Vous êtes sur la page 1sur 85

Chapitre 2

Familles, ménages et
population

Cours Economie Générale 1


Section 1 – Population et ménages
‰ Définition et notion de base :
„ De la famille concept institutionnel au ménage, réalité économique
‰ Consommation et dépenses
‰ Dépense des ménages et indicateurs sociaux : l’enquête
consommation ; l’enquête niveau de vie ; les indicateurs sociaux
‰ Besoins, préférences et contrainte revenu : analyse de la structure
et de la dynamique des dépenses ; le comportement face aux prix
et à la contrainte revenu.
‰ L’économie du ménage
‰ Le concept de patrimoine et ses formes : les différents concepts
possibles de richesse et les utilisations des actifs de patrimoine
‰ Les formes de revenu : salaires, revenus marchand, revenu de la
propriété, rentes, cotisations sociales et transferts
‰ L’épargne et le cycle de vie du ménage

Cours Economie Générale 2


Pourquoi les ménages et la famille
„ Etymologie: 2 racines
‰ OIKOS : maison, foyer

‰ NOMIA : règle, comportement, gestion…

„ Comprendre la question au niveau du ménage


‰ Un domaine d’activité sociale: la couverture des
besoins – la production – la consommation et la
répartition
‰ Une méthode: la manière d’agir: disposer d’un
système de mesure de la valeur des biens et de la
valeur des ressources dépensées pour les obtenir
„ Avant de passer aux questions de l’économie politique:
Comment la cité, ensemble d’individus et de familles non
coordonnés, dans leur action quotidienne réussissent à
satisfaire de manière complémentaire leurs besoins

Cours Economie Générale 3


Définition du ménage

„ Groupe de personnes parentes ou non qui


dorment habituellement dans une même
résidence principale, et dans une mesure
plus ou moins grande, pourvoient en
commun aux besoins de leur existence, c’est-
à-dire les dépenses pour se loger, se nourrir,
s’habiller et se soigner essentiellement.

Source : Enquête budget temps des femmes.


Cours Economie Générale 4
Approche de la famille

Cours Economie Générale 5


Typologie des familles d’après l’enquête
famille 1995 1/5

Cours Economie Générale 6


Typologie des familles d’après l’enquête
famille 1995 2/5

Cours Economie Générale 7


Typologie des familles d’après l’enquête
famille 1995 3/5

Cours Economie Générale 8


Typologie des familles d’après l’enquête
famille 1995 4/5

Cours Economie Générale 9


Typologie des familles d’après l’enquête
famille 1995 5/5

Cours Economie Générale 10


Structure familiale des ménages

Cours Economie Générale 11


Lien de parenté avec le premier époux

Cours Economie Générale 12


Répartition des femmes non célibataires selon la
personne ayant recommandé le choix du premier
époux

Cours Economie Générale 13


PRESENTATION DE LA
MOUDAWANNA
„ Les individus, dans notre société, sont
"produits par les familles. Il s'agit de
comprendre la nature de cette institution.
Cette analyse prendra pour appui la
"Moudawanna". Ce texte juridique est un
"code". Il définit les droits, les responsabilités
et les obligations des individus dans le cadre
de leur vie familiale. Il comprend six livres

Cours Economie Générale 14


* livre 1: "le mariage".
„ Relation contractuelle entre deux époux. le mariage relation
engage, en outre, l'époux et la famille de l'épouse présente à
travers le wali ou tuteur. Le livre 1 de la Moudawanna précise les
conditions de l'établissement du contrat de mariage, en respect à
des règles précises (volonté des époux, exogamie suivant des
critères précis). Il définit obligations économiques réciproques
des époux. Le mari est responsable économiquement de son
épouse. Il doit lui céder une "dot" ou saddaq et lui assurer la
satisfaction de ses besoins au sens large. Le contrat de mariage
donne à l'épouse un droit sur la succession du mari. Le mariage
est l'acte de naissance potentielle d'une famille. Il implique la
formation d'un ménage. "La moudawanna" précise l'obligation de
la femme de ce point de vue: "la charge de veiller sur la marche
du foyer et à son organisation" (article 36).

Cours Economie Générale 15


* livre 2 : "La dissolution du
mariage et de ses effets"
„ La rupture du contrat de mariage suppose
le respect de certaines règles juridiques et
contractuelles. Elle donne, dans certaines
conditions, droit de demander réparation. Ce
livre de la moudawanna en particulier
souligne l'importance de la base économique
du ménage (article 53, "Du divorce pour
défaut d'entretien").

Cours Economie Générale 16


* livre 3 : "De la filiation"

„ La famille est formée sur la base d'un lien de


sang. La filiation doit être légitimée et
reconnue (Chapitres 1 et 2). La femme est la
gardienne du foyer: elle a priorité sur la
hadanna (garde des enfants) (chapitre 3). Le
chapitre 5 dans se livre est consacré aux
obligations réciproques entre les membres de
la famille: la "Pension alimentaire".

