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Exposé sur :
INTRODUCTION :..............................................................................................................................4
I. LA NOTION D’ERP :........................................................................................................................... 5
A. Définition et CONCEPT D’ERP :.............................................................................................................................5
1. Concept de l’ERP..............................................................................................................................................5
2. Définition :.......................................................................................................................................................5
B. Spécificités des ERPs.............................................................................................................................................6
C. CONVERGENCE DES UTILISATEURS ET DES EDITEURS DES ERP.............................................................................8
D. LES DOMAINES COUVERTS PAR LES ERP...............................................................................................................9
3. Le back office :.................................................................................................................................................9
4. Le front office :................................................................................................................................................9
5. Le middle office :...........................................................................................................................................10
6. Le web office :................................................................................................................................................10
Conclusion.......................................................................................................................................20
INTRODUCTION :
Et même ces derniers temps en remarque une banalisation des OS (Operating Systems ou
systèmes d’exploitation) 95% des micro-ordinateurs dans le globe terrestre utilisent Windows
de Microsoft. Ce qui oriente les regards vers les éditeurs de systèmes applicatifs sur mesure
répondant aux besoins spécifiques des organisations.
Les éditeurs des ERP (Enterprise Ressource Planning) deviennent ainsi au cœur du système
d’information de l’entreprise.
Avec les ERP, les entreprises ont initié un mouvement global vers l’intégration de leurs
systèmes d’information. On s’est aperçu que le découpage en applications isolées n’était pas
optimal, d’une part en termes de coûts de mise en œuvre et de maintenance, et d’autre part
parce que cette approche ne correspondait plus au fonctionnement réel de l’entreprise où se
développent des processus transverses.
Nous allons voir Durant cet exposé, la notion d’ERP, son historique, l’évolution des NTIC
ainsi que l’impact des ERP sur l’organisation, tout en mettent en lumière les différentes
phases d’implantation d’un ERP et en fin le management avec les ERP.
I. LA NOTION D’ERP :
1. Concept de l’ERP
Le concept de progiciel intégré existe depuis longtemps ; en effet, dès les débuts de la gestion
de production assistée par ordinateur (GPAO), certains professionnels avant introduit des
séries d’applications intégrées comprenant, outre la gestion de production proprement dite, la
gestion commerciale et la gestion comptable, ce qui a été appelé par les américains de MRP
(Manufacturing Ressource Planning) ou planification des moyens de fabrication.
Or, l’ERP (entreprise ressource planning) ou progiciel de gestion intégré est en effet une
généralisation du MRP, il s’agit ici de prendre en charge la gestion intégrale de l’entreprise,
incluant la gestion des ressources humaines, la gestion comptable et financière, la gestion
administrative, la gestion des achats, la gestion de la production et la gestion de la logistique.
Les ERP ont ainsi pour vocation de voir l’intégralité de l’entreprise comme un outil dont il
faut assurer l’optimisation de la productivité afin de pouvoir réduire au maximum les cycles
de mise sur marché des produits et services.
2. Définition :
On définit par les ERP un sous ensemble du système d’information (SI) qui intègre les
caractéristiques globales suivantes :
En premier lieu une architecture applicative ouverte et incrémentale. Ainsi les couches
de base ont été conçues de telle façon que de nouveaux modules soient d’une
installation relativement aisée.
En second lieu, les modules sont réutilisables dans d’autres services ou établissements
de l’entreprise où les besoins sont analogues ;
En troisième lieu, les modules des ERP sont théoriquement conçus pour un maximum
d’adaptabilité à divers environnements de travail, c’est à dire par rapport à des
méthodes de gestion différentes et des réglementations qui varient dans le temps et
dans l ‘espace.
L'ERP est en fait un ensemble de modules fonctionnels intégrés autour d'une base de données
unique. D'ailleurs, ce qui distingue un ERP des progiciels sectorisés est la présence des
différents modules couvrant la totalité des besoins d'une entreprise « depuis le commercial, la
production, la logistique, la finance, les ressources humaines, le service après vente, tous les
domaines sont présents et avec un niveau de complétude équivalent ».
Une autre différence avec les progiciels spécialisés consiste dans la prise en compte
automatique des dépendances qui existent entre les traitements au niveau de ces différents
domaines. Cette caractéristique est souvent le résultat de l'utilisation d'une base de données
unique. En effet, avant l'ERP, on passait beaucoup de temps à répéter les mêmes tâches et à
entrer la même information dans différents programmes. Cela posait certains problèmes :
Cependant, avec un ensemble ERP intégré, on n'a qu'à entrer une seule fois une version
unique de l'information, pour que celle-ci soit ensuite diffusée dans toutes les sections de
l'entreprise où elle est requise. Ainsi, tous les employés qui se servent de l'application et tous
les dirigeants qui prennent des décisions pour l'entreprise voient la même version de la réalité,
en temps réel et en tout temps. Ainsi un ERP est caractérisé par :
Une autre caractéristique de l'ERP consiste dans la possibilité d'obtenir des services et de
l'assistance à un coût abordable. D'ailleurs, il est plus facile d'entretenir un environnement
ERP intégré que plusieurs applications distinctes.
