GESTION DES ERREURS – CORRECTION DES
ERREURS

Mettre à la disposition des utilisateurs des moyens pour


corriger leurs erreurs.

Exemples :
fournir la possibilité de modifier les commandes lors de la saisie
Permettre un retour en arrière
Autoriser les interruptions pour les commandes longues

72
GESTION DES ERREURS – CORRECTION DES
ERREURS

Exemples de recommandations

Fournir la possibilité de modifier les commandes lors


de leur saisie.

Suite à une erreur de saisie d’une commande ou de


données, donner aux utilisateurs la possibilité de
corriger seulement la portion de données ou de
commande qui est erronée.

Si les utilisateurs se rendent compte qu’ils ont commis


une erreur d’entrée de données, leur donner la
possibilité d’effectuer, au moment de leur détection
73
d’erreur, les corrections souhaitées.
Homogénéité et cohérence
Conserver des choix de conception d’IHM pour
des contextes identiques
Choisir d’autres solutions de conception d’IHM
pour des contextes différents

74
HOMOGÉNÉITÉ ET COHÉRENCE
Utiliser le même schéma d'agencement pour toutes les
fenêtres (gabarit d'écran appelé aussi tracé régulateur)

75
HOMOGÉNÉITÉ ET COHÉRENCE
Maintenir une logique cohérente de présentation
(graphisme, localisation, vocabulaire, format, syntaxe, …)
et de comportement (réaction du système, messages,
retours sonores, …).

Exemple d’incohérence syntaxique

Certains shareware utilisent volontairement ce genre d'incohérences 76


(le bouton "Continuer" qui change constamment de place par exemple)
pour inciter l'utilisateur à se procurer la version payante du logiciel
HOMOGÉNÉITÉ ET COHÉRENCE

77

http://www.doctissimo.fr/
HOMOGÉNÉITÉ ET COHÉRENCE

78

http://www.doctissimo.fr/
HOMOGÉNÉITÉ ET COHÉRENCE

79

http://www.doctissimo.fr/
HOMOGÉNÉITÉ ET COHÉRENCE
Alignements

Espacements

80
HOMOGÉNÉITÉ ET COHÉRENCE
Exemples de recommandations

Localisation similaire des titres des fenêtres.


Formats d’écrans similaires.
Procédures similaires d’accès aux options de menus.
Lors du guidage, toujours utiliser les mêmes
ponctuations et les mêmes constructions de phrases.
Afficher à la même position les “prompts” pour la saisie
des données ou des commandes.
Le format des champs d’entrée de données doit
toujours être le même.
81
Signification des codes et
dénominations
Adéquation entre l'objet ou l'information
affichée ou entrée, et son référent.

82
SIGNIFICATION DES CODES ET DÉNOMINATIONS
Garder les conventions !

83
SIGNIFICATION DES CODES ET DÉNOMINATIONS
Ne pas utiliser de jargon ou termes techniques spécifiques
au service ou à l’entreprise et qui ne sont pas parlants
pour l’utilisateur.

84
SIGNIFICATION DES CODES ET DÉNOMINATIONS
Eviter d’utiliser des termes vagues qui ne sont pas précis
et qui n’incitent pas l’utilisateur à faire une action

85
SIGNIFICATION DES CODES ET DÉNOMINATIONS
Exemples de recommandations

Les titres doivent véhiculer ce qu’ils représentent, et


être distincts.

Rendre les règles d’abréviation explicites.

Utiliser des codes et dénominations significatifs et


familiers plutôt que des codes et dénominations
arbitraires (ex.: M pour masculin et F pour féminin
plutôt que 1 et 2)
86
Compatibilité

Accord entre l’utilisateur et ses tâches d’une


part ; et l'organisation des sorties, des entrées et
du dialogue d'une application donnée, d'autre
part.
La Compatibilité concerne également le degré de
similitude entre divers environnements ou
applications

87
COMPATIBILITÉ

Parler le langage de l’utilisateur


Métaphores usuelles (loupe: fonction de recherche, maison: lien
vers la page d’accueil ..)

Présenter les informations de façon cohérente par rapport


aux autres supports de travail
Exemple: version électronique d’un formulaire papier

L’accès aux commandes doit être compatible avec la tâche de


l’utilisateur
Exemple : commandes fréquentes au premier niveau des menus

Compatibilité entre
Les différents types d’utilisateurs (handicap, ..)
88
Les différents navigateurs
..
COMPATIBILITÉ
Exemples de recommandations

Les procédures de dialogue doivent être compatibles


avec l’ordre tel que se l’imagine l’utilisateur ou celui
dont il a l’habitude.

Le format de date en français est “jour/mois/année”


En anglais, ce format devient “mois/jour/année”.

Les termes employés doivent être familiers aux


utilisateurs, et relatifs à la tâche à réaliser.

Les unités de mesure doivent être celles qui sont 89


normalement utilisées
CHECK-LIST

90
CHECK-LIST

91
CHECK-LIST

92
CHECK-LIST

93
COMMENT APPLIQUER LES CRITÈRES ?

Le résultat de l’audit est une liste


de problèmes. Les évaluateurs
attribuent à chaque problème
un degré de sévérité.

Un problème est jugé plus ou


moins grave selon son influence
sur la performance de l’utilisateur.

Mineur : il ne nuit pas à


l’exactitude dans la réalisation de
la tâche mais ralentit l’utilisateur.

Majeur : il rend difficile la


réalisation correcte de la tâche et
accroît le risque d’erreur.

94
RÉFÉRENCES
C. Bastien et D. Scapin. Critères Ergonomiques
pour l’Évaluation d’Interfaces Utilisateurs. INRIA
RT n˚156, 1993

95

Vous aimerez peut-être aussi