Cours Economie Générale 17


* livre 4: "De la capacité de la
représentation légale" (non présenté)
„ Ce livre regroupe les articles assurant la
protection des mineurs et des déments.
Ceux-ci conservent leur patrimoine et leur
pleine personnalité. Les mineurs son
protégés en attendant l'acquisition des
capacités qui leur permettront de veiller à la
sauvegarde de leurs droits.

Cours Economie Générale 18


* livre 5: "le testament" (non présenté)

„ Le leg (ou transmission après la mort) du


patrimoine est soumis à des règles. La Loi
protège la famille contre les dissensions
potentielles qui arriveraient entre ses
membres, en donnant un caractère de
nécessité à la cession de patrimoine entre
membres d'une même famille. Le leg à des
tiers (même alliés) est limité au tiers.

Cours Economie Générale 19


* livre 6: "Les successions"

„ Ce livre précise la nature de la succession


(patrimoine net), les ayant-droit et les règles de
partage. Des règles de successions et de partage
très complexes sont instaurées. Elles supposent
implicitement ce que l'on pourrait appeler la famille
simple et la famille élargie, et les règles de proximité
des membres de celle-ci par rapport à son noyau.
Elles recouvrent une distribution implicite des
responsabilités (devoirs et obligations) entre les
différents membres de la famille.

Cours Economie Générale 20


Le budget du ménage

„ Le budget est une projection des dépenses


pendant une période de temps (exercice
mensuel, trimestriel, annuel, etc.)
„ Il exprime un choix entre différentes
dépenses possibles. Il est défini par:
‰ par le montant donné par la somme des
ressources disponibles
‰ Par la répartition de cette somme entre différents
usages

Cours Economie Générale 21


La contrainte de budget

„ Soit B, la somme des ressources,


‰ l’ensemble des biens {b1,…, bi,…., bn, bm}, avec bm
étant le bien monnaie
‰ L’ensemble des prix {p1,…, pi,…., pn, pm}, désigné
par le vecteur P, avec pm le prix de la monnaie = 1;
‰ L’ensemble des quantités {q1,…, qi,…., qn}, noté Q
„ On définit la contrainte budgétaire par l’équation
B = P.Q
‰ Avec P, le vecteur connu des prix (fixés)
‰ Et Q le vecteur inconnu des quantités (variables)

Cours Economie Générale 22


Le budget exprime un choix du
consommateur maximisant sa satisfaction
„ A l’ensemble des bien B correspond l’ensemble des
utilités (satisfactions des consommateurs) U
‰ U= somme des ui; les ui sont des grandeurs additives,
ainsi que les pi, alors que les qi ne le sont pas
‰ La consommation d’un bien i apporte une utilité de
grandeur ui fonction de la quantité qi: ui=f(qi)
‰ les fonctions d’utilité f(qi) sont décroissantes, la
satisfaction du consommateur diminue avec la quantité
‰ le choix du consommateur consiste à déterminer les qi
(vecteur Q) de façon à résoudre le programme:
„ MAX U sous contrainte B = P.Q

Cours Economie Générale 23


Concept d’utilité et rationalité du
consommateur
„ On fait l’hypothèse que le consommateur est
capable de connaître ses préférences
„ Si on suppose qu’il est capable de mesurer sa
satisfaction, on adopte un concept d’utilité cardinale
„ Si on suppose qu’il est seulement capable de
classer ses préférences, on adopte un concept
d’utilité ordinale
„ Le consommateur est considéré comme rationnel
lorsqu’il est capable de mesurer son utilité ou
d’ordonner ses préférences et de déterminer les
quantités qui maximisent sa satisfaction

Cours Economie Générale 24


Questions de méthodes: illustration des
réponses à partir de l’ENNV 1998-1999
„ Rappel sur la notion de besoin
„ Qu’est-ce qu’un coefficient budgétaire?
„ Quelle est la logique d’évolution des coefficients
budgétaires?
„ Qu’est-ce que la loi d’Engel? Exprime-t-elle une
forme de décroissance des utilités marginales ou
des effets de substitutions?
„ Comment mesurer le niveau de vie?
„ Pourquoi distinguer prix et valeur unitaire?
„ Qu’est ce qu’un indice du coût de la vie?

Cours Economie Générale 25


Cours Economie Générale 26
Rang des besoins prioritaires des ménages
urbains selon la classe de dépense

Cours Economie Générale 27


Rang des besoins prioritaires des ménages
ruraux selon la classe de dépense

Cours Economie Générale 28


Cours Economie Générale 29
Cours Economie Générale 30
Cours Economie Générale 31
Cours Economie Générale 32
Section 2

La population et l’emploi

Cours Economie Générale 33


Objectifs de la séance

„ La population et le territoire
‰ Le territoire : souveraineté et découpage
‰ La population : concept et déterminants principaux de
son évolution
„ Le concept d’emploi
‰ Le concept d’activité
‰ Actifs occupés et actifs en chômage
‰ Le concept de chômage
„ Les outils de l’observation des ménages
‰ Le recensement démographique et ses concepts
‰ L’enquête emploi et ses concepts :

