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Master spécialisé en logistique et transport

Module : Système d'information logistique

Exposé sur :

Entreprise ressource planning


(ERP)
Sommaire

INTRODUCTION  :..............................................................................................................................4

I. LA NOTION D’ERP :........................................................................................................................... 5
A. Définition et CONCEPT D’ERP :.............................................................................................................................5
1. Concept de l’ERP..............................................................................................................................................5
2. Définition :.......................................................................................................................................................5
B. Spécificités des ERPs.............................................................................................................................................6
C. CONVERGENCE DES UTILISATEURS ET DES EDITEURS DES ERP.............................................................................8
D. LES DOMAINES COUVERTS PAR LES ERP...............................................................................................................9
3. Le back office :.................................................................................................................................................9
4. Le front office :................................................................................................................................................9
5. Le middle office :...........................................................................................................................................10
6. Le web office :................................................................................................................................................10

II. EVOLUTION DES NTIC – ORGANISATION – ET ERP...........................................................................11


A. LES NTIC ET L’ARCHITECTURE DES SYSTEMES D’INFORMATION :.......................................................................11
B. ADEQUATION ENTRE MODELE D’ORGANISATION ET MODELE D’ARCHITECTURE DU SYSTEME D’INFORMATION :
12
1. Organisation pyramidale et architecture centralisée :...................................................................................12
2. L’organisation répartie et l’architecture client-serveur :...............................................................................12
3. De nouvelles organisations et architectures avec Internet :..........................................................................15
C. EVOLUTION DES ATTITUDES DES UTILISATEURS POUR L’EXPRESSION DES BESOINS :........................................16
4. L’héritage applicatif :.....................................................................................................................................16
5. La généralisation des progiciels :...................................................................................................................16
6. L’ère des composants....................................................................................................................................17

III. Implantation d’un ERP.................................................................................................................... 17


A. Les étapes de l'implantation de l'ERP..................................................................................................................17
1. Phase de conception......................................................................................................................................17
2. Phase d'implantation.....................................................................................................................................17
3. Phase de stabilisation....................................................................................................................................18
4. Phase d'amélioration continue......................................................................................................................18
B. Les difficultés de l'implantation de l'ERP.............................................................................................................18
1. Les problèmes relatifs à l'intégration.............................................................................................................19
2. La modification du progiciel...........................................................................................................................19
3. La résistance au changement exprimée par le personnel..............................................................................19
4. Le manque de compétences..........................................................................................................................19

Conclusion.......................................................................................................................................20
INTRODUCTION :

Si on fait une analyse de l’historique de l’informatique on remarque que le pouvoir à passé


des constructeurs du matériel tel que IBM vers les éditeurs de systèmes d’exploitation tels que
Microsoft, Sun-Microsystems etc.…, et cela est dû au fait de la banalisation du Hard et la
mise en avant de l’innovation et la créativité par le Soft.

Et même ces derniers temps en remarque une banalisation des OS (Operating Systems ou
systèmes d’exploitation) 95% des micro-ordinateurs dans le globe terrestre utilisent Windows
de Microsoft. Ce qui oriente les regards vers les éditeurs de systèmes applicatifs sur mesure
répondant aux besoins spécifiques des organisations.

Les éditeurs des ERP (Enterprise Ressource Planning) deviennent ainsi au cœur du système
d’information de l’entreprise.

Avec les ERP, les entreprises ont initié un mouvement global vers l’intégration de leurs
systèmes d’information. On s’est aperçu que le découpage en applications isolées n’était pas
optimal, d’une part en termes de coûts de mise en œuvre et de maintenance, et d’autre part
parce que cette approche ne correspondait plus au fonctionnement réel de l’entreprise où se
développent des processus transverses.

On assiste aujourd’hui au même phénomène avec le décisionnel. Les entreprises se sont


longtemps appuyées sur des solutions distinctes pour l’intégration et la gestion de leurs
données, le reporting, l’analyse ou le pilotage. Pour les mêmes raisons de coûts et de stratégie,
cette approche best-of-breed est aujourd’hui dépassée.

Il apparaît beaucoup plus pertinent de capitaliser sur une plate-forme décisionnelle


d’entreprise. L’enjeu est alors d’intégrer étroitement ces deux mondes, le transactionnel et le
décisionnel. Dans le premier se trouvent toutes les données opérationnelles ; le second fournit
les outils pour les exploiter et éclairer les décideurs.