Par conséquent, ce qui caractérise le progiciel de gestion intégré des autres applications
spécifiques est le fait que ce progiciel se présente comme étant un ensemble de modules qui
partagent une base de données unique et qui couvrent l'ensemble des fonctions de l'entreprise.
Chaque module fonctionne tout en tenant compte automatiquement des dépendances qui
existent entre les traitements au niveau des autres modules. Ceci permet de réduire le temps
de saisie des données, d'améliorer la qualité de l'information et d'optimiser le coût de
maintenance des applications
Le développement des progiciels intégrés apporte de nombreux avantages pour les éditeurs et
les utilisateurs ainsi que pour d’autres partenaires techniques et commerciaux pour lesquels ce
développement génère un marché important ; ces avantages peuvent être synthétisés comme
suit :
Intérêts des éditeurs Intérêts des utilisateurs
Volume des ventes ; Prix de vente ;
3. Le back office :
4. Le front office :
L’aspect visible du client (service à la clientèle, le comptoir…) les applications du front office
sont celles qui permettent à l’entreprise de traiter rapidement l’accueil et le service aux clients
via :
La gestion de la relation clientèle : consultation des dossiers clients, mises à jour des
informations…
La gestion de la force de vente en agence : quotas demandées, performances,
réalisation des chiffres d’affaires individuels et collectifs, consolidations, etc.
La gestion de la clientèle à distance : gestion des centres d’appels…
5. Le middle office :
les zones de back office des agences qui font partie du front office du réseau mais qui
effectuent des travaux de back office
Les unités d’entreprise qui constituent un maillon entre le back office et le front office,
la mission de ces unités peut être le support du réseau, son animation, le relais vers le
back office centrale, etc.
6. Le web office :
Quand un ERP est mis en œuvre, il devient le cœur applicatif d’un système d’information,
mais aussi un outil de pilotage et de production de l’entreprise destinée à améliorer la
productivité générale des services utilisateurs.
Mais on ne doit pas oublier qu’il a été également choisi pour atteindre les objectifs suivants :
Afin d’atteindre ces objectifs, il faut s’appuyer sur des technologies informatiques adéquates.
Pour ces raisons, les ERP sont soumis aux évolutions techniques majeures.
L’évolution trop rapide des technologies force l’utilisateur à adopter une architecture mettant
en œuvre plusieurs générations de technologies. De plus, l’architecture doit refléter
l’organisation opérationnelle de l’entreprise.
On constate aujourd’hui que le cycle de vie d’un matériel opérationnel est de l’ordre de 3 à 5
ans. Les systèmes d’exploitation subissent des évolutions majeures tous les 2 ans.
Cependant, l’architecture applicative d’un système d’informations est une infrastructure qui
doit rester opérationnelle pendant une période de la durée minimale d’une décennie, bien qu’il
y ait renouvellement de matériel et enrichissement du système en logiciels applicatifs.
E. ADEQUATION ENTRE MODELE D’ORGANISATION ET MODELE
Cette organisation a été mise en place au 19 siècle avec la naissance de la grande industrie.
Le troisième quart du siècle a été une période de reconstruction des pays après la deuxième
guerre mondiale, mais c’était la première époque de l’informatique et le modèle
organisationnel demeurait le même.
Architecture en étoile
A partir des années 70, les constructeurs développent les mini-ordinateurs, plus
communiquant, susceptibles de se connecter à des réseaux plus locaux, installables en dehors
du site central. C’est le début du concept d’informatique répartie.
Architecture Client-serveur
REMARQUE :
Un client peut partager des ressources avec d’autres clients ou serveurs et devenir lui-même
serveur pour les ressources qu’il partage et inversement.
Toutes les taches sont partagées entre machines, assurément entre autres un délestage de
charges et chacun des nœuds du réseau. En particulier, pour tout ce qui relève de la
productivité et du travail individuel, libérant ainsi les serveurs d’une charge inutile pour les
applications de gestion.
Ce n’est qu’à partir des années 90 que l’ensemble de ces technologies est devenu réellement
opérationnel et que des applications en architecture client-serveur ont pu être mises en place
avec efficacité.
Le client-serveur total est celui ou il y a égalité entre serveurs et clients, les clients pouvant
devenir serveurs. Il reste purement théorique parce qu’il est ingérable.
Après la venue des serveurs Web, le système d’information devient accessible aux personnes
extérieures à l’entreprise et en particulier au grand public.
Avantage :
Les éditeurs de l’ERP se positionnent au-dessus de ces plates formes avec leurs modules
applicatifs.
Quant au Web client, il est réduit à sa plus simple expression car un simple browser suffit et
permet l’accès de tous les serveurs du WWW.
F. EVOLUTION DES ATTITUDES DES UTILISATEURS POUR L’EXPRESSION
DES BESOINS :
Depuis que l’utilisation des progiciels se généralise, des compromis sont demandés aux
utilisateurs entre leurs habitudes organisationnelles et la nécessité de se plier aux pratiques
imposées par les concepteurs de progiciels choisis.