Cours Economie Générale 34


Eléments pour appréhender le concept de
population
‰ Le territoire
„ Identification
„ Exode rural et urbanisation
„ Urbanisation et densité de l’habitat
‰ Structure
„ Composition par âge et par sexe
„ Composition selon la résidence
‰ Résidents : nationaux et étrangers
‰ Nationaux : émigrés et résidents
‰ Variation:
„ mouvement migratoire
„ croissance naturelle
‰ taux de mortalité
‰ taux de natalité
ƒ nuptialité
ƒ fécondité

Cours Economie Générale 35


Identification du territoire

„ Position
‰ Nord-Ouest de l’Afrique : du 21° au 36° de latitude Nord
‰ Deux Façades Maritimes de 3 446 km
„ Méditerranée au Nord: 512 km de Saidia au Cap Spartel
„ Atlantique à l’Ouest: 2 934 km de Cap Spartel à Lagouira.
‰ Frontières: à l'Est l'Algérie et au Sud la Mauritanie.
„ Superficie et relief
‰ environ 710 850 km2 (une part importante couverte de
zones montagneuses.
‰ Le Moyen et le Haut Atlas, principales chaînes
montagneuses, s'élèvent de 2 000 à 4 000 m.
‰ point culminant, le Toubkal, (Haut Atlas) à 4 165m.

Cours Economie Générale 36


Découpage du territoire et collectivités
locale
„ Le Maroc est divisé en 16 régions
„ Ces 16 régions sont ainsi subdivisées en 45
provinces et 26 préfectures.
„ La souveraineté est répartie entre l’Etat et les
collectivités locales
‰ Charte de 1976
‰ Charte de 2003
„ la région a le statut de collectivité locale (article 101 de
la constitution révisée en 1996).

Cours Economie Générale 37


Les recensements de la population

„ Le Recensement Général de la Population et de


l'Habitat (RGPH) est une collecte exhaustive de
l’information sur les habitants.
‰ 5 recensements réalisés: 1960, 1971, 1982, 1994, 2004
‰ Les données du recensement servent aux projections de
population à long et moyen termes (projections par groupe
d'âges, sexe, milieu de résidence,...).
„ Opérateur des recensements est la Direction de la
Statistique
„ Opérateur des projections : le Centre d’Etudes et de
Recherches Démographiques
Cours Economie Générale 38
Territoire et population
Projection de la population 1971 1982 1999

Population totale 15 379 20 430 28238


(en milliers)

Densité de la population au Km2 34 20 40

Population urbaine 35,2 42,7 54,5


en %

Population âgée de moins de 15 ans 45,9 42,2 33,1


%

Cours Economie Générale 39


Structure de la population par âge en %
Années 1997 1998 1999

- moins de 15 ans 34,6 33,8 33,1

- 15 à 59 ans 58,2 59,0 59,1

- 60 ans et plus 7,2 7,2 7,2

Nombre de ménages (en milliers) 4 825 4 947 5 072

Taille moyenne des ménages 5,7 5,6 5,6

Cours Economie Générale 40


Taux d’accroissement de la population en
1999-2000 (en pour mille)
Projection de la population Urbain Rural National

Taux brut de natalité 20,1 25,2 22,4

Taux brut de mortalité 4,9 7,5 6,1

Taux de migration nette 13,6 -15,7 0,0

Taux d’accroissement 15,2 17,7 16,3


naturel
Taux d’accroissement 28,8 2,0 16,3
global
Cours Economie Générale 41
Indicateurs démographiques
Années 1987 1994 1999

Espérance de vie à la naissance (en 65 67,9 69,5


années)

Taux brut de natalité (en p. mille) 30,9 24,2 22,4

Taux brut de mortalité (en p. mille) 7,4 6,7 6,1

Cours Economie Générale 42


Espérance de vie à la naissance
Années 1987 1994 1997

Espérance de vie à la naissance (en 65 67,9 68,8


années)

• Rural 61,1 64,0 65,0

• Urbain 67,8 69,4 70,1

Cours Economie Générale 43


Age moyen au premier mariage

Années 1960 1982 1998

Hommes 24,0 27,2 31,2

Femmes 15,5 22,3 26,2

Femmes en milieu rural 17,2 20,8 25,0

Cours Economie Générale 44


La transition démographique – principe général

Natalité Mortalité

T e mp s

Nive au de la population
ea
iv
N u

Te m ps

Cours Economie Générale 45


La transition démographique: le cas de la jeunesse du
Maroc – exemple 1/2

„ Malgré la baisse progressive et continue de la


fécondité depuis 25 ans, en 2000 les moins de 18
ans comptent pour 39,5 % de la population
totale.
„ Taux de mortalité des jeunes :
‰ Vers 1960, supérieur à 200 ‰ ;
‰ Vers 2000, voisin de 68 ‰.
Autrement dit, un jeune marocain né en l’an 2000 disposera
de 3 fois plus de chances de célébrer son 5ème
anniversaire et peut, par là même, espérer vivre en
moyenne 20 ans de plus qu’un jeune né en 1960.