Nous allons voir Durant cet exposé, la notion d’ERP, son historique, l’évolution des NTIC
ainsi que l’impact des ERP sur l’organisation, tout en mettent en lumière les différentes
phases d’implantation d’un ERP et en fin le management avec les ERP.
I. LA NOTION D’ERP :

A. Définition et CONCEPT D’ERP :

1. Concept de l’ERP

Le concept de progiciel intégré existe depuis longtemps ; en effet, dès les débuts de la gestion
de production assistée par ordinateur (GPAO), certains professionnels avant introduit des
séries d’applications intégrées comprenant, outre la gestion de production proprement dite, la
gestion commerciale et la gestion comptable, ce qui a été appelé par les américains de MRP
(Manufacturing Ressource Planning) ou planification des moyens de fabrication.

Or, l’ERP (entreprise ressource planning) ou progiciel de gestion intégré est en effet une
généralisation du MRP, il s’agit ici de prendre en charge la gestion intégrale de l’entreprise,
incluant la gestion des ressources humaines, la gestion comptable et financière, la gestion
administrative, la gestion des achats, la gestion de la production et la gestion de la logistique.

Les ERP ont ainsi pour vocation de voir l’intégralité de l’entreprise comme un outil dont il
faut assurer l’optimisation de la productivité afin de pouvoir réduire au maximum les cycles
de mise sur marché des produits et services.

2. Définition :

On définit par les ERP un sous ensemble du système d’information (SI) qui intègre les
caractéristiques globales suivantes :

 Gestion effective de plusieurs domaines de l’entreprise par des modules intégrés ou


des progiciels susceptibles d’assurer une collaboration des procédures.
 Existence d’un référentiel unique des données, le référentiel est définit comme étant
l’ensemble des références des données ainsi que les indications nécessaires pour
retrouver les données elles-mêmes sur une base de données.
 Adaptation rapide aux règles de fonctionnement (professionnelles, légales ou résultant
de l’organisation interne de l’entreprise)
 Unicité d’administration du sous système applicatif (les applications).
 Uniformisation des interfaces homme-machine (même écrans, même boutons, même
famille de barre menu, même touches de fonctions et de raccourcies, etc.
 Existence d’outils de développement ou de personnalisation de compléments
applicatifs
 Historique et les éléments favorables à l’émergence des ERP

Ces ERP ont apporté au-delà de l’intégration des applications :

 En premier lieu une architecture applicative ouverte et incrémentale. Ainsi les couches
de base ont été conçues de telle façon que de nouveaux modules soient d’une
installation relativement aisée.
 En second lieu, les modules sont réutilisables dans d’autres services ou établissements
de l’entreprise où les besoins sont analogues ;
 En troisième lieu, les modules des ERP sont théoriquement conçus pour un maximum
d’adaptabilité à divers environnements de travail, c’est à dire par rapport à des
méthodes de gestion différentes et des réglementations qui varient dans le temps et
dans l ‘espace.

B. Spécificités des ERPs

L'ERP est en fait un ensemble de modules fonctionnels intégrés autour d'une base de données
unique. D'ailleurs, ce qui distingue un ERP des progiciels sectorisés est la présence des
différents modules couvrant la totalité des besoins d'une entreprise « depuis le commercial, la
production, la logistique, la finance, les ressources humaines, le service après vente, tous les
domaines sont présents et avec un niveau de complétude équivalent ».

Une autre différence avec les progiciels spécialisés consiste dans la prise en compte
automatique des dépendances qui existent entre les traitements au niveau de ces différents
domaines. Cette caractéristique est souvent le résultat de l'utilisation d'une base de données
unique. En effet, avant l'ERP, on passait beaucoup de temps à répéter les mêmes tâches et à
entrer la même information dans différents programmes. Cela posait certains problèmes :

 Le fait d'entrer la même information à répétition constitue une perte de temps.


 Les erreurs de saisie sont fort probables et donc l'information peut paraître différente
d'un programme à un autre.
 L'information qui provient d'applications très différentes et non reliées peut être
incohérente. Par conséquent, toute tentative d'analyser cette information est vouée à
l'échec.

