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Dossier 6 - Leçon 3 

: Vivre ses rêves

 Présenter / Résumer un livre p.116-117


Activité 1 :
1. Les deux livres sont des récits de voyage. L’Usure du monde est aussi un livre d’art (de
photos).
2. Les deux titres sont en écho, se ressemblent ; ils comportent le mot « monde », ce qui
donne à penser qu’il s’agit
de voyage(s) traversant plusieurs pays. Sur la couverture de L’Usure du monde, on
observe qu’il s’agit d’un hommage
à Nicolas Bouvier, auteur de L’Usage du monde.

Activité 2 :
L’Usage du monde et L’Usure du monde sont tous les deux des récits de voyage. L’Usure
du monde a pour point de
départ la lecture du livre de Nicolas Bouvier. Cinquante ans après le voyage raconté par
ce dernier dans L’Usage du
monde, Frédéric Lecloux a effectué un voyage similaire, pour faire un livre de photos et
de textes.
Activité 3 :
1. Il a voulu suivre à peu près la même route que Nicolas Bouvier avait suivie. Il voulait
retrouver l’émotion présente
dans L’Usage du monde : « ce qu’on a cherché surtout, c’est à retrouver l’émotion que le
livre de Nicolas Bouvier
nous a transmise, et à essayer d’aller la rechercher sur cette route ».
2. Il a constaté que certains pays avaient beaucoup changé depuis le voyage de N.
Bouvier : « Ils ont beaucoup
changé, ils se sont usés de partout. Ce sont tous des pays qui ont connu la guerre de façon
plus ou moins violente ».
3. Pour F. Lecloux, les rencontres sont essentielles, dans un voyage : « ce qui nous
intéressait, c’était de rencontrer les
gens et de passer du temps avec eux. C’est ça le voyage, hein, c’est de se donner le temps
de la rencontre, c’est tout ».
Activité 4 :
Cette photo a été prise par F. Lecloux, à la Passe de Khiber parce qu’il était arrivé au
même point final du périple
que N. Bouvier : « Comme la longue “fl ânerie” de Nicolas Bouvier s’était achevée à la
Passe de Khiber (à la frontière
pakistano-afghane) le photographe y a également terminé son périple. C’est pourquoi il a
photographié à cet endroit
précis son exemplaire usé du livre, puis l’a laissé symboliquement sur place, dans la
poussière. »
Activité 5 :
a) « C’est grâce à L’Usage du monde que le photographe Frédéric Lecloux a décidé de
prendre la route cinquante ans après
Nicolas Bouvier, pour effectuer approximativement le même parcours. » / « Ce grand
voyage, c’est la réalisation d’un rêve
d’enfance car, tout petit, il voulait déjà partir en Inde en voiture. À la lecture de l’ouvrage
de Nicolas Bouvier, ce rêve a ressurgi
et est devenu une véritable obsession. Il a alors décidé de vivre la même aventure, autour
d’un projet photographique. »
b) Son objectif était de faire « un voyage pour le voyage, pour ce qu’il est », de prendre
son temps, « le temps du
monde des gens ». Il a donc privilégié les rencontres et les contacts humains, d’où les
nombreux portraits dans le livre

Point Langue : Exprimer la cause et la conséquence


a) C’est grâce à L’Usage du monde que le photographe Frédéric Lecloux a décidé de
prendre la route.
Comme la longue « fl ânerie » de Nicolas Bouvier s’était achevée à la Passe de Khiber (à
la frontière pakistanoafghane), le photographe a également terminé son périple dans ce
site. C’est pourquoi il a photographié à cet endroit précis son livre.
Ce grand voyage, c’est la réalisation d’un rêve d’enfance car, tout petit, il voulait déjà
partir en Inde en voiture.
À la lecture de l’ouvrage de Nicolas Bouvier, ce rêve a ressurgi et est devenu une
véritable obsession. Il a alors décidé de vivre la même aventure.
Son objectif était de faire « un voyage pour le voyage, pour ce qu’il est », de prendre son
temps, « le temps du monde des gens ». Il a donc privilégié les rencontres.
b) – cause : parce que, car ; comme ; à cause de (+ nom) ≠ grâce à (+ nom)
– conséquence : c’est pourquoi ; alors, donc
c) Pour exprimer la cause en première position dans la phrase : comme.
Expression de conséquence entre auxiliaire et participe passé : donc.
NB : comme donc, alors (qui exprime ici la conséquence) peut également être placé entre
l’auxiliaire et le participe passé, comme dans l’article ; mais il peut aussi se placer en
début de phrase : alors il a décidé… – donc, il a privilégié…
Activité 7 :
a) L’Usage du monde est un livre qui a mis sur la route beaucoup de voyageurs. « À
l’origine, Nicolas Bouvier est parti avec son ami peintre, Thierry Vernet, en 53, pour
courir la planète à bord d’une Fiat Topolino. Il apprend alors le beau métier de voyageur.
Yougoslavie, Turquie, Iran, Pakistan, Afghanistan… » Il n’a rien fait d’exceptionnel,
aucun exploit. « Bouvier nous donne simplement à voir, il montre des maisons, des
femmes, des oignons, des ânes… Une version positive de la route ! Et il jubile dans ce
voyage où rien ne se passe, seulement la découverte du coin de la rue. » Pour lui, « Un
voyage se passe de motifs, il ne tarde pas à prouver qu’il se suffi t à lui-même : on croit
qu’on va faire un voyage, mais bientôt c’est le voyage qui vous fait… ou vous défait. »