Cours Economie Générale 46


Activité et emploi

„ Taux d’activité
„ Occupation
„ Situation dans l’emploi
„ Secteur d’emploi

Cours Economie Générale 47


L’enquête emploi

„ Depuis 1995 la Direction de la Statistique a


entamé une nouvelle série d'enquêtes
annuelles sur la population et l'emploi
urbains.
„ Depuis 1999, l’enquête est réalisée en
milieux urbain et rural et touche un
échantillon de 48 000 ménages dont près de
16 000 ruraux.

Cours Economie Générale 48


Concepts clés de l’emploi

„ Le type d'activité désigne la répartition de la


population en trois catégories: population active
occupée, population active en chômage et
population inactive.
„ Concept de la population active : elle comprend
toutes les personnes constituant la main-
d'oeuvre disponible pour la production de biens
et services. La population active est composée
de la population active occupée (actifs occupés)
et de la population active en chômage
(chômeurs).

Cours Economie Générale 49


Population active occupée

„ Elle englobe toutes les personnes participant


à la production de biens et de services, ne
serait-ce que pour une heure, pendant une
brève période de référence spécifiée, et
toutes les personnes pourvues normalement
d'un emploi, mais absentes de leur travail. Il
s'agit d'un concept large qui englobe tous les
types d'emplois, y compris le travail
occasionnel, le travail à temps partiel et
toutes les formes d'emplois irréguliers.

Cours Economie Générale 50


Population active en chômage
„ toutes les personnes non pourvues d'un emploi
mais qui cherchent un travail et/ou sont
disponibles pour un travail.
„ critère à trois conditions. Ne sont chômeurs, que
les personnes qui, au moment de l'enquête, sont
à la fois :
‰ sans travail ;
‰ à la recherche d'un travail, c'est-à-dire qui ont pris
des dispositions appropriées pour chercher un
emploi et
‰ disponibles pour travailler.
„ personnes âgées de 15 ans et plus, qui n'ont
pas une activité professionnelle et qui cherchent
activement ou passivement un emploi.
Cours Economie Générale 51
Précisions sur la population en chômage

„ la notion de recherche d'emplois est utilisée au sens


large.
‰ Si les enquêtés avancent une raison de "non recherche",
qui est indépendante de leur volonté, ils sont considérés
comme chômeurs (personnes découragées par la
recherche active). C'est le cas des personnes qui :
„ ont une promesse d'embauche,
„ attendent une réponse de l'employeur,
„ croient que le travail est indisponible dans leur localité de
résidence,
„ déclarent ne pas avoir le niveau scolaire, la formation, la
qualification ou l'expérience nécessaire pour accéder à un
emploi,
„ sont trop jeunes ou trop âgées pour être embauchées par les
employeurs,
„ ont un handicap personnel pour trouver un emploi.
Cours Economie Générale 52
Concept de la population inactive

„ Est considérée inactive toute personne qui


n'est ni active occupée, ni en chômage. Les
personnes inactives sont classées selon la
cause qui est à l'origine de leur inactivité
("type d'inactivité"). Les catégories suivantes
sont distinguées : jeune, écolier ou étudiant,
femme au foyer, retraité, infirme ou malade,
vieillard et autre inactif.

Cours Economie Générale 53


Taux d’activité
population de 15 ans et plus
en % - année 1999
Milieu Urbain Rural Ensemble

Les deux sexes 48,1 63,1 54,4

Hommes 74,6 85,5 79,3

Femmes 22,8 40,9 30,3

Cours Economie Générale 54


Emploi et activité
exemple : activité au 3ème trimestre 2001

„ La population active âgée de 15 ans et plus


atteint 10 064 000 personnes.
„ Elle baisse de 1,7% par rapport à 2000 à
cause du recul de l'activité en milieu rural,
suite aux effets de la sécheresse (-4,9%
contre +1,3% en milieu urbain).
„ Le taux d'activité passe de 52,5% à 50,3% de
2000 à 2001

Cours Economie Générale 55


Occupation – 3ème trimestre 2001
Population active (en milliers) 10 064

Population active occupée 8 755


(en milliers)

Taux d’emploi 43,70%

Part de l’emploi non rémunéré dans l’emploi total 28,30%

Cours Economie Générale 56


Statut dans l’emploi
Actifs occupés en 1994 En % des actifs

Employeur 2,2

Indépendant avec local 17,2

Indépendant à domicile 2,1

Indépendant sans local 6,2

Salarié 46,7

Aide-Familial 17,0

Apprenti 8,6

Ensemble 100,0

Cours Economie Générale 57


Emploi et activité
exemple : création d’emplois
au 3ème tr. 2001
„ Création de 210 000 emplois urbains

„ Perte de 234 000 en zones rurales.