Cependant, avec un ensemble ERP intégré, on n'a qu'à entrer une seule fois une version
unique de l'information, pour que celle-ci soit ensuite diffusée dans toutes les sections de
l'entreprise où elle est requise. Ainsi, tous les employés qui se servent de l'application et tous
les dirigeants qui prennent des décisions pour l'entreprise voient la même version de la réalité,
en temps réel et en tout temps. Ainsi un ERP est caractérisé par :

 Une gestion de plusieurs fonctions de l’entreprise : traitement de commande, stock,


gestion de la relation client, gestion de la production…
 Son caractère évolutif : paramétrable et modifiable selon les contraintes de
fonctionnement et d’organisation de l’entreprise ;
 Son homogénéité au niveau de l’interface utilisateur ;
 Sa fonction comme étant un outil d’aide à la décision ;
 Son caractère modulaire : intègre plusieurs couches logicielles dédiées aux différentes
fonctions assurées.
Par ailleurs, la caractéristique de modularité de l'ERP entre principalement en jeu lors de
l'achat et de la mise en œuvre du système ERP : Il se peut qu'on n’ait pas besoin de toutes les
applications en même temps ou encore qu'on préfère déployer une application à la fois.
D'ailleurs c'est ce qui distingue les applications modulaires des autres applications autonomes.
Lorsque plus d'un module est mis en place, l'ensemble des modules installés s'imbriquent les
uns aux autres et fonctionnent automatiquement ensemble. En plus, les solutions ERP
évoluent de pair avec les besoins de l'entreprise. Contrairement aux applications autonomes,
ces solutions ne laissent pas les dirigeants sans voie de transition lorsqu'elles atteignent leurs
limites et ne les forcent donc pas à repartir à zéro avec une nouvelle application.

Une autre caractéristique de l'ERP consiste dans la possibilité d'obtenir des services et de
l'assistance à un coût abordable. D'ailleurs, il est plus facile d'entretenir un environnement
ERP intégré que plusieurs applications distinctes.

Par conséquent, ce qui caractérise le progiciel de gestion intégré des autres applications
spécifiques est le fait que ce progiciel se présente comme étant un ensemble de modules qui
partagent une base de données unique et qui couvrent l'ensemble des fonctions de l'entreprise.
Chaque module fonctionne tout en tenant compte automatiquement des dépendances qui
existent entre les traitements au niveau des autres modules. Ceci permet de réduire le temps
de saisie des données, d'améliorer la qualité de l'information et d'optimiser le coût de
maintenance des applications

C. CONVERGENCE DES UTILISATEURS ET DES EDITEURS DES ERP

Le développement des progiciels intégrés apporte de nombreux avantages pour les éditeurs et
les utilisateurs ainsi que pour d’autres partenaires techniques et commerciaux pour lesquels ce
développement génère un marché important ; ces avantages peuvent être synthétisés comme
suit :
Intérêts des éditeurs Intérêts des utilisateurs
Volume des ventes ; Prix de vente ;

Coûts de développement ; Coûts des évolutions ;

Coûts de maintenance ; Fiabilité de la maintenance ;

Effets de masse. Communauté d’utilisateurs.

Les intérêts convergents des éditeurs et des utilisateurs

D. LES DOMAINES COUVERTS PAR LES ERP

3. Le back office :

L’aspect de l’entreprise non visible du client (stockage, comptabilité, l’atelier de fabrication,


de maintenance, etc.), les qualités de l’ERP recherchées par les systèmes de back office sont :
la cohérence, l’intégrité et la sécurité des données.

4. Le front office :

L’aspect visible du client (service à la clientèle, le comptoir…) les applications du front office
sont celles qui permettent à l’entreprise de traiter rapidement l’accueil et le service aux clients
via :

 La gestion de la relation clientèle : consultation des dossiers clients, mises à jour des
informations…
 La gestion de la force de vente en agence : quotas demandées, performances,
réalisation des chiffres d’affaires individuels et collectifs, consolidations, etc.
 La gestion de la clientèle à distance : gestion des centres d’appels…
5. Le middle office :

C’est l’ensemble du réseau de l’entreprise, il peut désigner :

 les zones de back office des agences qui font partie du front office du réseau mais qui
effectuent des travaux de back office
 Les unités d’entreprise qui constituent un maillon entre le back office et le front office,
la mission de ces unités peut être le support du réseau, son animation, le relais vers le
back office centrale, etc.

