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Institut de Financement du Développement du Maghreb

Arabe

CONCOURS DE RECRUTEMENT DE LA XXX ème PROMOTION


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juillet 2010
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Epreuve de Méthodes Quantitatives : Corrigé

Exercice 1 :
1- Les variables Y 1 , Y 2 et Y 3 représentent respectivement le gain sur la première
période, la moyenne des gains sur les deux premières périodes et enfin la moyenne des
gains sur les trois premières périodes
2. On a EY 1  = EY 2  = EY 3  = m
3. On a : VY 1  = σ 2 , VY 2  = σ et VY 3  = σ
2 2
2 3
Les écarts types sont respectivement : σ, σ et σ
2 3
4. Les covariances sont :
CovY 1 , Y 2  = σ ; CovY 1 , Y 3  = σ et CovY 2 , Y 3  = 2σ = σ
2 2 2 2
2 3 6 3
5- Les coefficients de corrélation linéaire ρ ij :
σ2 σ2
2 2 3 3
1. ρ 12 = = ; ρ 13 = =
σ
σ 2 σ
σ 3
2 3
σ2
3 6 2
et ρ 23 = = =
σ σ 3 3
2 3
Exercice 2 :
1- La relation proposée correspond à l’équation de la demande de monnaie dont les
déterminants sont le PIB, en tant qu’indicateur de revenu ( motif de transaction ) et le
taux d’intérêt réel en tant que coût d’opportunité ( motif de spéculation ) de la détention
de monnaie. Le coefficient du PIB est positif alors que celui du taux d’intérêt est négatif.
L’élasticité du PIB est égale à 0.9 : une augmentation du PIB de 1 % fait augmenter
la demande de monnaie de 0.9.
Une augmentation du taux d’intérêt réel de 1 % fait baisser la demande de 0.8 %.

2- Il s’agit de calculer les rapports de Student S associés à chacune des variables :



S = a et de comparer leurs valeurs aux valeurs critiques ±2.
σ a
Nous trouvons pour le coefficient du LPIB : S = 0. 9 = 2. 25 on rejette l’hypothèse de
0. 4
nullité du coefficient du LPIB. Le PIB est donc significatif.
Pour le coefficient du taux d’intérêt S = −0. 8 = −4 on rejette l’hypothèse de taux
0. 2
d’intérêt. Cette dernière variable est donc significative.

3- Pour la significativité globale: on teste la nullité simultanée des deux coefficients


des variables exogènes. Il s’agit d’un test de Fisher utilisant la valeur du coefficient de
2
détermination R 2 définie par F = T−K  R 
K−1 1−R 2

4-i- Nous savons que R 2 = 1 − SCR


= 1− SCR = 1 − SCR
∑t LM t −LM2 TVarLM 40 ∗ 2
Comme R = 0. 88, on en déduit que SCR = 80 ∗ 0. 12 = 9. 6
2

ii- La variance totale VT est égale à 2 ( par hypothèse). La variance résiduelle est
égale à SCR = 0. 24 alors que la variance expliquée est égale à 2 − 0. 24 = 1. 76
40

5- Nous avons DW = 21 − ρ où ρ désigne le coefficient d’autocorrélation des


termes d’erreur, cela donne : ρ = 0. 56
Les termes d’erreur sont très probablement autocorrélés, ce qui découle d’une
omission de facteurs dans la relation ou de la non incorporation d’effet dynamique.

6-i- La relation dynamique découle souvent d’un schéma d’ajustement de la


demande de monnaie à un niveau optimal ( ou cible). Le coefficient de la variable
endogène retardée mesure la vitesse d’ajustement de la valeur observée à la cible.

ii- L’élasticité de long terme du PIB se calcule en écrivant LM t en fonction du LPIB t et


de son passé LPIB t−1 , LPIB t−2 , . . . ainsi que de r t , r t−1 , . . .
On admet alors que LPIB augmente d’une manière durable de 1 %, on trouve que
l’effet de long terme est égal à 0. 5 = 1, ce qui signifie que sur le long terme,
1 − 0. 5
l’accroissement du PIB de 1 % d’une manière permanente se traduit d’une
augmentation de 1 % de la demande de monnaie.

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