Cours Economie Générale 58


Emploi et activité
exemple : variation de l’emploi au 3ème tr. 2001 par
branche d’activité

„ Hausse des effectifs occupés par branches d'activité


‰ "Restauration et hôtellerie" (+13,4%),
‰ "Réparation" (+12,9%),
‰ "Industrie non alimentaire" (+8,3%),
‰ "Commerce" (+7,2%), BTP (+7,1%),
‰ "Services sociaux fournis à la collectivité" (+6,7%),
‰ "Transports, entrepôts et communication" (+5,7%).
„ Pertes d’emplois urbains
‰ "Agriculture, forêt et pêche" (-15,6%)
‰ "Industrie alimentaire" (-23,0%).

Cours Economie Générale 59


Indicateurs du chômage
Population active en chômage 1 309

Part des chômeurs marginaux 6,50%

Taux de féminisation de la population active en 24,70%


chômage

Taux de chômage 13,00%

Cours Economie Générale 60


Indicateurs du chômage
au 3ème trimestre 2001
Selon l'âge
Taux de chômage
•15-24 ans 39,50%
•25-34 ans 30,70%
•35-44 ans 10,40%

•45 ans et plus 5,10%

Selon le diplôme

•Sans diplôme 13,70%

•Ayant un diplôme 31,10%

Cours Economie Générale 61


La structuration du marché du travail
‰ Notion de compartiment d’emploi
‰ Formation, ancienneté et mobilité
‰ Principales composantes des salaires
‰ Mode de fixation et disparités des salaires
la segmentation du marché du travail au Maroc.

‰ Cette segmentation se traduit par des différences :


 dans les structures de qualification – profil de la population
employée
 des degré de mobilité du travail et de sécurité de l’emploi
différents
 des mode de détermination et des niveaux de fixation des
salaires disparates.
‰ Enjeux d ’une réforme des mécanismes de détermination
des salaires:
„ mettre le système de rémunération au service de la
productivité
„ assurer une équité des revenus basée sur le principe du
rendement
La notion de compartiment d’emploi

„ compartiment du marché du travail: marché où


l’employeur est caractérisé par un comportement
spécifique en raison de sa nature institutionnelle ou de
la nature du compromis salarial établi entre les
employeurs et les employés.
„ compartiments du marché du travail
• administrations publiques,
• entreprises publiques,
• entreprises privées à mécanismes normalisé de
détermination des salaires
• entreprises du secteur privé où prédominent les
mécanismes du marché.
Structure de la population salariée
„ Niveau scolaire
„ Ancienneté
„ Mobilité
Niveau scolaire
„ primaire ou moins : 62 % de l’ensemble
„ premier cycle du secondaire : 10 %
„ niveau secondaire et bac : 9%.
„ niveau supérieur au bac jusqu’au niveau licence : 11 %
„ niveau gradué (supérieur à bac plus 4) : 8,4%.

La demande de main d’œuvre qualifiée émane


principalement du secteur des administrations
publiques et du secteur des conventions collectives,
alors que le secteur privé emploie surtout de la main
d’œuvre sans niveau scolaire.
Structure de la population salariée par secteur d’emploi
et niveau (durée) d’études d’après l’ENPAU 1993
+--------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+
| Effectifs |Administ| Public | Privé | Privé | Ménage |Conventi| Non | Table |
| - Absolus |ration | et | (<10 | formel | |on |déclaré | Total |
| - % colonne | | semi- | sal.) | | |collecti| | |
| - % ligne | | public | | | |ve | | |
+--------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+
|0 à 5 ans |257894 |106068 |467030 |439274 | 67041 | 6789 | 6927 |1277055 |
|6 à 9 ans | 90966 | 31821 | 26523 | 50655 | 587 | 6056 | 516 | 207124 |
|7 à 12 ans | 67737 | 27993 | 28504 | 53353 | 93 | 6477 | 965 | 185122 |
|13 à 16 ans |108424 | 42547 | 11035 | 55457 | | 11028 | 917 | 229408 |
|17 ans et plus|150438 | 17306 | 447 | 6072 | | 599 | 188 | 175050 |
| | | | | | | | | |
|Total |675459 |225735 |533539 |604811 | 67721 | 30949 | 9513 |2070493 |
+--------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+
|0 à 5 ans | 38,2% | 47,0% | 87,5% | 72,6% | 99,0% | 21,9% | 72,8% | 62,9% |
|6 à 9 ans | 13,5% | 14,1% | 5,0% | 8,4% | ,9% | 19,6% | 5,4% | 9,6% |
|7 à 12 ans | 10,0% | 12,4% | 5,3% | 8,8% | ,1% | 20,9% | 10,1% | 8,6% |
|13 à 16 ans | 16,1% | 18,8% | 2,1% | 9,2% | | 35,6% | 9,6% | 10,7% |
|17 ans et plus| 22,3% | 7,7% | ,1% | 1,0% | | 1,9% | 2,0% | 8,2% |
| | | | | | | | | |
|Total | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% |
+--------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+
|0 à 5 ans | 19,1% | 7,9% | 34,6% | 32,5% | 5,0% | ,5% | ,5% | 100,0% |
|6 à 9 ans | 43,9% | 15,4% | 12,8% | 24,5% | ,3% | 2,9% | ,2% | 100,0% |
|7 à 12 ans | 36,6% | 15,1% | 15,4% | 28,8% | ,1% | 3,5% | ,5% | 100,0% |
|13 à 16 ans | 47,3% | 18,5% | 4,8% | 24,2% | | 4,8% | ,4% | 100,0% |
|17 ans et plus| 85,9% | 9,9% | ,3% | 3,5% | | ,3% | ,1% | 100,0% |
| | | | | | | | | |
|Total | 31,4% | 10,5% | 24,8% | 28,2% | 3,2% | 1,4% | ,4% | 100,0% |
+--------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+
Niveau scolaire et secteurs d’emploi
Main d’œuvre de niveau scolaire primaire ou inférieur