6. Le web office :

Son avantage est la possibilité d’être relié au système d’information de l’entreprise de


n’importe quel point du globe, le web office conjugue les applications suivantes :

 Les applications internes à l’entreprise ; ces applications sont destinées au personnel et


sont sécurisées. Exp : l’e-messaging.
 Les applications destinées aux partenaires – clients, fournisseurs, banquiers… Exp : le
e-banking, le e-catalog, le e-document Exchange…
 Les applications accessibles au public, ces applications offrent des services largement
supérieurs à ce que peut offrir le Minitel, exp. :le e-commrce, le e-catalog, ; le e-
publishing…
II. EVOLUTION DES NTIC – ORGANISATION – ET ERP

A. LES NTIC ET L’ARCHITECTURE DES SYSTEMES D’INFORMATION :

Quand un ERP est mis en œuvre, il devient le cœur applicatif d’un système d’information,
mais aussi un outil de pilotage et de production de l’entreprise destinée à améliorer la
productivité générale des services utilisateurs.

Mais on ne doit pas oublier qu’il a été également choisi pour atteindre les objectifs suivants :

 Raccourcissent des temps de réponse de l’entreprise aux acteurs socio-économique


(clients, fournisseurs, banque, administration...)
 Capacité de riposte à la concurrence par l’accès plus rapide des utilisateurs à des
informations directement exploitables.
 Augmentation des performances d’analyse des données clés qui concernent
l’entreprise et son marché.

Afin d’atteindre ces objectifs, il faut s’appuyer sur des technologies informatiques adéquates.
Pour ces raisons, les ERP sont soumis aux évolutions techniques majeures.

L’architecture du système informatique est déterminante pour la performance des applications


mises en œuvre, c’est elle qui permet la communication entre utilisateurs aux standards et aux
performances spécifiées.

L’évolution trop rapide des technologies force l’utilisateur à adopter une architecture mettant
en œuvre plusieurs générations de technologies. De plus, l’architecture doit refléter
l’organisation opérationnelle de l’entreprise.

On constate aujourd’hui que le cycle de vie d’un matériel opérationnel est de l’ordre de 3 à 5
ans. Les systèmes d’exploitation subissent des évolutions majeures tous les 2 ans.

Cependant, l’architecture applicative d’un système d’informations est une infrastructure qui
doit rester opérationnelle pendant une période de la durée minimale d’une décennie, bien qu’il
y ait renouvellement de matériel et enrichissement du système en logiciels applicatifs.
E. ADEQUATION ENTRE MODELE D’ORGANISATION ET MODELE

D’ARCHITECTURE DU SYSTEME D’INFORMATION :

1. Organisation pyramidale et architecture centralisée :

L’architecture centralisée encore appelée architecture en étoile correspondait parfaitement au


modèle organisationnel monolithique pyramidal des grandes entreprises et organisations.

Cette organisation a été mise en place au 19 siècle avec la naissance de la grande industrie.

Dans la première moitié du 20 siècle peu de choses ont changé et la mondialisation de


l’économie a simplement modifié la topologie des sites des grandes entreprises, l’organisation
restait centralisée, les organes de contrôle et de décision demeuraient centralisées.

Le troisième quart du siècle a été une période de reconstruction des pays après la deuxième
guerre mondiale, mais c’était la première époque de l’informatique et le modèle
organisationnel demeurait le même.

La technologie ne pouvait produire que des ordinateurs de type centralisé, architecture en


étoile appelée Mainframe sur lequel l’intégralité des utilisateurs se connectait. Cependant les
entreprises voyaient leurs activités se développer de plus en plus avec une plus grande
répartition géographique

Architecture en étoile

A partir des années 70, les constructeurs développent les mini-ordinateurs, plus
communiquant, susceptibles de se connecter à des réseaux plus locaux, installables en dehors
du site central. C’est le début du concept d’informatique répartie.

7. L’organisation répartie et l’architecture client-serveur :

L’architecture client-serveur est intrinsèquement liée à celle d’informatique répartie.


a. Définitions et concepts :
L’architecture client-serveur été lancée dans la deuxième partie des années 80. Elle est
fondée sur le principe de la répartition des taches entre différentes machines.

