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Exercice individuel - Système Intelligent

Description de l’activité : Dans cette activité, vous devez produire une présentation PowerPoint
portant sur les points suivants :

NB : Activité individuelle.

1. Les différents types représentation de connaissances


 La connaissance explicite : peut-être consultable (car formalisée sur des documents) ou
tacite (uniquement dans la tête des employés) ;
 La connaissance volatile : elle doit être vérifiée en temps réel et dépend de l’enjeu de
l’acteur ;
 La connaissance cumulative : elle s’est bâtie sur la base du savoir emmagasiner dans le
passé ;
 La connaissance périssable : sa valeur diminue avec le temps.

2. Les problèmes liés à la représentation des connaissances

Avant de décrire les principales méthodes de représentation des connaissances, il est intéressant
d'étudier les divers problèmes auxquels conduit cette discipline et qui devront être traités par
ces formalismes.
Problème 1. L'exception.
Des lois générales se dégagent mais sont souvent contredites par quelques exceptions. Ainsi par
exemple, "Les oiseaux peuvent voler" est une loi générale caractérisant 1' élément de base
oiseau. N n'en reste pas moins que les t;nanchots, les autruches ou tout autre oiseau qui n'a plus
d'ailes, ne volent
pas. Par conséquent, il est toujours difficile, si ce n'est impossible, de généraliser le
comportement
d'objets du monde réel appartenant à une même classe. Au niveau de la représentation se pose
le problème de savoir s"":ü faut représenter la loi générale séparément de ses exceptions. Si oui,
comment garantir que celle-ci ne sera pas appliquée justement dans les cas où elle est annulée
par une exception ?
Sinon, est-il raisonnable de supposer que les lois générales se présentent pourvues de la liste
complète
de leurs exceptions ?
Problème 2. L'univers en évolution.
Dans un SBC, des informations sont créées, inférées, modifiées ou détruites. Certaines sont en
relation avec de nouvelles informations ; il s'en suit donc la mise à jour des connaissances
rendues périmées par ces modifications. Par exemple, un changement de pression provoque une
modification de la
température et/ou du volume pour que l'équation des gaz parfaits soit satisfaite. D'autres
informations
changent de type. Par exemple, à sa majorité une personne acquiert les droits et les obligations
d'une
personne majeure. D'autre part, les connaissances sur un univers étudié changent au fur et à
mesure que l'univers évolue du fait d'une continuelle recherche d'améliorations des techniques
ou matériaux utilisés. Le domaine de la conception de réseaux informatiques est une bonne
illustration de cette évolutivité ; de nouveaux composants de réseaux apparaissent
continuellement sur le marché de même que Représentation des Connaissances - Généralités.
De nouvelles techniques d'implantation de réseaux. Va ainsi se poser le problème de la mise à
jour des connaissances. TI va falloir être capable de déterminer quelles sont les connaissances
obsolètes et déterminer s'il est nécessaire de les détruire donc de les perdre ou de les garder car
bien qu'obsolètes elles n’en restent pas moins vraies dans un certain contexte.
Problème 3. Modalité des connaissances.
Toutes les connaissances n'ont pas le même statut. Lors de l'étude du problème précédent, un
premier type de statut a été révélé : valide ou périmée. Un autre critère est la possibilité de
modification des connaissances. Leur statut peut alors être soit intangible, soit modifiable. Un
troisième type de statut repose sur le mode d'acquisition de la connaissance : soit c'est une
donnée, soit elle a été déduite par inférence. Certaines connaissances sont certaines. C'est
particulièrement le cas des éléments de base, des relations sur ces derniers, des concepts, des
théorèmes et des algorithmes de résolution.
D'autres sont incertaines. Ce sont des heuristiques, des stratégies utilisées par les experts
humains, l'expression d'un point de vue (par exemple : je crois que ... ). La connaissance du statu
est nécessaire ; on ne peut utiliser la même stratégie dans le cas d'informations certaines ou
dans le cas d'incertitude, par exemple.
Problème 4. Conservation des ambiguil:és.
Vouloir représenter la réalité impose une réduction d'information afin d'avoir des systèmes plus
efficaces car n'ayant pas à manipuler toute une série d'informations inutiles. Mais il faudra faire
un choix adéquat pour cette réduction d'informations qui n'empêche pas le système de
fonctionner correctement ; celui-ci devra être capable de raisonner sans cette information.
D'autre part, par exemple le granule de connaissance : "la température est trop élevée" introduit
une ambiguïté au niveau de la signification de ''trop élevée". En effet, cette information dépend
du contexte dans lequel se situe la règle. Ainsi par exemple ''trop élevée" signifie "supérieur à
mille degrés" pour un réacteur alors qu'elle est équivalente à "supérieur à zéro degré" pour un
canon à neige. Une bonne représentation doit permettre au système de ursuivre son
raisonnement en traitant ces ambiguïtés. Mises à part les informations incomplètes, un
deuxième type d'ambiguïté que le système devra pouvoir manipuler est constitué des
informations partiellement résolues. TI devra également être capable d'inférer de nouveaux faits
et donc de s'acheminer vers son but malgré ce type d'ambiguïté.
Problème 5. Informations incomplètes, incertaines ou implicites.
Deux principaux problèmes surviennent du fait d'avoir à utiliser ce type de connaissance : leur
modélisation et leur traitement. Le fait d'avoir des connaissances incertaines implique d'être
capable d'introduire cette incertitude quant à leur véracité (généralement par l'affectation de
coefficient à chaque granule de connaissance reflétant leur degré de véracité). Même si certaines
informations sont manquantes car implicites ou incomplètes, le système doit être capable
d'inférer tout en ayant lui-même un raisonnement imprécis et en fournissant en sortie des
résultats "incertains", pondérés par des estimations de 1 'incertitude.
Problème 6. Continuité, proximité, transitivité.
Le modèle de représentation des connaissances choisi doit pouvoir concilier les caractéristiques
des modèles discrets (choix vrai ou faux) et celles des modèles continus ou quasi-continus. Ainsi
est Les principaux formalismes de représentation des connaissances. Satisfait le paradoxe du
sorite exprimant que la connaissance du genre : "un tas de sable auquel on ôte un grain de sable
reste un tas de sable" est vraie mais un autre mécanisme devra être introduit permettant
d'exprimer que cette règle devient fausse si elle est employée itérativement un trop grand
nombre de fois.
Problème 7. Quantificateurs.
Les deux quantificateurs reconnus par la logique classique : universel (''if) et existentiel (3) ne
suffisent pas pour représenter tout type de connaissance et en particulier la majorité, la plupart,
généralement, souvent.
Problème 8. Connaissances temporelles et spatiales.
Comment représenter de telles connaissances ? Qu'est-ce qu'un instant ? un temps ? un jour ? ...
Qu'est qu'un lieu ? trois coordonnées ? une ville ? ... Que ce soit pour les connaissances
temporelles ou spatiales, il est difficile de fixer une fois pour toutes le degré de finesse que ce
soit pour une unité de temps ou pour des coordonnées. Souvent des informations précises du
genre : l'objet A est en contact avec 1' objet B, doivent pouvoir être simultanément utilisées avec
des connaissances vagues tels que A et B sont situés quelque part à gauche de C.
3.      Les principaux formalismes de représentation des connaissances

a.       La logique

b.      La représentation procédurale

c.       Les systèmes de production

d.      Les réseaux sémantiques

e.       Formalisme à base de théories

4.       Représentation des connaissances et système à base de connaissances

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