 Donner son avis, justifier ses choix p.118-119


Activité 8 :
Il s’agit du festival du fi lm Curieux Voyageurs. Ce festival a pour thématique les fi lms
de voyage. Il donne une place importante à l’engagement citoyen et aux ONG, et
rassemble de nombreux fi lms destinés à sensibiliser les spectateurs au tourisme
responsable et solidaire.

Activité 9 :
1. Le nom du film, Nomad’s Land, indique qu’il s’agit de nomades et de leur lieu de vie. Le
sous-titre indique qu’il s’agit d’un hommage à Nicolas Bouvier. Sur la photo, on voit des
personnes à cheval, dans un paysage désertique et montagneux.
2. Le film a obtenu le Grand Prix du festival.
Activité 10 :
1. Le livre de Nicolas Bouvier a été le point de départ du projet : « Les voyages de Nicolas
Bouvier m’avaient tant fait rêver, que, à l’automne 2005, je suis parti seul pour tourner
pendant six mois un documentaire sur la route qu’il avait effectuée en 1953. » – 2. Il y a
un jeu de mots entre le titre Nomad’s Land et l’expression « No man’s land » qui désigne
un lieu indéfini (lieu entre 2 pays – « à côté », « en-dehors »), qui n’appartient à personne
et où il n’y a rien (cf. 2e paragraphe) ➝ « En arrivant à Tabriz, ville que Nicolas
affectionnait entre toutes et où il a passé tout un hiver, je n’ai plus rien trouvé des
descriptions d’antan. À la différence de Nicolas, je n’avais pas de Topolino, et surtout, je
n’aimais pas les villes. La suite, et l’essentiel du voyage, m’a donc mené par les chemins
de traverse avec d’autres gens du voyage. En train, puis en bus, en jeep, en chameau, yak,
dromadaire, et surtout à pied, j’ai suivi les traces nomades. »

Activité 12 :
1. Le film Nomad’s Land obtiendrait 3 votes pour le Grand Prix du festival : les deux
femmes qui répondent d’abord et l’homme du couple qui répond ensuite. Les 2 femmes
ont une opinion très positive : « À mon avis, ce film, c’est le meilleur de la
programmation ! Selon moi, c’est celui-là qui va gagner le Grand Prix cette année. »/ « je
trouve que c’est un hommage extraordinaire ! Ce voyage, ces paysages, et l’accueil de
ces gens surtout, ça m’a vraiment donné envie de prendre la route. » L’homme du
couple a une opinion très positive : « c’est le plus beau fi lm de voyage que j’aie vu ! »
La femme du couple a une opinion mitigée, elle préfère le film qu’elle a vu le matin : «
c’est très beau, certes… il y a des paysages à couper le souffle… Mais […] Pour moi,
c’est pas très original. » « […] le point de vue est intéressant. Mais d’après moi, le film
qu’on a vu ce matin est plus riche. Il mériterait vraiment de gagner le Grand Prix »/ «
[…] pour moi, c’est trop lent, et puis il y a trop de chants et de danses, c’est répétitif ».