9. L’héritage applicatif :
Dans la plupart des grandes entreprises, l’architecture applicative date de l’époque ou l’on
développait des applications spécifiques pour tout type de besoins. Leur spécification a
souvent été fondée sur une méthodologie et une démarche très structurante. L’absence d’outils
et de technologie permettant des évolutions simples a conduit, dans la plupart des cas, à un
héritage d’applications difficilement maintenables.
Pour la plupart des domaines de gestion généralistes soumis à une réglementation très
stabilisée, l’utilisateur a un choix de progiciels très large. Ce n’est pas le cas de tous les
métiers. Cependant les environnements ont changé et l’utilisateur a intérêt de tenir compte de
deux éléments essentiels, indépendamment du choix d’outils de spécification et de
développement :
L’utilisation généralisée des progiciels et des suites d’application a souvent fait oublier la
nécessité de modéliser ses besoins avant d’acheter les progiciels. Une approche simplement
produite consistant dans la comparaison des fonctionnalités, quelques mesures de
performances et une évaluation d’ergonomie peuvent être envisagées pour des applications ne
mettant en jeu que des besoins liés à un métier ou à la productivité individuelle des
utilisateurs.
Un objet est stable, il peut prendre plusieurs aspects. Il est réutilisable par des applications et
des modules différents dans le système d’information. Un composant de gestion est un objet
informatique utilisé en gestion.
Tous les systèmes informatiques ne sont pas susceptibles de gérer des objets, on sera
particulièrement vigilant au SGBD-R dont seulement les versions les plus récentes intègrent
la notion d’objets, leur gestion et leur manipulation.
1. Phase de conception
Cette phase constitue une phase de planification où les principales décisions sont prises : la
sélection du progiciel, l'identification du chef de projet, l'approbation du budget et du plan de
projet.
12.Phase d'implantation
Cette phase vient juste après avoir rompu avec l'ancien système. C'est la phase pendant
laquelle le système se stabilise pour permettre de détecter les différentes anomalies et de les
corriger éventuellement.
En essayant d'adapter l'ERP à la plate forme existante, les entreprises trouvent des difficultés
à intégrer le progiciel aux systèmes existants, aux bases de données existantes et aux systèmes
de communications spécifiques à chaque entreprise (Markus et Tanis, 2000). En plus,
plusieurs entreprises décident de garder quelques anciennes applications qui répondent à des
besoins que l'ERP n'a pas pu satisfaire. Ces applications doivent donc être interfacées avec
celles de l'ERP, chose qui n'est pas facile et qui peut coûter cher.
Selon Markus et Tanis (2000), la modification du progiciel est déconseillée. D'ailleurs, très
souvent les éditeurs refusent de faire des changements à cause des coûts élevés engendrés par
les développements spécifiques et leur maintenance.
Comme l'implantation d'un ERP engendre des changements organisationnels, cette résistance
représente une sorte de manifestation d'un refus du modèle organisationnel véhiculé par
l'ERP. D'ailleurs, cette résistance au changement peut constituer l'élément clé de l'échec de la
mise en place de l'ERP et elle est essentiellement due à ce que les utilisateurs sont souvent
mal préparés à cette tâche (Gowigati, 2001). En fait, si la formation sur l'ERP qu'ils ont suivi
est insuffisante, leur méconnaissance opérationnelle du projet leur cause des frustrations qui
peuvent se traduire par une paresse générale ou encore par un sabotage.
Vu leur complexité, les projets ERP demandent des expertises importantes d'origine souvent
externe à l'entreprise (Adam, 2000). D'ailleurs, les spécialistes en ERP sont essentiels afin de
surpasser les problèmes relatifs à la conception et à l'implantation de l'ERP. Cependant,
l'équipe projet doit comporter aussi bien des compétences internes qu'externes à l'entreprise.
En effet, le fait de recourir fréquemment aux consultants externes à cause de l'indisponibilité
du personnel interne engendre des coûts non négligeables.
CONCLUSION
Le rôle des systèmes décisionnels est de transformer des données brutes en informations
exploitables pour des prises de décision plus pertinentes. Lorsqu’elle est étroitement intégrée
aux systèmes transactionnels, la plate-forme décisionnelle devient le point de passage central
des données, ce qui contribue à garantir leur homogénéité et leur qualité.
Les entreprises perdent moins de temps à essayer de localiser et comprendre leurs données : le
système décisionnel les diffuse à la bonne personne, au bon moment, et au format adéquat.
Ainsi, chaque utilisateur dispose des éléments les plus complets et les plus sûrs pour prendre
les bonnes décisions.
Cependant, les études, confirmées par les analystes, montrent que l’essentiel du coût de
possession des solutions logicielles tient à leur maintenance et à leur évolution, plus qu’au
coût d’acquisition initial. Or précisément, l’approche intégrée permet de minimiser ces coûts
de fonctionnement, grâce à une administration globale plus efficace et une meilleure visibilité
sur le système d’information. Il en résulte une baisse réelle du TCO (total cost of ownership
ou coût total de possession) sur le moyen terme.