Dans cette architecture il existe :

 Un niveau serveur, constitué de machines qui mettent des services à la disposition


d’autres éléments du système. Ces services peuvent être du partage de fichier, des
applications diverses ou des partages de nombreux types de ressources.
 Le niveau client se compose de machines qui peuvent venir chercher des ressources
sur les serveurs auxquels elles ont une autorisation d’accès.

Architecture Client-serveur

REMARQUE :

Un client peut partager des ressources avec d’autres clients ou serveurs et devenir lui-même
serveur pour les ressources qu’il partage et inversement.

Toutes les taches sont partagées entre machines, assurément entre autres un délestage de
charges et chacun des nœuds du réseau. En particulier, pour tout ce qui relève de la
productivité et du travail individuel, libérant ainsi les serveurs d’une charge inutile pour les
applications de gestion.

Les types de taches ainsi réparties sont essentiellement :

 La prise en charge complète au niveau local de l’IHM ;


 La répartition des données entre plusieurs bases de données, dont certaines parties
peuvent être gérées au niveau du client.
La répartition des modules applicatifs dont une partie se trouve sur les serveurs et une partie
sur les postes-clients.

Les éléments techniques nécessaires pour achever l’opérationnalité de l’architecture client-


serveur :

 Les systèmes de gestion fiable de réseaux locaux ou LAN ;


 La généralisation des interfaces utilisateur graphique ou GUI ;
 Bases de données réparties.

Ce n’est qu’à partir des années 90 que l’ensemble de ces technologies est devenu réellement
opérationnel et que des applications en architecture client-serveur ont pu être mises en place
avec efficacité.

b. Nouvelle approche du client-serveur :


Plusieurs modèles d’architecture client-serveur sont possibles, lesquels mettent en œuvre plus
ou moins d’éléments de l’architecture complète :

 Client serveur de fichiers : c’est le niveau le plus simple et historiquement le plus


ancien, des fichiers gérés par un serveur sont partageables entre les clients.
 client-serveur de données : ce niveau de serveur qui est très évolué implique
l’utilisation d’un système de bases de données permettant la prise en charges de bases
réparties
 client-serveur d’applications : Ce niveau est le plus complexe car il implique la mise
en œuvre du partage des applications entre diverses machines serveurs et clients.

Les constructeurs et sociétés de conseil et de services en informatique désignent aujourd’hui


les niveaux de modélisation d’architecture client-serveur en modèle n tiers, le niveau le plus
haut étant client-serveur à trois niveaux :

 Un niveau central : avec : Mainframe ou serveur d’entreprise, ce dernier prend en


charge la gestion des transactions : « un ensemble indissociable d’opérations de
gestion élémentaire » et doit s’assurer de l’approbation de tous les serveurs.
 Le deuxième niveau est celui des serveurs départementaux ou applicatifs. Il doit être
facilement incrémentale, puisqu’une nouvelle application pouvant être mise en service
par l’adjonction d’un nouveau serveur. Dans le concept ERP, la nouvelle application a
le même IHM et utilise les mêmes structures de données.
 Le troisième niveau est celui des postes ou stations de travail des utilisateurs finaux.

Le client-serveur total est celui ou il y a égalité entre serveurs et clients, les clients pouvant
devenir serveurs. Il reste purement théorique parce qu’il est ingérable.

8. De nouvelles organisations et architectures avec Internet :

Après la venue des serveurs Web, le système d’information devient accessible aux personnes
extérieures à l’entreprise et en particulier au grand public.

a. Vers une architecture Web client-Webserveur :


les systèmes d’information en architecture client-serveur peuvent facilement être étendus par
l’intégration d’un serveur Web, autant facilitée si le choix de protocole de réseau local s’est
déjà fait en faveur de TCP-IP ( transfert control protocol - internet protocol).

Avantage :

 Le premier avantage est relatif à la facilité d’évolution du système applicatif de


l’entreprise dans son ensemble. En effet, en s’appuyant sur le WWW, l’enrichissement
d’un système applicatif par la mise en œuvre d’un serveur Internet, ouvre l’entreprise
à de nouveaux marchés sans investissements lourds en ressources humaines et en
nouveaux locaux ;
 Le deuxième est relatif aux gains concurrentiels et à l’accroissement de clientèle
potentielle pour les produits et services de l’entreprise ;
 Le troisième avantage, souvent le plus visible, est la connexion aux systèmes
d’informations des membres de l’entreprise et des partenaires distants sans
investissements lourds, un terminal disposant d’un accès Internet suffit.

c. Le positionnement des grands éditeurs :


Les éditeurs et constructeurs de produits Web ont désormais mis sur le marché des plates
formes qui constituent les composantes de bases de serveurs applicatifs Internet, Intranet et
Extranet. Ces composantes nouvelles sont destinées à toutes sortes d’applications possibles.