„ Le pourcentage le plus élevé de main d’œuvre


sans aucun niveau scolaire est employé par le
secteur privé (72,6 % dans les établissements de
plus de 10 salarié et 87% dans les
établissements de moins de 10 salariés).
„ Le secteur privé accueille 71 % de la main
d’œuvre salariée de niveau scolaire primaire ou
inférieur.
„ Dans le secteur des conventions collectives,
cette main d’œuvre ne représente que 22 % des
effectifs.
„ Son poids est de 38% dans les administrations68
Cours Economie Générale
publiques et de 47% dans les entreprises
Main d’œuvre qualifiée

„ Les administrations publiques emploient 86%


des salariés de niveau gradué (supérieur à bac
+ 4).

„ Le taux d’encadrement dans le secteur privé


formel (moins de 11 % de cadres niveau
maîtrise ou niveau supérieur) est beaucoup
plus faible que dans le secteur public:
„ 38 % pour les administrations
„ 28 %pour les entreprises.

Cours Economie Générale 69


Niveau d’ancienneté dans l’emploi

„ Le secteur privé emploie une plus grande


proportion de main d’œuvre ayant une faible
ancienneté:
main d ’œuvre avec moins de 5 ans d’ancienneté
13 % dans le secteur public
plus de 24% dans le privé, toutes composantes

„ L’administration est le premier employeur pour la


fraction de la population ayant 15 ans d’expérience
„ Le privé est le premier employeur de la population
des salariés ayant moins de sept années
d’expérience.
Structure de la population salariée par secteur
et ancienneté dans l’emploi d’après l’ENPAU 1993
+--------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+
| Effectifs |Administ| Public | Privé | Privé | Ménage |Conventi| Non | Table |
| - Absolus |ration | et | (<10 | formel | |on |déclaré | Total |
| - % colonne | | semi- | sal.) | | |collecti| | |
| - % ligne | | public | | | |ve | | |
+--------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+
|0 A 3 ans | 87870 | 30874 |129875 |154950 | 19913 | 5727 | 2687 |431896 |
|3 A 7 ans |118006 | 41946 |154420 |171199 | 18366 | 7402 | 2743 |514082 |
|7 A 15 ans |235670 | 73979 |141352 |152222 | 16893 | 7303 | 2314 |629733 |
|15 A 25 ans |165025 | 55310 | 74803 | 87544 | 7735 | 6999 | 868 |398284 |
|25 ans et plus| 68888 | 23626 | 33089 | 38896 | 4814 | 3518 | 901 |173732 |
| | | | | | | | | |
| Total |675459 |225735 |533539 |604811 | 67721 | 30949 | 9513 |2,E+06 |
+--------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+
|0 A 3 ans | 20,3% | 7,1% | 30,1% | 35,9% | 4,6% | 1,3% | ,6% | 100,0% |
|3 A 7 ans | 23,0% | 8,2% | 30,0% | 33,3% | 3,6% | 1,4% | ,5% | 100,0% |
|7 A 15 ans | 37,4% | 11,7% | 22,4% | 24,2% | 2,7% | 1,2% | ,4% | 100,0% |
|15 A 25 ans | 41,4% | 13,9% | 18,8% | 22,0% | 1,9% | 1,8% | ,2% | 100,0% |
|25 ans et plus| 39,7% | 13,6% | 19,0% | 22,4% | 2,8% | 2,0% | ,5% | 100,0% |
| | | | | | | | | |
| Total | 31,4% | 10,5% | 24,8% | 28,2% | 3,2% | 1,4% | ,4% | 100,0% |
+--------------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+--------+
Cours Economie Générale 71
Expérience de la mobilité par secteur d’emploi
et par ancienneté dans l’établissement
+----------------------+--------+--------+--------+--------+--------+
| |Administ| Public | Privé |Conventi| Total |
| |ration | et | formel |on | |
|A déjà changé de job | | semi- | |collecti| |
| | | public | |ve | |
+----------------------+--------+--------+--------+--------+--------+
|Non | | | | | |
| 0 à 5 ans | 13,0% | 11,5% | 22,1% | 20,8% | 16,5% |
| 5 à 15 ans | 27,7% | 23,0% | 16,5% | 21,9% | 22,5% |
| 15 à 25 ans | 14,3% | 12,2% | 5,6% | 14,1% | 10,5% |
| 25 ans et plus | 5,7% | 5,3% | 1,9% | 5,7% | 4,1% |
| Sous-Total | 60,7% | 52,0% | 46,0% | 62,5% | 53,7% |
| | | | | | |
|Oui | | | | | |
| 0 à 5 ans | 9,0% | 10,9% | 21,0% | 12,0% | 14,0% |
| 5 à 15 ans | 16,9% | 20,7% | 20,9% | 12,8% | 18,9% |
| 15 à 25 ans | 10,6% | 12,8% | 9,1% | 8,6% | 10,3% |
| 25 ans et plus | 2,9% | 3,6% | 3,0% | 4,0% | 3,1% |
| Sous-Total | 39,3% | 48,0% | 54,0% | 37,5% | 46,3% |
+----------------------+--------+--------+--------+--------+--------+
|Total | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% | 100,0% |
+----------------------+--------+--------+--------+--------+--------+