2. Points forts : la beauté des paysages, les gens qui sont filmés ➝ « ces paysages, et
l’accueil de ces gens surtout, ça m’a vraiment donné envie de prendre la route ! » ; « c’est
très beau, il y a des paysages à couper le souffl e » ; « il n’y a pas que de belles images, il
y a aussi la philosophie du voyage, la richesse des rencontres, et… le temps du partage !
» – Points faibles : le manque d’originalité, le rythme du fi lm, la répétition de scènes de
chants et de danses.

Activité 13 :

a) je suis tout à fait d’accord – je ne suis pas du tout d’accord – je suis assez d’accord – tu as
raison – je ne suis pas de ton avis.
b) L’homme : « […] il y a aussi la philosophie du voyage, la richesse des rencontres, et…
le temps du partage ! Et c’est pour cette raison qu’il m’a touché – […] il fait réfl échir et
c’est pour ça qu’il doit gagner un prix aussi. »
La femme : « [le film qu’on a vu ce matin] mériterait vraiment de gagner le Grand Prix.
En effet, c’est un film engagé qui montre des militants, et c’est super important, la
défense de la planète ! »
Point Langue : La cause et la conséquence pour justifier ses choix
Cause : Ce fi lm devrait gagner le Grand Prix. En effet, c’est un fi lm engagé qui fait réfl
échir, et c’est super important, la défense de la planète !
Conséquence : C’est un fi lm engagé qui fait réfl échir, et c’est super important, la
défense de la planète ! C’est pour cette raison qu’il / c’est pour ça qu’il devrait gagner le
Grand Prix

 Corrigés S’exercer • Leçon 3 – p.123 2

11. a) 1. On a été bien reçus grâce à nos relations sur place. 2. Comme j’organise mon
prochain voyage, j’achète des guides. 3. Il a fallu attendre une semaine avant de partir à
cause de la neige. 4. On a pu traverser facilement la région car on avait un laissezpasser
des autorités.
b) (À titre indicatif) 1.Comme j’adore la Thaïlande, je suis parti dans ce pays / Je suis
parti en Thaïlande parce que j’adore ce pays.
2. Nous avons été malades à cause du soleil / Nous avons été malades parce que / car
nous étions restés au soleil. 3. Nous avons vu des sites extraordinaires parce que / car
nous avions un très bon guide / Grâce à notre guide / Comme nous avions un très bon
guide, nous avons vu des sites extraordinaires. 4. Comme nous recherchons les contacts,
nous logerons chez l’habitant / Nous logerons chez l’habitant car nous recherchons les
contacts.

12. 2. Nous sommes tombés en panne (d), nous avons donc dû trouver un garage / c’est
pourquoi nous avons dû trouver un garage.
3. Il fallait absolument arriver avant la nuit, on ne s’est donc pas arrêtés en route (c) /
c’est pourquoi on ne s’est pas arrêtés en route.
4. Tous les hôtels étaient complets (b), c’est pourquoi nous avons dormi dans la voiture /
alors, nous avons dormi dans la voiture.
5. On avait dépensé tout notre argent (a), alors on a décidé de vendre quelques objets
personnels / c’est pourquoi on a décidé de vendre…

13. À mon avis – je ne suis pas tout à fait d’accord – Pour moi – tu as raison – je suis de
ton avis – je pense qu’avec

14. Production libre.

15. alors – comme – en effet – grâce à – c’est pour cette raison que
16. 1. Je n’ai pas apprécié le fi lm ; en effet, je n’ai pas cru à l’histoire. Je n’ai pas cru à
l’histoire, c’est pour cette raison que / c’est pour ça que je n’ai pas apprécié le fi lm. 2.
On a envie d’aller admirer les paysages sur place. En effet, ils sont magnifi quement fi
lmés. – Les paysages sont magnifi quement fi lmés ; c’est pour ça que / c’est pour cette
raison qu’on a envie d’aller les admirer sur place !
3. Les spectateurs ont longuement applaudi après la projection. En effet, le fi lm est
remarquable. – Le fi lm est remarquable ! C’est pour cette raison / C’est pour ça que les
spectateurs ont longuement applaudi après la projection. 4. C’est une histoire que les
enfants vont aimer ; en effet, elle est facile à comprendre. – Cette histoire est facile à
comprendre, c’est pour ça que / c’est pour cette raison que les enfants vont l’aimer. 5.
L’auteur a un vrai talent de réalisateur. C’est pour cette raison que / C’est pour ça que j’ai
adoré son film. – J’ai adoré son fi lm ! En effet, cet auteur a un vrai talent de réalisateur

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