Les éditeurs de l’ERP se positionnent au-dessus de ces plates formes avec leurs modules
applicatifs.

Quant au Web client, il est réduit à sa plus simple expression car un simple browser suffit et
permet l’accès de tous les serveurs du WWW.
F. EVOLUTION DES ATTITUDES DES UTILISATEURS POUR L’EXPRESSION

DES BESOINS :

Depuis que l’utilisation des progiciels se généralise, des compromis sont demandés aux
utilisateurs entre leurs habitudes organisationnelles et la nécessité de se plier aux pratiques
imposées par les concepteurs de progiciels choisis.

Par ailleurs, l’adoption d’un progiciel de gestion intégré, de préférence à un développement


totalement spécifique, ne constitue jamais une réponse complète aux besoins de l’entreprise.

9. L’héritage applicatif :

Dans la plupart des grandes entreprises, l’architecture applicative date de l’époque ou l’on
développait des applications spécifiques pour tout type de besoins. Leur spécification a
souvent été fondée sur une méthodologie et une démarche très structurante. L’absence d’outils
et de technologie permettant des évolutions simples a conduit, dans la plupart des cas, à un
héritage d’applications difficilement maintenables.

Pour la plupart des domaines de gestion généralistes soumis à une réglementation très
stabilisée, l’utilisateur a un choix de progiciels très large. Ce n’est pas le cas de tous les
métiers. Cependant les environnements ont changé et l’utilisateur a intérêt de tenir compte de
deux éléments essentiels, indépendamment du choix d’outils de spécification et de
développement :

 L’existence de composants qui d’une part, réduisent l’effort de développement et


d’autre part permettent de bâtir l’intégralité de l’application sur des objets identiques à
ceux utilisés par les autres modules ;
 La nécessité de s’intégrer à un niveau plus ou moins important avec les parties du
système applicatif.

10.La généralisation des progiciels :

L’utilisation généralisée des progiciels et des suites d’application a souvent fait oublier la
nécessité de modéliser ses besoins avant d’acheter les progiciels. Une approche simplement
produite consistant dans la comparaison des fonctionnalités, quelques mesures de
performances et une évaluation d’ergonomie peuvent être envisagées pour des applications ne
mettant en jeu que des besoins liés à un métier ou à la productivité individuelle des
utilisateurs.

11.L’ère des composants

La notion de composant est liée à celle de l’objet informatique.

Un objet est un ensemble de données, méthodes d’accès, règles, paramètres caractéristiques


ou propriétés.

Un objet est stable, il peut prendre plusieurs aspects. Il est réutilisable par des applications et
des modules différents dans le système d’information. Un composant de gestion est un objet
informatique utilisé en gestion.

Tous les systèmes informatiques ne sont pas susceptibles de gérer des objets, on sera
particulièrement vigilant au SGBD-R dont seulement les versions les plus récentes intègrent
la notion d’objets, leur gestion et leur manipulation.

III. Implantation d’un ERP

A. Les étapes de l'implantation de l'ERP

Vu les difficultés de l'implantation de l'ERP, la mise en place de ce progiciel devrait passer


par différentes étapes. Markus et Tanis (2000) ont développé un modèle d'implantation
comportant 4 phases :

1. Phase de conception

Cette phase constitue une phase de planification où les principales décisions sont prises : la
sélection du progiciel, l'identification du chef de projet, l'approbation du budget et du plan de
projet.

12.Phase d'implantation

Cette phase comporte l'analyse de la situation actuelle de l'entreprise, la mise en place du


nouveau système et sa configuration aux systèmes existants et les tests.
13.Phase de stabilisation

Cette phase vient juste après avoir rompu avec l'ancien système. C'est la phase pendant
laquelle le système se stabilise pour permettre de détecter les différentes anomalies et de les
corriger éventuellement.