Cours Economie Générale 72


„ 46 % de la population active salariée urbaine (secteur
formel) a changé d’emploi durant sa vie professionnelle.
‰ secteur formel: 54 %

‰ secteur des conventions collectives: 37 %

‰ administration : 39,3%

Cours Economie Générale 73


Différence entre la durée de la vie professionnelle et l’ancienneté
dans l’emploi actuel par secteur d’emploi et niveau des études
+----------------+--------+--------+--------+--------+--------+
| |Effectif|Percen- | Médiane|Percen- |Percen- |
| | |tile 25 | |tile 75 |tile 95 |
+----------------+--------+--------+--------+--------+--------+
|Administration | | | | | |
| 0 à 5 ans |257894 | ,00| 6,00| 14,00| 30,00|
| 13 à 16 ans |108424 | ,00| ,00| 1,00| 15,00|
| 17 ans et plus|150438 | ,00| ,00| ,00| 15,00|
| | | | | | |
|Public et | | | | | |
| semi-public | | | | | |
| 0 à 5 ans |106068 | ,00| 7,00| 14,00| 26,00|
| 13 à 16 ans | 42547 | ,00| ,00| 1,00| 13,00|
| 17 ans et plus| 17306 | ,00| ,00| 1,00| 19,00|
| | | | | | |
|Privé formel | | | | | |
| 0 à 5 ans |439274 | ,00| 3,00| 12,00| 26,00|
| 13 à 16 ans | 55457 | ,00| ,00| 3,00| 12,00|
| 17 ans et plus| 6072 | ,00| 2,00| 7,00| 19,00|
| | | | | | |
|Convention | | | | | |
| collective | | | | | |
| 0 à 5 ans | 6789 | ,00| 7,00| 15,00| 25,00|
| 13 à 16 ans | 11028 | ,00| ,00| 2,00| 12,00|
| 17 ans et plus| 599 | ,00| ,00| ,00| 17,00|
+----------------+--------+--------+--------+--------+--------+
Cours Economie Générale 74
Diversité des formes de la mobilité professionnelle

„ Mobilité active:
la mobilité des salariés ayant le degré de
qualification est plus élevé dans le secteur
privé formel que dans le secteur des
conventions collectives et dans le secteur des
entreprises et administrations publiques.
„ Mobilité passive
la mobilité des salariés au plus faible niveau
scolaire est dans l ’ensemble plus élevée. Elle
est aussi nettement plus prononcée dans le
secteur privé formel.

Cours Economie Générale 75


Composantes des salaires
‰ Secteur public
„ Hausse du poids des primes dans le salaire de
brut
la part du salaire de base passe de 1987: 63 % en
1987 à 42% en 1995.

„ Le montant des primes augmente avec le niveau


de la hiérarchie.
‰ La part moyenne des primes varie dans le salaire net
entre 55 % pour les échelles 1 à 6 et 74.3 % pour les
fonctionnaires classés à l’échelle 11.
‰ La part des primes dans le salaire brut a augmenté
très fortement pour les échelles 7 et 8 pour atteindre
51 % en 1995, alors qu’elle n’était que de 30 % en
1987.

Cours Economie Générale 76


„ Secteur privé
‰ grandes entreprises des services et de l ’industrie:
„ la fixation des salaires est définie par l’application
d’une grille croisant:
‰ niveau de formation scolaire et professionnelle
‰ ancienneté dans l’entreprise ou dans la profession.
„ logique de GRH et de fixation des salaires relevant
de traditions diverses véhiculées par
‰ des pratiques de groupes étrangers
‰ une tradition locale de négociations syndicales,
concrétisées dans des conventions collectives ou des
accords d’entreprise.

Cours Economie Générale 77


„ Dans les grandes entreprises
casablancaises, les primes dépassent les 50
%.

‰ Dans les industries capitalistiques et dans les


grandes entreprises de services, la part des primes
dans le salaire brut est d’autant plus élevée que le
niveau hiérarchique est faible.

‰ Les primes sont souvent demandées dans les


négociations syndicales, elles prennent de
l’importance, car la négociation effectuée par collège
ne porte que très rarement sur la structure globale
des salaires des ouvriers.

Cours Economie Générale 78


„ Industries de main d’œuvre
„ Segmentation de la main d’œuvre
‰ Salaires assortis de primes et d ’avantages sociaux pour la
fraction permanente du personnel
‰ Salaire au temps pour la fraction temporaire de la main d’œuvre,
en général de peu de qualifications

„ Le salaire brut est calculé, simplement, le plus


souvent comme le produit du temps de travail
décompté par le taux horaire du salarié.
‰ La fixation de ce taux est une résultante des pratiques du marché
qui fixe pour chaque métier, suivant le sexe, l’âge et le niveau de
l’expérience professionnelle un taux particulier.
‰ Ce taux est individualisé ensuite avec l’ancienneté du salarié,
suivant le désir de l’employeur de le fidéliser et / ou de le motiver.

Cours Economie Générale 79


Niveau et dispersion des salaires
„ Manœuvres et ouvriers d’exécution
La hiérarchie des salaires place au bas du tableau le secteur
privé formel (employant plus de 10 salariés). Ce secteur est suivi
par l’administration. Les salaires payés dans les entreprises
publiques et semi-publiques sont supérieurs à ceux des
administrations.
„ Ouvriers qualifiés et ouvriers
professionnels
Pour la catégorie des ouvriers qualifiés, on observe le maintien
de la hiérarchie :
CC > EP > AP > PF
avec
‰ CC pour convention collective,
‰ EP pour entreprises publiques et semi-publiques,
‰ AP pour administrations publiques et
‰ PF pour privé formel.
Cours Economie Générale 80
‰ Agents de maîtrise et employés
„ déplacement de la hiérarchie des salaires :
CC > EP > PF > AP
‰ L’ancienneté professionnelle est mieux valorisée dans le
secteur des conventions collectives que dans le secteur
des administrations publiques et dans le secteur des
entreprises publiques et semi-publiques.

‰ Les salaires payés par les entreprises du secteur privé


formel sont meilleurs que dans les administrations
publiques qui pour cette catégorie de qualification paie
les salaires les plus bas.

‰ L’expérience professionnelle, mieux valorisée dans


l’entreprise privée reflète le souci de retenir des
qualifications acquises sur le tas.

Cours Economie Générale 81


„ cadres intermédiaires et supérieurs
‰ hiérarchie des salaires peut être résumée comme suit :

CC> PF > EP > AP


‰ Au niveau des cadres, les salaires du secteur privé sont
nettement supérieurs.
‰ La progression des salaires en fonction de l’ancienneté se
comporte différemment suivant les secteurs :
„ dans le secteur privé formel et dans le secteur des conventions
collectives, on observe une baisse du niveau des salaires du
groupe des salariés le plus ancien,
„ alors que dans le secteur des administrations publiques et des
entreprises publiques, la progression des salaires se maintient,
respectivement, avec un ralentissement (administrations) et avec
une progression (entreprises publiques).

Cours Economie Générale 82


„ Les diplômés du troisième (niveau
supérieur à bac +4)
‰ 76 % dans l’administration publique et 4 % dans
les établissements publics, et à 80% enseignants

‰ Hiérarchie des salaires pour les débutants :


CC > PF > EP > AP
‰ Hiérarchie des salaires pour les anciens :
PF > CC > EP > AP

Cours Economie Générale 83


Structure des salaires nets moyens par secteur suivant différents types de
données - dirhams par mois

Données de l ’enquête ménages - 1993


Administration Ent. Pub. Conv. Col. Privé form. Privé<10 sal Ensemble

Constante 1065 1176 973 757 596 685


Education 524 527 807 205 64 293
Experience 678 929 1343 482 324 605
Total 2267 2632 3123 1445 984 1584

Données établissements - 1997


Secteur public Convention collective Privé formel
Administration EPIC-industrie EPA Industrie Service Export Marché
local
Constante 1046 1292 847 2015 621 1028 778
Education 1285 271 667 965 1593 68 2205
Experience 317 1216 649 1411 1644 299 1544
Cours Economie Générale 84
Total 2648 2779 2163 4391 3857 1395 4527
Mécanismes de détermination des salaires

Secteur public Convention collective Privé formel


Administration EPIC-industrie EPA Industrie Service Export Marché
local

Constante 2015 621 1028 778 1292 847 1046

Éducation 5,44% 9,70% 1,69% 11,69% 2,77% 6,30% 6,39%

Expérience 1,72% 6,43% 10,85% 9,01% 2,65% 2,78% 0,78%

Total 2648 2779 2163 4391 3857 1395 4527

R² (ou variance
expliquée) 0,491 0,644 0,349 0,335 0,292 0,570 0,366

Cours Economie Générale 85

Vous aimerez peut-être aussi