14.Phase d'amélioration continue

L'amélioration continue consiste par exemple dans la maintenance du système, l'introduction


de nouvelles fonctionnalités au système, le support des utilisateurs, les mises à jour
éventuelles, etc.

G. Les difficultés de l'implantation de l'ERP

L'attrait de l'ERP provient essentiellement des potentialités de ce progiciel qui permettent


l'intégration informationnelle. Cependant, la vulnérabilité de mise en œuvre d'un ERP est
importante puisque le projet de l'implantation d'un ERP présente plusieurs difficultés.
D'ailleurs, Davenport (1998) a mentionné plusieurs cas d'entreprises qui ont échoué à la mise
en place d'un ERP. Parmi ces entreprises, on trouve Dell Computer et Dow Chemical.
Parmi les problèmes qu'on peut rencontrer lors de l'implantation de l'ERP on cite :

1. Les problèmes relatifs à l'intégration

En essayant d'adapter l'ERP à la plate forme existante, les entreprises trouvent des difficultés
à intégrer le progiciel aux systèmes existants, aux bases de données existantes et aux systèmes
de communications spécifiques à chaque entreprise (Markus et Tanis, 2000). En plus,
plusieurs entreprises décident de garder quelques anciennes applications qui répondent à des
besoins que l'ERP n'a pas pu satisfaire. Ces applications doivent donc être interfacées avec
celles de l'ERP, chose qui n'est pas facile et qui peut coûter cher.

15.La modification du progiciel

Selon Markus et Tanis (2000), la modification du progiciel est déconseillée. D'ailleurs, très
souvent les éditeurs refusent de faire des changements à cause des coûts élevés engendrés par
les développements spécifiques et leur maintenance.

16.La résistance au changement exprimée par le personnel

Comme l'implantation d'un ERP engendre des changements organisationnels, cette résistance
représente une sorte de manifestation d'un refus du modèle organisationnel véhiculé par
l'ERP. D'ailleurs, cette résistance au changement peut constituer l'élément clé de l'échec de la
mise en place de l'ERP et elle est essentiellement due à ce que les utilisateurs sont souvent
mal préparés à cette tâche (Gowigati, 2001). En fait, si la formation sur l'ERP qu'ils ont suivi
est insuffisante, leur méconnaissance opérationnelle du projet leur cause des frustrations qui
peuvent se traduire par une paresse générale ou encore par un sabotage.

17.Le manque de compétences

Vu leur complexité, les projets ERP demandent des expertises importantes d'origine souvent
externe à l'entreprise (Adam, 2000). D'ailleurs, les spécialistes en ERP sont essentiels afin de
surpasser les problèmes relatifs à la conception et à l'implantation de l'ERP. Cependant,
l'équipe projet doit comporter aussi bien des compétences internes qu'externes à l'entreprise.
En effet, le fait de recourir fréquemment aux consultants externes à cause de l'indisponibilité
du personnel interne engendre des coûts non négligeables.
CONCLUSION

Le rôle des systèmes décisionnels est de transformer des données brutes en informations
exploitables pour des prises de décision plus pertinentes. Lorsqu’elle est étroitement intégrée
aux systèmes transactionnels, la plate-forme décisionnelle devient le point de passage central
des données, ce qui contribue à garantir leur homogénéité et leur qualité.

Les entreprises perdent moins de temps à essayer de localiser et comprendre leurs données : le
système décisionnel les diffuse à la bonne personne, au bon moment, et au format adéquat.
Ainsi, chaque utilisateur dispose des éléments les plus complets et les plus sûrs pour prendre
les bonnes décisions.

En définitive, c’est le système d’information décisionnel qui permet de valoriser les


investissements massifs réalisés par les entreprises dans leurs ERP.

A ce gain de performance, et à l’amélioration de la pertinence des décisions, s’ajoute un


meilleur respect des contraintes réglementaires croissantes liées à l’auditabilité et la traçabilité
des données.

Cependant, les études, confirmées par les analystes, montrent que l’essentiel du coût de
possession des solutions logicielles tient à leur maintenance et à leur évolution, plus qu’au
coût d’acquisition initial. Or précisément, l’approche intégrée permet de minimiser ces coûts
de fonctionnement, grâce à une administration globale plus efficace et une meilleure visibilité
sur le système d’information. Il en résulte une baisse réelle du TCO (total cost of ownership
ou coût total de possession) sur le moyen terme.

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